Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur ans - Page 4 sur 14
Le temps des vacances (alessia) chapitre trois
Les jours passent, longs, tristes et monotones. Elle ne cesse de penser à lui, à ses baisers, ses caresses que cela en devient obsessionnel. Elle aimerait pouvoir le revoir afin de plonger son regard dans ses yeux sombres et voir si elle peut y discerner un petit quelque chose qui la persuaderait que cette absence lui fait le même terrible effet qu’elle ressent...
Leurs regards, leurs discussions, leurs ébats, ce fut comme un tsunami, qui renverse et emporte tout sur son passage : bouleversante révélation qu’est un coup de foudre.
Elle est totalement subjuguée, et rêve d’aller vraiment jusqu’au bout avec lui. Lui donner tout ce dont elle est capable en matière de tendresse et de douceur. L’aimer complètement, être sienne entièrement. Elle y croit si fort en cet amour, même si elle est consciente qu’il n’y a pas d’avenir possible entre eux, qu’elle est prête à tout. Elle veut vivre cette passion qui la dévore un peu plus chaque jour. Il est son obsession, et rien de ce qu’on pourrait lui objecter, ne l’arrêtera.
Elle aime déjà l’homme qu’il est. Ce charisme qu’il dégage, son esprit brillant, son coté si posé et responsable et pourtant de l’inconscience juvénile d’une sensibilité à fleur de peau. Elle aime ce coté romantique, qui l’amène à l’apprivoiser doucement , sans l’effaroucher, à prendre le temps qu’il faut pour la comprendre et l’apprécier.....
Elle est comme lui, éternelle romantique, farouchement rêveuse, mais d’horribles pensées torturent son esprit et obscurcissent ce bel avenir qu’elle entrevoit. Pour être franche avec elle-même : Elle a peur ! Peur de voir dans son regard la déception lorsque, ce jour dont elle rêve tant, sur son corps, ses yeux, il posera. Elle a peur de décevoir ses espérances, le jour qu’il effeuillera.
Car elle n’a plus l’irrésistible attrait de ses vingt ans, ni même la belle prestance de ses trente ans. Elle a peur de sa réaction quand les vêtements ôtés, elle lui apparaîtra telle qu’elle est. Bien sûr, elle assume ses rondeurs et est bien dans son corps. Même si elle n’a pas le ventre plat d’un mannequin et que quelques bourrelets par ci, par là donnent du volume à sa silhouette. Et puis il y a cette cellulite qui s’est sournoisement installée malgré le sport et qui fait que sa peau n’est pas aussi lisse et douce qu’elle le voudrait.En somme, elle doute de lui plaire, doute qu’il la trouve aussi attirante qu’il ne l’espère et qu’il ne l’aime suffisamment pour ne prêter attention à tous ces défauts qu’elle trouve à son corps. Alessia n’est pas le genre de femme à avoir des aventures. Lorsqu’elle aime, elle est sincère et entière. Elle ne joue pas un rôle, ne s’invente pas des sentiments......
Leurs regards, leurs discussions, leurs ébats, ce fut comme un tsunami, qui renverse et emporte tout sur son passage : bouleversante révélation qu’est un coup de foudre.
Elle est totalement subjuguée, et rêve d’aller vraiment jusqu’au bout avec lui. Lui donner tout ce dont elle est capable en matière de tendresse et de douceur. L’aimer complètement, être sienne entièrement. Elle y croit si fort en cet amour, même si elle est consciente qu’il n’y a pas d’avenir possible entre eux, qu’elle est prête à tout. Elle veut vivre cette passion qui la dévore un peu plus chaque jour. Il est son obsession, et rien de ce qu’on pourrait lui objecter, ne l’arrêtera.
Elle aime déjà l’homme qu’il est. Ce charisme qu’il dégage, son esprit brillant, son coté si posé et responsable et pourtant de l’inconscience juvénile d’une sensibilité à fleur de peau. Elle aime ce coté romantique, qui l’amène à l’apprivoiser doucement , sans l’effaroucher, à prendre le temps qu’il faut pour la comprendre et l’apprécier.....
Elle est comme lui, éternelle romantique, farouchement rêveuse, mais d’horribles pensées torturent son esprit et obscurcissent ce bel avenir qu’elle entrevoit. Pour être franche avec elle-même : Elle a peur ! Peur de voir dans son regard la déception lorsque, ce jour dont elle rêve tant, sur son corps, ses yeux, il posera. Elle a peur de décevoir ses espérances, le jour qu’il effeuillera.
Car elle n’a plus l’irrésistible attrait de ses vingt ans, ni même la belle prestance de ses trente ans. Elle a peur de sa réaction quand les vêtements ôtés, elle lui apparaîtra telle qu’elle est. Bien sûr, elle assume ses rondeurs et est bien dans son corps. Même si elle n’a pas le ventre plat d’un mannequin et que quelques bourrelets par ci, par là donnent du volume à sa silhouette. Et puis il y a cette cellulite qui s’est sournoisement installée malgré le sport et qui fait que sa peau n’est pas aussi lisse et douce qu’elle le voudrait.En somme, elle doute de lui plaire, doute qu’il la trouve aussi attirante qu’il ne l’espère et qu’il ne l’aime suffisamment pour ne prêter attention à tous ces défauts qu’elle trouve à son corps. Alessia n’est pas le genre de femme à avoir des aventures. Lorsqu’elle aime, elle est sincère et entière. Elle ne joue pas un rôle, ne s’invente pas des sentiments......
Mer 06 Avril 2011, 17:59 par
caressedesyeux sur Histoires d'amour
"t'aimer quelque part"
"J’voudrais t’aimer quelque part
où l’amour n’existe pas encore
J’voudrais t’aimer quelque part
où il n’attend que nous pour éclore
Et réinventer tous les gestes
Recommencer à zéro
Retrouver l’écho céleste
des sentiments et des mots
J’voudrais vivre une belle histoire
Qu’on n’ait pas encore racontée
J’aimerais bien ne pas savoir
comment tout va se terminer
Laisser courir l’aventure
Laisser jouer le hasard
et risquer quelques blessures
qui nous rapprocheraient plus tard
T’aimer quelque part où tout n’est pas dit
là où les maux de l’âme modulent la vie
T’aimer quelque part ici ou ailleurs
suivre tout simplement...
les chemins du cœur...
J’voudrais t’aimer quelque part
où le malheur n’est pas encore passé
pour larguer son désespoir
sur nos écoles, sur nos cités
J’voudrais retrouver la fête
avec ses rires d’enfants
J’voudrais chasser de ma tête
les idées noires du présent
T’aimer quelque part d’un amour si grand
que la terre et le ciel tiendraient dedans
T’aimer quelque part d’un amour si fort
que dans plus de mille ans,
on le chante encore
T’aimer quelque part où tout n’est pas dit
là où les maux de l’âme modulent la vie
T’aimer quelque part ici ou ailleurs
suivre tout simplement les chemins du cœur
Quelque part loin de la haine
un havre d’humanité
quelque part où l’on apprenne
l’art de la fraternité
T’aimer quelque part où tout n’est pas dit
là où les mots de l’âme modulent la vie
T’aimer quelque part ici ou ailleurs
suivre tout simplement...
les chemins du cœur...."
où l’amour n’existe pas encore
J’voudrais t’aimer quelque part
où il n’attend que nous pour éclore
Et réinventer tous les gestes
Recommencer à zéro
Retrouver l’écho céleste
des sentiments et des mots
J’voudrais vivre une belle histoire
Qu’on n’ait pas encore racontée
J’aimerais bien ne pas savoir
comment tout va se terminer
Laisser courir l’aventure
Laisser jouer le hasard
et risquer quelques blessures
qui nous rapprocheraient plus tard
T’aimer quelque part où tout n’est pas dit
là où les maux de l’âme modulent la vie
T’aimer quelque part ici ou ailleurs
suivre tout simplement...
les chemins du cœur...
J’voudrais t’aimer quelque part
où le malheur n’est pas encore passé
pour larguer son désespoir
sur nos écoles, sur nos cités
J’voudrais retrouver la fête
avec ses rires d’enfants
J’voudrais chasser de ma tête
les idées noires du présent
T’aimer quelque part d’un amour si grand
que la terre et le ciel tiendraient dedans
T’aimer quelque part d’un amour si fort
que dans plus de mille ans,
on le chante encore
T’aimer quelque part où tout n’est pas dit
là où les maux de l’âme modulent la vie
T’aimer quelque part ici ou ailleurs
suivre tout simplement les chemins du cœur
Quelque part loin de la haine
un havre d’humanité
quelque part où l’on apprenne
l’art de la fraternité
T’aimer quelque part où tout n’est pas dit
là où les mots de l’âme modulent la vie
T’aimer quelque part ici ou ailleurs
suivre tout simplement...
les chemins du cœur...."
