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Pas de retour. chapitre 4 (premiere partie)
Chapitre 4
Aéroport de Changi, Singapour – Au grand étonnement de Patrick, les formalités de contrôle des passeports furent très rapides et plutôt agréables. « Ca nous change de l’Europe », se dit-il. Cependant que lui et ses quatre élèves marchaient vers les tapis roulants pour récupérer leurs bagages, le petit Victor s’exclama :
- « Regardez ! Mon sac est déjà là !
- Le mien aussi ! », applaudit Ali.
« Efficace, avec ça ! », pensa Patrick, tout en regardant Victor courir partout, tel un furet. Tendrement, il se remémora sa première rencontre avec ce garçon âgé maintenant de 12 ans. Il y avait cinq ans. Déjà.
Ce jour là, Victor et ses parents pénétrèrent timidement dans l’établissement, juste avant que l’entraînement général ne débute. Patrick, déjà vêtu de son dobok, les accueillit. Il remarqua tout de suite le manque d’assurance des deux adultes qui se reflétait également chez le petit blondinet, agrippé à la main de sa mère, l’air déterminé à ne pas vouloir la lâcher, même en échange de tous les bonbons du monde ! Patrick s’évertua à les mettre à l’aise et chercha à comprendre quelles étaient les motivations des parents. Ceux-ci expliquèrent, hésitants, que leur petit garçon était d’une timidité maladive, qu’il n’osait jamais s’exprimer librement, que ce soit à la maison ou à l’école. De fait, il avait peu ou pas d’amis et il passait le plus clair de son temps, seul, lisant des tonnes de livres de son âge. Un ami leur avait conseillé de l’inscrire à un club d’arts martiaux, quel qu’il soit, afin de lui permettre de développer une certaine confiance en soi qui lui faisait manifestement défaut. Patrick avait déjà eu affaire à ce genre de cas. Il avait su, à force de patience et de psychologie, faire ressortir les points forts de ces enfants et leur démontrer qu’ils ne devaient pas craindre de les mettre en valeur. Ainsi, au cours des années, Victor s’était complètement transformé. Il était devenu un préadolescent sûr de lui et de ses possibilités, n’hésitant plus à exprimer ses émotions. Malgré son jeune âge, il adorait assister les entraîneurs des tout petits et prenait plaisir à l’instruction. Patrick lui avait donné cette responsabilité, sachant pertinemment que cela permettrait à Victor de continuer à s’épanouir. « C’est en enseignant qu’on apprend le mieux. » répétait-il à ses ceintures noires pour les convaincre d’aider les entraîneurs. Et, en effet, Victor avait beaucoup appris. Sur lui-même. La participation au tournoi de jeunes pratiquants comme Victot faisait aussi partie de la stratégie de Patrick. Il s’avéra que l’enfant était naturellement doté des qualités physiques requises par le taekwondo. Le travail technique qu’il avait accumulé au cours de ces années d’entraînement lui permettait de figurer parmi les meilleurs combattants de sa catégorie d’âge. Ses résultats en tournois, accompagnés des félicitations de son mentor ainsi que de l’admiration de ses camarades, n’avaient pas manqué de le convaincre qu’il pouvait réussir dans ce qu’il entreprenait. Mais, le plus étonnant pour Patrick était de constater l’évolution simultanée des parents de Victor. Ceux-ci étaient devenus plus affirmatifs, beaucoup moins timides dans leurs échanges avec lui, moins craintifs en apparence. « Et ils ne pratiquent aucun art martial, eux… Trois transformations pour le prix d’une ! Non seulement Victor a changé mais il a aussi, et sans le savoir, influencé ses propres parents… », s’amusa-t-il intérieurement.
