Le soleil aussi me manque..

Il y a des jours comme ça, on se dit qu’il vaudrait mieux rester sous le drap...dehors le ciel est d’un gris déprimant et, comble du "bonheur" j’écoute un standard de Stevie Wonder:"Lately", de quoi faire sombrer la plus pêchue de toutes les optimistes. Oui, j’ai tendance à écouter de la musique qui reflète mon humeur du moment.
Si le temps était au beau, je serais souriante...comme la dernière: nous étions ensemble et ta présence faisait une sacrée concurrence au soleil...si, si!
Pas de chance, aujourd’hui j’aurais bien besoin d’un soupçon de chaleur; à défaut de chaleur humaine, la tienne, j’opterais pour un bain de soleil...diffus toutefois, pas trop ardent...enfin une lumière tout juste tamisée, qui ressemblerait comme deux rayons de soleil à celle qui galbe tes courbes au petit matin...juste avant que ma main, oui, juste avant...
Le soleil est un grand espiègle; s’il m’oblige à chausser mes lunettes teintées, formidable invention, s’il m’invite à m’installer à la terrasse d’un café, à jouir du défilé des passantes, à accompagner certaines du regard jusqu’au coin de la rue, à profiter de ces instants qui filent toujours trop vite, il sait aussi, lorsqu’il ne me rend pas visite, faire durer les autres moments: ils n’en finissent pas de ne pas s’écouler ces autres moments!
Si les instants les plus tendres sont impalpables, s’ils m’enveloppent d’une douceur infinie, d’un parfum légérement enivrant, délicatement troublant; les moments en demi teinte qui virent au gris sale et qui ne me font voir que la partie vide du verre à moitié plein, sont tristement longs et sinistrement oppressants...elles sont longues-longues, elles se plaisent à durer ces heures sans toi...
Lun 01 Août 2005, 19:00 par danslalune sur L'amour en vrac

Ma première déclaration à Bénédicte...

Tu sais, Cupidon a décoché sa flèche !
Au delà de l’Amour,
Ecrire m’amènera peut être près de toi, un jour,
Tel le feu enflamme la mèche.
Comme tu vois, je laisse ma plume aller,
Et ma plus franche audace s’ennivrer.
"Je viens de Mars, toi de Vénus"
Je n’ai pas assez chaud ! puisse-tu, alors
me donner plus de chaleur comme tu fais lorsque
tu me souris.
Puisse-tu me donner de la profondeur comme celle
de ton virvoltant regard,
Puisse-tu comme sur ta Vénus, telle une cocotte minute,
faire jaillir des pluies de bonheur et de hazard.
Tu sais, les Amoureux sont toujours intimidés,
Et comme, sur ta planète ! tu m’as brûlé, j’ai la voix coupée.
Comment guérir, alors, je ne peux plus parler,
Juste t’écrire, te raconter,
Que l’été pousse tout à chacun à redevenir fringant ??
Où qu’une fois seulement aura suffit ??
Une fois aura suffit seulement,
Pour savoir si, c’est avec toi que je partagerais ma vie.
Quand notre premier regard a casser la monotonie du temps,
Ce n’est, non !! pas l’été, ni la chaleur de ma planète
Qui m’a fait fait en si peu de journées, perdre la tête.
Non, ni je ne rêve, non ni je ne joue, l’Amour
est un trop précieux moment.
Alors si comme moi, tu veux partager les clés du bonheur,
Même si je sais, que parler d’Amour
au bout d’une , est abusif !
Ne t’éloignes pas, ni ne te caches, ni ne me griffes
Dis moi ! c’est difficile, mais sans peur,
Dis moi ? "Veux-tu devenir ma pile, mon attache, mon coeur...

Vincent
Sam 16 Avril 2005, 16:19 par Vincentblue sur Parler d'amour

Un amour internet qui commence mal!

Imaginez un jour au détour d une page Internet trouver la femme qui vous donne les réponses, les attentes que vous avez toujours attendu. Imaginez que sans la voir vous avez l’impression de la connaître par coeur elle a les même réactions que vous, elle est celle qu’il vous faut pas de doutes!

Et maintenant que tout s’est concrétisé que l’on a été ensemble il y a un hic. C’est vrai des le début elle ma dit a plusieurs reprise quelle devais faire son deuil avant de se lancer quelque part. Mais en fin de compte elle s’est lancé avec moi et au bout d une elle ma dit « on va redevenir ami il faut que je fasse le point je stresse trop là ». J’ ai dit ok ( pourtant je l’ adore cette femme) et un soir on est sortis entre "ami" tout les deux, évidemment les regards en disent long et on s’embrasse .Le lendemain pas de nouvelles alors j’ai décidé de provoquer notre rupture (en fait je me suis arrangé pour qu’elle se rende compte que ça n’allait pas coller) je peux vous garantir que ça m’a fait mal de le faire mais faire son deuil avec moi dans les pattes ça n’aurait jamais marcher alors je préfère moi ramasser pendant un certain temps pendant qu’elle refait surface. Et la le soir même elle fait un pas vers moi (via le net) moi tel surpris et heureux je me suis mal exprimé sur ma joie et je pense que ça a coincé. Elle s’est dit il a rien compris je me suis pas guéri en 3h00. Aujourd’hui j ai envoyé 6 mails, peu de réponses (si du style j’ai pas besoin d aide c’est bon) et un coucou rapide sur le net 2minutes.