Jeu 03 Mars 2011, 18:31 par
conte sur Histoires d'amour
En intraveineuse
La mécanique des sentiments
Fait oublier les statistiques
De coeurs épuisés lentement
Cadencés, lassés en musique
Le coeur ne s’use pas, il oblique
Il est au repos, il attend
L’amour qui fuse, c’est mécanique
La mécanique des sentiments
Pour une brune ou une blonde
Ton corps s’enflamme, pousse en avant
Vole sur la piste, pour une ronde
L’amour décolle, il était temps
Le coeur ne s’use pas, il oblique
Il est au repos, il attend
L’amour qui fuse, c’est mécanique
Une mécanique des sentiments
C’est elle qui est, pas de doute
Ta muse, c’est sur, pour longtemps
Tu t’amuse sans faute et tu goûte
Vos ailes fusionnent au printemps
Le coeur ne s’use pas, il oblique
Il est au repos, il attend
L’amour qui fuse, c’est mécanique
La mécanique des sentiments
Tes enfants glissent sur le portique
La vie est lisse, et pourtant
Ton coeur bat vite, c’est mécanique
C’est un délice, c’est évident
Tu compte les ans, c’est magnifique
Les statistiques mentent tout le temps
Nous sommes deux, tout est magique
C’est féerique les sentiments
C’est comme de la physique quantique
La mécanique des sentiments
Http://humanoide.biz
Fait oublier les statistiques
De coeurs épuisés lentement
Cadencés, lassés en musique
Le coeur ne s’use pas, il oblique
Il est au repos, il attend
L’amour qui fuse, c’est mécanique
La mécanique des sentiments
Pour une brune ou une blonde
Ton corps s’enflamme, pousse en avant
Vole sur la piste, pour une ronde
L’amour décolle, il était temps
Le coeur ne s’use pas, il oblique
Il est au repos, il attend
L’amour qui fuse, c’est mécanique
Une mécanique des sentiments
C’est elle qui est, pas de doute
Ta muse, c’est sur, pour longtemps
Tu t’amuse sans faute et tu goûte
Vos ailes fusionnent au printemps
Le coeur ne s’use pas, il oblique
Il est au repos, il attend
L’amour qui fuse, c’est mécanique
La mécanique des sentiments
Tes enfants glissent sur le portique
La vie est lisse, et pourtant
Ton coeur bat vite, c’est mécanique
C’est un délice, c’est évident
Tu compte les ans, c’est magnifique
Les statistiques mentent tout le temps
Nous sommes deux, tout est magique
C’est féerique les sentiments
C’est comme de la physique quantique
La mécanique des sentiments
Http://humanoide.biz
Lun 07 Fév 2011, 20:29 par
humanoide sur Histoires d'amour
Le temps autant
On n’a plus vingt ans
A quoi cela nous sert
De nos poings qui se serrent
Sur des regrets d’antan
On n’a plus vingt ans
Et le goût de l’amer
D’avoir si tôt souffert
Dés l’âge du printemps
On n’a plus vingt ans
Mais mon cœur est ouvert
Je n’ai plus de colère
J’ai l’esprit d’un enfant
On n’a plus vingt ans
Comme un nœud de vipères
Dans nos corps s’opèrent
Tant de bouleversements
Si on avait vingt ans
Si c’était à refaire.......
A quoi cela nous sert
De nos poings qui se serrent
Sur des regrets d’antan
On n’a plus vingt ans
Et le goût de l’amer
D’avoir si tôt souffert
Dés l’âge du printemps
On n’a plus vingt ans
Mais mon cœur est ouvert
Je n’ai plus de colère
J’ai l’esprit d’un enfant
On n’a plus vingt ans
Comme un nœud de vipères
Dans nos corps s’opèrent
Tant de bouleversements
Si on avait vingt ans
Si c’était à refaire.......
Jeu 13 Jan 2011, 19:34 par
orev02 sur Mille choses
Singapore
La première fois où je me suis arrêté à Singapore c’était lors d’un voyage qui me ramenait de France vers l’Australie
J’avais passé en France quelques jours de vacances dans ma famille après avoir fais une expo de photo dans une galerie parisienne.
La moiteur de la ville la décontraction après les vacances, je n’ai pas dis non lorsque le portier de l’hôtel m’a proposé une "escorte"
Il me donnait le choix entre une jeune fille ou un garçon ou les deux a la fois !
Belle jeune malaise de 18 ans environ, soumise, je pouvais la garder à l’heure ou à la nuit. La nuit a suffi, trop soumise, je n’aime pas les déversoirs à sperme.
Le souvenir que je garde d’elle c’est qu’elle aimait s’inonder de mon parfum, et en asperger mon sexe et le sien.
Lors de mes autres passages à Singapore le fait d’avoir une "escorte" était si facile que je n’en éprouve plus le besoin et que mon plus grand bonheur était de me masturber.
Je me mettais nu dans cette grande chambre climatisée au Xxeme étage de cet hôtel de luxe qui dominait ce morceau de ville pays.
J’ouvrais cet immense lit et je m’allongeais savoureusement sur le drap frais, bras et jambes en croix.
Le seul frottement de mon sexe en érection sur le drap appelait immédiatement le plaisir.
Je coupais la climatisation pour que la chaleur humide monte dans la chambre, un immense whisky d’une main, mon sexe en demi-érection, je m’asseyais sur le bras du fauteuil de mon bureau face à la baie vitrée. Le contact de mon anus sur le bois dur me mettait dans une érection savoureuse mon corps prenait un mouvement de va et vient comme pour me pénétrer de ce sexe improvisé, je déglutissais mon whisky au rythme des légers spasmes que ce plaisir m’apportait.
La corbeille de fruit de bien-venue était bien tentante surtout cet ananas surmonté de cette petite touffe de verdure qui a la rudesse de la pilosité des femmes noires.
C’est dans la partie inférieure du fruit que je perçais un trou du diamètre de mon sexe et de sa longueur, je mangeais les morceaux du fruit, le jus coulait le long de mon torse nu se mêlant à ma transpiration.
Je faisais régulièrement des essayages du trou, jusqu’à ce que je le trouve idéal. Je replaçais sur le trou l’écorce de l’ananas comme un opercule.
Il était vierge en quelque sorte !
Je plaçais précieusement ce fantasme de sexe féminin dans le frigidaire.
Une douche fraîche, une chemise de soie légère un pantalon de toile, découvrit une fois encore cette ville grouillante qui a comme symbole l’orchidée.
Les marchands ambulants vendent entre autres la banane poingeau, fruit vert qui sert à la cuisine chinoise ce fruit à la particularité d’être très dur, sa vue ma remémoré une amie qui en faisait une consommation vaginale importante.
J’ai cédé à la tentation d’en acheter quelques-unes unes, pour comprendre ce poème chinois qui dit :
Ho banane qui réjouissent le cœur de vierges, vous seules parmi les fruits êtes dotées d’un cœur pitoyable, ho consolatrice des veuves et des solitaires.
En entrant dans ma chambre je me précipitais pour couper la climatisation.
Je voulais sentir la chaleur de la nuit, par la fenêtre entre ouverte une odeur d’orchidée mouillée faisait naître en moi un désir trouble.
J’avais dîné dans une petite échoppe de quelques nems et de canard laqué le tout arrosé de la bière du tigre.
Mes vêtements étaient imprégnés de cette odeur sourde, odeur que j’aime, qui imprègne les grands cheveux noirs des asiatiques, odeur un peu sure qui peu gêner le matin au réveil, mais qui met en émoi mes sens si par hasard la rue m’apporte en effluve le souvenir de la nuit.
Les bananes étaient sur la table enroulée dans ce papier journal aux caractères chinois.
Comme une pesanteur se faisait sentir dans mes reins !
La lumière de la chambre éteinte, les rideaux largement ouverts permettaient à des milliers de fenêtres de plonger dans mon lit, que j’avais ouvert largement.
L’atmosphère était idéale pour mon intimité.
Je sortis l’ananas du frigidaire, en le posant sur la table près des bananes devant le miroir celui-ci se couvrit de buée.
J’avais là devant moi les fruits de ma passion d’un soir.
Comme par pudeur je me déshabillais dans la salle de bain !
En voyant mon érection je suis sûr que l’ananas et la banane furent fiers d’eux.
Je m’allonge au travers du lit, prenant entre mes mains le fruit jaune l’amenant vers mon sexe comme on tire la tête d’une femme vers son sexe pour qu’elle l’engloutisse.
Mon gland poussa l’opercule vers le fond de ce vagin parfaitement adapté à mon sexe plus je le pénétrais plus je sentais la fraîcheur du plaisir. La rigidité de mon sexe maintenait le fruit droit comme une tête entre mes jambes.
Doucement je glissais la banane en moi plus elle me pénétrait plus mon sexe gonflait, les spasmes commencèrent à me secouer, la jouissance fut terrible. Mon sperme empli le fruit que mes doigts écrasaient.
C’est la fraîcheur du matin qui me réveilla, le spectacle était un peu triste, mais l’odeur plus forte que l’odeur d’une "escorte".
J’avais passé en France quelques jours de vacances dans ma famille après avoir fais une expo de photo dans une galerie parisienne.
La moiteur de la ville la décontraction après les vacances, je n’ai pas dis non lorsque le portier de l’hôtel m’a proposé une "escorte"
Il me donnait le choix entre une jeune fille ou un garçon ou les deux a la fois !
