Leçon de courage...

Aimez-moi comme je vous déteste.
Tuez-moi quand je vous teste.
Abattez-moi à chaque inceste.
Oubliez-moi si vous avez peur du reste…

Vous croyez donc
Que l’on peut vivre d’amour et d’eau fraîche.
Je dirais donc
Que l’on survit si l’on ne goûte à ma pêche.

Attachez-moi si je ne vous mens.
Torturez-moi comme dans l’temps.
Fusillez-moi, je n’aime pas vos dents…

Vous pensiez quoi
Qu’il suffisait d’un sourire ou d’un rire.
Je dirais moi
Qu’il eut fallu être plus que mon hydre.

Gaspillez-moi si vous le voulez.
Trompez-moi, c’est décidé.

Vous rêvez que
Mon monde n’aura de sens sans vous.
Je rirais que
De me voir, vous deviendriez fous.

Confisquez-moi
Je mérite plus que votre corps.

Lapidez-moi
Je sais sans avoir tort.

Je suis déesse, et même si cela cesse…
Je resterai femme qui jouira de votre âme…
Mar 11 Mai 2004, 16:37 par Rose sur Les liaisons sulfureuses

De petites batailles en longues victoires...

Il y a des petites choses qui font les plus grands bonheurs...

Elle s’endormait paisiblement quelques secondes après un coup de téléphone. Quand la voix se tue, elle se retrouva à son habitude pensive et rêveuse. Les démons avaient pris la fuite, les ombres s’illuminaient de lumière lunaire, le froid n’était du qu’à la brise qui chevauchait son corps nu.

Elle ne cherchait plus à comprendre le pourquoi du comment, pourquoi elle en était arrivée là, comment elle l’appréciait autant. De longs mois sans même un mot échangé, sans même se voir connecté, ni même se souvenir pourquoi il était dans sa liste. Quelques semaines, déjà, il était venu lui parler. Pour passer le temps sans doute ou pour comprendre qui était cette jeune fille aux pseudonymes tous plus fous les uns que les autres.

Des rêves que l’on dévoilait, elle l’écoutait et lui souriait. Il n’avait besoin d’autre chose qu’une petite chaleur tendre. Mais la magie de la simplicité opère souvent les grandes âmes tendres...

Depuis, elle patientait chaque soir où il promettait d’appeler. Pour un simple "Bonsoir" ou juste un souffle, elle lisait des heures en rêvant à cette sonnerie qui la tirerait de ses songes. Elle attendait les messages jamais rassasiées de ceux qui pouvaient être échangés en journée.

Fallait-il qu’elle doute, pouvait-elle pleurer, commençait-elle à grisailler qu’elle se glissait sous sa couette pour retrouver des paroles gravées. Toujours à fleur de peau elle transformait ce que les autres appelaient banalités en des joies immenses et pures.

Elle n’avait pas cherché à conquérir, elle n’avait pas cherché à , juste pour une fois être sincère et trouver si, enfin, le monde acceptait cette marginalité. Un cri de folie le jour, où enfin, on l’avait vu pour elle et non pour son côté romantique au grand cœur et au grand lit…

Elle savait, elle avait connu, elle avait failli mourir dans les fils de l’araignée que l’on nomme Internet. Elle avait aussi ri, aimé, joué, crié, volé, joui. Jamais elle n’aurait voulu arrêter, elle savait que l’expérience la rendrait plus forte, elle était ainsi…

Pour une fois, il ne l’avait pas déçue… Ils ne cherchaient pas l’Amour… Juste une personne qui connaisse le sens de la Vie, qui profite…

Pour une fois, il n’était pas question de ce que l’autre attendait en cachette. Pour une fois, il n’était pas question d’un plan cul… Pour une fois…

Pour une fois, il était juste question de vivre… Pour une fois, cela arriva sur le net…
Dim 09 Mai 2004, 22:42 par Rose sur Amour internet

Où es tu?

timide Ca sert à quoi le verbe si tu n’es jamais là pour le conjuguer? timide

Loyd so lonely
Jeu 22 Avril 2004, 16:48 par Loyd sur Citations

Désirs...

