Sonnez l'amour sans point ni virgule

Hélas ô doux amour n’ai je donc tant aimé
Que pour vivre ce jour et ne t’ai point ému
Quelle que soit ma douleur pour être mise à nue
Sur mon âme les pleurs ont déversé l’éther

Le chagrin qui déborde et qui se rit de moi
Le temps n’assèche pas ni s’épuise le sort
Sur cet amour unique en un mot le plus fort
Qui a conquis ma vie et impose ses lois

Hélas ô doux quand donc te reverrai-je
Me seras-tu ravi qu’il vente ou bien qu’il neige
En nom cœur un refrain tout doucement murmure

Nos deux noms en font un il est doux il est pur
Aux Cieux les séraphins le lancent dans l’azur
Il éclaire le matin et calme les blessures
Ven 10 Mars 2006, 14:21 par dolce vita sur L'amour en vrac

Baiser amical

Pour le plaisir des mots..

Baiser salé de perles de pluie de mes yeux;
Tant j ’ ai pleuré dans mon coeur amoureux.
Que je pourrai t ’ offrir un collier de voeux
Pour adoucir tous tes maux dits bleus.

Baiser de givre sur l ’ écran glacé
Que je te renvoie comme né.
Juste peau d’ ange pour une fée:
Quelques échanges de vers en pieds.

Dim 05 Mars 2006, 13:12 par Christi'ange sur Mille choses

La raison de la plume

La raison de la plume

On dit parfois que j’ai une belle plume,
Et comme rien de beau ne se résume,
Que je ne suis pas insensible aux compliments,
J’affiche alors un sourire insolent !

Je ne vis pas à l’évidence de ma plume !
Mais comme le veut l’usage et c’est pas coutume,
Je vais me laisser aller à tout vous dire,
Sous ma plume légère et sans rien trahir.

Tout le monde connaît je le présume,
La comptine qui parle de Pierrot et de sa plume.
C’est évidemment « Au clair de lune »,
Démarche apparemment convenable et opportune !

Mais ce qui suit, assurément je l’assume,
Vous allez peut-être me voler dans les plumes !
Mais cette formule soi-disant enfantine,
Décrit pourtant bien le désir, le feu, l’envie en sourdine.

Alors quand on évoque mon écriture, ma plume,
Mon cœur bondit, mes yeux s’allument !
Ma chandelle n’est pas morte, le feu est là,
Je peux encore répondre avec orgueil et apparat !

Et à celles qui me disent sans amertume,
Manier la langue comme une plume,
Je sais que je vais jouir alors d’un traitement de faveur,
Tout en émotion, en sensualité et en longueur.

Parce que la parole est libre mais serve est la plume,
Ce texte ne passera pas à la postérité même à titre posthume !
Force est de constater et vous vous en doutez un peu,
Cet écrit n’est qu’un antidote à mon raisonnement belliqueux…

Vers à soi


Pour mémoire : Au clair de la lune,

Au clair de la lune,
Mon Pierrot,
Prête moi ta plume
Pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte,
Je n’ai plus de feu.
Ouvre moi ta porte,
Pour l’amour de Dieu.

Au clair de la lune,
Pierrot répondit :
Je n’ai plus de plume,
Je suis dans mon lit.
Va chez la voisine,
Je crois qu’elle y est.
Car dans sa cuisine
On bat le briquet.

Au clair de la lune,
L’aimable Lubin.
Frappe chez la brune,
Ell’ répond soudain :
Qui frapp’ à la porte ?
Il dit à son tour :
Ouvrez votre porte,
Pour le Dieu d’amour.

Au clair de la lune,
On n’y voit qu’un peu.
On chercha la plume,
On chercha du feu.
En cherchant d’la sorte
Je n’sais c’qu’on trouva,
Mais j’sais que la porte
Sur eux se ferma.
Ven 03 Mars 2006, 17:28 par vers à soi sur Les liaisons sulfureuses

Carpe diem

Tes yeux, d’un bleu si clairs, par les pluies, délavés,
Tes yeux si doux, si tendres, de ton cœur, le reflet.

Tes mains, qui lentement font leur chemin vers moi.
Tes mains fortes qui couvrent et découvrent pour toi.

Ton front si pur, où courent, déjà, quelques sillons,
Et tes pensées fécondes et tes rêves profonds.

Et tes éclats de rire que tu aimes partager,
Et ces moments propices à notre félicité.

Je t’aime.

Je n’ te veux pas à moi comme une possession.
Je suis heureuse pourtant de ce grand trait d’union

Qui nous permet parfois de murmurer nos noms,
Lorsque tu viens à moi, que je ne dis pas "non".

Quand ton souffle divin vient se mêler au mien,
lorsque l’amour fiévreux nous entraîne plus loin.

