with or without you

Regarde la tristesse dans mes yeux
Ces pierres qui pleurent dans les cieux
La recherche du bonheur, un voeu pieux
Pour celui dont le coeur sonne creux
Regarde dans le miroir de mes yeux
Tu y verras un monde monstrueux
Les aigreurs d’un homme déja vieux
Qui de toute sa vie est devenu honteux

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi

Ecoute ma voix qui s’asphyxie
Quand à mes sentiments décrépis
J’impose un rythme tout en ralenti
Pour accorder à mon âme le répit
Ecoute la voix de l’insoumis
Celui qui préfère renier ses envies
Plutôt que vivre pleinement une vie
Quitte à faire une ou deux conneries

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi

Lis mes écrits sur les murs gravés
Des mots posés là pour exorciser
Des maux impossibles à évaporer
Les poids que la nature a accroché
Lis mes écrits doucement exprimer
Les errances d’une bête traquée
Qui sait qu’une fois perdu et oublié
Le temps jamais ne peut se rattraper

Je ne peux pas vivre...avec ou sans toi
Quel que soit mon moyen d’expression
j’arrive toujours à la même conclusion
Celui là va à celle que je laisse derrière moi...

La tulipe...en minuscule
Sam 22 Mai 2004, 20:51 par la_tulipe_noire sur L'amour en vrac

Quand partons-nous?

"Ces et grands navires,
imperceptiblement balancés sur les eaux tranquilles,
ces robustes navires à l’air désoeuvré et nostalgique,
ne nous disent-ils pas dans une langue muette :
Quand partons nous pour le bonheur?"


Charles Baudelaire
Mar 11 Mai 2004, 23:12 par la marquise de sade sur Le grimoire d'amour

Voyage au pays des elfes

C’était une aube magnifique, qui n’avait rien à envier au plus beau des couchers de soleil. Le ciel s’illuminait de toutes les teintes de violet jusqu’au rose, une aube laissant deviner une belle journée ensoleillée.

Lilou, princesse du pays des papillons, voletait de-ci de-là au dessus des fleurs d’un magnifique jardin dont les senteurs se réveillaient tout doucement sous la chaleur naissante du soleil... elle était belle ce matin, très en forme et chantonnait tout en passant d’une fleur à l’autre; se désaltérant sur les pétales veloutées d’une belle rose pourpre.

Elle choisit un beau lys blanc au parfum envoûtant pour faire sa toilette. Au même moment, Yanis roi des Elfes cherchait quelque nourriture pour son petit déjeuner. Il entend la voix cristalline de la divine princesse et cherche à voir d’où vient cette douce musique, il la voit, touché par tant de grâce, il se pose sur le pommier en fleur qui surplombe la belle.

Il est ému par la beauté de la femme papillon, c’est une jolie jeune femme au corps de jolies proportions, de longs cheveux noirs encadrent un visage à l’ovale parfait, de grands yeux violets illuminent son regard bordé de longs cils; une bouche pulpeuse, finement ourlée du plus beau rose, un joli nez un peu retroussé et fin.

Elle est nue comme toutes les femmes de sa race, nue, sauf une ceinture de fleurs joliment tressée qui descend, pudiquement, sur son pubis. Elle se lave, ignorant que quelqu’un la regarde, d’une pétale de fleur, elle se savonne le corps, elle s’attarde sur ses seins généreux qui dardent leur pointes sous la caresse. Elle descend et c’est au tour de ses longues jambes...interminables au galbe parfait...elle déploie ses grandes ailes finement ciselées...quel chatoiement de couleurs...du bleu foncé au mauve, de petites touches de rose aussi et le tout pailleté d’argent...elle les fait battre tout doucement pour les sécher.

Yanis ne bouge plus, il respire à peine, la belle l’émerveille. Son corps commence à vibrer à la vue de tant de sensualité. Le battement des ailes lui envoie une bouffée de son doux parfum. Oh, comme il la désire! Il faut qu’il l’approche, mais comment faire? Il ne veut pas qu’elle puise deviner qu’il l’a épiée en un moment si intime.

Il prend son envol et va se poser un peu plus loin, priant pour qu’elle passe devant lui. La belle n’est pas sotte, elle l’a vue du coin de l’œil se poser sur l’arbre elle l’a trouvé si beau que troublée elle s’est laissée regarder.

