Mes premiers Donnés à ma BNé...

...Dans ton Iris, j’ai découvert l’aspect sauvage,
D’une passion dévorante plus violente qu’un Orage.
Je ne t’ai jamais rien déclaré, j’ai juste,
Comtemplé le reflet de ton , dans ton regard Doré
J’ai su que je t’aimais et aucune Tirade,
Ne saurait raisonner, une si violente Tornade
Te Donner, te porter, te tenir la main
Voilà ce que j’ai fais,
Ne jamais t’abandonner
Jusqu’au plus loin des Lendemains...
Sam 16 Avril 2005, 20:07 par Vincentblue sur Citations

Désirs

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bon termes avec toutes personnes.
Dites doucement et clairement votre vérité; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant; ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants ou agressifs, ils sont une vexatiion pour l’esprit.
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux.
Il ya toujours plus grands ou plus petits que vous. Jouissez de vos projets et de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle; c’est un véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
Soyez prudents dans vos affaires; car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe; plusieurs individus recherchent les grands idéaux; et pourtant la vie est remplie d’héroïsme.
Soyez vous même. Surtout n’affectez pas l’amitié, non plus ne soyez cynique en amour car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez-vous une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au delà d’une discipline saine, soyez doux avec même. Vous êtes un enfant de la lumière, pas moins que les étoilees et les arbres; Vous avez le droit d’être ici.
Et qu’il vous soit clair ou non l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre .
Avec toutes ces perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Prenez attention. Tachez d’être heureux.

Trouvé dans une vieille église en 1692. Auteur inconnu
Sam 16 Avril 2005, 18:29 par Vincentblue sur Un monde parfait

Dans tes yeux je renaîtrais...

Dans tes yeux je renaîtrais...
Si seulement j’étais différent, sans aucune faiblesse, mais dès lors je ne serais plus humain sinon un monstre et de là, dans tous les cas, tu ne me détestera plus, mais tu me haïra définitivement. Suis-je perdu à jamais, devrais-je tomber pour l’éternité? Mais même si je sombre, je ne peux te détester. Tout simplement parce que tu m’a offert une chance, une tout autre vie, tu t’en souviens...
Seul, je l’aurais toujours été. Sombre aurait été ma destinée. Mon avenir monotone, grâce à toi, a été boulversé. Ce jour, nouveau et brillant, tu me tendit ta main si chaleureuse et me tira de la pénombre pour m’ouvrir les portes. Un nouvel avenir se dessina, une nouvelle vie que je fixais, une vie avec toi. Je plaindrais toutes autres personnes ne t’ayant jamais rencontrer. Mais tu ne le sais pas que ce don est tien, tu ne touche pas mon coeur mais tu a marqué mon à jamais. Il y a quelque temps, nous étions tous les deux "pour" se séparer un moment. Grâce à toi j’ai ri et ai connu la joie, la paix intérieure je crois.
Mais tout a une fin, nous le savons bien. C’est à cause de lui, il est venu, et a chamboulé cet équilibre si fragile qu’était notre amour, et j’ai laissé faire, croyant naïvement en toi, en t’ayant soufflé ma confiance, je ne suis plus dans la pénombre, mais dans l’obscurité du néant. Je reste, caché, en attendant ma renaissance. Oh mais je sais qu’elle arrivera, car tout comme pour moi, personne ne TE remplacera. Je lisais dans tes yeux mieux que quiconque, je te conseillais du mieux que je pouvais. Dans tes yeux je lirais, dans tes yeux je redeviendrais, comme un petit frère parfait. Bien plus surprenant pour t’impressionner, merci, de m’avoir regardé et de me regarder encore.
Mer 13 Avril 2005, 16:38 par âme en état d'âme sur Histoires d'amour