Quelle douceur exquise que notre complicité
Qui se vit dans l’instant, que rien ne vient troubler.

Derrière moi le passé me sourit en
Demain est loin encore, aujourd’hui, je l’oublie.
Jeu 09 Fév 2006, 15:40 par dolce vita sur L'amour en vrac

Chacun doit trouver son chemin

Promenant mes errances au fil de ces écrits
qu’un bien veillant m’aura recommandé
je fuis la lassitude d’une journée sans envie
du coin de mon bureau d’ou j’me prends à rêver

J’ai lu avec entrain les humeurs vagabondes
de celui qui nous conte son âme d’homme des sables
tu as l’ verbe joli et la rime féconde
du goût de quelques vers le spleen reconnaissable

j’ai autrefois aussi eu des errements d’esprits
la tête dans les étoiles à réinventer la vie
à remettre à plus tard, j’ai vu passer le temps
et des moments heureux j’ai raté bien souvent

D’avoir vécu d’idées, d’avoir beaucoup écrit,
d’avoir chanter l’amour je suis fier aujourd’hui,
j’ai cru toucher le ciel et l’ai surement atteint
même si au fond du gouffre on se reveille matin

Aujourd’hui je suis là, j’ai rencontré sa mère
elle ma donné un fils et m’a ramené sur terre
je mène un train de vie un peu plus matériel
mais ne suis jamais seul et c’est bien l’essentiel

Bien sur, c’est moins facile pour vivre tous ses rêves
et je ne gagne plus ni les cieux ni l’enfer
construisons notre vie avant qu’elle ne s’achêve
avec du bel amour à ceux qui nous sont chers

Je garderai la foi, qu’à mes moments perdus
je puisse encore souvent, m’échapper vers les nues ...
Ven 13 Jan 2006, 23:25 par La vie est un poême sur L'amour en vrac

Portrait d'un héros romantique...

Il avait pris la grande avenue. L’air froid lui glaçait le visage... Il avait décidé de savourer la solitude jusqu’à la lie. Il aimait ce vague écoeurement de l’âme et se trouvait assez malheureux pour réveiller en lui le héros romantique qui sommeillait... Il était seul et incompris, la terre entière se moquait de son agonie. « Goûtons aux délices de l’anéantissement de l’être, sombrons dans les méandres de la destruction organisée... Oui, mais où trouver un public, sans lui, toute cette mise en scène perdrait de son dramatique... Car quoi ? A quelle fin mon trépas si nul ne vient me pleurer et de quoi nourrirais-je ma sortie sans pleurs compatissants et retour sur moi-même ? »
Parfois, on croit bien aimer lorsqu’on souffre beaucoup et l’on s’y emploie avec beaucoup de patience... Il y a en nous, tant de complaisance à entretenir un état de mal être qui enchante nos vieilles habitudes : cela fait si longtemps que nous sommes les compagnons de la souffrance, celle-là au moins, on la connaît et la respecte : cela fait sérieux ! Et la traîtresse ne veut pas lâcher sa victime ! Et l’homme préfère marcher le dos courbé, lovant en son sein le poison que de prendre sa vie à bras le corps, de l’aimer et de la faire grandir... La joie a aussi bien des attraits qui s’envolent au vent dans des éclats de rire ! Ah, ! Quand tu t’aimeras, comme tu sauras aimer ! ! !

Toute ressemblance avec des personnages vivants ou ayant existé est purement fortuite. Nous déclinons toute responsabilité en cas de perte ou de vol de destinée... Et si tu inventais la suite ?

Il avait pris la grande avenue...
Mar 10 Jan 2006, 15:25 par dolce vita sur Un monde parfait

Ma chère plume

Ma chère plume,

D’où je suis, je t’écris ces mots, pour te dire ce que sans toi, je ne sais penser.

Me voici à l’orée de mon jardin secret. Mon est tout près de moi, mais voilà, alors que je suis si proche de lui, je ne peux lui parler de mon jardin.

Vois-tu, ma plume, je ne sais comment faire, aucun mot ne se forme dans mon cœur ! Mon jardin, vu d’ici, où je suis, me semble bien aride. Il me fait l’effet, à vrai dire, d’un terrain vague. Je n’y aperçois que de grossières ébauches à peine esquissées, d’indéfinis avant-goûts, de vagues pressentiments, de furtives espérances, d’éphémères songes, des commencements inachevés, des élans jamais pris, tout n’est qu’à l’état de graine. Je ne cesse de prendre dans ma main ces semences sèches et les regarde s’écouler entre mes doigts mais ne sais ni comment ni où les faire germer. Je me sens seule et désemparée, prisonnière de mon incapacité.

C’est pour cela, ma plume bien aimée, que je te supplie !

Sois mon guide, prends-moi par la main, et conduis-moi à travers mon jardin !