Maintenant je fais quoi moi ?!?
Dim 16 Jan 2005, 21:41 par tangui sur Amour internet

Tgv

Fabrice somnolait, doucement bercé par l’ambiance feutré du TGV qui le ramenait de la capitale. Le vague colloque, auquel il avait du participer, fut ennuyeuse au possible. Cela ne lui convenait pas d’être obligé de sourire sur commande. Il n’avait jamais apprécié la foule et la promiscuité qu’elle engendre. Il avait hâte de rentrer et de retrouver Cécile et sa mère. Surtout sa chère maman. Il se sentait coupable de l’avoir laissée. Il était mal à l’aise loin d’elle. Cécile avait du mal à comprendre cet attachement.

Cela faisait de longues années qu’il était seul. Il avait bien eu une liaison, il y a une dizaine d’années. Mais elle l’avait finalement abandonné, lui conseillant de retourner chez sa mère.

Comme un soleil
Comme une éclaircie
Comme une fleur que l’on cueille entre les orties
Elle doit venir, comme vient le beau temps
Elle doit venir, comme vient le printemps


La chanson de Fugain le percuta violemment, le prenant à dépourvu. Il ne comprit pas, sur le coup, pourquoi elle surgissait ainsi. Il croyait l’avoir bien enfoui au fond de lui. Florence disait que c’était leur chanson. Il y avait tellement cru.

Demandez moi tout ce que vous voulez
Et sans regret je vous le donne


Après toutes ces années, il avait perdu espoir de trouver une âme sœur. Désespéré, vivant sa quarantaine comme une croix.

Mais dites moi où je la trouverais
Celle qui comprendra
Celle qui me dira :
Où que tu aille, je vais avec toi,
Quelque soit le chemin, je te suis pas à pas
Mais s’il m’arrivait de tomber
C’est elle qui me relèverait


Cécile représentait cet espoir. Ils se connaissaient depuis des années. Petit à petit ses sentiments pour elle s’étaient développés. Il mis trois ans à devenir profondément amoureux.
Il avait fallu ce soir de retour de vacances. Il avait traversé la moitié du pays en voiture. Il était fatigué. Il voulait à tout pris la voir. Un homme était en train de surgir dans sa vie. Il l’avait déjà invitée au restaurant. Quand il s’en était inquiété, Cécile lui avait répondu en riant que ce n’était qu’un copain. Mais il n’avait pas confiance.
Il réussit à la voir, sa fatigue aidant, elle l’avait d’abord consolé gentiment, puis….

Demandez moi tout ce que vous voulez
De ne plus jamais voir personne.
De renoncer aux parfums de l’été.
Aux accords de guitares
Aux fumées de la gloire.


Mais l’avenir était sombre. Cécile refusait de rencontrer sa mère. Lui reprochant d’être trop casanier. Pourtant il menait une vie tout à fait normale. Ce n’est pas de sa faute, s’il a besoin d’une bonne nuit de sommeil, et d’une vie régulière. Il était prêt à faire des efforts, et il avait commencé. Il n’allait plus manger trois fois par chez sa mère. Ce n’était pas facile, et de plus sa mère s’en inquiétait. Il ne pouvait pas lui parler de Cécile, car elle aurait aussitôt voulu la rencontrer.

Demandez moi de ne plus croire en rien
Pourvu que je la vois au bout de mon chemin.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Mais dites moi où la trouver.


Il avait demandé à Cécile de lui accorder un peu de temps. Il avait du mal à changer ses habitudes. Mais elle l’aimait, il en était sur. Il ne fallait pas qu’il la brusque. Ne plus lui faire de remarque, qu’elle s’habillait trop court, que les hommes lui tournaient trop autour.

L’arrêt vigoureux du train le réveilla. Il se senti nauséeux, troublé. Sa relation avec Cécile n’en était quand même pas encore arrivé à ce point.

Le train reparti. Dans une demi-heure il sera arrivé. Il sorti son téléphone.

Il sauta du train le premier, plongea dans le passage souterrain, émergea et se précipita dans les bras de la femme qui avait répondu à son appel.
Lun 30 Août 2004, 22:34 par Zub sur La vie à deux

Un homme avertit en vaut deux...

