Il avait été une fois…

Il avait été une fois…


Au commencement était l’ « énergie ». Ce n’est que bien plus tard qu’ils l’appelleraient « lumière », ou « esprit », ou « divinités ».
Elle n’avait pas conscience d’elle-même, vu qu’elle était tout et tout était elle. N’ayant pas de limite, elle n’éprouvait pas le de se définir en tant qu’entité, en tant qu’unicité, puisqu’elle était tout.

Mais un jour, vint l’ennui. Il se matérialisa par un effondrement de son tout sur lui même. Se condensant à l’extrême, une nouvelle forme en sortit. « Ils » devraient encore plus tard l’appeler « matière ».

La matière, inconsciente, devrait quand même toujours garder le souvenir instinctif de son état inconscient précédent. Elle devint à certains endroits des monde-entités. Chacun différent, mais chacun une lueur des autres, un reflet dans un miroir déformé de ce que les autres auraient put être.
Contigus mais sans contacts, ils étaient des échos infinis quasi-conscients les uns des autres.

Et la matière s’organisa, se complexifia. Elle devint vies. Ces vies développèrent chacune un don. Pour certaines, c’était l’altruisme, découlant de l’air, l’eau, le feu et la douceur dont avaient d’autres.
Pour d’autres, la communication afin de pouvoir se développer à un rythme raisonnable, car « ils » n’avaient pas les capacités des premiers. Les sons se firent mots, les mots se firent idées et les idées devinrent poètes pour les moins matérielles de ces formes de vies. Mais elles s’enfuirent bientôt dans les hauteurs pour devenir une légende oubliée : le peuple du ciel. « Ils » les appelleraient, pour les plus inquiets d’entre eux, Anges.

Enfin, l’énergie n’ayant pas totalement disparu, elle fit ce qu’elle savait faire, être la synthèse de son état précédent, ne retenant que le meilleur de chacun.
La forme sensible, tactile, sensuelle des seconds lui permis de s’ancrer. Elle retint les aptitudes des premiers, qu’elle trouvait plus en adéquation avec ce qu’elle avait été auparavant.
Ainsi naquirent les salamandres, les ondines, les gnomes et les sylphides.
Les salamandres réchauffaient le monde-entité, lui donnant la chaleur nécessaire à son épanouissement affectif. Sentant que cette chaleur était voulue par « eux », elles devinrent des entités indistinctes, à la lisière de ce qui est palpable. Mais parfois, elles se mêlaient à eux, afin de comprendre…
Les sylphides lui apportaient leurs souffles, permettant au peuple du ciel de rester en suspend, éloigné d’ « eux ». Ne sachant que choisir entre les différentes formes d’eux, elles convinrent que choisir, c’est renoncer, et mêlèrent tous leurs attributs. « Ils » les auraient qualifiés d’ « androgynes » s’ils avaient vraiment compris le sens caché de ce terme…
Les ondines intuitives, aimèrent la source de vie et ne cesseraient jamais de caresser leur ancêtre-créateur de leurs mains liquides. Le berçant dans leurs bras liquides afin d’effacer toute blessure, toute souillures. Elles seraient aussi à l’occasion ses larmes.
Enfin, le gnomes, sans cesse cajolés par « eux » finirent par leur ressembler. Ils étaient le berceau d’ « eux » dans certaines croyances, affirmant que ceux qui se baptisèrent « hommes » avaient étés pétris en eux. Au sens figuré, ce n’était pas totalement inexact. On pourrait donc dire qu’ « ils » étaient en partie un prolongement de la Terre. Certaines finirent même par se mêler à eux, perdant en partie leurs dons particulier de créateurs, mais partageant les balbutiement de ce don perdu, envolé avec le peuple du ciel : l’empathie. Certaines ondines et salamandres inquiètes les suivirent, faisant pour eux ce que les sylphides avaient fait pour le peuple du ciel. Ils furent protégés et s’installèrent définitivement sur leurs monde-entités.

