De lune à l’autre

De lune à l’autre

Ce soir la lune me toque
Tendrement, elle se moque
Elle dispense ses rayons
D’une chevelure nylon
J’entends ses cils battre et
Son cœur murmurer
Ses lèvres sèches ou mouillées
A moi de deviner.
Un silence de soie
Revêt nos corps aux abois.
Nul ne saurait bouger
L’attente perle en secret.
Et l’autre, en qui l’oser
Celui d’escarmouche sage
Tendre élan de passage,
Ou celui gladiateur
Du glaive et de sueur.
A un souffle de la rixe
Nos intérieurs prolixes
Retiennent pour peu de temps
Les courants de ce vent.
Nos murs suintent le désir
Le frêle côtoie le pire.
Au porte du durcir
Mon âme veut s’assouvir
Dans le feu de son .
Elle m’incite dans son ventre
De miel et de ferveur.
Primes soubresauts, candeur
Pour s’offrir comme une proie,
Laissent place à l’électrique
Des envolées lyriques.
De deux en un, émois en toi
Le chant des corps que l’on s’octroie,
Me voici m’injectant en fontaine lactée
Dans l’ultime furie de nos corps emmêlés.
Ouverte à cette offrande, banderilles dorsales,
Elle me quitte un instant pour des sphères verticales.

jime
Ven 30 Jan 2015, 15:54 par Jime sur Les liaisons sulfureuses

Jolie fleur du lit là

Elle s’effeuille lentement pour aller se coucher
Devant un doux miroir qui lui fait se voir nue
Elle s’observe un instant ses petits seins dressés
S’arrête sur son trigone, de poils dépourvus
Puis dans un geste tendre se glisse dans les draps.
S’en suit un long soupir que lui dicte la nuit.
Un bref léger frisson lui parcoure les bras
Elle aime sentir son corps dans la soie de son lit.
Mais ce soir elle ressent comme une excitation
Au moment de dormir, elle revoit ce garçon.
Ses idées la conduisent à sentir dans son ventre
Une envie chatouillante qu’on visita son
Que quelques objets coquins furent plantés dans son centre
Qu’elle s’en pâma d’éclats à chaque fois qu’ils y rentrent.
De la pensée à l’acte, tant pis de solitude
L’inclinaison des sens allant du nord au sud
Elle ne fut dans la gêne de sentir ses dix doigts
Essayer de calmer son vif et grand émoi.
Le bourgeon bien gonflé, elle put s’y attarder
Pendant que l’autre main la palpait, la fouillait.
Dans une vague delectante de folles convulsions
Elle s’échappa d’elle-même serrant son polochon.
Pensant pouvoir dormir après la distraction
Elle fut à nouveau prise d’un manque trublion.
« Pour me calmer un peu je vais boire de l’eau fraiche
Mes ardeurs du moment m’ont rendu la bouche sèche »
Elle quitta son nid chaud pour aller au frigo
Où elle vit deux légumes à taille bien à propos.
Elle ne fut pas longtemps à rester en pensante
Elle saisit le premier pour se le mettre en fente
S’allongea sur la table en écartant les jambes
Et commença du va et vient à gémir dithyrambes.
L’embrasure du derrière accueillit le deuxième
Ce qui la fit monter de l’étal au septième.
Elle s’endormit bien tard ce soir la jolie fleur du lit
Moi je le sais, voisin, qui entend tout d’ici.
Jeu 29 Nov 2012, 14:20 par Jime sur Les liaisons sulfureuses

J'aurais aimé

J’aurais aimé


J’aurais aimé
Te sentir près de moi

Au creux de mes bras......
J’aurais aimé
Te dévorer, te savourer

A pleine bouche, te goûter ......
J’aurais aimé
Sentir contre mon cœur ton corps

L’explorer du Sud au Nord...
J’aurais aimé
Te donner envie de moi

Pour me blottir au creux de toi...
J’aurais aimé
Une nuit... au fond de toi

Plonger mes doigts......
J’aurais aimé
Laisser ma langue brûlante

Te parcourir jusqu’à ton ...
J’aurais aimé
Te donner plus qu’un orgasme
Réaliser ton fantasme...

J’aurais aimé......

J’ai une envie......

Une envie de rouge et de noir
Une envie couleur d’espoir
Une envie qui te ressemble
Une envie qui nous assemble...
Lun 17 Août 2009, 21:34 par Caprice sur Les liaisons sulfureuses

L'enfer

L’enfer


Délicatement je glisse
Sur ta peau si lisse
Le long de tes chairs
Direction l’enfer !

