Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur arrivée - Page 3 sur 3
Une route dans les étoiles.
Pour en revenir un peu aux lieux de rendez-vous inhabituels (si vous le permettez!)
Je me souviens comme si c’était hier de ce rendez-vous si particulier. Ce jour-là, je ne trouvais pas le sommeil. Je me retournais encore et encore dans mes draps, en voyant défiler les heures sur le cadran de mon réveil.
N’y tenant plus, je me suis levée, et sans tenir compte qu’il était deux heures et demies du matin, j’ai appelé l’homme responsable de mon insomnie.
Je n’ai pas eu l’audace de lui demander si je le réveillais, je n’ai pas pris la peine de m’excuser de l’heure indue, j’ai juste annoncé un "Je ne peux pas dormir, j’ai envie de te voir" laconique.
Le fait que nous étions séparés d’à peu près cent kilomètres ne semblait pas m’effleurer non plus!
J’ai adoré sa folie en réponse à la mienne sous la forme d’un seul mot :"Où?"
J’ai filé me changer, me coiffer, me maquiller, je voulais être jolie même en pleine nuit! Je souriais de mon aplomb car le lieu où je lui avais donné rendez-vous n’était pas banal!
Sur l’autoroute qui reliait nos villes, je lui avais indiqué la sortie 23. A cet endroit, après avoir roulé quelques centaines de mètres sur la gauche, on découvrait un chemin carrossable, long de quatres kilomètres, s’enfonçant parmi les champs et absolument pas éclairé!
La seule lumière perceptible provenait des étoiles et de la lune.
Pas une maison, pas un arbre à l’horizon. Le ciel semblait se confondre avec la terre.
Je me rappelais m’être égarée là, un soir et j’avais été frappée par l’ambiance. Je m’étais sentie si petite sous la voûte étoilée, presque absorbée par elle. Cela m’avait rappelé ma visite au planétarium lorsque j’étais étudiante.
C’est là que je voulais retrouver l’homme qui squattait mes pensées. Je désirais lui faire partager la magie de l’endroit, j’espérais enfin goûter ses lèvres, sentir ses bras autour de moi...et avoir l’impression d’être en plein ciel!
J’ai pris la voiture, et écouté ma musique préférée pendant le trajet.
Lorsque je suis arrivée, il m’attendait déjà.
Il est venu vers moi, m’a prise contre lui comme je l’avais rêvé. Il ne disait rien mais je le sentais réceptif au lieu, j’avais réussi à l’émouvoir!
Enfin il a souri, m’a traitée de "petite folle"...et j’ai adoré.
Syolann
Je me souviens comme si c’était hier de ce rendez-vous si particulier. Ce jour-là, je ne trouvais pas le sommeil. Je me retournais encore et encore dans mes draps, en voyant défiler les heures sur le cadran de mon réveil.
N’y tenant plus, je me suis levée, et sans tenir compte qu’il était deux heures et demies du matin, j’ai appelé l’homme responsable de mon insomnie.
Je n’ai pas eu l’audace de lui demander si je le réveillais, je n’ai pas pris la peine de m’excuser de l’heure indue, j’ai juste annoncé un "Je ne peux pas dormir, j’ai envie de te voir" laconique.
Le fait que nous étions séparés d’à peu près cent kilomètres ne semblait pas m’effleurer non plus!
J’ai adoré sa folie en réponse à la mienne sous la forme d’un seul mot :"Où?"
J’ai filé me changer, me coiffer, me maquiller, je voulais être jolie même en pleine nuit! Je souriais de mon aplomb car le lieu où je lui avais donné rendez-vous n’était pas banal!
Sur l’autoroute qui reliait nos villes, je lui avais indiqué la sortie 23. A cet endroit, après avoir roulé quelques centaines de mètres sur la gauche, on découvrait un chemin carrossable, long de quatres kilomètres, s’enfonçant parmi les champs et absolument pas éclairé!
La seule lumière perceptible provenait des étoiles et de la lune.
Pas une maison, pas un arbre à l’horizon. Le ciel semblait se confondre avec la terre.
Je me rappelais m’être égarée là, un soir et j’avais été frappée par l’ambiance. Je m’étais sentie si petite sous la voûte étoilée, presque absorbée par elle. Cela m’avait rappelé ma visite au planétarium lorsque j’étais étudiante.
C’est là que je voulais retrouver l’homme qui squattait mes pensées. Je désirais lui faire partager la magie de l’endroit, j’espérais enfin goûter ses lèvres, sentir ses bras autour de moi...et avoir l’impression d’être en plein ciel!
