bang bang

J’avais 26 et elle 29
Nous chevauchions un monde plein de canailles
Nous nous cachions derrière de noirs écr
Elle était la séductrice et moi le méchant
Elle gagnait toujours la bataille

Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue

Les saisons changèrent, le temps passa
Mes sentiments grandissant, je l’appellais mienne
Elle me disait pour tenter de combler ma peine
Souviens toi quand nous jouions autrefois

Bang bang
Je t’ai descendue
Bang bang
Tu as heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
J’avais l’habitude de te relever

La musique jouait et tout le monde disait
Juste pour moi les cloches de l’amour sonnait

Maintenant je suis parti
Je ne sais même pas pourquoi
Et depuis ce jour parfois je pleure
Je n’ai même pas dit au revoir
Je n’ai pas pris le temps de mentir

Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue

d’après "Bang bang" de Nancy Sinatra

La tulipe...noire...comme son nom l’indique
Mar 06 Avril 2004, 22:49 par la_tulipe_noire sur Amour internet

A la bourre !

Après des mois interminables de soirées amusantes, de faux-semblants en vrais courroux, de demi-mots chuchotés et de non-dits hurlés à la mort, le grand soir arrive. Il faut lui dire, ce qu’elle sait depuis mille , mais qu’aucune seconde n’a autorisé à exprimer ...

Voici en écho à "A l’aube", la version masculine d’une préparation à la soirée fatidique, celle ou tout se dit.

J’en peux plus, ça fait des mois que je passe du temps avec elle, que je l’appelle, que j’invente mille prétextes pour la voir, s que ça puisse être pris pour de la drague. Et plus ça va, plus il est évident qu’un ’simple copain’ ne se permettrait pas de faire tout ce que j’ai fait. Bon sang, depuis le temps, elle doit comprendre non ...

"Il faut aller lui dire. J’ai perdu 10 kilos quand même. Allez, il faut lui dire !"

Ca c’était deux semaines avant, quand plein de répétitions, je vécu le grand flop devant ses yeux magnifiques, et que, au lieu de ’lui dire’, je discutais de tout et de rien, en me traitant intérieurement de moins que rien.

Rentré à la maison, affalé sur le lit avec des milliards de cernes noires et épaisses, à me demander pourquoi c’est si dur de dire à quelqu’un que ... enfin qu’on... ou plutot qu’il faudrait que... enfin non, c’est plutôt elle qui me ...

... rend fou,
... me fait maigrir,
... m’empêche de dormir
... que j’ai envie d’étreindre,
... maintenant, toujours, longtemps
... rhaaaaaa (étreinte tendre et sincère de l’oreiller)

Ben alors ! C’est si simple de le penser, de se le dire, alors qu’est ce qui ne va pas ? Pourtant, c’est évident, elle aussi elle la veut cette histoire. Bordel !

Finalement, l’idée saugrenue du grand soir cérémonial est abandonnée. Trop difficile. Le Grand Soir sera abandonné au profit, d’une succession de nuits blanches terribles, au terme desquelles il parait évident que le couple est déja formé, et qu’il n’attend pour être officialisé, qu’un seul baiser ...
Mar 30 Mars 2004, 19:27 par PetitPrince sur La première fois

Evasion ...

Du haut de ses dossiers, étouffant d sa vie bien rangée,
Il est apparu un soir comme ça, comme un étranger.
Ses habitudes, ses regrets, sa vie tout bien classé
D’un sourire, d’un mot, d’une phrase j’ai fait voler.

La monotonie, le luxe, la facilité
Toutes ces choses qui le font regretter
De ne plus avoir 18 et d’encore oser
Pour une nuit dépasser la morale imposée.

Ses faux airs d’acteur engagé
Ses lunettes et ses cheveux poivrés
Ses vêtements impeccablement repassés
Témoins de l’apparence qu’il s’est donné.

Pourtant d un petit coin de son esprit secoué
Quelque part entre ses doutes et ses phrases latinisées
Un enfant de 15 vient pres de moi respirer
Le sourire attendrissant, la mine enjouée.

Peut-être un jour ou une nuit étoilée
Par un mot déposé par un livreur égaré
Un parfum ou un livre illustré
Il me dira " devine_qui_vient_diner_..."



