Comptine de vie

Un déserteur de ses sentiments
Un légionnaire de leurs tourments
Une de plus ou une de moins
Pour faire avec lui un bout de chemin
Une amazone de la vie
Une maîtresse de ses nuits
Un de plus à inspirer
Un de moins à supporter

Deux êtres qui errent
A la recherche d’un nouvel adversaire
Celui qui pourra les mettre en émoi
Avec qui ils accorderont plus qu’un mois
Deux minutes partagées
Le temps d’un regard étonné
Quelle est cette sensation subjuguante
Cette envie enivrante?

Trois, elle, lui, eux
De balades tendres en jeux
De découvertes en partages d’essence
Leur vie enfin prend un sens
Trois, je ne veux que toi
Ensembles, ils passent le pas
Pour le meilleur et pour le pire
Une promesse de toujours garder le désir

Quatre kilos s’ajoutent
Son ventre, preuve de leur joute
Il s’arrondit de jour en jour
Le symbole de leur amour
Quatre pattes, maman, papa
Bébé s’endort entre leurs bras
Ils le regardent attendri
Aucun doute, tout commence ici

Cinq à sept après le bureau
Quelques galipettes, un appel, un texto
"Imprévu, rentrerai tard"
L’imprévu a 18 ans, le laisse hagard
Cinq minutes de remords
Prendre possession de son corps
Une de plus ou une de moins
Pour alléger son chemin

Six ans et ce petit garçon blond
Qui le regarde derrière la cloison
Oublier sous la douche
Le goût de sa bouche
Six fois qu’il recommence sa lettre
Il ne trouve pas les mots à mettre
Je te quitte aujourd’hui
Comprends-moi je t’en prie

Sept mois de procédure
Les menaces, les larmes, les injures
Leur amour partagé, étalé
Les week-end et les vacances d’été

Huis clos dans son malheur
Il lui faudra du temps et des pleurs
Espérer qu’un soir à sa porte
Il frappe et l’emporte

Neuf et libre de ses promesses
Il repart faire son business
Persuadé d’avoir tout gagné
Déserteur de la vérité

Dix vers pour résumer
Une histoire que vous connaissez
Une amie, une soeur, vous peut-être
Avez en vous ce souvenir funèbre.
Jeu 03 Juin 2004, 08:55 par la marquise de sade sur La vie à deux

Elle et lui

Elle l’a eu au téléphone ce soir. Il a une voix douce qui lui plait.
Elle ne sait pas comment il est, ils ne se sont parlés que par écrans interposés, mais elle ne s’en inquiète pas. La voix lui dit qu’il veut la voir, la rencontrer, lui parler « pour de vrai ». Elle ne sait pas comment elle a accepté, elle a reposé le combiné, il est trop tard pour reculer. Ils doivent se voir demain en début de soirée pour aller prendre un verre comme il l’a suggéré. Au moins, cela ne durera pas longtemps.

Cette nuit, elle ne s’endort que très tard, elle est fébrile, impatiente, excitée, anxieuse. Ils se sont dit beaucoup de choses, peut-être même beaucoup trop de choses à bien y réfléchir...

Que va-t-elle porter ? ? Horreur, choix fatidique ! Elle sait que tout ce qu’elle fera sera disséqué, interprété, analysé , elle le sait, elle le connaît, il est comme elle.

Elle choisit un haut noir ajouré et un pantalon gris souris. Elle qui ne porte que des strings veut mettre une culotte, elle en choisit une très sage mais très vite elle l’enlève, ça sera un string comme d’habitude et tant pis s’il se méprend sur ses intentions.
Trouvant que cela manque de couleur, elle embarque l’écharpe abricot offerte par le dernier en date.

Elle sort très en retard comme toujours, voit son reflet dans une vitre, décidément cette écharpe fait vraiment mémé, elle la tasse en toute hâte dans son sac.
Elle rentre dans le café où il lui a donné rendez-vous. Elle ne sait pas à quoi il ressemble, mais dès son entrée, un seul regard s’est porté sur elle ; c’est lui, elle en est sûre. A la quantité de cendres qu’il y a dans son cendrier, elle devine qu’il a du arriver très en avance et qu’elle, est très en retard. Ils se saluent comme de vieux amis mais elle est troublée, elle bredouille quelques mots d’excuse inintelligibles. Mon dieu, où est passée son éloquence, cet art du verbe qu’elle excelle avec lui ! Elle se sent toute petite, insignifiante devant cet homme qui la regarde d’un air amusé.

