Le mot du modo

Mes biens chers posteurs,

Je suis heureux de constater que derrière des mots postés uniquement pour leur beauté, vivent des gens réellement passionnés.

En qualité de fondateur et par la même modérateur, je me permet d’intervenir avec toute la délicatesse et le tact qui caracterise un tel role.

Comme tant d’autres textes, "le cadeau" de personnel.et.confidentiel peut faire réagir pour des raisons qui ne regardent que celui qui réagit avec tout le bon droit qui lui est légitimement accordé.

Néanmoins, ne nous fachons pas pour des opinions que nous pouvons trés bien revendiquer autre part que sur le forum des s tendres.

Je vous demande, personnel et motstart, de ne pas avancer plus loin, du moins en public, votre débat, que je trouve par ailleurs tout à fait pertinent et enthousiasmant dans sa vocation philosophique (malgré lui) !

Et je propose à tout les autres membres de lire ces idées qui ont été équitablement émises par nos deux "jouteurs". Une réflexion purement personnelle sur votre sensation , confrontée à la volonté créatrice de personnel et l’appel à la reflexion de motstart, ne peut qu’affiner notre .

Mille choses à tous.

PetitPrince.
Jeu 03 Juin 2004, 22:40 par PetitPrince sur L'amour en vrac

La Fugue

La Fugue
(texte retouché)




Fantôme d’amour
Tout l’or du monde ne t’en veut pas…

Cygne de la main
Comme un beau coquillage


Et l’ange bleue de femme
Effacée sous la pluie
Comme un brouillard rose
Dans l’immobilité éthérée d’Océan


Il y avait un oiseau perché sur l’antenne radio
Et tu faisais l’amour toute la journée

La meilleure part de toi voulait la meilleur part de toi
Tu te rappelles, tu as tout promis un beau matin


Tu mettais tes mains bien fermes sur ces fesses
Et elle mettait aussi ses mains sur les tiennes
Et tu l’embrassais dans la bouche comme une ivresse


Tu te souviens du bonheur


Tu ouvrais ton âme

Elle ton escale

En silence
D’un
Nous

Viens

Pour le jeu
Pour un’autre temps

mOTSaRT
Mer 02 Juin 2004, 03:09 par mOTSaRT sur La vie à deux

Portrait chinois

Si tu étais un dessert, tu serais une glace au citron.
Froid, amer, acide à la première bouchée,
Ta saveur tendre, douce et sucrée
Se dévoile et explose en mille neutrons

Si tu étais un personnage célèbre, tu serais le soldat inconnu.
Tous te connaissent et attestent de ta valeur,
Mais aucun ne connait tes combats, ce que recèlent tes profondeurs
Seul au milieu de tous, jamais tu ne mets ton âme à nu

Si tu étais un moment de la journée, tu serais la seconde avant le lever du soleil
Jamais totalement la nuit, jamais totalement le jour
Tu navigues entre deux mondes cherchant depuis toujours
La vie qui sera la tienne, tu attends l’éveil

Si tu étais un tableau, tu serais "La grande famille" ( Magritte)
Au milieu de ta tempète, perdu en pleine mer
Tu gardes au fond de toi, un petit coin de mystère
Un lieu de repos, une presqu’île

Si tu étais un phénomène naturel, tu serais la rosée
Tu apparais dans mes pensées le matin,
Comme un souvenir de mes rêves coquins
Qui me laisse humide et rassasiée

Si tu étais une chanson, tu serais "Le SOS d’un terrien en détresse"
Tu as parfois trop les pieds sur terre
Te demandant où est ta place, tu t’enterres
Ecoute ma voix, oublie ta tristesse.



Et pour vous... que serait-il/elle ?
Dim 30 Mai 2004, 21:03 par la marquise de sade sur L'amour en vrac

Inspiration

Joli passant,


Comment expliquer l’émotion qui s’est emparée de moi... Comment justifier les sensations qui ont envahies mon corps... Comment oublier les idées qui envoutent mon depuis que je vous ai croisé jeudi dans ce musée.

Vous regardiez une toile de Botticelli, votre visage était grave, vos yeux fixés sur les formes, les caressant de votre regard. Dieu que j’aurais aimé être ces courbes. Que n’aurais-je pas donné pour que le trouble que vous arboriez face à ces couleurs vous les ressentiez face à mes envies.

