Cas de concscience...

- " On ne peut pas aller chez moi", me dit elle.
- " Chez moi c’est pas possible non plus... "

Ces yeux noirs et profonds, sa peau couleur café, m’ordonnaient de vite trouver une solution.

Dans ce petit village où tout le monde se connait, l’hôtel est à proscrire, et les amis ne sont jamais là quand on a besoin d’eux !

Plus je la regardais, plus mon désespoir s’intensifiait, où aller ?

Elle était vétue d’un long pagne, qui recouvrait une totale nudité dont j’imaginais pouvoir prendre possession...Encore fallait il trouver l’endroit adéquat.
La voiture ?
Impossible compte tenu des températures extrêmes régnant à l’exterieur.

Le dernier étage du plus haut immeuble de la ville, je n’ai rien trouvé de mieux, mon désir grandissant
entravait ma capacité de réfléxion, elle ne trouva rien à re-dire face à cette proposition indécente.
Elle semblait être dans les mêmes dispositions que moi, prête à s’offrir, n’importe où, mais maintenant !

Nous étions debout, face à face, sur ce palier sordide. Cet endroit incongru et dénué de tout romantisme fît naître en moi une excitation paradoxale, le risque d’être surpris la main non pas dans le , mais dans un endroit que vous imaginez surement, me génait et m’émoustillait à la fois.

Nos regards se croisaient, et s’interpellaient, mes mains disparurent sous sa longue robe colorée, mes doigts couraient et dansaient sur sa superbe peau foncée, fouillant ses endroits secrets les plus intimes...

Ses lèvres au goût de Papaye verte me poussaient à continuer à l’aide de baisers violents et passionnés.
La chaleur était canniculaire, nos températures corporelles respectives flirtaient avec le seuil d’ébullition.
Nos caresses devinrent plus précises, n’y tenant plus, je la pénétrais alors, d’un lent mouvement de bas en haut.

Ses petits cris rauques d’animal bléssé, délenchèrent en moi une véritable coulée d’adrénaline. Le lent va et viens s’accéléra jusqu’à devenir une sorte de danse furieuse et endiablée, nous explosâmes ensembles, là, debouts, tels des pantins désarticulés, haletants, en nage, nous nous regardions comme surpris de notre audace.

Heureux, fatigués, impressionnés par notre propre folie, nous nous quittâmes sans un mot, nos cerveaux en pleine effervescence...
Mer 25 Fév 2004, 17:53 par Zeus sur Les liaisons sulfureuses

En route pour le doute

Samsonite va me faire un procès pour le modèle que j’exhibe sous mes yeux et qu’ils n’ont pas à leur catalogue !

Une absence prolongée et pas vraiment justifiée m’a malheureusement contraint à explorer toutes les interprétations possibles. Certaines sont douloureuses. Très. Quelle que soit la raison, il est nécessaire que je prenne du recul, que je me mette d’autres sujets de préoccupation à l’esprit. Ca me permettra d’y voir plus clair.

Je crois qu’il faut se rendre à l’évidence : je suis amoureux.

J’ai peur, j’ai horriblement peur. Je viens de m’en apercevoir juste maintenant !
La dernière qui m’a rendu amoureux, elle à tout cassé, tout brûlé. Il a fallu des années pour tout reconstruire et c’est encore de guingois.
Mon Papillon ne m’a rien réellement donné, mais quand je l’aperçois, j’ai l’estomac qui se noue et une grosse douleur mélancolique s’empare furtivement de moi. J’ai envie de la faire progresser, de la protéger, de l’entraîner dans des plaisirs sans nom, j’ai envie qu’elle s’occupe de moi, qu’elle m’aime aussi. Et je n’ai pas envie d’utiliser toute cette panoplie d’artifice, ceux de la séduction, de la manipulation sentimentale pour arriver à mes fins.

J’ai peur de l’intelligence qui brille dans son regard et qui pourrait servir de bien mauvaises intentions. Je ne comprends pas son manque de volonté, de curiosité. Je ne comprends pas cette manie de tout cacher, de ne rien dire, ne rien montrer. Tout ce que je sens c’est qu’elle a peur, constamment, de tout. La peur engendre la haine, inhibe l’action selon, Mr Laborit. Mais sans indication, comment la rassurer. Je suis capable de la rassurer, je le sais. Mais ça demande l’énergie de son amour. Impasse.