Il a l’air détendu, rompu à ce genre de rencontres, peut-être même un peu blasé, pense-t-elle, il est dans son élément, dans son bain...
Soudain tendue, blessée dans son orgueil par tant d’aisance, elle déclare qu’il est temps pour elle de partir, prétextant l’achat d’un malheureux « dictionnaire du langage ». Elle est désolée pour elle-même, elle n’a rien trouvé de mieux, où a-t-elle trouvé ça? ... l’achat d’un dictionnaire ... tu es pitoyable, ma grande, se dit-elle.

Il la regarde sans rien dire, il sait qu’elle ment, elle ment mal ; mais tant pis, cette fois il fera semblant d’y croire.
Il veut bien y croire car elle lui plait, il la trouve très sûre d’elle, contradictoire telle qu’il la retrouve sur son écran, il est charmé par le pétillement de ses yeux, par sa volubilité désordonnée et par la flamme qu’elle met dans ses mots... rien à voir avec celles qu’il a déjà rencontrées.

Il lui tend un petit paquet et lui demande de ne l’ouvrir qu’une fois chez elle.
Dedans, il a mis une clef et son adresse, il l’a préparé dans l’après-midi, et n’a cessé de penser, pendant qu’elle lui parlait, au moment où il lui donnerait cette clef qui veut dire beaucoup. Pour lui, elle signifie vous me plaisez, je suis séduit, je m’en remets à vous, vous m’intimidez, je n’ose vous demander de venir me voir, j’ai peur de votre refus, prenez cette clef et soyez maître de mon destin.


Elle rentre chez elle, elle a fui, elle est lâche. Quelle idiote ! pense-t-elle.

Elle a faim, terriblement faim, elle est épuisée par l’émotion et par le jeûne subi de cette journée. Ce soir ce sera « Couscous » pris chez le traiteur au coin de la rue.

Elle ouvre sa porte et soudain l’effervescence retombe. Son premier réflexe est de se diriger vers son bureau et de reconnecter son PC, geste mille fois répété, source de ce qu’elle considère déjà comme une désastreuse rencontre.

Elle repense au paquet tendu, cherche dans son sac le mystérieux cadeau, aiguille perdue dans une meule de foin parmi l’écharpe, les kleenex, les trois stylos, le téléphone, l’agenda, le baume à lèvres, le miroir de sac et le portefeuille.

Elle ouvre le paquet et découvre une clef et une adresse. Son adresse à lui ! la sienne ! Elle regarde stupéfaite par la découverte et interloquée quant au sens qu’elle doit donner à tout ça.

Ne sachant que penser, elle repose l’étrange cadeau et va dîner. Elle y pensera plus tard.

Il rentre chez lui, il a l’estomac noué, il fond pour elle... Il s’en veut d’avoir si peu parlé, d’avoir été réservé, froid. Il aurait dû la retenir intelligemment, sans la brusquer, il lui aurait alors parlé comme il le fait habituellement avec elle. Elle ne viendra pas, il en est sûr, il a été en dessous de tout. Elle va lui rire au nez. Jamais, il n’aurait du faire ce qu’il a fait. Tant pis, il est trop tard, rien à regretter, ce qui est fait est fait.



Elle s’est endormie devant sa télé, elle n’a pas pensé, elle dort du sommeil des justes.
Lui y repense, il s’est connecté comme tous les soirs ; il la cherche, elle n’est pas là, son écran demeurera silencieux, elle le boude, elle lui en veut, elle a raison de le faire, se dit-il.

Elle se réveille tôt ce dimanche, remise de toutes ces émotions, sa première pensée va vers lui, elle repense à cette rencontre, elle a été d’une piètre performance, lui aussi, sans brillance, ni éclat. Elle revoit ses yeux, ses mains, c’est drôle elle avait occulté tout cela quand ils étaient face à face.
C’est décidé, il lui plaît ce Monsieur aux habitudes étranges, au regard amusé, à l’éloquence muette.

Elle passe en hâte sous la douche, avale le café brûlant, s’habille et sort. Elle connaît ses habitudes par cœur, elle sait qu’il se réveille tard le dimanche.

Son cœur bat la chamade, elle est folle d’aller chez ce type, mais elle ne reviendra pas en arrière... Café/croissants, cela fait un moment qu’elle lui promet d’arriver un matin par surprise chez lui, comme si elle avait deviné son adresse. Il n’habite pas loin, ça elle le savait.

Elle y est... il est encore temps de faire machine arrière, mais elle n’est pas de ce genre de filles ; elle y va reprenant contenance, dans le miroir de l’ascenseur, elle croise son propre reflet, ça va elle n’a pas l’air paniqué.