J’ai pris la voiture, et écouté ma musique préférée pendant le trajet.
Lorsque je suis arrivée, il m’attendait déjà.
Il est venu vers moi, m’a prise contre lui comme je l’avais rêvé. Il ne disait rien mais je le sentais réceptif au lieu, j’avais réussi à l’émouvoir!
Enfin il a souri, m’a traitée de "petite folle"...et j’ai adoré.
Syolann
Jeu 19 Août 2004, 17:09 par
syolann sur La séduction
Obsession
Quand la fin du jour laisse sur ma peau ses reflets azurés
Allongée sur le velours rouge de mon canapé
Le corps en feu, l’esprit éloigné
C’est ton arrivée qui s’annonce
Quand mes doigts possédés glissent le long de mes seins dressés
Ouverte sur le tissu velouté de mon lit déplié
Les mains avides, la respiration saccadée
C’est ton prénom que j’énonce
Quand mes lèvres rosées s’entrouvrent inspirées
Espérant que sur elles se pose un baiser
La bouche gourmande, dans un soupir étouffé
C’est ton nom que je prononce
Quand le plaisir me submerge incontrôlé
Paralysée par l’orgasme démesuré
Le cœur à l’agonie, les cuisses tétanisées
C’est à toi que je renonce
Allongée sur le velours rouge de mon canapé
Le corps en feu, l’esprit éloigné
C’est ton arrivée qui s’annonce
Quand mes doigts possédés glissent le long de mes seins dressés
Ouverte sur le tissu velouté de mon lit déplié
Les mains avides, la respiration saccadée
C’est ton prénom que j’énonce
Quand mes lèvres rosées s’entrouvrent inspirées
Espérant que sur elles se pose un baiser
La bouche gourmande, dans un soupir étouffé
C’est ton nom que je prononce
Quand le plaisir me submerge incontrôlé
Paralysée par l’orgasme démesuré
Le cœur à l’agonie, les cuisses tétanisées
C’est à toi que je renonce
Mar 22 Juin 2004, 17:46 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Chronique d'un Sinagot annoncé...
A ma grande soeur d’écriture....
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Ven 11 Juin 2004, 13:14 par
Imaginative sur Le grimoire d'amour
une journée comme une autre...
Arrivée au travail, bisou aux aurores,
à la fenêtre de nos âmes
Un bon café chaud, debout mes trésors
vite avant de rater la rame !
Pas de pause, putain de turbin,
attendre midi et sa caresse
Petit break au boulot, bisou de refrain
quelques vers de matinale tendresse
Après midi, toujours pas de répit
attendre le soir et l’ivresse
Journée finie, rentrer dans son nid
attendre le soir et la confesse
Soirée à la chaleur de la cyberie
profiter de ses mots en douceur
Soirée à lutter contre l’indéfini
l’aider à surmonter ses peurs
Tombée de la nuit, bisou de sommeil,
à la fenêtre d’un texto
Bonne nuit les petits, fini le soleil
dans l’appartement tout en haut
Réveil dans la nuit, la douleur qui pointe,
cri dans la messagerie
Réveil matin, lu la plaie qui suinte
pansement dans l’e-pharmacie
La vie à deux..en solitaire sur l’écran noir de nos nuits blanches
La tulipe
à la fenêtre de nos âmes
Un bon café chaud, debout mes trésors
vite avant de rater la rame !
Pas de pause, putain de turbin,
attendre midi et sa caresse
Petit break au boulot, bisou de refrain
quelques vers de matinale tendresse
Après midi, toujours pas de répit
attendre le soir et l’ivresse
Journée finie, rentrer dans son nid
attendre le soir et la confesse
Soirée à la chaleur de la cyberie
profiter de ses mots en douceur
Soirée à lutter contre l’indéfini
l’aider à surmonter ses peurs
Tombée de la nuit, bisou de sommeil,
à la fenêtre d’un texto
Bonne nuit les petits, fini le soleil
dans l’appartement tout en haut
Réveil dans la nuit, la douleur qui pointe,
cri dans la messagerie
Réveil matin, lu la plaie qui suinte
pansement dans l’e-pharmacie
La vie à deux..en solitaire sur l’écran noir de nos nuits blanches
La tulipe
Sam 05 Juin 2004, 10:54 par
la_tulipe_noire sur Amour internet
De petites batailles en longues victoires...