De la pointe de tes cheveux
Délicatement coupés
Descendant vers ton cou
Tant convoité

Je m’aventure vers tes rondeurs
Hypnotisée par tant de splendeur
Je glisse sur tes seins
Je les dévore de mes mains

Je fais une pose sur ton mamelon
Que je goutte avec délectation !
Je m’imprègne de ton odeur
Je me délecte de ta douceur

Je reprends la route direction ton nombril
Je slalom sur ton ventre, je suis fébrile
D’une hanche à l’autre, transporté par tes mains
Je navigue doucement vers notre destin

Enfin je l’aperçois
Enfin je la vois
Cette délicate toison
J’en ai des frissons

L’enfer m’appelle,
Je ne peux résister

Je traverse cette foret, pour atteindre la plaine
Ton mont de vénus me met en haleine.
Je veux arriver à ta vulve, au sommet de ton clitoris
Organe du plaisir... hum quel délice !

Enfin redescendre vers ce volcan ardent
Plonger dans son brûlant
Goûter ton nectar intime
Breuvage aux saveurs divines

J’ai une envie...
De te savourer,
De te déguster
De.. T’aimer !
Lun 17 Août 2009, 19:56 par Caprice sur Les liaisons sulfureuses

Les mots tendres

Je voudrais t’apprendre
Les mots tendres
Que tu ne sais pas dire
Et éveiller tout ton désir

Je voudrais que tu connaisses
Chaque parcelle de ma peau
Et qu’avec volupté tu caresses
Tous mes points chauds

Je voudrais que tu pétrisses
Mon corps avec délice
Et que tu empoignes mes seins
De tes grandes mains

Je voudrais que tu parcoures
Toutes mes zones érogènes
Sans aucune gêne
Ni le moindre détour

Je voudrais vouer tous tes sens
A la plus grande démence
Et que tu explores
Ma faune et ma flore

Je voudrais que tu me chuchotes
Plein de choses idiotes
Qu’on partage des fous rires
Et tout un monde de délires

Je voudrais t’accueillir
Dans mon , doux à loisir
Et te faire hurler de plaisir
Pour que tu puisses enfin me dire
Entre deux soupirs
«Je t’aime à en mourir»

Car souviens-t-en
Mon bel amant
Ce sont les seules paroles
Qui ne soient pas frivoles
Et tout le reste, c’est du ven
Jeu 11 Sep 2008, 13:31 par AFDM sur La déclaration d'amour

Toi et moi....

Gargantuesques furent les baisers que s’échangèrent les amants maudits,
Ceux qui d’un souffle anéantissent mille morts, mille mondes,
Ceux qui régissent les célestes cieux au profit du plaisir qui les irradient,
Ceux qui lancent au défi de faire meilleur que cette immonde

Scène que s’octroient diverses fantaisies. Le paraître… Mais tu me vois ?
N’est ce pas que tu me vois, telle que je suis là, devant toi, sans masque, ni artifice,
Ni prodige, ni tour pendable… Seulement moi… et mes mots qui me trahissent….
Qui me vendent d’être moi en étant avec toi… , qui m’enhardissent au delà de ma foi,

Ces mots qui se guettent au coin sombre de mon esprit, me possèdent et mon font amante,
Et me laissent pantelante quand grandit mon envie de nos corps dans la tourmente,
Dans la béatitude de nos sexes réunis, qui nous prend et nous rend fous, l’un de l’autre…

Du ying et du yang, blottis au fin fond de cette incroyable ,
Que je nous ai construit. Loin de tout et de tous… Loin de cette franche parodie,
Qu’est la vie. Vois-tu, mon ange, je nous ai bâti un prodigieux et ahurissant paradis.
Ven 21 Mars 2008, 23:03 par Jenny les mains rouges sur La vie à deux

Te dire

Comment dire à tes yeux qu’ils réchauffent ma peau
Qu’ils déposent sur elle l’envie comme un fardeau

Comment dire à ta peau qu’elle éblouit mes yeux
Qu’elle éveille en mon un désir douloureux

Comment dire à tes mains que je les sens brulantes
Que ma peau les désire éreintée par l’attente

Comment dire à ton corps que je ne connais pas
Que mes mains désirantes le connaissent déjà

Qu’elles voudraient le toucher, l’accueillir, l’émouvoir
Le faire vibrer sans fin, abandonné au soir

Comment dire à ton âme que mon coeur ne sait rien
Il est lové, serein, au fond de son écrin

C’est mon corps qui te parle, libérant par mes mots
Ce trop plein de tension promesse de renouveau.
Jeu 16 Nov 2006, 04:29 par jatea sur La séduction

Feria

Quelque fois, j’ai un peu honte de faire partie d’une espèce qui se délecte de faire souffrir. Plus je grandis, et plus je vois à quel point l’homme a besoin de se sentir puissant, usant de n’ importe quel moyen pour poser le doigt sur cette faim et son assouvissement.
Du plus petit au plus grand de notre instinct destructeur, je me pose là, ce lundi, devant Nîmes et son de calcaire, de sable rougi du sang de beautés à cornes, qui courageusement se battent … devant ce courage vain qui fait si plaisir à nombre d’entre nous et qui regardent.
Quelque fois, je ne suis plus humaine ; parce que j’espère que le taureau et le cheval ne seront point blessés, mais que l’homme fasse voltige, qu’il morde la poussière, souffre de sa propre condition avant d’être rappelé à ses neurones et ses hormones qu’il gère souvent de façon ridiculement petite.

