Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur aimer - Page 16 sur 19
Et si ?
Et si je n’avais jamais su aimer ?
Comme un aveugle privé de ses yeux,
Je tâtonne, me faisant une idée de ce monde
le confondant avec ce qu’il est vraiment.
Je crois aimer mais en fait, je me trompe
Je dis ça parce que je sens comme une absence
Il me manque une chose.
Quand je te rencontre, je t’aime.
Mais en fait non.
Je voudrais t’aimer,
Et je crois le faire,
mais ça ne marche pas, en fait.
Et si aimer, ça s’apprenait ?
Comme un aveugle privé de ses yeux,
Je tâtonne, me faisant une idée de ce monde
le confondant avec ce qu’il est vraiment.
Je crois aimer mais en fait, je me trompe
Je dis ça parce que je sens comme une absence
Il me manque une chose.
Quand je te rencontre, je t’aime.
Mais en fait non.
Je voudrais t’aimer,
Et je crois le faire,
mais ça ne marche pas, en fait.
Et si aimer, ça s’apprenait ?
Ven 10 Sep 2004, 20:27 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Le triste écrivain
Si nous parlons d’amour, chers lecteurs,
Alors je dois vous dire, que je ne suis pas sûr,
D’où je viens et où je vais…
Je m’y suis perdu si souvent
Je me suis réveillé tellement saoul,
Le visage écrasé sur le sol
Qui peut prétendre avoir raison ?
Qui peut savoir plus qu’un autre,
Ce qu’il convient pour réussir d’aimer ?
Qui peut oser croire qu’il sait,
Aimer mieux, plus et longtemps ?
Qui peut imaginer que des êtres si différents
Peuvent aimer de la même façon ?
Qui peut imaginer qu’on peut aimer pareil
Des corps et des esprits si différents ?
Qui peut prétendre qu’il aimera
Demain plus qu’aujourd’hui ?
…et pourquoi pas moins ?
Qui peut savoir dès l’aurore
Si l’émoi durera…
Un jour, un mois ou une vie ?
Qui peut savoir, dans dix ans
lequel des deux partira,
Moi le salaud, moi la victime ?
Qui peut oser croire que l’amour
Est histoire de méthodes ?
De recettes bien appliquées
Pour espérer trouver la clé ?
De tactiques longtemps étudiées
Pour forcer l’attrait ?
Qui peut affirmer que sa façon d’aimer
Convient à tous les hommes ?
Qui peut juger que le bonheur est atteint
Par un seul et même chemin ?
…Qui sait ce qu’est l’amour ?
En tout cas pas un jugement de valeur
Ou l’expression de sa rancœur.
Chers lecteurs, mes excuses
Je divague hors de mon sommeil
Les longs silences, les tragédies de l’amour,
Les seuls sujets sur lesquels on peut dire
Tout et n’importe quoi…
Sans avoir raison ni se tromper
Car chaque coeur est unique
Et chaque histoire sans réplique
Alors je dois vous dire, que je ne suis pas sûr,
D’où je viens et où je vais…
Je m’y suis perdu si souvent
Je me suis réveillé tellement saoul,
Le visage écrasé sur le sol
Qui peut prétendre avoir raison ?
Qui peut savoir plus qu’un autre,
Ce qu’il convient pour réussir d’aimer ?
Qui peut oser croire qu’il sait,
Aimer mieux, plus et longtemps ?
Qui peut imaginer que des êtres si différents
Peuvent aimer de la même façon ?
Qui peut imaginer qu’on peut aimer pareil
Des corps et des esprits si différents ?
Qui peut prétendre qu’il aimera
Demain plus qu’aujourd’hui ?
…et pourquoi pas moins ?
Qui peut savoir dès l’aurore
Si l’émoi durera…
Un jour, un mois ou une vie ?
Qui peut savoir, dans dix ans
lequel des deux partira,
Moi le salaud, moi la victime ?
Qui peut oser croire que l’amour
Est histoire de méthodes ?
De recettes bien appliquées
Pour espérer trouver la clé ?
De tactiques longtemps étudiées
Pour forcer l’attrait ?
Qui peut affirmer que sa façon d’aimer
Convient à tous les hommes ?
Qui peut juger que le bonheur est atteint
Par un seul et même chemin ?
…Qui sait ce qu’est l’amour ?
En tout cas pas un jugement de valeur
Ou l’expression de sa rancœur.
Chers lecteurs, mes excuses
Je divague hors de mon sommeil
Les longs silences, les tragédies de l’amour,
Les seuls sujets sur lesquels on peut dire
Tout et n’importe quoi…
Sans avoir raison ni se tromper
Car chaque coeur est unique
Et chaque histoire sans réplique
Mar 31 Août 2004, 21:39 par
la_tulipe_noire sur La séduction
La conquéte
Il y a deux choses que je souhaite mettre en lumière, la première, concernant l’amertume que j’interpretais en tes lignes :
Je ne vois aucune equivoque quant au sens à donner à ces lignes.
Le deuxième point que je souhaite éclaircir, c’est le rapport entre la séduction et l’amour qui semble encore confus dans tes propos.