La marquise... gardienne de grands enfants
Ven 19 Mars 2004, 23:45 par la marquise de sade sur Un monde parfait

Mes premieres fois

Premier bisou: pendant les vacances d’été (quand j’y repense ouin ), jeune, enfin 15 , bon j’avoue j’avais déjà un peu de retard d ce domaine. Donc pendant les vacances d’été aux sables d Olonne sous un lampadaire d une petite rue mal éclairée, ce superbe blond aux yeux bleus m’a complètement fait chavirer. Il m a pris d ses bras, mon coeur allait à 250, j’ai cru qu’il allait lâcher au moment crucial! Sa tête s’est rapprochée, ses yeux se sont fermés (pour ne pas faire trop novice j’ai fermé les miens, mais j’avoue que j’étais curieuse, et ne pas voir ce qui allait se passer me stressait un peu) et j’ai senti ses lèvres se poser sur les miennes (c’était beau ouin ), quand la bande de copain qu’on avait distancée a crié "Tony?!" (prénom de mon beau blond). Enfin... ce fut court mais intense et comme je partais chez moi le lendemain… bah notre belle histoire s’est arrêtée là content

Premier kissing sérieux cool : bon il m a bien fallu un an pour me remettre de mon premier bisou lol Donc à 17 , j ai rencontre Stéphane hummm Stéphane, Stéphane, Stéphane, un brun aux yeux bleus une bombeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!! On était à la patinoire avec tout un groupe d’amis et Stéphane m’a prise par la main et nous sommes sortis de la patinoire. Là, il m’a regardé et m’a embrassé. Ce fut un moment trop agréable. Si je pouvais le revivre tous les jours ça serait un vrai bonheur. Mais malheureusement, c’était le cousin d’une copine qui vivait à 500km. (Stéphane si tu lis le message, j attend ton mail lol )

Le premier câlin poussé : avec un petit copain vers 17 et demi. Bah en fait je ne l’aimais pas vraiment donc je ne voulais pas aller plus loin. En plus je l’ai trompé avec son meilleur ami donc j’étais pas très fière.

Premiere grand calin : là, quand j’y repense, je suis morte de rire! J’avais 18 et quelques mois, ça faisait 2 mois qu’on était ensemble et un soir j’ai décidé de me lancer! Pétée de rire, 3 minutes chrono lol Bah oui, je suis curieuse, donc j’avais regardé l’heure avant que ce jeune homme s’invite en moi et quand ce fut terminé, il était ravi depuis le temps qu’il attendait et moi je me disais :" si c’est ça l amour j’ai rien senti... c’est pas aussi génial qu’on le dit lol "
Donc j’en garde pas un mauvais souvenir ni un bon mais quand j’y repense maintenant, je suis morte de rire.

Et pour finir je voudrais quand même remercier ma maman pour avoir essuyé les larmes, pour avoir endurer mes coups de gueule, pour m’avoir attendu jusqu’à 4 heures d ma chambre quand je faisais le mur, mais surtout pour m’avoir expliqué que la personne de mon premier grand câlin était un éjaculateur précoce et que le problème ne venait pas de moi lol
Mar 10 Fév 2004, 21:48 par pyjama sur La première fois

On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd

16 ...
Cela fait 4 que je souffre en silence pour cette charmante blonde que j’ai connue d un centre aéré...
J’ai reussi à discuter avec elle, on plaisante on s’amuse et on est insouciant.
Au fil du temps passé avec elle je me suis rendu compte qu’elle m’obsedait de plus en plus.
Mais c’est trop tard, elle est partie de son coté et moi du mien.
Malgré tout je ne pense qu’a elle.... jours... et nuits...

Et puis un jour, je change de lycee et surprise,
elle est la... Au detour d’un couloir, je reste tetanisé....
Elle a grandi, elle a muri... mMis elle est toujours aussi resplendissante... S doute même plus encore, ses formes se sont devoilées depuis le temps où je l’avais laissée.
On discute du bon vieux temps et on decide de se revoir.
Je retourne en classe l esprit tourmenté...
Et si...
Et si c etait possible?
Si enfin tous ces reves longtemps enfouis pouvaient se reveler realité?
Mon amie, qui n’ignore rien de mes sentiments sais que c’est fini, que je l ai retrouvée et que toutes mes pensées sont tournées vers elle.
C’est fini....
je retourne en cours. Que m’importent Charlemagne et consorts, je gribouille sur mes livres, sur mon agenda au lieu d’ecouter les cours... je laisse mon stylo s’exprimer à ma place et je me rend compte que c’est son prenom que j’ecrit un peu partout... Anne...