Belle jeune malaise de 18 ans environ, soumise, je pouvais la garder à l’heure ou à la nuit. La nuit a suffi, trop soumise, je n’aime pas les déversoirs à sperme.
Le souvenir que je garde d’elle c’est qu’elle aimait s’inonder de mon parfum, et en asperger mon sexe et le sien.
Lors de mes autres passages à Singapore le fait d’avoir une "escorte" était si facile que je n’en éprouve plus le besoin et que mon plus grand bonheur était de me masturber.
Je me mettais nu dans cette grande chambre climatisée au Xxeme étage de cet hôtel de luxe qui dominait ce morceau de ville pays.
J’ouvrais cet immense lit et je m’allongeais savoureusement sur le drap frais, bras et jambes en croix.
Le seul frottement de mon sexe en érection sur le drap appelait immédiatement le plaisir.
Je coupais la climatisation pour que la chaleur humide monte dans la chambre, un immense whisky d’une main, mon sexe en demi-érection, je m’asseyais sur le bras du fauteuil de mon bureau face à la baie vitrée. Le contact de mon anus sur le bois dur me mettait dans une érection savoureuse mon corps prenait un mouvement de va et vient comme pour me pénétrer de ce sexe improvisé, je déglutissais mon whisky au rythme des légers spasmes que ce plaisir m’apportait.
La corbeille de fruit de bien-venue était bien tentante surtout cet ananas surmonté de cette petite touffe de verdure qui a la rudesse de la pilosité des femmes noires.
C’est dans la partie inférieure du fruit que je perçais un trou du diamètre de mon sexe et de sa longueur, je mangeais les morceaux du fruit, le jus coulait le long de mon torse nu se mêlant à ma transpiration.
Je faisais régulièrement des essayages du trou, jusqu’à ce que je le trouve idéal. Je replaçais sur le trou l’écorce de l’ananas comme un opercule.
Il était vierge en quelque sorte !
Je plaçais précieusement ce fantasme de sexe féminin dans le frigidaire.
Une douche fraîche, une chemise de soie légère un pantalon de toile, découvrit une fois encore cette ville grouillante qui a comme symbole l’orchidée.
Les marchands ambulants vendent entre autres la banane poingeau, fruit vert qui sert à la cuisine chinoise ce fruit à la particularité d’être très dur, sa vue ma remémoré une amie qui en faisait une consommation vaginale importante.
J’ai cédé à la tentation d’en acheter quelques-unes unes, pour comprendre ce poème chinois qui dit :
Ho banane qui réjouissent le cœur de vierges, vous seules parmi les fruits êtes dotées d’un cœur pitoyable, ho consolatrice des veuves et des solitaires.
En entrant dans ma chambre je me précipitais pour couper la climatisation.
Je voulais sentir la chaleur de la nuit, par la fenêtre entre ouverte une odeur d’orchidée mouillée faisait naître en moi un désir trouble.
J’avais dîné dans une petite échoppe de quelques nems et de canard laqué le tout arrosé de la bière du tigre.
Mes vêtements étaient imprégnés de cette odeur sourde, odeur que j’aime, qui imprègne les grands cheveux noirs des asiatiques, odeur un peu sure qui peu gêner le matin au réveil, mais qui met en émoi mes sens si par hasard la rue m’apporte en effluve le souvenir de la nuit.
Les bananes étaient sur la table enroulée dans ce papier journal aux caractères chinois.
Comme une pesanteur se faisait sentir dans mes reins !
La lumière de la chambre éteinte, les rideaux largement ouverts permettaient à des milliers de fenêtres de plonger dans mon lit, que j’avais ouvert largement.
L’atmosphère était idéale pour mon intimité.
Je sortis l’ananas du frigidaire, en le posant sur la table près des bananes devant le miroir celui-ci se couvrit de buée.
J’avais là devant moi les fruits de ma passion d’un soir.
Comme par pudeur je me déshabillais dans la salle de bain !
En voyant mon érection je suis sûr que l’ananas et la banane furent fiers d’eux.
Je m’allonge au travers du lit, prenant entre mes mains le fruit jaune l’amenant vers mon sexe comme on tire la tête d’une femme vers son sexe pour qu’elle l’engloutisse.
Mon gland poussa l’opercule vers le fond de ce vagin parfaitement adapté à mon sexe plus je le pénétrais plus je sentais la fraîcheur du plaisir. La rigidité de mon sexe maintenait le fruit droit comme une tête entre mes jambes.
Doucement je glissais la banane en moi plus elle me pénétrait plus mon sexe gonflait, les spasmes commencèrent à me secouer, la jouissance fut terrible. Mon sperme empli le fruit que mes doigts écrasaient.
C’est la fraîcheur du matin qui me réveilla, le spectacle était un peu triste, mais l’odeur plus forte que l’odeur d’une "escorte".
Mar 04 Jan 2011, 00:24 par
antoine sur Les liaisons sulfureuses
Attendre
Il faut attendre que l’amour passe
pour que tout ce remette en place.
Attendre que la grisaille se lasse
pour que mon amour se déglace.
Attendre? C’est vrai!
Mais combien de temps?
Des mois, des ans
et déjà si longtemps...
des mois... et une éternité
que brusquement ma vie a changé
J’attendrai quand même, le temps où sans toi...
ma vie ne s’arrêtera pas...
Je ne pourrais peut être jamais t’oublier
mais je trouverai
la volonté d’essayer
pour que tout ce remette en place.
Attendre que la grisaille se lasse
pour que mon amour se déglace.
Attendre? C’est vrai!
Mais combien de temps?
Des mois, des ans
et déjà si longtemps...
des mois... et une éternité
que brusquement ma vie a changé
J’attendrai quand même, le temps où sans toi...
ma vie ne s’arrêtera pas...
Je ne pourrais peut être jamais t’oublier
mais je trouverai
la volonté d’essayer
Dim 26 Déc 2010, 19:14 par
Djinn sur L'amour en vrac
Triste novembre...
Nous avions rendez vous à Alma Marceau, pour aller ensemble visiter une exposition au Musée d’Art Moderne de Paris (*). J’étais très en avance et m’étais installé dans une brasserie ; tu es arrivée derrière moi, ravissante et divine surprise. J’ai plus savouré ton regard que le vin chaud que j’avais pris pour effacer un peu la pluie froide qui tombait. Nous avons bavardé… tes soucis professionnels, mes prochains déplacements. Cela aurait pu paraitre banalités, mais la douceur de tes yeux m’aurait bien fait prolonger ce moment de partage à l’infini…
Quelques centaines de mètres le long de l’avenue du Président Wilson. Le trajet me parut si court malgré la pluie : tenir ta main dans la mienne et glisser un baiser furtif dans ton cou auraient mérité plus de temps… Encore tenir ta main pour monter les quelques marches, puis la lâcher quand l’assistance se fit plus dense…
Nous passons brutalement de cette obscurité froide, mais si douce en ta présence, à cette entrée immense, surchauffée et éclatante de lumière. Le temps de recevoir un plan de l’exposition, et nous voilà parti dans l’exploration de la vie de cet artiste … que nous découvrons ensemble.
Dès les premiers tableaux (le terme de toile serait parfois inadapté), je ressens une sorte de malaise intérieur devant le caractère torturé de l’œuvre. L’hôtesse qui accompagne notre petit groupe commente la vie de cet artiste, qui fut placée sous le signe des drogues dures. J’ai pourtant du mal à « entrer » dans le sujet. Pourquoi ces corps torturés, quand le corps exprime pour moi chaleur et douceur ? Pourquoi cette morbidité qui se dégage, quand le corps doit exprimer la vie ?
J’essaie au moins de profiter de ta présence, faute de bien comprendre le sens de cette œuvre titanesque par le nombre de tableaux qu’il a produit. Et je commence le plus doux jeu que je puisse imaginer malgré ces quelques dizaines de spectateurs inconnus : croiser ton regard, glisser ma main dans la tienne, ou voler un baiser dans ton cou sans attirer l’attention…
Parfois, la chaleur des couleurs d’une toile vient trancher un peu avec la noirceur générale qui imprègne l’œuvre. Je quitte alors ton regard pour plonger le mien dans cette peinture. Mais bien souvent, le sort réservé aux corps humains par cet artiste semble tout droit sorti de l’écorché d’un traité d’anatomie, et me ramène ainsi à ce malaise qui ne me lâche plus. J’ai du mal à comprendre ces corps mutilés, cette souffrance qui sort de l’œuvre.
Le labyrinthe chronologique des œuvres s’achève… 1988 ; 28 ans donc pour cet artiste torturé qui se détruisit par les drogues et mourut solitaire. Un frisson parcourut mon dos… J’aurais presque pu reprendre à mon compte la phrase biblique de Siméon « Un glaive te transpercera le cœur ».
Sur le chemin du retour, j’ai voulu renouer avec la douceur : je t’ai prise dans mes bras, j’ai fait de mes baisers un collier pour goûter à la douceur de ton cou. Mais je t’ai sentie si distante, je n’ai pas insisté… Nous avons à peine échangé quelques banalités pendant le trajet en voiture, alors que j’avais tant à te dire. Un petit geste d’adieu en te déposant au pied de ton immeuble, et me voilà de retour dans cette obscurité froide et humide, un peu à l’image de mon âme...