Milles mondes bondiront d’éffroi, en lisant la première phrase, mais c’est sur la suite que je souhaite intervenir. Dans mon discours, la séduction est un acte intentionnel, c’est une chasse, c’est un jeu. Agréable, flatteur mais qui n’a rien de fondamentalement beau. Juste une comédie amusante que font des don juan ou des messalines avec plus ou moins de talent. Ce n’est pas du tout ce que tu décris dans la fin de ce paragraphe, qui s’apparente plus à une relation saine et normale . Les moments ou les murs tombent, et les émotions naissent, ne sont pas du ressort de la séduction, mais rejoignent les façons naturelles de fusionner avec un être cher. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de passer par un savant jeu de séduction pour vivre ces moments beaux et fragiles que tu evoque.
Séduire, ca rime avec conquérir, ca sent l’artifice, et ca utilise la finesse. Un seducteur est par essence même, un menteur, qu’il en soit conscient ou non. Ses mensonges et tromperies lui permettront de conclure peut-être avec l’être convoité. Mais si par la suite amour il doit y avoir, alors les masques chaussés devront tomber. D’ou la difficulté et les déconvennues. Me comprends-tu maintenant ?
Peut-être que mes propos déplaisent aux seductrices et aux seducteurs. Il faut malgré tout être juste et faire la part des choses entre le jeu de la séduction , que j’apprecie beaucoup, et l’amour qui me semble infiniment plus subtil et nettement moins facilement definissable. Séduire, tout le monde sait faire, aimer ...
Une marquise a écrit: |
Il sait écouter... surtout lorsqu’il parle
Il sait consoler... surtout quand il a mal Il sait rigoler... toujours aux dépens des autres Il aime vous embrasser... si vous aimez vous agenouiller Il peut s’émouvoir... devant ses exploits Il aime se confier... pour raconter ses anciennes conquêtes Il a le sens critique... mais il est parfait Il a plein de rêves... principalement celui d’être le premier |
Je ne vois aucune equivoque quant au sens à donner à ces lignes.
Le deuxième point que je souhaite éclaircir, c’est le rapport entre la séduction et l’amour qui semble encore confus dans tes propos.
Ma même marquise a écrit: |
Dans l’amour, le plus beau moment est celui de la séduction.Non pas celui où nous nous fardons, cachés derrière de jolies voitures, de gros salaires, des dessous affriolants ou des séances d’esthéticienne, mais celui où peu à peu, nous nous effeuillons, laissant apparaitre l’émotion qui nous envahit, la douceur qui nous habite, la fragilité qui nous possède, la passion qui nous obsède (..).. |
Milles mondes bondiront d’éffroi, en lisant la première phrase, mais c’est sur la suite que je souhaite intervenir. Dans mon discours, la séduction est un acte intentionnel, c’est une chasse, c’est un jeu. Agréable, flatteur mais qui n’a rien de fondamentalement beau. Juste une comédie amusante que font des don juan ou des messalines avec plus ou moins de talent. Ce n’est pas du tout ce que tu décris dans la fin de ce paragraphe, qui s’apparente plus à une relation saine et normale . Les moments ou les murs tombent, et les émotions naissent, ne sont pas du ressort de la séduction, mais rejoignent les façons naturelles de fusionner avec un être cher. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de passer par un savant jeu de séduction pour vivre ces moments beaux et fragiles que tu evoque.
Séduire, ca rime avec conquérir, ca sent l’artifice, et ca utilise la finesse. Un seducteur est par essence même, un menteur, qu’il en soit conscient ou non. Ses mensonges et tromperies lui permettront de conclure peut-être avec l’être convoité. Mais si par la suite amour il doit y avoir, alors les masques chaussés devront tomber. D’ou la difficulté et les déconvennues. Me comprends-tu maintenant ?
Peut-être que mes propos déplaisent aux seductrices et aux seducteurs. Il faut malgré tout être juste et faire la part des choses entre le jeu de la séduction , que j’apprecie beaucoup, et l’amour qui me semble infiniment plus subtil et nettement moins facilement definissable. Séduire, tout le monde sait faire, aimer ...
Mar 31 Août 2004, 11:17 par
PetitPrince sur La séduction
Petit rappel ...
Cet homme qui a eu l’heur de vous plaire, vous a conquise par son charme, son corps, sa voiture, son argent, son sourire ou que sais-je encore. Vous avez succombé, et êtes alors tombé dans le joli piège de ses bras. Bien.
Autre version, vous vous êtes faites bellle, avez déployé vos plus beaux regards, montré juste ce qu’il fallait de quelques morceaux de chairs, flatté l’inenarrable fierté des hommes, rassuré leur non moins innénarable peur . Et il est tombé dans le joli piège de vos bras.
Le jeu de la séduction a ceci de particulier qu’il demande au séducteur de se fausser pour faire tomber l’autre, et à la proie soit d’être naive, soit d’accepter le jeu de bon coeur. Il est donc logique qu’à cet instant, nous planquions nos travers, et montrions tout ce qui est susceptible de plaire chez l’autre.
Vous avez transformé un crapaud en prince charmant, mais vous pleurez devant votre déconvennue lorsque minuit sonne, et que le beau costume le crapaud abandonne. Vous ne devez vous en prendre qu’à vous même, soyez raisonnable. Pauvre crapaud.