Désirs
J’aurais voulu, avec mes mains,
Nous composer un long demain ;
J’aurais aimé, avec mon cœur,
Nous offrir une constellation de bonheur ;
J’aurais osé, avec ma conviction,
Nous octroyer une longue et belle Passion.

Passion.
Faire frémir ton corps,
D’interminables frissons.
Te jeter un sort
Et que ton âme, j’en prenne Possession.

Possession.
Te tenir par mon cœur,
A bout de souffle, rire.
Te choyer, te chérir,
Te porter en Vainqueur.

Vainqueur.
Te déclarer toi, le Seul et l’Unique,
En musique, symphonie fantastique.
Nous, les meilleurs accords du monde,
Puis, épuisés, les pires ennemis, Immondes.

Immonde.
Symphonie dramatique se consumant peu à peu,
Doucement remplacée… puis viennent des larmes de feu.
Petit à petit, ce goût amer, presque insipide et pathétique,
Laisse place à une mort lente, belle et Sarcastique….

Sarcastique.
Triste constat,
Je m’étais offerte à toi,
Entière soumise et puissante,
Regarde moi, ose ! Je suis incandescente.
J’ai brûlé dans ton âme,
J’ai crié, supplié, une seule arme,
Afin que cette douleur puisse cesser,
Enfin, taire en moi cet incendie ravageur,
Oublier mon âme meurtrie, blessée
L’abandonner à tous ces carnassiers du cœur.
J’ai vainement tenté,
Essayé de réconcilier,
Nos sentiments égarés,
Puis, dans ton long silence aux griffes acérées,
Tu m’as enfermée,
Murée vivante,
Non consentante.
Pourtant, j’ai imploré,
Que sur moi s’abatte ton jugement,
Pourtant, j’avoue, du verbe ,
Personne autour de nous n’était conscient,
De sa fougue, de sa puissance,
De son éloquence à la limite de l’impertinence…
Je croyais avoir trouvé mon reflet,
J’avais espéré qu’il nous conviendrait…
Ses contours fébrilement dessinés,
Nos deux mains ne semblaient qu’une à les tracer….

Maintenant, une longue tâche je dois exécuter,
De tous tes envoûtements, avec acharnement, méticuleusement :
Ton image, ta voix, ta chaleur, je dois les exorciser.

J’effleure le pire,
J’effeuille tes rires,
Ta voix je prends,
Ta chaleur, j’entends.
Tes délires, un moment… j’attends.
Puis, doucement,
Les range consciencieusement
Dans mon tiroir secrètement,
Tout au fond, bien gardés,
Ils resteront à jamais gravés...
Mar 20 Avril 2004, 14:33 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Bien vu

Bien vu Melkaena, j’avais tronqué effectivement cette formidable leçon de vie afin de voir quelle polémique les membres du forum auraient été tenté d’exploiter. Ma foi, tu le constates comme moi, la polémique en question n’a pas été bien loin.

Il y a une idée chère à mon coeur qui est ici énnoncée: se retourner quand le moment sera venu de quitter cette vie.

J’y crois.

Je pense que cet instant arrive, en théorie vers la fin de notre vie, et que à ce moment là il faut pouvoir se dire :

" J’ai été bien, et j’ai fait le bien, toujours, en mon âme et conscience. Certes j’ai aimé des femmes que je n’aurais jamais du , et pourtant je suis content de l’avoir fait. Certes j’aurais pu en d’autres, ou alors les mieux, mais mon amour a toujours été sincère et aucunement dénaturé par les conventions des hommes. Milles oceans ne sauraient contenir toutes les larmes que j’ai payé pour ces amours, mais je ne regrette rien, et je suis fier comme un homme d’avoir vécu tout ses moments qui m’ont faconnés."