Il y a des petites choses qui font les plus grands bonheurs...
Elle s’endormait paisiblement quelques secondes après un coup de téléphone. Quand la voix se tue, elle se retrouva à son habitude pensive et rêveuse. Les démons avaient pris la fuite, les ombres s’illuminaient de lumière lunaire, le froid n’était du qu’à la brise qui chevauchait son corps nu.
Elle ne cherchait plus à comprendre le pourquoi du comment, pourquoi elle en était arrivée là, comment elle l’appréciait autant. De longs mois sans même un mot échangé, sans même se voir connecté, ni même se souvenir pourquoi il était dans sa liste. Quelques semaines, déjà, il était venu lui parler. Pour passer le temps sans doute ou pour comprendre qui était cette jeune fille aux pseudonymes tous plus fous les uns que les autres.
Des rêves que l’on dévoilait, elle l’écoutait et lui souriait. Il n’avait besoin d’autre chose qu’une petite chaleur tendre. Mais la magie de la simplicité opère souvent les grandes âmes tendres...
Depuis, elle patientait chaque soir où il promettait d’appeler. Pour un simple "Bonsoir" ou juste un souffle, elle lisait des heures en rêvant à cette sonnerie qui la tirerait de ses songes. Elle attendait les messages jamais rassasiées de ceux qui pouvaient être échangés en journée.
Fallait-il qu’elle doute, pouvait-elle pleurer, commençait-elle à grisailler qu’elle se glissait sous sa couette pour retrouver des paroles gravées. Toujours à fleur de peau elle transformait ce que les autres appelaient banalités en des joies immenses et pures.
Elle n’avait pas cherché à conquérir, elle n’avait pas cherché à aimer, juste pour une fois être sincère et trouver si, enfin, le monde acceptait cette marginalité. Un cri de folie le jour, où enfin, on l’avait vu pour elle et non pour son côté romantique au grand cœur et au grand lit…
Elle savait, elle avait connu, elle avait failli mourir dans les fils de l’araignée que l’on nomme Internet. Elle avait aussi ri, aimé, joué, crié, volé, joui. Jamais elle n’aurait voulu arrêter, elle savait que l’expérience la rendrait plus forte, elle était ainsi…
Pour une fois, il ne l’avait pas déçue… Ils ne cherchaient pas l’Amour… Juste une personne qui connaisse le sens de la Vie, qui profite…
Pour une fois, il n’était pas question de ce que l’autre attendait en cachette. Pour une fois, il n’était pas question d’un plan cul… Pour une fois…
Pour une fois, il était juste question de vivre… Pour une fois, cela arriva sur le net…
Elle s’endormait paisiblement quelques secondes après un coup de téléphone. Quand la voix se tue, elle se retrouva à son habitude pensive et rêveuse. Les démons avaient pris la fuite, les ombres s’illuminaient de lumière lunaire, le froid n’était du qu’à la brise qui chevauchait son corps nu.
Elle ne cherchait plus à comprendre le pourquoi du comment, pourquoi elle en était arrivée là, comment elle l’appréciait autant. De longs mois sans même un mot échangé, sans même se voir connecté, ni même se souvenir pourquoi il était dans sa liste. Quelques semaines, déjà, il était venu lui parler. Pour passer le temps sans doute ou pour comprendre qui était cette jeune fille aux pseudonymes tous plus fous les uns que les autres.
Des rêves que l’on dévoilait, elle l’écoutait et lui souriait. Il n’avait besoin d’autre chose qu’une petite chaleur tendre. Mais la magie de la simplicité opère souvent les grandes âmes tendres...
Depuis, elle patientait chaque soir où il promettait d’appeler. Pour un simple "Bonsoir" ou juste un souffle, elle lisait des heures en rêvant à cette sonnerie qui la tirerait de ses songes. Elle attendait les messages jamais rassasiées de ceux qui pouvaient être échangés en journée.
Fallait-il qu’elle doute, pouvait-elle pleurer, commençait-elle à grisailler qu’elle se glissait sous sa couette pour retrouver des paroles gravées. Toujours à fleur de peau elle transformait ce que les autres appelaient banalités en des joies immenses et pures.