- Catherine? C’est moi, je ne te réveille pas? J’ai un truc incroyable à te raconter!!!
- Disons qu’il est à peine 6h du mat, que je travaille dans deux heures et que je me suis couchée assez tard, mais non, tu ne me déranges pas... Que t’arrive-t-il raconte!
- Ce soir, j’avais rendez-vous avec Thibault, tu te souviens, ce gars méga géant que j’avais rencontré à la galerie la dernière.
- Oui, je me souviens... 34 ans, divorcé, beau, romantique, attentionné, et bla, bla, bla...
- Voilà! Celui-là même. Donc ce soir, il m’a invité à l’expo de son jeune poulain. Nous avons ensuite été dîner, et il m’a raccompagnée chez moi..
- Hé, hé, hé... vas-y dis-moi? Aussi fantastique au lit qu’il n’était prometteur?
- C’est là que les problèmes ont commencé ! Dix minutes! Préliminaires comprises! Je ne te raconte pas ma déception!!
- Ma pauvre... excuse-moi, je ne peux m’empêcher de sourire!
- De carrément te marrer tu veux dire! Arrête Cath! Tu n’es pas sympa! Et attends, tu ne connais pas le pire!
- Ah bon? Quoi? Il a des moeurs bizarres? Il a voulu que tu l’attaches? Que tu le brûles avec tes clopes? Que tu aboies?
- Cath!! Si je t’entends encore une seule fois rire, je raccroche et je ne te dirai plus jamais rien!
- ...
- Je te disais donc... le pire... au bout de dix minutes, il s’endort. J’ai bien tenté de le réveiller par quelques caresses et baisers, mais plus je le touchais, plus ses ronflements devenaient bruyants. Excédée, j’ai donc appelé Etienne. Tu sais, mon ami d’enfance. Je lui ai tout raconté ! Et tu sais ce qu’il m’a proposé ?
- Non… si je le savais, tu ne me téléphonerais pas à 6h du mat pour me le dire.
- De venir terminer le travail !
- Sans blague ! Et tu as accepté ?
- Bien sur que j’ai accepté ! Tu parles ! Avec l’autre endormi, je n’allais pas me gêner !
- Et ?
- Et… et il est venu, il a commencé tout doucement, pour ne pas réveiller Thibault, c’était plutôt bien parti.
- Tu veux dire que vous avez fait ça à côté de l’autre ? Endormi ? Dans le même lit ?
- Oui, un tremblement de terre ne l’aurait pas réveillé ! Donc, je disais, c’était plutôt bien parti, quand au bout de 12 minutes…
- Non ?? !! Ne me dis pas qu’il t’a fait le même coup !!
- Siiiiiiiii ! Et là, ils dorment tous les deux comme deux souches ! Je hais les hommes…
Jeu 26 Août 2004, 13:31 par la marquise de sade sur Exercices de style

Trop belle pour être aimée.

Il paraît que je suis une bombe. Moi, je ne sais pas très bien ce que les hommes veulent dire par « bombe ». Ils m’offrent un verre, un restaurant, une soirée, des fois une en vacances. Ils me racontent toutes sortes de choses sur la vie et je ne les comprends pas très bien en fait. Mais à un moment, ils arrivent toujours à m’attendrir, je me fais avoir et je me retrouve au lit avec eux.

Et là, c’est toujours pareil, à peine ai-je eu le temps d’enlever ma robe, ou ma jupe, qu’ils restent sans voix en me regardant nue. Ca me gêne un peu d’ailleurs. Ce sont soit mes seins, « énormes et bien faits », soit mon ventre « très plat et délicieux », soit mes jambes qui « vont jusqu’à terre ». Ils trouvent toujours une explication à leur hébétude. Et puis, ils me sautent dessus, comme des hystériques. Ils me possèdent soudainement et soudainement ils jouissent. Après un regard plein d’amour, qui me fait penser à celui de mon cocker, ils s’affalent, et ils ronflent.

Le sexe, moi, ça me fait pas grand-chose. Et dire que j’ai des amies, leur copain leur font l’amour pendant au moins une heure. C’est peut être qu’elles sont pas aussi jolies que moi et que leur copain a besoin de plus de temps pour s’exciter. Je sais pas. Moi les hommes, ils me roulent dessus à grande vitesse. Tous.

L’autre fois, alors que mon amant d’un soir venait de me faire le coup de « Ah que c’était bon » je téléphonais et racontais ça à David, un vieux copain. Il s’est proposé de venir me faire l’amour, me montrer ce que c’était que d’avoir du plaisir. En tout bien tout honneur. J’étais toute contente, lui il me connaissait depuis longtemps, il serait peut être moins excité que les autres en me voyant.

Quand j’ai enlevé mon haut, il a joui dans son pantalon …
Jeu 26 Août 2004, 13:15 par PetitPrince sur Exercices de style

Comme par magie

Je ne t’avais pourtant rien demandé, je t’en avais même averti.
Tu te souviens? Je t’avais dit qu’en un claquement de doigts, qu’en un tour de main, je pouvais devenir ton destin.
Tu te posais mille questions, tu t’interrogeais sur l’amour, l’amitié, les sentiments, la vie. Je t’ai écouté, je t’ai parlé, je t’ai raconté. Ma vie, mes ennuis, mes envies, mes rêves... Tu m’as sentie blessée, tu m’as sentie à l’agonie sous mes apparences trompeuses, tu m’as vue fragile dans mes blessures et mes détresses. Je le suis.

Je t’ai parlé de mes espoirs, de mes folies, de mes combats, de mes erreurs. Je t’ai confié mes faiblesses, je t’ai parlé comme un frère, comme un ami. Tu m’as tendu la main, tu m’as inondée de ton sourire, tu m’as troublée par ta pureté, tu m’as émerveillée par ton innoncence, comme par magie. En un tour de cartes, en un claquement de doigts tu m’as conquise.

De minute en minute, d’heure en heure, de en , en tout honneur, en tout amitié, quelque chose est né. Quand je suis triste tu me consoles, quand j’ai mal, tu me soignes, quand j’ai peur tu me rassures, quand je m’ennuie, tu me faire rire.
Je ne t’avais pourtant rien demandé, je t’en avais meme averti. L’amour au détour d’un regard, l’amour quand on n’y prend pas garde vous surprend et vous prend.
Jeu 19 Août 2004, 02:37 par la marquise de sade sur La séduction

Pour Toi...encore!

J’ai bien reçu ta lettre. J’ai adoré tes mots, je les ai dégustés par petits bouts, je les ai laissé entretenir ce désir qui jamais ne s’apaise, ce feu permanent qui ne permet plus à mon corps de se refroidir.

