Le soleil aussi me manque..

Il y a des jours comme ça, on se dit qu’il vaudrait mieux rester sous le drap...dehors le ciel est d’un gris déprimant et, comble du "bonheur" j’écoute un standard de Stevie Wonder:"Lately", de quoi faire sombrer la plus pêchue de toutes les optimistes. Oui, j’ai tendance à écouter de la musique qui reflète mon humeur du moment.
Si le temps était au , je serais souriante...comme la semaine dernière: nous étions ensemble et ta présence faisait une sacrée concurrence au soleil...si, si!
Pas de chance, aujourd’hui j’aurais bien besoin d’un soupçon de chaleur; à défaut de chaleur humaine, la tienne, j’opterais pour un bain de soleil...diffus toutefois, pas trop ardent...enfin une lumière tout juste tamisée, qui ressemblerait comme deux rayons de soleil à celle qui galbe tes courbes au petit matin...juste avant que ma main, oui, juste avant...
Le soleil est un grand espiègle; s’il m’oblige à chausser mes lunettes teintées, formidable invention, s’il m’invite à m’installer à la terrasse d’un café, à jouir du défilé des passantes, à accompagner certaines du regard jusqu’au coin de la rue, à profiter de ces instants qui filent toujours trop vite, il sait aussi, lorsqu’il ne me rend pas visite, faire durer les autres moments: ils n’en finissent pas de ne pas s’écouler ces autres moments!
Si les instants les plus tendres sont impalpables, s’ils m’enveloppent d’une douceur infinie, d’un parfum légérement enivrant, délicatement troublant; les moments en demi teinte qui virent au gris sale et qui ne me font voir que la partie vide du verre à moitié plein, sont tristement longs et sinistrement oppressants...elles sont longues-longues, elles se plaisent à durer ces heures sans toi...
Lun 01 Août 2005, 19:00 par danslalune sur L'amour en vrac

A notre mort....

Il y a toi, dans ma vie,
Nous dans mon lit,
Il y a ceux sans âme,
Et puis ces alarmes….

Voilà, tu as débarqué,
Un jour ensoleillé,
Dans ma tête, des étoiles par milliers
Et mon cœur au vent, ne cesse de répéter,
Mais comment t’ai-je rencontré ?
Depuis le temps où nous nous retrouvions,
Ces instants où nous nous manquions,
Cette attente, ce désir, cette envie
De tout ceci Il a mûri….

Meilleur Ami, je te le dis,
À la mort, à la vie,
Nous sommes liés à la mort, pour la vie,
Indissociables
Autour de nous la toile….
Le peintre joue de sa spatule
Sans craindre le ridicule,
Il fait de grands gestes passionnés
Ajoute de la couleur à nos soirées.
Ici, des pointillés…
Il hésite, attend un moment
Ajoute une teinte mordorée,
Puis, inlassablement,
Repeint, à sa nouvelle manière, le tableau,
Repose, ici ou là, du sublime, c’est tellement .

Tu as appris à m’apprivoiser avec mon triste passé :
Toujours plus loin, toujours plus fort,
Pourtant, d’une carapace d’airain je m’étais parée
Forgée jusqu’à mes dernières forces, encore.

A ma mort, à ma vie,
La faille trouvée, tu l’as élargie,
Et délicatement, tu me fais comprendre
Par ton respect je dois l’entendre :
Ne plus jamais tenter d‘oublier
L’existence du verbe aimer.

Quelque chose de nouveau nous dépasse,
Et nos instants complices effacent
Toutes les inquiétudes rencontrées,
Aux différents croisements de ma vie, postées….

A la mort, à ta vie,
Je bois des larmes...
Jeu 07 Juil 2005, 07:59 par à mon étoile sur L'amour en vrac

L'amour est vie...