Triste Novembre, qui m’aura arraché tout ce qui me réconfortait, tout ce qui me rassurait, tout ce que j’avais de plus précieux.
(*) Exposition Basquiat, jusqu’au 30 janvier 2011 pour ceux qui apprécient...
Quelques centaines de mètres le long de l’avenue du Président Wilson. Le trajet me parut si court malgré la pluie : tenir ta main dans la mienne et glisser un baiser furtif dans ton cou auraient mérité plus de temps… Encore tenir ta main pour monter les quelques marches, puis la lâcher quand l’assistance se fit plus dense…
Nous passons brutalement de cette obscurité froide, mais si douce en ta présence, à cette entrée immense, surchauffée et éclatante de lumière. Le temps de recevoir un plan de l’exposition, et nous voilà parti dans l’exploration de la vie de cet artiste … que nous découvrons ensemble.
Dès les premiers tableaux (le terme de toile serait parfois inadapté), je ressens une sorte de malaise intérieur devant le caractère torturé de l’œuvre. L’hôtesse qui accompagne notre petit groupe commente la vie de cet artiste, qui fut placée sous le signe des drogues dures. J’ai pourtant du mal à « entrer » dans le sujet. Pourquoi ces corps torturés, quand le corps exprime pour moi chaleur et douceur ? Pourquoi cette morbidité qui se dégage, quand le corps doit exprimer la vie ?
J’essaie au moins de profiter de ta présence, faute de bien comprendre le sens de cette œuvre titanesque par le nombre de tableaux qu’il a produit. Et je commence le plus doux jeu que je puisse imaginer malgré ces quelques dizaines de spectateurs inconnus : croiser ton regard, glisser ma main dans la tienne, ou voler un baiser dans ton cou sans attirer l’attention…
Parfois, la chaleur des couleurs d’une toile vient trancher un peu avec la noirceur générale qui imprègne l’œuvre. Je quitte alors ton regard pour plonger le mien dans cette peinture. Mais bien souvent, le sort réservé aux corps humains par cet artiste semble tout droit sorti de l’écorché d’un traité d’anatomie, et me ramène ainsi à ce malaise qui ne me lâche plus. J’ai du mal à comprendre ces corps mutilés, cette souffrance qui sort de l’œuvre.
Le labyrinthe chronologique des œuvres s’achève… 1988 ; 28 ans donc pour cet artiste torturé qui se détruisit par les drogues et mourut solitaire. Un frisson parcourut mon dos… J’aurais presque pu reprendre à mon compte la phrase biblique de Siméon « Un glaive te transpercera le cœur ».
Sur le chemin du retour, j’ai voulu renouer avec la douceur : je t’ai prise dans mes bras, j’ai fait de mes baisers un collier pour goûter à la douceur de ton cou. Mais je t’ai sentie si distante, je n’ai pas insisté… Nous avons à peine échangé quelques banalités pendant le trajet en voiture, alors que j’avais tant à te dire. Un petit geste d’adieu en te déposant au pied de ton immeuble, et me voilà de retour dans cette obscurité froide et humide, un peu à l’image de mon âme...
Triste Novembre, qui m’aura arraché tout ce qui me réconfortait, tout ce qui me rassurait, tout ce que j’avais de plus précieux.
(*) Exposition Basquiat, jusqu’au 30 janvier 2011 pour ceux qui apprécient...
Mar 23 Nov 2010, 09:05 par
piertiteuf sur L'amour en vrac
Comme des enfants
Comme si j’avais vécu très longtemps, comme si j’avais 40ans, tu me fais sentir que je suis une enfantJe ressens cette merveilleuse sensation que j’ai oublié depuis mon enfanceJe suis heureuse en ce momentCe soir je m’endors en pensant à toi souriant paisiblementQuand on est ensemble et qu’on s’amuse comme des enfants, nos éclats de rires, nos petits sourires, nos regards qui se croisent, lubriques, pleins de désir et de fantasmes mais innocents, car quand on est ensemble on joue comme des enfants Tu me parles , tu me touches, je frisonne délicieusement et je ressens cette étrange sensation qui commence de mes orteils Remonte, me parcourt pour enfin me piquer le nez légèrement, Alors je souris comme un enfant , tout basPuis je te regard,e je te vois brillant, tu es si lumineuxAlors je me mordille les lèvres et je hoche ma tête comme pour dire nonCar je ne réalise pas ce qui ce passe et je ne prends pas le temps de réfléchir, je me laisse allerJe sais que je ne me lasserai pas car ça ne durera pas Je refléchis, je ne vois pas la vie comme si j’étais une enfantJe n’ai que 20 ans et c’est comme si j’avais vécu très longtempsJe te parle, je te raconte mes craintes, je me plains
Quand il pleut j’ai peur, comme une enfant On s’enlace, tu me prends dans tes brasTu me rassures comme si j’étais une enfant Tu me serres fort contre toi et voilà ce que je ressensCa commence de mes orteils, ça touche mon âme Mon visage s’illumine, je me sens belle comme un soleil et j’ai envie de te dire"Serre plus fort, prends ton temps, reste encore"Je ne suis pas une femme-enfant, mais dans tes bras je suis comme une enfantTes bras c’est l’endroit le plus sûr,Prends ton temps , qu’on s’amuse comme des enfants...
BEAUDLAIRIENNE
Quand il pleut j’ai peur, comme une enfant On s’enlace, tu me prends dans tes brasTu me rassures comme si j’étais une enfant Tu me serres fort contre toi et voilà ce que je ressensCa commence de mes orteils, ça touche mon âme Mon visage s’illumine, je me sens belle comme un soleil et j’ai envie de te dire"Serre plus fort, prends ton temps, reste encore"Je ne suis pas une femme-enfant, mais dans tes bras je suis comme une enfantTes bras c’est l’endroit le plus sûr,Prends ton temps , qu’on s’amuse comme des enfants...
BEAUDLAIRIENNE
Jeu 07 Oct 2010, 20:17 par
assouma23 sur L'amour en vrac
Je suis partie, tu ne m'as pas retenu...
- ...Personne ne me retient.
Jamais.
Mais toi tu aurais pu.
Tu aurais dut.
Tu aurais dut me dire de rester avec toi, car je t’ai accepté. Tu étais, parfait, respectueux, charmant, intimidant, je t’aies cru. Tu m’as trahi. Mais j’ai pardonné. Je regrette de t’avoir rencontré. Tu m’as fait du mal, au point qu’en l’écrivant, je ressente toujours cette intense souffrance. Je n’ai plus confiance en moi, ni en personne. Tu ne vois pas ma souffrance car tu n’es plus là...
Je n’ose plus te parler, je ne veux plus te parler, tout ce que tu fais c’est me raconter ta vie, tes passions, montrer que tu es plus heureuse que moi. Maintenant que tu as une vie, que tu as un fiancé, je n’existe plus, alors que je t’ai tant aimé. Et toi, tu n’as fait que me briser.
J’ai parlé, puis pleuré, puis hurlé jusqu’à ce que mon coeur se casse, que ce vide et ce froid l’emplisse. Je n’ai plus jamais aimé après toi. Après 3 ans. Je n’ai plus aimé. Depuis 3 ans, je n’aime plus. La blessure se rouvre, je n’en peux plus... Je suis faible, tu m’as rendu faible. Je n’y arrive plus. Depuis ton mensonge, je ne peux plus y croire. Idéalisation > remise en question.
Malgré tout, je n’arrive pas à te détester, au contraire. Je te pardonne. Mais je souffre encore. Je souffre car tu m’ignores. J’aimerais pouvoir tout effacer, mais mon passé est toujours là, je m’attarde sur ces choses car elles ont de la valeur, car à cette époque je pensais que tu étais celui que j’attendais. L’ange qui veillait sur moi.
Mais j’avais tort. Les anges existent-ils ? Suis-je encore capable d’y croire ? Je n’en sais rien, je sais par contre, que tu n’en es pas un. Que sur terre, les anges n’existent pas, car nous sommes humains. Je voudrais un ange, je le voudrais tellement...
J’en avais un autre, mais lui aussi s’en est allé.
Et tu ne m’as même pas aidé.
Quand mon père est parti, tu n’as fait que m’enfoncer. J’avais besoin de toi, j’avais besoin de vous. Mais il n’y avait personne. J’ai lutté. Seule...
Alors je ne fais plus confiance, pas seulement avec toi.
Tu n’es pas la seule.
Les autres aussi.
Les autres ne me retiennent pas.
Je m’en vais.
Je suis triste.
Pourquoi c’est toujours moi qui pleure ?
Pourquoi c’est toujours moi qui souffre ?
Je sais que la vie est injuste.
Mais le restera t-elle pour moi jusqu’à la fin de mes jours ?
Pourquoi était-elle juste pour toi ?
Et pas pour moi ?
Qu’ais-je fait ?
Je n’ai rien fait.
