A vous pour une fois encore...

Sur une dernière mélodie, dans un dernier cri
Un petit tour de piste, un salut et merci
Dans un monde trop parfait, dans la fenêtre de mon âme
Je vous lis, souris et verse une larme
Sur tant de jolies choses qui se sont écrites
Sur tant de doux messages qui s’y abritent.

Comme un adieu à un ami,
Comme un départ que l’on maudit
Je ferme mon puit de jouvence
Qui allégeait mes souffrances
Je vous abandonne mes blessures
Faites-en peu de mesure
Je vous offre mes passions
Qu’elles éclairent les mortes saisons

Comme dans une vieille maison
Vous y laissez une part de votre raison
Dans cette alcôve des ames tendres
J’ai laissé mon coeur se fendre
Prenez soin de ce coin de douceur
Il sera peut-être un jour votre sauveur...


La marquise... un petit tour et puis...
Mar 31 Août 2004, 13:16 par la marquise de sade sur Un monde parfait

Comprendre

Comprendre ? Oh que oui, malhereusement, et ce depuis un moment!

Tes propos me déçoivent, mais ne me surprennent pas.

Effectivement, ton effronterie habituelle, ta volonté de briller, ton indifférence aux conséquences de ces agissements, se traduit une fois de plus par un conflit sur le site des tendres. Comment veux tu persister à dire que ce tu fais est beau devant une telle démonstration ?

Je souris aux mots « Faire de moi ton amant ». J’aurais été alors un autre homme objet qui tombe entre tes mains, c’est ça ? Cette façon de parler ne traduit elle pas ce qui sous tendait la façon de séduire que je critiquais, et dont tu as choisi arbitrairement de m’affubler ? Finalement, tu viens de nous prouver en deux mots gorgés d’orgueil que c’est la tienne.

L’acte ne vaut que par l’intention. Tes actes sont jolis d’apparence, mais je n’aime pas ce qui les anime. Et effectivement, je ne suis pas le seul. Peut être devrais tu songer qu’il y a un vent de vérité dans les critiques qui te sont formulées.

Je combattrai toujours ardemment les femmes dans ton genre. Celles-ci qui croyant bien faire parce que centrées sur elles même. Celles-ci qui n’imaginent pas une seule seconde les conséquences réelles de leurs actes dans le cœur de leurs amants. Celles qui avec le temps dévoilent le visage de l’horreur derrière un regard manipulateur. Celles qui prétextent la beauté en servant la laideur. Pour certain, c’est peu de choses que ces travers là, pour moi c’est énorme.

Rien ne dure, et notre belle histoire se meurt dans ces lignes.
Mar 31 Août 2004, 12:45 par PetitPrince sur La séduction

Je rêve

Je rêve de ton corps chaud qui se cambre. Poser mes mains, ma bouche sur ton ventre. Mes mains remontent, douces et fortes. Ma bouche descend, avide, gourmande. La fièvre monte en toi. Hâte de me sentir là où tes sensations sont si fortes. Ton corps se cabre en un lancinant désir. Voilà j’arrive ... Le bout de mes doigts découvrent la rondeur de tes seins dressés. Mes lèvres effleurent ton pubis, devinent le nec-tar né de ton sexe. Ton cœur palpite, tes tétons durcissent, tes cuisses s’écartent. Tu poses tes mains sur mes épaules et de toutes tes forces tu me pousses vers le sanctuaire de nos plaisirs partagés ... Je plonge! Mes mains prennent tes seins, les recouvrent de caresses. Ma bouche sur tes lèvres qui s’ouvrent, ferme tes yeux. Tu gémis doucement, le bonheur monte, irradie, envahit ton corps entier. Tu es un feu impatient de me dévorer quand je serai en toi, éperdu, fou, abandonné. Ma langue s’insinue, tes lèvres s’écartent sous elle. Ton clito durcit sous la pointe de ma langue. Je te savoure, c’est si bon! Je te dévore à pleine bouche, c’est si enivrant! Tu sens un premier orgasme s’approcher, tes reins se creusent, ton bassin ondule, tu te mords la main pour ne pas hurler, de l’autre tu t’agrippes où tu peux, tu te sens em-portée par une telle violence que tes jambes cherchent à s’accrocher à moi. Soudain, cela explose en toi, c’est trop, le plaisir te transperce de part en part en une éternité de jouissance qui s’apaise trop vite pour t’épuiser, alors je remonte sans que ma bouche t’abandonne. Quand elle rejoint enfin la tienne, tu sens mon sexe te pénétrer lentement, écarter les parois de ton vagin en une promesse de bonheur plus fort. Je le remplis à fond, longuement, à grands coups de reins. Tu m’excites de ta bouche, de ta langue, de tes soupirs, de ton bassin lascif, de tes mouvements frénétiques, de tes ongles dans mon dos, de tes cris enfin. Plus vite, plus fort, toujours plus vite, toujours fort, je ne résiste plus, tu m’as imposé ton rythme effréné. J’éclate, j’explose tout au fond de toi, je m’écoule en un long jet chaud, je m’écroule sur toi ma dévorant.