Au commencement il est désir

Au commencement il est désir et le désir est lié à l’amour;
Le désir est comme un ruisseau qui prend sa source dans le cœur.
L’amour, c’est l’océan et le désir n’est qu’un des innombrables
Ruisseaux qui se jettent dans l’océan.
Cependant de nombreux ruisseaux
Vont s’assécher dans le désert sans parvenir à l’océan.
Plusieurs amours ne sont qu’amours au sens figuré bien qu’ils soient
Beaux en apparence, ils ne sont ni plus ni moins que de simples jeux.
Et s’il est vrai que le désir peut aller vers l’océan
Il ne possède pas par lui-même le pouvoir de se jeter seul dans l’océan.
Le désir est essentiellement de nature instinctive,
S’exprimant de mille manières.
La plupart des amours ne sont que des amours figurés.
Ils sont tous des formes de persuasion et d’attraction.
Ils peuvent prendre la forme de l’amour du rossignol
Qui fait semblant d’aimer à la folie la rose.
Alors que son amour n’est pas sincère
Son engagement est faux, douteux et froid.
Sans cesse et à longueur de journée on l’entend gazouiller
Des appels plaintifs, répandant partout ses secrets.
Personne ne le prend au sérieux,
Lorsque de sa séparation d’avec la rose, il se plaint.
Tous ses discours et de paroles incohérentes
Confirment le caractère froid et calculateur de son approche de l’amour.
Pour de vrais amoureux,
Il s’agit là d’une mauvaise façon de faire la cour.
La rose se méfie du délirant rossignol
Sachant que dans son type d’amour, la fidélité ne joue aucun rôle.
Dès que les roses fleurissent, le rossignol leur fait de l’œil
Et son cœur n’est plus que pour elles.
Lorsque le rossignol se lie d’amitié avec une fleur
Il lui fait la cour en secret et en poussant des cris du cœur.
Cependant à l’aube, il change
Et devient l’amant du narcisse.
Lui faisant assidûment la cour
Avec des paroles douces et des regards amoureux.
Juste après, il commence à se lasser aussi de cette fleur
Tournant son attention vers une autre plante fleurie.
Puisque aucun amour véritable ne réside en son sein
Ses sentiments sont faux, trompeurs et ne riment à rien.
Cet amour est figuré et de nature improductive
Car le rossignol ne cherche que parfum et couleurs vives.
L’amour de la rose est, lui aussi, figuré
Car n’ayant aucune profondeur et n’étant pas passionné.
La rose est à la recherche d’un amant allègre et gai
Sachant que le zéphyr errant ignore heureusement tout ce qu’il fait.
La rose utilise sa couleur et son doux parfum
Pour attirer le zéphyr vers elle et en son sein.
Elle présente un air d’innocence et d’amabilité
Alors que sous ses pétales un désir violent reste caché.
Dès que la rose constate que le zéphyr est excité et dans une rafale,
La rose essaie de le capturer, usant de centaines de ruses.
Dans son désir pour le zéphyr, la rose déchire ses pétales,
Cependant l’histoire de ces bouffons amoureux de façade
Ne constitue pas l’ensemble du récit sur l’amour.
Lorsque le zéphyr met en feu le cœur de la rose,
Le rendant frénétique et affolé.
Il est également rempli de doute et plein d’hypocrisie
Car son soi-disant amour n’est guidé que par le désir.
Sans ce désir, il n’y aurait aucune raison pour l’étalage de son amour
Le zéphyr ne se serait pas transporté vers la rose.
Si l’amant exprime l’angoisse
Son amour n’est que pur spectacle.
Ces cris et cette hypocrisie sont que pure duperie
Car l’amour vrai n’a que faire du chasseur, de la proie ou du piège.
Aux yeux des vrais amoureux

L’amour à la manière de la rose ou du zéphyr n’a aucune valeur.
Il y a également l’amour du type qu’on trouve chez la phalène
Qui se dit séduite et folle d’amour.
Dès que ce papillon de nuit aperçoit la flamme de la bougie
Il commence à tourner autour sans répit.
Il se lance contre la flamme jusqu’à ce que mort s’en suive
Livrant ainsi son sur l’autel de l’amour au nom de son bien-aimé.
Mais un tel amour aussi n’est pas pur

Cette frénésie, à y voir de près, n’est que pure hypocrisie.
Quand la phalène rend l’ dans la flamme de la bougie
C’est pour elle en fait une façon de se montrer à la lumière du feu.
Car à l’aube elle prend soudain son envol
Pour aller au lieu ou se trouvent les fleurs.
Elle n’est ni sincère ni fidèle
Dans le jardin où se trouvent les fleurs elle devient folle d’elles.
Pendant le jour, elle rode autour de la rose
Et pendant la nuit, elle brûle d’amour dans le feu de la bougie.
Chez les gens de l’amour cela s’appelle un faux amour
Car le vrai amour ne connaît ni vanité ni hypocrisie.