Elle n’avait pas cherché à conquérir, elle n’avait pas cherché à aimer, juste pour une fois être sincère et trouver si, enfin, le monde acceptait cette marginalité. Un cri de folie le jour, où enfin, on l’avait vu pour elle et non pour son côté romantique au grand cœur et au grand lit…
Elle savait, elle avait connu, elle avait failli mourir dans les fils de l’araignée que l’on nomme Internet. Elle avait aussi ri, aimé, joué, crié, volé, joui. Jamais elle n’aurait voulu arrêter, elle savait que l’expérience la rendrait plus forte, elle était ainsi…
Pour une fois, il ne l’avait pas déçue… Ils ne cherchaient pas l’Amour… Juste une personne qui connaisse le sens de la Vie, qui profite…
Pour une fois, il n’était pas question de ce que l’autre attendait en cachette. Pour une fois, il n’était pas question d’un plan cul… Pour une fois…
Pour une fois, il était juste question de vivre… Pour une fois, cela arriva sur le net…
Dim 09 Mai 2004, 22:42 par
Rose sur Amour internet
Callypige...
Tu lui offres ce corps
A chaque halte au port,
Tu l’emmènes en vacances
Même si ta vie est bien dense…
Tu embrasses ses joues
A chaque fois qu’il devient fou,
Tu le bordes le soir
Pour qu’il n’est plus peur dans le noir…
Tu l’accueilles à toutes heures,
Jours et nuis sans rancœurs,
Tu lui ouvres ta porte
Même si tu n’es qu’une cohorte…
Tu souries, te dénudes…
Tu rougis, bien qu’non prude…
Tu le réchauffes à pleine main
De son arrivée jusqu’à demain.
Tu l’emportes au ciel
Par tes lèvres de miel…
Tu le regardes,
Il te regarde,
Vous vous regardez…
Mais seule dans ta tête,
Loin de toutes vos fêtes…
Tu te demandes
Quelles différences…
Entre ton ...compagnon ...
Et lui ... ami ...
A chaque halte au port,
Tu l’emmènes en vacances
Même si ta vie est bien dense…
Tu embrasses ses joues
A chaque fois qu’il devient fou,
Tu le bordes le soir
Pour qu’il n’est plus peur dans le noir…
Tu l’accueilles à toutes heures,
Jours et nuis sans rancœurs,
Tu lui ouvres ta porte
Même si tu n’es qu’une cohorte…
Tu souries, te dénudes…
Tu rougis, bien qu’non prude…
Tu le réchauffes à pleine main
De son arrivée jusqu’à demain.
Tu l’emportes au ciel
Par tes lèvres de miel…
Tu le regardes,
Il te regarde,
Vous vous regardez…
Mais seule dans ta tête,
Loin de toutes vos fêtes…
Tu te demandes
Quelles différences…
Entre ton ...compagnon ...
Et lui ... ami ...
Mar 04 Mai 2004, 15:10 par
Rose sur La vie à deux
C'est magique
A mon tour de vous raconter mon aventure...
Je venais de me connecter depuis peu sur la toile. M’ennuyant, je fais des salons AOL. J’apprends les rudiments du chat les abréviations et tout ce qui va avec. je rencontre des contacts fort sympas qui sont devenus par la suite des amis sincères et fidèles.
J’avais de la répartie et je m’éclatais. certains m’ ont fais des propositions mais étant mariée et pas si malheureuse( il y avait pire que moi juste délaissée et l’ impression de ne servir à rien
)je trouvais ça flatteur mais je me refusais à ça, je ne suis pas volage.
Un jour sur un salon, je rencontre un homme avec qui la rigolade était de mise, un joyeux drille comme je les aime
. Au fil du temps je me suis confiée, il a su me mettre en confiance. Il m’a déclaré sa flamme, me disait être belle, gentille, douce... Tous ces compliments que mon mari ne me faisait pas... Et un jour, j’ai dû me rendre à l’évidence : je l’ aimais aussi. J’existais en tant que femme et il m’ aimait d’une force que je ne croyais pas possible.
Mais comment tout quitter pour lui. Et ma fille, comment ne pas la blesser... Et ces 750 km entre nous... Que de questions ! Et si comme quelques contacts la rencontre physique cassait la magie ???