Notre correspondance me rappelle cette de fin d’année, où ton travail t’avait éloigné de moi. Tu te souviens comme nous étions accrocs aux SMS, aux e-mails? Te lire me mettait dans un état pas possible! Avoir vécu une telle folie à distance, je n’en reviens pas encore!

Moi non plus, je ne désespère pas d’être dans tes bras...quand nos agendas le permettront.

Quelle envie j’ai de tes lèvres, les embrasser avec passion, les sentir glisser sur moi.Je voudrais aussi que tes mains impriment leur caresse sur ma peau, que les battements de mon coeur s’affolent, que le souffle me manque. J’imagine déjà la tête qui me tourne, le ruisseau de mon corps qui se réveille et ta façon, peut-être, d’accepter mes caprices d’amour...

Là, je te dirai toute mon envie d’être à toi, mon besoin d’ivresse.... et le reste t’appartient.

Syolann
Lun 16 Août 2004, 23:29 par syolann sur Les liaisons sulfureuses

Le coup de foudre ... Quel est cet émoi

Et oui ... brûlant car qui s’y frotte s’y pique ... Déflagration amoureuse née du hasard (... perso je crois pas au hasard, je pense plutôt qu’il y a les chasseurs et les lapins, mais c’est toute une philosophie ...), le coup de foudre, moment magique si intense et absolument inévitable, se joue le plus souvent en duo, parfois en solo ... Fugace, tenace ???


Quel est cet émoi ?

Certains spécialistes utilisent un vocabulaire du style "réactions chimiques, adrénaline, augmentation du rythme cardiaque, sensation de chaleur ...". Le coup de foudre, nous retiendrons cette invraisemblable hypothèse, est en général physique.

Mais alors, que fait-on du coup de foudre via Internet ... Echanges calfeutrés devant ordinateurs interposés, lumières douces et tamisés, musique de fonds ... Bon, évidemment cela ne peut être forcément réciproque ... Mais là, phénomène étrange, on n’est plus à deux ou en solo, on peut se la jouer trio ... ??

Enfin, bref, quoiqu’il en soit il ne se passe pas un mois voire une sans que l’on apprenne un nouveau coup de foudre dans la presse people. Serait-ce à la mode ? Et si nous, Intenautes, lancions la mode des e-cf (non pas cf comme confère mais comme coup de foudre), un forum, des discussions et avec l’accord des auteurs, la publication de trois ou quatre échanges bien chauds, pas trop hard (protégeons nos petites têtes blondes);

De nombreux psy et sexologues (là, ça devient pour le coup plus intéressant), pensent que certains personnages de notre enfance jouent un rôle importnat et pourtant l’objet de votre désir ne ressemble ni à papa (maman), ni à oncle Gustave ou Tante Agathe (et heureusement pour nous ...). Nos fulgurances de coeur seraient-elles finalement de simples retrouvailles ?

A vous de nous le dire ... enfin, avec votre permission ...

A sens unique

Le coup de foudre ne vous a pas râté(e), vous l’avez frôlé ... si près qu’il est passé à un cheveu de votre cristallisation ... C’est la passion selon Stendhal. Vous êtes mal barré(e). Préparez une stratégie cheval de troie et infiltrer le bel éphèbe tant convoité ...

A double sens

Sans vouloir jouer les rabats-joie, inconditionnel(le) du coup de foudre, vous ne vous résignez pas à la métamorphose du torrent fougeux de la passion en fleuve paisible de l’amour et vous serez foudroyé(e) en moins de trois ...

C’est pour la vie :

Alors, bienvenue au club très privé de ceux qui ont su passer avec brio les épreuves de la foudre ... Ne soyez pas dupe ... Vous avez bien fini par repérer ses petites particularités (je n’en citerai aucune et vous laisserai ce soin dans vos commentaires, si vous en aviez, car je ne voudrai pas paraître scabreuse). Personne n’est parfait, mais ne jouez pas à la politique de l’autruche : sans vous apesantir sur ses défauts (le tube de dentifrice pas rebouché, sa radinerie, ses commentaires désobligeants sur vos amis, et j’en passe ...). Soyez réaliste et indulgent(e).

clap
Après tout, "ma plus belle histoire d’amour, c’est vous ".
Jeu 29 Juil 2004, 20:27 par ineslaure sur Amour internet

Un sourire

Le jour se lève à peine. A travers les stores de bambou, un faisceau de lumière s’est infiltré, insolent, intrépide, il glisse sur tes épaules.
Tes yeux sont clos. Sur ton visage poupin, un sourire. Ta respiration est longue, à peine audible, appaisante. Quelques cheveux sur le sommet de ton crâne se lézardent voluptueusement sur l’oreiller. Ton menton et ton cou se sont ornés de quelques poils de barbe.
Ton cou... j’en approche mes lèvres, y dépose un baiser, un effleurement. Je te respire; tu sens bon, tu sens chaud, tu sens la douceur.
Une boucle s’est glissée jusqu’à ta bouche et te réveille. Tu ouvres les yeux, me regardes, ton sourire s’elargit encore. Ta main glisse sur mon ventre et m’attire contre toi. Tu m’embrasses, fais descendre le drap de coton blanc le long de mes seins et pose ta tête sur ma poitrine.
Le soleil s’insinue et nous observe. Il nous éclaire. Tu m’éclaires. Tes doigts dessinent les contours de mes hanches, des frissons me parcourent, des soupirs s’échappent. Ta langue lentement frôle ma peau, mon ventre que tu embrasses, mon nombril que tu effleures de tes doigts. Sans un mot, tu t’allonges sur moi. Ton regard me suffit, ton sourire me nourrit, ton envie me remplit. Tu te glisses en moi doucement, je me mords les lèvres involontairement. Ta langue appaise la morsure, ton sexe satisfait ma désinvolture.
Tes va-et-vient longs et puissants, tes yeux qui explorent les miens, observant chaque émotion qu’ils transcrivent, ta bouche qui sans même me toucher m’inonde de baisers, soumettent mon corps, le saturent de plaisir, le paralysent d’orgasmes. Seuls quelques soupirs arrivent à s’échapper d’entre mes lèvres, tu les attrapes bien vite pour t’en repaître.
Jouant de mon trouble, profitant de mon abandon total, tu gardes toujours ce même sourire divin qui me conquiert. Quand ton sexe se vide en moi, quand mon corps n’est plus qu’un torrent de feu, quand mes lèvres réclament le contact des tiennes, quand mes mains usées par l’étreinte se décrispent, quand mes yeux comptent plus d’étoiles que la galaxie, tu déposes un baiser sur ma bouche, passes ta main dans mes cheveux, caresses ma joue et souries.