Elle se tourne, se cache derrière le feuillage luxuriant des ancolies et l’observe à son tour, il s’affaire dans la cueillette de baies appétissantes, hum, elle a faim elle aussi. Aussi blond qu’elle est brune, il porte les cheveux longs sur la nuque et frisés, il a de magnifiques yeux bleus. Son corps n’a rien à envier aux sportifs de la Grèce antique. Ses muscles roulent sous l’effort et il arbore de abdominaux bien dessinés. Il porte juste un pagne fait de feuilles fraîches, ses cuisses laissent voir sa puissance de male. Ses ailes repliées laissent deviner leur beauté, elles sont colorées de multiples dégradés de bleus et pailletées de jaune et d’or.

Elle le regarde surprise de ces sensations inconnues qui montent en elle. Quelle est cette chaleur au fond de son bas ventre qui irradie en elle un plaisir naissant. Elle s’avance effrontée, que faire, que dire? Elle ne veut pas le perdre! Il s’immobilise, il lui tourne le dos mais sent sa présence, il ferme les yeux, les sens en éveil, il la respire, perçoit son odeur de Lys. Il se retourne tout doucement, et si elle disparaissait, si elle n’était que mirage?

Ils sont face à face, plus de bruit, plus de pépiement d’oiseaux comme si la nature retenait son souffle, étonnée par tant de beauté réunie...Il lui sourit s’attendant à tout moment qu’elle s’évanouisse , simple illusion. Elle lui répond et il sait alors qu’elle est bien réelle. Le soleil complice les illumine de sa chaude lumière. Il se penche, ramassant une fleur, orchidée assortie à ses yeux et s’approche tout doucement la lui accrocher dans les cheveux...ils n’échangent aucun mots, ils sont superflus. L’air vibre d’amour et de désir autour d’eux.

Elle lui tend la main et il la prend, l’attirant vers un lit de mousse, moelleux tapis où ils s’installent. Ils piochent chacun à leur tour dans la provision de baies sucrées se donnant la becquée tour à tour. Il glisse les doigts dans sa bouche, elle lèche les délicatement le regardant droit dans les yeux. Elle en fait de même; il attrapé sa main et l’embrasse au creux de la paume, du poignet, de l’avant bras, du coude, sur l’épaule, au creux du cou. Il lui susurre des mots d’amour au creux de l’oreille, doux langage qui la trouble au plus profond de son être.

Elle ferme les yeux, s’allonge et s’abandonne à ses caresses. Il n’est que force et se fait douceur, la caressant partout de ses larges mains; elle se cambre sous le plaisir qui l’envahie. Ses mains partent du cou et descendent en coupe sur les seins tendus, il agace les deux pointes de ses pouces et index, les faisant rouler. Elle gémie et ça l’excite, son sexe vient se dresser d’un cran de plus...ohhh, ces seins ! il les palpe, les savoure, prenant les pointes dans sa bouche tour à tour, elle est si cambrée qu’il passe un main sous ses reins pour les caresser.

Il touche la naissance de ses fesses, sa peau est une merveille de douceur. Ses mains sont comme aimantées, il ne pourra plus la lâcher. Il descend encore plus bas sans cesser de l’embrasser, déposant des coups de langue de-ce de-là, glissant le bout de sa langue dans le nombril. Il est sur ses cuisses prenant bien soin d’en éviter le centre, préférant la faire languir un peu. Elle écarte les jambes lui signifiant qu’il est temps de butiner son bouton d’amour. Soit, il s’y dirige avec une lenteur calculée, il y est; mon dieu, elle est si mouillée, quel divin nectar, la reine des fleurs. Il en écarte les pétales veloutées et va s’y enivrer. Son sexe est tellement dressé qu’il lui fait mal, il n’a jamais désiré quelqu’un comme elle.

Ne pas s’affoler, il faut l’honorer comme il se doit. Il prend son bouton en bouche et le tête tout doucement., il le lâche, tourne autour, lèche la surface de son sexe émoustillé, il veut la pénétrer de sa langue et , surprise, la belle est vierge! Très ému par le cadeau qu’elle lui fait, il s’applique à la caresse, il ne veut pas la blesser; la sentant pas loin de l’orgasme, il retourne vers son clitoris et d’un doigt doux et chaud s’active sur le petit gland dressé.

Elle resserre les jambes et secouée de soubresaut se met à pousser des petits cris plaintif de jouissance extrême. Ohhh, cette vague de chaleur soudaine qui l’envahie des pieds à la tête, elle n’aurait cru pareille sensation possible, elle vole mais ne se sert pas de ses belles ailes, elle plane dans le soleil sentant sa lumière et sa chaleur.