Plaire, tout simplement, et aimer tout simplement. Ca guerrira pas vos angoisses, puisqu’il faudra attendre de plaire plutôt que d’aller plaire, mais vous n’aurez plus cette amertume que je devines dans vos lignes. Si vous ne plaisez pas, tant pis, faites vous une raison, ou changez de pays, mais ne vous faussez plus.
Autre version, vous vous êtes faites bellle, avez déployé vos plus beaux regards, montré juste ce qu’il fallait de quelques morceaux de chairs, flatté l’inenarrable fierté des hommes, rassuré leur non moins innénarable peur . Et il est tombé dans le joli piège de vos bras.
Le jeu de la séduction a ceci de particulier qu’il demande au séducteur de se fausser pour faire tomber l’autre, et à la proie soit d’être naive, soit d’accepter le jeu de bon coeur. Il est donc logique qu’à cet instant, nous planquions nos travers, et montrions tout ce qui est susceptible de plaire chez l’autre.
Vous avez transformé un crapaud en prince charmant, mais vous pleurez devant votre déconvennue lorsque minuit sonne, et que le beau costume le crapaud abandonne. Vous ne devez vous en prendre qu’à vous même, soyez raisonnable. Pauvre crapaud.
Plaire, tout simplement, et aimer tout simplement. Ca guerrira pas vos angoisses, puisqu’il faudra attendre de plaire plutôt que d’aller plaire, mais vous n’aurez plus cette amertume que je devines dans vos lignes. Si vous ne plaisez pas, tant pis, faites vous une raison, ou changez de pays, mais ne vous faussez plus.
Mar 31 Août 2004, 08:36 par
PetitPrince sur La séduction
Aimer, oui !
Aimer oui, avoir peur d’être seul, non.
Désirer, oui, confondre avec aimer, non
S’aimer soi-même, oui, aimer l’autre en le voulant à notre image, non.
Texte écrit initialement pour mOTSaRT sur son joli blog http://motsart.skynetblogs.be/
- L’honnêteté de ses sentiments dépend de sa faculté à aussi aimer être seul.
Désirer, oui, confondre avec aimer, non
- Le deuxième piège, dans lequel nous tombons facilement, nous les hommes.
S’aimer soi-même, oui, aimer l’autre en le voulant à notre image, non.
- Tout est dit.
Texte écrit initialement pour mOTSaRT sur son joli blog http://motsart.skynetblogs.be/
Mar 24 Août 2004, 09:08 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Arreter d'aimer
A toutes, j’ai décrit avec ironie l’idéal féminin à mes yeux :
Une femme, ça ne rote pas, ça ne pète pas, ça n’a pas de poils et ça ne va pas aux toilettes !
C’était de l’ironie mais finalement, le message derrière était très sérieux. Je n’aime pas « Les femmes » mais La Femme. Celle qui efface toutes les autres par sa sincérité d’être, sa véritable beauté, sa conscience d’être celle que je regarde. Celle qui grandit à mon contact, qui me grandit au sien. Celle qui durera cinq minutes ou plusieurs mois, et celle aussi qui ne durera pas. Parce que dans la vie rien ne dure.
Toutes je les ai regardées, et parmi toutes celles-ci il y en a que j’ai choisi de conquérir. Celles-ci je les ai toute conquise parce que mon âme était juste, et mon cœur était vrai. Au fil du temps passé à s’aimer, il y en eut aussi à se lasser. J’ai alors arrêté l’histoire avec ces femmes, pour la seule et unique raison que je ne les aimais plus. Car seul aimer compte.
Une femme, ça ne rote pas, ça ne pète pas, ça n’a pas de poils et ça ne va pas aux toilettes !
C’était de l’ironie mais finalement, le message derrière était très sérieux. Je n’aime pas « Les femmes » mais La Femme. Celle qui efface toutes les autres par sa sincérité d’être, sa véritable beauté, sa conscience d’être celle que je regarde. Celle qui grandit à mon contact, qui me grandit au sien. Celle qui durera cinq minutes ou plusieurs mois, et celle aussi qui ne durera pas. Parce que dans la vie rien ne dure.
Toutes je les ai regardées, et parmi toutes celles-ci il y en a que j’ai choisi de conquérir. Celles-ci je les ai toute conquise parce que mon âme était juste, et mon cœur était vrai. Au fil du temps passé à s’aimer, il y en eut aussi à se lasser. J’ai alors arrêté l’histoire avec ces femmes, pour la seule et unique raison que je ne les aimais plus. Car seul aimer compte.
Jeu 19 Août 2004, 22:21 par
PetitPrince sur La séduction
Les raisons de cette absence
Eh bien,
Si tu y tiens,
De nombreux mirages ont croisé ma route.
Par de nombreuse fois j’étais sujet au doute.
Seul un furtif espoir m’évitait de choir dans la fange.
Seul une certitude ancrée en moi était de revoir mon ange.
Souvent j’ai voulu renoncer, et dans les ronces je me suis assis.
J’ai mangé le pain sec et bu l’eau croupie.
Pour ne plus aimer j’ai du fuir.
Mais le souvenir de ta présence m’a fait revenir.
Si tu y tiens,
De nombreux mirages ont croisé ma route.
Par de nombreuse fois j’étais sujet au doute.