Quelques jours plus tard, je la croise au hasard de la bibliotheque on discute et finalement je me lance... Je lui fais des avances....
Mon dieu que j’eu l’air niais lorsqu elle refusa. J’en ai honte encore aujourdhui alors que 10 ont passé...

A trop idealiser un amour on ne se rend pas compte de ce que l’ on a...j’ai tout perdu...Mes reves, mon amie, l’amour s bornes qu’elle me prodiguait.
Aujourd’hui celle que je regrette ce n’est pas celle que je n’ai pas eue, mais celle que j’ai quitté. Celle que j’ai fait souffrir en voulant ecouter mes rêves...
Oui elle etait moins resplendissante... mais quelle beauté interieure!!!

A ceux qui veulent trop ecouter leur rêves : ne regardez pas trop loin. Ce que vous cherchez est probablement prés de vous.. tout prés...sachez oter les voiles qui vous les masquent.
Mer 04 Fév 2004, 12:26 par MaStErGrAhAm sur L'amour en vrac

la seduction?....l'effleurement d'une main sur la joue...

Cela faisait un mois que j’étais à l’université, comme d’habitude, trés sure de moi, je parlais et je disais mes blagues à mes nouveaux amis qui étaient regroupés autour de moi.

Je croyais que rien ne pouvait me destabiliser, je faisais rire tout le monde, le clown de service, comme d’habitude. Et puis, il a suffit qu’IL tende la main et me carresse la joue alors que tout le monde m’ecoutait raconter une blague. Cet effleurement de la joue était tellement fort que j’ai paniqué. Aucun mot n’est sorti de ma bouche malgré mon public qui s’impatientait.

Je LE fixais, complétement perdue. Il a juste dit "Tu es trop mignone, j’ai pas pu resister"

Un mois plus tard, j’apprenais qu’il était mort d un accident de voiture. Il avait 19 . Aussi inattendu que ce geste.

C’est ca la seduction pour moi, c’est pouvoir marquer l’autre avec un petit rien, une petit geste qui fait tout.
Sam 31 Jan 2004, 15:56 par RoseLune sur La séduction

Re: le jeu de la verité ... question 3 ??

la marquise de sade a écrit:
....
Quel endroit inattendu a été le théâtre de vos ébats amoureux?

La marquise ... Dupont d’occas ...


- Madame la "Maîtresse" on est obligé d’avoir UN endroit uniquement?
- Il suffit, élève Ri1keneke!!! n’essayez pas de vous rendre interressante plus qu’il ne faut!

- Mais M’dame "Dupond", ca n’est pas ma faute, du moins ça n’était pas ma faute, mais celle de l’occasion qui a fait le larron, comme qui dirait.
- On ne vous demande pas de vous étaler, juste de nous raconter UNE FOIS, celle qui est sur la plus haute marche, celle qui vous fait encore frissonner aujourd’hui lorsque vous y pensez, celle qui vous fait rougir parce que si audacieuse.

- Cela va être dur alors de choisir Marquise, si j’étais aujourd’hui encore toute jeune, ces souvenirs qui s’appelleraient peut être alors fantasmes, me feraient, en bon nombre ROUGIR, tant je ne me serais crue capable... de tant d’audace... mais qui n’a d’audace ne sait ce qu’il perd...

Au coeur de ce bouquet d’arbrisseaux, sur ce rond point de centre ville, jamais je n’aurais cru un jour me retrouver, aux heures de pointe, à aller au delà d’un seul baiser...

Nos pas n’auraient pu nous dire qu’ils nous auraient menés ce jour en ce lieu parisien ou aucun indigeant n’aurait idée de s’introduire. Beau quartier et digicode, fous d’amour en errance que nous étions, ce lieu pétillant du 16ème arrondissement nous a vu nous aimer...