Elle glisse la clef dans la serrure, appuie sur la poignée, la porte s’ouvre... elle retient son souffle, pas un seul bruit dans l’appartement. Elle pose les croissants sur la table et se dirige vers ce qui doit être la chambre, elle s’approche de lui sur la pointe des pieds... elle le regarde en silence, il dort, elle ne veut pas le réveiller, elle se penche doucement sur lui et l’embrasse au coin des lèvres. Il ouvre les yeux et lui sourit, il est heureux.
Mar 01 Juin 2004, 17:30 par personnel.et.confidentiel sur Amour internet

La vie de Madeleine

Madeleine, je ne la connais pas si bien que ça pour tout dire. Je sais simplement qu’elle est blonde, de taille moyenne, avec un derrière rebondi et des seins en pomme. On prétend que Madeleine a les yeux si bleus que leur éclat en est presque insupportable. Insupportable, seulement à ce moment précis où votre cœur s’emballe à sa vue, et que le sien s’emballe de même.

Elle doit avoir dans les trente-six ans environ, et une vie amoureuse si l’on puit dire, qui remonte aux débuts de l’adolescence. Car, la vie amoureuse, selon Madeleine, est sans aucune concession. Pleine, intense, destructrice. Elle ne vit pas pour l’amour, mais elle ne le dédaigne pas. Fraîche et simple, aucun homme ne laisse courir son regard sur elle sans avoir une petite envie qui sourde. Comment dire. Madeleine s’habille simplement, une robe de coton souple pour les beaux jours, ou un pantalon et un haut simple pour les jours plus tristes sont sa mode à elle.

Madeleine, c’est une femme qui a eu un très grand amour, il y a très longtemps, au tout début. Au tout début de sa vie de femme. Elle en était très amoureuse, et lui, il parait qu’il s’en occupait bien. Pour les raisons que l’aventure amoureuse finit aussi souvent qu’elle perdure, celle-ci s’est terminée, assez abruptement. Et personne n’a su le fin mot de l’histoire. Madeleine qui riait, Madeleine qui souriait tout le temps, qui disait bonjour dans la rue, chez le boulanger, faisait toujours un baiser de ses lèvres fraîches au vieil Emile, Madeleine, qui par sa joie de vivre faisait finalement un peu la fierté du bourg, Madeleine s’est éteinte le jour où son bel amour s’est terminé.

Elle ne pleura pas, parce que cette femme avait la fierté et le courage des siens qui lui coulait dans les veines. Elle resta prostrée des jours et des jours, sans que rien ni personne ne puisse lui arracher une once de joie. Elle s’enfermât progressivement dans un mutisme obscur et sourd, et la vie du bourg en fut irrémédiablement atteinte.

On ne la vit plus que très occasionnellement, lorsqu’elle faisait ses courses à la superette. Elle répondait aux bonjours, mais ce n’était plus elle qui avec sa voix fluette les lançait la première comme une nuée de notes malicieuses à la compagnie.

Cet état dura à peu prés huit ans. Durant ces années, elle se consacra à sa maison, à son petit jardin potager, à ses lapins. Lorsque l’après-midi s’avançait sur sa maison à l’écart du bourg, elle se plongeait dans les livres dont regorgeait la fantastique bibliothèque de famille. Là, elle parlait à Montesquieu, écoutait Marc Aurèle, doutait de la relativité d’Einstein, pour mieux absorber celle de Lao Tseu. Elle reconstruisit des maisons avec les trois petits cochons, fit la guerre plein de fois au troisième Reich, découvrit l’Himalaya, traversa maintes fois le Sahara.

Ce n’est que lorsque sa douleur fut passée, qu’on la revit plus souvent flâner en ville, boire des cafés et des limonades en terrasse. De jeunes hommes parfois lui parlaient, tentant leur chance sans trop vraiment insister. Bien souvent, ils repartaient après de longues discussions, ayant partagé rires et sourires avec elle. Toujours subjugués par la beauté que cette femme laissait paraître, dans son âme, par ses yeux.

Quelques fois, on les revoyait ses jeunes hommes, quelques jours, quelques semaines après qu’on les ai vus avec Madeleine à une terrasse. Dans leurs yeux, une grande tristesse d’un éclat magnifique. Dans leur cœur, des champs de fleurs se bousculaient avec des forêts immenses, et des cascades de miel ruisselaient sur des champs de fruits sauvages. Ils marchaient dans le bourg un peu hagards, un peu perdus. Malheureux probablement parce que Madeleine leur manquait, mais autre chose dardait dans leurs yeux. Comme une étrange lumière, celle qui rend tout possible.

On dit que Madeleine aurait découvert le secret de l’amour, et que celui-ci est si terrible qu’il rend fou ceux qui veulent le conquérir. On dit aussi, mais ça c’est autre chose, que Madeleine, est atteinte du mal sans nom, et qu’elle le transmet à ceux qui partagent un peu sa vie et goûtent un peu son cœur.