L’amour est comme le soleil, parfois il se couche en nos cœurs éperdus, pour se réveiller et briller de mille feux, il illumine nos visages pour mener à l’épanouissement et nous offrir les joies vivantes dans cette vie qui est tellement belle pour peu qu’on s’en donne la peine.

L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.

Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.

Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.

Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus , vivre un amour et fort.

Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.

Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.

Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous même aux autres, on en tire pas de profit puisque tellement heureux de partager notre gaieté, des grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.

Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.

La vie nous réserve tellement de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.

C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.

Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...

Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au bout de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.

Qu’y a t’il de plus , je pense qu’il n’y a rien d’autre...

Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits enfants et se dire que la vie nous a gâtés et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.
Sam 02 Juil 2005, 08:51 par Dauphinor sur Parler d'amour

L'été vient de commencer.

Tout en bas de l’immeuble, sur le parvis de l’hôtel de ville, Robert poussait la chansonnette...la fête de la musique battait son plein; le temps, la chaleur s’étaient passé le mot.
En haut de l’immeuble, le coeur "chaviré" par l’organe mélodieux du soliste, tu m’as chanté l’air de l’amoureuse soupirante: doux, irrésistible et si troublant...je t’ai aimée...la voix de l’ami Robert entonnant "Méditerranée", n’a pas suffit à couvrir tes "trémolos", amour...
Ven 24 Juin 2005, 00:12 par danslalune sur Un monde parfait

Inertie

Inertie

L’esprit traversait un muret imaginaire d’ancolies.
Le doux temps virevoltait des colibris farouches sur les fleurs…
Le sentier dallé de sables et de galets
Comme un poème japonais
Marchait dans un pays insoupçonné.

On pénétrait du côté de la petite véranda.
Elle déconcertait d’accords secrets, de poésies et de musiques…
Les chaises restaient belles et silencieuses maintenant.

La grande entrée, l’indispensable passage
Baillait souvent grande ouverte près du bureau.

Une petite note parfumait l’âme d’antan :

« Le cœur de cette maison est libre et généreux,
riche de l’humanité qui l’habite et forme sa toile,
l’amitié s’est toujours trouvée à sa porte…
C’est vous qui l’habitez…
C’est vous qui bâtissez son âme…
Vivante en dedans,
rien d’autres n’a d’importance pour elle ! »

Attrapant de rares ombres au passage.
Le miroir se tenait tranquille, sans attente…

Du ventre des grandes baies et des portes carrelées…
Les planchers de forêts restaient souvent au soleil.
Ils s’imprégnaient de nonchalances tranquilles
sous un petit animal moucheté.
Il gardait la pénate de sa maîtresse,
son manteau calme, dans le ronronnement tigré,
étiré de tout son long dans un giron de lumière.

La pièce principale observait l’océan,
Étayait les lumières marines qui louvoyaient.

Il y avait au temps torride des aventures
Des aubades intentionnellement
Adaptée aux instants qu’ils faisaient;
Celles des agressivités de grands froids insoutenables
Instrumentaient les plus bienfaisantes, les plus chaudes.

Crémeux, le papier éclaboussait partout la salle d’eau…
Des roses lisses et géantes sur les murs…
Imaginées des brosses poétiques
D’une artiste à la vie affinée des Chagall.
Le bain laiteux parfaitement callé dans le plancher comme une cuve,
Des candélabres de cristaux colorés, des petits et des grands
Très occupés à enluminer les porcelaines,
Et la haute douche, vitrée,
Qui regardait ses multiples averses dans le miroir du coin,
Celui qui dérobait les larmes discrètes, les béguins et les sourires des yeux amis.

La fenêtre choyait le temps qui passait par la maison…
Rêvassait des nuits, au destin et aux résurgences nordiques des glaciers,
Connaissait des comètes et les astres.

Dans la mansarde, les aurores du matin en flammes
Enviait l’aube sur les lits en bataille.
L’air orangé, sain, pétillait le sel,
Repartait par les fenêtres et les portes
ouvertes sur l’étendue du bassin voûté.