Je suis tombé amoureux d’un potentiel, d’un éclat que j’ai vu briller un furtif instant. Choisir de l’aimer et de m’engager dans une vie qui ne me satisfasse pas, parce que je n’ai aucun élément pour estimer tout ça. Juste pour cet éclat ? Voilà le genre de pari dont je suis tout à fait capable.
Et qui m’a déjà détruit plusieurs fois dans le passé.

Le passé, le passé. Celui qui a modelé notre désir et façonné nos peurs, celui là qui nous permet de rêver et d’appréhender ce patrimoine fantastique et lourd, ce à main où cette valise, cette gloire, cette honte, cette énergie, ce frein ... Son passé l’a blessée aussi.

Avec un ami, on disait qu’à tomber amoureux on prend des risques. Ca c’est quand on se fait surprendre. Aujourd’hui, la question est :"veux-je prendre ce risque ?" Enfin peut-être. Peut-être suis-je simplement en manque affectif, peut-être me suis-je fait manipuler. Peut-être aussi que ce n’est pas une fille, que dis-je, une femme pour moi. Je manque cruellement de discernement au moment où j’en aurais le plus besoin. Le calcul et la raison se retrouvent les bras ballants, estomaqués par le cri étourdissant de ces sentiments fatiguants. Mais mon coeur ne m’a jamais trompé, pourtant.

Il faut que je prenne du recul que je cesse de ressasser. Si seulement je savais méditer ! Où ils sont tous ces beaux concepts Zen qui ont fait la gloire de ma spiritualité. Les ai-je déjà oubliés, moi qui quelques temps avant de la rencontrer les mettaient en pratique à ma plus grande surprise. La force et la solution sont en moi.
Mer 04 Fév 2004, 13:02 par PetitPrince sur L'amour en vrac

L'attentat

J’avais peu de temps avant tourné ma chaise pour contempler le public lentement grandissant, venu assiter à un concert d’été donné sous le kiosque. C’était au jardin du luxembourg, et la fin de l’aprés-midi était délcieusement fraiche à sous les arbres du parc.

La quietude du moment fut curieusement interrompue par une dame que je ne vit pas arriver, et qui s’affaira rapidement.

Cette dame portait un petit chapeau mou, une chemise de coton souple, et des pantalons simples. Le tout etait de couleur sombre. Elle s’est arretée a quelques pas de moi, derriere le marronier.

Elle sortit des poigneées de miettes de pain d’un en toile, les jetant mecaniquement devant elle. Dés ses premiers gestes, une averse de pigeons commença à tomber prés du marronier, cohorte heureuse de cette soudaine providence.

Les poignées de miettes ne tarrissaient pas, et à mesure qu’elles tombaient, les pigeons affluaient. Il en venait encore et encore, tant et si bien que les miettes ne touchait plus le sol, mais atterissait sur les oiseaux festoyant en silence dans cette orgie inopinée.

Puis la dame sortit alors de son cabas un en plastique contenant les miettes de la providence.Elle en vida le fond au hasard du repas.

La dame rangea son plastique vide, et s’en repartit comme elle était venue, ne laissant derriere elle qu’une masse trépignante d’oiseaux gloutons.
Lun 02 Fév 2004, 12:32 par PetitPrince sur Un monde parfait