Mais le désir charnel de s’unir, le désir de passer nos jours et nos nuits ensemble, un manque qui nous faisait souffrir
. Il fallut se rendre à l’ évidence que le net ne nous suffisait plus. Après avoir couché ma puce, j’allais sur le net jusqu’ à des points d’heure. Apres avoir fait des cams
chaque soir on devait encore se téléphoner. France telecom et itineris nous aimaient bien je pense aïe aïe aïe les notes
Et un jour nous avons mûri notre rencontre. Pour lui comme pour moi, ça ne se passerait pas comme nos contacts, la magie ne cesserait pas... Nous nous étions donnés RDV sur le parking d’un charmant petit hotel où nous devions passer 5 jours et 5 nuits. J’avais préparé mon absence. Je suis arrivée sur le parking, il venait juste de sortir de sa voiture et il fumait une clope pour se détendre. Ma vitre etait ouverte, il s’est baissé, et nous nous sommes embrassés
. Apres m’être garé, je suis sortie de ma voiture et il m’ a enserré, son coeur battait à tout rompre. Il lui a fallut deux jours pour que son coeur se calme. Je lui ai fait de l’ effet
.
Rien ne s’est cassé, je vis avec lui, ma fille l’adore, il l’adore aussi comme si c’était la sienne. J’ai divorcé, mon ex mari est devenu un ami sincère, il a une amie. Il connait mon cher et tendre et vois sa fille le plus possible malgrès les kms.
Avec mon internaute préféré, nous essayons d’avoir un enfant. Nos amis internautes, qui cherchent toujours plus moins l’âme soeur, sont ravis pour nous. Et moi je vis un conte de fée. Je sais la chance que j’ai d’avoir rencontré un ange
il a éclairé ma vie et grâce a lui je me sens femme, belle, et j’existe enfin dans les yeux de ma moitié.
Voici mon histoire je suis sur que l’ amour existe pour les âmes seules, et souvent il arrive la ou on s’y attends le moins.
Je vous embrasse
Je venais de me connecter depuis peu sur la toile. M’ennuyant, je fais des salons AOL. J’apprends les rudiments du chat les abréviations et tout ce qui va avec. je rencontre des contacts fort sympas qui sont devenus par la suite des amis sincères et fidèles.
J’avais de la répartie et je m’éclatais. certains m’ ont fais des propositions mais étant mariée et pas si malheureuse( il y avait pire que moi juste délaissée et l’ impression de ne servir à rien
)je trouvais ça flatteur mais je me refusais à ça, je ne suis pas volage.Un jour sur un salon, je rencontre un homme avec qui la rigolade était de mise, un joyeux drille comme je les aime
. Au fil du temps je me suis confiée, il a su me mettre en confiance. Il m’a déclaré sa flamme, me disait être belle, gentille, douce... Tous ces compliments que mon mari ne me faisait pas... Et un jour, j’ai dû me rendre à l’évidence : je l’ aimais aussi. J’existais en tant que femme et il m’ aimait d’une force que je ne croyais pas possible.Mais comment tout quitter pour lui. Et ma fille, comment ne pas la blesser... Et ces 750 km entre nous... Que de questions ! Et si comme quelques contacts la rencontre physique cassait la magie ???
Mais le désir charnel de s’unir, le désir de passer nos jours et nos nuits ensemble, un manque qui nous faisait souffrir
. Il fallut se rendre à l’ évidence que le net ne nous suffisait plus. Après avoir couché ma puce, j’allais sur le net jusqu’ à des points d’heure. Apres avoir fait des cams
chaque soir on devait encore se téléphoner. France telecom et itineris nous aimaient bien je pense aïe aïe aïe les notes
Et un jour nous avons mûri notre rencontre. Pour lui comme pour moi, ça ne se passerait pas comme nos contacts, la magie ne cesserait pas... Nous nous étions donnés RDV sur le parking d’un charmant petit hotel où nous devions passer 5 jours et 5 nuits. J’avais préparé mon absence. Je suis arrivée sur le parking, il venait juste de sortir de sa voiture et il fumait une clope pour se détendre. Ma vitre etait ouverte, il s’est baissé, et nous nous sommes embrassés
. Apres m’être garé, je suis sortie de ma voiture et il m’ a enserré, son coeur battait à tout rompre. Il lui a fallut deux jours pour que son coeur se calme. Je lui ai fait de l’ effet
. Rien ne s’est cassé, je vis avec lui, ma fille l’adore, il l’adore aussi comme si c’était la sienne. J’ai divorcé, mon ex mari est devenu un ami sincère, il a une amie. Il connait mon cher et tendre et vois sa fille le plus possible malgrès les kms.
Avec mon internaute préféré, nous essayons d’avoir un enfant. Nos amis internautes, qui cherchent toujours plus moins l’âme soeur, sont ravis pour nous. Et moi je vis un conte de fée. Je sais la chance que j’ai d’avoir rencontré un ange
il a éclairé ma vie et grâce a lui je me sens femme, belle, et j’existe enfin dans les yeux de ma moitié.