L’influence des nuages d’eau subsistait salubre et
Tant propice aux rapports au monde et à la terre nautique…

Autre part, du fait tout , des œuvres éclectiques, rustiques, des diadèmes de fleurs et de fruits, des cacophonies d’oiseaux de bois et des plumes, du brun au blanc laiteux, des carreaux verts, écarlates grisés de sables, des céramiques, des bois vernis, de la broderie exagérée, des coussins joyeux, énervés, colorés de batailles amusées, du velours quadrillé lustré par les tamponnements de mains, des pierres insolites, des coquillages complexes qui sentaient encore l’origine maternelle, des plantes satisfaites, des livres curieux d’histoires, des livres ensorceleurs, des livres prenants, des écrits pensants, partout en évidence; cosmogonies, affaires, vie sociale des plantes, langues, familles, mémoire mondiale, économies du local au planétaire, des grands boums humains et des petits boums initiatiques, Vinci et milles saintes folies, l’évolution, terres autochtones, fondation, des rayonnages garnies d’artéfacts de peuples depuis longtemps, depuis toujours décimés par la mesquinerie des êtres. Et la grande horloge de gare, des objets grandeurs géants, disproportionnés et l’horloge démesurée silencieuse… l’horloge de gare… muette… taciturne…

Tant, tant d’hilarités et de larmes dans le sable,
Tant de beaux jours et d’adieux dans les yeux,
Tant de billets doux et de discours arrosés de rêves,
Tant d’hommes, de femmes et d’enfants brûlants…
Tant de fêtes bruyantes, tant de cris heureux…
Tant de tristesses et tant de douleurs…
Tant de douceurs… tant de douceurs…
… condensées…

…mais la chambre non, la chambre était distincte
La concordance furtive d’un autre entrave, une autre épave,
Un autre temps, une autre vie...

La chambre… se racontait… volubile à tous les temps…


- Notre histoire est celle pétrifiée
Qui se cherche dans la terre et dans l’eau
Et se perd à chaque courbe des écrits éloignés.
La crainte de te déposséder ou de te reprendre sous les pierres
À me mettre le vent et la pluie sur les joues creuses du souvenir.

Mon âme qui dérive dans la terre, au sein de tes pensées
Ton âme qui peut tout l’amour du sanglot des étoiles et
Les traits des plaisirs jamais oubliés dans les flots.

Tes pas dans la déroute de mes prunelles absentes.
La vie qui revient avec les vagues de tant de…
Toi dans l’air pourtant aimer…
Le ciel qui patiente à te dire
Là…
Las de nous aimer.

J’ai façonné la tendresse et ta douceur, la force et ta raison,
Ta volonté et tes larmes dans les yeux et tes plaisirs dans les passions des minuits
Des blessures vives de désespoirs, de brûlures de colère et
Tes milliards de retour de nos mains retenues.
J’ai façonné ton âme et l’ai mis dans la mienne pour ne pas être séparée de toi.
Je l’ai espéré de tous et de ma vie, de mes pensées de toi
Dans l’air des visages et des cheveux au vent.
Je l’ai vécu certains jours plus que d’autres.
Beaucoup de nuits, je l’ai aimé, tant, tant…
Secrète, silencieuse…
Je peux le dire, tout dire, je t’ai aimé imparfait, probable.
Je n’ai façonné que ton âme… pas ton visage…
Là dans la cendre de ma vie, je l’ai marié à la mienne
Mouillée par le temps des pluies, le temps qui lave les souvenirs
Qu’on étend sur la corde du temps des grands vents…
Pour tarir les larmes qu’on ne s’est pas offertes…
Celles qu’on aurait voulu assécher à la fin de notre amour…
L’amour certain que tu es, que tu existes nombreux, véritable parmi tous…