Il la prend dans ses bras, la laissant savourer la jouissance, il l’accompagne dans sa descente sur terre en la berçant et en lui disant des mots doux. Elle se sent si bien, elle veut le caresser à son tour, elle ne sait comment faire pour donner du plaisir à un homme, elle fait confiance au désir qu’elle a de le toucher, de l’embrasser. Elle le caresse comme il l’a caressé, sans précipitation, elle découvre son sexe un peu inquiète de ce qu’elle voit.

Le gland est énorme sous le puissant désir qu’il a d’elle, gorgé du plus doux des sucs, elle le veut dans sa bouche. Elle le déguste, elle aime son goût et sa douceur. Humm ! elle ne s’en lasse pas, le faisant sortir de sa bouche pour mieux l’aspirer à nouveau, elle en est gourmande, elle le lèche, s’attardant sur le prépuce puis sur le méat, étonnée de la saveur sucrée de la goûte qui y perle, elle monte et descend, l’engloutissant de plus en plus profondément;

Elle masse ses deux belles boules et les lèches aussi goulûment. Il est comme fou sous sa caresse et bredouille des mots sans queue ne tête. Elle a de nouveau envie de lui, envie qu’il la pénètre malgré la peur de la douleur. Elle vient donc s’allonger à ses côtés et d’une voix rauque d’où on sent tant d’émotions elle lui dit:


- "fais-moi l’amour mon coeur, fais-moi femme".

Tant de douceur, de désir et d’abandon le tétanise, son sexe pourtant bien dur, se raffermit encore! Il se positionne au dessus d’elle, choisissant une position pas bien originale mais dans laquelle il pourra maîtriser toute sa fougue. Il place son gland à l’entrée de son puits d’amour, dont il allait être le premier visiteur. Lentement, sans à-coup, il commence à s’introduire dans ce fourreau de soie dont la chaleur et la moiteur trahit le plaisir qu’il lui donne.

Lorsqu’il fût au contact de la fine membrane qui protége l’entrée, il cesse la progression pour qu’elle se détende, elle le saisit aux hanches dans un geste d’acceptation totale et puis tout doucement, il appuie pour franchir cette barrière de chair. Dans un petit cri, elle l’enlace et comme il ne bouge plus, craintif, elle l’encourage avec un râle de plaisir.

Alors, il accentue ses mouvements et en quelques va et viens la fait devenir femme, ils gémissent de concert, s’accordant dans cette danse du plaisir. Ses puissants coup de reins les amènent au portes du plaisir sentant sa jouissance monter, il déplie ses grandes ailes, les couvrant à tous deux de poussière dorée et c’est à ce moment là qu’elle atteint le plaisir pour la deuxième fois en sentant sa chaude semence l’inonder au plus profond de son corps. Une nuée de papillons multicolores prend son envol mais bien moins haut que là où se trouvent Yanis et Lilou.

Si vous vous levez, à l’aube, un de ces jours, au moment où le ciel se pare de mille teintes, vous les verrez certainement voletant main dans la main parmi les fleurs, rois des cieux accompagnés de leurs enfants aux couleurs éclatantes ...
Dim 02 Mai 2004, 13:38 par douce_minette sur Les liaisons sulfureuses

Idéaliste et optimiste

Sois le bienvenu Gothik,

Le monde est fait d’une multitude de personnalités, d’avis, de qualités et de défauts. C’est pour cela que l’humanité est si fascinante. Je n’ai jamais trouvé TOUS les hommes menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels, ni TOUTES les femmes perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées. Certains et certaines ont partiellement ces défauts, consciemment ou inconsciemment, toute leur vie ou simplement à un moment bien précis. Effectivement, je ne peux pas savoir comment je serai dans l’avenir, mais je peux supposer que j’aurai toujours suffisamment d’amour propre pour ne pas me munir de défauts si excécrables que plusieurs de ceux précités.

Quand à mes douleurs amoureuses... je te retournerai ta formule "comment peux-tu te permettre" de me dire ça sans me connaître... Les amours "folies" j’en ai vécus, des plus , des plus intenses aux plus ravageurs, aux plus destructeurs. J’en ai souffert, j’en ai fait souffrir et c’est encore comme cela au présent et le sera sans doute dans le futur. L’amour est un sentiment violent, qui n’est pas toujours partagé ou qui ne peut pas toujours être vécu comme on le souhaiterait. Cela n’est jamais une excuse pour faire mal à l’autre. Je ne suis pas partisante du "je souffre, pas de raison que toi tu t’en tires comme ça". D’ailleurs je te conseille vivement de lire d’autres de mes écrits et tu pourras constater que moi aussi j’ai mes plaies, que moi aussi, j’ai parfois du mal de contenir mes larmes ou ma révolte quand celui qui fait vibrer mon coeur n’est pas à mes côtés et que ma légèreté est aussi un moyen pour ne pas pleurer toute une vie sur un échec...