Mais un jour, un « ange » finit, lui aussi, par s’ennuyer. L’état de béatitude perpétuel de son peuple, immobile dans les bras soyeux des sylphides, loin des autres parties de ce qu’il sentait être une partie distincte mais intégrante de ce qu’il avait été lui devint second.
Il se projeta dans un humain à naître avant que ses compagnons ne puissent lui expliquer. Le seul don qu’il reçu, nouvelle forme d’existence au milieu des autres formes fût l’oubli. Oubli de ce qu’il avait été, ne gardant que la nostalgie des bras des sylphides.
Ni homme, ni ange, il avait tout à découvrir, de même que ceux issus des autres éléments et des hommes. Il proliféra néanmoins, toujours à la recherche de cette douceur perdue, de la joie des idées, du plaisir des mots, égaré au milieux d’une réalité pas tout à fait sienne.

Les humains comprirent quand même que quelque chose n’allait pas dans ce qui était. Ils inventèrent de nouvelles religions et leur donnèrent le nom de sciences.
L’un d’eux, Heisenberg, le seul à saisir le langage du peuple du ciel, intuita que tout ne saurait être lié. Il devait exister d’autres « ailleurs », d’autres « ici ». Il fût l’origine de ce qu’on formula pompeusement « ailleurs quantiques ». C’était juste l’explication du fait que tous les monde-entités étaient uns, mais liés. Qu’ils étaient chacun des possibilités des autres.
Les descendants des anges comprirent pour certains qu’ils n’avaient pas leur place céans. Que ces extrapolations de ce qui pourraient être ne suffisaient pas par rapport à ce qui aurait dû dans l’Absolu. Ne sachant pas comment partir, le « où » étant exclus par sa théorie, ils disparurent.

L’un d’eux, ne comprenant pas trop pourquoi restât. Il fût considéré comme la sentinelle. Il est la mémoire de ce que l’on oublie. Cette mémoire le fait souffrir mais c’est son « rôle ». Il comprend certaines choses intuitivement, car il conserve une partie de l’empathie, mais n’est pas assez humain pour savoir la communiquer vraiment.
Il rencontre parfois des êtres dans lesquels il retrouve la douceur des sylphides, leur complicité, leurs traits, mais…
Ces êtres vivant dans un des monde-entités ne sauraient se mêler au descendant des anges même s’ils lui font recouvrir une partie de ce qu’il a oublié. Qu’il leur fait intuiter des choses qu’il ne savait pas vouloir soupçonner. Touchant l’héritage des élémentaires, il réalise sa forme d’énergie. Ses premiers pas.
Il commence à déplier ses ailes.

Et puis, il comprend à la longue. Il doit partir lui aussi, comme les demi-anges, ses compagnons. Il comprend que ce ne sont pas des anges déchus, comme les « eux » les ont nommés. Il comprend. Il comprend qu’il ne peut pas expliquer car ça ferait mal aux habitants du monde-entité qu’il a approché. Il comprend que rien n’est gravé dans la pierre, tout est écrit dans le sable, un jour de vent.
L’histoire, la fin de l’histoire, elle ne s’écrit pas. Alors qu’il comprend ça, il retrouve des pans de mémoire.
Cette mémoire d’un château dans le ciel, d’un château où il vole, où il saisit ce qu’est l’énergie, où, de même que les humains réalisent des biens, des actions, des choses, il pourra même réaliser l’énergie.

Et puis, à l’aube d’un matin, il quitte son enveloppe, la laissant derrière lui, finissant de déplier ses ailes, redevenant un vrai descendant d’« ange », il s’élance pour retrouver, à mi chemin entre les anges et les hommes l’endroit qui est le sien. Suffisamment homme pour avoir d’un « où ». Ils se retourne, voit les visages des humains qu’il a aimé, parmi la foule innombrable de tous ceux des monde-entités et sort de ce qui est matière pour retourner à l’état de non-souffrance. Hors du temps, il flotte.

Il nomme son univers de béatitude Uchronia. Et pour la deuxième fois, à l’envers, il oublie. Il oublie jusqu’au souvenir de tout ce qui a suivi, de tout ce qui précèdera.
Lun 23 Jan 2006, 20:17 par Ambriel sur Un monde parfait

Fontaine...

Fontaine… Je ne boirai pas de ton eau !