Ce soir c’est moi, qui ai rendez vous avec Madeleine, à huit heures à la Terrasse du Merle Rouge. Je crois que je suis .
Ven 28 Mai 2004, 11:06 par PetitPrince sur L'amour en vrac

Attraction

Ton poème, Ariel, me fait penser à une citation du grand Albert Einstein, qui avait le sens des formules:

"Ce n’est pas à cause de l’attraction terrestre que des gens tombent... !"
Mar 25 Mai 2004, 18:32 par Beren sur La vie à deux

Premier baiser...

Mon premier baiser, c’était Didier. Le frère de ma meilleure copine. J’avais 12 ans, il en avait 15. J’étais super fière d’être la petite copine d’un "grand"...
Il avait une de ces petites motos qu’on faisait à l’époque, une Honda 50, rouge et rutilante timide
Il m’avait emmenée au célèbre bosquet des (il y en a sûrement un dans chaque région), il a gravé nos initiales enlacées sur un arbre déjà bien graffité (le pauvre) et là nous nous sommes embrassés... J’étais morte de trouille, je ne savais pas du tout comment ça se passait euh timide aime
Toujours est-il que cette idylle a duré tout l’été ’71...
Les meilleures choses ont une fin et notre gentille histoire s’est finie sans heurt... Nous sommes restés amis et petit à petit, nous nous sommes perdus de vue...
18 ans plus tard, j’ai rencontré sa soeur. On ne s’était pas vues depuis bien longtemps et tout naturellement je lui demande des nouvelles de Didier... et là, toute triste elle m’a dit qu’il est mort d’un cancer du pancréas...
Souvent, j’ai pour lui une pensée émue. Il sera à jamais mon tout premier amour aime
Mar 11 Mai 2004, 17:57 par Mout sur La première fois

Où tu veux, quand tu veux.

Les talons de ses petites chaussures cognaient sur le trottoir, et bien qu’entrecoupés quelques fois par un petit frottement, ils rythmaient un pas rapide et résolu.

Le boulanger prenait un moment de détente sur le pas de son commerce, et la suivit d’un regard tout aussi flatteur qu’amusé, du bout de la rue d’ou elle débouchait, jusqu’à l’angle de l’avenue Martin, ou elle tourna et disparut.

Elle portait des pieds nus, à petits talons en cuir marron.Ses pieds étaient encore blancs et ne portaient pas beaucoup les traces du temps. A la regarder on aurait presque cru qu’elle sortait de la douche.

Le pantalon était en coton blanc. Les pattes bouffantes au niveau de la cheville, remontaient en se rapprochant du corps, jusqu’à le mouler avec insolence sur un string en cotonnade, que l’on devinait blanc lui aussi.

Le haut, lui aussi de coton blanc, simple, était dans ce tissu un peu raide qui rappelle vaguement les chemises des hommes. Le col rehaussait cet effet d’ailleurs, mais il s’ouvrait sur sa peau récemment halée dans un soupçon de féminité qui transforme un vêtement simple en une parure fraîche et subtilement excitante.

Ses cheveux châtains étaient maintenus par une pince discrète, marron comme ses chaussures et le sac qu’elle tenait en bandoulière.

Tout son être reflétait la fraîcheur printanière, et ses yeux cherchaient dans le regard de tous ceux qu’elle croisait l’assurance qu’elle était jolie. Et elle l’était, oh oui qu’elle l’était, comme toutes les fleurs que le printemps fait éclore.

Elle serre dans sa main, un ticket de métro, avec griffonnés dessus un numéro de téléphone et une phrase :
« Où tu veux, quand tu veux ».

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Au « café des alouettes », les serveurs sont habillés avec des pantalons à pince clairs et des polos, noirs en général. Cette tenue leur donne une allure élégante et décontractée, loin des déguisements des garçons de cafés engoncés dans leurs tabliers. Leur mise s’accorde avec ce bar propret et nonchalant, qui accueille une clientèle tout aussi détendue et souriante.

Les deux jeunes femmes avaient déposé au pied de leurs chaises les sacs en papier dans lequel se trouvaient certainement les fruits d’une recherche de « petit hauts » et autres vêtements pour le printemps qui s’annonçait déjà.

Fatiguées mais souriantes, elles continuèrent leur conversation tout en s’installant à la terrasse, comme le font deux vieilles amies qui ne se sont pas vues depuis longtemps.

Elles s’interrompirent lorsque le serveur s’approcha de leur table pour prendre leur commande, un Vittel menthe et un Perier zeste, puis elles reprirent leur discussion tandis que le serveur repartait chercher leurs consommations.