Stéphanie Auger. En Mai 2005, un jour de Pente pas ascendante, en ce qui concernait certains autres...
Jeu 12 Oct 2006, 19:19 par Chogokinette sur Un monde parfait

Correspondance...

Ah, tends tes beaux billets avec impatience
Mais point d ’ argent et de vile finance.
Entre nous , j ’ aime la connivence ,
L ’ évidence des mots de vie dense.

Christi ’ encore et âme panse
Tes maux dits bleus d ’ errance.
Christi ’ des mots pense...
Soleil après brume : délivrance .

Christi ’ entre nous des "livrances",
Point d’ histoires de lits rances
Mais tant de belles références
Te disent toute ma révérence.
Mar 14 Mars 2006, 20:09 par Christi'ange sur L'amour en vrac

J'attendrai

Je prendrais tout mon temps
Je n’utiliserais pas de catapulte, ni de canon pour créer une brêche.
Ce n’est pas moi qui ,de la bombarde, allumerais la mèche.
Je suis patient.

Tel Ali devant la caverne aux mystères,
Je trouverai le mot magique pour entrer dans ton .
Je serais assis dehors cul terre
En attendant que ton sourire vienne me prendre.

Ni haume, ni épée
Ni légions, ni armées
Je viens seul, sans camouflage
Sans crainte et sans rage

Oh douce princesse,
Sort de ses remparts,
Voyageons sans cesse
Et que rien ne nous sépare
Mar 31 Août 2004, 19:05 par Beren sur Citations

Le Sinagot est mon cadeau

Dans le petit port de Gioia Del Col, un village d’Italie qui tire ses charmes des Pouilles ; je n’aurais cru , un jour devenir la sirène du marin pêcheur. Et pourtant, Il est là mon marin…
Le teint mat des hommes brûlés par le soleil, les mains tannées de celui qui tire pour remorquer son filet, c’est lui le marin des pouilles qui me dépouille jour après jour.

Je ne connais ni ta voix, ni ton regard tu es tellement absorbé par une Mer capricieuse que lorsque tu me regardes, tu ne me vois pas. Je voudrais tant être ton Adriatique…mais je suis femme même pas une mère agitée sur laquelle tu conduis ton petit navire. Il porte un drôle de nom ton bateau, le Sinagot. Et pourtant, je le répète pour me souvenir de ce marin . Et puisque tu ne me regardes pas, alors tu vas m’entendre. De mes multiples voix, je transpercerai les tympans , je couvrirai les clapotis de l’eau sur ton bateau. Je serai ta sirène, celle qui d’une voix enchanteresse, te fera chavirer pour que ton cœur vienne s’échouer sur mon corps.

Mon joli marin ne porte ni bonnet ni rien d’autre. La simplicité de ses vêtements conduit à l’authenticité de ses gestes. Sans cesse les mêmes, mais chaque fois encore plus séduisants ; Marin de l’Adriatique, suit l’écho de ma plainte lancinante, de mes notes lyriques conjuguant invitation au désir et partage de plaisir. Laisse ton navire dériver des journées durant, jusqu’aux terres promises d’une île. Entends mes murmures comme de bons présages, comme le chuchotement de mots doux. Si tu entends la promesse d’une rencontre tourbillonnante, alors tu verras la sirène près de toi te tendant une main et de l’autre cachant sa poitrine.

Si tu ne réagis pas, j’en appellerai au Dieu des fonds marins, qu’il soulève les vagues , qu’il oblige les vents à détourner le Sinagot jusqu’au milieu de mon . Sans détresse , je serais ta maîtresse et toi mon amant , nous nous réfugierons dans un phare choisi par hasard sur la route d’eau parcourue par le Sinagot.
Ven 07 Mai 2004, 12:43 par Imaginative sur Le grimoire d'amour

De son côté à lui...

Les cheveux en bataille rejetés sur les épaules
ELLE est assise en tailleur sur le sol
Une feuille sur ses genoux, elle grifonne
Quelques phrases, quelques pardons, quelques je t’aime

Le coeur palpitant terré dans sa piaule
IL l’observe par dessus la rue, découvre son atoll
Suit le tracé de ses lettres, envie celui à qui elle se donne
Suit le tracé de ses lèvres, déteste cet être suprême.