Seul un furtif espoir m’évitait de choir dans la fange.
Seul une certitude ancrée en moi était de revoir mon ange.
Souvent j’ai voulu renoncer, et dans les ronces je me suis assis.
J’ai mangé le pain sec et bu l’eau croupie.
Pour ne plus aimer j’ai du fuir.
Mais le souvenir de ta présence m’a fait revenir.
Ciel_ayant_trouvé_une_étoile
...Flash back...
30 juillet 2003 - Bruxelles.
Nous avions imaginé ce rendez-vous des dizaines de fois. Se racontant notre premier regard, notre première parole, notre premier baiser. Tu imaginais bien plus que moi. Je ne voulais pas penser que tout ça pourrait se réaliser.
Je suis descendue du train, un peu perdue dans cette gare, te cherchant dans tous les passants. Remisant sans cesse mes cheveux, defroissant mon pantalon de ce long voyage en train, cherchant mon souffle, rassemblant mes pensées dans mon esprit euphorique.
Je t’ai appelé...
- Où es-tu? Viens me chercher, je traverse le pont, je prends les escaliers..
- Je suis là. Je t’attends, je descends les escaliers, je traverse le pont...
Nous nous sommes retrouvés face à face, téléphone en main, à nous y parler. Un peu coincés, ne sachant que faire, nous avons raccroché. Tu m’as prise dans tes bras, enlacée et embrassée. Je n’ai pas réfléchi si ça se faisait d’embrasser un inconnu comme ça à pleine bouche. Nous avions tant partagé, tant d’heures et de complicité.
Tu m’as emmené chez toi, nous avons peu parlé, nos baisers se sont transformés en caresses plus prononcées. Nous rattrapions les heures de frustration et de désir. Tu m’as fait visiter ta ville, dans mon pays qui t’a adopté, tu es Français. Nous avons beaucoup parlé, beaucoup rêvé. Les fous rire, les instants tendres, les ballades, les marchés, les petits déjeuners, les larmes aussi, quand je suis repartie au bout de 3 jours.
Trois jours dans une autre galaxie, trois jours qui m’ont ramené à la vie.
30 juillet 2004.
Un an que je revis, profitant chaque jour de ce que je suis. De ce que j’étais et que tu as ranimé, ressucité. Oubliant le masque que je portais, déchirant le voile qui m’obstruait la vue, tu m’as accompagnée dans mes combats, tu m’as rassurée dans ma nuit noire, tu as ouvert les portes de ma cage et m’a laissé m’envoler. Tu veilles toujours sur moi, écoutant mes chagrins, rigolant de mes folies, me conseillant quand je doute.
Nous nous revoyons parfois. Dans nos yeux reste un petit doute, un souvenir de ces quelques jours ensembles, de ces milliers d’heures au téléphone à contempler chacun de notre ville cette même lune qui nous veillait, de ces centaines de mp qui nous ont fait nous découvrir et nous aimer...
La Marquise.... Une_étoile_perdue_dans_la_nuit
30 juillet 2003 - Bruxelles.
Nous avions imaginé ce rendez-vous des dizaines de fois. Se racontant notre premier regard, notre première parole, notre premier baiser. Tu imaginais bien plus que moi. Je ne voulais pas penser que tout ça pourrait se réaliser.
Je suis descendue du train, un peu perdue dans cette gare, te cherchant dans tous les passants. Remisant sans cesse mes cheveux, defroissant mon pantalon de ce long voyage en train, cherchant mon souffle, rassemblant mes pensées dans mon esprit euphorique.
Je t’ai appelé...
- Où es-tu? Viens me chercher, je traverse le pont, je prends les escaliers..
- Je suis là. Je t’attends, je descends les escaliers, je traverse le pont...
Nous nous sommes retrouvés face à face, téléphone en main, à nous y parler. Un peu coincés, ne sachant que faire, nous avons raccroché. Tu m’as prise dans tes bras, enlacée et embrassée. Je n’ai pas réfléchi si ça se faisait d’embrasser un inconnu comme ça à pleine bouche. Nous avions tant partagé, tant d’heures et de complicité.
Tu m’as emmené chez toi, nous avons peu parlé, nos baisers se sont transformés en caresses plus prononcées. Nous rattrapions les heures de frustration et de désir. Tu m’as fait visiter ta ville, dans mon pays qui t’a adopté, tu es Français. Nous avons beaucoup parlé, beaucoup rêvé. Les fous rire, les instants tendres, les ballades, les marchés, les petits déjeuners, les larmes aussi, quand je suis repartie au bout de 3 jours.
Trois jours dans une autre galaxie, trois jours qui m’ont ramené à la vie.
30 juillet 2004.
Un an que je revis, profitant chaque jour de ce que je suis. De ce que j’étais et que tu as ranimé, ressucité. Oubliant le masque que je portais, déchirant le voile qui m’obstruait la vue, tu m’as accompagnée dans mes combats, tu m’as rassurée dans ma nuit noire, tu as ouvert les portes de ma cage et m’a laissé m’envoler. Tu veilles toujours sur moi, écoutant mes chagrins, rigolant de mes folies, me conseillant quand je doute.
