Belle déclaration!

C’est pas parce que je me nomme Delphine que j’apprécie ce texte!
En fait, ça fait longtemps que je voulais y poser un commentaire:
alors c’est fait, sache que je trouve ton texte très !!! content
Lun 10 Oct 2011, 13:49 par delphine sur La déclaration d'amour

Cultiver l'espoir


Le dessin d’un amour qui promet le bonheur
Borde un projet que je ne cesse de faire
Entre réalité et doux rêve éphémère
Mais s’ombre la raison pour le discours du cœur.

Malgré la distance, je ne cesse de croire
Que sur mes sentiments l’aube va se lever
Je sais qu’un jour prochain je pourrai l’aborder
Je la verrai, c’est sûr ! J’en cultive l’espoir !

Je dois à grand effort dompter la grande ardeur
Qui motive mon coeur malgré l’esprit contraire
Qui, sans broyer du noir, redoute la chimère,
Qu’il soit un peu trop tôt ou qu’il ne soit plus l’heure.

Et l’absence grandit ce désir de tendresse
Ce besoin de croiser son regard merveilleux
Cette envie de présence affiché dans mes yeux
Tel cadeau d’un destin dont l’espoir je caresse.

Effleurer de mes doigts le doux grain de sa peau
Embrasser son doux corps, la serrer dans mes bras
Et sentir dans mes mains la chaleur de ses doigts
Contre moi, corps-à-corps : le plaisir le plus .

Son parfum me parcourt d’une essence d’alcôve
Son odeur me ravit d’une présence d’ange
Auprès d’un paradis, que les dieux ne dérangent,
Vient voguer mon esprit aux effluves de Khôl.


Et l’air devient plus doux à l’approche des lèvres
Les fossettes qui rient donnant le plein aval
D’un baiser vigoureux aux senteurs de Santal
Sentir battre son cœur contre moi : c’est un rêve !

Tous mes sens s’agitent, je suis vraiment perdu
Voilà que je cogite comme un adolescent
Son odeur m’excite tel un philtre envoûtant
Il me faut me calmer, je crains une bévue.

En amoureux transi, je ne retiendrai d’elle
Le temps qui se suspend à son charme présent
Mon esprit qui s’éprend de son rire éclatant
Je n’oublierai pas ses deux yeux mirabelle.

Je cultive l’espoir, j’abolis la détresse
Auprès d’une déesse aux attraits envoûtants
La grande obsession des prémices d’amants
Le besoin permanent de ses tendres caresses.
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Sam 01 Oct 2011, 14:51 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Charlotte et les fraises



Comme tous les matins, Charlotte se lève, en sachant déjà que des fraises l’attendent. Elle ne se pose même plus la question de savoir qui met un bol sur le palier devant sa porte. Elle ouvre rapidement celle-ci, jette un coup d’œil à droite, puis à gauche et se dépêche de prendre le petit récipient tout en refermant la porte à double tour.
Elle vient vite s’assoir à la cuisine de peur que l’on ne lui vole, saupoudre légèrement de sucre cannelle et d’une touche de chantilly...
Tout en les dégustant, elle en arrive tout de même à se poser la question car Charlotte est curieuse. Et cela commence à l’intriguer sérieusement, même si généralement, elle ne se prend pas la tête.
Mais là, elle gamberge au point de se demander, s’ il n’y aurait pas du poison et qu’on vienne l’enlever "Pfffffffffff ! ma pauvre fille, tu deviens parano"!
Bon elle a bien un voisin qui habite à coté de chez elle, mais il pourrait être son grand-père. Et franchement, elle le voit mal déposer un bol de fraise à son intention.
En fait, elle le connait très mal son voisin, car cet homme a la passion de cultiver un jardin de fleur mais aussi de fraises. Il n’est pas resté indiffèrent à cette gamine. Pour lui c’est surtout affectif, car il n’a pas de petite fille. Bien qu’il ai un petit fils qui ne vient jamais, car il est étudiant en médecine.
Les jours passaient, son bol de fraise chaque matin, elle menait sa petite vie bien tranquille, Charlotte...
Puis, un matin, comme d’habitude, toujours enthousiaste, elle se précipita à sa porte, mais resta perplexe soudainement : il n’y avait pas de bol de fraises.
Le lendemain et les jours suivants, il en fut de même.
Elle ne se leva plus aussi vite, resta au fond de son lit, devenant paresseuse.
Un jour, on frappa à sa porte, elle se demanda qui cela pouvait être. Elle enfila son peignoir, regarda à travers le judas.
Planté là, devant son perron, un homme tenait dans ses mains un bol de fraises.
Elle ouvrit, très suspicieusement, en se demandant de quelle planète il venait ? avec ces mèches vertes, dressés sur la tête grâce au gel d’une texture extra forte il ressemblait plus au San Goku d’une bande dessinée manga qu’à un étudiant en médecine...
Les jours ont passé et beaucoup d’eau a coulé. D’une part, finalement, Charlotte a eu beaucoup de peine en perdant un grand-père avec qui elle avait tissé ces liens si particuliers, et d’autre part, Tristan, était devenu médecin et sa coiffure ne ressemblait plus à ce qu’elle avait été. Sa plus belle joie était qu’ils vivaient ensemble et que Charlotte prenait soin du jardin, en cultivant de belles fraises, tandis qu’il avait installé son cabinet dans la maison de son grand-père. Il portait un regard plein d’amour à sa femme Charlotte qui s’attelait a sa passion.
Ven 09 Sep 2011, 13:59 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Ma douleur




Elle est là à se laisser mourir et je ne peux rien faire, juste être là, pour l"accompagner", pour lire dans son regard devenu vitreux. Je connais bien ce faciès, qui a changé en quelques jours, cette envie de ne plus vivre et cette volonté de vouloir rejoindre son autre qui est parti ; depuis quelques années, plus le goût de vivre, ne s’imaginant pas se retrouver dans une "institution"... Une sorte "d’euthanasie" qu’elle s’inflige et que j’ai du mal encore à comprendre...
Elle est bien là et me le rappelle souvent celle que j’essaye d’enfouir au fond de moi mais qui resurgit et son poison m’ affaiblit lentement, à me demander si je vais encore tenir longtemps. Mais je serai forte, au moins devant elle, comme chaque fois, en acceptant l’évidence, en acceptant sa volonté. Que dire de plus...
Ma main prendra la sienne et son dernier souffle sera peut-être pour moi, le plus cadeau que je reçois et qu’elle me" léguera".

L’accompagner, afin de ne pas mourir seule, c’est la seule chose que je puisse lui donner.
Sam 03 Sep 2011, 20:13 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Ma passion

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Ma passion a ce côté-là qui ne me déplaît pas
J’aime poser mes lèvres sur sa bouche
Aux lèvres couleur coquelicot
La saveur d’un doux abricot...
Ce qui a de plus chez elle
Ce sont ces deux petits pistils
Bien plus chauds que le Nil..
Qui se figent, soudainement
Dés un léger souffle de vent du printemps...

Descendre , un peu plus bas,
Pour lécher son petit tatouage
Celui qui fait tant de ravages
Par celle pour qui mon cœur bat
Embrasser monsieur nombril
Celui qui a du style
Décoré de strass qui brillent....
Mon cœur vrille,
De découvrir d’autres merveilles
Si joliment cachées
Où je glisserai mon nez...
Ton coquelicot , je bois
A ta source je me désaltéré
Unis dans le même émois
De ce rêve éphémère...[/size]
Jeu 04 Août 2011, 19:26 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

J'ai aimé...