A l’écoute de Brigitte Lahaie
Ou le sexe a droit de cité
Et où les grands abandonnés
Etalent leurs turpitudes et plaies

Je me retrouve tout effaré
De ce qu’elles peuvent raconter
Toutes ces fausses passionnées
Aux pseudo extases, trichées…


Rabelais : « Souvent Femme varie… »
Et aussi : « bien fol qui s’y fie… »
Humeurs de femmes évidemment
Car c’est la vie assurément

A les entendre brocarder
De leurs astuces, se rengorger
J’ai peur qu’il n’y ait que méprise
Quand les coquines se disent éprises

Je ne crois plus aux mijaurées
Faisant semblant d’être emportées
Sur un océan de plaisir
Quand elles sont pressées d’en finir...

J’aspire à une femme - fontaine
Une qui me prouvera qu’elle aime
Avec preuve qu’elle a apprécié
Sans nul de le crier… grin

Jan reflexion
Sam 14 Jan 2006, 11:35 par jan goure sur Parler d'amour

Rêves d’ailleurs,

La neige était tombée en un épais duvet ouaté aux reflets étincelants. Dans l’immense maison auvergnate perdue au milieu des monts du Forez, près de la chaume, se trouvaient des trésors, parmi lesquels une piscine en rez-de-chaussée, dans le creux de la pente, cachée par les grands résineux. Le puits secret du désert. Lorsque les groupes étaient partis, elle aimait, le soir, couverte d’un drap de bain en paréo, arpenter les couloirs vides qui menaient de son appartement à la piscine, comme une petite sylphide. Tout d’abord le long couloir des employés et puis, descendre les escaliers jusqu’à l’accueil. Là, en familière des lieux, elle franchissait l’espace du bureau et jouait avec les boutons du tableau d’éclairage. Alors, la féerie pouvait commencer. Elle retrouvait les sensations de l’enfance lorsqu’avec une amie elle passait ses samedis après-midi et soir à la piscine. Quel plaisir de goûter à la tiédeur de l’eau alors que, dehors, la nuit était tombée et que, par les grands vitrages, elle jouissait du contraste entre la lumière intérieure et le mystère de la nuit alentour. Il n’y avait rien d’inquiétant en cela, que l’impression d’une infinité. Elle se sentait protégée et aimée. La lumière se donnait à la nuit et le ciel tout entier se trouvait au dessus d’elle. Personne ne pouvait la blesser par des gestes trop brusques comme aux jours d’affluence, des attitudes grossières, elle pouvait à son aise laisser vagabonder ses rêveries enchantées où l’amour jouait les chefs d’orchestre. Elle ouvrit la porte battante vitrée, posa sur le rebord de la balustrade le lourd drap de bain qui tombait sur ses pieds. Sans hésitation, elle appuya sur le bouton de la douche qu’elle savait la plus généreuse et chaude... Toutes les souffrances de la journée glissaient le long de son corps dans le ruissellement joyeux de l’eau qui crépitait sur son corps et sur le dallage foncé. Elle rejeta la tête en arrière et pris une longue respiration...
Dos crawlé, brasse, nage indienne, elle évoluait lentement, longueur après longueur, laissant toute la fatigue se dissoudre dans la joie d’être, dans la simplicité de l’instant, dans ce qu’elle se sentait pleinement en phase avec tout ce qui l’environnait : elle aimait le monde. Elle n’avait pas d’autre chose que de cette paix d’aimer et se savoir aimée. D’être partie du tout, un tout avec lequel elle était en symbiose, en harmonie parfaite. Le ciel étoilé, la neige au dehors et dedans la chaleur de l’eau et de l’air et la douce lumière qui se reflétait sur l’eau, qui jouait dans ses yeux clairs...
C’est alors qu’il entra...
Ven 13 Jan 2006, 12:18 par dolce vita sur Mille choses

Ton silence

Lorsque j’en ai , jamais il ne paraît.
J’attends la solitude, et tu réapparais.
Amoureux diablotin farceur et diabolique,
Tu me fais sursauter de façon pathétique.

Lorsque je veux t’entendre, que mes pensées sont tiennes,
Aucun bruit ne survient, je reste dans ma peine.

Egoïste parfois, souvent égocentrique,
Tu ne vois que par toi, par tes envies cyniques.