Nous nous revoyons parfois. Dans nos yeux reste un petit doute, un souvenir de ces quelques jours ensembles, de ces milliers d’heures au téléphone à contempler chacun de notre ville cette même lune qui nous veillait, de ces centaines de mp qui nous ont fait nous découvrir et nous aimer...
La Marquise.... Une_étoile_perdue_dans_la_nuit
Ven 30 Juil 2004, 17:25 par
la marquise de sade sur Amour internet
De grace, mentez moi !
De grace, mentez moi !
Ne me dites pas la vérité, faites-moi esperer et bercez-moi d’illusions.
Je vous en prie, faites taire mon esprit,
ne me permettez pas de vous aimer, mais invitez-moi à vous desirer.
Pour être mon amant, il faut me faire succomber. Flattez-moi, rassurez-moi !
Sous vos yeux je veux me sentir rayonnante.
Je veux croire que toutes les autres n’existent plus pour vous.
Je veux être la seule qui compte pour vous,
je veux être l’unique objet de vos préoccupations.
Faites-le moi croire, et vous commencerez à me plaire.
Car en homme du monde, je le sais, je le sens,
vous ne commettrez pas l’erreur de confondre
séduire, et aimer.
Ne me dites pas la vérité, faites-moi esperer et bercez-moi d’illusions.
Je vous en prie, faites taire mon esprit,
ne me permettez pas de vous aimer, mais invitez-moi à vous desirer.
Pour être mon amant, il faut me faire succomber. Flattez-moi, rassurez-moi !
Sous vos yeux je veux me sentir rayonnante.
Je veux croire que toutes les autres n’existent plus pour vous.
Je veux être la seule qui compte pour vous,
je veux être l’unique objet de vos préoccupations.
Faites-le moi croire, et vous commencerez à me plaire.
Car en homme du monde, je le sais, je le sens,
vous ne commettrez pas l’erreur de confondre
séduire, et aimer.
Lun 19 Juil 2004, 14:07 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Mois contre moi
Jamais je n’aurais pensé en arriver là
Aimer quelqu’un de qui j’éloigne mes pas.
Nier les évidences et fuir les apparences
Voilà pourquoi ma vie frôle l’indécence
Il faudra bien que ces sentiments je consume
Et que mes faiblesses intérieures j’assume
Rancune, aigreur et jalousie font mon amertume
Fut-il dur à supporter, le temps passe
Et toujours ces sentiments qui me dépassent
Vrai pourtant qu’il faut qu’ils trépassent
Remède ou poison rien ne semble efficace
Ignorer les appels de mon cœur de glace
Et toutes ces lignes de ma vie que j’efface
Retour retard des souffrances en pleine face
Moi qui voulait tout maîtriser par le raisonnement
Avachi là, perdu dans l’avalanche des sentiments
Résigné face à l’amour et son acharnement
Sourire à la vie serait tellement plus évident
Vide mes poches de regrets d’hiver et cours avec moi vers demain
Arrive une nouvelle saison, aimer d’une autre façon ?
Vincent saura-t-il enfin faire éclore sa raison
Refroidie par les frimas d’un hiver sans passion ?
Il veut retrouver l’émoi de chairs en fusion
Laissons le combattre ses éternelles obsessions.
Mai est là, mes sentiments je n’ai pu étouffé
Ainsi va ma vie , de désir en manque
Immense…à ne plus voir le fond de ma raison
J’attends toujours le déclic qui me ferait avancer
Un sourire te suffirait pour me désarmer
Il est loin le temps où je faisais le désintéressé
Nuit la plus courte à rêver ta chaleur mouillée
Prends ma bouche d’un baiser de printemps et chasse les démons qui envahissent mon esprit
Je veux du soleil au cœur et à l’âme
Un petit rayon pour rallumer la flamme
Illusion de chaleur dans une vie sans cœur
Laissons les étoiles rapprocher leurs lueurs
La morale pourra dire que c’est une erreur
Et alors ? l’amour n’accepte pas de blâmes
Toute envie n’a de maître que celui qui réclame
A quand les coups d’amour, brûleurs de peau
Ou devrais-je me contenter de me glacer les os ?
Utopie, quand j’aime, est le premier de mes mots
Tout bonheur je m’interdis, trop beau, trop chaud
Soirée de fin d’été à réviser mes pensées
Et si demain tout ça venait à s’arrêter ?
Peut-il d’ailleurs en être autrement
Tout ici n’est à la vie qu’un pansement
Et quand ce petit monde viendra à s’écrouler
Mes jours ne trouveront plus le refuge secret
Bien sur comme d’autres fois, je survivrai
Restera la saveur douce-amère d’un baiser percé
Et les moments partagés figés dans l’éternité
Hors de moi, hors de l’amour, hors saison, le temps ne me sera pas rendu
Oublier les nuages et le ciel au regard malsain
Continuer à écrire ensemble une histoire sans fin
Tels devraient les idéaux des combattants du destin
Observer les émotions sans imaginer leur déclin.
Bien mal m’a pris d’avoir attrapé le béguin,
Refoulé mes angoisses et joué au maître libertin,
En sachant que mes sentiments resteraient souverains.