J’ai aimé faire l’amour avec toi
Comme un jeu sans règles ni lois
un papillon se brulant les ailes
à une lumière bien trop belle!

J’ai aimé tes caresses jusqu’à l’excitation,
Quand mon corps a envie de toutes tes attentions,
T’offrir mon corps une première fois,
et espérer te revoir en moi!

J’ai aimé mettre un terme à mon envie
Comme un secret interdit
Quand ta langue peint mes émotions
mon regard avide qui cherche la moindre expression

J’ai aimé quand ma bouche entrouverte t’a deviné...
Quand mes lèvres t’ont dégusté
Aimer les délices de ta peau
Aimer te savourer comme le plus des cadeaux

J’ai aimé te sentir glisser en moi,
J’ai aimé faire l’amour avec toi
Tout simplement parce que c’était TOI
Dim 17 Juil 2011, 13:56 par Djinn sur La première fois

Petit traité de vulgairisation scientifesse 2 ( fessebook)

1. La politique mon cul !
Ben oui! Qu’on le veuille ou non, ce n’est jamais qu’une histoire de fesses. Intéressons-nous d’abord à notre Président de la république. Pour que sa majorité de droite décolle, il faut bien qu’il joue un peu de la fesse. Aussi il caresse doucement la partie de gauche (dans le sens du poil) puis la soulève et " allume un pet "(à l’UMP), les idées n’étant pas que du vent, on sait comment polluer l’entendement de ses adversaires! En politique il est bon de protéger ses arrières. Un cul n’est jamais posé lourdement sur deux fesses quand il trône sur son siège. Un coup tu reposes sur la fesse de droite et demain prout!...le vent tourne à gauche. De ce fait, Il en va des idées qui fusent sur les deux bords de droite comme de gauche et il faut composer pour garder sa place bien au chaud. La démocratie en politique est un exutoire: c’est la chasse d’eau dans les toilettes pour montrer que l’on est propret sur soi. On fait mine de chasser les mauvaises odeurs mais " des mots crasses y " s’en balancent dans l’hémicycle de la cuvette. Les faux-culs sont nombreux, on en voit serrer les fesses, bien " centrés " assis sur leur banc. Pourtant ils ne sont jamais que des trous du cul qui viennent foutre la merde, pour parler poliment. D’autres faux-culs n’ont pas le courage de leur politique et ils font dans leur froc car pour aller de droite à gauche, tu passes irrémédiablement par le centre...
Mais regardons plus loin jusqu’en Europe maintenant. On constatera que l’air n’est guère mieux respirable: les " tire au cul " sont nombreux parmi les députés européens. Comme ils siègent à Bruxelles ils font choux gras et chacun apporte alors... sa petite commission!!!
Et le président du FMI, encore une histoire de fesse puisqu’il a fourré sa main au panier!
Mais alors me direz-vous une idée saine en politique c’est quoi? Ben, de fesse sûre c’est comme un clair de pleine lune. Une vérité qui luit et ne " nuit " à personne en faisant tache à l’obscurantisme!

2. Septembre c’est la saison des vendages. En " nœud-ô-lofesse " (on parle aussi de nœud-au-logis) ]on sait qu’il faut des grappes bien mûres et un cep bien ferme pour tirer le bon jus. Pour cela il doit bien entendu pousser sur de jolis coteaux inclinés. L’excellence de " chattes’ eaux "qui plus est dans le " mille s’y met " requiert un savoir-faire et pour tester le produit, tout l’art est de rouler dans son palais le breuvage pour en apprécier au mieux ses saveurs. Il faut alors le garder un certain temps en bouche, jouer des papilles avec sa langue et inspirer par le nez pour évaluer son bouquet avant de le recracher ou l’avaler....
Ah! Que vivement novembre quand coulera à flot le " jeune lait " nouveau. Je me demande bien quel petit goût il aura: sera-ce la framboise, la fraise ou la banane?

3. Et la lumière déchue!
Aujourd’hui je suis nostalgique. J’ai le nez au plafond où pendouille une ampoule basse consommation. Si j’en juge par son éclat, elle porte bien son nom!...ça ressemble à rien, pas même à une bite. Nos vieilles ampoules avaient l’avantage d’être profilées comme un cul et montraient fière allure. Tout y préfigurait, passant du gaz inerte jusqu’au petit filament qui dessinait l’entre cuisse en son delta fuyant. Quand le flux électrique le portait à incandescence, il chauffait le cul de l’ampoule. Alors comme une sainte divinité, on la voyait s’auréoler dans un halo de lumière. C’était de l’amour en poésie et en réminiscence à ce " derrière en l’air " je clame haut ses " verres "....

" Mon ange, mon cœur! Songe de douceur,
Nous vibrerons plus ensemble.
Là! Tout n’est plus qu’ordre sans beauté,
Lux?...certes! Mais sans âme ni volupté! "

C’est ce qu’on appelle la versification ampoulée.

4. En entomolofesse (et non en entr’mollofesse qui en vertu de la fesse concède vous le conviendrez à la vulgarité et non à la vulgairistion) donc en entomolofesse dis-je, il est un spécimen remarquable et ô combien intéressant: la coccyxfesse appelée encore " la fesse à bon Dieu "; car plaise à Dieu, nulle fesse pareille est si joliment rosée et potelée. Et ce qui la caractérise en dehors de sa pigmentation surprenante c’est ses grains de beauté épars en gros points noirs. La coccyxfesse n’est pas nuisible à l’homme, bien au contraire, elle s’accommode à tous les biotypes, jouant même le rôle d’insecticide naturel. Capable à elle seule d’avaler tous les vilains morpions indésirables qui " la bite " en son séant. L’heureux chanceux qui approcherait la coccyxfesse, naturaliste mordu dans le bon sens du terme, ne pourra que s’émerveiller au froissement de ses rondes parties. Et, si peu qu’elle daigne s’ouvrir, alors il vivra le vol nuptial car foi de coccyxfesse on sait de source sûre que: le " col obtempère " si aux fesses tu portes " bon heurt "!....

5. En scientifesse, il est un phénomène remarquable l’acoufesse. Rien à voir avec l’acouphène qui est cette sensation désagréable quand ça vous siffle dans les oreilles. Ici, ce serait plutôt lorsque l’on vous siffle dans le cul que ça vous cogne dans les fesses!

6. En spéléofesse, dans les substructions intra-utérine, la concrétion clitoridienne est excitée par l’inoculation du corps caverneux qui n’est autre que la " staillabite ": nom scientifesse pour bien le différencier de la stalactite et de la stalagmite car un coup il monte et un coup il descend!

7. En soufflerie aérodynamique, la fesse réagit comme une voile en vent arrière. Elle est d’autant mieux rebondie si on y va " gréement " sur la mâture! Dans le cas contraire, la fesse est plate. Elle fasèye le long du mat. Résultat, la propulsion est poussive. Il faut alors jouer de la godille avec souplesse dans le poignet pour activer le train arrière!

8. En électricité, la fesse produit deux sortes de courant:
- Le courant électrostatique: créer par frottement à l’aide d’un bâton sur le tissu plastico-fessier. Un frissonnement électro sensoriel se propage alors sur tout le corps.
- le courant électrochimique: créé par électrolyse, le bâton joue ici le rôle de cathode. Trempé dans le récipient fessier, en milieu " à-queue ", il fait naître par électrochoc un plaisir jouissif. Comme toujours quand lui fait le moins (il en n’a que foutre) la fesse fait le plus avec l’anode. Pas si anodine pour autant quand on pense que son côté pile lui permettra de recharger son « à-cul ».Quand la fesse est rebondie, on parle de pile « dure-à-selle » (l’effet de charge dure plus longtemps.