RICKO
Mer 02 Fév 2005, 10:58 par ricko sur Parler d'amour

Le jardin de l'innocence

J’ai perdu tous mes sens
J’ai retrouvé tous les parfums
En me promenant dans le jardin de l’innocence
Pour de somptueux lendemains

J’ai même pris peur
J’ai vu de nombreux regards
En retrouvant toutes ces saveurs
Ce n’est pas le fruit du hasard

J’ai ressenti comme une magie
Tu es le dernier soleil que j’ai croisé
Quand j’ai dit oui à la vie
Prés de toi je me suis allongé

J’ai surfé sur une immense vague
Heureusement j’ai gardé l’équilibre
Parfois dans mes rêves je divague
Mais au moins je suis libre

Dans le jardin de l’innocence
Sous une pluie incessante
J’ai revu toute mon enfance
Cette découverte me hante

Des questions inondent ma tête
Dehors tout est parfumé
Que l’on ouvre cette fenêtre
Je prends le temps de tout apprécier

J’ai encore l’ d’un enfant
Avec le soleil et le miel
Alors soyez un peu indulgent
J’apprécie mieux ces merveilles

J’ai besoin d’autres plaisirs
Puisque tu m’accompagnes
Je ne cherche pas à m’enfuir
Nous visiterons la campagne.

zorgx ange
Sam 29 Jan 2005, 16:17 par zorgx sur L'amour en vrac

L'amour, encore.

J’aimerais vous parler du tout autre cette essence dont j’ai parlé au départ, l’élan vers cette inaccessible étoile qui se trouve en chacun de nous, au coeur de chacun de nous, et vers laquelle, de façon consciente ou inconsciente, tout notre être aspire. Je mets l’accent sur l’inaccessibilité, sur la distance, sur le tout autre, parce que dans cette relation-là, la véritable unité ne peut se réaliser que dans la conscience d’une transcendance. Ecoutons, par exemple Rûmi, le saint de Konya, parler de ce passage de la dualité à l’unité. L’Amour s’exprime vraiment lorsque l’Amant, l’Aimé et l’Amour lui-même ne font plus qu’un : « Quand l’homme et la femme deviennent un, tu es cet un. Quand les unités sont effacées, tu es cette unité. Tu as façonné ce "je" et ce "nous" afin de pouvoir jouer au jeu de l’adoration avec toi-même, afin que tous les "je", les "tu" deviennent une seule , et soient à la fin submergés dans le Bien-Aimé ». Cet amour-là est déraison, cet amour-là est folie, cet amour-là va à l’encontre de tous les critères habituels par lesquels notre être individuel reconstitue autour de lui un univers, un environnement. Il s’inscrit en opposition ou en contrepoint, ou à contre-courant de ce qu’on appelle habituellement amour - et ce qui n’est en fait que l’une des multiples façons de s’aimer soi-même. On aime ceux qu’on aime parce que généralement, ils nous renvoient une image de notre propre amour pour nous-mêmes. C’est par exemple l’amour pour les proches, pour les enfants qui nous perpétuent, tout ce qui nous renvoie à cet univers que nous avons tissé et qui nous fait exister. C’est là un amour raisonnable. Quant à l’amour de déraison, c’est un amour pour quelque chose qui ne renvoie plus à nous-mêmes, mais qui, de plus, nous révèle dans le miroir des autres, le miroir de l’altérité, une présence, une essence spirituelle.

Ecoutons cet autre poème de Rûmi : « Si je cherche mon coeur, je le trouve dans ton quartier. Si je cherche mon , je la trouve dans tes cheveux. Lorsque, assoiffé, je bois de l’eau, dans l’eau je vois l’image de ton visage ». Pour ne plus retrouver dans l’amour de l’autre le reflet de sa propre image, mais retrouver l’image de son essence spirituelle, il faut qu’il y ait cette distance, cette inaccessibilité. Il faut qu’il y ait cette soif, cette nostalgie. Il faut qu’il y ait cette maladie d’amour, cette douleur d’amour, ce désir intense qui devient ce qui nous nourrit. Il faut qu’il y ait ce que dans toutes les poésies amoureuses du monde, on appelle le chagrin d’amour. Ce chagrin dont aucun amoureux ne souhaiterait, pour tout l’or du monde, être délivré. Dans le Cantique des Cantiques, j’ai relevé ces quelques vers : « Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. » Il faut que s’allume dans notre coeur cette flamme sacrée. Il faut s’embraser, comme d’ailleurs Rûmi le dit lui-même de son cheminement, de toute sa vie. Il dit que cela se résume en trois choses : « J’ai été vert, j’ai été ensuite cuit, et maintenant je suis consumé »

C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère qui s’est exprimé dans des multiples poésies sur cet esclavage, sur ces malheurs de l’amour. Un poète dit : « Si le malheur doit être le prix de mon amour, je suis prêt à l’accepter. Eprouve-moi, éprouve-moi de toutes façons, que tu saches que je t’aime de toutes les façons ».