Poésie, c’est ton nom, tu es vivant, tu es vivant… maintenant…
Je t’ai dans le sang d’encre de mes mots qui vaguent mon âme
Dans les herbes fleuries qui viennent dans les mains du printemps
Dans les cristaux givrés qui se collent aux paupières des randonnées
Dans les eaux en gouttes qui glissent des nuages pour fleurer mes nostalgies
Dans les brouillards qui cachent l’expiration des rorquals et
Des cris d’oiseaux disparus…
Dans les lumières inattendues qui zèbrent le ciel de mes aubes et des nuits,
Je t’ai aimé encore sur cette terre, mon amour loin et si près de nous
Quand l’heure viendra chercher nos âmes pour nous redonner à ce sol, à cet air,
Sache que réfugiée près de toi, j’ai tant aimé celui que tu es…
Je ne suis que toi, séparer de nous…

Les mots partout dans les tiroirs, sur les bureaux racontaient
L’étrangeté amoureuse de cœurs inconnus qui ouvrait la confession…
Qui rêvait… et pourtant… toute cette ivresse…
Qui ne quittait pas des pages et des pages chiffonnées…
Une chambre… se racontait…
Se réfugiait dans la peau d’une femme…
À jamais… blottie dans un rêve…
Jeu 09 Juin 2005, 15:03 par mOTSaRT sur La vie à deux

Ce jour là...

Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.

Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été
où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…

L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »

Une question d’enfant simple et vrai que tant de grands ne donne un sens que si pauvre, une sens qui leur est propre.

Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne.

C‘est chouette l’amour papa, alors je connais déjà l’amour papa ? !

Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.

Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman.

Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?

Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.

Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.

J’ai découvert d’autres parties de l’amour.

Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.

Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.

Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté.

C’est drôlement l’amour papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre.

Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir.

Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour.

Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… tu te souviens de qui ?

Oui il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre !

Oui il a raison, dieu est partout autours de nous dans tout ce qui nous entoure mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ?

Dans la pomme peut-être ? !

Oui il est là aussi, si tu veux mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher.

Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grand pouvoir.

Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.

Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…

L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.
Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement je t ‘aime parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus . Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière.

Mais papa, pourquoi si l’amour est si et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ?

Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.

Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.

Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui. Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.

Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.

Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.

Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu fais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèle et vrai, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.

On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs où que les même envies.

On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.

Mais alors là, c’est drôlement l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi.

Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? je comprends pas papa…

C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.

Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’il parle de banalité ou parfois de chose plus difficile, parfois, ils se disputent.

C’est dans les mots que l’on dit que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partage de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.

Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.

Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libre.

C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.

Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.

La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.

Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être que un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.

Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partage leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.

Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.

Il y a autant d’homme que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre chacun ce que de nous souhaite, une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.

Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.

Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors soi vrai avec les autres, soi toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement.
Dim 05 Juin 2005, 15:04 par Dauphinor sur Parler d'amour

Mille

Avec ce message, je plante le drapeau anniversaire du millième texte sur le site des âmes tendres.

Mille mots d’amour parcourent aujourd’hui notre site, des plus tendres au plus torrides, des plus tristes aux plus prometteurs. Mille mots magiques.

Là où nous avons de quoi être fiers, c’est que nous avons gravé ce millier de belles choses dans ce monde où la beauté se fait parfois oublier. Les cœurs meurtris, les yeux fermés ou embués de sanglots, la haine ou encore la soif du pouvoir, sont tout autant d’obstacles à l’avènement de la beauté dans nos âmes.

Modestes plumes, petits ambassadeurs, nous la servons avec nos élans d’écriture, la nourrissons de nos lettres légères et sans prétention.

Bien entendu, nous ne sommes pas les premiers à agir ainsi. Les grecs de l’antiquité, dans la période Socratique et même avant, la prônaient, et éduquaient leurs enfants à la voir, la chérir, en même temps qu’ils leur enseignaient l’éthique. Belle époque, que nous prolongeons un peu à notre façon sur ce site.