9. Parlons du programme scientifesse de " rase-muse ". C’est en quelque sorte l’idylle des jeunes pour vivre l’amour à " l’heure hop! ". Le jouvenceau ou jouvencelle en quête de cet amour sans frontière devra d’abord faire table rase de ses peurs sur le " pue-bien "; viendra ensuite l’enseignement de l’art au plaisir qui est de caresser sa " muse " sans avoir un poil dans la main!

10. Intéressons-nous un peu à l’airbag comme dispositif de sécurifesse. Au-delà de son incontestable effet pare-chocs, il serait prétentieux de croire que chez la femme il est plus développé seulement pour absorber les secousses du mâle en rut. Le malheureux, s’il savait, est bien souvent en-deçà de nos espérances et c’est à peine si la culbute nous ébranle! Plus sérieusement, il y a deux raisons essentielles à ce gonflement de l’airbag fessier. La première, c’est qu’il joue un rôle réparateur pour la future femme enceinte. Il rétablit son centre de gravité vers l’arrière pour une marche plus sûre et l’aide à compenser son balancement vers l’avant suite à son gros ventre. De plus, il sert d’amortisseur à d’éventuelles chutes. Mais la deuxième raison que l’on ignore c’est que toute femme, susceptible d’être un jour plaquée par son mec, si elle se relève non sans mal psychologiquement, sera toujours bien prémunie physiquement quand bien même la malheureuse en tomberait sur son cul. Comme quoi la nature est bien faîte !

11. le trou du cul se refermera-t-il un jour ?
Ici les gaz CFC (chlorofluorocarbone) ne sont pas les responsables du trou dont il est question qui, s’il doit se refermer un jour, se fera plutôt par absence de gaz. Oh ! Comme la vie sera moins « gay » pour certains. Triste aussi pour les autres, la vie de « fessoyeur »étant à proscrire par la perte du trou, ils devront se rabattre sur une vie plus « con-sensuelle ».Bien sûr, il y a du bon quand on pense que tous les « trou-balourds »ne seront plus à la fête. Reste un chant d’amour à réinventer pour autres poètes « trou-vers ». Une chose est certaine cependant, les petits trous du cul ne pulluleront plus à la surface de la terre et, par là même, ne pollueront plus notre existence. Il fera alors bon vivre le renouveau de la musique dans l’Art de faire du vent. Réentendre les violons des amours sous la main caressante de l’homme qui fait vibrer son âme. Car comme l’écrit Simon Leys en citant un personnage de Mario Vargas Llosa : « la vie n’est jamais qu’une tornade de merde dans laquelle l’Art demeure notre seul parapluie ! »

12. Du cerveau à la fesse et vice versa.
La fesse et le cerveau présentent des similitudes physiques. Deux lobes et un sillon qui les séparent. La tête contient le cerveau et le cul le muscle fessier, cependant les deux parties sont interchangeables. On connaît par exemple l’expression « avoir la tête dans le cul » ou « un cul à la place du cerveau ». Sans compter que l’on peut tomber sur le cul comme sur la tête et aussi se renverser le cul par-dessus tête. On voit alors comment ils sont complémentaires. De même quand il arrive à l’un de péter plus haut que son cul, il peut arriver à l’autre de péter un plomb. La complémentarité s’explique par le fait que si le premier ne manque pas d’air, le deuxième joint son « cervo-lant » pour tirer les ficelles.
Une chose établie, c’est que le cerveau reste en haut mais il est moins bien irrigué que les fesses situées en bas ; si tant que parfois se produit des fuites qui ne sont pas assimilables aux fuites de cerveaux. Toutefois une mauvaise irrigation du cerveau et c’est le trou noir qui se différencie de la fesse ; car si l’un induit l’AVC l’autre conduit aux WC… ce qui n’est pas tout à fait pareil !
Il existe aussi des zones du langage du cerveau, itou chez la fesse. Enfin, le cerveau est l’organe central de l’endocrinologie. Pour la fesse, c’est quand l’organe est centré dans le dos que l’on crie et l’on jouit.
Outre ces rapprochements, le cerveau et la fesse divergent aussi dans leur fonctionnalité.
Exemple : 1. Quand le cerveau se fait siège de la pensée. On dit parfois que l’on est dans la lune. C’est tout différent si aux fesses tu ressens un mal de « panse, et » hop ! Tu files au siège mais sur la lunette ! On comprend que l’approche métaphysique n’est pas la même.
2. On parle aussi du cerveau pour son effet placébo. Rien de tel pour la fesse qui, quand elle est plate, n’est jamais belle.

13. Vous avez tous entendu parler du pendule de « faux-cul ». Un brillant physicien a prouvé que le cul n’était pas une masse inerte mais bien un organe animé. Il vérifia ses dires en promenant un petit pendule au-dessus d’un faux-cul qui reproduisait un mouvement de vague en ondoyant sur deux belles fesses en gélatine. Il remarqua aussitôt l’oscillation du pendule. Conformément au principe d’inertie stipulant que le mouvement des objets est figé si aucune force s’exerce sur eux, l’expérimentation du pendule vérifia que la rotondité des fesses et ses fluctuations épidermiques exerçaient un réel pouvoir d’attraction, susceptibles de réveiller la flexion périodique d’un pendule. Attention ! Le pendule de « faux-cul » dont je vous parle ne se trouve pas au Panthéon mais bien dans le pantalon !

14. Un autre génie en physique, c’est Einstein avec sa célèbre équation sur la relativité E=mc2. Mais en vérité, cette formule lui fut inspirée par une belle paire de fesses. Eh oui !c’est dans un état de relativité somme toute foudroyante surgit par réaction de « fession »(le passage d’une beauté sculpturale et inattendue de fesses entraîne la réaction en chaîne atonique) que c’est manifesté sa torpeur soudaine, accompagnée d’une chaleur intense fusionnelle sur tout son corps et l’extinction soudaine de sa voix suivie d’une formidable envie de niquer : c’est l’action atonique ! Dans cette subite exaltation, le physicien balbutia alors son fameux E=mc2, qui décrypté dans sa formulation mathématique n’est autre qu’une élucubration astronomique signifiant. Einstein(E) aime(m) c’est deux(C2), en rapport bien sûr avec les voluptueuses fesses !...

15. Révélations symptomatiques inavouées sur la propagation du virus de la grippe A (grippe porcine) :
Les messages de prévention pour se prémunir contre le virus de la grippe A sont légions en ce moment. Il ne faut pas éternuer, se moucher de préférence dans un mouchoir en papier et veiller à bien le jeter à la poubelle en se lavant les mains après pour ne pas contracter le virus. Mais ce que l’on ne vous a pas dit, c’est que le virus est transmissible surtout par le pet ! Sans qu’il soit mentionné de rapports plus approfondis en scatolofesse, on a vérifié tout de même que, si un malade vous mitraille de la fesse, il lâche du « H1N1 ». C’est-à-dire en clair qu’il lâche une à une sa caisse. Sachant que le virus est très volatil, le port du masque à gaz homologué (voir mes phots pour plus de détails) est plus qu’indispensable : le porteur du virus étant malgré lui un vieux porc, le malheureux pète plus que de raison ! Alors un bon conseil, pour échapper à la pandémie porter le masque et tenez-vous à l’écart de toute pétarade intempestive. Défiez-vous aussi du partenaire un peu trop discret qui étoufferait son dégazage. Il y a un vieux truc pour le démasquer : le goret a forcément les fesses bien roses et comble de ridicule… il a la queue en tire-bouchon !