Quant à Ali, le problème avait été tout autre. Ses parents, issus de la troisième génération d’immigrés, avaient réussi à percer ce mur invisible dressé par la société à cause de leurs origines. Ils étaient jeunes, formaient un beau couple et respiraient le bonheur. Lui était cadre dans une compagnie d’assurances et elle dispensait des cours d’informatique pour le compte d’un organisme de formation professionnelle. A la naissance d’Ali, un an après leur mariage, ils furent fous de joie et tous les membres de leurs grandes familles, de Paris à Oran, devinrent hystériques. « Un cadeau d’Allah ! » avait proclamé un oncle d’Oran, toujours volubile. Le grand père d’Ali n’avait pas hésité, déclenchant le courroux de son épouse, à déclarer à son rejeton : « Tu as toujours été ma plus grande fierté, mon enfant. Maintenant, avec la naissance de ton propre fils, je sais que jamais je ne pourrai être plus heureux. Alors, si Dieu veut que je meure maintenant, je suis d’accord ! »
Au fil des mois, puis des années, les géniteurs comblés s’aperçurent que quelque chose clochait chez Ali. Dans son comportement, très agité, souvent impulsif ; à l’école, où il avait énormément de mal à suivre. Ses parents s’en inquiétèrent très vite et consultèrent un généraliste. Celui-ci, après examen de l’enfant, pronostiqua un TDAH (Trouble de Déficit de l’Attention Hyperactivité) et demanda aux parents de voir un spécialiste afin de confirmer la découverte et, surtout d’en définir le degré. Ce qu’ils firent. Et ils apprirent que leur enfant était, en effet, atteint du TDAH, à un degré élevé. Mais le spécialiste se montra rassurant car le problème avait été détecté assez tôt et il proposa un programme spécifique pour Ali, à base d’homéopathie (il était contre les médicaments, qu’il considérait trop invasifs pour un enfant de 6 ans) et d’approche psychosociale. « Mais le plus important pour Ali reste l’amour que vous lui portez et votre soutien sans faille. », avait prévenu le professeur. Justement, de l’amour, pour leur enfant, ils en avaient à revendre ; de même que toute leur famille ! Aussi, loin d’être abattus, soulagés, même, de pouvoir mettre un nom sur le problème, les parents d’Ali étaient plus que déterminés à aider leur fils. Lorsque la maîtresse d’Ali fut mise au courant du trouble de son élève, elle recommanda à sa mère de l’inscrire au club de taekwondo de Patrick Brun, leur assurant que cela pourrait grandement contribuer à l’amélioration de leur fils. Prudents, les parents demandèrent conseil au spécialiste qui ratifia cette suggestion : « Pratiquer un sport, qui plus est un art martial, est une excellente démarche dans le cas du petit Ali. En effet, pour lui, apprendre en étant assis derrière un pupitre est un vrai calvaire. S’il peut apprendre tout en déversant son trop plein d’énergie, il aura moins de difficultés à garder son attention. Un art martial offre, en plus, un cadre très structuré, basé sur des règles et des codes précis que personne ne peut enfreindre, y compris un enfant atteint de TDAH. Aussi, Ali apprendra plus facilement les conséquences de ses débordements éventuels et, inconsciemment, ajustera son comportement en fonction. »
C’est ainsi que Patrick reçut Ali au sein de son club et participa – non sans mal – aux progrès lents mais incontestables de l’enfant. Aujourd’hui, Ali avait 18 ans. Patrick le regardait récupérer son sac et aider Mathilde à en faire autant. Grand, musclé, souple : un corps de félin. Calme, souriant, confiant, patient, toujours à l’écoute : un grand frère à qui on veut confier toutes ses peines ; vers qui on se tourne pour partager ses joies ; quelqu’un dont on veut gagner l’amitié, à jamais. « Où es-tu passé, petit Ali de 6 ans ? », s’interrogea Patrick. « Tu nous as fait souffrir, mes entraîneurs et moi. Tu nous as tournés en bourriques tant de fois. Tu étais insaisissable. Tes camarades d’entraînement te détestaient car tu étais différent. Tu étais incapable de reproduire une poomse correctement… Et, petit à petit, tu as laissé la place à quelqu’un qui est finalement devenu ce jeune homme : un instructeur occasionnel adoré par ses étudiants. Un champion de taekwondo. Et, pour couronner le tout, un brillant étudiant qui finit sa deuxième année de médecine. Alors, c’est avec plaisir que je te dis : « Adieu, petit Ali de 6 ans… Et je suis content que tu aies laissé ta place à cet Ali de 18 ans, promis à un brillant avenir. Le joyau de sa famille, si aimante… » .
Aéroport de Changi, Singapour – Au grand étonnement de Patrick, les formalités de contrôle des passeports furent très rapides et plutôt agréables. « Ca nous change de l’Europe », se dit-il. Cependant que lui et ses quatre élèves marchaient vers les tapis roulants pour récupérer leurs bagages, le petit Victor s’exclama :
- « Regardez ! Mon sac est déjà là !
- Le mien aussi ! », applaudit Ali.
« Efficace, avec ça ! », pensa Patrick, tout en regardant Victor courir partout, tel un furet. Tendrement, il se remémora sa première rencontre avec ce garçon âgé maintenant de 12 ans. Il y avait cinq ans. Déjà.