Voici cet homme, au faîte de sa réalisation, considéré de son vivant comme l’un des plus grands maîtres du soufisme pour certains, qui parle de cette femme en des termes absolument extraordinaires et brûlants d’amour. Il écrira d’ailleurs à son propos un recueil de poèmes magnifique, intitulé « L’interprète des désirs », où il parle de Nizhâm en des termes qui font à la fois l’éloge de sa beauté et de sa spiritualité. Ibn ’Arabi, devant le scandale suscité par ces textes, dut commenter ces poèmes, ce qui d’ailleurs ne résolut rien, le commentaire portant l’ambiguïté à son _expression ultime.

Il faut dire cependant que l’inaccessibilité, en l’occurrence, ne signifie pas irréalité, car ce qui est en jeu, ce qui s’exprime à travers cette dimension de l’amour, c’est le fait que même si nos relations sont les plus proches possible, même s’il s’agit de relations de proximité directe, il y a en chaque être avec lequel nous sommes en relation dans cette dimension-là, une dimension du mystère, une dimension de l’inaccessible divin qui constitue le secret qui nous lie à lui. La proximité extérieure la plus grande possible ne doit en aucune façon épuiser cette part d’inaccessibilité, cette part de secret divin qu’il y a en l’autre. D’où cette tradition qui s’est traduite par l’amour de la "dame de la tour", dans la culture occidentale, et par toutes les formes de la poésie courtoise spirituelle, dans la culture orientale. Dans cette tradition, l’Amant est soumis à des épreuves qui établissent clairement que ce qu’il aime chez l’autre, ce n’est pas simplement un reflet de lui-même, mais son essence spirituelle qui l’attire au-delà de lui-même. Ecoutons ce poème de ricko:«
J’ai atteint l’ivresse et nul de mes amis n’a perçu par quel vin je les ai distancés ? Mon ivresse n’était fruit d’aucun nectar Seules les vertus de l’Aimé m’enivrent le saviez-vous ? S’il en est qui au soir s’abreuvent de vin vieux, Je m’abreuve moi de vos attraits radieux. Ainsi les voyez-vous s’émouvoir un instant, Là où je m’émeus moi à longueur de temps. Lorsque le cri de l’, exprime en vers, rythmé et accordé, la poésie se fait chant. Et lorsque ce cri, élan nostalgique de l’, est accompagné par des instruments, on parle alors de musique. Vous êtes une invitation à cette écoute. C’est à travers le cœur que l’audition intérieure s’opère et c’est par la pratique du " Toi " et du " Moi " afin que tous les "Je", les "Tu" deviennent une seule , et que mon moi-même réalise que tout dans l’univers n’est que vous. Car n’est-il pas dit dans vos mots, que votre beauté d’ chante les louanges du Bien Aimée ? »

Lorsque l’Amour s’adresse d’une façon spécifique, profonde, à celui qui la reçoit. Et il ne peut pas y avoir là de subterfuge. Tout se sait, tout se sent. Qu’importent les actes extérieurs, ce qui importe se sont les actes intérieurs et leur signification. Et c’est cette signification-là qui guide comme un souffle de sincérité nos pensées, nos sentiments et nos actes.
Mer 19 Jan 2005, 10:05 par ricko sur Parler d'amour

Parmi les différentes formes de l'amour ?