Le soleil est déjà haut dans le ciel quand d’un baiser sur la joue nous nous séparons. Tu repars vers ta vie, ta famille, je rentre dans ma ville, réintègre mon domicile.

Demain peut-être, dans une , un mois ou quelques années, autour d’un café, d’un verre ou d’un repas, comme deux amis, deux frères, deux enfants, nous nous souviendrons du temps où nous parcourions les mers, où nous défions les règles, où tu étais magicien. Je te dirai "tu es mon héros" et tu me souriras...



La marquise... illusionniste
Dim 11 Juil 2004, 02:16 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

le conseiller matrimonial

Tu viens d’avoir 20 ans.Ton visage s’illumine souvent du sourire de celles qui n’ont pas encore souffert par amour. Ton regard ne porte pas les stigmates de l’indifférence et de la trahison. Tu découvres la séduction et ses jeux, l’amour et ses enjeux. Tu t’ouvres à ta vie de femme. tu cherches en chaque homme un goût différent, une saveur insoupçonnée. Tu batifoles, tu butines, tu vas de peaux en peaux. Vite lassée, jamais rassasiée, tu agaces beaucoup de tes congénères, sans doute jalouses et aigries. Certainement envieuses de la facilité avec laquelle tu appâtes ces messieurs, qu’elles jugent alors béta et sans consistance.

Ce soir nous nous sommes retrouvés dans cette boîte où nos habitudes laissent peu de place à la découverte. Tu es accompagnée de ton petit ami, le dernier, enfin le nouveau...bref pas le même que la dernière ni que le prochain de la à venir. Avec lui tu sirotes un verre autour d’une table minuscule installée dans un coin obscur. Tu ne sembles pas très intéressée par votre conversation. Tu jettes un regard à droite, à gauche, comme si tu attendais quelqu’un.

Tu viens de temps en temps vers moi. Accoudés au comptoir, nous échangeons quelques mots...je sens que tu as envie de parler, mais, comme toujours, je ne jouerai pas le jeu, je sourirai pour acquieser, j’économiserai mes mots pour leur donner plus de valeur. Tu me parles de toi, de lui, de vous deux ensemble. De ce qu’il est par rapport à tes anciennes conquêtes, de ce qu’il n’est pas vis à vis de tes envies et espérances du futur.

Tu repars vers lui, l’embrasses, passes une main dans ses cheveux...puis silences et regards vides. Retour à moi.
Tu ne l’aimes pas...enfin tu n’es pas très sure...tu te demandes si tu dois le quitter demain ou dans 3 jours...mais tu l’aimes quand même un peu finalement. Tu ne sais plus...tu n’as jamais su, tu veux mon avis.

Ainsi s’avance la soirée, tu sautilles de lui à moi, de moi à lui. Je suis un peu géné. Il doit se demander qui je suis. Tu le délaisses presque, passes toujours plus de temps avec moi. Tu t’épanches, tu te livres, tu te confies.
Avec tendresse et affection, et en même temps si froid et chirurgical, je vais te poser deux ou trois questions sur toi, sur lui aussi un peu, sur la façon dont tu vois l’amour surtout. Je dépose ici et là quelques banalités sur les rapports hommes-femmes, la séduction et le désir. Tes grands yeux de chatte s’ouvrent ronds comme des billes, surpris par la découverte. Tu dévoiles un sourire géné, regardes le bout de tes chaussures...et si moi "le vieux" j’avais un peu raison ?
J’avale un dernier verre, je te laisse.

Une plus tard, tu m’apprendras que tu as quitté ton petit ami à la fin de cette soirée. Tu as l’air plutôt contente de toi. Depuis ce jour, tu me surnommes ton "conseiller matrimonial".
Tu dis que de l’amour je parle comme un livre.
Que de tes doutes sur le sujet je te délivre.
Si tu savais...


La tulipe
Dim 06 Juin 2004, 00:23 par la_tulipe_noire sur Un monde parfait

Funkologie

Le nez plongé dans la voluptueuse fumée de son café, il n’en revenait toujours pas...
Comment avait-il pu laisser la femme de ménage s’emparer la veille de ce porte-document?
Assis devant son bureau, les coudes supportant sa tête lourde de remords, seules les pointes
de ces pieds s’agitaient, exécutant ce fameux mouvement caractéristique d’une tension non contenue.