Ce jour là, Victor et ses parents pénétrèrent timidement dans l’établissement, juste avant que l’entraînement général ne débute. Patrick, déjà vêtu de son dobok, les accueillit. Il remarqua tout de suite le manque d’assurance des deux adultes qui se reflétait également chez le petit blondinet, agrippé à la main de sa mère, l’air déterminé à ne pas vouloir la lâcher, même en échange de tous les bonbons du monde ! Patrick s’évertua à les mettre à l’aise et chercha à comprendre quelles étaient les motivations des parents. Ceux-ci expliquèrent, hésitants, que leur petit garçon était d’une timidité maladive, qu’il n’osait jamais s’exprimer librement, que ce soit à la maison ou à l’école. De fait, il avait peu ou pas d’amis et il passait le plus clair de son temps, seul, lisant des tonnes de livres de son âge. Un ami leur avait conseillé de l’inscrire à un club d’arts martiaux, quel qu’il soit, afin de lui permettre de développer une certaine confiance en soi qui lui faisait manifestement défaut. Patrick avait déjà eu affaire à ce genre de cas. Il avait su, à force de patience et de psychologie, faire ressortir les points forts de ces enfants et leur démontrer qu’ils ne devaient pas craindre de les mettre en valeur. Ainsi, au cours des années, Victor s’était complètement transformé. Il était devenu un préadolescent sûr de lui et de ses possibilités, n’hésitant plus à exprimer ses émotions. Malgré son jeune âge, il adorait assister les entraîneurs des tout petits et prenait plaisir à l’instruction. Patrick lui avait donné cette responsabilité, sachant pertinemment que cela permettrait à Victor de continuer à s’épanouir. « C’est en enseignant qu’on apprend le mieux. » répétait-il à ses ceintures noires pour les convaincre d’aider les entraîneurs. Et, en effet, Victor avait beaucoup appris. Sur lui-même. La participation au tournoi de jeunes pratiquants comme Victot faisait aussi partie de la stratégie de Patrick. Il s’avéra que l’enfant était naturellement doté des qualités physiques requises par le taekwondo. Le travail technique qu’il avait accumulé au cours de ces années d’entraînement lui permettait de figurer parmi les meilleurs combattants de sa catégorie d’âge. Ses résultats en tournois, accompagnés des félicitations de son mentor ainsi que de l’admiration de ses camarades, n’avaient pas manqué de le convaincre qu’il pouvait réussir dans ce qu’il entreprenait. Mais, le plus étonnant pour Patrick était de constater l’évolution simultanée des parents de Victor. Ceux-ci étaient devenus plus affirmatifs, beaucoup moins timides dans leurs échanges avec lui, moins craintifs en apparence. « Et ils ne pratiquent aucun art martial, eux… Trois transformations pour le prix d’une ! Non seulement Victor a changé mais il a aussi, et sans le savoir, influencé ses propres parents… », s’amusa-t-il intérieurement.
Quant à Ali, le problème avait été tout autre. Ses parents, issus de la troisième génération d’immigrés, avaient réussi à percer ce mur invisible dressé par la société à cause de leurs origines. Ils étaient jeunes, formaient un beau couple et respiraient le bonheur. Lui était cadre dans une compagnie d’assurances et elle dispensait des cours d’informatique pour le compte d’un organisme de formation professionnelle. A la naissance d’Ali, un an après leur mariage, ils furent fous de joie et tous les membres de leurs grandes familles, de Paris à Oran, devinrent hystériques. « Un cadeau d’Allah ! » avait proclamé un oncle d’Oran, toujours volubile. Le grand père d’Ali n’avait pas hésité, déclenchant le courroux de son épouse, à déclarer à son rejeton : « Tu as toujours été ma plus grande fierté, mon enfant. Maintenant, avec la naissance de ton propre fils, je sais que jamais je ne pourrai être plus heureux. Alors, si Dieu veut que je meure maintenant, je suis d’accord ! »
Au fil des mois, puis des années, les géniteurs comblés s’aperçurent que quelque chose clochait chez Ali. Dans son comportement, très agité, souvent impulsif ; à l’école, où il avait énormément de mal à suivre. Ses parents s’en inquiétèrent très vite et consultèrent un généraliste. Celui-ci, après examen de l’enfant, pronostiqua un TDAH (Trouble de Déficit de l’Attention Hyperactivité) et demanda aux parents de voir un spécialiste afin de confirmer la découverte et, surtout d’en définir le degré. Ce qu’ils firent. Et ils apprirent que leur enfant était, en effet, atteint du TDAH, à un degré élevé. Mais le spécialiste se montra rassurant car le problème avait été détecté assez tôt et il proposa un programme spécifique pour Ali, à base d’homéopathie (il était contre les médicaments, qu’il considérait trop invasifs pour un enfant de 6 ans) et d’approche psychosociale. « Mais le plus important pour Ali reste l’amour que vous lui portez et votre soutien sans faille. », avait prévenu le professeur. Justement, de l’amour, pour leur enfant, ils en avaient à revendre ; de même que toute leur famille ! Aussi, loin d’être abattus, soulagés, même, de pouvoir mettre un nom sur le problème, les parents d’Ali étaient plus que déterminés à aider leur fils. Lorsque la maîtresse d’Ali fut mise au courant du trouble de son élève, elle recommanda à sa mère de l’inscrire au club de taekwondo de Patrick Brun, leur assurant que cela pourrait grandement contribuer à l’amélioration de leur fils. Prudents, les parents demandèrent conseil au spécialiste qui ratifia cette suggestion : « Pratiquer un sport, qui plus est un art martial, est une excellente démarche dans le cas du petit Ali. En effet, pour lui, apprendre en étant assis derrière un pupitre est un vrai calvaire. S’il peut apprendre tout en déversant son trop plein d’énergie, il aura moins de difficultés à garder son attention. Un art martial offre, en plus, un cadre très structuré, basé sur des règles et des codes précis que personne ne peut enfreindre, y compris un enfant atteint de TDAH. Aussi, Ali apprendra plus facilement les conséquences de ses débordements éventuels et, inconsciemment, ajustera son comportement en fonction. »
C’est ainsi que Patrick reçut Ali au sein de son club et participa – non sans mal – aux progrès lents mais incontestables de l’enfant. Aujourd’hui, Ali avait 18 ans. Patrick le regardait récupérer son sac et aider Mathilde à en faire autant. Grand, musclé, souple : un corps de félin. Calme, souriant, confiant, patient, toujours à l’écoute : un grand frère à qui on veut confier toutes ses peines ; vers qui on se tourne pour partager ses joies ; quelqu’un dont on veut gagner l’amitié, à jamais. « Où es-tu passé, petit Ali de 6 ans ? », s’interrogea Patrick. « Tu nous as fait souffrir, mes entraîneurs et moi. Tu nous as tournés en bourriques tant de fois. Tu étais insaisissable. Tes camarades d’entraînement te détestaient car tu étais différent. Tu étais incapable de reproduire une poomse correctement… Et, petit à petit, tu as laissé la place à quelqu’un qui est finalement devenu ce jeune homme : un instructeur occasionnel adoré par ses étudiants. Un champion de taekwondo. Et, pour couronner le tout, un brillant étudiant qui finit sa deuxième année de médecine. Alors, c’est avec plaisir que je te dis : « Adieu, petit Ali de 6 ans… Et je suis content que tu aies laissé ta place à cet Ali de 18 ans, promis à un brillant avenir. Le joyau de sa famille, si aimante… » .