"Carpe diem" est ma devise. Comme je l’ai déjà dit, une vie, on n’en a qu’une et je suis bien décidée à la vivre intensément de la manière la plus sereine, la plus complète, la plus jolie même si pour y arriver mon coeur doit encore se briser mille fois...

La marquise de Sade.
Jeu 22 Avril 2004, 15:39 par la marquise de sade sur Citations

Ce qui me séduit...

Qu’est ce qui me séduit le plus chez un homme... passur2

Ca peut être des tas de choses en même temps.

Par exemple , s’il cherche à me regarder droit dans les yeux pour moi c’est déjà un signe de franchise.

Sa façon de s’exprimer aussi, et je ne parle pas de langages...

La délicatesse d’un poignet me plait aussi.... allez savoir pourquoi !

Mais par dessus tout, c’est lorsqu’il dévoile son moi profond que je suis séduite... et là, le regard est important, histoire de voir si je n’ai pas à faire à un beau parleur... et comme je viens de m’en ramasser un (de beau parleur) méfiance, méfiance !
Lun 19 Avril 2004, 12:32 par Mout sur La séduction

C'était en juin....(suite 2)

Mon cœur, de douleur, se met à crier
Sensation qu’on m’arrache à toi
Pourquoi je pense à toi ?
Tu n’as pas le droit, pas comme ça
Pas maintenant, pas sans toi
Triste et mélancolique
Je refuse cette sortie d’artiste buccolique
Ma tête est éparpillée
Te rends-tu compte, je suis bousillée
Vidée
Anéantie

Je peux attendre mon heure maintenant
Salvatrice et insignifiante,
Soumise je suis pratiquement délirante,
Mon cœur suinte de tristesse, le seul médicament
Tu ne peux plus me le donner
Tu ne peux plus me le donner.

C’est une autre dimension sans toi
Les nuages ne me font plus rêver
Je rentre dans l’ère sans sentiment
Le langage des oiseaux n’est plus du tout gai
Voilà ce qu’il se passe dans ma tête là
Tu tentes de sortir de ma vie violemment
Et je ne veux pas de cette sortie
Aucune sortie
A ma façon te piéger,
Avec mes mots te retrouver
Dans ma tête, dans mon ventre, dans mon âme inconsolée
Le verbe aimer, je jure
Ne jamais prononcer, terminer, cassure
Violence du choix
Cœur allégé pour toi
Situation en osmose avec ce que Toi tu souhaitais
Je dois comprendre, réagir calmement,
Penser encore à toi, lentement,
Meilleurs passages de ma vie rappelés
Les moments rares, , purs, intenses
Que j’ai eu la chance de partager
Avec toi
Tu as choisi… l’instant de séparation
Calculé ? Non
Je ne pense pas
Je n’y crois pas
C’est juste comme ça
Je te quitte et voilà….
Triste surprise de cette décision
C’est la meilleure, tu as raison
Mais merde, combien j’ai mal, souffre, saigne, pleure
Pour quelle raison effacer ce bonheur
La peur d’affronter la réalité ?
La peur au ventre ? C’est ça ? C’est vrai ?
L’Amour, le vrai
Nous l’avons effleuré
Nous avons joué avec, caressé,
Nous le tenions à bout de bras
Narguant tous ceux qui ne le connaissaient pas….
Dim 18 Avril 2004, 23:00 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Interrogation

manque les réponses à mes questions,
manque les mots en terme de sensations,
manque une vie, une autre, une mieux
manque un mot, une phrase, une rime à envieux,

dis-moi, est-ce possible de conjuguer
à plusieurs êtres le verbe aimer ?
dis-moi, est-ce possible de s’envoler
vers des cieux magiquement constellés ?

je naviguais dans un monde d’ombres
j’y ai trouvé, j’y suis restée, dans le sombre...
et soudain une lueur, une clarté
comme si tout pouvait s’arranger....

est-ce aussi simple pour toi ?
quels ressentis envers moi ?
est-ce aussi douloureux ?
le fait d’être enfin heureux ?

le coeur qui bat la chamade,
mais non, pas une boutade,
triste réalité
de nos vies croisées...

en fait, tu sais, j’ai trouvé une sorte d’explication
à ma vie, le pourquoi je suis ici : je suis en mission
mission d’amour
mission sans détour....

pourquoi à chaque battement de cil
pourquoi je serais trop sensible ?
pourquoi en terme de sentiments
pourquoi j’en ai besoin, je le sens....