16. En historiofesse, on se doit de «comm’amore » la chute du « gland mûr » (prendre l’accent de Salvador Dali). Quand, de part et d’autre de la porte de « Branle-bourre », seul passage ouvert mais bien gardé, il s’érige toujours et encore sans jamais réussir à percer le « raie-dos »de deux fesses hystériques qui, « guère froides », n’en demeurent pas moins symboles d’ouverture et de pets !...

17. En économico-scientifesse, il faut se référer à l’illustre " Montes-coït " qui dans son livre " l’esprit de bon aloi " insistait sur les pratiques aux mœurs douces pour faciliter les échanges; insistant sur la valeur du billet doux ainsi que le côté " monnaie taire " pour jouer de la fesse et boursicoter malin.

18. En glaciolofesse, on note un phénomène qui est contraire à la glaciologie. En effet, si on prélève une carotte glaciaire, la plus vieille qui soit, un phénomène remarquable peut se produire si on ne prend pas toutes les précautions : à savoir qu’elle est susceptible de s’enflammer à l’air libre par la présence du méthane avec l’oxygène! Or, en glaciolofesse, c’est aussi une vulgaire affaire de carotte. Les femmes, on le sait, ont généralement les pieds glacés ; les fesses moins. Mais le mécanisme de glaciologie est inversé ici en ce sens que c’est seulement si on vient à lui plonger une jolie carotte, qu’elle sentira monter le feu aux fesses ! A-postériori, on peut rapprocher à cette observation, la réaction de « cri-au-logis ». Elle intervient à chaud et, n’a rien de commun avec la cryologie qui elle se produit à froid.
Lun 04 Juil 2011, 19:25 par Fessue de Naz'arête sur Articles

La perfection naît de l'amour

J’ai grandi. La vie a passé. Les ennuis. Les combats. Aujourd’hui, je sais qui je suis, où je vais, qui je veux à mes côtés, ce que je ne veux pas, ce qui compte dans ma vie.
Les chimères, éradiquées… Les souffrances aussi et il y en a eu. Du pain noir j’en ai mangé ma part parfois mêlée de larmes d’autres les poings serrés mais je n’ai pas abdiqué. Il y en aura d’autres, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et c’est aussi ce qui fait goûter la quiétude d’un havre de paix. Les illusions ? Perdues, jusqu’à la dernière. La liberté est aussi à ce prix.
Parfois, je me sens – encore – trop vieille pour ce monde, avec pourtant des rires d’enfant devant l’univers. A contrario, le pusillanime, les passe-droits, les esprits étriqués, le mensonge, le népotisme, le manque de bonté, de générosité, d’esprit d’équipe, de coeur ; je regarde cela comme étonnée de ce que je découvre, avec les yeux écarquillés sur un monde que je ne reconnais pas. Pourquoi ? A quoi bon ? Tout cela je l’abhorre. Pourquoi s’avilir ainsi ?
Je suis fière, fière de moi, oui, fière de la femme que je suis devenue, une « warrior » certes toujours, mais aussi cette dolce vita, oui, qui s’émerveille devant la bonté, l’amour, la bravoure, l’intégrité, la générosité, la grandeur d’âme, la té, la douceur, l’amitié. Une femme qui réinvente l’amour et le merveilleux, qui veut habiller d’or le plus sombre des jours, qui croit envers et contre tout doublée d’une révoltée qui n’acceptera jamais l’inacceptable. Même si parfois elle lève les yeux vers le ciel et Lui reproche son mutisme et son indifférence quand le monde souffre : il y a tant de mystère mais c’est aussi cela la vie. Le doute en fait partie.
J’ai eu, j’ai la chance merveilleuse de rencontrer des personnes uniques (qui ne l’est pas, malgré tout ?!) sur ma route, connue ou inconnue mais qui n’en étaient pas moins grandes intérieurement, avec une intelligence, une insoumission à la connerie ambiante, une spiritualité qui ne devait rien à une quelconque religion, elle les transcendait le cas échéant toutes. Des esprits libres. Libres de vivre et d’aimer. Libre de croire et d’avancer. Libres mais jamais indifférents aux autres. Un phare dans la foule.
Nous avons tous autant que nous sommes un devoir : être heureux ici et maintenant, mais jamais en écrasant les autres et la possession ne fait rien à l’affaire ; une âme qui s’élève élève les autres sur sa route !
Je vous aime, âmes simples, cœurs d’enfants, je vous aime, vous, les exploités, les mal-aimés, les harassés de la vie, vos mains sont écorchées et vos cœurs saignent mais si votre âme est pure, si vos fronts sont blancs : quel trésor êtes-vous. Le plus , le plus digne de tous, le plus précieux, le plus aimable.
A toi, Henry, mon frère Sud-Africain, qui mets dans chacune de tes photos tant d’esprit et tant d’Amour. Chacune de tes paroles est une bénédiction. Toi qui a été méprisé, tu aimes encore plus fort et ton cœur est bon ; tu regardes la couleur du cœur pas la couleur de peau.
Je t’aime, oh, mon frère, qui ne joues ni les victimes ni les bourreaux et qui te relèves par la force de ta volonté.
Je t’aime, oh, toi, qui regardes le monde avec la tendresse d’un père et la clémence d‘un dieu. Toi pourtant qui ne fais pas de compromis avec les actions nuisibles et les mauvais pas…
Je t’aime, toi, mon père, qui es parti trop tôt, qui avais l’humilité d’un pauvre et la grandeur d’un roi.
Je vous aime, vous, mes fils, jeunes arbres qui regardez vers demain avec dignité et courage…
Jeu 02 Juin 2011, 18:16 par dolce vita sur Un monde parfait

Narcisse

Bonjour, Jan,

Voilà longtemps que je n’avais eu le plaisir de te lire... Beau texte et encore plus actuel aujourd’hui où l’image prime sur l’être, ne crois-tu pas ?!

Le pouvoir de l’apparence ! Je pense à quelqu’un de ma connaissance si fier de l’image qu’il renvoyait et ne manquait pas de parler de lui quasiment à la troisième personne, trop heureux de passer aux infos, d’être dans le journal, etc.

Pour avoir bossé dans la presse je ne peux m’empêcher de repérer tôt les signes précurseurs de cette maladie contemporaine non sans dégoût : la fascination de l’image, le culte de l’ego... Certaines personnes sont attirées par les viseurs comme les insectes nocturnes par des ampoules...

Prends soin de toi et à bientôt.

lunettes
Dim 22 Mai 2011, 18:51 par dolce vita sur La séduction

Des vies à deux

Comme je le remarquais il y a quelques temps déjà, l’amour est un éternel sujet de surprise pour moi, d’émerveillement et de questionnement.

Tiraillé entre désir et amitié, il prend mille visages. Et je pense qu’une vie ne suffit décidément pas à l’appréhender, on croit tout connaître et l’on se rend compte que l’on n’est guère plus avancé qu’aux jours tendres de notre adolescence. Quand on tombe amoureux on a toujours seize ans ! Notre cœur bat, le jour est merveilleux et tout va bien. Mais, si l’autre vous aime et que vous ne répondez pas à son émoi ou inversement : le jour devient sinistre et le ciel le plus bleu devient cruel aux cœurs lourds… Et on se dit : comment ne pas le faire souffrir ou comment ne pas la faire souffrir ?! Et on sait bien qu’aucune empathie, aucune compassion n’atténueront la cruauté d’un refus.