Jeu 12 Nov 2009, 12:07 par
Arthis sur Mille choses
Pas de retour. chapitre 3 (complet)
Chapitre 3
Mathilde regardait Arthur finir sa série de coups de pied directs arrière. Le sac de sable, bien que lourd, oscillait au rythme des impacts puissants. Secrètement, elle aimait Arthur. Elle aimait son sourire permanent, ses yeux d’un bleu azur, ses cheveux blonds coupés courts. Elle rougit en pensant à ses rêves érotiques au cours desquels Arthur, torse nu, musclé et naturellement bronzé, l’enlaçait. Elle qui, à 15 ans, n’avait encore jamais connu l’amour…
- "OK, Arthur ! Tu peux arrêter là. Très bien ! Bravo !"
Patrick Brun était visiblement satisfait de la prestation de son protégé.
- "Tu sais que si tu as le bon timing en utilisant ce coup de pied direct arrière, ton adversaire sera par terre en 2 secondes. Avec ta puissance et ta rapidité, ça ne fait pas un pli ! Allez ! C’est fini pour ce soir… Tu peux aller prendre ta douche".
- "Merci co… Euh… Patrick…"
Mathilde se mêla à l’échange.
- "Patrick ! Et moi ? Pourquoi tu ne me fais pas travailler sur cette série, aussi ?"
Arthur se retourna et prit son air espiègle.
- "Mathilde, voyons ! Tu sais bien que pour utiliser cette technique en tournoi, il faut la maîtriser à 100% ! Ha ! Ha ! Ha !"
Devant la moue qui se dessina sur le visage de Mathilde, Arthur continua :
- "Je plaisante, Mat… C’est pour t’embêter un peu…"
Mathilde lui tira la langue.
- "Allons ! Ce n’est pas un peu fini ces gamineries ?!", intervint Patrick, en riant. Puis, il s’adressa à elle :
- "Mathilde, tu sais bien que ton point fort, c’est la contre-attaque retardée en 45 degrés. Pour le tournoi, c’est là-dessus qu’il faudra compter. Donc, ton entraînement spécifique portera sur cette tactique. Tu comprends ?"
- "D’accord, coach !", fit-elle, en sachant pertinemment qu’il avait horreur qu’on l’appelle ainsi. Et elle courut vers les vestiaires en s’esclaffant.
- "Quelle petite peste !", cria Patrick en faisant semblant de vouloir la rattraper.
[…]
Arthur n’avait d’yeux que pour cette silhouette svelte et agile qui se déplaçait gracieusement ; cette chevelure abondante châtain qui encadrait une petite frimousse malicieuse, parsemée de taches de rousseurs et… cette petite langue toute rose qu’elle continuait à lui tirer, tout en continuant à détaler.
- "Bon !", reprit Patrick à l’adresse d’Arthur. "Alors, tu te prépares pour le voyage ? »
- « Oui, je suis vraiment impatient ! »
- « Tu n’oublies pas l’école, hein ? »
- « Non, bien sûr que non ! Je me suis organisé avec mes profs. Ils m’ont donné une liste de devoirs pour les vacances. Je pense qu’avec une ou deux heures par jour, je devrais m’en sortir. »
Patrick n’avait aucune inquiétude réelle à ce sujet. Il était en relation régulière avec les professeurs du lycée et n’hésitait pas à parler à l’élève faisant partie de son club lorsque ses résultats scolaires étaient en baisse ou que son attitude générale laissait à désirer. En ce qui concernait Arthur, il n’entendait que des louanges de la part de ses professeurs, quelle que soit la matière.
- « C’est bien, Arthur. On part dans une semaine. Et on a encore pas mal de techniques à peaufiner. Je vais tout faire pour que Victor, Ali et Mathilde soient fin prêts. Toi, tu l’es… Donc, tu vas plus travailler le côté endurance, OK ? »
- « D’accord, Patrick… Dites, c’est comment, l’Asie ? »
Patrick repensa à son voyage en Corée du Sud.