Ce moment viendra, et me trouvera en train de sourire comme le plus grand des rois.
Lun 19 Avril 2004, 22:45 par PetitPrince sur Citations

C'était en juin....(suite 2)

Mon cœur, de douleur, se met à crier
Sensation qu’on m’arrache à toi
Pourquoi je pense à toi ?
Tu n’as pas le droit, pas comme ça
Pas maintenant, pas sans toi
Triste et mélancolique
Je refuse cette sortie d’artiste buccolique
Ma tête est éparpillée
Te rends-tu compte, je suis bousillée
Vidée
Anéantie

Je peux attendre mon heure maintenant
Salvatrice et insignifiante,
Soumise je suis pratiquement délirante,
Mon cœur suinte de tristesse, le seul médicament
Tu ne peux plus me le donner
Tu ne peux plus me le donner.

C’est une autre dimension sans toi
Les nuages ne me font plus rêver
Je rentre dans l’ère sans sentiment
Le langage des oiseaux n’est plus du tout gai
Voilà ce qu’il se passe dans ma tête là
Tu tentes de sortir de ma vie violemment
Et je ne veux pas de cette sortie
Aucune sortie
A ma façon te piéger,
Avec mes mots te retrouver
Dans ma tête, dans mon ventre, dans mon âme inconsolée
Le verbe , je jure
Ne jamais prononcer, terminer, cassure
Violence du choix
Cœur allégé pour toi
Situation en osmose avec ce que Toi tu souhaitais
Je dois comprendre, réagir calmement,
Penser encore à toi, lentement,
Meilleurs passages de ma vie rappelés
Les moments rares, beaux, purs, intenses
Que j’ai eu la chance de partager
Avec toi
Tu as choisi… l’instant de séparation
Calculé ? Non
Je ne pense pas
Je n’y crois pas
C’est juste comme ça
Je te quitte et voilà….
Triste surprise de cette décision
C’est la meilleure, tu as raison
Mais merde, combien j’ai mal, souffre, saigne, pleure
Pour quelle raison effacer ce bonheur
La peur d’affronter la réalité ?
La peur au ventre ? C’est ça ? C’est vrai ?
L’Amour, le vrai
Nous l’avons effleuré
Nous avons joué avec, caressé,
Nous le tenions à bout de bras
Narguant tous ceux qui ne le connaissaient pas….
Dim 18 Avril 2004, 23:00 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Interrogation

manque les réponses à mes questions,
manque les mots en terme de sensations,
manque une vie, une autre, une mieux
manque un mot, une phrase, une rime à envieux,

dis-moi, est-ce possible de conjuguer
à plusieurs êtres le verbe ?
dis-moi, est-ce possible de s’envoler
vers des cieux magiquement constellés ?

je naviguais dans un monde d’ombres
j’y ai trouvé, j’y suis restée, dans le sombre...
et soudain une lueur, une clarté
comme si tout pouvait s’arranger....

est-ce aussi simple pour toi ?
quels ressentis envers moi ?
est-ce aussi douloureux ?
le fait d’être enfin heureux ?

le coeur qui bat la chamade,
mais non, pas une boutade,
triste réalité
de nos vies croisées...

en fait, tu sais, j’ai trouvé une sorte d’explication
à ma vie, le pourquoi je suis ici : je suis en mission
mission d’amour
mission sans détour....

pourquoi à chaque battement de cil
pourquoi je serais trop sensible ?
pourquoi en terme de sentiments
pourquoi j’en ai besoin, je le sens....

la vie nous réserve encore des évènements,
des doux, des tendres, des beaux, des violents,
pour quelle raison j’arrive à
plusieurs âmes, à en crever ?

tu vois, que d’interrogations
nombreuses questions,
auxquelles je ne trouve de réponse
et dans ma tête une voix me dit : vas y fonce !