Je ne sais encore où nous irons ensemble, quels chemins encore inconnus nous prendrons, quels paysages nous traverserons et quels mystères nous sonderons. Mais je sais que tu seras là, avec moi, et que, patiente, tu recueilleras toutes les graines qui jonchent le sol de mon esprit et sauras les faire germer.

Les chemins que nous découvrirons ensemble nous mèneront dans les sous-bois de mes désirs, de mon passé, de mes rêves, je ne le sais encore, mais avec toi, quels qu’ils soient, je ne me perdrai pas. Ces chemins n’auront pas de fin, jamais ils ne nous mèneront à l’impasse, tu sauras toujours où inventer une issue, un petit sentier caché à mon regard dans les herbes folles, et je te suivrai avec confiance.

Je te prends entre mes doigts et sens ton invite à te suivre…

Où allons-nous donc ? Je suis prête, et nous ne partons pas encore ? Pourquoi me faire attendre ?

Pardonne-moi, plume bien-aimée, si je suis impatiente.

J’ai tellement hâte de pénétrer cette terre qui me semble si nue et d’y voir pousser une prairie ondoyante, une forêt luxuriante, ou qui sait, peut-être un champ de blé doré, de délicates ramures fleuries, un potager chargé de lourds fruits colorés !

Et ensuite, je pourrai y inviter mon ! Je le prendrai par la main et le conduirai là où il me plaira, dans mon jardin, puis je partagerai avec lui l’ombre bienfaisante d’un cèdre, ou l’odeur du jasmin, qui sait…

Allons-y, ma belle plume, partons à la découverte.



Ton e qui t’attend avec impatience.
Mar 20 Déc 2005, 16:42 par SilaU sur Mille choses

Je t'ai croisé...

La vie et très curieuse quand on aime la vie. Elle vous réserve des tours de sa fantaisie. D’abord tout ébloui on reconnaît en l’autre au détour d’un chemin, un fidèle, un , celui qui constamment marchait auprès de soi, mais silencieux et seul, on ne le voyait pas. D’abord, on se dit : "tiens !", et petit à petit, on reconnaît le lien qui nous avait surpris ; comme deux âmes soeurs s’étant longtemps cherchées, toutes deux reconnues, se contemplent, extasiées. Si tu savais le temps m’avait paru si long ! Je croyais que jamais je n’entendrais ton nom ! Mais enfin tu es là, mon coeur est plein de toi. Je le devine à peine sans trop savoir pourquoi. Qu’importe si la vie à nouveau nous sépare et que dès jourd’hui s’achève notre histoire... Nos âmes se connaissent, elles ne s’oublieront pas. Au plus doux au plus tendre de mon coeur tu es là et si la vie te frappe, ne crains pas : tu ne seras plus seul je marche sur ta route et quelles que soient tes peurs et quels que soient tes doutes tu sauras bien qu’ailleurs une âme prie pour toi...
Lun 12 Déc 2005, 14:11 par dolce vita sur La première fois

Lettres du désert (2)