Quand il revint avec le Perrier Zeste et le Vittel Menthe, les deux filles cesserent un instant leur babillage en le regardant poser les verres et les bouteilles. Il avait meme ramené des pailles, ce qui leur plut beaucoup.

Elles siroterent ainsi leur boisson, prenant le temps de regarder la journée qui s’achevait. Il faisait bon.

-S’il vous plait. On peut avoir l’addition s’il vous plait ?

Le garçon acquiesça d’un sourire pour faire comprendre aux deux filles qu’il allait leur apporter ce qu’elle lui avait demandé. Il nettoyait une table libérée quelques instants plus tôt à quelques tables de la leur. Finissant son travail, il rejeta un œil à la table des deux filles et croisant le regard de l’une d’elle qui l’observait à faire son travail, lui jeta un petit sourire timide. Il finit le nettoyage de la table, et partit en direction de la salle récupérer la note.

-Ca fait 3 euros, dit-il en posant la note sur la table.

Les filles se regardèrent un peu surprise, ne s’attendant pas à payer si peu. Et lui, il les regardaient, visiblement amusé par la surprise qu’il venait de leur faire.

-Euh … Vous êtes sur d’avoir tout compté.
-Un Vittel menthe, et un Perrier zeste, c’est ça ? demanda-t-il simplement.
-Oui, c’est ça.
-Eh bien, disons que je vous les fais à 3 euros dit il en rougissant un peu gêné.
-Oh comme c’est gentil ça, vraiment c’est trop sympa, merci, c’est vraiment sympa …
-Il y a pas de quoi. Ca me fait plaisir. Je vous vois souvent venir ici, vous avez l’air sympa vous ici. C’est un peu normal.

Il encaissa le billet de 5 euros, et déposa la monnaie dans un bruit feutré sur la note qui trônait sur la table.

Celle qui lui avait sourit, la brune habillée tout en blanc, le regardait, comme hésitante. Elle lui plaisait beaucoup celle-ci en fait, et il espérait qu’un jour il pourrait la voir autrement qu’au café des alouettes, autrement qu’elle étant cliente et lui serveur, autrement …

Elles se levèrent, reprirent leurs sacs et quittèrent la terrasse en lui adressant un dernier sourire. Il leur rendit, surtout à la brune.

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-Ben alors, pourquoi tu ne l’as pas fait ?
-J’ai pas osé …
-C’était pourtant une bonne idée le coup du mot avec ton numéro dessus. Par curiosité, tu appelles à mon avis quand tu reçois un mot comme ça. Ne fusse que pour savoir qui c’est.
-Tu crois. Ca fait pas un peu trop plan drague ?
-Mais il en faut du culot des fois, je crois. Si c’est bien fait, et que tu plait un peu, ça passe sans problème.
-Ah là là, j’ai été bête. Je sentais son regard, et ça m’a bloqué. Je pouvais plus laisser ce ticket sur la table... Pourtant on a fait comme on avait dit... Mais c’était trop dur !
-C’est super moi je trouve ce qui vous arrive.
-Pourquoi tu dis ca ?
-Ben vous êtes , vous n’arrêtez pas de vous regarder à chaque fois que vous vous voyez à ce bar là.
-Tu crois que je lui plait ? Vraiment ?
-Oui, je crois que c’est du tout cuit cette affaire là.
-Peut être que la prochaine fois, je laisserai ça directement au dos de l’addition non ? T’en penses quoi ?
-Ben le coup du ticket de métro, je trouve ça fun, culotté mais élégant. Tu l’as encore ?
-Oui, tiens regarde, j’avais même mis une petite phrase en plus.
-« Ou tu veux quand tu veux » ! Et ben c’est fort ça. Dis donc, tu n’as pas froid aux yeux toi.
-Avec ca, si il comprend pas …
-En plus tu as vu comme tu étais toute belle aujourd’hui dans ton petit ensemble blanc ? Et puis ton petit sac, il va bien avec. Trop craquante.
-Merci, tu es gentille. Et je je me sentais belle aujourd’hui. Tu aurais vu la tête du boulanger quand il m’a regardé passer. Il a bien scotché, et pas mal sur mes fesses d’ailleurs.

Les deux filles riaient du pouvoir de séduction que confère un string sous un pantalon blanc lorsque un portable sonna. Farfouillant dans son sac à main, la brune trouva enfin le portable et répondit sans même regarder le numéro.

Elle devint blême et ouvrit de grands yeux muets en direction de sa copine qui fronça les sourcils en signe d’incompréhension, suivis d’un petit mouvement de tête interrogateur.

-Oui c’est moi… Non non, vous ne me dérangez pas … Bien sur, avec plaisir… Demain ? Ok pas de problème. A 19h00 devant le manège, d’accord… Bonne soirée à vous aussi.