Nos liens se renforcent dans ce diffus virtuel
Osmose, agrafe sentimentale et désir charnel
Virevoltent dans nos têtes les rires et les mots
Ensemble nous partageons tout, de bas en hauts
Malaise quand nos fiels amènent les sanglots
Bien être et tendresse, échanges les plus beaux
Réfugiés derrière l’écran, nous vivons le passionnel
Enroulé autour de mon être, ton charme est réel
Déjà la fin de l’année et toujours rien de changé
Exorcisme et magie noire n’ont pas fonctionné
Contre des ressentis en moi ancrés et cimentés
Espérer pour libération l’asphyxie de l’âme damné
Mois contre moi, mes rêves dont je ne suis plus sur
Braver les frustrations, vivre dans l’intense et le pur
Rentrer dans la carapace dans les moments plus durs
Et entendre ton rire qui lézarde les murs…
Les rêves sont comme les anges. Ils ont besoin d’ailes pour s’envoler. J’ai besoin d’elle pour m’enivrer.
Aimer quelqu’un de qui j’éloigne mes pas.
Nier les évidences et fuir les apparences
Voilà pourquoi ma vie frôle l’indécence
Il faudra bien que ces sentiments je consume
Et que mes faiblesses intérieures j’assume
Rancune, aigreur et jalousie font mon amertume
Fut-il dur à supporter, le temps passe
Et toujours ces sentiments qui me dépassent
Vrai pourtant qu’il faut qu’ils trépassent
Remède ou poison rien ne semble efficace
Ignorer les appels de mon cœur de glace
Et toutes ces lignes de ma vie que j’efface
Retour retard des souffrances en pleine face
Moi qui voulait tout maîtriser par le raisonnement
Avachi là, perdu dans l’avalanche des sentiments
Résigné face à l’amour et son acharnement
Sourire à la vie serait tellement plus évident
Vide mes poches de regrets d’hiver et cours avec moi vers demain
Arrive une nouvelle saison, aimer d’une autre façon ?
Vincent saura-t-il enfin faire éclore sa raison
Refroidie par les frimas d’un hiver sans passion ?
Il veut retrouver l’émoi de chairs en fusion
Laissons le combattre ses éternelles obsessions.
Mai est là, mes sentiments je n’ai pu étouffé
Ainsi va ma vie , de désir en manque
Immense…à ne plus voir le fond de ma raison
J’attends toujours le déclic qui me ferait avancer
Un sourire te suffirait pour me désarmer
Il est loin le temps où je faisais le désintéressé
Nuit la plus courte à rêver ta chaleur mouillée
Prends ma bouche d’un baiser de printemps et chasse les démons qui envahissent mon esprit
Je veux du soleil au cœur et à l’âme
Un petit rayon pour rallumer la flamme
Illusion de chaleur dans une vie sans cœur
Laissons les étoiles rapprocher leurs lueurs
La morale pourra dire que c’est une erreur
Et alors ? l’amour n’accepte pas de blâmes
Toute envie n’a de maître que celui qui réclame
A quand les coups d’amour, brûleurs de peau
Ou devrais-je me contenter de me glacer les os ?
Utopie, quand j’aime, est le premier de mes mots
Tout bonheur je m’interdis, trop beau, trop chaud
Soirée de fin d’été à réviser mes pensées
Et si demain tout ça venait à s’arrêter ?
Peut-il d’ailleurs en être autrement
Tout ici n’est à la vie qu’un pansement
Et quand ce petit monde viendra à s’écrouler
Mes jours ne trouveront plus le refuge secret
Bien sur comme d’autres fois, je survivrai
Restera la saveur douce-amère d’un baiser percé
Et les moments partagés figés dans l’éternité
Hors de moi, hors de l’amour, hors saison, le temps ne me sera pas rendu
Oublier les nuages et le ciel au regard malsain
Continuer à écrire ensemble une histoire sans fin
Tels devraient les idéaux des combattants du destin
Observer les émotions sans imaginer leur déclin.
Bien mal m’a pris d’avoir attrapé le béguin,
Refoulé mes angoisses et joué au maître libertin,
En sachant que mes sentiments resteraient souverains.
Nos liens se renforcent dans ce diffus virtuel
Osmose, agrafe sentimentale et désir charnel
Virevoltent dans nos têtes les rires et les mots
Ensemble nous partageons tout, de bas en hauts
Malaise quand nos fiels amènent les sanglots
Bien être et tendresse, échanges les plus beaux
Réfugiés derrière l’écran, nous vivons le passionnel
Enroulé autour de mon être, ton charme est réel
Déjà la fin de l’année et toujours rien de changé
Exorcisme et magie noire n’ont pas fonctionné
Contre des ressentis en moi ancrés et cimentés
Espérer pour libération l’asphyxie de l’âme damné
Mois contre moi, mes rêves dont je ne suis plus sur
Braver les frustrations, vivre dans l’intense et le pur
Rentrer dans la carapace dans les moments plus durs
Et entendre ton rire qui lézarde les murs…
Les rêves sont comme les anges. Ils ont besoin d’ailes pour s’envoler. J’ai besoin d’elle pour m’enivrer.
Mer 14 Juil 2004, 17:42 par
la_tulipe_noire sur Amour internet
Jolie petite histoire...
Il y a quelques jours, un rayon de Soleye a traversé ma petite ville. Il en est reparti séduit... par la ville mais bien plus...