Le désert, 2ème jour.
Mon ,
Je te parle de Marseille, mais je ferais une lacune si je ne te rappelais que le berceau de mes ancêtres c’est l’Italie. Par ton père, tu es comme moi. J’ai onze ans. Mon premier train de nuit. Long. Nous sommes parties, Angèle et moi, en plein cœur de la nuit que nous avons traversée. Nous sommes arrivées à la fin du jour, lasses, fourbues, poussiéreuses malgré la première classe. Les paysages se sont succédés. Je me délectais des nouveautés, des surprises, de tous ces ailleurs entr’aperçus, jusqu’à cette gare de Turin, la lumineuse. C’est toi, encore toi, qui me rappelleras que le saint Suaire y est conservé. T’en souviens-tu ? Combien de fois viens-tu sans le savoir me faire des clins d’œil, me tenant par la main pour me conduire à mon Dieu d’amour pour me conduire de toi à Lui et de Lui à toi. Toi que je ne reverrais peut-être pas sur cette terre, hélas, puisque nous n’en avons pas le droit aux yeux des hommes... Comment ferais-je pour poursuivre la route sans nos éclats de rire, notre envie folle et irrépressible de nous jeter dans les bras l’un de l’autre, notre soif de tendresse ? Mais revenons à mon lointain voyage. C’est hier. C’est aujourd’hui. A la descente du train, nous sommes accueillies par l’énergique et chaleureuse Gabriella. Trajet en deux chevaux jusqu’à Carpignano, champs de maïs et rizières. Rizières et maïs. Manteau de brume qui surplombe les rizières sans jamais les toucher, rêve d’ailleurs. Que de blancheur et de douceur en suspension. Chez les cousins : repas pantagruéliques et interminables, rires, jovialité, convivialité, chaleur humaine, le tout agrémenté de chasses aux pigeons improvisées dans le grand jardin intérieur du corps de ferme, de la découverte des poules et de leurs ruses pour couver, des lapins, des dindons et du chien. Découverte aussi des enfants d’Italie et de cette langue dont je suis restée amoureuse. La langue du pays de mon père, mon oubliée, toi que je n’ai pas étudiée et qui me reste collée au cœur, langue des ancêtres. « Sono franchese, me quiamo Anna », voilà tout ce que je savais dire. Aujourd’hui ? Comme toi peut-être, quelques phrases timides, alors que mon cœur chante souvent : « je suis ritale et je le reste". Un peu par bravade. Beaucoup par amour. Je suis l’une et l’autre mêlées. Jamais parfaitement l’une, jamais tout à fait l’autre, un peu des deux, toujours une. C’est ce qui me rend l’autre toujours proche, il ne peut y avoir pour moi d’étranger, l’étranger c’est mon frère, de même celui que l’on bafoue. Etrangère aux Etats-Unis, au Canada, en Italie, en Espagne, en Angleterre, et parfois aussi, en France. Chez la Graziella, j’ai savouré l’après-midi, le temps béni de la sieste derrière les stores vénitiens, tout en haut du grand corps de ferme. Mon esprit romanesque vagabondait. Je me souviens de mes lectures de morceaux choisis et rêveries dans la pénombre italienne. A 11 ans, je rêvais déjà d’amour. Me revient en mémoire la vie de ce saint si pur qu’il accrocha son vêtement au rayon du soleil sous les yeux hébétés d’un moqueur : le Seigneur veille sur les coeurs purs, ils peuvent grâce à Lui, déplacer les montagnes ! ! ! Comme tu le sais, Il se rit des railleurs, et protège les faibles et les petits. Mais, laisse-moi encore te parler d’Angèle, si aimée de ma flle italienne. Angèle toujours les bras chargés de cadeaux et le coeur grand ouvert. Elle recevait avec autant de grâce les marques d’amour qu’on manifestait à son égard. Angèle, c’est elle qui m’a tout appris de la beauté des langues du monde et du respect qu’on leur doit. Sans elle, les idiomes, langues et dialectes auraient-ils tenu tant de place dans ma vie ? ! Et tant de place tous mes frères ? En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, mes oreilles se sont ouvertes aux sonorités langoureuses de la dolce vita : oui, une vie bien douce où l’on baigne dans un amour fervent, passionné, insondable, joyeux et rieur jusque dans les larmes. Si mes lèvres se sont refermées, mes oreilles comme mon cœur, expérimentèrent bien des Kms plus tard qu’il est des blessures profondes qui ne se referment jamais. Désormais, j’étais sensible aux langues, à la musique, aux humains, à l’amour, à la beauté, à la liberté, à Dieu, à la vie à vie. T’ai-je parlé des visites au cimetière avec les adolescents de mon âge, du nettoyage et de la décoration de la chapelle, des messes dominicales où il était question encore et encore des « homini » - et non « oies mini » comme, dans mon innocence, je le croyais ! -, de l’invitation chez la fille du maire, de la dégustation de lait crémeux dans une ferme, des marchés, des restaurants, de la découverte de l’Isola Bella et de ses jardins exotiques, de ses tableaux fascinants aux oiseaux dont les yeux suivent votre déplacement, ..., vraiment, t’ai-je déjà conté tout cela ? Je fus apprivoisée par la beauté à l’italienne.