Dans les silences de la nuit, sous les ronflements ambiants d’une pièces hébergeant des provinciaux sans lieux d’arrivage, qu’il est difficile de faire faire silence à ses plaisirs...

En ce lieu qui était géole et qui éveilla l’insurrection de notre révolution mère, au rythme infernal des machines d’un bateau lavoir, les murs en retrait donnent de l’audace à l’attente et à l’impatience.

Géole dans le temps, quais d’arrivées et de départs dans d’autres temps, théatre de spectacle que ces lieux sont devenus, d’un opéra dans ses préparatifs nos ébats ont vécus le rythme...

Si haut dans cette montagne, devant ce spectacle "carte postale", bien au dessus du niveau de cette eau, nous nous sommes électrisés...

De navigation nos ébats sont devenus houleux,
de kilomètrages autoroutiers nous aurions pu cumuler les miles,
sur les rails les trains de nuit nous ont inspirés bien plus qu’endormis,
les parking, et les asenceurs, nous n’avons pas oublié de saluer de nos plaisirs,
occupés à nous aimer que nous étions, nous n’avons pas pour autant oubliés les films et les salles obscures qui nous ont acceuillis alors.

...

Audace, jeu, tentation, envie, risque, danger, besoin, désir,
des ingrédients en nombre, qui peuvent alors composer une recette si fine qu’il aurait été stupide de ne pas céder à la tentation d’y gouter.

Passée cette jeunesse où j’aurais pu rougir de tant d’audace,
les étant, des doux souvenirs demeureront toujours la force et le bonheur d’avoir vécu ces instant de grands plaisirs.
Mer 28 Jan 2004, 02:34 par Ri1kedesBêtises sur La séduction

J'irai au bout de ce rêve - Partie 2

Je me dirige alors vers une une lourde porte en bois précieux. Quelques ferronneries anciennes lui donnent l’aspect de l’entrée de ces hôtels particuliers que l’on découvre parfois au hasard de promenades insouciantes d Paris. Tout ici dégage d’ailleurs une impression de luxe ordonné, chaud et parfumé… accueillant en somme. Pas ce luxe ostentatoire dont raffolent parfois les gens qui gagnent trop d’argent.

D le même mouvement je frappe et j’entre d le bureau. Une femme d’environ 35 s’approche de moi et me tend la main :

-« Bonjour Monsieur L….., Sandrine Myriam, enchantée de vous rencontrer ! »
-« Tout le plaisir est pour moi, merci de m’accueillir d vos bureaux »

La pièce est vaste et lumineuse. Le mobilier plutôt moderne et sobre. Une bibliothèque bourrée de livres égaye un pan de mur. Une toile colorée et géométrique apporte une petite touche de fantaisie à l’ensemble. Au sol, une épaisse moquette gris souris donne l’impression enivrante de marcher sur des nuages.
Après quelques échanges de politesse je suis invité à m’asseoir d un fauteuil confortable. Elle s’installe en face de moi, de l’autre côté de son bureau, d un fauteuil identique au mien. Je remarque ce détail car souvent les gens qui veulent se donner trop d’importance se permettent un fauteuil surdimensionné et luxueux, laissant à leurs invités de vulgaires chaises défraîchies.

Ainsi installé, je peux alors m’attarder sur son visage. Et si jusqu’à présent je considérais cette affaire comme une corvée, la beauté de ma future collaboratrice me fit comprendre que la lourdeur prévue du travail serait beaucoup plus agréable à supporter.
Des cheveux couleur charbon tombant sur ses épaules encadrent des yeux en amandes d’une noirceur tout aussi profonde. Ceci lui donne un air assez strict malgré une bouche gourmande et des fossettes rieuses.

L’importance de l’affaire en cours me fit vite oublier cette délicieuse impression, et nous commençâmes notre travail selon l’agenda pré-établi quelques semaines auparavant par téléphone.

Je devais tout d’abord lui présenter les aspects les plus techniques du dossier, pour lui faire découvrir les fondements de l’affaire et les rudiments d’un domaine qu’elle ne maîtrisait pas.