la vie nous réserve encore des évènements,
des doux, des tendres, des , des violents,
pour quelle raison j’arrive à aimer
plusieurs âmes, à en crever ?

tu vois, que d’interrogations
nombreuses questions,
auxquelles je ne trouve de réponse
et dans ma tête une voix me dit : vas y fonce !

alors bon, virtuellement, c’est incroyable
même connection mentale, c’est effroyable...
de nos délires nous avons dérapé
vers quelque chose que je ne puis exprimer...
Dim 18 Avril 2004, 18:58 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Rendez vous

Ce soir c’est le grand soir, notre premier rendez-vous
J’ai toujours fui au dernier moment tes avances
Je suis prêt maintenant à des instants de connivence
Ce soir c’est le grand soir, nous irons jusqu’au bout...

Depuis plusieurs jours je me prépare à la rencontre
Pour toi j’ai choisi mes plus habits
Lissé ma peau de doux parfums de fruits
Depuis plusieurs jours je ne cesse de scruter ma montre...

Ce soir je prendrai la ligne droite la plus longue du monde
Je viendrais te rejoindre chez toi, tu m’y attends
Crucifions ensemble l’insincérité et tuons le temps
Donnons nous l’envie de nous offrir à la lune féconde

Je me jetterai sur toi, tu m’ouvriras grand tes bras
Je laisserai mon corps jouer entre tes mains
Serre moi fort pour une nuit sans lendemain
Prend moi, emmène moi au nirvana

La tulipe...dans la nuit...noire
Sam 17 Avril 2004, 23:15 par la_tulipe_noire sur La première fois

Quand nous ne serons plus peut-être....

QUAND LES HOMMES VIVRONT D’AMOUR

Quand les hommes vivront d’amour,
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les jours
Mais nous nous serons morts, mon frère

Quand les hommes vivront d’amour,
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours,
Mais nous nous serons morts, mon frère

Dans la grande chaîne de la vie,
Où il fallait que nous passions,
Où il fallait que nous soyons,
Nous aurons eu la mauvaise partie

Quand les hommes vivront d’amour,
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les jours,
Mais nous nous serons morts, mon frère

Mais quand les hommes vivront d’amour,
Qu’il n’y aura plus de misère
Peut-être songeront-ils un jour
À nous qui serons morts, mon frère

Nous qui aurons aux mauvais jours,
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l’amour,
Qu’ils connaîtront alors mon frère

Dans la grande chaîne de la vie,
Pour qu’il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants,
De la sagesse ici-bas c’est le prix

Quand les hommes vivront d’amour,
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les jours,
Mais nous serons morts, mon frère.

paroles et musique de Raymond Lévesque
Sam 03 Avril 2004, 15:49 par Ri1kedesBêtises sur Un monde parfait

La citadine

Les premiers rayons de soleil illuminaient mon bureau et me donnaient envie de déjeuner au parc, plutôt qu’entre copines à la cantine. Je souhaitais savourer en égoïste le beau temps qui revient, loin de l’ambiance de commérage du travail.

Treize heures trente, prenant me veste et mon sac, je m’éclipse de mon bureau afin qu’aucune collègue n’ait la mauvaise idée de vouloir venir avec moi.

Je fais un saut chez l’épicier pour m’acheter un petit sandwich suédois, et toute contente, je file vers le parc qui est bien à quinze minutes à pied.

A cette heure-ci, ce qui est délicieux, c’est qu’il n’y a plus personne. Je lorgne tous les meilleurs bancs, qui d’ordinaire sont pris par de petits groupes en costumes et tailleurs. J’ai l’embarras du choix. J’opte finalement pour un adorable petit banc en bois près d’un massif de fleurs plein de couleurs printanières.

Le soleil le couve de ses rayons timides et délicats, lui donnant un air presque féerique. Comme il est attirant...

Délicatement, je m’asseois, savourant le contact de son bois tiède contre mes fesses, frissonnant lorsque mon dos se pose doucement sur son dossier.

Je me sens bien. Le soleil nous regarde discrètement à travers les branchages des arbres bourgeonnant,et son doux éclat vient réchauffer les endroits où ma peau s’offre à lui. Je ferme les yeux pour mieux le goûter.

Comme c’est bon de le sentir comme ça, chaud, délicat, réconfortant. De ses doigts, il caresse mon cou, s’attarde quelques fois sur la naissance de mes seins dans l’ouverture de mon chemisier. Je le sens même lorgner vers mes cuisses de temps en temps.