Je vous écris ces quelques mots, guidée sans doute par le démon qui s’est emparé de mon corps, par les pulsions que je ressens dans le bas de mon ventre. Cette envie violente que vous me pénétriez de la même manière que cette toile vous imprégnait, je l’ai ressentie dès que j’ai croisé votre parfum.

Joli passant, bel inconnu, si de ce tableau qui aurait pu être le témoin de nos ébats je n’ai que rêver, que ce morceau de papier que je vous envois éveille en vous le même émoi que celui qui m’obsède encore aujourd’hui... Devenez mon amant épistolaire, soyez mon sexe littéraire, répondez à mes avances et faites-moi jouir littéralement!


La marquise
Dim 30 Mai 2004, 00:29 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

La vie de Madeleine

Madeleine, je ne la connais pas si bien que ça pour tout dire. Je sais simplement qu’elle est blonde, de taille moyenne, avec un derrière rebondi et des seins en pomme. On prétend que Madeleine a les yeux si bleus que leur éclat en est presque insupportable. Insupportable, seulement à ce moment précis où votre cœur s’emballe à sa vue, et que le sien s’emballe de même.

Elle doit avoir dans les trente-six ans environ, et une vie amoureuse si l’on puit dire, qui remonte aux débuts de l’adolescence. Car, la vie amoureuse, selon Madeleine, est sans aucune concession. Pleine, intense, destructrice. Elle ne vit pas pour l’amour, mais elle ne le dédaigne pas. Fraîche et simple, aucun homme ne laisse courir son regard sur elle sans avoir une petite envie qui sourde. Comment dire. Madeleine s’habille simplement, une robe de coton souple pour les beaux jours, ou un pantalon et un haut simple pour les jours plus tristes sont sa mode à elle.

Madeleine, c’est une femme qui a eu un très grand amour, il y a très longtemps, au tout début. Au tout début de sa vie de femme. Elle en était très amoureuse, et lui, il parait qu’il s’en occupait bien. Pour les raisons que l’aventure amoureuse finit aussi souvent qu’elle perdure, celle-ci s’est terminée, assez abruptement. Et personne n’a su le fin mot de l’histoire. Madeleine qui riait, Madeleine qui souriait tout le temps, qui disait bonjour dans la rue, chez le boulanger, faisait toujours un baiser de ses lèvres fraîches au vieil Emile, Madeleine, qui par sa joie de vivre faisait finalement un peu la fierté du bourg, Madeleine s’est éteinte le jour où son bel amour s’est terminé.

Elle ne pleura pas, parce que cette femme avait la fierté et le courage des siens qui lui coulait dans les veines. Elle resta prostrée des jours et des jours, sans que rien ni personne ne puisse lui arracher une once de joie. Elle s’enfermât progressivement dans un mutisme obscur et sourd, et la vie du bourg en fut irrémédiablement atteinte.

On ne la vit plus que très occasionnellement, lorsqu’elle faisait ses courses à la superette. Elle répondait aux bonjours, mais ce n’était plus elle qui avec sa voix fluette les lançait la première comme une nuée de notes malicieuses à la compagnie.

Cet état dura à peu prés huit ans. Durant ces années, elle se consacra à sa maison, à son petit jardin potager, à ses lapins. Lorsque l’après-midi s’avançait sur sa maison à l’écart du bourg, elle se plongeait dans les livres dont regorgeait la fantastique bibliothèque de famille. Là, elle parlait à Montesquieu, écoutait Marc Aurèle, doutait de la relativité d’Einstein, pour mieux absorber celle de Lao Tseu. Elle reconstruisit des maisons avec les trois petits cochons, fit la guerre plein de fois au troisième Reich, découvrit l’Himalaya, traversa maintes fois le Sahara.

Ce n’est que lorsque sa douleur fut passée, qu’on la revit plus souvent flâner en ville, boire des cafés et des limonades en terrasse. De jeunes hommes parfois lui parlaient, tentant leur chance sans trop vraiment insister. Bien souvent, ils repartaient après de longues discussions, ayant partagé rires et sourires avec elle. Toujours subjugués par la beauté que cette femme laissait paraître, dans son , par ses yeux.

Quelques fois, on les revoyait ses jeunes hommes, quelques jours, quelques semaines après qu’on les ai vus avec Madeleine à une terrasse. Dans leurs yeux, une grande tristesse d’un éclat magnifique. Dans leur cœur, des champs de fleurs se bousculaient avec des forêts immenses, et des cascades de miel ruisselaient sur des champs de fruits sauvages. Ils marchaient dans le bourg un peu hagards, un peu perdus. Malheureux probablement parce que Madeleine leur manquait, mais autre chose dardait dans leurs yeux. Comme une étrange lumière, celle qui rend tout possible.