Un mot qui se répète sans cesse, sans répit
ELLE voudrait qu’il le comprenne, le reprenne
Comme une même chanson, une promesse à jamais
Lui envoyer cette lettre, pour une fois, oser.

Une déchirure qui s’éternise, qui le ternit
IL voudrait qu’elle s’eprenne, le retienne
Comme une moitié, un toujours désormais
Lui avouer qu’il l’aime, pour une fois, traverser

Un soupir, encore, qui s’enfuit
ELLE n’en peut plus de celui qui vit
De l’autre coté de ses fenetres,
Qui jamais ne l’a vue, ignore l’emoi qui l’habite

Une envie, encore, qui l’envahit
IL n’en peut plus celle qui sourit
Tout au fond de son être
Qui jamais ne le voit, ne sait qu’il existe

ELLE a tourné son visage, IL l’a vue
ELLE a regardé ses fenêtres, l’a apercu
ELLE a fermé les yeux, l’a occulté
IL a espéré encore, rêvé...
Du bout des lèvres, IL lui: " Attendez..."




Un murmure dans le silence s’est fait entendre
Un frisson qui vient la pourfendre
Comme une vibration suave et tendre
Provenant d’un autre

Un dégoût monte de son ventre
Un revers qui lui donne envie de se pendre
Comme une brulure qui le réduit en cendres
Provenant de ce secret qu’elle doit apprendre ...
Mer 05 Mai 2004, 17:20 par la marquise de sade sur La séduction

Ces petits mots...

Avec tous ces petits mots,
Qui s’alignent sur ta peau,
Avec tous ces grands frissons,
Dis, on se pose pas de questions.

Une soirée dans un pré, éclairés d’une bougie,
Les rossignols martèlent de leurs chants,
Sifflent goulûment à la vie, déchirent la nuit.
Le temps, de s’arrêter, fait semblant.

Puis, le début, d’une valse lente,
Un mot, des rires, les caresses,
Il y a une complicité presque offensante,
Sous ces instants de tourmente.

Tu me prends la main, car ce soir,
Oui, tu vas me faire découvrir ton endroit à toi,
Ile secrète, ta cabane au fond des bois,
Ton lieu de solitude, ta cathédrale de désespoirs.

Nous marchons dans les herbes, les obstacles évitons,
Ta voix est calme, déterminée, tu me tiens fort la main,
Nous arrivons dans ton , ton boudoir à toi,
Les rais de lune auréolent cet endroit.

Cette clairière, au milieu des bois, isolée,
Et cette cabane, fière d’y trôner.
Nous escaladons, arrivons sur le foin, cela sent bon,
Il fait presque tiède, et pourtant, nous tremblons.

Sur ma tempe ta main, tendre, étonnée,
N’a cesse de m’arracher
A cette douce torpeur,
A cette envie de cocon tendrement enlacés.

Avec beaucoup de douceur et de fermeté
Ta main parcourt sur moi, la nuque, le cou,
Je sens ta chaleur, je te sens me convoiter,
J’aime ces mots, leur force, ils sont doux…

Ta main se fait de plus en plus expérimentée,
Sur mon dos, dessine des cercles entrelacés,
Je savoure, me laisse séduire par tant de talent,
Mon corps, hypnotisé, répond à tes douceurs tendrement.

Ces minutes semblent durer à jamais,
Rien ne bouge, pas un bruit, la nuit est comme arrêtée
Ces frissons montent , prennent leur temps,
Comme sous ta main, mon corps se fait docile, captivé.

Je t’encourage par des soupirs impossibles à réfréner,
Et, lentement, nous nous laissons glisser,
Vers les sulfureux délices
Et de leurs formidables abysses….

(Ce qu’il s’est passé ensuite, la question vous vous posez !
Ces instants trop intenses ne vous seront pas contés !
Ils sont gardés, en secret,
Tout au fond de mon jardinet….!)

De notre coma idyllique peu à peu,
Nous reprenons nos esprits,
Étonnés quelque peu,
De nous trouver ici….

Le silence, puis, peu à peu les bruits de la nuit,
Du foin dans les cheveux, tu souris,
Pas un mot, dans ce silence quasi-absolu,
Nos muscles engourdis, nos corps repus.

C’est un soir de plein lune,
De question aucune….
Un moment d’intense tendresse,
Et de terribles confesses…

Balade nocturne, entremêlée de frissons….
Avec tous ces petits mots
Ainsi que cette ponctuation,
Qui peu à peu… s’éteignent sur ta peau…
Lun 26 Avril 2004, 23:52 par à mon étoile sur Les liaisons sulfureuses
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