Un écran était prévu à cet effet d un coin du bureau. Je pouvais y faire défiler la présentation que j’avais soigneusement préparé sur mon ordinateur portable. Je me levais pour détailler mes propos et insister sur les points importants. Elle était restée à son bureau, attentive, prenant même quelques notes sur un petit carnet. Avec sérieux et application, je poursuivais mon discours, bien décidé à démarrer cette affaire tambour battant. Seul le regard de mon unique spectatrice me perturbait. Ses yeux semblaient s’arrêter de temps à autre sur moi, ou devrais-je dire sur certaines parties de mon corps qu’elle examinait avec délectation. Je me disais que tout ça n’était que le fruit de mon imagination, ce qui provoqua chez moi un sourire intérieur. Je n’étais que plus détendu malgré l’importance du moment. J’allais même jusqu’à soupçonner Madame Myriam de noter sur son carnet des commentaires sur mes yeux ou mes fesses au lieu de se concentrer sur l’écran.

Ma présentation terminée, après qu’elle m’eut posé quelques questions sur un vocabulaire un peu obscur pour elle, nous échangeâmes alors les rôles. Je repris ma place alors qu’elle se leva pour se placer à gauche de l’écran et démarrer sa présentation.
Elle n’était pas très grande, 1m65 tout au plus, mais dégageait pourtant une classe et une assurance indéniable. Elle était vêtue d’un pantalon et d’un pull noir, ce qui avec ses cheveux lui donnait un côté très sombre. L’ensemble mettait néanmoins en valeur une étole de soie rose orangé, élégamment enroulée autour de son cou.

De mon côté, ne maîtrisant en rien le langage juridique j’essayais de me concentrer sur ses explications. Mais mon attention s’attardait surtout sur des détails beaucoup moins sérieux. Là, son pull légèrement serré qui laissait deviner une poitrine mesurée mais ferme. Ou encore ses mains, fines et s sophistication, les ongles subtilement recouverts d’un vernis trlucide.
Le moment passa très vite bien qu’ayant duré presque une heure. J’attendis qu’elle reprenne sa place sur son siège pour lui poser quelques questions. Elle me répondit clairement bien que paraissant un peu lasse. Cela faisait deux heures maintenant que nous avions commencé à travailler. Un léger silence suivit.
Mar 13 Jan 2004, 22:27 par la_tulipe_noire sur Les liaisons sulfureuses

à Christine et Marie ....

en écho à ton message marquise, je voudrais vous trmettre les écrits de mon âme jumelle .... belle histoire, triste fin


=============================
A votre avis, devenir maman grâce (à cause de?) à internet, vous croyez que ça veut dire qu’internet peut changer une vie ? ;-)

Quand on vit seule d une ville comme Paris, internet c’est une bénédiction. D’abord, pour mener une vie de débauches (vi, je sais... merci internet), et puis, un jour, suite à une annonce (... sur internet), une rencontre qui ne se passe pas comme les autres, la découverte du grand amour (oué, oué, merci internet), un déménagement à l’étranger (pour vivre avec Lui, bien sûr) et, d la foulée, un magnifique bébé qui reste en contact étroit avec ses grands-parents grâce à... Internet !

Tout ça, ca vaut bien des milliers d’ASV pour rien, non ?!

;-)

==================================================
A la demande générale, je développe mon avis:

En été 2000, mon bureau me mute (bon d’accord, c’était un petit peu à ma demande, pffff) sur Paris où je ne connaissais absolument personne. Ceci dit, Paris quand on a 30 et qu’on est célibataire, ce n’est pas ce qu’il y a de pire...