- « L’Asie, c’est grand. C’est magique, aussi ; en tous cas, à mes yeux. Tu sais, je ne connais que la Corée mais j’ai entendu dire que Singapour est le pays le plus occidental d’Asie. Il a malgré tout su conserver un caractère particulier, grâce à la diversité des cultures le peuplant : chinoise, malaise ou indienne. Et, d’après ce qu’on m’a dit, toutes les races vivent harmonieusement ; en incluant les expatriés – Européens, Américains et Australiens pour la plupart – qui sont bien intégrés. »
- « Ça doit être vraiment super ! Et le tournoi ? Vous savez qui va participer ? »
- « Le tournoi international de Singapour a lieu tous les 2 ans. Le niveau est très poussé. Plus de 25 pays vont être représentés. Beaucoup d’Asiatiques, bien entendu ; et les Etats-Unis y participent pour la première fois, comme la France. L’Australie aura la plus grosse délégation, avec 15 athlètes de tous âges. Ce sont eux qui ont récolté le plus de médailles d’or lors de la dernière édition. La fédération m’a d’ailleurs averti que l’Australien qui concourra dans la catégorie open - la tienne - représentera son pays aux prochains jeux olympiques. »
- « Wooww ! Ça va pas être simple pour moi ! »
- « Ne t’inquiète pas, Arthur. Je pense que tu as le niveau pour les jeux, aussi. »
- « Mais je n’ai que 15 ans ! »
- « C’est pour cela que tu combats en catégorie « open ». Tu vas te mesurer à des athlètes de 19, 20 ans. »
Patrick marqua une pause. Il observa la réaction d’Arthur. Sans surprise, ce dernier ne manifesta aucune émotion particulière : ni peur, ni même crainte.
- « Bon. Il est temps que je te dévoile un secret… reprit l’entraîneur. Les gens de la fédération m’ont confié que si tu atteignais au moins les demi-finales, tu serais inclus dans l’équipe de France des JO. »
Arthur écarquilla les yeux de surprise.
- « Pour une nouvelle, c’en est une, Patrick ! »
Patrick rit de bon cœur.
- « Tu comprends maintenant, pourquoi je te fais travailler aussi dur ?! »
[…]
Après une douche réparatrice, Arthur sortit du bâtiment, le sac sur l’épaule et la tête dans ses rêves olympiques. Il était tard, il faisait déjà nuit, mais il ne se pressait pas pour autant. Soudain, il perçut un mouvement derrière lui. Il se retourna vivement. Mathilde fut stoppée net dans sa tentative de lui faire une surprise, un peu abasourdie par la vitesse de réaction d’Arthur.
- « Mathilde ! », s’étonna-t-il. « Qu’essayes-tu de faire ? »
- « Bah, je voulais te faire peur… »,répondit-elle, un peu dépitée par son échec.
- « Ha ! Ha ! Ha ! Eh ben, c’est raté ! »
- « Je sais... »
Il reprit son sérieux :
- « Tu veux que je te raccompagne chez toi ? Il est tard et tu pourrais faire une mauvaise rencontre. »
- « Tu penses que je ne peux pas me défendre ? », le défia-t-elle.
- « Tu plaisantes ? Je sais très bien de quoi tu es capable ! »
- « Alors, pourquoi veux-tu m’accompagner ? », rebondit-elle, l’air de rien.
Désespéré, Arthur fuit son regard. Il sut que le moment était venu de lui dire ce qu’il ressentait. Il n’avait jamais osé auparavant. Il était assez courageux pour se défendre contre trois voyous simultanément, mais assez lâche pour ne pas pouvoir la regarder droit dans les yeux et lui dire, tout simplement : « Tu me plais vraiment. Je veux sortir avec toi »… « Quel imbécile je fais !» s’injuria-t-il intérieurement. Il décida de jouer l’esquive. Pour le moment.
- « Allez, viens ! Ne fais pas ton bébé… »
Alors qu’il la poussait gentiment, Mathilde ne put s’empêcher de se sentir déçue et en colère. « Quel idiot, alors ! Il ne comprend rien ! Ou bien, il ne m’aime pas ?! Je vois bien toutes ces sottes qui lui courent après, au lycée… Arthur par ci, Arthur par là… Gnagnagna… Peut être qu’il aime bien l’une de ces pétasses. Bon ! Il faut que j’en aie le cœur net… ».
Arthur marchait à côté d’elle, silencieux. Elle se tourna vers lui :
- « Arthur ? », commença-t-elle, hésitante.
- « Oui ? », répondit-il un peu trop vivement.
- « Tu aimes bien les filles du lycée ? »
Arthur la regarda, l’air benêt.
- « Euh… Bah oui… En général, quoi. Elles sont sympas… »
- « Et qui préfères-tu ? »
Involontairement, il adopta un air encore plus ahuri, complètement pris au dépourvu par les questions de Mathilde.
- « J’sais pas moi… Pourquoi tu me poses ce genre de questions ? »
« Décidément, il le fait exprès ! C’est pas possible ! », se dit-elle. Elle s’arrêta, s’approcha de lui et l’enlaça.
- « Arthur, tu ne vois pas que tu me plais ? »
Sans un mot, il la prit par la taille, l’attira vers lui et l’embrassa tendrement. « Enfin ! » ne put-elle s’empêcher de penser, soulagée et heureuse… Ils restèrent l’un contre l’autre un long moment, profitant de cette harmonie de sentiments qu’ils se découvraient pour la première fois.