Pour faire connaissance avec l’Italie de mon père, je dus attendre d’avoir 16 ans. Je retins la montagne, les châtaigniers, la voix rugueuse de mania Marioucha (intrépide et généreuse tante "petite Marie", Mariette), occitane de tradition, de culture, de langue : « Es tout dret, fa fret ». Mon Italie des « cuadre », ces hommes et femmes de caractère, qui, s’ils parlent haut et fort, ne manquent pas de cœur et savent agir autant qu’ils parlent. Rudes travailleurs, durs envers eux, n’hésitant à pas à appeler un chat par son nom. De ce bout de montagne, de la vallée d’or, je veux te faire sentir le vent glacé qui nous grise et nous conduit sur le Taillaret par le bras, nous étourdit et nous pousse dans le dos jusqu’à ce que nous ne luttions plus et nous laissions conduire grisés jusqu’à la cime. Là, en haut du mont pelé par les caresses rudes du vent se trouve la Croix. Ferme les yeux, respire. Tu es à mes côtés. La croix n’a rien de triste, c’est l’amour qui se donne. Viens te désaltérer à la source vive de l’Amour, mon amour. Ferme les yeux, ne pense à rien, contente-toi d’être. Sens le souffle qui pénètre ton corps d’une vie nouvelle, d’une ardeur décuplée. L’ivresse. Laisse ce rire frais de l’enfance sortir de l’enclos de ta bouche. Abandonne-toi à l’Amour dans l’innocence du monde. Souris. Laisse s’envoler ce manteau de tristesse qui t’étreint et te serre le cœur. Le souffle divin me plonge dans l’infinité, je décolle sans quitter terre. Ce souffle qui nous unit aux cieux et à la terre. Seigneur, nous sommes bien avec Toi, si nous dressions des tentes ? Mais non, il nous faut redescendre, quitter le mont Carmel pour porter la vie aux hommes, leur annoncer la bonne nouvelle : on est libre, on est fait pour aimer, debout. Dieu est là, au milieu de nous, ne le cherchons plus en l’air, il est au cœur même de nos vie. Ephata. La vie, c’est Dieu qui la donne, elle diffuse en chaque fibre de mon être et l’illumine de l’intérieur. Joie de la création et paix des cieux. Amour infini qui recouvre de feu la cime des montagnes à l’envie. Vie. Liberté, souffle divin. Joie ! Joie ! Comme je vous aime !
A cette occasion, ou lors d’un autre séjour au Val doré, jeune maman, j’appris l’histoire des chemises noires. Lorsque l’incident eut lieu, mon père et sa sœur jumelle avaient 7 ans. La grand-mère maternelle de ma grand-mère paternelle était juive. Elle était tombée amoureuse d’un chrétien et l’avait épousé, ce qui n’avait pas dû se faire sans scandale de part et d’autre : mais, parfois, l’amour est plus fort que la loi. Lorsque la guerre eut lieu et que les juifs furent pourchassés, Barbara, la mère de mon père, hébergea un couple de médecins juifs : leur nationalité autant que leur identité restera un mystère. Cette jeune femme, privée de son charpentier d’époux mort en France cette même année des suites d’une chute, n’avait pas hésité à risquer sa vie pour sauver celle de ses frères humains. Prévenue de l’arrivée des chemises noires, elle avait - avec la complicité des gens du village ? - favorisé la fuite des réfugiés. Sans doute dénoncée, pour la convaincre de parler, les chemises noires avaient projeté de tuer ses deux plus jeunes enfants, debout, au pied d’un mur. Elle ne pouvait rien dire, ne sachant rien de l’endroit où les « hors la loi » auraient fui. Quoiqu’il en soit, le chef des chemises noires refusa de mener le projet à terme. Les enfants furent rendus à leur mère. En attendant, mon père a gardé cet épisode traumatisant en lui comme un poison violent. La parole tue ; il a appris à taire. Tout en lui est mystère et silence.
Dim 11 Déc 2005, 15:43 par dolce vita sur Histoires d'amour