alors bon, virtuellement, c’est incroyable
même connection mentale, c’est effroyable...
de nos délires nous avons dérapé
vers quelque chose que je ne puis exprimer...
Dim 18 Avril 2004, 18:58 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Aux frustrées et aux mal baisées

Aux frustrées et aux mal baisées,
Qui du haut de leur morale,
Me jugent et me mènent à mal
Ecoutez ces quelques mots
Rougissez, outrez-vous et appelez-moi nympho

Etes-vous plus heureuse le soir quand seules dans votre lit
Les traces de l’âge sur votre corps décati
Vous vous endormez en maudissant ces belles salopes
Qui sans vergogne vous volent vos potes
Quand moi je m’endors dans les bras d’un inconnu
Les cheveux en bataille et le corps repu?

Votre vie est-elle mieux remplie
Quand vous sommeillez auprès de votre ami
L’étouffant dans votre morosité
Et vos habitudes de femmes bien rangées
Quand je rigole, partant à mille lieux
Emportant avec moi mon amant ressuscité sous mes feux?

Vous épanouissez-vous davantage
Quand votre esprit se torture d’être sage
Pour vous consoler me salir
Quand à vos amis vous tentez de médire?
En eux vous n’éveillez que l’envie
D’un jour encore connaître ces folies

Baiser, sauter, sucer vous choque
Habituez-vous encore à mes électrochocs
Courrez prévenir votre cours
Que la marquise se lance dans les grands discours
Amenez-les, je n’attends que ça
Je saurai les convaincre de mon combat

Pas un ne doutera entre mes mains
Que si j’ai choisi ce chemin
Ce n’est pas par dépit ou vengeance
Juste pour fuir ces frustrées de la bienséance
Qui par mesquinerie et jalousie
Oublient simplement qu’on n’a qu’une vie

De l’amour je ne connais que les prémices
Je suis bien décidée à en goûter tous les délices
Aimer une heure ou toute une éternité
Quelle est la différence puisque tous m’auront passionnée
Chacun est unique, ils comblent mes rêves à outrance
A deux nous aurons partagé un morceau de vie intense

Si la légèreté est synonyme de bêtise
Mes paroles ne sont que sottises
Quelques-uns auront souri
Se souvenant de ce temps où rien n’était si pourri
D’autres n’auront rien compris
Et retourneront à leur mépris

Sur ces quelques vers qui vous blessent
Je m’en retourne à ce que vous appelez des faiblesses
Profiter de ces messieurs
Leur proposer mes jeux
Eux déceleront entre mes lignes
Que de leur amour je suis digne


La marquise... torrent de charme... Diable
Mer 14 Avril 2004, 17:48 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

De la terre au ciel...

Tristan Bernard a écrit:
Ce qui ressemble à l’amour est toujours de l’amour.


toutes les femmes, ou n’ que sa femme... Peu importe tant qu’on l’aime, non ?

La définition du libertin n’est autre qu’une personne qui s’adonne sans retenue aux plaisirs charnels.

L’un dans l’autre... Chacun est libre... Comme l’a si bien dit

Jean-Paul Sartre qui a écrit:
La liberté ce n’est pas faire ce que l’on veut MAIS vouloir ce que l’on fait.


... une femme... Ou les couvrir toutes d’attentions...
Lun 12 Avril 2004, 16:09 par Rose sur Citations

Re: du chinois au libertin

Loyd a écrit:

Le libertinage permet le libre cour à la fantaisie amoureuse mais permet-elle de toucher le fond du coeur et de l’Amour essentiel?


Etre libertin ou libertine ne signifie pas ne jamais être amoureux...

Peut-on réellement être un vrai libertin si on n’est pas un perpétuel amoureux qui aime de tout son coeur? timide

Est-ce l’intensité qui est moindre... ou le temps de l’amour?
N’est-ce pas le plaisir de n’être toujours et qu’uniquement passionné(e) sans jamais souffir des habitudes et de la lassitude que peuvent donner un amour étalé sur toute une vie?