Le voyageur routinier

J’étais dans le métro, aux heures de pointes et comme d’habitude il était bondé à craquer, je me suis donc retrouvée debout comme un très grand nombre de voyageurs, les uns serrés contre les autres.
A la station suivante de celle où je suis montée, peu sont descendus en compensation de ceux qui sont montés, nous étions alors très serrés les uns contre les autres. Chacun essayait de garder ses distances des personnes proches de soi, comme c’est souvent le cas dans un métro bondé.
J’étais alors plongée dans mes pensées, à juger la gêne apparente des uns et des autres dans cette proximité. J’ai senti mon à main glisser de mon épaule, en tentant de le rattraper j’ai effleuré la personne se trouvant au plus près de moi.
J’étais tellement occupée à jauger les réactions des occupants de ce wagon, que je n’avais pas remarqué cet homme, si proche de moi et si mignon. J’aurais presque pu entendre sa respiration tant il était proche, mais gardant malgré tout une certaine distance comme tous les voyageurs.
Mon ayant tant et si bien glissé, je ne pouvais plus faire autrement qu’attendre, peut être la station suivante pour le glisser à nouveau sur mon épaule, mais la situation d’un coup m’apparut cocasse et plaisante.
Le poids de mon avait aidé à ce que ma main se retrouve en position osée, le long de la braguette de mon voisin voyageur, et progressivement, je me suis rendue compte que cet attouchement ne le laissait pas indifférent.
Avec un tout petit peu d’hésitation j’ai donné un léger coup de balancier à mon , immanquablement ma main suivi ce mouvement, il était question là de doser l’effet réel sur l’intimité de mon voisin et surtout sa réaction.
J’ai tourné légèrement ma tête afin de me rendre compte si des signes apparaissaient sur son visage. Nos regards se sont croisés, il m’a sourit et m’a prise par la taille pour se coller à moi.
Ma main restée entre nous deux, je sentais qu’il bandait vraiment très fort, je pouvais même le sentir tressauter sous l’excitation. Cette même excitation que je commençais à sentir au bas de mon ventre m’envahit alors de bouffées de chaleur.
Je me suis demandée qui des deux allait descendre du wagon le premier?
La main sous ma veste il me serrait la taille, je sentais cette pression comme des mots me disant "nous ne pouvons en rester là".
Deux stations plus loin, il m’a alors attrapée par la main et nous sommes sortis de la rame de métro.
Sans un mot prononcé, nous sommes sortis vers l’extérieur, il s’est dirigé vers un hôtel, il a réglé une chambre, l’hôtelier nous regardait avec un sourire en coin.
Il a repris ma main, et m’a emmenée vers l’ascenseur. Une fois à l’intérieur, il m’a plaquée contre la paroi et s’est mis à me caresser partout, s’attardant un peu plus sur ma poitrine.
Arrivés à l’étage, a peine rentrés dans la chambre, sans prendre le temps de quoi que ce soit, il m’a à nouveau plaquée contre le mur, tout en m’embrassant il a relevé ma jupe, et a fait glissé mon string. Une de ses mains caressait avidement mes seins, l’autre commençait à caresser mon sexe.
J’aimais cette précipitation, je commençais à y prendre beaucoup de plaisir, sans savoir ce qui allait suivre j’avais hâte de découvrir tout ce qu’il semblait vouloir donner et prendre de plaisir.
Il s’est laissé glisser contre moi, a relevé une de mes jambes et est venu avec sa bouche sur mon sexe. Je ne maîtrisais plus du tout la situation, j’étais devenue sa chose, ouverte à ses envies.
Il léchait merveilleusement bien, je sentais sa langue sur mon clitoris, sur ma vulve, ses doigts me fouillaient.
Il s’est relevé, a enlevé son pantalon, maintenant ma jambe soulevée, d’un coup brusque, comme s’il ne pouvait plus attendre, il m’a pénétrée.
J’ai cru que j’allais explosée, la jouissance est venue d’un coup tellement mon excitation était à son comble.
Je sentais qu’il en était tout autant pour lui, il allait et venait en moi par grands à-coups, puis plus doucement, juste son gland sur ma vulve. Il s’est alors retiré m’a demandé de me retourner il voulait me prendre par derrière.
Je voulais le voir, lui, mais aussi son excitation et son plaisir. Je l’ai emmené dans la salle de bain j’ai pris appui sur le lavabo, les yeux droits dans la glace je l’ai regardé tout excité me caresser les fesses, ma vulve avec son sexe.
Il a posé son sexe sur mes fesses et tout doucement, par petites pressions il est entré en moi, il était doux dans ses gestes, précautionneux, j’aimais aussi cette attitude à ne pas vouloir rendre la situation trop brutale. Entièrement en moi il s’est collé à moi a pris mes seins dans ses mains et s’est mis à aller et venir doucement me regardant dans la glace.
J’aime les regards lorsque je fais l’amour le sien me plaisait, il me donnait tout le plaisir qu’il ressentait.
Il est resté un temps à aller et venir entre mes fesses, lentement puis un peu plus rapidement, puis s’est retiré pour venir de nouveau pénétrer mon sexe, j’ai serré mes muscles de toutes mes forces pour qu’il sente cette pression sur sa verge, il n’a pas pu entrer en moi d’un coup, ses gémissements, ses mains sur mes hanches me signifiaient qu’il aimait cette résistance volontaire. Lorsqu’il a été tout en moi, il a accentué sa présence par de grands coups de reins, je le sentais au fond de mon ventre je ne voulais plus qu’il bouge, juste mon ventre et mes muscles l’enserrant, le libérant un peu et l’emprisonnant de nouveau. Il a crié d’un coup, il ne pouvait plus se retenir, son envie de jouir était devenue trop forte. Je l’ai senti se vider en moi, tout en s’agrippant de ses mains sur mes hanches et en mordant mon épaule légèrement dénudée.
Nous sommes allés nous allonger, nous avons fumé une cigarette. Il a pris mon menton dans sa main, a fondu son regard dans le mien et m’a dit :
"MERCI", m’a embrassée, et nous avons recommencé.
Ce jour là, jour heureux de ma jeunesse, j’ai dévergondé un homme qui n’avait pas imaginé que la routine pouvait être déviée.
Ven 16 Jan 2004, 00:59 par Nébuleuse sur Les liaisons sulfureuses