En près de dix ans d’un divorce complexe, j’ai connu pas mal de combats, j’ai été amenée à prendre du recul et mon sac aux questions ne fait pourtant au fil du temps que s’emplir. Dernièrement, un ami, encore un, et oui, cela est vrai que l’amitié homme femme est souvent équivoque, est devenu un amoureux malheureux. Un homme extraordinaire de mes amis vient de se faire remercier par sa dulcinée partie flairer les phéromones d’un saisonnier. On parle, j’étale toutes les qualités d’Homme qui sont les siennes, sans flagornerie etc., pour l’aider à remonter la pente, pour qu’il fasse un constat objectif de sa situation et me voilà à devoir repousser ses avances. Et, zut ! La vie est parfois bien étrange. Il est génial, parfaite entente sauf que physiquement il ne m’attire pas du tout. N’avez-vous pas remarqué que souvent il y a une dissymétrie : l’un est attiré et l’autre repoussé sans que l’on puisse vraiment s’en expliquer les causes. Il suffit souvent de peu, un rien pour que la rencontre n’ait pas lieu.

Peu avant, j’ai refait cette expérience qu’en tant qu’hétéro je ne m’explique pas : comment puis-je attirer une femme alors que personnellement je ne supporterai pas que l’une m’approche de trop près ? C’est mal fait, non ? Que de souffrance on fait naître ou de désir, de frustration sans que cela aboutisse au bonheur de deux êtres !

Parfois, on trouve des hommes super sexy mais surtout qu’ils ferment la bouche ! D’autres fois, ils sont mariés ou en couple et souhaitent que vous soyez leur douceur du soir espoir entre deux portes… D’autres s’imaginent que comme initiatrice cela pourrait le faire. Etc. Parfois, notre cœur, notre corps s’emballent mais… En fait, que recherchons-nous ?

Pourquoi ? Pourquoi ne pouvons-nous pas décider d’aimer et d’être attiré ? Par quelle étrange alchimie, notre raison n’y a pas de part ?
Et puis, l’imagination, l’intelligence y compris celle du cœur, l’équilibre psychologique et une vie saine constituent de puissants stimulants ! Quelle histoire résisterait au ronron monotone d’une vie trop réglée et trop aseptisée ou au contraire trop dissolue ?! Cela finirait par tout user, à commencer par l’humain et le sublime !

L’amour est, selon moi, un oiseau qui ne demande qu’à prendre son envol mais de grâce ne le limitons ni ne le contrefaisons pas parce qu’alors le plus des sourires devient un immonde rictus ! Et l’oiseau dans sa cage finit par dépérir pour disparaître tout à fait, pauvre tas de plumes sans vie... Qu’est-il advenu de lui ? !

Ah, je ne parle pas des barrières et autres limites que notre éducation nous assène ou au contraire à quelles déviances notre histoire, notre vécu ou nos souffrances nous conduisent ! Il faut trouver l’autre, celui , celle qui, sans être parfait lui-même, permet une harmonie une entente qui tend vers la perfection !

Toutes les confidences que j’ai pu recevoir ont nourri nombre de mes histoires mais ni mon vécu ni cette écoute n’ont permis de résoudre ce qui reste pour moi le plus merveilleux des mystères : l’Amour.

Enfin, en conclusion ultime, de vous à moi, chères âmes tendres : qu’y a-t-il de meilleur en ce monde que l’Amour ?! Aimez donc, soyez aimées, follement, sans attendre, sans peur, sans trêve, de toute votre âme, de tout votre coeur, de tout votre corps ! Vivez et aimez !


Votre dévouée, Dolce
Ven 20 Mai 2011, 17:53 par dolce vita sur La vie à deux

Un peu de toi en moi

Par un matin
Tu avais l’air de rien
Mais, déposant si gentiment tes mots
De quelques touches de couleur venant se déposer dans mon jardin
En l’agrémentant de bien jolies pensées
Que tu auras si bien mélangé...


Du rouge pour colorer sans arrêt mes joues
Du bleu, pour m’endormir le soir et faire de x rêves
Du jaune, comme les rayons de soleil que tu secoues pour illuminer ma vie
Du vert, pour l’espérance de croire en notre amitié si forte
Du blanc, douceur et tendresse, avec allégresse, toute en délicatesse...


Par un matin, tu es devenu mon ami
M’offrant ce qu’il y avait de plus gentil :
Un ami au grand cœur
un ami au bel esprit
Un ami, certes, pour le reste de ma vie...
Mar 17 Mai 2011, 16:34 par caressedesyeux sur Mille choses

Aventures amoureuses et sexuelles d’un quasi trentenaire - i

Le mythe amoureux

Un jour de l’an 1992 dans une colonie, un enfant de 10 ans se fit transpercer par une flèche de Cupidon. Ce gamin ailé plongea notre héros dans un amour platonique pour une fille de sa campagne natale durant 15 ans.

Le regard de cette fille lui parlait, il lui semblait qu’il la connaissait dans une autre vie. Il aimait son sourire et souvent son regard croisait le sien tendrement lorsqu’ils avaient l’occasion d’être ensemble. Ces occasions n’étaient jamais créées par lui mais par d’autres facteurs qui faisaient qu’obligatoirement, ils devaient se retrouver au même endroit. Notre héros les a interprétés pendant longtemps comme des signes de l’univers infini. Il essaya bien quelque fois de l’aborder mais maladroitement,

Dès lors, il construisit un mythe autour de cette fille. C’était elle ou rien. Il repoussa plusieurs avances d’autres filles ne voulant pas trahir celle qu’il aimait. Il l’aima secrètement sans jamais rien lui dire, hormis quelques lettres et quelques paroles. Parfois, il l’oubliait mais dès qu’il la revoyait son cœur se mettait à accélérer, des malaises l’envahissaient, il voulait se cacher. Elle lui faisait un effet incroyable. Elle a été pendant de très longues années son seul modelé féminin, elle était présente jusque dans ses rêves même si ce n’était pas d’elle qu’il s’agissait.
Un jour, sous conseil d’un ami, il lui déclara son amour dans une grande lettre.

Voici un extrait de cette lettre :

Juin 2004

"Chère X,
J’ai enfin trouvé le courage de t’écrire. C’est grâce aussi à notre ami en commun avec qui j’ai fait un magnifique voyage. Durant ce voyage, lors d’une nuit à la belle étoile, nous avons eu une riche discussion sur le sens de la vie, les grandes questions et l’Amour. Sur ce troisième sujet, nous en sommes venus tout naturellement à toi et je lui ai dit ce que j’éprouvais pour toi. En entendant cela, il m’a dit comme d’autre avant lui : "Tente Ta Chance". Ces mots venant de la bouche d’une personne te connaissant bien m’ont donné la force de t’écrire ces mots.
Tu sais bien, enfin je l’espère, que tu ne m’as jamais été indifférente,
Le jour ou Cupidon m’a transpercé le cœur , je n’ai jamais cessé de penser à toi. Chaque semaine, j’attendais avec impatience nos activités communes pour te voir. Je t’aime X, ma timidité envers toi m’a toujours empêché de t’aborder face à face voilà que maintenant c’est fait par écrit. Je voudrais partager de grandes soirées en tête à tête avec toi, tout connaître de toi, tout partager avec toi. Si j’ai envoyé cette lettre manuscrite par la poste au temps de l’internet, ce que je me suis dit qu’elle serait plus personnelle qu’un e-mail.
Cela m’a fait plaisir de pouvoir enfin te dévoiler mon amour pour toi et de passer un moment avec toi.