Puis, à contrecœur, ils se décidèrent à poursuivre leur retour à la maison. Mais cette fois-ci, ils marchaient main dans la main, les yeux pétillants de bonheur.
- « Arthur, tu m’aimes depuis quand ? », minauda Mathilde.
- « Depuis la première fois que je t’ai vue au dojang. »
- « Mais je n’avais que 9 ans ?! »
- « Et alors ? On peut aussi avoir des sentiments, à cet âge-là, non ?! », rétorqua-t-il, en riant.
- « Qu’est ce que tu peux être bête, quand tu veux ! », le taquina-t-elle.
Et ils rirent de bon cœur, avant de s’embrasser à nouveau.
Alors qu’ils s’approchaient de l’immeuble de Mathilde, Arthur s’arrêta :
- « Mathilde, je dois te dire quelque chose de super ! »
- « Quoi ? Que tu m’aimes ? », fit-elle, pleine de malice.
- « Non... »
- « Comment ça, non ???? », l’interrompit-elle, feignant la colère.
- « Mathilde ! Ecoute-moi, c’est super important.
- J’adore t’asticoter, Arthur ! Tu démarres toujours au quart de tour ! Allez, dis-moi ce qui est super…
- Eh ben, voilà… Avant de quitter le dojang, le coach m’a dit que je pourrais avoir une chance de faire partie de l’équipe de France pour les prochains JO. »
Mathilde le regarda bouche bée. Puis se ressaisit :
- « Tu veux me faire marcher à ton tour ou quoi ?
- Non, non ! C’est vrai…
- Ça alors ! Mais tu n’as que 15 ans !
- Et les prochains jeux ont lieu dans 3 ans…
- Tu as raison ! », admit-elle.
Après un temps de réflexion, elle sauta de joie.
- « C’est génial, Arthur ! Vraiment super ! Je suis tellement contente pour toi !
- Attends, attends ! Ce n’est pas encore fait, hein ?!
- Je sais mais quand même ! Au fait, ça dépend de quoi ? »
Il lui expliqua la teneur du marché. Elle s’enthousiasma :
- « Tu devrais y arriver sans problème !
- Je ne sais pas. Je ne connais pas mes adversaires et il paraît que le niveau est plutôt costaud. Tiens ! Il y a même un Australien qui est déjà intégré à l’équipe olympique…
- Mais tu n’as jamais perdu un tournoi, Arthur ! Ne sois pas modeste !
- Ca ne veut rien dire, tu sais… Enfin, on verra bien ! », conclut-il dans un sourire pour lequel elle craquait à chaque fois.
- « Oh ! Arthur ! Je suis tellement fière de toi ! »
Elle se jeta sur lui et l’embrassa fougueusement. A cet instant précis, Arthur se sentit invincible, fort de cet amour qu’il ressentait pour Mathilde ; porté par les émotions si démonstratives de Mathilde.
Mathilde regardait Arthur finir sa série de coups de pied directs arrière. Le sac de sable, bien que lourd, oscillait au rythme des impacts puissants. Secrètement, elle aimait Arthur. Elle aimait son sourire permanent, ses yeux d’un bleu azur, ses cheveux blonds coupés courts. Elle rougit en pensant à ses rêves érotiques au cours desquels Arthur, torse nu, musclé et naturellement bronzé, l’enlaçait. Elle qui, à 15 ans, n’avait encore jamais connu l’amour…
- "OK, Arthur ! Tu peux arrêter là. Très bien ! Bravo !"
Patrick Brun était visiblement satisfait de la prestation de son protégé.
- "Tu sais que si tu as le bon timing en utilisant ce coup de pied direct arrière, ton adversaire sera par terre en 2 secondes. Avec ta puissance et ta rapidité, ça ne fait pas un pli ! Allez ! C’est fini pour ce soir… Tu peux aller prendre ta douche".
- "Merci co… Euh… Patrick…"
Mathilde se mêla à l’échange.
- "Patrick ! Et moi ? Pourquoi tu ne me fais pas travailler sur cette série, aussi ?"
Arthur se retourna et prit son air espiègle.
- "Mathilde, voyons ! Tu sais bien que pour utiliser cette technique en tournoi, il faut la maîtriser à 100% ! Ha ! Ha ! Ha !"
Devant la moue qui se dessina sur le visage de Mathilde, Arthur continua :
- "Je plaisante, Mat… C’est pour t’embêter un peu…"
Mathilde lui tira la langue.
- "Allons ! Ce n’est pas un peu fini ces gamineries ?!", intervint Patrick, en riant. Puis, il s’adressa à elle :
- "Mathilde, tu sais bien que ton point fort, c’est la contre-attaque retardée en 45 degrés. Pour le tournoi, c’est là-dessus qu’il faudra compter. Donc, ton entraînement spécifique portera sur cette tactique. Tu comprends ?"
- "D’accord, coach !", fit-elle, en sachant pertinemment qu’il avait horreur qu’on l’appelle ainsi. Et elle courut vers les vestiaires en s’esclaffant.
- "Quelle petite peste !", cria Patrick en faisant semblant de vouloir la rattraper.