Pour perpétuer cet élan, j’ouvre aujourd’hui symboliquement le forum «Mille choses» pour abriter tout vos textes où il est question d’un millier de ce que vous voulez.

Ce que vous voulez, du moment que c’est .
Ven 20 Mai 2005, 13:43 par PetitPrince sur Mille choses

Trop vite ou pas...

Je ne sais pas, je ne sais plus... Si c’est le mieux ou le pire... Laisser libre cours à ses envies, à ses mots ou bien reflechir et agir prudement.
L’Amour doit se vivre comme une passion continue, et qui doit s’entretenir tout les jours. L’Amour, la passion, nous donne des élans de folies heureuses, des tourbillons de douceurs, des déferlantes de tendresses, des tourbillons de pensées... Et quoi de plus naturel que de vouloir se livrer entièrement à la personne aimée! Ce début de relation si doux et si fort a fait tomber toutes mes défenses et lui faisant part de mes sentiments passionnés, de mes envies les plus folles, après quelques jours, je lui donnait mon coeur.
Ainsi, nous avons commencé à vivre ensemble... Je me demande même si c’était conscient car ne vivant que pour ses caresses, dans l’attente de la revoir, de pouvoir caresser son corps, nous avons simplement laissé libre cours à nos envies!
Ce sont des semaines passées dans un tourbillon de douceur, à vivre d’amour et d’eau fraiche...
Et puis le temps fait son affreux travail: la fatigue, l’absence des amis, de la famille, les habitudes (aussi triste que cela puisse paraitre) de liberté et de façon de vivre... La passion s’entretien plus difficilement et les "besoins d’air" apparaissent. Puis vient le doute et les questions...
J’ai toujours cette envie de vivre, cette envie passionnée d’elle, mais si je m’oublie trop, j’ai peur de perdre certains à côté qui font partie de ma vie individuelle.
Nous continuons ensemble à construire mais plus lentement, plus réfléchit afin de continuer à nous apprendre. Et de temps en temps nous regardons avec regret ces premières semaines passées ensembles en se disant qu’elles reviendront! On dit que le plus c’est le début mais si c’est Elle, le plus reste à venir...

Alors, vivre ensemble trop vite ou pas ?
Adolescents, quand nous étions "chez nos parents", le problème ne se posait pas. Interdiction de découcher, à quelle heure tu rentres, où vas tu? Un couple était obligé de se séparer par obligation et il cherchait le moment où il pourrait se retrouver avec impatience. Ces temps d’attente permettaient malgré tout de respirer et de s’apprendre sans s’imposer à l’autre tel quel. La construction et l’harmonisation du couple se faisait ainsi naturellement.
Désormais adultes, nous pouvons vivre ces passions imméditement mais n’est ce pas au détriment d’un apprentissage de couple, de tuer des envies qui autrefois étaient entretenues par nos obligations?
Ne faut il pas "laisser le temps au temps"?

Enfin, la question subsidiaire serait: doit on exprimer ses sentiments dès qu’on les ressent ou bien est il préférable d’attendre... mais jusqu’à quand?
Lun 09 Mai 2005, 12:47 par Loyd sur La vie à deux

à Bénédicte

Une lettre à mon Amour,

Tous les jours je te vois
Tous les jours je t’envie
Tu es ma source d’émoi
Mon éclat de Vie...

Tous les jours je te suis
Tous les jours de la Vie
Ne me demandes pas pourquoi
La réponse, est que tu ne fuis pas...

J’ai t’aimer du plus profond de mon coeur
J’ai toujours cette envie de te donner plus avec ardeur
J’ai te dire que tu es mon unique fleur
J’ai toujours ce besoin de compter notre bonheur...

Je veille à éclairer notre Amour
Pour le rendre plus paisible chaque jour
Je m’occupe d’émietter les malheurs
Pour ne jamais que tu es peur.