Sous des formes multiples, nous sommes dans une recherche intense de quelque chose d’indestructible, de profond, qui échappe à toutes les contingences, à toutes les limitations, qui exprime, dans une plénitude sans limites, une liberté, un sens que nous ressentons tous, vers lequel notre aspire, parfois dans une sorte d’intensité douloureuse. Une des expressions de cette aspiration est l’amour, le mystère de l’amour. Car si la quête spirituelle est un mystère, l’amour est un mystère dans le mystère. Qu’est-ce que cet amour ? Pourquoi cet amour est-il si important, et pourquoi le ressentons-nous comme tel ?Ce feu sacré est à retrouver parce qu’il est le poids de notre être et parce que l’amour nous dit, à travers tous ces récits, à travers toutes ces poésies, à travers tous ces exemples d’amoureux, d’amants et d’amantes, le secret de la vie. Il nous dit ce que nous n’arrivons pas à dire avec des mots, parce que dès que nous voulons expliquer ce secret avec des mots, nous entrons dans la confusion. L’amour a son propre langage, l’amour a son propre mystère, il a sa propre vérité, l’amour est ce langage secret entre l’amant et l’aimé, entre nous-mêmes et ce point ultime de notre être où se trouve notre complète liberté. Ce point à la fois inaccessible et plus proche de nous que nous-mêmes. Aucune pensée, aucune conception, aucune expression, ne peut rendre compte de ce mystère. C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère. Parce qu’en définitive - et c’est pour cela que cet amour est un remède - l’amour nous délivre du mal le plus profond, ce mal toujours présent pour détourner les choses, leur finalité, leur réalité, le mal de notre moi, de notre ego. L’amour véritable, l’amour absolu, l’amour profond nous délivre de cet ego - il est le seul à pouvoir le faire et à nous faire pénétrer dans une dimension inaccessible au-delà de nous-mêmes. cette flamme d’amour, cette jouissance d’amour sont tellement grands, qu’il y a aussi un piège sur cette voie, un piège qui consiste non pas à aimer l’aimé mais à aimer l’amour, non pas à rechercher le bien-aimé, mais à rechercher la jouissance de l’amour pour elle-même. Je me souviens d’un ver qui exprime tout à fait cette erreur de la recherche de l’amour pour l’amour -même si cela est très attirant, même si c’est là un piège dans lequel nous souhaiterions tomber - c’est le vers célèbre d’Alfred de Musset : « L’Amour est le grand point, qu’importe la maîtresse ? Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ». C’est là une façon de tomber dans une sorte de récupération de l’amour lui-même, de ne plus rester dans cette tension vers l’inaccessible, ou alors seulement d’une façon artificielle et entretenue pour la jouissance que cela peut comporter. On peut faire la même remarque à propos de la Béatrice de Dante. On retrouve là cette même recherche de l’inaccessible à travers quelqu’un de tout à fait concret. Cette tension vers l’inaccessibilité s’explique parce que c’est quelque chose qui nous appelle au-delà de nos frontières, au-delà de nous-mêmes. Cela a souvent été exprimé par différents aphorismes ou sapiences, dont cette tradition dite prophétique : « Celui qui aime, reste chaste et meurt sans avoir trahi son secret, celui-ci meurt en témoin véridique ». De même, l’amour véritable ne laisse rien, nous dépouille de tout. Aucun reflet de notre moi ne subsiste, tout est consumé … A suivre !
Mar 18 Jan 2005, 00:46 par ricko sur Parler d'amour

Lundi après-midi

Dans la tourmente de ton ascension,
Dans le chagrin de ton obscession,
Emporte-moi,
Caresse-moi,
Epanouis-toi,
Ô mon , coule ta tendresse sauvage le long de ma rivière en feu,
Apaise notre envie de destruction maligne,
Engendre la crainte dans ta peur de mon noir,
Jouis de ton opiniâtreté et rassure ma véloce armure de ta douce attaque.

Les flots de nous s’envolent par-delà nos terreurs
Et déversent leur colère dans le trop-plein de nos caresses.

Transpire et assoupis-toi,
Crie et souffre de moi,
Je suis tienne et tu ne refuses pas,
L’allégresse de nos ardeurs comblées.

Découd ta bouche de ma peau,
Relève tes mains de mon être,
Notre amertume est terminée.

Tu repars loin de l’autre côté
De mes pensées infidèles.
Oh, couvre-moi de tes baisers fragiles,
L’incertitude de mes gestes dociles.
Tu es mien, tu me gouvernes,
Accroche ta vie à la mienne
Je suis tes pas à la dérive.
Merveilleux voyage de ma mine impatiente.
Ven 12 Nov 2004, 19:36 par Iuina sur La vie à deux

Missive ennivrante

Ce matin, comme tous les matins, je vais chercher le courrier dans la boîte. Des publicités, des factures et une enveloppe différente...avec ton écriture. Mon coeur bat plus vite et je brûle déjà rien qu’à deviner tes mots. J’ai déchiré l’enveloppe en une seconde et je te lis:

    "Adieu juillet, août et mois d’été censés illuminer nos corps d’une chaleur ardente. Voici septembre et ses cartables, le mois le plus tendre comme le chantait Nougaro poète devant l’éternel, parti rejoindre ses pairs là-haut dans le ciel.