Te mets-tu à ma place, dans ce creux d’ignorance,
Où tous mes mots résonnent sur cet endroit virtuel ?
Je ne sais où tu es, où ton cœur se révèle,
Je ne peux que t’attendre, avec peur et patience.
Jeu 12 Jan 2006, 23:47 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Je ne t'écrirai plus...

Je t’écrivais des poèmes
Piqués à ce vieux fou d’Hugo,
Lui qui savait dire : « je t’aime »
Sans jamais avoir l’air idiot.
Je te parlais d’Apollinaire
Et de Rimbaud et de Verlaine,
ce rêve étrange et pénétrant,
Moi aussi, je l’ai fait souvent...
Je ne t’écrirai plus,
Je n’en ai plus
Je ne t’écrirai plus,
Maintenant tout va bien !
Je ne t’écrirai plus,
Le calme est revenu,
La tempête a cessé,
J’ai fini de t’aimer...

Claude Barzotti
Mar 10 Jan 2006, 12:11 par dolce vita sur Citations

Un autre amour ?

Ca tu es toujours là quand j’ai de toi.
Fidèle à toutes mes heures et à tous mes tracas.
Je suis seul et soudain dans un verre tu es là.

Alcool.

Vin des pires ou d’ailleurs tu sais me rassurer
Lorsque seules mes peurs sont là à m’entourer.

Alcool.

Tu me mens et m’enivres vers des rêves faciles
Quand la réalité m’effraie et me rend si fragile.

Alcool.

Tu es vraiment le seul dont j’admets les mensonges
Même si peu après leur vérité me ronge.

Alcool.

Tu es là bien en moi, car je t’ai accueilli
Je me mens à moi-même dans ce triste repli.

Alcool.

Dans les fêtes jadis tu me mettais en joie,
Aujourd’hui je suis seul et pourtant tu es là.

Alcool.

Ta bouteille est ma vie, ta fin sera la mienne.
Même si dans mes rêves ta présence est lointaine.

Alcool.

Je t’aime et je te hais, car tu es là toujours
Quand j’ai de toi, quand j’ai mal à l’amour.

Alcool…
Mar 10 Jan 2006, 01:41 par l'homme de sable sur Mille choses

Espace sacré

Il y avait un lieu où le temps n’avait plus de prise. Un lieu très spécial dont seuls certains privilégiés connaissaient l’entrée. Pour y accéder, nul d’intelligence, de savoir, de force, nul de prestige ni d’argent... Pour y accéder, une seule clef, une flamme, qui embrasait tout, liant en un instant les contraires, parcourant l’être de la tête au pied, ce centre entre l’esprit et le corps, ce centre sacré, le cœur. Le coeur s’ouvrait mystérieusement sur l’amour qui transcendait toute chose. Dans l’univers de l’amour la douceur prédominait et avec elle, la tendresse, la complicité et l’abandon, les soeurs chéries de l’amour. La félicité et la joie emplissaient l’air d’effluves délicates révélant à sa vraie nature et fonction toutes choses... Les heureux visiteurs soupiraient d’aise... Un frisson de plaisir courait délicieusement le long de leur corps. C’est là, qu’ils s’étaient reconnus... Tout d’abord ils pensaient être seuls dans ce merveilleux univers et confusément ils ressentaient comme un vide intérieur... Puis, ils s’étaient trouvés face à face et leurs yeux avaient eu du mal à rompre le fil magique qui se tissait entre eux. Ils étaient surpris. Ils se sentaient enfin pleins et tout leur apparaissait dans sa perfection. Dès lors ils ne leur manquait plus rien. Ils étaient nus. En entrant, ils avaient posés toutes ces choses si nécessaires dans le monde ordinaire pour assurer leur protection, mais confusément, ils avaient compris que tout ce bagage les alourdiraient et qu’ici ils n’en avaient nul , au contraire. Le sol était sacré, de même que l’air dont ils remplissaient leurs poumons et chaque chose alentour était porteuse de grâces. La lumière était délicieuse... La transparence des cieux semblait assurer que rien ne les séparerait de l’amour. Cet amour qui appelait l’amour et qui, en grandissant en eux-mêmes, accroissait leur joie d’être. Deux mondes dans l’univers voué à l’amour, à la félicité, à la vie...
Sam 07 Jan 2006, 20:43 par dolce vita sur Un monde parfait

Autour de l'Amour

A Anne, ma muse.