Je veux vivre à tes cotés
Pour le reste de notre étérnité...
Sam 16 Avril 2005, 19:47 par Vincentblue sur L'amour en vrac

Désirs

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bon termes avec toutes personnes.
Dites doucement et clairement votre vérité; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant; ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants ou agressifs, ils sont une vexatiion pour l’esprit.
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux.
Il ya toujours plus grands ou plus petits que vous. Jouissez de vos projets et de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle; c’est un véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
Soyez prudents dans vos affaires; car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe; plusieurs individus recherchent les grands idéaux; et pourtant la vie est remplie d’héroïsme.
Soyez vous même. Surtout n’affectez pas l’amitié, non plus ne soyez cynique en amour car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez-vous une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au delà d’une discipline saine, soyez doux avec même. Vous êtes un enfant de la lumière, pas moins que les étoilees et les arbres; Vous avez le droit d’être ici.
Et qu’il vous soit clair ou non l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ces perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant . Prenez attention. Tachez d’être heureux.

Trouvé dans une vieille église en 1692. Auteur inconnu
Sam 16 Avril 2005, 18:29 par Vincentblue sur Un monde parfait

La lumière du Destin ( 1ere partie)

Ce matin je me réveille,
Une journée ratée,
Bien loin de mes souvenirs de la veille
Car j’ai tout oublié
Mais pas elle, elle est innocente,
J’n’ai plus sommeil, devant la pluie écrasante

Puis elle m’a vu, aurais-je tout perdu?
Un sourire nue, au départ je ne l’ai pas cru
Son regard m’éblouit soudain,
Et ma mémoire s’éclaircit enfin,
Cette nuit-là, tout était parfait,
Oui car cette nuit là, elle m’enlassait.

Ce matin je me lève alors,
Dans ses yeux un si matin,
Et puisse en rêver encore,
La lumière du Destin.
Ven 15 Avril 2005, 09:04 par âme en état d'âme sur La vie à deux

Merci

Parce que tu en vaux la peine ...
N ’ est ce pas un détour ce site ?
Des hommes pas commes les autres... clin
Toute mon amitié.
Ven 11 Fév 2005, 22:18 par baccarat sur La séduction

Pas si virtuelle ...

j’ai baisé tes levres brulantes
ai gouté tes seins tendus de désir
caressé ton ventre d’abeille si d’avoir porté ..
butiné le bouton de ta fleur épanouie
nagé dans ta rivière, m’y suis noyée, ai chaviré sur tes rives ..
exploré ta caverne ruisselante de plaisir ..

et c’est dans tes yeux que je plonge ..
dans tes yeux que je souris, ris, jouis
dans le sourire de tes yeux que je vis ...
Dim 30 Jan 2005, 15:36 par Lavidanlo sur L'amour en vrac

A celle qui se reconnaîtra ...

A force d’écrire notre fiction, je me suis retrouvé au milieu du Parc aux Mille Arbres. Il frémissait de ses millions de feuilles nouvelles, promesses de fleurs et de fruits. Tu es là, assise sur mon banc favori au milieu de cet espoir de té, de vie et de moments heureux. Tu es là, un peu mélancolique, tes jours heureux se sont fait attendre. Moi, je n’écris jamais sur un autre banc et c’est toi qui l’occupe.

Nous sommes en plein été, il fait chaud, tu as choisi une blouse et une jupe amples, une jupe légère, évasée, un t-shirt qui ne révèle pas trop que tes seins n’ont guère besoin d’être soutenus. Toute la journée, ton corps nu sous le tissu a savouré les caresses d’une brise légère.

Tu aimes les mains des hommes sur tes chairs sensibles et inflammables. Tu aimes leur rudesse, leur force, leurs étreintes. Cependant, tu rêves aussi d’une douceur inégalée, la douceur jamais oubliée des mains de ce pianiste qui a été le premier à te dénuder, à dessiner ton corps à même ta peau. Tu avais quinze ans, il t’a laissée intacte, t’a rhabillée et s’est enfui, taraudé par la peur que tu le dénonces. Comme tu t’es moquée de lui avec tes premiers amants! Depuis plusieurs années, tu le regrettes.