"Loin des yeux, près du cœur"

Dans l’attente de te lire, je te souhaite un agréable séjour à l’autre bout du monde et que tout se passe le mieux pour toi." Notre héros qui t’aime !

Quelques mois, plus tard, en même temps que la lettre d’une monitrice, il recevait une réponse à sa déclaration d’amour qu’il interpréta comme une promesse de mariage. Le mythe reprit de plus belle et en plus qu’elle était à l’autre bout du monde et ne devait revenir que d’ici plusieurs mois. Il pensa tous les jours à elle. Il était dans un grand dilemme avec cet autre coup de foudre survenu suite à l’envoi de cette lettre à son amie d’enfance. Elle était sa raison de vivre, enfin de compte une copine imaginaire. Il croyait être en couple mais il était seul. Il se réjouissait de lui offrir sa virginité. Il avait déjà réfléchi au nom de leur premier enfant. Il avait fait des projets de vie mais tout seul, avec comme seule compagnie marie-jeanne et son imaginaire. Une relation à une seule personne. Elle ne savait rien de tout cela. Il ne connaissait pas la vie de couple. Il était amoureux de cette fille. Il remplira trois cahiers en attendant son retour à cause de cette fameuse lettre, parfois avec le recul, il se dira et si il l’avais jamais envoyée, est-ce qui il y aurait eu la rencontre avec la monitrice? puis tous ses signes et ces deux amours qui se sont croisés pendant six mois. Toutes ces prières, ces vœux aux étoiles filantes, ces vœux lors du jet d’une pièce dans un bassin d’eau, tout cet amour inconditionnel donné pour rien. Il était persuadé que ce jour d’octobre 92 , le dieu grec de l’amour avait choisi son destin et que rien ne pourrait y changer.

Quand elle revint au pays natal, ils se virent et il lui demanda : Alors nous sommes en couple? et elle lui répondit : ma réponse n’était pas claire? Nous sommes de véritables amis. Il lui répondit par un signe de tête et ils allèrent fumer un pétard. Ce soir là, il fut élu au conseil communal de son village natal. Le lendemain, il se prit une cuite magistrale. Il était au fond du trou...mais la lecture du Manuel du Guerrier de la Lumière l’a aidé à passer ce cap. Notre héros avait remplis trois cahier intimes de projection dans le futur avec son amour platonique.

Ovide était son Maître.

Quelques années passèrent et ils reprirent contact. Il la voyait souvent. Il avait de grandes discussions avec elle. Il a passé plusieurs soirées en sa compagnie. Tous ses actes amicaux n’ont fait que raviver cette vielle flamme qui brûlait encore secrètement en lui. Jusqu’au soir, ou il craqua en présence d’un témoin important à ses yeux dans cette histoire d’amour créée par notre héros. Il lui reprocha que c’était à cause d’elle qu’il n’avait jamais eu de copine ce dont elle n’était pas coupable. Et que tant qu’elle n’était pas mariée, il n’abandonnerait pas l’affaire. Il la blessa, la fit pleurer.

Le lendemain, il reçut une lettre d’elle. Il devait choisir entre son amitié ou plus rien du tout. Cette rencontre en tête à tête avec elle devait vraiment mettre fin à toute ambiguïté. Elle serait une amie et rien d’autre. Il choisit son amitié maintenant qu’ils avaient eu de grandes discussion ensemble, qu’il la connaissait mieux, plus intimement ,qu’il allaient voyager ensemble en terre inconnue. Il se fit une nouvelle raison qu’elle ne voulait pas de lui en tant que mari mais en tant que véritable ami. Il était trop petit.

Ces quinze années furent quand même traversées par quelques autres aventures amoureuses comme vous allez pouvoir le lire.

Première copine

A l’âge de 15 ans, il sortit pendant quatre jours avec une fille du pied de la montagne. Ils se rencontrèrent dans un bal de campagne. Ils se firent des sourires, dansèrent ensemble, se rapprochèrent, se tinrent par les mains, et puis ils s’embrassèrent. Il fit son premier baiser dans un giron de jeunesse. C’est durant cette soirée qu’il goûtât pour la première fois aux lèvres d’une autre personne. C’était bon ! Enfin son tour arrivait, en plus ce soir, il y avait coup de monde que notre héros connaissait. C’était ses premières galoches, encore débutantes, bien baveuses. Ils s’embrassèrent toute la nuit. Elle devait rentrer plus tôt, alors il la raccompagna jusqu’à chez elle. Elle lui proposa d’aller dans les champs mais il pleuvait des cordes. Ils se revirent le lendemain. Elle l’avait invité chez elle. Ils allèrent dans sa chambre sur son lit et il toucha pour la première fois une poitrine, pellotta ses seins adolescent, elle avait un soutien-gorge noire, caressa un corps féminin et avec un arrière son de rap français, il l’embrassa encore, la caressa mais tout en laissant leurs habits. L’odeur de son parfum le rendait fou comme tous les futurs parfums de ses amantes. Quelques jours plus tard, ils avaient rendez-vous à la piscine. Ce jour là,elle arriva en pleurs vers lui et lui dit que c’était finis, sans aucune explication. Il était arabe.

Masturbation

Notre petit arabe ne connait aucune pratique sexuelle hormis celle de la masturbation. La première fois qu’il s’est branlé, c’était chez son meilleur pote d’enfance. Ils regardaient un film porno et son pote lui expliqua qu’il allait se branler. Il fit de même. Il éjacula pour la première fois et vis à quoi ressemblait du sperme. Il ne fit pas des jets comme son pote mais le sperme sorti en gros flots en coulant. Il avait 14 ans. Une autre fois, vers l’âge de 15 ans, il avait lu toute la soirée chez un pote des revues pornographique et il avait adoré. Son sexe avait été en érection toute la soirée. En rentrant chez lui, il s’était branlé avec comme seul outil sa main et son imaginaire. Il découvrit son premier orgasme. Ils se branlaient aussi entre potes en regardant un film de cul. Notre héros adorait la littérature érotique et pornographique plus que les films. Il se branlait parfois jusqu’à six fois par jour. Il s’eut branlé dans des lieux insolites comme dans un avion, dans le train, dans un dortoir façon ninja, et attendre près d’une demi-heure avant d’éjaculer, ou encore il a découvert d’autres zones érogènes comme ses tétons, ou l’anus, cela lui est arrivé parfois de se mettre l’index dans le cul. Il a jouit plusieurs fois comme cela. Il essaiera la branlette façon allume-feu, en tournant le sexe entre ses deux paumes. Il se blessa aussi plusieurs fois le sexe. Il se branlera aussi sous la douche, dans le bain. Tantôt avec une main, tantôt avec l’autre, parfois avec deux doigts, il suffisait d’être un peu imaginatif ! En utilisant des capotes, enfin quand vous n’avez pas de copine jusqu’à l’âge de 29 ans et que vous êtes attirés par la chose, vous pouvez toujours avoir recours à comme il l’appelait l’auto-sexe. Il n’est jamais arrivé à se faire une auto-fellation. Un plaisir solitaire mais un plaisir tout de même. C’est comme cela que chaque soir avant d’aller se coucher la branlette est chez lui un rituel. Cela lui permet de sortie l’énergie vitale de son sexe. Cet élixir de vie qui une fois sortis de son corps le plonge illico presto dans les bras de Morphée.