Lettres du désert

Le désert, à l’aube du premier jour.
Mon ,
« C’est quitter Dieu pour Dieu... ». En ce dimanche d’automne, j’ai rendez-vous avec la vie. Je quitte la maison de mon Père pour m’incarner en cette petite fille qui voit le jour en un clair matin de la cité phocéenne. Tu vois, tout ce que j’ai vécu je l’ai choisi m’a-t-on dit. En attendant, ce qui est certain, c’est que j’ai commencé par accueillir ce cadeau, voilà bientôt quarante ans : naître aux pieds de Notre Dame de la Garde ! Oui, oui, déjà, elle est là, toute douce et belle à me protéger, à ne pas me quitter des yeux, petite mère du ciel silencieuse et agissant sans tambour ni trompette, mais plus sûrement qu’aucune louve ne le ferait. Dans une petite maternité, le souvenir de st François est entretenu, rue Pupa. Là, je pousse mon premier cri de vivante : j’ai mal, j’ai faim, je suis... C’est dimanche, la messe a lieu à deux pas, j’ai soif. Déjà.
De Marseille, je ne connais tout d’abord que les promenades venteuses des bords de mer. Un goût salé que j’aime à retrouver sur mes lèvres. Le sel et la lumière du monde sont contenus dans ma mémoire. Le cri des mouettes. Les falaises blanches sous un ciel de craie. Une lumière qui ne triche pas, une lumière impudique et joyeuse. Le sable qui vole, vole et nous ferme les yeux. Le vent, c’est aussi mon bon . Le coquin, il se glisse partout : il connaît tous nos parcours secrets et vient se blottir au plus tendre, jusque entre nos lèvres. Un chien aboie. Le désert. Une mouette vient fendre le mistral comme par jeu, comme pour s’en moquer et disparaître. De Marseille, j’apprends la tendresse, Me, Angèle, ma grand-mère. Certains, tu sais, naissent avec des grands-parents à ne plus savoir qu’en faire. Moi, je n’en avais qu’une et si petite, 1m45, la seule à être assez discrète pour avoir survécu à la guerre. La mort a décidé de l’oublier jusqu’à ce qu’elle ait 74 ans et puis, à son tour, discrètement, ma rescapée a quitté la terre pour aller dans un lieu où les hommes ne se limitent plus, où ils peuvent enfin s’étendre à l’infini.
De Marseille, avec Angèle, je garde un parfum d’amour, de liberté et de gourmandise. Un parfum de vie. Papa me ramène à mes souvenirs de premier âge en me confiant pour les vacances d’été à ma Me cadeau, Me tendresse, Me prière. Les roses blanches de Berthe Sylva nous font pleurer sans même avoir à les effeuiller. Ces roses de la spiritualité, je les retrouverai plus tard, sans savoir ni pourquoi ni comment elles s’imposent à moi, et dans un désir d’inspirer aux petits enfants l’envie de se jeter dans les bras de Marie, je la dessine aux crayons et pastels secs, les bras ouverts et son sein virginal recouvert des roses délicates. Bien sûr, ses fleurs admirables tu les connais, puisque c’est toi qui a décidé du lieu où déposer le sourire accueillant de Marie. Mais je reviens à l’enfance. Lorsque nous étions livrées à nous-mêmes, toutes les deux, Angèle, avait pour sa petite-fille un programme d’été bien rempli dans le but de la faire grossir avec autant de glaces et autres repas de noce qu’il se peut imaginer ! Comme je l’aime, ma Me, que ne ferais-je pour l’amour d’elle ?! Même me laisser gaver ! Moi qui ne suis pas matérialiste pour deux sous, je vais m’ancrer au sol de tout mon cœur. Chère Angèle, quelle joie lorsque la balance affichait le résultat tant attendu : victoire provisoire remportée avec force silence, paix et douceur. Les roses blanches, encore et toujours, mais pas seulement, toutes les musiques de sa jeunesse et de la mienne nous accompagnaient : de Maurice Chevalier à Claude François, en passant par la môme Piaf et le grand Jacques pour faire bonne mesure. Oui, et puis, « Me, est-ce que je peux faire de la couture pour mes poupées ? » - « Viens donc t’installer à côté de moi, sur la table de jardin, sous la tonnelle couverte de gros raisins blancs ». De gros grains blonds qui recouvraient la pâte de la tarte préparée pour le dessert du soir et dont l’arôme emplissait l’air gorgé de soleil. Mon cher , t’ai-je déjà parlé de nos escapades en ville ? Nous partions toutes deux, vite, vite, avec nos petites affaires : moi, un grand chapeau de paille, une capeline couverte de fleurs et de quelques cerises artificielles. Une robe en vichy rose, des petites sandalettes blanches au pied avec des socquettes à fleurs. Heureuse, joyeuses, insouciantes, nous partions. Angèle, toujours impeccable dans ses tailleurs et ses robes bleu marine et blanc. Ses beaux yeux bleus un peu tristes derrière les gros verres de myope envoyaient tant et tant d’amour que je ne me lassais pas de les chercher. Nos conversations bien sages. Les regards approbateurs des usagers de l’autobus. La joie mêlée de fierté de ma grand-mère aux compliments dont on m’abreuvait et qui me lassaient parfois, mais jamais pour l’amour d’elle.
Angèle, que j’aime regarder les deux colombes derrière les lourds verres, je suis trop petite pour comprendre qu’un jour elles prendront leur envol pour ne plus jamais revenir au nid. Il est tôt encore, laissons à l’enfant le soin de se réjouir. Les larmes viennent en leur temps et en mettent tant et tant pour sécher. Angèle, aujourd’hui, pour toujours, je t’aime. Laisse-moi toujours être ta toute petite-fille. J’aurais tant besoin de ta tendresse et de tes prières, ma petite Me. J’ai tant de larmes sur mon cœur et que personne ne viendra bercer...
Dim 11 Déc 2005, 08:52 par dolce vita sur Histoires d'amour

Du devenir du nom après le non

"Mon homme", "mon "
Nous étions heureux, elle m’appelait ainsi

"Un "
Mais voilà, je crois que c’est fini,

"Un copain"
Ca n’ira pas plus loin,

"Une connaissance"
Sauf dans la distance.

"Quelqu’un"
Et pourtant on était bien

"Qui ?"
Mais ça aussi on l’oublie

"..."
...
Mer 07 Déc 2005, 15:11 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Credo

Je crois au purgatoire
Il est là quand l’amour s’est enfuit.
Commence alors une lente agonie,
Faite d’attente, de fausses joies et d’oubli.

On attend le retour de cette douce chaleur,
De ces moments bénis où l’on sent notre coeur
Danser et s’envoler dans une tendre candeur.

Et on cherche et on gratte, creusant avec effort
Tel un chien sur la piste de ces instants perdus.