Pour les gens qui ne font rien, la vie est injuste...
Ou bien c’est ma perception de la vie qui l’est.
Toi tu dois trouver ça juste. Si tu trouves ça juste, c’est que la justice est propre à chaque personne, je ma définition de la justice n’est pas la même que la tienne.
Ce n’est pas la vie qui est injuste.
Ce n’est pas moi qui suis injuste.
Ce n’est pas toi qui est injuste.
C’est ma vision de la justice qui est injuste.
Mais qu’est-ce que la justice ?
La bonne fortune ?
Le destin ?
Je voudrais être la justice.
Si j’étais la justice, tu serais seule.
Si j’étais la justice, je te ferais endurer la même souffrance.
Car tu savais que je souffrirais en apprennant la vérité.
Tu avais fini de joué, tu as pris ton pieds et tu m’as enterré.
Je devrais VRAIMENT te détester.
Mais je ne ressens plus rien.
Depuis que mon père est parti, je ne ressens plus rien.
Je me suis protégé. Je n’ai plus voulu souffrir.
Je ne ressens ni haine, ni joie, ni une réelle tristesse...
Je ne sais plus ce qu’est être joyeuse, ni être malheureuse...
Parce que ma définition de la justice veut que les autres souffrent autant que je souffre. Parce qu’elle veut que je puisse avoir ce qu’ils ont... Parce qu’elle veut que je sois heureuse plus que tu ne l’aies.
Mais la roue tourne.
Un jour, je serais heureuse.
Et je te cracherais mon bonheur à la figure, te faisant comprendre que tu n’es plus rien pour moi, que tu n’es que le passé et que mon présent est plus important que mon passé.
Je vis dans le passé.
Il faut aller de l’avant.
Mais je ne peux pas.
Comment faire ?
Je l’ignore.
Dim 04 Juil 2010, 20:41 par
Nothing sur Amour internet
La passion
Il m’a été donné de découvrir une fois dans ma vie, les âffres mortelles de la passion amoureuse. Il a fallu attendre 28 ans, pour qu’un jour sans que je m’y attende, l’amour croise ma route et se charge de tout dévaster.
Au bout d’une semaine d’échanges soutenus sur internet, je réalisais avec stupeur que cet inconnu, dont j’ignorais jusqu’à la couleur des yeux et le son de la voix, m’était tout à coup devenu indispensable, indéniablement vital.
La passion s’empara de moi tout entière et je ne pus la freiner, je n’en avais pas même l’envie.
Deux mois s’écoulèrent à se rêver, se plaire, se découvrir au fil des mails. Un jour de novembre 2009, il traversa la France pour me retrouver. C’était comme si nous nous étions toujours connus. Je tombais dans ses bras, d’épuisement et de bonheur mêlés. J’étais vidée, épuisée par la violence de mes sentiments pour cet homme. Et à la fois, mon coeur était léger, il me semblait sentir pousser des ailes, tout prenait la saveur des possibilités.
Je ne m’étais jamais sentie aussi importante aux yeux de quiconque. Je me sentais belle, désirée, aimée, estimée, attrayante. Il me tenait en vie, et me rendait forte.
Cet homme là est sorti de ma vie quelques mois après. J’avais tout quitté pour lui : ma relation d’avant, ma maison, peut-être même mon travail. Son arrivée dans ma vie a eu l’effet d’une bombe à retardement.
Nous nous aimions trop, mais mal .....
Notre amour n’a pris naissance et intensité que dans l’impossibilité de pouvoir nous aimer et nous réunir. Lui était esclave et prisonnier de sa vie. Je ne pouvais rien faire si ce n’est souffrir et l’aimer en silence. J’étais cette femme de l’ombre, cette maitresse interdite.
Il était tout pour moi, et à ce jour mon coeur saigne et ne palpite plus.
Il a fallu se quitter, se taire, sourire et regarder vers l’avant. J’ai préféré qu’il sorte de ma vie, plutôt que de le lire, l’entendre encore sans pouvoir l’aimer et le rejoindre, sans pouvoir avoir une place dans sa vie.
Il me manque. Il me manquera toujours.
Au bout d’une semaine d’échanges soutenus sur internet, je réalisais avec stupeur que cet inconnu, dont j’ignorais jusqu’à la couleur des yeux et le son de la voix, m’était tout à coup devenu indispensable, indéniablement vital.
La passion s’empara de moi tout entière et je ne pus la freiner, je n’en avais pas même l’envie.
Deux mois s’écoulèrent à se rêver, se plaire, se découvrir au fil des mails. Un jour de novembre 2009, il traversa la France pour me retrouver. C’était comme si nous nous étions toujours connus. Je tombais dans ses bras, d’épuisement et de bonheur mêlés. J’étais vidée, épuisée par la violence de mes sentiments pour cet homme. Et à la fois, mon coeur était léger, il me semblait sentir pousser des ailes, tout prenait la saveur des possibilités.
Je ne m’étais jamais sentie aussi importante aux yeux de quiconque. Je me sentais belle, désirée, aimée, estimée, attrayante. Il me tenait en vie, et me rendait forte.
Cet homme là est sorti de ma vie quelques mois après. J’avais tout quitté pour lui : ma relation d’avant, ma maison, peut-être même mon travail. Son arrivée dans ma vie a eu l’effet d’une bombe à retardement.
Nous nous aimions trop, mais mal .....
Notre amour n’a pris naissance et intensité que dans l’impossibilité de pouvoir nous aimer et nous réunir. Lui était esclave et prisonnier de sa vie. Je ne pouvais rien faire si ce n’est souffrir et l’aimer en silence. J’étais cette femme de l’ombre, cette maitresse interdite.
Il était tout pour moi, et à ce jour mon coeur saigne et ne palpite plus.
Il a fallu se quitter, se taire, sourire et regarder vers l’avant. J’ai préféré qu’il sorte de ma vie, plutôt que de le lire, l’entendre encore sans pouvoir l’aimer et le rejoindre, sans pouvoir avoir une place dans sa vie.
Il me manque. Il me manquera toujours.
Lun 31 Mai 2010, 13:36 par
scorpionne38 sur Amour internet
Une lettre d'amour particulière à un ami particulier
Cher ******,
Voilà que je t’écris cette confidence au cœur de cette nuit bien humide. Non loin de moi, mon compagnon, plongé dans un sommeil profond, pleure dans ses rêves. Ses larmes de douleur coulent à cause de moi. Mon cœur est de pierre, dit-il. Pourquoi ne me laisses-tu pas pénétrer dans ton univers ? Pourquoi m’écartes-tu de ton cœur ? Je t’aime et je souffre de ce manque de sentiment de ta part. Tu es bien cruelle. Voilà ce que dit mon compagnon. Hélas, mon cœur maintient cette distance de peur de connaître cette folie qu’est l’amour. J’aime sans aimer. L’homme avec je partage ma couche. Je l’aime pour son affection pour ma part. J’ai cédé sous le poids de son amour sans m’être jamais demandé si je l’aimais du fond de mon cœur. J’aime lui faire des caresses. J’aime sa présence. J’aime avoir des rapports sexuels avec lui. Malgré tous ses signes, il sent une distance entre nous. Je lui parle de compagnes de jeu potentielles. Cela ne l’amuse pas car il ne peut faire partie de ses jeux interdits. Il me traite d’égoïste. Tu ne cherches que ton propre plaisir ! Et moi, que suis-je à tes yeux ? Qu’un simple objet sexuel ! Mon compagnon a bien raison. A mes yeux, c’est un bel objet sexuel. Mais tous les flots de cyprine que je déverse actuellement viennent de divers fantasmes. J’imagine bien d’autres choses. Il le sent qu’il existe une distance entre lui et moi mais il ne sait pas quoi. Maintenant, je vais t’expliquer, mon cher ******, pourquoi je crée cette distance.
As-tu, mon tendre ami, été amoureux ? Moi, je l’ai été une fois au point de vouloir mourir pour cette personne. J’ai été folle amoureuse. Trop prolixe, ma maladresse m’a tuée. Cet amour m’a beaucoup blessée. Mon compagnon actuellement s’est toujours moqué de cet amour de jeunesse. Toutefois, il n’a jamais essayé de comprendre les conséquences de cet amour déçu. Depuis cet amour solitaire, je me suis jurée de ne plus jamais vendre mon cœur à un homme. Si je ressentais quelque affection pour l’un entre eux, mon amour ne serait que partiel. Ce serait un amour raisonné raisonnable. Mon amour actuel est un amour raisonné raisonnable. Il ressent toute la folle passion que peut souhaiter une femme au point de laisser passer tous mes écarts de conduite. C’est pour beaucoup l’home idéal. Justement, c’est ce genre d’homme qui me plaît de faire souffrir. On dit toujours qu’on ne se rend pas compte des merveilles qui nous sous ses yeux. Je veux qu’il trouve quelqu’un qui le mérite. Alors, je le fais souffrir autant que j’ai souffert d’un rêve de six ans. Je veux qu’il me quitte. Je veux le voir heureux avec une femme qui saura lui rester fidèle de corps et de cœur. Le mien est trop déçu car il n’éprouve plus de passion mais seulement que de la tendresse à son égard.