De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.

Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …

Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.

Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.

C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.

Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?

Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.

« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.

Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.

Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.

Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.

« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.

Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.

La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?

Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …

Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.

Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.

PetitPrince.
Jeu 05 Jan 2006, 14:23 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Et c'est bien...

Il y a entre nous l’entente de nos corps…
l’envie et le d’être peau contre peau;
nous nous désirons ainsi…intensément…
et juste nos sourires pour le dire...
Il y a la douceur et la sensualité de nos gestes, de nos mots,
l‘accordance et la réponse de nos silences, de nos regards,
une saveur tout autre donnée à notre amour…
Il y a entre nous l’entente tout simplement…maintenant…
Mer 04 Jan 2006, 00:27 par danslalune sur La vie à deux

L'amour en cadeau...

L’âme ne s’achète pas : elle se donne, en communion,
Les corps sans âme sont comme un cœur qui se protège
de ressentir : ce ne sont que cuivres creux...
Il faut que ce soit vrai et non une vision.
Ô, mais que nos esprits se touchent, en un regard, s’unissent,
Que nos corps s’attirent au faîte du supplice
sans que le n’intervienne en rien.
Que la passion libère de nos chaînes,
Et le rire et la joie accompagnant nos sens,
Que l’amour nous rende à nous-mêmes !
Juste émerveillés d’être, en harmonie suprême
Et nos lits sont profonds et parfumées nos lèvres,
Nos caresses, nos émois jusque dans nos mystères,
La joie et l’innocence et l’extase en cadeaux
Car c’est pour tout cela que nous naissons égaux...
Unis dans la confiance de se savoir aimés
non pour être parfaits mais tout simplement d’être...
Mer 28 Déc 2005, 10:14 par dolce vita sur L'amour en vrac

Demain...

J’ai voulu t’oublier, j’ai cru pouvoir le faire, de multiples façons ; mais chacune m’a montré que c’était une erreur de vouloir y songer. A chaque tentative, quelque chose me montrait que ce n’était que l’ombre de l’amour, le pâle reflet de ce que j’espérais... Une vision déformée de nous deux. Juste un fanfasme, un espoir de renouveau et de vie. Rien qu’une chimère...
Avec toi, tout était si simple, tu étais heureux et moi, remplie de joie. Nous n’avions pas de grand chose ; tout contribuait à notre félicité ! Tout faisait nos délices et nos regards plongeant dans ceux de l’autre aimaient se rencontrer...
Mon bien-aimé est pour moi et je suis à mon bien-aimé !
A quoi sert donc d’essayer un nouveau départ, il n’y a qu’à poursuivre la route, pas à pas et demain, demain, on verra... Avec toi j’ai franchi les sommets escarpés et je ne puis me résoudre à ces faux semblants d’éternité...
Les roses sont sur la route autant que les épines, je sais qu’un beau jour, tu reviendras vers moi, oui, ce jour viendra où mon coeur aura fini de saigner et mon corps de languir après toi... Et te chercher en vain.
Tu es celui que mon coeur aime, qu’il espère, tu portes la grâce et la vie toujours renouvellée, le rire et le chant du ruisseau, l’aube légère et l’espoir et l’oiseau.
Demain...
Lun 19 Déc 2005, 16:07 par dolce vita sur Mille choses

Lettre à mon espoir

On dit souvent que l’espoir permet d’attendre mieux, de vivre mieux, et parfois même de vivre tout court. Je crois maintenant qu’il nous fige et nous emmure, nous empêchant de passer à autre chose.

A toi donc mon espoir j’envoie mes doux adieux,
Il faut que l’on se quitte pour que je vive mieux.
J’ai de sourire et de manger la vie
Et ta simple présence me fait rester ici
Dans cette attente triste qui me ronge peu à peu.

Sans toi à mes côtés je trouverai un chemin
Qui m’éloignera d’elle, même si je reste sien.
Je te quitte ce jour, de toi je vais au loin,
Elle saura me trouver car nous avons ce lien
Qui nous unit tous deux sans en comprendre rien.