Durant les quelques mois suivant mon arrivée, j’ai donc "meublé" mes soirées grâce à internet: d’abord sur des sites de tchatche et de rencontres, ensuite en organisant de nombreuses soirées avec des personnes rencontrées sur ces sites. Et puis, un jour, au bureau (bah oui, chuis accro, je vous ai dit, je me connectais même au boulot), un jeune homme se connecte sur le site de rencontres sur lequel j’étais inscrite. Par un réflexe habituel, je clique sur son profil... ouaaaaaaaaah, la photo !!!!! Ouaaaaaaah, les beaux yeux bleus ! Enfin, bref, je plonge, je drague (je sais, c po bô pour une fille de faire ça) et le soir de la rencontre fatidique, je suis là, à rougir comme une collégienne, encombrée de mes deux mains (tiens, quand est-ce qu’on m’a mis ça??) J’ose à peine le regarder, mais chaque fois que j’ose un coup d’oeil en coin, son sourire me fait craquer. Merde, c’est pourtant pas du tout mon genre de faire d la guimauve, keski m’arrive ! Enfin, on commande un verre , on discute un peu (lui surtout, moi je bois ses paroles au détriment de mon verre de vin) et lorsqu’on se quitte sur le quai du métro, je l’enlace et je l’embrasse (ouiiiiiiiiii, j’ai osé faire ça !!!!) Je suis rentrée chez moi des étoiles plein les yeux. "C’est le plus beau, le plus gentil, le plus charmant, le plus sexy, le plus tendre, le plus plus, quoi !!!"
Mar 13 Jan 2004, 14:13 par la_tulipe_noire sur Amour internet

Une amitié, une fraternité, un amour ...

Il y a environ deux , je me suis perdue un soir sur le chat yahoo... je venais d’acquerir une connection adsl, j’avais entendu vaguement parler des ces "rooms" mais jamais je n’y avais mis les pieds ...

La pièce etait éclairée, une foule nombreuse y bavardait de choses diverses, de la musique passait, des petits bonhommes jaunes fusaient d tous les coins...

Pas facile de suivre une room quand pour la première fois on s’y retrouve et qu’on ne connait pas vraiment le principe ! Pourtant parmi toutes ces paroles, certaines m’interpellaient. Par leur humour, leur sens de la dérision, le vocabulaire utilisé, l’expression traduite... Peu à peu je rentrai d ce jeu, le délire commença, on se prit au jeu lui et moi, nous et la room, on s’amusait...

Le soir suivant, il en fut de même, puis encore et encore... jusqu’au premier mp... les mêmes delires qu’en salon, les mêmes fous rire, s aucune peur, aucune crainte, aucune gène, beaucoup d’ententes et de coincidences, l’impression de parler à quelqu’un que l’on connait depuis longtemps, qui est comme vous, qui vous comprend et vous devine ...

Deux années plus tard ...

Toujours les mêmes conversations, le telephone est venu s’ajouter, les mails aussi, les textos, les offlines. Chaque jour, un "comment tu vas ? " chaque matin, un " bien dormi?" chaque soir un "fais de beaux rêves" ... Pourtant jamais nos chemins ne se sont croisés ... Il connait tout de moi, c’est mon confident, mon frère, mon amour ... il est moi.. je suis lui ....
La rencontre est prévue... pour bientot .... La première fois ... pour lui et moi .... aime

La marquise ...
Ven 28 Nov 2003, 13:29 par la marquise de sade sur Amour internet

il est pour toi :)

D mes premiers souvenirs, je me souviens de cet homme. De ses mains rudes, larges, tachées. De son imposante carrure carrée, de son dos un peu vouté. De sa démarche nonchalante, lourde.
Je me réveillais à peine et j’entendais déjà les bruits provenant du garage. je me couchais le soir, au son de ses mêmes outils, le dimanche il m’emmenait en forêt, me laissait conduire la voiture d les chemins de traverse, m’apprennait les arbres, les champignons, les cerfs.
Il a travaillé toute sa vie.. puis la maladie est arrivée ... il riait peu, il ne pouvait plus travailler, son coeur qu’il donnait à tant de personnes le lachait. Il restait assis, d son fauteuil, le chat sur les genoux, à rivaliser avec Hercule Poirot ou Sherlock Holmes d les rom qu’il lisait. L’argent vient peu à peu à se faire plus rare. La maison arborée a du être vendue. Trop loin de la ville... plus assez près des magasins pour s’y rendre s voiture au cas où...
Il lui restait une petite maison sur 3étages, en plein centre ville, s jardin, s atelier, s garage.

Il y aura bientot 7 que chaque jour une de mes pensées est pour lui. 7 que j’entends toujours sa voix, 7 que je vois son sourire. 7 qu’un beau jour la leucémie l’a emporté.

Ce message n’est que pour toi... papa.


Sa marquise...
Ven 07 Nov 2003, 12:32 par la marquise de sade sur Un monde parfait
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