Voici mon histoire je suis sur que l’ amour existe pour les âmes seules, et souvent il arrive la ou on s’y attends le moins.
Je vous embrasse
Dim 08 Fév 2004, 15:50 par
lune inspirée sur Amour internet
J'irais au bout de ce rêve
Ce matin je me suis levé tôt. J’avais rendez-vous à Paris avec l’avocate en charge de notre affaire. Le droit n’est pas mon domaine mais mes supérieurs ont jugé bon de m’impliquer dans le règlement d’un litige avec un concurrent sud américain.
Le dossier s’annonce très technique et mes compétences seront sans doute utiles. L’avocate a elle été choisie pour ses connaissances juridiques dans le domaine de la propriété industrielle. Mais aussi pour ses origines mexicaines qui lui donneront sans aucun doute de l’aisance face à nos adversaires.
Les dirigeants de l’entreprise sont persuadés que notre association nous conduira au succès dans ce procès. Ce qui signifie des sanctions exemplaires pour nos concurrents et des indemnités conséquentes pour nous.
Après un court trajet en métro, j’arrive au pied de l’immeuble cossu qui renferme les bureaux du cabinet international d’avocats.
Une standardiste tapote sur son ordinateur. Je me présente et lui indique mon rendez-vous.
- « 2ème étage à droite » m’informe-t-elle
Je me dirige alors vers le grand escalier de marbre blanc qui donne au hall une allure de grand théâtre antique.
Je monte lentement les marches, admirant les dorures et les boiseries anciennes qui ornent les murs.
Arrivé sur le palier, sur la droite, une plaque argentée et brillante indique la direction des « affaires internationales ». J’avance dans le large couloir tapissé de tissu pourpre et me retrouve face à un nouveau petit hall. Quelques fauteuils en cuir épais gisent là, entourant une table basse en fer forgé.
Derrière un comptoir noir d’un style résolument moderne par rapport au reste de la décoration, une jeune femme m’accueille dans un grand sourire :
-« Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous ? »
Je me présente.
-« J’ai rendez-vous avec madame Sandrine Myriam »
-« Bien sur, Monsieur, je lui annonce votre arrivée »
Elle saisit alors son téléphone, échange quelques mots avec son interlocutrice puis m’indique le bureau de Madame Myriam
- « Allez-y, monsieur, elle vous attend »
Le dossier s’annonce très technique et mes compétences seront sans doute utiles. L’avocate a elle été choisie pour ses connaissances juridiques dans le domaine de la propriété industrielle. Mais aussi pour ses origines mexicaines qui lui donneront sans aucun doute de l’aisance face à nos adversaires.
Les dirigeants de l’entreprise sont persuadés que notre association nous conduira au succès dans ce procès. Ce qui signifie des sanctions exemplaires pour nos concurrents et des indemnités conséquentes pour nous.
Après un court trajet en métro, j’arrive au pied de l’immeuble cossu qui renferme les bureaux du cabinet international d’avocats.
Une standardiste tapote sur son ordinateur. Je me présente et lui indique mon rendez-vous.
- « 2ème étage à droite » m’informe-t-elle
Je me dirige alors vers le grand escalier de marbre blanc qui donne au hall une allure de grand théâtre antique.
Je monte lentement les marches, admirant les dorures et les boiseries anciennes qui ornent les murs.
Arrivé sur le palier, sur la droite, une plaque argentée et brillante indique la direction des « affaires internationales ». J’avance dans le large couloir tapissé de tissu pourpre et me retrouve face à un nouveau petit hall. Quelques fauteuils en cuir épais gisent là, entourant une table basse en fer forgé.
Derrière un comptoir noir d’un style résolument moderne par rapport au reste de la décoration, une jeune femme m’accueille dans un grand sourire :
-« Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous ? »
Je me présente.