Un bien-être à demi-oublié par des années de tristesse m’emporte loin dans un sommeil de rêve qui ne me sépare pas totalement de toi. Le temps se suspend, se fait silencieux et discret. Je le perds de vue …
Je sens ton corps se lever du lit, ton absence me réveille déjà! Tu te rends à la salle de bain te laver, le faire belle et pure.

*************************************************************************************
L’administrateur a écrit:
Cette partie du texte malgré sa relative beauté, est trop heurtante pour être autorisée en diffusion sur le site des âmes tendres. La laisser serait releguer le forum des âmes tendres au rang de site pornographique, ce qui n’est pas sa vocation.

Comme quoi, il est trés difficile de controler sa création littéraire et de naviguer sur les mots en tenant comptes des limites imposées.


*************************************************************************************


Je m’éveille au bord de l’étouffement, trop enfoncé dans mon oreiller dont j’ai cru la chaleur merveilleuse et qui n’était que la mienne. Cette main qui ... n’est aussi que la mienne, comme mes songes, qui un jour seront le limon d’une création qui engendrera des rêveries, si possible féminines. Elles ne seront cependant aussi lointaines que la rumeur d’une clameur qui s’élève, indistincte, vers le gardien du phare. Cet homme perce la nuit de sa lu-mière et rêve de la mêler à celle du soleil, qui peint de morsures ses persiennes fermées et de barreaux noirs sa couche abandonnée de toi.
Jeu 26 Août 2004, 07:27 par Franck d'Yseult sur Les liaisons sulfureuses

Jouons, jouissons

Aprés une étude précise et rigoureuse sur la faisabilité et l’intérêt de la chose, j’ai décidé de créer sur le forum une section d’exercices d’écriture, à l’instar de la plupart des ateliers d’écriture que l’on peut trouver sur le web.



Dans cette rubrique, nous tacherons de vous expliquer certains types de contraintes usuelles et de vous proposer des exercices pratiques. L’idée est de progresser en s’amusant.

Et tout ca, uniquement sur le thème des âmes tendres !

Alors, à vos plumes !
Mar 24 Août 2004, 15:32 par PetitPrince sur Edito

Exercices de styles, mode d'emploi !

Dans "Exercices de style", Raymond Queneau décide d’écrire la même histoire de 99 façons différentes : rêve, noms propres, botanique, injurieux, télégraphique, litotes... L’histoire est fort simple, pour ainsi dire banale.

Afin d’exercer notre plume, je vous propose de faire pareil sur les âmes tendres.

Quelques règles de fonctionnement :


    Pour lancer un scénario, il suffit de créer un nouveau sujet dans la Rubrique Jeux d’écriture. Le titre du scénario, doit être précédé de la mention ES, car nous aurons d’autres jeux que l’exercice de style dans cette rubrique.

    Pour rédiger une version du scénario, il suffit de faire « Répondre ». Toutes les réponses au sujet, les textes donc, doivent avoir un titre explicite sur la façon dont il est écrit. Le titre est la clef de lecture. La version que vous rédigerez ne doit pas être trop longue.

    Le scénario comporte certes l’explication de la situation, mais aussi d’éventuelles contraintes d’écriture, et d’éventuelles pistes pour démarrer. Une piste n’est restrictive, par exemple on peut vous suggerer que le narrateur est un curé, mais il existe bien entendu mille façon de faire parler un curé! Les idées et les contraintes sont juste là pour vous aider à démarrer.

    Vous pouvez poster autant de versions qu’il vous plait.