Dame Patience nous aidant on accepte ce sort,
Le sourire revient, et même le rire le suit !
Mais à la fin des soirs on retrouve son lit
Qui semble bien trop grand, où tout seul on s’endort.

Puis l’Oubli, en , vient nous tenir la main,
Nous épaule, nous embrasse, nous déblaie le chemin.
A ses côtés la vie redevient douce,
La joie des moments simples, les plaisirs d’être seul
Raniment notre aura et déchirent son linceul.

L’attente touche à sa fin.
Sans les avoir cherchés ils résonnent en nous :
Et le chant ! Et la danse ! Et cet envol fou !
Lun 05 Déc 2005, 20:26 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Je cherchais un ami...

Oui, cela a commencé comme un jeu. Pour rire, par bravade, par curiosité, j’ai accepté d’essayer ce moyen moderne de rencontre d’un à distance. Prendre le temps de connaître l’autre, prendre le temps de s’apprivoiser. Après tout cela évitait déjà les fausses interprétations de surface : pas l’illusion de nos carcasses, c’était déjà un pas de fait... J’ai patiemment parcouru toutes les conditions pour m’inscrire et envoyé la petite photo qui malgré tout révélait mon visage: et paf, les messages défilaient et pas que des messieurs (j’avais pourtant précisé, m’a-t-il semblé) ; il y avait vraiment matière à te trouver, toi, l’ rêvé. L’, un vrai, un qui vous connaisse de dedans avec qui on partage ses états d’âme et ses coups de rire ou de blues, un peu de temps et de tendresse... Après quelques prises de contact à droite et à gauche, on va vite pour éliminer ceux qui sont trop légers... En général, c’était plutôt pressé. Un besoin qui ne pouvait attendre le prochain arrêt... Enfin, je t’ai rencontré. Ta situation proche de la mienne nous prêta à sourire, tes traits d’esprit qui répondaient aux miens, ta vivacité à répondre m’avaient attirée. Une touche de complicité et j’avais eu plaisir à te retrouver très régulièrement le soir après 20h30, nous jouions des parties de discussions très vives, ou la séduction jouait son rôle mais en restant discrête... Et puis, un soir, moins d’une semaine s’était passée, patatras, "l’" ne devait plus tenir dans le costume étroit dont il s’était paré : le voilà qui, tel Adam, comme un ver, se révélait nu à son clavier... habitué et pas du tout gêné. "Rideau"...

J’ai recommencé très sagement à suivre les consignes, tout le processus mais cette fois, pour me désinscrire et ma photo fut retirée... Après ? J’ai soufflé.

Moralité : Plus on plane et plus il faut préparer l’aterrissage pour ne pas se casser le bout du nez...
Lun 05 Déc 2005, 14:42 par dolce vita sur Amour internet

Comme dans un songe...

Tu vis avec moi, comme dans un songe, ce personnage que l’on attend mais... qui ne vient pas. Cet homme dont on parle et qui ne brille que... par son absence. Au détour d’un mot, d’un geste, un sourire, tu es là... Surtout lorsque je crois t’avoir enfin échappé... Mon souffle se précipite. Tu reviens, par surprise, comme pour mieux me hanter... Mais rêver sa vie n’est pas la vivre ! Je voudrais être un homme, mieux (!) un chevalier et du bout de mon épée te demander raison de l’outrage que tu me fais subir : car, quoi ! Tu as volé mon coeur et à quelle fin utile ? L’amour parfait ne vole pas ; s’il prend il donne autant ! Or, tu ne m’as donné qu’un bien piêtre départ où assurément en rien tu ne te couvris de gloire, mon bien-aimé, mais de lâcheté !!! Ton coeur ? Tu l’as gardé caché mais en avais-tu un à offrir en échange du mien ? (il est de nos jours de ces drôles qui singent l’amour et le contrefont mais ne connaissent de lui que les gestes et non le fond). Comme un voleur après avoir pris ton butin tout palpitant encore, tu t’es sauvé : le beau trophé !!! Qu’en as-tu fait ? ! Il faut que tu gardes mon coeur bien serré pour que, malgré le peu de soin et de cas que tu en fais, aujourd’hui encore, il ne se soit envolé pour rejoindre le corps qui avant l’abritait. Mais attention, beau doux , il advient qu’un beau jour les portes que l’on croyait fermées s’ouvrent à tout jamais...
Jeu 01 Déc 2005, 13:42 par dolce vita sur La vie à deux

Monsieur

Monsieur, vous m’aviez enlevée à cette soirée de feux d’artifice dans laquelle je m’ennuyais. Je vous avais demandé de m’emmener ailleurs, là où les bruits et les verres qui s’entrechoquent se tairaient. Vous m’aviez proposé d’un peu nous balader dans votre vieille voiture et pourquoi pas même d’aller écouter les silences de la lune au bord de l’eau. J’avais accepté impatiente de rester quelques instants loin de la surveillance de mon frère, votre .