Voici ce qu’il a écrit et que je vous fais suivre, le Soleye est timide dans mon plat pays :
Déambulant dans la rue principale,
De ta petite ville provinciale
J’ai cherché, espérant t’entrevoir
Marchant sur les trottoirs fleuris
De ton petit paradis
J’ai vu s’approcher au loin un espoir
Rêvassant sous le ciel ensoleillé
De ta Belgique ignorée
Elle semblait effleurer le sol tel le jaguar
M’envolant dans un autre temps
Quelque part dans ton royaume enivrant
Elle était légère, douce, ses cheveux moires
Croisant son regard une fraction de seconde
Dans ton domaine, ton monde
Ses yeux se sont gravés dans ma mémoire
Me retournant une dernière fois
Dans cette rue, pas loin de chez toi
Je la vis s’éloigner vers d’autres regards
Dans ta petite ville provinciale,
Dans ton petit paradis,
Dans ta Belgique ignorée,
Dans ton royaume enivrant,
Dans ton domaine, ton monde,
Dans cette rue, pas loin de chez toi,
Le temps d’un regard, d’une étoile
Mon coeur éteint s’est surpris
A revivre et à espérer
Qu’encore je pouvais aimer, être amant
Qu’un instant la vie serait féconde
Et tout cela, je l’ai vécu près de chez toi...
la Marquise, plume du Soleye ...
Voici ce qu’il a écrit et que je vous fais suivre, le Soleye est timide dans mon plat pays :
Déambulant dans la rue principale,
De ta petite ville provinciale
J’ai cherché, espérant t’entrevoir
Marchant sur les trottoirs fleuris
De ton petit paradis
J’ai vu s’approcher au loin un espoir
Rêvassant sous le ciel ensoleillé
De ta Belgique ignorée
Elle semblait effleurer le sol tel le jaguar
M’envolant dans un autre temps
Quelque part dans ton royaume enivrant
Elle était légère, douce, ses cheveux moires
Croisant son regard une fraction de seconde
Dans ton domaine, ton monde
Ses yeux se sont gravés dans ma mémoire
Me retournant une dernière fois
Dans cette rue, pas loin de chez toi
Je la vis s’éloigner vers d’autres regards
Dans ta petite ville provinciale,
Dans ton petit paradis,
Dans ta Belgique ignorée,
Dans ton royaume enivrant,
Dans ton domaine, ton monde,
Dans cette rue, pas loin de chez toi,
Le temps d’un regard, d’une étoile
Mon coeur éteint s’est surpris
A revivre et à espérer
Qu’encore je pouvais aimer, être amant
Qu’un instant la vie serait féconde
Et tout cela, je l’ai vécu près de chez toi...
la Marquise, plume du Soleye ...
Dim 04 Juil 2004, 13:55 par
la marquise de sade sur La séduction
RTT
Depuis bientôt deux ans que nous nous connaissons, que notre relation s’est approfondie, que l’on a appris à se connaître, il fallait bien que cela arrive. Hier, j’ai décidé de te consacrer une journée de congés, afin que nous soyons enfin en tête à tête, seuls, sans témoins. Non pas que ceux qui nous entourent habituellement nous empêchent de nous aimer au grand jour, mais simplement parce que c’est ainsi, j’en ressentais le besoin.
Dès mon réveil je me faisais une joie de cette journée qui s’annonçait. Ma femme partie travailler, j’ai pu enfin me concentrer sur le programme. Implicitement, il était convenu que l’organisation me revenait. L’organisation, c’est pas mon fort, tu t’en apercevras bien assez tôt.
Je t’ai d’abord amenée prendre un café dans un café. C’est pas original, je l’admets, mais à Paris c’est comme ça. Et puis de toute façon t’as pas pris de café. Tu avais l’air heureuse, tout le monde se retournait sur toi, car je te concède que tu es très jolie. J’étais je l’avoue assez fier des regards qui se tournaient vers toi. Un peu agacé parfois. C’est la rançon de la gloire.
Ensuite, tu as voulu faire les magasins. Juste pour regarder. Tu as voulu entrer quand même, mais juste pour essayer. Tu as essayé, et évidemment tu as voulu acheter. Ton regard énamouré m’a fait craquer. Bien sûr que je t’offre cette robe.
Au restaurant, la joie se lisait sur ton visage, tu irradiais comme jamais. En tout cas tu as un sacré appétit. Comment fais-tu pour rester si mince? :ohhh:
Tu as toujours vécu à Paris, pas comme moi. Pourtant tu ne connaissais pas le champ de Mars: on y est allé. Ca manque un peu d’originalité encore une fois mais ça ne semblait pas te préoccuper.
Tu étais d’humeur joyeuse, et moi aussi. Je t’ai proposé de partager une glace, tu as accepté, je m’y attendais. Et puis nos corps se sont rapprochés, tu m’as enlacé, tu m’as embrassé. Ta peau était fruitée, ta bouche était sucrée. Un goût de glace au chocolat. Mais ce baiser je le sentais n’était pas vraiment désintéressé. Mince t’as déjà eu une robe!
Encore une fois j’ai cédé. OK, Je t’offre un tour de manège, mais après on y va. Faut aller récupérer ton frère à l’école. Et puis t’as pas fait la sieste, tu vas être crevée.