Dans un premier temps, seuls les modérateurs, les fameux "Maitres du jeu" créeront les scenarii.
Mar 24 Août 2004, 15:13 par PetitPrince sur Exercices de style

Ecrire sous la contrainte

Il s’agit non plus de décrire ses sens avec des mots, mais d’assembler des mots répondant à une contrainte et de leur trouver un sens. A titre d’exemple sur le forum des âmes tendres il y a [ulink=http://www.les-ames-tendres.com/viewtopic.php?t=149]Une ode [/ulink] qui est une acrostiche, [ulink=http://www.les-ames-tendres.com/viewtopic.php?t=151]Elles[/ulink], ou j’ai choisi d’abord une suite de mots finissant avec les sons "ERE" pour composer ma plainte. Il y en a d’autres, et le plus riche, mais malheureusement inaccessible pour qui n’a pas les clefs est [ulink=http://www.les-ames-tendres.com/viewtopic.php?t=297]Inspiration[/ulink]

Afin de vous faire une idée plus riche de ce que signifie écrire sous la contrainte, je vous recommande ces deux liens:

Ven 20 Août 2004, 08:10 par PetitPrince sur Articles

Ecrire

Ainsi que je le souhaitais en créant la rubrique Articles, j’entame un dossier de fond pour qui fréquente le site des âmes tendres : l’écriture.

Je ne vais pas ici donner un cours d’écriture, ce serait vraiment présomptueux de ma part, par contre, ayant depuis quelques temps glané à droite à gauche des avis sur l’écriture, et la façon de s’y prendre, je vous livre ici des mises en bouches simples ainsi et surtout que quelques adresses qui me semblent intéressantes pour s’améliorer.

Je prend le parti de découper cette série d’articles en autant de sujets, permettant ainsi de les completer au fil du temps.

    [ulink=http://www.les-ames-tendres.com/viewtopic.php?p=758#758]Ecrire sous la contrainte[/ulink], traite des jeux syntaxiques.
    [ulink=http://www.les-ames-tendres.com/viewtopic.php?p=759#759]De la poésie[/ulink], traite de ... la poésie.
    [ulink=http://www.les-ames-tendres.com/viewtopic.php?p=760#760]Sur la prose[/ulink], traite des astuces utiliisables en prose.


Je souhaite que ces éléments vous nourriront de nouvelles idées, éclairerons des routes que pensiez obscures, et vous donneront plus encore plus envie de coucher de l’encre. Mon dernier conseil, c’est de lire, lire, lire et encore lire, pour s’imprégner de ce que d’autres ont déjà découvert et mis en pratique.
Ven 20 Août 2004, 08:09 par PetitPrince sur Articles

10 questions à l’administrateur des âmes tendres.

Interview réalisée par Elodie Noël.

Le site d’écriture des âmes tendres est le rendez-vous d’écrivains en herbes sur le web. Libre, il permet à qui veut de venir écrire des récits, des poèmes, ou des nouvelles mais pas sur n’importe quel thème. Et oui, c’est sur l’amour, les sentiments et même les pulsions charnelles que le texte doit porter. PetitPrince, le pseudonyme du créateur et administrateur du site, répond à dix questions pour cette interview informel.

EN : Pourquoi le site des âmes tendres ?

PP : Pour plusieurs raisons. Permettre à chacun de venir travailler son écriture dans un thème imposé et rigoureusement cadré. Le fait d’écrire prend vraiment son importance lorsqu’on montre son travail aux autres, ça change complètement l’approche de l’écriture. Ensuite, et là c’est plus philosophique, c’est pour fabriquer sur la toile une niche ou la beauté règne. C’est en cultivant le beau, que l’on fait sa propre beauté.

EN : Le thème choisi par les âmes tendres n’est-il pas un peu difficile à traiter ?


PP : Certes, un copain m’a dit que j’étais élitiste à proposer d’écrire avec une belle plume sur le thème des sentiments (rire). Ce n’est pas non plus insurmontable, nous avons quelques 100 personnes qui sont inscrites sur le site qui s’y essayent, et qui y arrivent. On a tous un truc de beau à l’intérieur, il faut juste avoir le courage de le laisser sortir. La plume, elle suit.

EN : Le site des âmes tendres est-il un atelier d’écriture ?


PP : Ce n’est pas vraiment un atelier d’écriture. Dans un atelier d’écriture, il y a des gens compétents qui dirigent les travaux, conçoivent et corrigent des exercices. De plus ils suivent les apprentis écrivains. Le site des âmes tendres, c’est un immense exercice à répétition : écrire joliment sur des jolies choses. Je conçois les thèmes, les membres écrivent dedans. Les membres peuvent aussi me suggerer un thème qui leur est cher et semble coller avec le site. Dans ce cas, je les fais bosser sur le titre et l’accroche qui doivent avoir une tournure très précise.