Je souris, je ris, je suis heureuse. J’ouvre un instant les yeux pour vérifier que personne d’autre que moi ne partage cet instant. Non, je suis seule, tranquille. Je m’enfonce alors un peu mieux dans le confort que m’offre le banc, cherchant à renouer le contact avec le soleil qu’un instant j’ai perdu. Et voila, je le sens à nouveau contre moi, je referme les yeux.

Un petite pensée folle, accompagnée de son battement de coeur: j’enlève un, puis deux boutons à mon chemisier. Effrontée, je caresse tendrement le haut de mes seins. Ils sont , je le sais. Ni trop petits ni trop gros, bien dessinés, avec un joli galbe en pomme. Mes décolletés ne sont pourtant jamais profonds, je préfère bien souvent une chemise entrouverte sur leur rondeur. C’est tellement plus affolant. Je ris discrètement à cette idée, c’est si drôle de me prendre à penser que je suis une femme qui aime son corps !

Redevenant sérieuse et soudain décidée, j’écarte maladroitement les pans déja ouvert de mon chemisier, faisant encore sauter un bouton. Je suis au beau milieu d’un parc, enfoncée dans mon banc, et exhibant ma poitrine réputée magnifique, l’offrant non seulement au roi des astres, mais aussi à la vue de n’importe quel passant qui aurait la mauvaise idée de passer par ici... Mais il n’y en a pas, mon banc est dans une petite enclave du parc, comme protégé, isolé du reste du monde.

Je suis à la fois rassurée et excitée. Rassurée parce que je me sens en sécurité ici, sur mon banc au soleil, et excitée par le risque improbable d’être découverte en train de faire mes bêtises. Oh, on ne vit qu’une fois, et puis après, si quelqu’un me voit qu’est ce que ça fait hein ? Forte de cette évidence, j’enlève un à un les derniers boutons de mon chemisier, et comme je trouve que ça fait vulgaire de rester dans cette tenue intermédiaire, je l’enlève carrément et le pose sur le rebord du dossier. Puis, j’enlève mes chaussures et enfin je m’allonge sur le banc.

J’ai envie d’être excitante, sexy, désirée et désirable. Comme une petite chatte je m’étire sur mon morceau de paradis. Je sens la chaleur et la texture rugueuse du bois chaud contre mon dos et mes mollets, et en tournant la tète, je peux même sentir son odeur ravivée par le soleil. C’est si bon, que j’en ai des petites contractions dans les reins, et je me cambre de plaisir.

Dans un soupir de satisfaction, je laisse tomber alors mes bras et les croise derrière ma tête, un sourire béat sur les lèvres.

Le soleil semble s’être trouvé un compagnon pour jouer avec mon corps. Car tantôt, je sens sa chaleur sur mes seins nus, tantôt je frissonne, lorsque prenant sa place à la faveur d’un petit nuage cotonneux, le vent vient lécher de ses timides et rapides caresses mes tétons en émoi... Timide, mais pas tant que ça ! Le vent est un coquin, s’insinuant dans les plis de ma jupe et me forçant mine de rien à m’ouvrir pour le laisser passer. Soit, qu’il passe, je suis d’humeur mutine...

Je suis restée ainsi une bonne demi heure, les yeux fermés, à me faire caresser par les éléments. Les incessants jeux de chaleur que le vent et le soleil faisaient sur mon corps à demi nu, étaient ponctués par la surprise qu’occasionnait la chute d’une petite feuille sur mon ventre. Toutes ces sensations semblèrent se combiner, et me maintinrent dans un désir à la fois merveilleux et animal. L’odeur de mon intimité me parvenait quelquefois, exhalée par un nuage de chaleur et acheminée par mon amant le vent coquin.

Dans un souffle, j’ai jouis doucement.
Mar 16 Mars 2004, 17:26 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

En route pour le doute

Samsonite va me faire un procès pour le modèle que j’exhibe sous mes yeux et qu’ils n’ont pas à leur catalogue !

Une absence prolongée et pas vraiment justifiée m’a malheureusement contraint à explorer toutes les interprétations possibles. Certaines sont douloureuses. Très. Quelle que soit la raison, il est nécessaire que je prenne du recul, que je me mette d’autres sujets de préoccupation à l’esprit. Ca me permettra d’y voir plus clair.

Je crois qu’il faut se rendre à l’évidence : je suis amoureux.