Je te cache à mes yeux, et à mon cœur aussi
Et quand je serai prêt, qu’elle le sera aussi
Tu seras remplacé si ce jour voit la vie
Par de nouveaux desseins, par de nouvelles envies.
Pour toutes ces raisons je t’abandonne ici.
Dim 11 Déc 2005, 14:10 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Lettres du désert

Le désert, à l’aube du premier jour.
Mon ami,
« C’est quitter Dieu pour Dieu... ». En ce dimanche d’automne, j’ai rendez-vous avec la vie. Je quitte la maison de mon Père pour m’incarner en cette petite fille qui voit le jour en un clair matin de la cité phocéenne. Tu vois, tout ce que j’ai vécu je l’ai choisi m’a-t-on dit. En attendant, ce qui est certain, c’est que j’ai commencé par accueillir ce cadeau, voilà bientôt quarante ans : naître aux pieds de Notre Dame de la Garde ! Oui, oui, déjà, elle est là, toute douce et belle à me protéger, à ne pas me quitter des yeux, petite mère du ciel silencieuse et agissant sans tambour ni trompette, mais plus sûrement qu’aucune louve ne le ferait. Dans une petite maternité, le souvenir de st François est entretenu, rue Pupa. Là, je pousse mon premier cri de vivante : j’ai mal, j’ai faim, je suis... C’est dimanche, la messe a lieu à deux pas, j’ai soif. Déjà.
De Marseille, je ne connais tout d’abord que les promenades venteuses des bords de mer. Un goût salé que j’aime à retrouver sur mes lèvres. Le sel et la lumière du monde sont contenus dans ma mémoire. Le cri des mouettes. Les falaises blanches sous un ciel de craie. Une lumière qui ne triche pas, une lumière impudique et joyeuse. Le sable qui vole, vole et nous ferme les yeux. Le vent, c’est aussi mon bon ami. Le coquin, il se glisse partout : il connaît tous nos parcours secrets et vient se blottir au plus tendre, jusque entre nos lèvres. Un chien aboie. Le désert. Une mouette vient fendre le mistral comme par jeu, comme pour s’en moquer et disparaître. De Marseille, j’apprends la tendresse, Mamie, Angèle, ma grand-mère. Certains, tu sais, naissent avec des grands-parents à ne plus savoir qu’en faire. Moi, je n’en avais qu’une et si petite, 1m45, la seule à être assez discrète pour avoir survécu à la guerre. La mort a décidé de l’oublier jusqu’à ce qu’elle ait 74 ans et puis, à son tour, discrètement, ma rescapée a quitté la terre pour aller dans un lieu où les hommes ne se limitent plus, où ils peuvent enfin s’étendre à l’infini.
De Marseille, avec Angèle, je garde un parfum d’amour, de liberté et de gourmandise. Un parfum de vie. Papa me ramène à mes souvenirs de premier âge en me confiant pour les vacances d’été à ma Mamie cadeau, Mamie tendresse, Mamie prière. Les roses blanches de Berthe Sylva nous font pleurer sans même avoir à les effeuiller. Ces roses de la spiritualité, je les retrouverai plus tard, sans savoir ni pourquoi ni comment elles s’imposent à moi, et dans un désir d’inspirer aux petits enfants l’envie de se jeter dans les bras de Marie, je la dessine aux crayons et pastels secs, les bras ouverts et son sein virginal recouvert des roses délicates. Bien sûr, ses fleurs admirables tu les connais, puisque c’est toi qui a décidé du lieu où déposer le sourire accueillant de Marie. Mais je reviens à l’enfance. Lorsque nous étions livrées à nous-mêmes, toutes les deux, Angèle, avait pour sa petite-fille un programme d’été bien rempli dans le but de la faire grossir avec autant de glaces et autres repas de noce qu’il se peut imaginer ! Comme je l’aime, ma Mamie, que ne ferais-je pour l’amour d’elle ?! Même me laisser gaver ! Moi qui ne suis pas matérialiste pour deux sous, je vais m’ancrer au sol de tout mon cœur. Chère Angèle, quelle joie lorsque la balance affichait le résultat tant attendu : victoire provisoire remportée avec force silence, paix et douceur. Les roses blanches, encore et toujours, mais pas seulement, toutes les musiques de sa jeunesse et de la mienne nous accompagnaient : de Maurice Chevalier à Claude François, en passant par la môme Piaf et le grand Jacques pour faire bonne mesure. Oui, et puis, « Mamie, est-ce que je peux faire de la couture pour mes poupées ? » - « Viens donc t’installer à côté de moi, sur la table de jardin, sous la tonnelle couverte de gros raisins blancs ». De gros grains blonds qui recouvraient la pâte de la tarte préparée pour le dessert du soir et dont l’arôme emplissait l’air gorgé de soleil. Mon cher ami, t’ai-je déjà parlé de nos escapades en ville ? Nous partions toutes deux, vite, vite, avec nos petites affaires : moi, un grand chapeau de paille, une capeline couverte de fleurs et de quelques cerises artificielles. Une robe en vichy rose, des petites sandalettes blanches au pied avec des socquettes à fleurs. Heureuse, joyeuses, insouciantes, nous partions. Angèle, toujours impeccable dans ses tailleurs et ses robes bleu marine et blanc. Ses beaux yeux bleus un peu tristes derrière les gros verres de myope envoyaient tant et tant d’amour que je ne me lassais pas de les chercher. Nos conversations bien sages. Les regards approbateurs des usagers de l’autobus. La joie mêlée de fierté de ma grand-mère aux compliments dont on m’abreuvait et qui me lassaient parfois, mais jamais pour l’amour d’elle.
Angèle, que j’aime regarder les deux colombes derrière les lourds verres, je suis trop petite pour comprendre qu’un jour elles prendront leur envol pour ne plus jamais revenir au nid. Il est tôt encore, laissons à l’enfant le soin de se réjouir. Les larmes viennent en leur temps et en mettent tant et tant pour sécher. Angèle, aujourd’hui, pour toujours, je t’aime. Laisse-moi toujours être ta toute petite-fille. J’aurais tant de ta tendresse et de tes prières, ma petite Mamie. J’ai tant de larmes sur mon cœur et que personne ne viendra bercer...
Dim 11 Déc 2005, 08:52 par dolce vita sur Histoires d'amour