EN : Et pour les autres, les lecteurs ?

PP : Le site a entièrement été refait pour l’agrément de la lecture. Je me suis d’ailleurs beaucoup inspiré des tendances actuelles, des blogs notamment, ainsi que de Spip qui possède la calligraphie la plus lisible sur le web. Le visiteur accroche le site en passant pas un moteur ou un annuaire, et flâne dans les pages à lire des choses incroyablement belles, sur un thème magnifique, dans une présentation absolument délicieuse (rires).

EN : Vous parlez d’amour, mais de sexe aussi. N’est-ce pas risqué ?

PP : L’érotisme, les histoires chaudes et sensuelles, ont tout à fait leur place sur le site des âmes tendres. L’écriture d’une nouvelle érotique, d’un récit érotique demande certes une plume et un savoir faire un peu particulier. En revanche c’est dans cette rubrique des liaisons sulfureuses que les membres, même les plus timides, viennent le plus volontiers poster. Ah le sexe, ca fait tourner le monde, et la tête, alouette.

EN : Vous-même vous écrivez. Comment vous y prenez vous ?


PP : Chaque écrivain possède sa façon de faire. Personnellement, j’écris sur ordinateur, ce qui me permet de coucher rapidement la trame de mon texte, de changer l’ordre de quelques idées. Je relis, je corrige deux trois fautes de style, et dés que ca me semble bon, je le poste sur le site. Par le suite, je vais éditer mon texte environ deux ou trois fois pour corriger les quelques choses qui m’avaient échappées.

EN : Et pour cette fabuleuse imagination, vous faites comment ?

PP : C’est sur que si on se met devant une feuille blanche et qu’on se dit « je dois écrire un truc », ça ne marche pas. Je suis assez sensible à ce qui se passe autour de moi. Lorsque je ressens une émotion à la vue d’une scène dans la rue, je vais en tirer la source d’un texte, ou alors ça fera partie d’une description dans un des récits. Je ne suis pas très bon pour décrire ce que je vois, mon truc c’est plus faire naître des émotions.

EN : Ca fait longtemps que vous écrivez ?

PP : J’ai découvert l’écriture en racontant à une amie les débuts de ce que je croyais être une aventure amoureuse. Je me souviens, c’était par mail, il y a de ca 5 ans. Je voulais son soutien, et je ne voulais pas qu’elle s’ennuie de trop à lire mes doutes et mes angoisses. Alors je faisais en sorte que ce que j’écrive lui plaise, la fasse rire. C’était une muse finalement. Depuis j’ai toujours conservé cette approche d’écrire, faire plaisir au lecteur, ça facilite énormément le travail, et ça fait des textes très beaux.


EN : Vous n’écrivez que sur le site des âmes tendres ?

PP : Non, j’écris aussi sur d’autres sites. Ca me permet de me frotter à d’autres genres, comme le policier, le fantastique, ou même le gore. Les ambiances ne sont plus les mêmes que dans le cadre sentimental, et cette diversité est agréable. Pour ces récits là d’ailleurs, j’emploie souvent la technique de Matheson qu’il me semble avoir perçue à la lecture de ses nouvelles. Le résultat est souvent au rendez-vous. L’absurde et la science fiction me plaisent beaucoup, mais là, il faut être très fort pour ne pas sombrer dans les lieux communs ou le nombrilisme.


EN : Vous envisagez d’écrire un livre ?


PP : Oui, ça me tarabuste pas mal, mais je crois que le travail à fournir m’effraie. Aujourd’hui j’écrit pour forger ma plume en racontant des choses qui me tiennent à cœur. Les scénarios sont tout petits, souvent inexistant au moment ou je commence le texte. J’ai juste envie de faire passer quelque chose, alors je fais confiance à mon cœur et j’y vais. Pour un livre, je crois que l’approche doit être plus rigoureuse, qu’il faut faire ce que je fais mais à une échelle différente. Je ne sais pas si ça me plairait, si je serais aussi à l’aise qu’avec des textes cours. Peut-être un recueil de nouvelles, ou une courte nouvelle comme Amélie Nothomb sait si bien faire.