On dit que Madeleine aurait découvert le secret de l’amour, et que celui-ci est si terrible qu’il rend fou ceux qui veulent le conquérir. On dit aussi, mais ça c’est autre chose, que Madeleine, est atteinte du mal sans nom, et qu’elle le transmet à ceux qui partagent un peu sa vie et goûtent un peu son cœur.

Ce soir c’est moi, qui ai rendez vous avec Madeleine, à huit heures à la Terrasse du Merle Rouge. Je crois que je suis amoureux.
Ven 28 Mai 2004, 11:06 par PetitPrince sur L'amour en vrac

La fracture

(La fracture autre version)

La fracture

Il a débarqué son comme on saute d’un train
Il a roulé des émotions de lui-même jusqu’à elle
Il avait bien des écorchures mais sauf le coeur
Rien de cassé
Elle a ramassé les morceaux
A sorti ses mots,
A pris la colle de ses larmes sucrées
Et
A recollé les morceaux trouvés
Lui il s’est laissé faire sans vraiment le vouloir
Il l’aimait quand même
Elle est restée longtemps à veiller sur son coeur
Qui sait quelle résonance il en sortirait
Après un moment...
Le coeur...
S’est mis à respirer petit à petit
comme un amour d’océan...
Le coeur guérissait...
Elle savait...
Que le coeur vivrait...
Bien d’autres amours....

mOTSaRT
Ven 28 Mai 2004, 02:01 par mOTSaRT sur La vie à deux

with or without you

Regarde la tristesse dans mes yeux
Ces pierres qui pleurent dans les cieux
La recherche du bonheur, un voeu pieux
Pour celui dont le coeur sonne creux
Regarde dans le miroir de mes yeux
Tu y verras un monde monstrueux
Les aigreurs d’un homme déja vieux
Qui de toute sa vie est devenu honteux

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi

Ecoute ma voix qui s’asphyxie
Quand à mes beaux sentiments décrépis
J’impose un rythme tout en ralenti
Pour accorder à mon le répit
Ecoute la voix de l’insoumis
Celui qui préfère renier ses envies
Plutôt que vivre pleinement une vie
Quitte à faire une ou deux conneries

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi

Lis mes écrits sur les murs gravés
Des mots posés là pour exorciser
Des maux impossibles à évaporer
Les poids que la nature a accroché
Lis mes écrits doucement exprimer
Les errances d’une bête traquée
Qui sait qu’une fois perdu et oublié
Le temps jamais ne peut se rattraper

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi
Quel que soit mon moyen d’expression
j’arrive toujours à la même conclusion
Celui là va à celle que je laisse derrière moi...

La tulipe...en minuscule
Sam 22 Mai 2004, 20:51 par la_tulipe_noire sur L'amour en vrac

L'enveloppeur ....

L’enveloppeur rouge et parfumé …

Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.

Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.

Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !

J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...

..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.

L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.

Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !

Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.

Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !

Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..


..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.

Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.

Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….

Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.

Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.



Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….

Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.



….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.

Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.

Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……




….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….



….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.

Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.

Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .

Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra

Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.

Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum


Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…

Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Lun 10 Mai 2004, 14:50 par Imaginative sur Un monde parfait

A la manière de ....

Depuis quelques jours trotte dans ma tête une chanson...une chansonnette devrais-je dire, car sa simplicité désuète et sa poésie nostalgique la rendent indélébile en ma mémoire.
Ainsi va "les filles de 1973" de vincent Delerm
Peut-être que chacun ici pourrait fouiller dans sa mémoire et nous livrer la version de son année...

Ma version c’est "les filles de 1977" violon

Celles qui ont pas aimé La haine
Celles qui ont pleuré Kurt Cobain
Celles qui fumaient des malboro
Avant de passer le bacho
Celles qui ont donné leurs caddies
Pour aider les mal-nourris
Celles qui me disaient "j’te comprends pas"

Les filles de 1977 ont 27 ans
Les filles de 1977 ont 27 ans

Celles qui mettaient des wonderbra
Pour la même poitrine qu’Eva
Celles qui ont porté des jupes d’été
Même par - 5 degrés
Celles qui écrivaient des petits mots
D’amour pendant l’heure de philo
Celles qui disaient "patrick bruel"

Les filles de 1977 ont 27 ans
Les filles de 1977 ont 27 ans

Celles qui allumaient les garçons
Pour les rendre encore plus cons
Celles qui échangeaient leurs copies
Sous les tables du lycée Monzie
Celles qui disaient "vincent, s’te plait,
est-ce que tu peux m’expliquer ?"