    Qu’il est doux ce rayon de soleil qu’une légère brise ballaye furtivement sur nos corps allongés côte à côte. Pas un bruit, pas une âme à la ronde. Rien que toi et moi jouissant pleinement de ces instants d’amour. Seul le cours d’un ruisseau rompt le silence. Quelques oiseaux piaillent sur une branche dont les feuilles jaunies frémissent sous éole comme ta peau le fait sous mes tendres caresses. Mes mains, ma bouche ne se lasseront donc jamais de te couvrir de délices?

    Dans tes yeux, je devine la voûte céleste, parsemée de nuages qui chagrinent ton âme. Le souffle de mon corps tente de les chasser de ton horizon, l’instant de notre rencontre. Je voudrais tant que les aiguilles s’arrêtent pour mieux jouir de ces tendres moments. Mais ce serait déraisonnable de se retrouver dans une cage. Le temps éroderait cette envie de te conquérir à chaque instant, et je te perdrais à jamais. Nous aimons trop la vie, la mordre à pleine dents pour sombrer dans la monotonie. Te séduire et te conquérir dans mon jardin secret, telles sont mes maîtresses pensées."


Je suis émue et touchée, ma journée se trouve soudain illuminée! L’écho de tes mots résonne en moi et je sais qu’il me suivra toute la journée comme un délicieux refrain. J’attends fébrilement le moment où, libre de toute autre préoccupation, je pourrai me poser,seule avec ma plume et mes mots pour te répondre d’aussi jolie manière...j’espère!

Syolann
Jeu 02 Sep 2004, 12:46 par syolann sur Un monde parfait

Les souffrances du jeune Werther.

Oh quel feu court dans toutes mes veines lorsque par hasard mon doigt touche le sien, lorsque nos pieds se rencontrent sous la table! Je me retire comme du feu; mais une force secrète m’attire de nouveau...il me prend un vertige...le trouble est dans tous mes sens. Ah! son innocence, la pureté de son , ne lui permettent pas de concevoir combien les plus légères familiarités me mettent à la torture. Lorsqu’en parlant elle met sa main sur la mienne, que dans la conversation elle se rapproche de moi, que son souffle céleste peut atteindre mes lèvres...alors je crois que je vais m’anéantir, comme si j’étais frappé par la foudre...

Goethe
Mer 01 Sep 2004, 01:31 par syolann sur Citations

A vous pour une fois encore...

Sur une dernière mélodie, dans un dernier cri
Un petit tour de piste, un salut et merci
Dans un monde trop parfait, dans la fenêtre de mon
Je vous lis, souris et verse une larme
Sur tant de jolies choses qui se sont écrites
Sur tant de doux messages qui s’y abritent.

Comme un adieu à un ami,
Comme un départ que l’on maudit
Je ferme mon puit de jouvence
Qui allégeait mes souffrances
Je vous abandonne mes blessures
Faites-en peu de mesure
Je vous offre mes passions
Qu’elles éclairent les mortes saisons

Comme dans une vieille maison
Vous y laissez une part de votre raison
Dans cette alcôve des ames tendres
J’ai laissé mon coeur se fendre
Prenez soin de ce coin de douceur
Il sera peut-être un jour votre sauveur...


La marquise... un petit tour et puis...
Mar 31 Août 2004, 13:16 par la marquise de sade sur Un monde parfait

Tgv

Fabrice somnolait, doucement bercé par l’ambiance feutré du TGV qui le ramenait de la capitale. Le vague colloque, auquel il avait du participer, fut ennuyeuse au possible. Cela ne lui convenait pas d’être obligé de sourire sur commande. Il n’avait jamais apprécié la foule et la promiscuité qu’elle engendre. Il avait hâte de rentrer et de retrouver Cécile et sa mère. Surtout sa chère maman. Il se sentait coupable de l’avoir laissée. Il était mal à l’aise loin d’elle. Cécile avait du mal à comprendre cet attachement.

Cela faisait de longues années qu’il était seul. Il avait bien eu une liaison, il y a une dizaine d’années. Mais elle l’avait finalement abandonné, lui conseillant de retourner chez sa mère.