Elle raccrocha, et cria de joie.

-C’était lui, il a trouvé mon numéro de téléphone sur un ticket de métro sur ma chaise, et il a appelé. Je ne comprends pas comment ca se fait, je n’en avais préparé qu’un seul de ticket avec mon numéro dessus.
-Mais moi aussi, j’en avas préparé un avec ton numéro dessus, des fois que tu oses pas laisser le tien. Je te connais un peu, répondit alors son amie hilare.


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Mar 04 Mai 2004, 13:44 par PetitPrince sur La séduction

Petite nouvelle

Bonjour a tous tout d’abord ,

Je suis tombée sur ce forum en recherchant d’autres du Petit Prince et de Musset , par conséquent je vais faire ma première apparition en repondant a ce message du petit prince .. simplement en citant la suite de cette citation qui a bercé mon adolescence , car il me semble important de donner la " morale" de tout ca .

" ... c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois; mais j’ai aimé. C’est moi qui est vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. "

voila .. c’est tellement vrai que ca ne pouvait etre omit content

Mel
Lun 19 Avril 2004, 20:16 par MelKaena sur Citations

Les dix commandements des beaux parents...

PetitPrince a écrit:
Comme dirait ma compagne, "la vie à deux, c’est chaud !". Outre l’attirance réciproque des amants, il s’avère toujours délicat de régler nos comportements afin que l’aventure formidable ne se transforme pas en fiasco retentissant.


Encore plus difficile quand la belle famille (ou la famille) se mêle de la relation... Voila donc... Les principaux préceptes pour ne pas gâcher l’amour de votre cher bambin !

    1. Vous ne vous imposerez pas tous les soirs à table, au téléphone ou à l’apéritif.
    2. Vous n’exposerez pas les photos de la période couche culotte, acnée ineffaçable, ou premier mariage sans en demander l’autorisation.
    3. Vous ne dévoilerez pas le nom des ancien(nes) compagnons/compagnes ainsi que les joies et les peines en les connaissant.
    4. Vous ne serez pas jaloux.
    5. Vous fermerez la porte de la salle de bain quand vous aurez besoin de l’emprunter !
    6. Vous ne critiquerez pas les ami(e)s, proches ou non, de votre chèr(e) !
    7. Vous ne donnerez pas de conseils sur la cuisine, le ménage, l’éducation des enfants, la manière de faire l’amour.
    8. Par conséquent, vous ne confierez pas les détails croustillants de votre première nuit.
    9. Vous ne direz jamais "De mon temps".
    10. Vous ne vous proposerez jamais de les accompagner lors des voyages en

Et surtout... Vous ne ferez rien pour décrier le conjoint de votre enfant... furax
Mar 13 Avril 2004, 21:52 par Rose sur La vie à deux

Re: le jeu de la vérité : question 4 ...

la marquise de sade a écrit:
Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?


Un couple d’enfants jouant les fougueux...
Une caresse qui s’échappe sous la table de mes voisins...
Un clin d’oeil entre mes grands-parents...
Un bébé qui tète au sein de sa mère...
Un père qui sourit à son enfant...
Un humain qui rougit et tourne la tête gêné...
Un animal qui se blottit contre moi...
Un couple d’aventuriers derrière les arbres qui croise mon regard taquin…
Une nuit étoilée…

Mais plus encore… M’enticher de quelqu’un qui sourit à la vie… hug
Mar 13 Avril 2004, 20:29 par Rose sur La séduction

Les dix commandements ( version moins officielle ... )

Si dans la vie d’un couple, il est important d’établir tacitement certains comportements ou attitudes à avoir, ou au contraire à ne pas avoir si l’on veut éviter le fiasco ( dixit notre cher administrateur bien aimé ), il y a toute une série de petits gestes que nous posons tous les jours et qui peuvent très vite se transformer en LA goutte qui fait déborder le vase si nous n’y prenons pas garde.

Les 10 commandements secondaires version IL :

1.Ton évier tu rinceras après t’être rasé, coiffé, lavé et brossé les dents. colere
2. Tes blagues sexistes sur les femmes au volant tu oublieras chut
3. Les diners imprévus avec tes amis tu eviteras les jours où ta douce t’a téléphoné pour te demander une soirée en ouin
4. Tes vêtements sales tu porteras chaque jour au panier de linge sale doute
5. De tes exploits sexuels avec tes ex à tes amis tu ne te vanteras pas devant ta compagne menteur
6. La porte des WC tu fermeras malade
7. Les tâches ménageres tu accompliras avec ta douce ahmoui
8. Les poubelles tu descendras spontanément au bout d’un maximum de 3 rappels tsur
9. Des larmes qu’elle verse devant les téléfilms américains tu ne te moqueras pas snif
10. De petits cadeaux de temps en temps tu lui offriras aime