Pourquoi mets-je des barrières entre toi et moi ? Crois-tu pouvoir me rendre heureuse ? J’ai repoussé tes avances, tes tendres caresses car je ne veux pas que tu vives avec la même douleur que mon compagnon actuel vit. Ton cœur est si fragile qu’il ne supporterait pas le choc. Crois-moi, je suis quelqu’un de trop instable pour toi. Ne confonds pas « amour » et « désir sexuel ». Mon tendre ami, ton pucelage m’excite, je te désire. Depuis que je t’ai vu entreprendre des caresses poussées, je te vois comme un homme plein de désirs. Cela m’amuse mais me fait peur car je ne veux pas que tu tombes dans les pièges de ton cœur. Ces derniers temps, je fantasme beaucoup sur toi. Je rêve que tu me prennes, que tu me susurres de mots doux, que tu me caresses longuement. Toutefois, tout cela demeure du fantasme sexuel plus que de l’amour. Mon homme se doute que tu es présent dans mon esprit. Il sait que tu occupes une place particulière dans mon cœur. Cette place privilégiée, il en est jaloux. D’où vient ce privilège que tu occupes dans mon cœur ? Tendre ami, cette place vient de l’innocence de ton cœur simple.
Mon ami, garde cette innocence pour la plus belle des femmes et non pour une souillon comme moi.
Voilà que je t’écris cette confidence au cœur de cette nuit bien humide. Non loin de moi, mon compagnon, plongé dans un sommeil profond, pleure dans ses rêves. Ses larmes de douleur coulent à cause de moi. Mon cœur est de pierre, dit-il. Pourquoi ne me laisses-tu pas pénétrer dans ton univers ? Pourquoi m’écartes-tu de ton cœur ? Je t’aime et je souffre de ce manque de sentiment de ta part. Tu es bien cruelle. Voilà ce que dit mon compagnon. Hélas, mon cœur maintient cette distance de peur de connaître cette folie qu’est l’amour. J’aime sans aimer. L’homme avec je partage ma couche. Je l’aime pour son affection pour ma part. J’ai cédé sous le poids de son amour sans m’être jamais demandé si je l’aimais du fond de mon cœur. J’aime lui faire des caresses. J’aime sa présence. J’aime avoir des rapports sexuels avec lui. Malgré tous ses signes, il sent une distance entre nous. Je lui parle de compagnes de jeu potentielles. Cela ne l’amuse pas car il ne peut faire partie de ses jeux interdits. Il me traite d’égoïste. Tu ne cherches que ton propre plaisir ! Et moi, que suis-je à tes yeux ? Qu’un simple objet sexuel ! Mon compagnon a bien raison. A mes yeux, c’est un bel objet sexuel. Mais tous les flots de cyprine que je déverse actuellement viennent de divers fantasmes. J’imagine bien d’autres choses. Il le sent qu’il existe une distance entre lui et moi mais il ne sait pas quoi. Maintenant, je vais t’expliquer, mon cher ******, pourquoi je crée cette distance.
As-tu, mon tendre ami, été amoureux ? Moi, je l’ai été une fois au point de vouloir mourir pour cette personne. J’ai été folle amoureuse. Trop prolixe, ma maladresse m’a tuée. Cet amour m’a beaucoup blessée. Mon compagnon actuellement s’est toujours moqué de cet amour de jeunesse. Toutefois, il n’a jamais essayé de comprendre les conséquences de cet amour déçu. Depuis cet amour solitaire, je me suis jurée de ne plus jamais vendre mon cœur à un homme. Si je ressentais quelque affection pour l’un entre eux, mon amour ne serait que partiel. Ce serait un amour raisonné raisonnable. Mon amour actuel est un amour raisonné raisonnable. Il ressent toute la folle passion que peut souhaiter une femme au point de laisser passer tous mes écarts de conduite. C’est pour beaucoup l’home idéal. Justement, c’est ce genre d’homme qui me plaît de faire souffrir. On dit toujours qu’on ne se rend pas compte des merveilles qui nous sous ses yeux. Je veux qu’il trouve quelqu’un qui le mérite. Alors, je le fais souffrir autant que j’ai souffert d’un rêve de six ans. Je veux qu’il me quitte. Je veux le voir heureux avec une femme qui saura lui rester fidèle de corps et de cœur. Le mien est trop déçu car il n’éprouve plus de passion mais seulement que de la tendresse à son égard.
Pourquoi mets-je des barrières entre toi et moi ? Crois-tu pouvoir me rendre heureuse ? J’ai repoussé tes avances, tes tendres caresses car je ne veux pas que tu vives avec la même douleur que mon compagnon actuel vit. Ton cœur est si fragile qu’il ne supporterait pas le choc. Crois-moi, je suis quelqu’un de trop instable pour toi. Ne confonds pas « amour » et « désir sexuel ». Mon tendre ami, ton pucelage m’excite, je te désire. Depuis que je t’ai vu entreprendre des caresses poussées, je te vois comme un homme plein de désirs. Cela m’amuse mais me fait peur car je ne veux pas que tu tombes dans les pièges de ton cœur. Ces derniers temps, je fantasme beaucoup sur toi. Je rêve que tu me prennes, que tu me susurres de mots doux, que tu me caresses longuement. Toutefois, tout cela demeure du fantasme sexuel plus que de l’amour. Mon homme se doute que tu es présent dans mon esprit. Il sait que tu occupes une place particulière dans mon cœur. Cette place privilégiée, il en est jaloux. D’où vient ce privilège que tu occupes dans mon cœur ? Tendre ami, cette place vient de l’innocence de ton cœur simple.
Mon ami, garde cette innocence pour la plus belle des femmes et non pour une souillon comme moi.
Mar 11 Mai 2010, 03:27 par
Solina sur La déclaration d'amour
Stage d'ecriture avec vacances créatives juillet 2010
Depuis plus de 10 ans, le concept de Vacances Créatives est d’initier petits et grands aux métiers d’art, d’artisanat, et de la communication, par des stages organisés en semaine complète, et dispensés par des professionnels qualifiés et passionnés.
Chaque animateur est un artiste ou un artisan de la région qui, durant une semaine, s’attachera à transmettre les bases de son métier en s’adaptant aux capacités de chaque participant.
Grâce à Vacances Créatives vous deviendrez apprentis artistes ou artisans et pourrez ainsi vous réaliser dans l’exercice d’un art que vous souhaitez découvrir ou approfondir, faire germer ce qui deviendra sinon une profession, peut-être une passion.
Édition 2010 :
Cette année Vacances Créatives met en place de nouveaux stages pour vous satisfaire au mieux. Vous pourrez ainsi retrouver nos stages phares depuis de nombreuses années tels que BD,Peinture, Écrire et Éditer son Livre mais aussi de nouveaux ateliers mis en place comme Slam, langues étrangères,...
Cette année Vacances Créatives vous propose les ateliers suivants:
- BD
- Écrire et Éditer son livre
- Peinture à l’huile
- Fresque
- Slam
- Calligraphie et langue arabe
- l’Anglais en s’amusant
- l’Espagnol en s’amusant
Pour plus d’informations n’hésitez pas à consulter notre site internet www.vacancescreatives.com
ou à nous contacter : contact@vacancescreatives.com
ou au 04 76 50 11 11
Chaque animateur est un artiste ou un artisan de la région qui, durant une semaine, s’attachera à transmettre les bases de son métier en s’adaptant aux capacités de chaque participant.
Grâce à Vacances Créatives vous deviendrez apprentis artistes ou artisans et pourrez ainsi vous réaliser dans l’exercice d’un art que vous souhaitez découvrir ou approfondir, faire germer ce qui deviendra sinon une profession, peut-être une passion.
Édition 2010 :
Cette année Vacances Créatives met en place de nouveaux stages pour vous satisfaire au mieux. Vous pourrez ainsi retrouver nos stages phares depuis de nombreuses années tels que BD,Peinture, Écrire et Éditer son Livre mais aussi de nouveaux ateliers mis en place comme Slam, langues étrangères,...
Cette année Vacances Créatives vous propose les ateliers suivants:
- BD
- Écrire et Éditer son livre
- Peinture à l’huile
- Fresque
- Slam
- Calligraphie et langue arabe
- l’Anglais en s’amusant
- l’Espagnol en s’amusant
Pour plus d’informations n’hésitez pas à consulter notre site internet www.vacancescreatives.com
ou à nous contacter : contact@vacancescreatives.com
ou au 04 76 50 11 11
Slt
P’tit mec de 20 ans comme tu le dis toi-même je te souhaite une longue vie afin que tu puisses grandir....
Mer 03 Mars 2010, 21:13 par
coupdecoeur sur Mille choses
Journal du néant
En espérant que ça vous plaise. =) Je ne poste qu’un petit peu du début, parce que je sais que les pavés ne donnent pas forcément envie de lire, mais j’en ai beaucoup plus si ça vous plait. Sinon, bah tant pis pour moi =)
PARTIE I : HIVER
"Just break the silence cause I’m drifting away, away from you."