Comme un soleil
Comme une éclaircie
Comme une fleur que l’on cueille entre les orties
Elle doit venir, comme vient le beau temps
Elle doit venir, comme vient le printemps


La chanson de Fugain le percuta violemment, le prenant à dépourvu. Il ne comprit pas, sur le coup, pourquoi elle surgissait ainsi. Il croyait l’avoir bien enfoui au fond de lui. Florence disait que c’était leur chanson. Il y avait tellement cru.

Demandez moi tout ce que vous voulez
Et sans regret je vous le donne


Après toutes ces années, il avait perdu espoir de trouver une âme sœur. Désespéré, vivant sa quarantaine comme une croix.

Mais dites moi où je la trouverais
Celle qui comprendra
Celle qui me dira :
Où que tu aille, je vais avec toi,
Quelque soit le chemin, je te suis pas à pas
Mais s’il m’arrivait de tomber
C’est elle qui me relèverait


Cécile représentait cet espoir. Ils se connaissaient depuis des années. Petit à petit ses sentiments pour elle s’étaient développés. Il mis trois ans à devenir profondément amoureux.
Il avait fallu ce soir de retour de vacances. Il avait traversé la moitié du pays en voiture. Il était fatigué. Il voulait à tout pris la voir. Un homme était en train de surgir dans sa vie. Il l’avait déjà invitée au restaurant. Quand il s’en était inquiété, Cécile lui avait répondu en riant que ce n’était qu’un copain. Mais il n’avait pas confiance.
Il réussit à la voir, sa fatigue aidant, elle l’avait d’abord consolé gentiment, puis….

Demandez moi tout ce que vous voulez
De ne plus jamais voir personne.
De renoncer aux parfums de l’été.
Aux accords de guitares
Aux fumées de la gloire.


Mais l’avenir était sombre. Cécile refusait de rencontrer sa mère. Lui reprochant d’être trop casanier. Pourtant il menait une vie tout à fait normale. Ce n’est pas de sa faute, s’il a besoin d’une bonne nuit de sommeil, et d’une vie régulière. Il était prêt à faire des efforts, et il avait commencé. Il n’allait plus manger trois fois par semaine chez sa mère. Ce n’était pas facile, et de plus sa mère s’en inquiétait. Il ne pouvait pas lui parler de Cécile, car elle aurait aussitôt voulu la rencontrer.

Demandez moi de ne plus croire en rien
Pourvu que je la vois au bout de mon chemin.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Mais dites moi où la trouver.


Il avait demandé à Cécile de lui accorder un peu de temps. Il avait du mal à changer ses habitudes. Mais elle l’aimait, il en était sur. Il ne fallait pas qu’il la brusque. Ne plus lui faire de remarque, qu’elle s’habillait trop court, que les hommes lui tournaient trop autour.

L’arrêt vigoureux du train le réveilla. Il se senti nauséeux, troublé. Sa relation avec Cécile n’en était quand même pas encore arrivé à ce point.

Le train reparti. Dans une demi-heure il sera arrivé. Il sorti son téléphone.

Il sauta du train le premier, plongea dans le passage souterrain, émergea et se précipita dans les bras de la femme qui avait répondu à son appel.
Lun 30 Août 2004, 22:34 par Zub sur La vie à deux

Les raisons de ma présence après ta longue absence.

Oui, j’y tenais.

De nombreux songes tu as effacés
De nombreuses fois, ton spleen, tu as livré
Seul un bref éclair traversait tes mots
Seul un court espoir se glissait dans tes propos

Souvent j’ai voulu t’écrire, et dans tes blessures je me suis retrouvée
J’ai saigné mon et tranché mon passé

Pour ne plus me souvenir, ne plus me rapeller
Mais ta solitude m’a fait revenir.
Ven 27 Août 2004, 03:01 par la marquise de sade sur Citations

Lettre

Sarah,


J’aurais voulu ne plus jamais te voir, j’aurais voulu devenir amnésique, j’aurais voulu que les blessures de cette nuit à tout jamais quittent mon esprit. Hélas, il n’en est rien. Plus le temps passe, plus elles se font vives et me consument peu à peu.
Le souvenir de cette nuit, où dans l’embrasure de la porte de salle de bain je vis ton corps halletant, encore tiède de notre union qui, je l’avoue fut courte, étreint par cet autre, aurait du à jamais me faire te haïr. Pourtant, je t’aime encore plus, je te désire encore plus, je te veux mienne, encore et toujours.
Je sais que tout est ma faute. Je sais que si je ne m’étais pas empressé de te posséder, tu serais encore à moi. Je te désirais tant, je voulais te faire découvrir un univers de plaisirs, te donner l’extase, t’offrir tout mon être. Et qu’ai-je fait? Je t’ai dévorée, goulûment, egoïstement, rassasiant ma soif de toi. Je me suis repu de ton corps, j’en ai oublié d’assouvir ton . J’étais si bien en toi, si bien avec toi, que j’ai tout oublié. Même d’être présent. Je me suis endormi...