[…]
Arthur n’avait d’yeux que pour cette silhouette svelte et agile qui se déplaçait gracieusement ; cette chevelure abondante châtain qui encadrait une petite frimousse malicieuse, parsemée de taches de rousseurs et… cette petite langue toute rose qu’elle continuait à lui tirer, tout en continuant à détaler.
- "Bon !", reprit Patrick à l’adresse d’Arthur. "Alors, tu te prépares pour le voyage ? »
- « Oui, je suis vraiment impatient ! »
- « Tu n’oublies pas l’école, hein ? »
- « Non, bien sûr que non ! Je me suis organisé avec mes profs. Ils m’ont donné une liste de devoirs pour les vacances. Je pense qu’avec une ou deux heures par jour, je devrais m’en sortir. »
Patrick n’avait aucune inquiétude réelle à ce sujet. Il était en relation régulière avec les professeurs du lycée et n’hésitait pas à parler à l’élève faisant partie de son club lorsque ses résultats scolaires étaient en baisse ou que son attitude générale laissait à désirer. En ce qui concernait Arthur, il n’entendait que des louanges de la part de ses professeurs, quelle que soit la matière.
- « C’est bien, Arthur. On part dans une semaine. Et on a encore pas mal de techniques à peaufiner. Je vais tout faire pour que Victor, Ali et Mathilde soient fin prêts. Toi, tu l’es… Donc, tu vas plus travailler le côté endurance, OK ? »
- « D’accord, Patrick… Dites, c’est comment, l’Asie ? »
Patrick repensa à son voyage en Corée du Sud.
- « L’Asie, c’est grand. C’est magique, aussi ; en tous cas, à mes yeux. Tu sais, je ne connais que la Corée mais j’ai entendu dire que Singapour est le pays le plus occidental d’Asie. Il a malgré tout su conserver un caractère particulier, grâce à la diversité des cultures le peuplant : chinoise, malaise ou indienne. Et, d’après ce qu’on m’a dit, toutes les races vivent harmonieusement ; en incluant les expatriés – Européens, Américains et Australiens pour la plupart – qui sont bien intégrés. »
- « Ça doit être vraiment super ! Et le tournoi ? Vous savez qui va participer ? »
- « Le tournoi international de Singapour a lieu tous les 2 ans. Le niveau est très poussé. Plus de 25 pays vont être représentés. Beaucoup d’Asiatiques, bien entendu ; et les Etats-Unis y participent pour la première fois, comme la France. L’Australie aura la plus grosse délégation, avec 15 athlètes de tous âges. Ce sont eux qui ont récolté le plus de médailles d’or lors de la dernière édition. La fédération m’a d’ailleurs averti que l’Australien qui concourra dans la catégorie open - la tienne - représentera son pays aux prochains jeux olympiques. »
- « Wooww ! Ça va pas être simple pour moi ! »
- « Ne t’inquiète pas, Arthur. Je pense que tu as le niveau pour les jeux, aussi. »
- « Mais je n’ai que 15 ans ! »
- « C’est pour cela que tu combats en catégorie « open ». Tu vas te mesurer à des athlètes de 19, 20 ans. »
Patrick marqua une pause. Il observa la réaction d’Arthur. Sans surprise, ce dernier ne manifesta aucune émotion particulière : ni peur, ni même crainte.
- « Bon. Il est temps que je te dévoile un secret… reprit l’entraîneur. Les gens de la fédération m’ont confié que si tu atteignais au moins les demi-finales, tu serais inclus dans l’équipe de France des JO. »
Arthur écarquilla les yeux de surprise.
- « Pour une nouvelle, c’en est une, Patrick ! »
Patrick rit de bon cœur.
- « Tu comprends maintenant, pourquoi je te fais travailler aussi dur ?! »
[…]
Après une douche réparatrice, Arthur sortit du bâtiment, le sac sur l’épaule et la tête dans ses rêves olympiques. Il était tard, il faisait déjà nuit, mais il ne se pressait pas pour autant. Soudain, il perçut un mouvement derrière lui. Il se retourna vivement. Mathilde fut stoppée net dans sa tentative de lui faire une surprise, un peu abasourdie par la vitesse de réaction d’Arthur.
- « Mathilde ! », s’étonna-t-il. « Qu’essayes-tu de faire ? »
- « Bah, je voulais te faire peur… »,répondit-elle, un peu dépitée par son échec.
- « Ha ! Ha ! Ha ! Eh ben, c’est raté ! »
- « Je sais... »
Il reprit son sérieux :
- « Tu veux que je te raccompagne chez toi ? Il est tard et tu pourrais faire une mauvaise rencontre. »
- « Tu penses que je ne peux pas me défendre ? », le défia-t-elle.
- « Tu plaisantes ? Je sais très bien de quoi tu es capable ! »
- « Alors, pourquoi veux-tu m’accompagner ? », rebondit-elle, l’air de rien.
Désespéré, Arthur fuit son regard. Il sut que le moment était venu de lui dire ce qu’il ressentait. Il n’avait jamais osé auparavant. Il était assez courageux pour se défendre contre trois voyous simultanément, mais assez lâche pour ne pas pouvoir la regarder droit dans les yeux et lui dire, tout simplement : « Tu me plais vraiment. Je veux sortir avec toi »… « Quel imbécile je fais !» s’injuria-t-il intérieurement. Il décida de jouer l’esquive. Pour le moment.