Lycée

La période du lycée fut pour lui la découverte de la ville, du cannabis, ainsi que des nouvelles technologies. Durant son lycée, il se lia d’amitié avec une fille de sa classe qui devint sa confidente et à qui il racontait tout. Durant ces quatre années, plusieurs filles traversèrent son esprit, mais il ne les invita jamais, ne leur proposa jamais rien à faire. Il était dans un lycée de bourgeois et fréquentait quasi que des personnes du milieux hiphop. Il y eut deux fille CE et CA. Notre héros et sa confidente avaient un langage secret afin de pouvoir parler normalement des gens les entourant sans avoir à les nommer. Elles étaient toutes les deux différentes, une noiraude et l’autre blonde. Durant cette période pleins de filles, lui avaient tendu des perches mais il avait feint de ne pas les voir. Des filles de couleurs et des filles avec des formes généreuse se sont aussi intéressées à lui plusieurs fois. Elles ne lui plaisaient pas physiquement ou bien le pire elles devenaient belles une fois qu’un autre était avec. Notre héros était encore dans son délire d’amour platonique. Il fallait vraiment un phénomène pour le faire passer à l’action.

CE était dans sa classe, mais il la remarqua qu’avec l’arrivée du printemps. Elle portait une jupe de tennis avec des baskets. La vue de ses jambes et de son corps lui avait fait découvrir une magnifique plante qui était assise juste derrière lui en classe. Elle avait de la classe. Elle sentait bon. Elle avait un regard qui lui parlait. Elle aimait un tube de rap, ce qui fit que notre b.boys puis lui prêter le skeud de ce groupe. Ils se fréquentèrent en classe.Puis lors de leur voyage d’études. notre petit arabe tenta une approche. Ils dansèrent ensemble chaudement. Ce soir là, il aurait du conclure mais au moment où ils se retrouvèrent tous les deux seuls dans la chambre. On vint les appeler pour aller aider à chercher une camarde de classe qui avait disparu. Et puis, ils échangèrent leurs numéros, ils se revirent plusieurs fois en boîte mais notre héros n’osa jamais la rapprocher comme il l’avait fait dans ce pays étranger.

Il rencontra CA sur un chat. Elle était blonde- Elle avait de magnifique yeux bleus. Elle venait de l’île de cuba et avait une touche scandinave. Une magnifique té sortie d’un fjord norvégien. Elle représentait son idéal féminin en chaire et en os. La première fois qu’il la vit s’était de dos, elle était en train de se servir un verre d’eau quand elle s’est retournée pour le boire. La vue de son visage l’avait marqué. Le soir même en chattant, il tomba sur elle et le plus surprenant et qu’ils étaient dans le même cours de gymnastique. Le hasard faisait bien les choses, elle lui donna plusieurs fois rendez-vous mais il n y alla pas et puis un jour à une pause. Il la vit embrasser un autre type...elle le remarqua, elle le regarda avec gêne en lui faisant comprendre d’être moins timide et plus rapide. La vue de ce baiser et ce regard lui firent effet d’un coup de poignard. Il était fils d’ouvrier.

La colonie

Une autre rencontre traversa ces quinze années, il s’agissait d’une jolie monitrice lors d’un camp de break-dance. Il croyait de nouveau que Cupidon l’avait touché sur le quai de la gare en récupérant les gosses. Quelques jours avant la rencontre avec la monitrice, il avait envoyé la lettre dont vous trouvez l’extrait plus haut.

Elle était jolie. Elle sentait bon. Elle était bronzée. Elle avait des yeux verts et des cheveux courts. Elle portait un pendentif en forme de cœur. Elle jouait de la musique. Elle pratiquait un sport. Elle dansait. Elle prenait soin d’elle. Elle avait un doux regard et avait le rôle d’infirmière durant le camp. La joie et la surprise quand il apprit qu’ils devraient partager la même chambre. Il devint son colocataire préféré. Il la respecta. Elle le motiva à commencer la politique. Il venait de fonder une association.
Ils partagèrent coup d’affection ensemble. C’était la première fois qu’il recevait autant de câlins, de caresses, de massages, des bisous et d’attention d’une femme. Elle croisait ses jambes autour de lui. Il découvrit toutes ces douceurs. Il était aux anges. Le soir, il espérait qu’elle n’arriva pas à dormir afin qu’ils puissent parler ensemble. Ils discutérent et partagèrent coup de choses personnelles et intimes concernant leurs familles respectives. Elle l avait motivé à aretter de fumer la clope, et aussi de se raser plus souvent, de prendre plus soin de lui. Il lui fit une petite déclaration d’amour un matin avant de partir pour les activités. Elle refusa sa demande. Il n’était pas le b-boy dominant du camp.

Après ce camp, en même temps que la réponse de son amour mythique, il reçut aussi une lettre de la monitrice qui lui disait qu’elle pensait qu’ils ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre. C’était incroyable ! Il n y avait jamais rien eu, et il recevait tout d’un coup, le même jour, deux lettres en même temps. Il commença une correspondance manuscrite avec la monitrice. Son affection lui manquait coup. Ces échanges de lettres lui procuraient du plaisir. Il avait l’impression d’avoir une copine. Un échange avait lieu. Ils gardèrent contact durant une année jusqu’à ce qu’ils refassent ensemble une colonie. Cette expérience fut toute différente de celle de l’année précédente. Il voulut tomber amoureux d’une autre monitrice. Il n’eut plus de nouvelle de sa colocatrice adorée.


Rapport avec le sexe opposé.

Notre héros avait peur des femmes. Une peur qui se traduisait par un estomac noué, une incapacité de manger, des malaises, des vomissements, des angoisses, une paralysie. Il était extrêmement timide. Des souvenirs enfouis dans son enfance quand il avait reçu des claques, des refus pour sa taille, un coup de pied dans l’œil, un coup de ciseaux, des refus pour sa couleur de peaux en provenance de petites filles. Il préférait demander l’heure à un voyou avec un pit-bull qu’à une jolie demoiselle. Il était incapable de téléphoner à une fille sans avoir fait tout un rituel avant de s’y décider. Il avait une peur totale de la femme. Il avait un manque de confiance face à la gent féminine. Son inconscient criait danger. Cette peur de l’inconnu le clouait sur le port et il n’osait pas prendre le large

Il avait eu parfois des discussions avec des filles. Il les écoutait mais il ne parlait pas de lui. De ce fait, elles n’avaient aucune raison de s’intéresser à notre héros et il restait le gentil ami. Il communiquait très peu de choses sur sa personne. Il était réservé et froid. Il était un homme d’écoute.

De plus, n’ayant jamais eu de sœurs ou de copine très proche. Il n’avait pas la connaissance de l’âme féminine. Il n’avait côtoyé que sa maman mais elle devait s’occuper de trois autres hommes aussi.

Son style.