(MUSE – New Born)
Chapitre 1 : Décembre
Je m’appelle Maël, j’ai 22 ans et je vais mourir. Je sais, je ne devrais pas commencer par vous parler de ça. Sois parce que je ruine tout le suspens, sois parce que vous n’avez aucune envie de vous taper les délires dépressifs d’un cancéreux, et quelque part je vous comprends. Mais le fait est que je vais mourir, alors je préfères le dire tout de suite. Je ne sais pas encore quand, peut-être très bientôt, peut-être pas, mais la menace est là, plane au dessus de ma tête et noircie encore un peu plus le ciel déjà gris de Paris. Je vais mourir à cause d’un mot qui ne me disait rien avant. C’est dingue comme un seul mot devient menaçant alors que vous ne l’aviez jamais entendu auparavant. Et ce mot que vous ne connaissez pas, il vous parait pourtant déjà si familier, comme si vous aviez toujours su qu’il était là au fond de vous à attendre qu’on le révèle. Non, je n’ai pas été plus surpris que ça. Je ne saurais pas vous expliquer comme ça mais c’est comme si avant que ce mec chauve m’annonce son diagnostic, je savais que j’allais mourir comme ça. Un pauvre mec que je ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam mais que j’ai hais au premier regard. Et encore plus quand il m’a annoncé que j’étais malade. "Ce que j’ai a vous dire n’est pas facile". Arrête ton cirque, mec, la raison pour laquelle je dois t’appeler "docteur" est que tu annonce une mort certaine dans les six mois à venir à vingt personnes par jour. Je n’ai jamais trop compris cet aspect là de notre société. Comme le reste d’ailleurs....
J’ai appelé Andréas. Il a décroché en quelques secondes et l’imaginer pendu à son téléphone m’arracha un sourire malgré moi.
"Alors ?
- Bonjour, ça va merci et toi ?
- Déconne pas Maël, qu’est-ce qu’il t’a dit ?
- Myélome.
- ...
- Commence pas à faire le mec triste, tu sais même pas ce que ça veut dire.
- Je fais pas le mec triste, je fais le mec qui a pas compris.
- Un cancer des os.
- ...
- ...
- Là, je fais le mec triste, tu sais...
- ...
- Maël ?
- Hum ?
- Qu’est-ce qui va t’arriver ?
- Chimio et autres traitements qui vont bousiller mon corps et mon cerveau.
- Maël ?...
- ...
- Tu vas mourir ?
- ...
- Tu... tu vas mourir ?
- Les taux de guérison sont faibles, Andréas.
- ...
- Je ne rentrerais pas ce soir, j’ai besoin de faire le point. Seul.
- Maël..."
J’avais déjà raccroché. Je savais que si je l’écoutais encore, je serais rentré, et je ne pouvais pas le voir maintenant, vraiment pas. J’ai marché. Je voulais attendre la nuit. J’ai toujours préféré pleurer la nuit. Question de pudeur peut-être. J’ai marché dans Paris et je redécouvrais la ville. Des bâtiments immenses, hostiles, froid. Des gens ternes, le visage fermé, les yeux vides et la tête rentrée dans les épaules pour échapper à la morsure du froid.
J’avais envie de hurler après eux. Une envie viscérale, dévastatrice, qui m’arrachait les boyaux alors que je la contenais, les mains serrées en poings dans mes poches. Je voulais leur hurler de vivre, d’ouvrir les yeux et de regarder autour. Le monde n’est pas si dégueulasse qu’il voudrait nous faire croire, vraiment, alors regardez, vous trouverez peut-être quelque chose pour éclairer votre quotidien et afficher un sourire sur vos tronches, mais non, vous faites la gueule parce que vous avez raté votre bus et que le RER A est encore en grève. Vous avez passé une sale journée alors le monde entier va ramasser ce soir pour ce que votre patron vous a fait endurer. Vous faites la gueule, vous marchez sur les pieds de votre voisin sans vous excuser et vous vous en moquez. Vous lui cracheriez à la gueule si vous pouviez. Mais votre vie ne s’arrête pas pour ça, non, je vous jure que non. Vous pourriez ne pas avoir de travail, pas de patron pour vous ennuyer, et Kévin et Vanessa n’aurait pas leur téléphone portable dernier cri. D’ailleurs, ils n’auraient probablement pas à manger et vous vivriez tous dans un appartement minuscule. Vous pourriez aussi avoir 22 ans et apprendre que vous avez un cancer.
La nuit tombait enfin et j’arrivais presque. Quand j’arriverais, tout serait parfait. J’allumais une autre cigarette et tournait sur le quai des Grands Augustins. La lumière du soleil laissait doucement place à celles de la ville et une idée à traversé mon esprit. "Je suis un presque-réverbère." Quel poète, me direz-vous. Les réverbères sont des papillons de nuit recyclables, vous savez. Ils meurent chaque matins et renaissent chaque soir. Ils sont les espoirs futiles des paumés de mon espèce, l’espoir mort-né que demain sera plus beau qu’aujourd’hui. Ce soir, ils ne veulent plus rien dire pour moi, et ça ne sera plus jamais le cas. Je suis un presque-réverbère qui ne renaitra pas demain. Je suis un papillon qui ne finira pas la nuit. Demain aurait été plus beau qu’aujourd’hui. Peut-être pas.
Quelque taches sur les poumons plus tard, j’arrivais. Le Pont Neuf me faisait les yeux doux et les passants me regardaient d’un sale œil. Qui était donc ce type mal rasé avec ses yeux rouges et son écharpe ridicule qui venait leur gâcher la vue ? Surement un alcoolique de plus qui pleure parce qu’il a l’alcool triste. Quoi que, regarde ces cernes, c’est peut-être un héroïnomane en manque. Tu crois qu’on devrait partir avant qu’il nous agresse ? Je n’agresserais personne messieurs dames, ne vous inquiétez pas pour ça. Par contre je vais rester un peu vous ruiner la vue, mais je me moque de ce que vous en pensez. Et puis mon écharpe n’est pas ridicule, elle est orange, et elle est à Andréas. Elle sent la vanille et l’après-rasage, et si vous saviez comme elle sent bon. Si j’avais du choisir une seule chose à cet instant, ça aurait été ses bras autour de moi, ses lèvres dans mon cou, son odeur partout. Son souffle qui me rend dingue sur ma peau glacée.
Au milieu du pont, j’enjambais la pierre et m’asseyais les jambes dans le vide. Non, personne ne vint me dire de m’enlever de là, que c’était dangereux. Vous savez, les gens voient ce qu’ils veulent voir ici, et on a d’autre choses à faire un jeudi soir de décembre que de jouer les psy avec les suicidaires du Pont Neuf. L’eau froide courait en silence sous mes pieds. Une autre cigarette, la dernière. Le vide glacé. De la fumée brûlante. Et puis plus rien.
PARTIE I : HIVER
"Just break the silence cause I’m drifting away, away from you."
(MUSE – New Born)
Chapitre 1 : Décembre
Je m’appelle Maël, j’ai 22 ans et je vais mourir. Je sais, je ne devrais pas commencer par vous parler de ça. Sois parce que je ruine tout le suspens, sois parce que vous n’avez aucune envie de vous taper les délires dépressifs d’un cancéreux, et quelque part je vous comprends. Mais le fait est que je vais mourir, alors je préfères le dire tout de suite. Je ne sais pas encore quand, peut-être très bientôt, peut-être pas, mais la menace est là, plane au dessus de ma tête et noircie encore un peu plus le ciel déjà gris de Paris. Je vais mourir à cause d’un mot qui ne me disait rien avant. C’est dingue comme un seul mot devient menaçant alors que vous ne l’aviez jamais entendu auparavant. Et ce mot que vous ne connaissez pas, il vous parait pourtant déjà si familier, comme si vous aviez toujours su qu’il était là au fond de vous à attendre qu’on le révèle. Non, je n’ai pas été plus surpris que ça. Je ne saurais pas vous expliquer comme ça mais c’est comme si avant que ce mec chauve m’annonce son diagnostic, je savais que j’allais mourir comme ça. Un pauvre mec que je ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam mais que j’ai hais au premier regard. Et encore plus quand il m’a annoncé que j’étais malade. "Ce que j’ai a vous dire n’est pas facile". Arrête ton cirque, mec, la raison pour laquelle je dois t’appeler "docteur" est que tu annonce une mort certaine dans les six mois à venir à vingt personnes par jour. Je n’ai jamais trop compris cet aspect là de notre société. Comme le reste d’ailleurs....
J’ai appelé Andréas. Il a décroché en quelques secondes et l’imaginer pendu à son téléphone m’arracha un sourire malgré moi.
"Alors ?
- Bonjour, ça va merci et toi ?
- Déconne pas Maël, qu’est-ce qu’il t’a dit ?
- Myélome.
- ...
- Commence pas à faire le mec triste, tu sais même pas ce que ça veut dire.
- Je fais pas le mec triste, je fais le mec qui a pas compris.
- Un cancer des os.
- ...
- ...
- Là, je fais le mec triste, tu sais...
- ...
- Maël ?
- Hum ?