A vrai dire, Gallen ne se faisait pas vraiment de mauvais sang pour le dossier de son client,
celui-ci ne contenait après tout que très peu d’informations susceptibles de trancher la question.
Et puis... quelques heures de travail et le tout serait effacer...
Non! Ce qui le rendait si étrangement fébrile, c’était bien ce petit Post-it jaune qu’il avait
pris soin de fixer sur la couverture lisse du dossier, ou, tout du moins, l’inscription qui y figurait.

Il avait croisé cette demoiselle, un soir de décembre que le froid tutoie du bout des lèvres.
Une rencontre brève, inattendue, et presque anodine. Ils avaient partagé quelques mots rapides,
sur le fond bleuté du tube cathodique, puis ils avaient échangé leurs coordonnées, à tout hasard !
Depuis longtemps Gallen n’accordait plus autant d’importance aux rendez-vous sur internet.
Il avait pu en apprécier les bons et les mauvais côtés, et puis des histoires alambiquée
avaient quelques peu estomper la magie de la chose. Malgré cela, quelques jours plus tard,
il s’était surprit à méditer sur cette entrevue, sur les coïncidences de la vie qui lui permettraient
peut être de la revoir. Alors, forçant le destin, il lui avait envoyé un mail. Ce fut sans doute
un jour de chance, car il pu obtenir de la belle ces nouvelles coordonnées. Vous l’aurez compris,
ces informations furent notifiées sur le fameux post-it…

Après dix minutes d’inactivités, Gallen se leva tel un ressort, se dirigea vers la chaîne hi-fi
restée allumée depuis maintenant une bonne , et saisi une pile de CD. C’était décidé! C’est
le funk qui le sortirait d’ici, il en était désormais convaincu. Sa sélection fut rapidement éditée
et le rythme de la basse commença alors à faire frémir l’ensemble du Bureau. Chacun (une 10aine de
personnes tout de même) pris la cadence, d’un balancement de tête, comme si la force irrésistible
des années 70 avait conserver toute sa puissance.

Gallen s’assit de nouveau, fermement décidé cette fois ci a venir a bout de ces interrogations :
Tout d’abord, comment prendre à nouveau contact avec cette personne qui le rendait si émotif ? Certes
il se souvenait de son prénom, mais il restait à trouver son service de messagerie dans les méandres
de la toile. Il ne pouvait attendre le retour de la concierge, laquelle serait absente, cette fois-ci,
pour 3 bonnes s. Cette difficulté surpassée, il lui faudrait trouver un moyen de la joindre avec
tact, avec une mise en scène par exemple, quelque chose de « théâtral ». Il n’avait jamais été un
coureur de jupon, et il lui sembla indispensable ne pas donner l’impression du contraire, son
amour-propre en prendrait un coups… c’est sûr. Alors comment lui proposer de prendre un verre en sa
compagnie avec la délicatesse adéquate, sans offusquer ?

Tout à coups, de l’autre côté du bureau trop éclairé, le poste vrombit au son du saxo le plus pur
et d’où s’échappa la voix de Maceo Paker : « Make it Funky !»
Gallen déposa alors la paume de ces deux mains sur le tek de son secrétaire, se dressa d’une manière
entendue et cadencée, puis se dirigea vers la porte de sortie…
- « Tu as besoin de vacances mec ! » se dit-il le sourire aux lèvres. Puis il salua ses confrères,
sans omettre de leur souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année.
Lun 24 Mai 2004, 09:56 par gallen2 sur Un monde parfait

De son côté à elle...

Allongé au soleil, les yeux fermés
IL aspire tout ce que le soleil a de beau
D’une main légère, il repousse ses quelques mèches
Qui descendent sur son front, frole ses yeux.

Cachée derrière sa fenêtre, dans l’ombre protégée
ELLE aspire à caresser du bout du souffle sa peau
D’un regard envieux, elle suit sa main de pêche
Qui laisse de larges sillons, replace ses cheveux.

Dans les premiers rayons de ce printemps précoce
IL a décidé de respirer la vie une nouvelle fois
D’oublier le stress de sa de travail
De reprendre sa plume, guidé par les bruits de la ville.

Dans la pénombre de son petit appartement, une envie féroce
ELLE le voudrait rien qu’à elle, l’enlacer dans ses bras
Déposer sur son front un baiser, trouver la faille
L’aimer en plein jour, le rendre fébrile.

Entouré d’une olivier en pot, sur sa terrasse
IL griffonne quelques mots sur son cahier
Un début d’histoire, un poème, une romance
Une héroine comme il les aime, une belle, une muse.

Enfermée dans sa peur qui la terrasse
ELLE l’observe à la dérober, voudrait se manifester
Un coup d’oeil, un regard, juste voir son existence
Une ombre qu’on ne remarque pas, sa beauté qui s’use.

IL a souri, ELLE l’a vu
IL a regardé vers elle, l’a aperçue
IL a baissé les yeux, les a refermés
ELLE a rêvé encore, imaginé...
Du bout des doigts, ELLE lui envoit un baiser...




Un vent léger sur ses cheveux s’est posé
Une mèche le long de son front a glissé
Comme un souffle chaud et parfumé
Provenant de la rue, de l’autre côté...

Une nouvelle larme sur sa joue a coulé
Un revers de main l’a essuyée
Comme une pluie fine et glacée
Provenant de cet amour inavoué...
Mer 05 Mai 2004, 15:55 par la marquise de sade sur La séduction

L'amante de Tom

A 16h42, Tom n’avait qu’une seule envie... Ca le taraudait depuis une , mais au lieu d’y succomber, il laissait grandir son désir. D’ordinaire, à la moindre pulsion érotique, il trouvait toujours une copine à appeler ou une prostituée à choisir. C’était selon son humeur. Tantôt amant, tantôt canaille.