N’est-ce pas vivre à l’infini ce plaisir et ces instants indescriptibles de la séduction et de la découverte de l’autre? Ce moment où nos pensées ne sont tournées que vers une seule personne?

N’est-ce pas justement , et ne jamais attendre que son coeur atteigne le fond, la limite, la fin de l’Amour ...


La marquise... dans la 4ème dimension
Lun 12 Avril 2004, 01:41 par la marquise de sade sur Citations

Aimer et Desirer

Quelqu’un a écrit:
La femme désire l’homme qu’elle aime et l’homme aime la femme qu’il désire.


C’est vrai, en tant qu’homme c’est des fois bien confus dans nos têtes.

Et je dis bien volontiers que "Je désire , mais j’aime désirer".

Mais en s’amusant à explorer les interprétations de cet aphorisme, on met le doigt sur l’épineux problème du "tu veux ou tu veux pas ?"

Ainsi, une femme pour se faire , devrait donc d’abord se rendre désirable pour qu’un homme qui lui plaise, la prenne. Mais avant de désirer son homme il faudrait qu’elle l’aime. Or un homme en quête d’amour, celui avec un grand A vous savez, devrait d’abord rechercher une relation charnelle, et le sentiment naîtra peut être après.

Ah la la, ces deux là, ils sont pas prés de se rencontrer, et pourtant ... Il y a une magie qui opère et qui concilie les intérêts, tempère les priorités, et amène les deux intéressés à un niveau d’entente.

Finalement, l’homme ne peut pas sauter tout de suite sur celle qu’il convoite, pour la simple et bonne raison, qu’elle ne veut pas, vu qu’elle ne l’aime pas ... encore.
Bon.
En insistant, il va la fréquenter lui donnant indirectement l’occasion pour elle, de l’apprendre, de le connaître et de l’apprécier, et d’accepter de s’unir charnellement.

Je me demande ce que ça donne, du coté féminin ...
Jeu 08 Avril 2004, 14:59 par PetitPrince sur Citations

Les dix commandements du couple

Comme dirait ma compagne, "la vie à deux, c’est chaud !". Outre l’attirance réciproque des amants, il s’avère toujours délicat de régler nos comportements afin que l’aventure formidable ne se transforme pas en fiasco retentissant.

Je crois que c’est déja une énorme avancée d’en être conscient: amour et raison, un mariage intelligent.

Je vous propose dans ce topic, de regarder ce qui a fait que dans vos histoires de couples les choses ont fonctionné ou ont capoté, et d’en dresser une liste sous le nom aussi pompeux qu’ironique des dix commandements du couple, ou "Tu" désignes "l’autre" sans distinction de sexe !

J’ouvre le bal, sur le ton du docte !

    01 - Tu lui parleras sincérement, sans tout lui dire, ni tout lui cacher
    02 - Tu lui donneras, sans que cela nécessite un retour
    03 - Tu lui feras confiance
    04 - Tu le respecteras, sans tout lui autoriser
    05 - Tu ne confondras pas et posséder
    06 - Tu veilleras à ce qu’il ait sa vie
    07 - Tu n’essaieras pas de le faire à ton image
    08 - Tu resteras toi, tu ne deviendra pas lui
    09 - Tu le guideras lorsque son pas chancèle
    10 - Tu feras les efforts nécessaires pour maintenir ton couple en vie.
Sam 03 Avril 2004, 13:52 par PetitPrince sur La vie à deux

Comme un oiseau...

Comme un oiseau sans aile,
Il se sent triste sans elle.
Comme un arbre sans fruit,
Elle est perdue sans lui.

Cette amitié immense
Commencée comme une danse,
Renait sous un nouveau jour
Evolue peu à peu vers l’Amour

Jamais ne se sont touchés
Par la fenêtre se sont aimés,
Trouver l’âme soeur sur la toile
Dans ses yeux brillent ses étoiles

Peur de s’être si souvent trompés,
Angoissés, réapprendre à .
Amour amitié,peur bonheur; tous sentiments mêlés,
Ils vont enfin se rencontrer !