J’ai peur, j’ai horriblement peur. Je viens de m’en apercevoir juste maintenant !
La dernière qui m’a rendu amoureux, elle à tout cassé, tout brûlé. Il a fallu des années pour tout reconstruire et c’est encore de guingois.
Mon Papillon ne m’a rien réellement donné, mais quand je l’aperçois, j’ai l’estomac qui se noue et une grosse douleur mélancolique s’empare furtivement de moi. J’ai envie de la faire progresser, de la protéger, de l’entraîner dans des plaisirs sans nom, j’ai envie qu’elle s’occupe de moi, qu’elle m’aime aussi. Et je n’ai pas envie d’utiliser toute cette panoplie d’artifice, ceux de la séduction, de la manipulation sentimentale pour arriver à mes fins.

J’ai peur de l’intelligence qui brille dans son regard et qui pourrait servir de bien mauvaises intentions. Je ne comprends pas son manque de volonté, de curiosité. Je ne comprends pas cette manie de tout cacher, de ne rien dire, ne rien montrer. Tout ce que je sens c’est qu’elle a peur, constamment, de tout. La peur engendre la haine, inhibe l’action selon, Mr Laborit. Mais sans indication, comment la rassurer. Je suis capable de la rassurer, je le sais. Mais ça demande l’énergie de son amour. Impasse.

Je suis tombé amoureux d’un potentiel, d’un éclat que j’ai vu briller un furtif instant. Choisir de l’aimer et de m’engager dans une vie qui ne me satisfasse pas, parce que je n’ai aucun élément pour estimer tout ça. Juste pour cet éclat ? Voilà le genre de pari dont je suis tout à fait capable.
Et qui m’a déjà détruit plusieurs fois dans le passé.

Le passé, le passé. Celui qui a modelé notre désir et façonné nos peurs, celui là qui nous permet de rêver et d’appréhender ce patrimoine fantastique et lourd, ce sac à main où cette valise, cette gloire, cette honte, cette énergie, ce frein ... Son passé l’a blessée aussi.

Avec un ami, on disait qu’à tomber amoureux on prend des risques. Ca c’est quand on se fait surprendre. Aujourd’hui, la question est :"veux-je prendre ce risque ?" Enfin peut-être. Peut-être suis-je simplement en manque affectif, peut-être me suis-je fait manipuler. Peut-être aussi que ce n’est pas une fille, que dis-je, une femme pour moi. Je manque cruellement de discernement au moment où j’en aurais le plus besoin. Le calcul et la raison se retrouvent les bras ballants, estomaqués par le cri étourdissant de ces sentiments fatiguants. Mais mon coeur ne m’a jamais trompé, pourtant.

Il faut que je prenne du recul que je cesse de ressasser. Si seulement je savais méditer ! Où ils sont tous ces concepts Zen qui ont fait la gloire de ma spiritualité. Les ai-je déjà oubliés, moi qui quelques temps avant de la rencontrer les mettaient en pratique à ma plus grande surprise. La force et la solution sont en moi.
Mer 04 Fév 2004, 13:02 par PetitPrince sur L'amour en vrac

Re: Paris, la nuit

Paris qui se drape de ses plus apparats,
Qui joue la séductrice, la maîtresse de toutes les tentations.

Paris cette garce qui vous allume sans vraiment vous éteindre,
Qui se joue de ses attraits pour vous faire succomber.

Paris sur ces trottoirs qui n’a de cesse de vous allumer,
Telles une prostituée elle s’offre à vos yeux pour mieux vous attirer.

Paris cette tentatrice, chaude femme volage qui vous tente,
Vous agace, vous allume, et échauffe vos sens.

Paris qui vous donnera tous les plaisirs, et qui au matin venu
Repue, d’avoir pris tous vos plaisirs, s’endormira en vous tournant le dos.
Mar 03 Fév 2004, 19:43 par Ri1kedesBêtises sur Citations

à Christine et Marie ... suite et fin

J’étais tellement bouleversée que je ne me souviens plus comment je lui annoncé qu’il allait être papa (je crois que je lui ai simplement montré le test) et lorsqu’il m’a répondu "bah oui, je m’en doutais, c’est génial !", ma vie a basculé (je sais, d’habitude, on utilise cette expression pour un événement négatif, mais comment exprimer autrement ce virage à 180°?)

Depuis, on s’est trouvé un magnifique 4 pièces en bord de Marne (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), on a meublé la plus belle chambre des plus meubles (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), et, depuis sa naissance le 26 janvier 2002, notre petite Marie communique avec ses grands-parents (enfin, ce sont plutôt eux qui suivent les images, elle, elle s’en fout) grâce à la webcam sur... internet, of course ! La boucle est bouclée !