Les 10 commandements secondaires version ELLE :

1. Tes produits de beauté tu rangeras dans leur trousse après utilisation rolleyes
2. Les ragots de tes amies tu ne diffuseras à la maison parle
3. Ta mère tu n’inviteras pas systématiquement à venir déjeuner les dimanches à la maison confuse
4. Tes protections hygiéniques tu ne laisseras pas trainer dans la salle de bain malade
5. Les exploits sexuels de ton tendre tu ne divulgueras point à tes meilleures amies chut
6. La porte de la douche tu ouvriras timide
7. Les tâches ménagères mal faites sans cesse tu ne reprocheras à ton tendre huh
8. De lui acheter son magasine sportif tu n’oublieras volontairement d’acheter pas plus d’une fois par mois grin
9. Des cris sauvages qu’il pousse devant les émissions sportives tu ne t’offusqueras point baille
10. De petits cadeaux de temps en temps tu lui offriras :aime:



La marquise... celibataire de plus en plus endurcie lol
Mar 13 Avril 2004, 02:16 par la marquise de sade sur La vie à deux

Re: du chinois au libertin

Loyd a écrit:

Le libertinage permet le libre cour à la fantaisie amoureuse mais permet-elle de toucher le fond du coeur et de l’Amour essentiel?


Etre libertin ou libertine ne signifie pas ne jamais être ...

Peut-on réellement être un vrai libertin si on n’est pas un perpétuel qui aime de tout son coeur? timide

Est-ce l’intensité qui est moindre... ou le temps de l’amour?
N’est-ce pas le plaisir de n’être toujours et qu’uniquement passionné(e) sans jamais souffir des habitudes et de la lassitude que peuvent donner un amour étalé sur toute une vie?

N’est-ce pas vivre à l’infini ce plaisir et ces instants indescriptibles de la séduction et de la découverte de l’autre? Ce moment où nos pensées ne sont tournées que vers une seule personne?

N’est-ce pas justement aimer, et ne jamais attendre que son coeur atteigne le fond, la limite, la fin de l’Amour ...


La marquise... dans la 4ème dimension
Lun 12 Avril 2004, 01:41 par la marquise de sade sur Citations

Libertin

Ariel a écrit:
Faut-il donc penser, selon les Fables, qu’une relation libertine et vivante a plus de chance de vivre qu’une relation bétonnée par sa structure ?

Voila, un point bien ambigu...

    et
Bertrand Vac, avec Ariel a écrit:

On a beau blâmer les libertins, ils restent quand même les seuls à avoir employé les moyens de retenir celles qui leur plaisent.


Le libertinage. La folie de la chasse, la joie de plaire, vivre pour le plaisir, rien que pour le plaisir ... De mémoire , dans le film "Le libertin", Vincent Perez disait que le libertin "c’est celui qui les aime toutes, sans appartenir à aucune". Voilà une bien jolie définition qui redore le blason aux coeurs jugés légers par l’autre camp !

Quand on est libertin, on est peut être aussi ... de l’amour.
Ven 09 Avril 2004, 19:08 par PetitPrince sur Citations

si loin, si près

Tu es une femme au coeur charmant
Tu vis loin au-delà les océans
Malgré la distance, malgré le temps
Pour toi, je ne puis contrôler mes sentiments

J’aimerais tant ...
Adoucir les regrets que pleure le passé
Combler les vides de ta solitude
Etre dans tes pensées des plaisirs nocturnes
Souffler les murmures de ton âme

Dis moi pourquoi es-tu si loin de moi
Quand nous pourrions dans le même émoi
Nous mélanger dans des draps de soie ?

J’aimerais tant...
Deviner les secrets de tes soupirs
Entendre les berceuses à ton bébé
Résonner les échos de ton amour
Parcourir le chemin à ton soleil

Dis moi pourquoi es-tu si loin de moi
Quand nous pourrions sous le même toi
Vivre et partager des moments de joie ?

Je ne pourrais jamais te toucher
Sans penser que je fais une erreur
Je ne pourrais jamais t’aimer
Sans que mon coeur ne périsse de douleur

Je suis de moi
Je suis de moi avec toi
Souffre mon désir
Souffre mon désir pour toi
Lun 05 Avril 2004, 22:26 par la_tulipe_noire sur La vie à deux

Ce qui me fait craquer, c'est le savoir faire

Ce qui me plait le plus en matière de séduction, c’est de savourer le jeu de séduction parfait que l’autre me fait subir. La beauté s’allie au charme, les rires se succedent aux regards, de serieux en légereté, la soumission est ponctuée de rebellion. Afin que la saveur soit aussi douce qu’épicée, cette parade doit être orchestrée à partir d’une compréhension quasi intime de mes gouts, mes humeurs, mes peurs et mes désirs.