Dès mon réveil je me faisais une joie de cette journée qui s’annonçait. Ma femme partie travailler, j’ai pu enfin me concentrer sur le programme. Implicitement, il était convenu que l’organisation me revenait. L’organisation, c’est pas mon fort, tu t’en apercevras bien assez tôt.
Je t’ai d’abord amenée prendre un café dans un café. C’est pas original, je l’admets, mais à Paris c’est comme ça. Et puis de toute façon t’as pas pris de café. Tu avais l’air heureuse, tout le monde se retournait sur toi, car je te concède que tu es très jolie. J’étais je l’avoue assez fier des regards qui se tournaient vers toi. Un peu agacé parfois. C’est la rançon de la gloire.
Ensuite, tu as voulu faire les magasins. Juste pour regarder. Tu as voulu entrer quand même, mais juste pour essayer. Tu as essayé, et évidemment tu as voulu acheter. Ton regard énamouré m’a fait craquer. Bien sûr que je t’offre cette robe.
Au restaurant, la joie se lisait sur ton visage, tu irradiais comme jamais. En tout cas tu as un sacré appétit. Comment fais-tu pour rester si mince? :ohhh:
Tu as toujours vécu à Paris, pas comme moi. Pourtant tu ne connaissais pas le champ de Mars: on y est allé. Ca manque un peu d’originalité encore une fois mais ça ne semblait pas te préoccuper.
Tu étais d’humeur joyeuse, et moi aussi. Je t’ai proposé de partager une glace, tu as accepté, je m’y attendais. Et puis nos corps se sont rapprochés, tu m’as enlacé, tu m’as embrassé. Ta peau était fruitée, ta bouche était sucrée. Un goût de glace au chocolat. Mais ce baiser je le sentais n’était pas vraiment désintéressé. Mince t’as déjà eu une robe!
Encore une fois j’ai cédé. OK, Je t’offre un tour de manège, mais après on y va. Faut aller récupérer ton frère à l’école. Et puis t’as pas fait la sieste, tu vas être crevée.
Ven 11 Juin 2004, 22:06 par
gavroche sur La première fois
Au rebord de la tristesse
Au rebord de la tristesse
Au rebord de la mort
Au rebord de l’éveil
Je réfléchis mon coeur au nord
Je m’abreuve encore de toi
Ma vie se toile dans l’encre
Pousse le printemps dans ma vie
Mon coeur! C’est enfin l’heure
Mon coeur il faut se servir le goût
De nous aimer à petits coups d’amour
Une petite note : J’arrive
Ton sourire jusqu’au creux de tes joues
Ce regard de matou qui fait doux
Tu m’attendais Je suis en retard
Tu m’en veux J’ai pas pu
V’là la surprise
Je viens t’aimer à petits coups d’amour
mOTSaRT
Au rebord de la mort
Au rebord de l’éveil
Je réfléchis mon coeur au nord
Je m’abreuve encore de toi
Ma vie se toile dans l’encre
Pousse le printemps dans ma vie
Mon coeur! C’est enfin l’heure
Mon coeur il faut se servir le goût
De nous aimer à petits coups d’amour
Une petite note : J’arrive
Ton sourire jusqu’au creux de tes joues
Ce regard de matou qui fait doux
Tu m’attendais Je suis en retard
Tu m’en veux J’ai pas pu
V’là la surprise
Je viens t’aimer à petits coups d’amour
mOTSaRT
Ven 11 Juin 2004, 02:01 par
mOTSaRT sur Le grimoire d'amour
Aimer
Au tout début déja, tu confondais
Tant tu le desirais, que tu croyais l’aimer
Mais le désir nait du manque, et tu l’avais oublié.
Ce qui est rare, est précieux,
Et quand vint la peur de le perdre,
Encore une fois, tu as cru l’aimer,
Que la route parait longue pour qui veut aimer
Tant qu’il n’admet pas qu’il ne fait que desirer,
Et qu’il ne voit pas qu’il a toujours su aimer.
Aimer une seconde, ou une eternité,
Etre soi, sans être à l’autre,
Et alors gouter l’infinie légèreté.
Tant tu le desirais, que tu croyais l’aimer
Mais le désir nait du manque, et tu l’avais oublié.
Ce qui est rare, est précieux,
Et quand vint la peur de le perdre,
Encore une fois, tu as cru l’aimer,
Que la route parait longue pour qui veut aimer
Tant qu’il n’admet pas qu’il ne fait que desirer,
Et qu’il ne voit pas qu’il a toujours su aimer.
Aimer une seconde, ou une eternité,
Etre soi, sans être à l’autre,
Et alors gouter l’infinie légèreté.
Jeu 10 Juin 2004, 19:14 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Ecrire sur aimer
Aimer selon Honoré, Et si ?, Le triste écrivain, La conquéte, Petit rappel ..., Aimer, oui !, Arreter d'aimer, Les raisons de cette absence, Ciel_ayant_trouvé_une_étoile, De grace, mentez moi !, Mois contre moi, Jolie petite histoire..., RTT, Au rebord de la tristesse, Aimer,Il y a 276 textes utilisant le mot aimer. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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