Un monde n'est parfait...

Il y a peu je ne savais pas ; j’acceptais de donner
Ne recevant parfois qu’un méchant coup de pied
Je ne protestais pas, pardonnant, justifiant,
Mais pour aimer vraiment il faut d’abord s’aimer
Savoir se respecter pour qu’on en fasse autant
Et que « oui » ou que « non » ce soit franc et entier...
Il savait me tenir en me faisant espérer,
Et s’il parlait beaucoup il ne tenait jamais,
Toujours de bonnes raisons il savait amener
L’excuse sur son front et il voulait briller.
Vivre dans la lumière l’exige tout à fait,
Et ne se satisfait de « lux » artificielle.
Si tu veux que mon cœur déploie tous ses bienfaits
Sache qu’il a d’une tendre équité.
Car qui veut recevoir en ne donnant jamais
Que des coups de boutoir, il peut bien s’éloigner...
Dim 11 Déc 2005, 08:42 par dolce vita sur Un monde parfait

Hymne à la vie

Pour voir la beauté de l’aurore naissante,
Parce que je sais qu’un jour l’amour viendra à moi,
Je combattrai.

Pour que demain ne soit plus jamais sombre,
Parce que la joie est tout au fond de moi,
Même en secret.

Parce que mon âme fière refuse de se rendre,
Et que je goûterai la rosée sur mes lèvres,
Tu seras là.

Qu’importe si mon coeur a bien failli se perdre
Et la raison aussi et au delà de çà,
Je renaîtrai.

Je n’ai de force de nul autre que moi,
Parce que la vie est belle et qu’elle me tend les bras,
Oh, oui, je crois.
Ven 09 Déc 2005, 16:23 par dolce vita sur L'amour en vrac
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Ecrire sur besoin

Ecrire sur besoin Il avait été une fois…, Fontaine..., Rêves d’ailleurs,, Ton silence, Je ne t'écrirai plus..., Un autre amour ?, Espace sacré, Autour de l'Amour, Et c'est bien..., L'amour en cadeau..., Demain..., Lettre à mon espoir, Lettres du désert, Un monde n'est parfait..., Hymne à la vie,
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L'amant sans fortune peut être aimable, mais il ne peut être heureux.

Florian.

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