Mais là, il avait envie d’exploser. De se sentir crever d’envie, presque à en devenir dingue, et de déguster l’étreinte qu’il aurait pour assouvir son manque. Vingt fois, il avait commencé à se soulager à la main, tant son ventre hurlait à l’attaque. Vingt fois, il avait arrêté en souriant un sage "Plus tard, plus tard".

Tom, c’était pour Thomas, son vrai prénom. Petite frimousse sur un corps honorable, "Tom" adoucissait ses traits assez charismatiques. Un homme à femmes, qu’on appellait avec malice Tom le manchot. Le manchot, ce n’était pas parce qu’il avait perdu un bras, ou qu’il était maladroit. Non. La nature l’avait gratifié d’un pénis fabuleux, que toutes les femmes qui le connaissaient considéraient comme son troisième bras.

Pour se tempérer, Tom passait mentalement en revue l’amante qui lui fallait pour assouvir son formidable désir. Hors de question de choisir une pute, ça gâcherait toute cette d’attente en un coup vite bâclé, mal balancé. Il opta alors pour examiner les maîtresses qu’il affectionnait le plus.

Laure était une superbe femme. Elle posait pour les affiches que l’on voit dans les pharmacies. Les jambes pour la crème amincissante, la poitrine pour des traitements raffermissant, sans compter son ventre qui servait aussi à montrer les stupéfiants résultats du denier truc à la mode pour avoir la silhouette de rêve. Une silhouette de rêve, mais une libido plutôt moyenne. En tout cas, absolument pas adaptée à l’actuel tempérament carnassier de Tom.

Christelle. Mère de famille, en mal de sexe. Toujours avide, à le coller, à le lécher, le manger et l’étreindre. Une insatiable. Probablement mal "entretenue" par son mari, elle se payait de temps en temps des pics de sexe avec Tom, et profitait à fond des peu de moment qu’elle avait avec lui. Quand il partait de chez elle, en général le Dimanche après midi, il était à plat, lessivé, calmé pour au moins deux s tant son corps était fatigué et son sexe irrité. Mais Christelle, ce n’était pas une esthète du sexe. Plutôt directe, elle ne jouait pas trop avec l’autre et avait un peu des manières de paysannes finalement. Et lui, là, il avait envie de beauté aussi.

Marie. Ce serait Marie qu’il dégusterai ce soir. Ca lui avait tout d’un coup semblé évident. Evident que ce serait ce soir qu’il mettrai un terme à son attente et évident que ce serait Marie. Ah Marie. Son corps d’ébène n’était pas des plus parfait, mais possédait son charme propre. Des seins pleins, tombant légèrement, un petit ventre qu’elle entretenait par des séries d’abdominaux quotidiens, des belles hanches pleines et enfin des cuisses galbées par ses petits footing réguliers. Une fille qui prend soin d’elle, sans être une bombe.

Mais ce qui était le plus excitant chez elle, c’était la langueur avec laquelle elle s’abandonnait. Elle prenait son temps. Avec elle, les préliminaires duraient des heures. Ca commençait gentiment, en parlant dans la cuisine ou dans la rue. Un petit baiser, une caresse sur son bras. Jamais de geste très directs. Elle posait son regard sur lui, avec une douce sincérité, dans laquelle ne transparaissait jamais l’envie ni la concupiscence. Et pourtant. C’était le début d’une interminable danse de séduction, qui l’entraînait chaque fois au paroxysme, au bord de l’extrême, tout au bord ...

Elle restait belle et sereine, tandis que lui commençait à sentir le diable lui prendre le corps.Et lorsqu’elle s’en rendait compte, elle le regardait en riant chaudement, comme une complice avec laquelle on prend plaisir à partager sans rien dire. Tiraillé entre le désir et la plénitude du moment passé avec elle, il lui abandonnait toujours la conduite de la barque de leurs amours.

Une fois, alors qu’il dégustait du thé glacé sur la terrasse de Marie, il s’était tout d’un coup rendu compte que tout l’après midi passé avec elle n’avait été qu’une lente et hypnotique parade de séduction. Sentir son parfum sucré, apercevoir les bouts de son corps serrés dans son paréo, et parfois les sentir contre lui lorsqu’elle se levait pour chercher derrière son épaule du sucre de canne ou des gâteaux. Tout ceci semblait pourtant si naturel. Aussi naturel que son envie d’elle.

C’est en revenant de sa réflexion qu’il l’avait alors vue le regarder, avec un petit sourire amusé.
- Toi, tu es parti très loin hein ?
- Euh, oui concéda-t-il en riant.

Elle s’était alors levée comme en regardant a l’intérieur d’elle même, contournant la table pour venir à son niveau. Calmement elle avait jeté un regard au noeud de son paréo, puis avait rivé son regard dans le sien, tandis que son paréo tombait par terre dans un feulement discret. La plupart des femmes, comme Christelle, se serait contentée de l’enfourcher sur son fauteuil, et de l’embrasser avec une fougue grandissante. D’autres comme Laure, aurait simplement déboutonné le pantalon de Tom pour l’avaler timidement.