-« J’ai rendez-vous avec madame Sandrine Myriam »
-« Bien sur, Monsieur, je lui annonce votre arrivée »
Elle saisit alors son téléphone, échange quelques mots avec son interlocutrice puis m’indique le bureau de Madame Myriam
- « Allez-y, monsieur, elle vous attend »
Mar 13 Jan 2004, 22:25 par
la_tulipe_noire sur Les liaisons sulfureuses
à Christine et Marie ....
en écho à ton message marquise, je voudrais vous transmettre les écrits de mon âme jumelle .... belle histoire, triste fin
=============================
A votre avis, devenir maman grâce (à cause de?) à internet, vous croyez que ça veut dire qu’internet peut changer une vie ? ;-)
Quand on vit seule dans une ville comme Paris, internet c’est une bénédiction. D’abord, pour mener une vie de débauches (vi, je sais... merci internet), et puis, un jour, suite à une annonce (... sur internet), une rencontre qui ne se passe pas comme les autres, la découverte du grand amour (oué, oué, merci internet), un déménagement à l’étranger (pour vivre avec Lui, bien sûr) et, dans la foulée, un magnifique bébé qui reste en contact étroit avec ses grands-parents grâce à... Internet !
Tout ça, ca vaut bien des milliers d’ASV pour rien, non ?!
;-)
==================================================
A la demande générale, je développe mon avis:
En été 2000, mon bureau me mute (bon d’accord, c’était un petit peu à ma demande, pffff) sur Paris où je ne connaissais absolument personne. Ceci dit, Paris quand on a 30 ans et qu’on est célibataire, ce n’est pas ce qu’il y a de pire...
Durant les quelques mois suivant mon arrivée, j’ai donc "meublé" mes soirées grâce à internet: d’abord sur des sites de tchatche et de rencontres, ensuite en organisant de nombreuses soirées avec des personnes rencontrées sur ces sites. Et puis, un jour, au bureau (bah oui, chuis accro, je vous ai dit, je me connectais même au boulot), un jeune homme se connecte sur le site de rencontres sur lequel j’étais inscrite. Par un réflexe habituel, je clique sur son profil... ouaaaaaaaaah, la photo !!!!! Ouaaaaaaah, les beaux yeux bleus ! Enfin, bref, je plonge, je drague (je sais, c po bô pour une fille de faire ça) et le soir de la rencontre fatidique, je suis là, à rougir comme une collégienne, encombrée de mes deux mains (tiens, quand est-ce qu’on m’a mis ça??) J’ose à peine le regarder, mais chaque fois que j’ose un coup d’oeil en coin, son sourire me fait craquer. Merde, c’est pourtant pas du tout mon genre de faire dans la guimauve, keski m’arrive ! Enfin, on commande un verre , on discute un peu (lui surtout, moi je bois ses paroles au détriment de mon verre de vin) et lorsqu’on se quitte sur le quai du métro, je l’enlace et je l’embrasse (ouiiiiiiiiii, j’ai osé faire ça !!!!) Je suis rentrée chez moi des étoiles plein les yeux. "C’est le plus beau, le plus gentil, le plus charmant, le plus sexy, le plus tendre, le plus plus, quoi !!!"
=============================
A votre avis, devenir maman grâce (à cause de?) à internet, vous croyez que ça veut dire qu’internet peut changer une vie ? ;-)
Quand on vit seule dans une ville comme Paris, internet c’est une bénédiction. D’abord, pour mener une vie de débauches (vi, je sais... merci internet), et puis, un jour, suite à une annonce (... sur internet), une rencontre qui ne se passe pas comme les autres, la découverte du grand amour (oué, oué, merci internet), un déménagement à l’étranger (pour vivre avec Lui, bien sûr) et, dans la foulée, un magnifique bébé qui reste en contact étroit avec ses grands-parents grâce à... Internet !
Tout ça, ca vaut bien des milliers d’ASV pour rien, non ?!
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A la demande générale, je développe mon avis:
En été 2000, mon bureau me mute (bon d’accord, c’était un petit peu à ma demande, pffff) sur Paris où je ne connaissais absolument personne. Ceci dit, Paris quand on a 30 ans et qu’on est célibataire, ce n’est pas ce qu’il y a de pire...
Durant les quelques mois suivant mon arrivée, j’ai donc "meublé" mes soirées grâce à internet: d’abord sur des sites de tchatche et de rencontres, ensuite en organisant de nombreuses soirées avec des personnes rencontrées sur ces sites. Et puis, un jour, au bureau (bah oui, chuis accro, je vous ai dit, je me connectais même au boulot), un jeune homme se connecte sur le site de rencontres sur lequel j’étais inscrite. Par un réflexe habituel, je clique sur son profil... ouaaaaaaaaah, la photo !!!!! Ouaaaaaaah, les beaux yeux bleus ! Enfin, bref, je plonge, je drague (je sais, c po bô pour une fille de faire ça) et le soir de la rencontre fatidique, je suis là, à rougir comme une collégienne, encombrée de mes deux mains (tiens, quand est-ce qu’on m’a mis ça??) J’ose à peine le regarder, mais chaque fois que j’ose un coup d’oeil en coin, son sourire me fait craquer. Merde, c’est pourtant pas du tout mon genre de faire dans la guimauve, keski m’arrive ! Enfin, on commande un verre , on discute un peu (lui surtout, moi je bois ses paroles au détriment de mon verre de vin) et lorsqu’on se quitte sur le quai du métro, je l’enlace et je l’embrasse (ouiiiiiiiiii, j’ai osé faire ça !!!!) Je suis rentrée chez moi des étoiles plein les yeux. "C’est le plus beau, le plus gentil, le plus charmant, le plus sexy, le plus tendre, le plus plus, quoi !!!"