Celles qui s’appellaient
Isabelle R.,Aurore L. ,
Myriam M., Fanny X.,
Sandrine L., Carole T., Marie A.


La Tulipe Noire... pour celle qui a trente ans et une d’enfant(s)
Jeu 29 Avril 2004, 21:45 par la_tulipe_noire sur Citations

Absolue quête

De tout temps j’ai cherché l’absolu
A tout moment j’ai quêté l’irrésolu.
Mais quelle force transparente,
Quelle hâte me tourmente ?
Je suis une en partance
Pour l’infinie triste résonance.
Recherche perpétuelle d’un improbable reflet,
Désir plus intact qu’imparfait.
Les portes sur moi se referment doucement,
L’instinct, la quête, je me demande comment
Va s’achever mon tourment.
Quelle puissance machiavélique ?
Quelles circonstances anarchiques ?
Me transposent dans de telles situations
Mettant mon cœur à contribution.
Quel est le prix, que dois-je prouver ?
Vers quel soleil dois-je m’envoler ?
Jeu 22 Avril 2004, 18:46 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Je croyais...

Je croyais que la Vie
ne m’était plus possible
Je n’avais plus envie
De cerner mes possibles.
Me laisser contenter
Par des fuites en avant,
Et de ne plus chercher
A vivre dans l’instant !

Cette joie inconnue
Qui guide mes pas
Et me cueille, ingénue
Bien avant le trépas.
Quelle est donc cette élue
Qui sonne le glas
de mes doutes incongrus
De tout ce fatras !
Des émotions perdues
de tous mes faux pas ?

Je sais maintenant
ici, et dans l’instant,
Qu’un futur meilleur
Où je serai amante,
Me prendra dans ses bras
Comme une petite enfante
Et me bercera
D’une lumière d’argent !

Tu m’as ouvert ainsi
Lentement sans soucis
A tout ce que je sais,
Je serais, je suis
Me chuchote tout bas
Au creux de l’oreille
Qu’il ne faut pas douter
de recevoir des merveilles !
Que la tendresse du monde
nous accueille en son sein
Qu’elle est là sans effort
Que l’amour enfin
Nous amène au bord
de nos corps enlacés
Et qu’une fièvre alors
Nous prend si bien serrés !

Je revois en mirage,
Mais sans arrière pensée
Tous les lointains rivages
de nos rivières bleutées
Comme une sans peine
Par le bonheur bercée
Je viens vers Toi, mon roi
Mon doux, mon aimé !
Jeu 22 Avril 2004, 07:48 par Mout sur L'amour en vrac

Désirs...

Désirs
J’aurais voulu, avec mes mains,
Nous composer un long demain ;
J’aurais aimé, avec mon cœur,
Nous offrir une constellation de bonheur ;
J’aurais osé, avec ma conviction,
Nous octroyer une longue et belle Passion.

Passion.
Faire frémir ton corps,
D’interminables frissons.
Te jeter un sort
Et que ton âme, j’en prenne Possession.

Possession.
Te tenir par mon cœur,
A bout de souffle, rire.
Te choyer, te chérir,
Te porter en Vainqueur.

Vainqueur.
Te déclarer toi, le Seul et l’Unique,
En musique, symphonie fantastique.
Nous, les meilleurs accords du monde,
Puis, épuisés, les pires ennemis, Immondes.

Immonde.
Symphonie dramatique se consumant peu à peu,
Doucement remplacée… puis viennent des larmes de feu.
Petit à petit, ce goût amer, presque insipide et pathétique,
Laisse place à une mort lente, belle et Sarcastique….

Sarcastique.
Triste constat,
Je m’étais offerte à toi,
Entière soumise et puissante,
Regarde moi, ose ! Je suis incandescente.
J’ai brûlé dans ton âme,
J’ai crié, supplié, une seule arme,
Afin que cette douleur puisse cesser,
Enfin, taire en moi cet incendie ravageur,
Oublier mon âme meurtrie, blessée
L’abandonner à tous ces carnassiers du cœur.
J’ai vainement tenté,
Essayé de réconcilier,
Nos sentiments égarés,
Puis, dans ton long silence aux griffes acérées,
Tu m’as enfermée,
Murée vivante,
Non consentante.
Pourtant, j’ai imploré,
Que sur moi s’abatte ton jugement,
Pourtant, j’avoue, du verbe aimer,
Personne autour de nous n’était conscient,
De sa fougue, de sa puissance,
De son éloquence à la limite de l’impertinence…
Je croyais avoir trouvé mon reflet,
J’avais espéré qu’il nous conviendrait…
Ses contours fébrilement dessinés,
Nos deux mains ne semblaient qu’une à les tracer….