Pas Marie. Marie elle, elle le regarda droit dans les yeux, lui mit la main sous le menton, et dans un baiser doux et pulpeux, elle lui avait murmuré "Viens", l’avait encore une fois regardé avant de se retourner pour s’appuyer contre la table et lui offrir par la même sa croupe généreuse et féline.

Lentement, ils s’étaient aimés. Sans brutalité, ni quête de performance. Dés lors ou il l’avait pénétrée, il n’avait eu de cesse de chercher et maintenir une sorte de contact suave dans l’intimité du corps de Marie. Une lente danse pleine de douceur et de sensualité, mais aussi terriblement impudique. Dans la recherche de ce contact profond, les corps se cambraient pour s’épouser, se courbait pour se retenir, pour s’approfondir.

La terrasse fut leur seul univers pendant ces heures ou ils s’abandonnèrent à l’étreinte. Lorsque vacillants ils entrevoyaient venir le paroxysme, Marie se transformait en véritable lionne, l’entraînant avec fougue dans le mouvement souple et puissant de ces reins. Sa tête roulait dans son dos, sur ses épaules, puis tombait en avant. Ses yeux fermés ne regardaient plus le monde, ils écoutaient plutôt son corps. Dans cette frénésie, alors que l’ultime moment semblait inéluctable, elle ralentissait subitement le rythme, ouvrant ses yeux pétillants sur le visage crispé de Tom. Et lentement, elle revenait à une ondulation souple et sereine de ses hanches, désamorçant en douceur l’explosion qui aurait du se produire dans leurs corps en flamme.

Ce manége commença à l’heure ou l’après-midi décline, et ne cessa qu’une fois la nuit tombée. Sans discontinuer, la fabuleuse maîtresse de Tom alterna ses vagues frénétiques aux moments d’accalmie. Leur quête leur avait fait parcourir toute la terrasse, et leurs corps gardaient les traces des murs et des sols qu’ils avaient rendu complice de leurs ébats. Quand la septième et ultime danse se termina, c’est une Marie épuisée qui chevaucha un Tom complètement défait. Sur le fauteuil de jardin, elle lui imprima de lents mouvements de va et viens, simples, sans chichis. Réglés comme des montres suisses par leurs ébats de l’après midi, ils sentirent tout les deux monter du fonds de leurs ventres un véritable tsunami. En souriant, ils firent face à ce qu’ils voyaient venir, sachant que leur corps éreintés ne supporteraient peut être pas la puissance du plaisir qui s’annonçait.

Dans un choc de titan, leurs corps se courbèrent et se raidirent brutalement, comme transpercé par une décharge électrique foudroyante. Leurs bouches ouvertes démesurément criaient sans laisser sortir aucun son. Marie se mit à pleurer, prenant sa tête dans ses mains, comme atteinte de démence, et Tom, crispé sur les bras du fauteuils de jardin ne pouvait plus faire aucun mouvement tant la frontière entre le plaisir et la douleur était floue.

Tom repensait à cet après-midi. Chaque détail, chaque odeur lui revenait et rendait ses pensées si réalistes que ses mains commençaient déjà à se crisper sur le fauteuil de son bureau. De retour de son excursion dans ses souvenirs, il se détendit, attendit que son coeur retrouve sa contenance et but une grande rasade d’eau minérale à la bouteille.
Il décrocha alors le téléphone, et composa le numéro de Marie.
Lun 05 Avril 2004, 08:40 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

la langue de l'amour

lundi 15 mars - 22h06

De longues heures de frustration en prévision de cette
Le téléphone, les messages et nos pensées seul remède à ce problème
Moi, pour faire passer mon impatience, j’aurai recours à ce poème
Chaque jour en quelques mots, j’écrirai sur un même thème
Cinq jours pour te dire dans toutes les langues que je t’aime...


mardi 16 mars - 19h45

Tes yeux posés sur mes genoux
Tes lèvres flirtant dans mon cou
Embrasse-moi. Encore, partout.
Surprends-moi, emmène-moi, loin de tout
Quand je m’endors, réveille-moi, comme ça, d’un coup
Pour me dire dans un souffle, I love you


mercredi 17 mars - 18h21

Les caresses, les baisers, les regards que je te prodigue
Quand sur ton esprit se dépose un voile de fatigue
Pas d’habitude, pas de barrière, franchissons les digues
Tes soupirs, tes silences, tes envies m’intriguent
Au pays des glaciers et des volcans écoute ... èg elska big


jeudi 18 mars - 23h49

La touche à sa fin presque
Mes mots pour autant ne sont jamais à sec
Laisse moi une dernière fois te dépeindre la fresque
Encore une fois jouer avec ces arabesques
Pour te répéter ...te iubesc


vendredi 19 mars - 18h23

Dans quelques heures, ce sera la fin de ces maux
Dans quelques heures, l’échange de nouveaux mots
Ils diront sans aucun doute que nous ne sommes que deux sots
Que nous avons oublié nos âges, ne sommes plus des ados
Pourtant une nouvelle fois .. ti amo


La marquise... multilangue ange
Ven 19 Mars 2004, 18:37 par la marquise de sade sur L'amour en vrac
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Ecrire sur semaine Le soleil aussi me manque.., Ma première déclaration à Bénédicte..., Un amour internet qui commence mal!, Tgv, Un homme avertit en vaut deux..., Trop belle pour être aimée., Comme par magie, Pour Toi...encore!, Le coup de foudre ... Quel est cet émoi, Un sourire, le conseiller matrimonial, Funkologie, De son côté à elle..., L'amante de Tom, la langue de l'amour,
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