Mar 13 Jan 2004, 14:13 par
la_tulipe_noire sur Amour internet
il est pour toi :)
Dans mes premiers souvenirs, je me souviens de cet homme. De ses mains rudes, larges, tachées. De son imposante carrure carrée, de son dos un peu vouté. De sa démarche nonchalante, lourde.
Je me réveillais à peine et j’entendais déjà les bruits provenant du garage. je me couchais le soir, au son de ses mêmes outils, le dimanche il m’emmenait en forêt, me laissait conduire la voiture dans les chemins de traverse, m’apprennait les arbres, les champignons, les cerfs.
Il a travaillé toute sa vie.. puis la maladie est arrivée ... il riait peu, il ne pouvait plus travailler, son coeur qu’il donnait à tant de personnes le lachait. Il restait assis, dans son fauteuil, le chat sur les genoux, à rivaliser avec Hercule Poirot ou Sherlock Holmes dans les romans qu’il lisait. L’argent vient peu à peu à se faire plus rare. La maison arborée a du être vendue. Trop loin de la ville... plus assez près des magasins pour s’y rendre sans voiture au cas où...
Il lui restait une petite maison sur 3étages, en plein centre ville, sans jardin, sans atelier, sans garage.
Il y aura bientot 7 ans que chaque jour une de mes pensées est pour lui. 7 ans que j’entends toujours sa voix, 7ans que je vois son sourire. 7 ans qu’un beau jour la leucémie l’a emporté.
Ce message n’est que pour toi... papa.
Sa marquise...
Je me réveillais à peine et j’entendais déjà les bruits provenant du garage. je me couchais le soir, au son de ses mêmes outils, le dimanche il m’emmenait en forêt, me laissait conduire la voiture dans les chemins de traverse, m’apprennait les arbres, les champignons, les cerfs.
Il a travaillé toute sa vie.. puis la maladie est arrivée ... il riait peu, il ne pouvait plus travailler, son coeur qu’il donnait à tant de personnes le lachait. Il restait assis, dans son fauteuil, le chat sur les genoux, à rivaliser avec Hercule Poirot ou Sherlock Holmes dans les romans qu’il lisait. L’argent vient peu à peu à se faire plus rare. La maison arborée a du être vendue. Trop loin de la ville... plus assez près des magasins pour s’y rendre sans voiture au cas où...
Il lui restait une petite maison sur 3étages, en plein centre ville, sans jardin, sans atelier, sans garage.
Il y aura bientot 7 ans que chaque jour une de mes pensées est pour lui. 7 ans que j’entends toujours sa voix, 7ans que je vois son sourire. 7 ans qu’un beau jour la leucémie l’a emporté.
Ce message n’est que pour toi... papa.
Sa marquise...
Ven 07 Nov 2003, 12:32 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
Oublier
La première fois, on ne l’oublie jamais
Elle est arrivée soudainement, et elle nous a marqué
Aujourd’hui, quand on sent venir
Cette autre, cette nouvelle première fois,
Elle a déjà le goût du souvenir,
Et un petit arrière goût emprunt de choix.
Elle est arrivée soudainement, et elle nous a marqué
Aujourd’hui, quand on sent venir
Cette autre, cette nouvelle première fois,
Elle a déjà le goût du souvenir,
Et un petit arrière goût emprunt de choix.
Lun 13 Oct 2003, 14:59 par
PetitPrince sur La première fois
Ecrire sur arrivée
Une route dans les étoiles., Obsession, Chronique d'un Sinagot annoncé..., une journée comme une autre..., De petites batailles en longues victoires..., Callypige..., C'est magique, J'irais au bout de ce rêve, à Christine et Marie ...., il est pour toi :), Oublier, Il y a 41 textes utilisant le mot arrivée. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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