Ce sont tes soupirs étouffés qui m’ont réveillé. J’ai d’abord pensé que je rêvais, que c’était le souvenir de notre étreinte, voire même sa poursuite. Le désir est de nouveau monté en moi, j’ai voulu te prendre dans mes bras, caresser ta peau, encore. Mais le lit était vide et froid. Seule une faible lueur émanait de la salle de bain, seul le reflet de ton visage dans le miroir se superposait à mon souvenir. J’ai cru un instant que seule, tu comblais mes manques... puis je vis son corps se presser contre le tien, ses reins bousculer les tiens. Tu mordais tes lèvres rosées, tes ongles meutrissaient ses épaules, tu t’abandonnais toute entière, t’offrais à lui, jouissais avec lui, là où j’avais honteusement échoué.

Quand tu l’as quitté sur le pas de la porte et que tu es venue te recoucher à mes côtés, tu as cru que je dormais. Tu ne pouvais pas me voir, je te tournais le dos... tu n’as pas vu que je pleurais...


A toi,


Eric
Jeu 26 Août 2004, 22:08 par la marquise de sade sur Exercices de style

A tous les hommes qui ont traversé ma vie.

D’abord, vous dire à quel point je suis heureuse que vous soyez toujours là! Quelle chance nous avons d’avoir réussi ce pari de transformer l’amour en amitié.

Je vous ai tous aimé, avec plus ou moins de fougue, plus ou moins longtemps. Nous avons contruit de belles "histoires d’amour". Vous m’avez offert des moments intenses, brisé quelques-unes de mes illusions aussi! Peu ou prou, ma personnalité s’est trouvée modulée par vos traces, laissées au plus profond de mon . J’ai grandi avec vous, je me suis ouverte à d’autres horizons. Je pense être devenue plus tolérante à vos côtés...Vous étiez tous si différents!

J’ai aimé apprendre l’amour dans vos bras, vous m’avez guidé sur le chemin de la sensualité avec art et maîtrise. J’ai découvert ainsi des délices insoupçonnés. Un par un, vous avez écarté mes tabous. Contre vous je suis devenue amante-gourmande. Vous m’entrainiez toujours plus loin, toujours plus haut dans un tourbillon de plaisir enivrant. Si je peux écrire l’amour aujourd’hui, je vous le dois bien certainement.

Merci aussi pour toutes ses soirées où nous avons refait le monde. Merci pour les rires et la complicité; pour la fusion de nos esprits le temps de nos idylles.

Quand la vie m’a blessée, vous étiez là aussi pour me consoler. J’ai pris vos mains et vos épaules comme un havre de paix. Je me suis reconstruite sous vos encouragements et vos baisers passionnés.

Nous avons même réussi nos ruptures. Je vous ai laissé partir quand le chant d’autres sirènes vous charmait, vous ne m’avez pas retenue quand je rêvais d’ailleurs. Nous nous sommes épargnés les coups bas et les mots blessants. Nous avons gardé la tendresse et souri...en essuyant promptement nos yeux.

J’ai gardé un petit bout de chacun d’entre vous dans ma mémoire. Quand je vous revois aujourd’hui, je sais pourquoi nous nous sommes aimés.

A ma façon, je vous aime toujours!

Je vous aimerai toujours...


Syolann
Dim 22 Août 2004, 13:45 par syolann sur Un monde parfait
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Ecrire sur âme

Ecrire sur âme Mes premiers Donnés à ma BNé..., Désirs, Dans tes yeux je renaîtrais..., Au commencement il est désir, Le jardin de l'innocence, L'amour, encore., Parmi les différentes formes de l'amour ?, Lundi après-midi, Missive ennivrante, Les souffrances du jeune Werther., A vous pour une fois encore..., Tgv, Les raisons de ma présence après ta longue absence., Lettre, A tous les hommes qui ont traversé ma vie.,
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La citation d'amour

L'amitié finit parfois en amour, mais rarement l'amour en amitié.

C.C. Colton.

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