Il était un mélange de deux continents. Les chromosomes de son père africain avaient pris le dessus. Il ressemblait à un arabe. Il mesurait un mètre cinquante-neuf, pour une cinquantaine de kilos.
Il était un partisan de la culture hip-hop. Il ne s’était jamais trop préoccupé de son style. Il transpirait le hip hop. Sa tenue vestimentaire préférée était un haut de training, un jeans, des baskets et une casquette. Il avait plus le style d’un gars d’en bas que celui d’un gars d’en haut. Il était porteur de lunettes. Il avait les cheveux noirs bouclés. Il portait souvent une barbe de trois jours et mettait parfois quelques gouttes de parfums. Il ferait un effort quand il serait en couple.

Il aimait les belle femmes, plus grandes que lui, avec une préférence pour les blondes, aux yeux clairs mais il pouvait tomber passionnément amoureux pour n’importe quelle femme. Il aimait ce qu’il choisissait.

Son sourire est son plus bel atout, il en a fait craquer plus d’une !



Conclusion de la première partie

Ces femmes lui avaient donné force d’entrer dans l’arène politique. Elles avaient donné à notre héros le courage de continuer à se battre pour son association. Elles lui avaient permis d’apprendre à donner de sa personne avec passion sans s’attendre à quelque chose d’elles en retour. Il avait appris le sens du sacrifice et de l’abstinence.

Elles étaient mises sur un piédestal. Il les avait aimées. Ces femmes lui avaient permis de créer des discours et d’organiser des évènements réunissant jusqu’à trois cents personnes par amour pour tous les êtres humains et de continuer à dévoiler ses messages de Paix, d’Amour et d’Unité. Elles lui avaient donné le courage de traverser des terrains inconnus, de rencontrer des gens d’autres cultures et d’exercer son écriture dans ses innombrables cahiers. Il croyait trop à la mythologie grecque.

Ces quinze ans de vie écrites sur papier lui permettait maintenant de faire une croix sur ce passé et d’aller de l’avant, de découvrir le Sexe et de ne plus s’en priver même sans Amour.
Mar 17 Mai 2011, 14:32 par Jeaneck sur La vie à deux

Narcisse...

Il était jeune, il était
le jour où il s’est vu dans l’eau
Pour lui la plus belle des images
Et de s’aimer son seul adage

Chaque jour il se contemplait
Pourvu que le plan d’eau fut calme
Et fasciné il s’y penchait
Tombé, noyé : paix à son âme

Les libellules, insectes ailés
De belles couleurs, habillés
Survolent les plans d’eau et mares
Rencontres amoureuses assez rares

La femelle couleur terne et grise
Des couleurs du mâle se grise
Mais lui dans l’eau, c’est ‘lui’ qu’il voit
Ce qu’il cherchait ! à ce qu’il croit…

En s’y posant l’eau est troublée
Grenouilles et carpes peuvent le gober
Expérience chèrement payée
Par son image trop concerné !

Jan

Lun 09 Mai 2011, 10:57 par j.r.garou sur La séduction

Pastiche...

Pas vraiment une citation, mais je me suis essayé à l’exercice qui consiste à pasticher (gentiment) une œuvre connue, pour en faire un texte un peu fou...

Je vous livre évidemment la version originale en premier, qui reste la seule à avoir une vraie valeur littéraire... clin



d’après L’albatros , de Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

La version originale :

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si , qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

et ma version pastiche :

Souvent, pour s’amuser, des hommes de passage
Draguent des travelos, glabres zozos amers,
Qui rodent, insolents souteneurs de l’outrage,
Dans les allées du bois, tous venus d’outre-mer.

A peine ont-ils posé les mains sur leurs hanches,
Que ces rois du bitume, à cet endroit nombreux,
Se font piteusement trousser comme des manches
Par ceux-là mêmes qui vont se moquer d’eux.

Ces sots dragueurs zélés, comme ils sont moches et veules !
Eux, naguère si hauts, qu’ils se sont rabaissés !
L’un menace bien haut de leur casser la gueule,
L’autre mime, ondulant, leur façon de marcher !

Le macho est ainsi de grandeur dénué
Qui chante la bébête et se rit de la raie ;
L’esprit au ras du sol et l’humour embué,
Le zèle de son gland l’empêche de penser.
Mer 04 Mai 2011, 18:18 par piertiteuf sur Citations

Confession d'une fille du siècle

Tu sais j’en ai marre de tous nos rendez-vous manqués à coup de mauvaises excuses et de scrupules… A coup de religion. Tu sais bien que j’ai été idiote. Je ne peux pas remonter le temps. Je ne peux pas parcourir le chemin qui me ramène tout le temps à toi. Quoique je fasse pour t’oublier leurs bras ne sont pas les tiens, j’ai froid dans leur cœur. Ils n’y sont pour rien. Je dois arrêter de leur reprocher d’être ceux qu’ils sont et pas toi. C’est ainsi. Je t’aime et tu m’aimes. Oui, au plus profond de moi je le sais et je l’ai toujours su même lorsque je te gueulais au visage toutes les larmes de notre déchirure. Mais tu n’as pas le droit : on vit au 21ème siècle et même si le temps a passé on n’a toujours pas le droit de s’aimer ! Quel pêché odieux : dressez vos crucifix la sorcière et le prêtre s’aiment ! Brûlez-la ! C’est pour elle qu’il a oublié de lever les yeux vers le ciel. C’est d’un cynisme tordant. Il y a des formes de sexualité extraordinaire et nous, nous ? Rire ! On s’aime. Comme des enfants. Pas dans nos corps, oh, non ! Dans la jouissance non de la luxure mais de la souffrance ! Si tant est qu’on puisse jouir de ça ! Se détruire oui, creuver à petit feu, faire semblant de détourner nos yeux, laisser couler les ans en espérant qu’ils étouffent nos coeurs. Les cathos sont maso ils aiment se flageller et penser que leur Dieu est jaloux Il ne supporte pas que ses créatures puissent user de leur cœur et de leur corps pour se manifester de l’amour : c’est lui faire offense ! Oui, en clair ils pensent que Dieu est un con, il a créé l’homme tel qu’il est mais juste pour faire pas pour qu’il vive pleinement son humanité ! Mais Dieu a-t-il demandé la castration ? Lui a-t-on posé la question ? L’homme s’arrange toujours pour lui faire porter le chapeau de ses extravagances et des violences qu’il commet en son nom !
Même à distance, tu es là. Encore et toujours, quoi que je fasse pour t’échapper. Je pourrais hurler à la mort ma souffrance ! Qu’est-ce que cela changerait ? J’ai écrit, fais l’amour, crû aimer mais non, rien ni personne ne pourra rien y changer c’est toi que j’aime à travers eux, toi et encore toi que j’aimerai ; ni le temps ni l’espace rien pas même la mort n’y peuvent rien ni ma volonté farouche et ma révolte ! Je ne peux pas t’oublier. Et dire qu’il est des gens pour trouver cela génial ! C’est si romantique se pâment les midinettes ! La ville, le monde, l’univers est vide sans toi à mes côtés. Et pourtant, quand à force de détours je me retrouve face à ton image sur le net, je vois ce que le temps a fait sur ton visage, j’ai mal. Mes mains ne caressent qu’un écran froid, tu ne sens pas la douceur de ma peau sur ton corps blessé. Trouvant sur tes pages les mots que je pense ou que je dis. Tu es là. Les larmes peuvent ruisseler rien ne noie la peine de mon âme séparée de la tienne. Ton sourire, ta douceur et tes mains qui ne se posent pas sur moi. Le bonheur ne vaut que s’il est partagé. Je t’aime.
Lun 25 Avril 2011, 17:28 par dolce vita sur La déclaration d'amour
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La citation d'amour

L'absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu.

La Rochefoucauld.

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