Le Parc aux Mille Arbres est le plus parc de la ville, son fleuron. Tu t’y sens redevenir pleinement toi-même. Tu avais seize ans la première fois que tu as réellement pris conscience de l’attrait que tu exerces sur les hommes quand tu déploies les ailes de ta té.

Aujourd’hui, ce sont les ailes de la nuit qui nous envelopperont. Quelques minutes avant l’heure de la fermeture, je t’entraîne dans un recoin qui était ma planque secrète quand je n’étais qu’un enfant qui aimait se dissimuler.

Mes mains se glissent sous tes vêtements, ta peau est si douce ... Tu te serres contre moi, je t’enlace par derrière, mes bras sur ton ventre nu. Je mange ton cou à grande bouche, ma langue redessine ton menton et tes lèvres, plus longuement. Tu te laisses aller sur moi, tête en arrière, yeux fermés ... Tu savoures ce moment de calme avant la tornade qui nous emportera bientôt.

Débarrassée de tes frusques, la chaleur de tes fesses nues m’embrase jusqu’au ventre. Ce parc s’appellera-t-il un jour le Parc aux Mille orgasmes?
Mer 26 Jan 2005, 12:55 par Franck d'Yseult sur Les liaisons sulfureuses

L'ombre d'un doute.

Xavier regardait Daphné endormie à ses côtés. L’étreinte qu’ils venaient de partager était extraordinaire, c’était bon, comme toujours. Que de sensations, que d’émotions et de plaisir ressentait-il dans ses bras. Xavier ne sa rappelait pas avoir connu tant de sensualité. Il aimait le corps de Daphné, non seulement , mais lascif, offert et si réceptif sous ses mains. Il ne se lassait pas de regarder ses cheveux sombres étalés sur l’oreiller, son visage lisse et épanoui, son corps figé dans le sommeil...Il soupira cependant en pensant à...Sophie! Sophie qui portait si bien son nom: "sagesse"! Avec elle, la vie était si simple, si facile. Xavier savait combien elle l’aimait et l’admirait, elle ne désirait qu’une chose, le suivre partout, devenir son ombre. Dans ses yeux, il se voyait "un homme", il la chérissait comme une petite fille, fragile, dépendante mais tellement charmante. A l’heure des choix, il faudrait bien trancher entre une vie tranquille, sans histoire, et un tourbillon de folies sans aucune garantie.

Comment "construire" avec Daphné? Comment ne pas s’ennuyer avec Sophie? Comment renoncer au plaisir avec un grand P, et se contenter de câlins un peu fades? Comment vivre dans le flou pas toujours artistique et comment ne pas s’étioler dans un quotidien bien réglé? Tellement de questions et pas l’ombre d’une réponse...et le temps qui passait...qui pressait!

Daphné remua un peu sous le drap. Tous les doutes de Xavier, elle les connaissait, elle les avait deviné et redouté. Ils en avaient parlé, et elle avait compris, elle L’avait compris, sans doute mieux que lui-même! Aujourd’hui, repue de tendresse et d’amour, elle rêvait de demain, d’ailleurs...et elle était déjà très loin.

Syolann
Ven 24 Déc 2004, 14:55 par syolann sur L'amour en vrac
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Ecrire sur beau

Ecrire sur beau Le soleil aussi me manque.., A notre mort...., L'amour est vie..., L'été vient de commencer., Inertie, Ce jour là..., Mille, Trop vite ou pas..., à Bénédicte, Désirs, La lumière du Destin ( 1ere partie), Merci, Pas si virtuelle ..., A celle qui se reconnaîtra ..., L'ombre d'un doute.,
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Si les yeux ne voient pas, le coeur ne se fend pas.

Cervantès.

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