Me séduire, c’est donc faire monter la mayo, comme on dit chez moi...

Me faire craquer, c’est faire alors un break tendre et quand la formidable tension atteint son paroxysme, que la fiévre est brulante de désir et d’extase.

C’est d’un coup changer de rythme, pour s’enfoncer dans le registre de la tendresse et y gouter toutes ses promesses.
Dim 28 Mars 2004, 13:59 par PetitPrince sur La séduction

un 14 juillet à Paris (3)

Passage devant le Panthéon. Court arrêt. Quelle est la dernière personne introduite en ce haut lieu ? Bof …passons.

Le jardin du Luxembourg. Un peu de temps devant nous, une chaleur qui s’affirme et les jambes un peu lourdes nous conseillent de profiter de la beauté de l’endroit et de ses recoins ombragés. Une fanfare joue sous le kiosque, devant une foule attentive. Quatre chaises libres et nous nous posons là, sous la protection de platanes bienfaiteurs. Quelques instants de répit après une matinée de marche. Douce somnolence musicale. Mes yeux se ferment, mes pensées s’envolent. Je nous imagine ici-même, mon rêve t’ayant déposé sur mes genoux. Mes bras encerclent ta taille, les tiens s’enroulent autour de mon cou. Tu as laissé reposé ta tête sur mon épaule. Nous profitons nonchalamment des notes mélodieuses qui se perdent dans l’air.
Réveil …il est temps de reprendre notre chemin. Nous flânons à travers le Jardin. Sous ce soleil lumineux, l’herbe apparaît plus verte que jamais. Les gens semblent plus heureux les uns que les autres. Des enlacés, des vieux couples attendrissants, des enfants qui s’essoufflent dans de folles chevauchés. Les silences succèdent aux éclats de rire qui s’envolent avec les pigeons. Contrefaçon de paradis. Nous nous sommes d’ailleurs arrêté de nouveau pour nous imprégner de cette atmosphère apaisante.
Accoudés à cette rambarde en pierre blanche qui surplombe les parties les plus basses du jardin, nous avalons la douceur ambiante, nous respirons la joie de vivre éparpillée dans chaque recoin. Tu joues avec tes lunettes de soleil. Tu nous dit qu’elle t’ont coûté assez cher, que ce sont les mêmes que celles portées par je ne sais qui , sans doute très célèbre. Tu les replaces sur ton nez et prends cette expression mutine qui m’anéantit. Une vraie star, ma star. Je t’aimais aussi comme ça.
Passage au milieu des terrains de boules et nous quittons les lieux, non sans avoir jeté un œil au Palais.

Nous approchons maintenant de notre but mais, Chronos, généreux en ce dimanche, nous accorde le droit de prendre un verre dans un café proche de la gare. Le soleil, toujours, inonde la terrasse. Je me suis assis en face de toi. Je profite des derniers instants, je n’ai pas envie de te quitter. Je voudrais tes yeux en carte postale souvenir de ces dernières heures. Tu as commandé un Perrier menthe mais des particules étrangères s’ébrouent au milieu des bulles. Nous en profitons pour te taquiner gentiment. Dans un sourire gêné tu demandes au serveur de te le changer. Je t’observe du coin de l’œil …ce sourire ! je t’aimais aussi comme ça.

Nous voici enfin à la gare Montparnasse. Calme comme un dimanche d’été en fin d’après-midi. Je ne l’avais jamais connu aussi peu fréquentée. Elle me semble déserte. Les voyageurs qui déambulent m’apparaissent comme des spectres. Usé par cette journée, magnifique et horrible à la fois, un voile blanc affaiblit ma vue. J’ai les yeux embués de tristesse. Montée vers les quais Grandes Lignes. Je rêve à un adieu de cinéma. Film en noir et blanc, baiser langoureux et séparation déchirante. Un « je t’aime » dans un soupir de départ. Je n’aurais que deux bises sur la joue que je recevrais comme une paire de claques, un « au-revoir-à-bientôt » comme une lame plantée dans l’estomac.
Je monte dans le train, départ pour l’amertume…

Ce 14 juillet un extrémiste de la politique a voulu tuer le président. Il l’a raté. Il est en prison.
Ce 14 juillet un extrémiste de l’amour a voulu tuer ses souffrances. Il s’est raté. Son cœur est en prison.
Dim 21 Mars 2004, 23:08 par la_tulipe_noire sur La vie à deux
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