Contre un mur

Ca fait deux plombes que je déambule dans Paname, je sais pas trop ou je vais, je chasse juste des pensées qui ne me vont pas. Ca fait deux heures que je me promène, mais combien de temps ça fait que je te suis ? Je ne sais pas. J’ai vu ton cul parmi la foule sur le trottoir, j’ai regardé le reste de ton corps et ça m’a plu, alors je sais pas pourquoi, je t’ai suivi.

Je ne savais pas ou j’allais, et maintenant je sais que je te suis. Marrant. Ta petite jupe noire, à fines rayures blanches s’arrête un peu au dessus du genou, et se prolonge par deux jolis mollets que tu as protégé dans des bas, ou des collants je ne sais pas, de couleur chair. Ca a l’air doux. Tes chevilles, il y a un truc sur tes chevilles qui me plait. Elles sont fines, et bien dessinées, elles plongent dans tes chaussures à talons carrés. Tu es désirable comme ça. Oui, je te désire depuis que je te suis.

Tu marches d’un pas décidé, tu es vraiment une Parisienne, toujours pressée, certainement pour une très bonne raison à la con. Notre rencontre eut lieu à un coin de ces rues, alors que je ne regardais plus ou j’allais, et je te suis rentré dedans, faisant tomber ton petit de chez Etam.

« Oh, excusez moi, je suis désolé », j’ai dit un peu rude et emprunté,
En bonne Parisienne, tu as répondu un peu gênée et dédaigneuse
« C’est bon, c’est bon... c’est pas grave »
On s’est penché tout les deux pour ramasser ce que j’avais fait tomber ...
Un petit string jaune, et son bustier assorti.
« C’est mignon ça », je dis
Tu as rougi un peu, gênée
Et moi aussi, ça m’a gêné du coup,
Dans un élan de candeur, tu m’as répondu en me dardant du regard,
« Oui, et bien on va pas en faire un plat non plus»
« Non», dis-je avec encore plus de candeur dans les yeux.
Nos regards s’arrêtent, le temps aussi. Il s’est passé quelque chose. Comme deux chiens qui s’observent.
Mon regard glisse alors dans ton chemisier ouvert.
« Et je vois que vous aimez bien le jaune », j’enchaîne avec un grand sourire.
Tu te marres, à l’aise, la pression redescend. D’un regard espiègle tu me dis
« Vous aussi, on dirait non ? »
« Je m’y connais mal, en jaune, à vrai dire, mais ça m’intrigue…», et encore un grand sourire moqueur.
« Je peux peut-être vous renseigner ...»
« C’est possible, oui ...»
« ...»
Je m’approche de toi, il se passe quelque chose je le sens. C’est fou, on est en pleine rue. Ok, dans la notre il y a personne, faut être timbré pour passer par là, mais quand même. C’est dans le regard, c’est dans son regard qu’il se passe quelque chose. Tu m’as dit oui, sans rien me dire. Et je ne t’avais rien demandé. Enfin, je crois.

Je suis contre toi, mes mains se posent sur ses hanches, comme pour demander la permission d’une bêtise que l’on va commettre. Permission accordée me disent tes lèvres contre les miennes …Et mes mains, elles, n’ont rien attendu pour plaider coupable, fouillant ta taille puis investiguant tes seins au travers de ton chemisier, puis les boutons de ce chemisier.
« Contre un mur, ici ? » tu me demandes incertaine.
« Oui », je te souffle trop aveuglé par ce moment fou.
Jeu 15 Jan 2004, 22:22 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
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