EN : PetitPrince, merci.
Sam 14 Août 2004, 08:59 par PetitPrince sur Articles

Nouvelle présentation

Et bien voilà, c’est chose faite et la belle s’est faite belle !

Comme promis, je vous présente le nouveau design du site des âmes tendres, assouvissant ainsi le désir d’avancer dans l’esthetisme et dans la clarté.

Faites attention, vous allez passer des heures à redécouvrir des textes que vous n’aviez pas lu auparavant. Emotion garantie.

Saluons aussi, l’arrivée de Syolann qui nous montre son talent aussi prolixe que prometteur.
Ven 06 Août 2004, 18:52 par PetitPrince sur Edito

Besoin d'air

Depuis quelques mois l’idée d’avancer dans l’esthetisme du forum me tarraude. Aprés de longues nuits à fureter sur le sites pour m’impregner des meilleures idées, j’en suis arrivé à la conclusion que le site des tendres avait besoin ... d’air.

Je suis en train donc de confectionner une nouvelle robe à cette femme si riche et si belle qu’est notre site. Et comme la dame ne saurait souffrir d’attendre, je lui ai fait plaisir en reprenant deux trois petites choses par ci par là de son aspect, afin de rendre son atour plus ample, moins étriqué.

La suite, c’est pour bientôt.
Mer 04 Août 2004, 09:36 par PetitPrince sur Edito

Le regard est le reflet de l'âme ?

"Comme c’est l’âme qui fait le regard et que les belles sont en petit nombre, les beaux yeux sont assez rares"


Louis-Sébastien Mercier
Mar 27 Juil 2004, 11:04 par la marquise de sade sur Citations

Le boudoir de mademoiselle k

Un jour , où je cherchais sur la toile des sites éventuellement concurrents des âmes tendres, je suis tombé sur un site dont le gout et l’exquise finesse me ravirent. Je me rappelle avoir alors écrit à l’administratrice pour lui témoigner toute mon admiration vis à vis de son travail, et lui dire combien son site était à mes yeux une réussite.

Ayant eu accès ce soir aux statistiques de notre coquin d’ hébergeur, je vois apparaitre le nom de ce site comme première source de liens externes ! Je suis donc allé voir cette page, qui présente le site des âmes tendres avec tellement de doigté et de tendresse que j’en ai eu les larmes aux yeux.

Vous pourrez consulter cette page ici : http://radioerotic.typepad.com/monamour/

Katrin, merci.
Ven 09 Juil 2004, 22:23 par PetitPrince sur Un monde parfait

Appetitanesque...

Puisque d’institutriste vous m’avez transformée en gourmandine
Dandydote de mes nuits semainambules,
Poursuivons sans faim ce jeu de satiété.
Les tendres, mailington de nos experditions,
Nous explobservent fleurter et nous ambrehumer l’esprit.
Mon dictionnerf de rimes, chérurbain vous malmenez,
Mais ces exercices orgasismiques me rejouissent.
Attentation, si le kharma-sutra nous piège,
notre rendons-nous sera plus que de la solhilarité
Mais bel et bien une rencontre virtréelle...
Mar 22 Juin 2004, 17:47 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

Chronique d'un Sinagot annoncé...

A ma grande soeur d’écriture....


Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.

Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.

Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.

Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.

La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?

Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.

Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.

Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Ven 11 Juin 2004, 13:14 par Imaginative sur Le grimoire d'amour

une journée comme une autre...

Arrivée au travail, bisou aux aurores,
à la fenêtre de nos âmes
Un bon café chaud, debout mes trésors
vite avant de rater la rame !


Pas de pause, putain de turbin,
attendre midi et sa caresse
Petit break au boulot, bisou de refrain
quelques vers de matinale tendresse


Après midi, toujours pas de répit
attendre le soir et l’ivresse
Journée finie, rentrer dans son nid
attendre le soir et la confesse


Soirée à la chaleur de la cyberie
profiter de ses mots en douceur
Soirée à lutter contre l’indéfini
l’aider à surmonter ses peurs


Tombée de la nuit, bisou de sommeil,
à la fenêtre d’un texto
Bonne nuit les petits, fini le soleil
dans l’appartement tout en haut


Réveil dans la nuit, la douleur qui pointe,
cri dans la messagerie
Réveil matin, lu la plaie qui suinte
pansement dans l’e-pharmacie


La vie à deux..en solitaire sur l’écran noir de nos nuits blanches

La tulipe
Sam 05 Juin 2004, 10:54 par la_tulipe_noire sur Amour internet
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