En cette nuit de juillet, Monsieur, les fenêtres ouvertes, roulant sur les chemins sinueux, nous parlions de tout et de rien. Vous vouliez savoir le nom de mes professeurs, mes matières préférées, mes idoles, mes jeux de petite fille pas encore vraiment une femme. Je vous racontais mes petits s, vous me répondiez que je n’étais pas sage, vous plaisantiez sur mes premiers émois d’adolescente, je crois que j’en étais un peu fachée. J’aurais voulu que vous me voyez déjà grande, au moins de votre âge. Je vous connaissais depuis toujours, vous m’aviez vu grandir au sein de ma flle, chaque semaine quand vous passiez à la maison.

Sur les berges du lac, debout sur cette plage de pelouse, vous m’avez raconté, Monsieur, quelques journées mémorables, quelques pique-niques arrosés, quelques jeux de ballon entre s. J’ai voulu que nous nous allongions pour regarder le ciel et chercher comme deux enfants, des noms aux étoiles. Vous m’avez proposé un bain improvisé et pour cacher ma gêne de me présenter nue devant vous, de me vêtir de votre T-shirt comme d’un maillot. Je me souviens de ce premier corps d’homme que je regardais du coin de l’oeil, cachant dans mes paroles, ma curiosité. Sous la nuit, nous avons comme un frère, une soeur joué dans l’eau. Nous mesurions notre temps de plongée sans respirer, faisions des poiriers entre les remous, nous éclaboussions en rigolant. Je ne voulais pas que vous sentiez les vibrations qui me parcouraient quand le hasard que je guidais, me laissait toucher votre torse. Je n’aurais pensé que vous êtiez si beau avec vos boucles blondes humides croisant les cils de vos yeux verts. Je vous avais rêvé parfois, dans le secret de ma chambre d’adolescente entre les posters du Che et les personnages de contes de fées, quand mes mains me rejoignaient indiscrètes sous la chaleur des couvertures.

Je n’avais pas imaginé que mon corps mouillé accueillant le reflet de la lune vous aurait inspiré, Monsieur. Je n’avais osé espérer que vous pourriez dépasser les barrières de la morale pour m’apprendre à être une femme. Vous m’avez oté votre T-shirt trop grand pour me réchauffer entre vos bras halés. Vos mains, grandes, ont écarté les cheveux collés contre mes joues pour y déposer un chaste baiser. Est-ce là que nos lèvres ont glissé pour se rencontrer ? Est-ce à ce moment que vous avez oublié qu’il y a un âge autorisé?

Votre stature, Monsieur, dépassait la mienne et du ciel, je n’en voyais que le souvenir quand doucement vous me souriiez. Vous m’avez livré toute votre douceur et votre tendresse, quand du bout de vos doigts vous m’avez frôlée. Vous aviez peur de me froisser, votre bouche avait la légèreté d’une goutte de rosée et le moelleux d’une figue trop mûre. Vous m’avez appris le plaisir du baiser, la gourmandise des langues qui dansent sur une même mélodie. Lentement, comme si vous déballiez un cadeau, vos mains ont glissé le long de mes seins naissants. Vos yeux cherchant sous l’éclairage de minuit si je vous autorisais à franchir le passage.

Quand un peu tremblant vous êtes entré en moi, Monsieur, c’est la terre qui se déroba sous moi. Quinze années à attendre d’être celle-là, à imaginer des plaisirs que l’on ne nomme pas, à penser à ce que l’on ne peut pas. Votre regard parlait bien plus que votre voix, s’inquiétant de mes envies, vous auriez peut-être voulu que je mette le holà, vous rappelant que vous ne deviez pas m’initier à ces jeux d’adulte. Vous n’y avez rencontré que de l’espoir, qu’encore plus vous m’appreniez, l’attente que plus longtemps encore vous me preniez, le désir que cette plage soit notre infini.

J’ai oublié, Monsieur, si vous avez joui. Je ne garde en moi que ce souvenir si tendre de ces corps qui s’échangent, de cette fraternité avec laquelle vous m’avez baisée, de ces caresses qui avaient peur de me casser, de ces yeux verts qui ont trahi votre désir, Monsieur.
Mar 27 Sep 2005, 13:10 par la marquise de sade sur La première fois
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Ecrire sur ami Sonnez l'amour sans point ni virgule, Baiser amical, La raison de la plume, Carpe diem, Chacun doit trouver son chemin, Portrait d'un héros romantique..., Ma chère plume, Je t'ai croisé..., Lettres du désert (2), Lettres du désert, Du devenir du nom après le non, Credo, Je cherchais un ami..., Comme dans un songe..., Monsieur,
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