Maintenant, une longue tâche je dois exécuter,
De tous tes envoûtements, avec acharnement, méticuleusement :
Ton image, ta voix, ta chaleur, je dois les exorciser.

J’effleure le pire,
J’effeuille tes rires,
Ta voix je prends,
Ta chaleur, j’entends.
Tes délires, un moment… j’attends.
Puis, doucement,
Les range consciencieusement
Dans mon tiroir secrètement,
Tout au fond, bien gardés,
Ils resteront à jamais gravés...
Mar 20 Avril 2004, 14:33 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Notre rencontre

Dès le premier jour
de notre rencontre
j’ai su que tu étais unique
j’ai su que je voulais
mieux te connaître
et j’ai su que mes sentiments
étaient ébranlés.
Dès le jour où l’amour m’est apparu
j’ai su que je voulais tout te dire
sur moi
j’ai su que j’allais commencer
à m’épanouir.
Dès le jour où nous pourrons compter
Qu’un plus un fait plus que deux
Notre couple sera exceptionnel...
L’Amour nous donnera des ailes
Je sais dès lors que mon corps et mon
Seront enflammés à jamais
je voudrais que notre amour
Soit un sentiment unique et parfait
Si nous ne nous étions pas rencontrés
je chercherais toujours le bonheur
et je penserais encore que
l’amour n’est qu’un mirage.
C’est pourquoi je veux te remercier
pour ce jour où
nous nous sommes rencontrés
Emerveillée, sous un ciel étoilé.
Mar 20 Avril 2004, 08:01 par Mout sur L'amour en vrac

Bien vu

Bien vu Melkaena, j’avais tronqué effectivement cette formidable leçon de vie afin de voir quelle polémique les membres du forum auraient été tenté d’exploiter. Ma foi, tu le constates comme moi, la polémique en question n’a pas été bien loin.

Il y a une idée chère à mon coeur qui est ici énnoncée: se retourner quand le moment sera venu de quitter cette vie.

J’y crois.

Je pense que cet instant arrive, en théorie vers la fin de notre vie, et que à ce moment là il faut pouvoir se dire :

" J’ai été bien, et j’ai fait le bien, toujours, en mon et conscience. Certes j’ai aimé des femmes que je n’aurais jamais du aimer, et pourtant je suis content de l’avoir fait. Certes j’aurais pu en aimer d’autres, ou alors les aimer mieux, mais mon amour a toujours été sincère et aucunement dénaturé par les conventions des hommes. Milles oceans ne sauraient contenir toutes les larmes que j’ai payé pour ces amours, mais je ne regrette rien, et je suis fier comme un homme d’avoir vécu tout ses moments qui m’ont faconnés."

Ce moment viendra, et me trouvera en train de sourire comme le plus grand des rois.
Lun 19 Avril 2004, 22:45 par PetitPrince sur Citations

Et si ...

Et si ... un nuage noir glissait devant tes yeux
Une peur qui engloutit mon
Un silence glacial, affreux
Un doute qui pourfend comme une lame.

Et si ... à la Camarde tu vendais ta vie
Si les Ténèbres devenaient tes jours
Ton corps devenir un esprit
Ton coeur arrêter le compte à rebours
Ton souvenir hanter mes nuits

Et si... je n’avais pas entendu tes cris
Dans ton enveloppe agonisante
Si tu n’avais pas écouté mes suppliques
Dans mes passions enivrantes
Si j’avais préféré te croire guéri
Si tu avais voulu que je te vois magnifique

Et si... sans me prévenir tu avais franchi le cap
Emporté par le dégoût des autres tu avais abandonné
T’étais laissé glisser dans les marais sombres
Et si ... je ne voulais pas que la mort te happe
Si je t’interdisais de fuir vers ce monde inexploré
Me condamner à ne plus être qu’une ombre
Ne plus être que ta tombe...
Lun 19 Avril 2004, 21:07 par la marquise de sade sur L'amour en vrac
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Ecrire sur âme

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Bonne lecture !

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Il faut plus d'esprit pour faire l'amour que pour conduire des armées.

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