Internet m’a fait le plus beau des cadeaux et ça vaut bien tous les plans dragues, galères et prises de tête que j’y ai rencontrés. Le prince charmant existe, et je crois qu’il en reste quelques exemplaires disponibles en ligne ;-)

MAJ du 29/04/2003

Le prince charmant est redevenu citrouille, je ne savais pas qu’il y avait une date d’expiration sur ces trucs-là :-(
Mar 13 Jan 2004, 14:16 par la_tulipe_noire sur Amour internet

à Christine et Marie ....

en écho à ton message marquise, je voudrais vous transmettre les écrits de mon âme jumelle .... belle histoire, triste fin


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A votre avis, devenir maman grâce (à cause de?) à internet, vous croyez que ça veut dire qu’internet peut changer une vie ? ;-)

Quand on vit seule dans une ville comme Paris, internet c’est une bénédiction. D’abord, pour mener une vie de débauches (vi, je sais... merci internet), et puis, un jour, suite à une annonce (... sur internet), une rencontre qui ne se passe pas comme les autres, la découverte du grand amour (oué, oué, merci internet), un déménagement à l’étranger (pour vivre avec Lui, bien sûr) et, dans la foulée, un magnifique bébé qui reste en contact étroit avec ses grands-parents grâce à... Internet !

Tout ça, ca vaut bien des milliers d’ASV pour rien, non ?!

;-)

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A la demande générale, je développe mon avis:

En été 2000, mon bureau me mute (bon d’accord, c’était un petit peu à ma demande, pffff) sur Paris où je ne connaissais absolument personne. Ceci dit, Paris quand on a 30 ans et qu’on est célibataire, ce n’est pas ce qu’il y a de pire...

Durant les quelques mois suivant mon arrivée, j’ai donc "meublé" mes soirées grâce à internet: d’abord sur des sites de tchatche et de rencontres, ensuite en organisant de nombreuses soirées avec des personnes rencontrées sur ces sites. Et puis, un jour, au bureau (bah oui, chuis accro, je vous ai dit, je me connectais même au boulot), un jeune homme se connecte sur le site de rencontres sur lequel j’étais inscrite. Par un réflexe habituel, je clique sur son profil... ouaaaaaaaaah, la photo !!!!! Ouaaaaaaah, les yeux bleus ! Enfin, bref, je plonge, je drague (je sais, c po bô pour une fille de faire ça) et le soir de la rencontre fatidique, je suis là, à rougir comme une collégienne, encombrée de mes deux mains (tiens, quand est-ce qu’on m’a mis ça??) J’ose à peine le regarder, mais chaque fois que j’ose un coup d’oeil en coin, son sourire me fait craquer. Merde, c’est pourtant pas du tout mon genre de faire dans la guimauve, keski m’arrive ! Enfin, on commande un verre , on discute un peu (lui surtout, moi je bois ses paroles au détriment de mon verre de vin) et lorsqu’on se quitte sur le quai du métro, je l’enlace et je l’embrasse (ouiiiiiiiiii, j’ai osé faire ça !!!!) Je suis rentrée chez moi des étoiles plein les yeux. "C’est le plus beau, le plus gentil, le plus charmant, le plus sexy, le plus tendre, le plus plus, quoi !!!"
Mar 13 Jan 2004, 14:13 par la_tulipe_noire sur Amour internet

Houlaaaa

C’est vrai qu’en ouvrant cette rubrique, nous prenons un risque de sombrer dans la vulgarité, la grossiéreté gratuite, l’obscénité malsaine ouin . Ca serait complètement décalé par rapport à l’ambiance générale du site, qui est fondée sur l’évocation, l’élégance, la poesie.

Ainsi marquise, tes posts sur la pipe à dent, ainsi que sur les massages culinaires sont à mon sens dans le ton exact de ce qu’il faut écrire dans les liaisons sulfureuses. Rappelons qu’il faut séduire, donner envie, et que comme chacun sait, une femme nue est bien moins attirante que celle qui est encore habillée ne fusse qu’un tout petit peu. Il en va de meme avec les posts je pense.

Mais alors, comment décrire cette scéne de nain qui chevauche le dogue allemand de Soeur Marie Therese pendant que cette derniere flatte le fabuleux gourdin de son voisin aux cheveux rouges et bleus cling ? Et surtout, où es-tu toi, dans cette fantastique allégorie ohhh ? Dessus clin ? Dessous confiant ? Sans dessus dessous grin ? Sans dessous timide ?

Le mot d’ordre : restez dans ce que vous faites, dans ce que vous dites. Distillez avec art les mots qui offusquent, et mettez encore plus de talent à évoquer ceux que la grossièreté pourrait rendre laids.
Mar 13 Jan 2004, 12:33 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
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