- Qu’est-ce qui va t’arriver ?
- Chimio et autres traitements qui vont bousiller mon corps et mon cerveau.
- Maël ?...
- ...
- Tu vas mourir ?
- ...
- Tu... tu vas mourir ?
- Les taux de guérison sont faibles, Andréas.
- ...
- Je ne rentrerais pas ce soir, j’ai besoin de faire le point. Seul.
- Maël..."
J’avais déjà raccroché. Je savais que si je l’écoutais encore, je serais rentré, et je ne pouvais pas le voir maintenant, vraiment pas. J’ai marché. Je voulais attendre la nuit. J’ai toujours préféré pleurer la nuit. Question de pudeur peut-être. J’ai marché dans Paris et je redécouvrais la ville. Des bâtiments immenses, hostiles, froid. Des gens ternes, le visage fermé, les yeux vides et la tête rentrée dans les épaules pour échapper à la morsure du froid.
J’avais envie de hurler après eux. Une envie viscérale, dévastatrice, qui m’arrachait les boyaux alors que je la contenais, les mains serrées en poings dans mes poches. Je voulais leur hurler de vivre, d’ouvrir les yeux et de regarder autour. Le monde n’est pas si dégueulasse qu’il voudrait nous faire croire, vraiment, alors regardez, vous trouverez peut-être quelque chose pour éclairer votre quotidien et afficher un sourire sur vos tronches, mais non, vous faites la gueule parce que vous avez raté votre bus et que le RER A est encore en grève. Vous avez passé une sale journée alors le monde entier va ramasser ce soir pour ce que votre patron vous a fait endurer. Vous faites la gueule, vous marchez sur les pieds de votre voisin sans vous excuser et vous vous en moquez. Vous lui cracheriez à la gueule si vous pouviez. Mais votre vie ne s’arrête pas pour ça, non, je vous jure que non. Vous pourriez ne pas avoir de travail, pas de patron pour vous ennuyer, et Kévin et Vanessa n’aurait pas leur téléphone portable dernier cri. D’ailleurs, ils n’auraient probablement pas à manger et vous vivriez tous dans un appartement minuscule. Vous pourriez aussi avoir 22 ans et apprendre que vous avez un cancer.
La nuit tombait enfin et j’arrivais presque. Quand j’arriverais, tout serait parfait. J’allumais une autre cigarette et tournait sur le quai des Grands Augustins. La lumière du soleil laissait doucement place à celles de la ville et une idée à traversé mon esprit. "Je suis un presque-réverbère." Quel poète, me direz-vous. Les réverbères sont des papillons de nuit recyclables, vous savez. Ils meurent chaque matins et renaissent chaque soir. Ils sont les espoirs futiles des paumés de mon espèce, l’espoir mort-né que demain sera plus beau qu’aujourd’hui. Ce soir, ils ne veulent plus rien dire pour moi, et ça ne sera plus jamais le cas. Je suis un presque-réverbère qui ne renaitra pas demain. Je suis un papillon qui ne finira pas la nuit. Demain aurait été plus beau qu’aujourd’hui. Peut-être pas.
Quelque taches sur les poumons plus tard, j’arrivais. Le Pont Neuf me faisait les yeux doux et les passants me regardaient d’un sale œil. Qui était donc ce type mal rasé avec ses yeux rouges et son écharpe ridicule qui venait leur gâcher la vue ? Surement un alcoolique de plus qui pleure parce qu’il a l’alcool triste. Quoi que, regarde ces cernes, c’est peut-être un héroïnomane en manque. Tu crois qu’on devrait partir avant qu’il nous agresse ? Je n’agresserais personne messieurs dames, ne vous inquiétez pas pour ça. Par contre je vais rester un peu vous ruiner la vue, mais je me moque de ce que vous en pensez. Et puis mon écharpe n’est pas ridicule, elle est orange, et elle est à Andréas. Elle sent la vanille et l’après-rasage, et si vous saviez comme elle sent bon. Si j’avais du choisir une seule chose à cet instant, ça aurait été ses bras autour de moi, ses lèvres dans mon cou, son odeur partout. Son souffle qui me rend dingue sur ma peau glacée.
Au milieu du pont, j’enjambais la pierre et m’asseyais les jambes dans le vide. Non, personne ne vint me dire de m’enlever de là, que c’était dangereux. Vous savez, les gens voient ce qu’ils veulent voir ici, et on a d’autre choses à faire un jeudi soir de décembre que de jouer les psy avec les suicidaires du Pont Neuf. L’eau froide courait en silence sous mes pieds. Une autre cigarette, la dernière. Le vide glacé. De la fumée brûlante. Et puis plus rien.
Mar 23 Fév 2010, 02:15 par
June sur Histoires d'amour
Un nounours : signe d'amitié
Envie de vous faire partager un sourire.
Chacun d’entre nous possédons un objet qui nous rappelle des souvenirs de tendresse. Le plus marquant est notre premier chiffon, un jouet ou une peluche. Quand nous étions tristes, il portait nos malheurs. Quand nous étions heureux, il partageait notre joie.Nous nous attachons à cet être car il porte religieusement nos secrets d’enfance. Quand nous grandissons, il existe dans nos coeurs mais disparaît peu à peu au profit d’autres choses.
Pour les quarante ans d’un ami, j’ai voulu lui communiquer ma profonde amitié en lui confectionnant une peluche. Certes, à l’image de chaque homme, elle est imparfaite. Mais, sa seule perfection, c’est mon amour dans chacun de mes gestes, ma sincérité dans sa réalisation. Dans mon coeur, cette peluche demeure unique car je ne reproduirai pas deux fois la même.
Pourquoi ? Cette peluche est la première que j’ai réalisée en entier, toute à la main. Elle est marquée de toutes mes hésitations, de mes déceptions mais aussi de mes joies et victoires. A mes yeux, elle est tout ce que je suis. J’ai voulu donner le meilleur de moi-même car il a toujours donné le meilleur de lui-même. Simple et discret, il est toujours à l’écoute. J’ai voulu réaliser une peluche simple et discrète, comme à l’image de ce compagnon vivant dans mon ombre. A ce compagnon, que je n’ai jamais su prendre dans mes bras, à qui je n’ai jamais su dire en face que je l’appréciais, j’ai voulu lui manisfester tous mes sentiments d’amitié dans ce simple objet.
Car, comme la peluche, je veux être pour lui le compagnon silencieux qui porte joies et peines de son maître. Comment savoir que cette amitié est réciproque ? Il a placé cette petite peluche dans sa poche de chemise, au niveau de son coeur et non dans son sac, là où tous les adultes laissent leur tendresse d’enfant.
Qu’est-ce que grandir ? C’est regarder votre vie avec le regard neuf d’un enfant qui découvre à chaque instant la vie avec ses petites joies et ses petites peines et qui chuchote à son nounours : "Regarde, je vis et je te remercie de porter mon coeur" !
Chacun d’entre nous possédons un objet qui nous rappelle des souvenirs de tendresse. Le plus marquant est notre premier chiffon, un jouet ou une peluche. Quand nous étions tristes, il portait nos malheurs. Quand nous étions heureux, il partageait notre joie.Nous nous attachons à cet être car il porte religieusement nos secrets d’enfance. Quand nous grandissons, il existe dans nos coeurs mais disparaît peu à peu au profit d’autres choses.
Pour les quarante ans d’un ami, j’ai voulu lui communiquer ma profonde amitié en lui confectionnant une peluche. Certes, à l’image de chaque homme, elle est imparfaite. Mais, sa seule perfection, c’est mon amour dans chacun de mes gestes, ma sincérité dans sa réalisation. Dans mon coeur, cette peluche demeure unique car je ne reproduirai pas deux fois la même.
Pourquoi ? Cette peluche est la première que j’ai réalisée en entier, toute à la main. Elle est marquée de toutes mes hésitations, de mes déceptions mais aussi de mes joies et victoires. A mes yeux, elle est tout ce que je suis. J’ai voulu donner le meilleur de moi-même car il a toujours donné le meilleur de lui-même. Simple et discret, il est toujours à l’écoute. J’ai voulu réaliser une peluche simple et discrète, comme à l’image de ce compagnon vivant dans mon ombre. A ce compagnon, que je n’ai jamais su prendre dans mes bras, à qui je n’ai jamais su dire en face que je l’appréciais, j’ai voulu lui manisfester tous mes sentiments d’amitié dans ce simple objet.
Car, comme la peluche, je veux être pour lui le compagnon silencieux qui porte joies et peines de son maître. Comment savoir que cette amitié est réciproque ? Il a placé cette petite peluche dans sa poche de chemise, au niveau de son coeur et non dans son sac, là où tous les adultes laissent leur tendresse d’enfant.
Qu’est-ce que grandir ? C’est regarder votre vie avec le regard neuf d’un enfant qui découvre à chaque instant la vie avec ses petites joies et ses petites peines et qui chuchote à son nounours : "Regarde, je vis et je te remercie de porter mon coeur" !
Ven 22 Jan 2010, 03:06 par
Solina sur Mille choses
Ecrire sur ans

Il y a 197 textes utilisant le mot ans. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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