Se servir du passé, sans peur du lendemain,
S’apprivoiser en se prenant la main.
Elle veut croire qu’Il est son miroir,
Il a peur de se retrouver dans le noir.

L’aime-t-Il ? Elle n’en sait rien
L’aime-t-Elle ? Il n’en sait rien.
Au bout se trouve peut-être le bonheur
Et ce jour-là, Ils n’auront plus peur...

hug aime coeur
Ven 26 Mars 2004, 08:03 par Mout sur L'amour en vrac

Le cambrioleur du coeur

Les cambrioleurs de coeur, ont cette habitude
de toujours s’introduire par effraction,
dans les poitrines gonflées de solitude.

Les vandales de l’amour, ont cette sale manie
de partir une fois leurs petits désirs satisfaits,
en laissant des plaies béantes à vie.

Les apprentis humains, parfois deviennent malfrats
à fréquenter les mauvaises personnes,
et à aux mauvais endroits.
Lun 22 Mars 2004, 09:52 par PetitPrince sur La séduction

un 14 juillet à Paris (2)

Chemin reprenant, maintenant tous les quatre, passé le pont, nous arpentons le quai Voltaire.
L’un de nous, je ne me souviens plus qui, s’est mis à chantonner « les amants de Saint Jean » qui inondait les ondes en ces temps là. Ce fut le début d’un jeu jovial et musical. Nous devions, chacun à notre tour, trouver une chanson en rapport avec Paris. L’un ayant entonné fièrement sa trouvaille, les trois autres reprenaient en chœur. Les passants qui croisaient notre chemin devaient s’interroger sur notre stabilité mentale en voyant quatre huluberlus gambadant sur les trottoirs de la capitale aux rythmes de chants mal maîtrisés …

« La lune trop blême
pose un diadème
sur tes cheveux roux
la lune trop rousse
de gloire éclabousse
ton jupon plein d’trous

La lune trop pâle
Caresse l’opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé

Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux

Petite mandigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J’oublie mon chagrin

Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m’anéantit …. »

Doux moments d’insouciante amitié. Il me suffit encore aujourd’hui de fermer les yeux pour voir ton sourire espiègle qui rayonnait en disciple de Râ. Ce jour là je ne savais pas que quelques mois plus tard, le ciel finirait par s’assombrir au dessus de nous et que ce sourire disparaîtrait derrière les nuages. Mettez-haut du cœur …

Nous nous rapprochons de l’Ile de la Cité. Notre Dame tente en vain de toucher l’azur de ses hauteurs blanches. Nous traînons dans le quartier du Palais de Justice. Tu veux nous amener à la Conciergerie. Quelques semaines auparavant tu l’as visité en profondeur avec ta sœur. Alors aujourd’hui tu nous sers de guide. Tu nous racontes tout en détail, prenant ton rôle très au sérieux. Tu es fière de nous apprendre tout ça. Tu m’impressionnes. Tu me subjugues. Je t’aimais aussi comme ça. Ce jour là je ne savais pas que je devrais me résigner à jamais à ne plus t’, à ne plus nous …à ne plus m’ avec toi.

L’heure passe. Il est temps de se diriger tranquillement vers Montparnasse. Encore tant de choses à admirer. Et, dès la première ruelle qui nous éloigne de la Seine, une plaque posée sur une façade nous interpelle : « ici vécurent Héloïse et Abélard » …et une date que j’ai oublié. Aucun de nous n’a connaissance de ces deux personnages. Nous restons là quelques instants à fabuler sur l’histoire éventuelle de nos deux illustres inconnus. Dès mon retour chez moi, je me lancerai dans des recherches sur leur vie. Et comme un signe, une ironie…le destin de deux amoureux maudits, incompatibles…Maudit soit l’amour oui !
Dim 21 Mars 2004, 23:06 par la_tulipe_noire sur La vie à deux
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