- « Allez, viens ! Ne fais pas ton bébé… »
Alors qu’il la poussait gentiment, Mathilde ne put s’empêcher de se sentir déçue et en colère. « Quel idiot, alors ! Il ne comprend rien ! Ou bien, il ne m’aime pas ?! Je vois bien toutes ces sottes qui lui courent après, au lycée… Arthur par ci, Arthur par là… Gnagnagna… Peut être qu’il aime bien l’une de ces pétasses. Bon ! Il faut que j’en aie le cœur net… ».
Arthur marchait à côté d’elle, silencieux. Elle se tourna vers lui :
- « Arthur ? », commença-t-elle, hésitante.
- « Oui ? », répondit-il un peu trop vivement.
- « Tu aimes bien les filles du lycée ? »
Arthur la regarda, l’air benêt.
- « Euh… Bah oui… En général, quoi. Elles sont sympas… »
- « Et qui préfères-tu ? »
Involontairement, il adopta un air encore plus ahuri, complètement pris au dépourvu par les questions de Mathilde.
- « J’sais pas moi… Pourquoi tu me poses ce genre de questions ? »
« Décidément, il le fait exprès ! C’est pas possible ! », se dit-elle. Elle s’arrêta, s’approcha de lui et l’enlaça.
- « Arthur, tu ne vois pas que tu me plais ? »
Sans un mot, il la prit par la taille, l’attira vers lui et l’embrassa tendrement. « Enfin ! » ne put-elle s’empêcher de penser, soulagée et heureuse… Ils restèrent l’un contre l’autre un long moment, profitant de cette harmonie de sentiments qu’ils se découvraient pour la première fois.
Puis, à contrecœur, ils se décidèrent à poursuivre leur retour à la maison. Mais cette fois-ci, ils marchaient main dans la main, les yeux pétillants de bonheur.
- « Arthur, tu m’aimes depuis quand ? », minauda Mathilde.
- « Depuis la première fois que je t’ai vue au dojang. »
- « Mais je n’avais que 9 ans ?! »
- « Et alors ? On peut aussi avoir des sentiments, à cet âge-là, non ?! », rétorqua-t-il, en riant.
- « Qu’est ce que tu peux être bête, quand tu veux ! », le taquina-t-elle.
Et ils rirent de bon cœur, avant de s’embrasser à nouveau.
Alors qu’ils s’approchaient de l’immeuble de Mathilde, Arthur s’arrêta :
- « Mathilde, je dois te dire quelque chose de super ! »
- « Quoi ? Que tu m’aimes ? », fit-elle, pleine de malice.
- « Non... »
- « Comment ça, non ???? », l’interrompit-elle, feignant la colère.
- « Mathilde ! Ecoute-moi, c’est super important.
- J’adore t’asticoter, Arthur ! Tu démarres toujours au quart de tour ! Allez, dis-moi ce qui est super…
- Eh ben, voilà… Avant de quitter le dojang, le coach m’a dit que je pourrais avoir une chance de faire partie de l’équipe de France pour les prochains JO. »
Mathilde le regarda bouche bée. Puis se ressaisit :
- « Tu veux me faire marcher à ton tour ou quoi ?
- Non, non ! C’est vrai…
- Ça alors ! Mais tu n’as que 15 ans !
- Et les prochains jeux ont lieu dans 3 ans…
- Tu as raison ! », admit-elle.
Après un temps de réflexion, elle sauta de joie.
- « C’est génial, Arthur ! Vraiment super ! Je suis tellement contente pour toi !
- Attends, attends ! Ce n’est pas encore fait, hein ?!
- Je sais mais quand même ! Au fait, ça dépend de quoi ? »
Il lui expliqua la teneur du marché. Elle s’enthousiasma :
- « Tu devrais y arriver sans problème !
- Je ne sais pas. Je ne connais pas mes adversaires et il paraît que le niveau est plutôt costaud. Tiens ! Il y a même un Australien qui est déjà intégré à l’équipe olympique…
- Mais tu n’as jamais perdu un tournoi, Arthur ! Ne sois pas modeste !
- Ca ne veut rien dire, tu sais… Enfin, on verra bien ! », conclut-il dans un sourire pour lequel elle craquait à chaque fois.
- « Oh ! Arthur ! Je suis tellement fière de toi ! »
Elle se jeta sur lui et l’embrassa fougueusement. A cet instant précis, Arthur se sentit invincible, fort de cet amour qu’il ressentait pour Mathilde ; porté par les émotions si démonstratives de Mathilde.
Mar 10 Nov 2009, 10:45 par
Arthis sur Mille choses
Le temps des bonheurs passés
Deux mois après le premier regard.
Après notre première nuit ensemble,
Nuit passée à t’observer dormir.
A contempler ton visage sous milles angles.
A écouter ta respiration douce et régulière, apaisante.
Deux mois après notre première rencontre, des plus inhabituelles.
Nous voici l’un en face de l’autre, nos yeux se perdant dans nos sentiments.
Et ces mots nous brulent les lèvres.
Si doux, si affectueux, si révélateurs...
Tu as pris les devants et malgré mon envie folle de le faire à ta place,
Tu me les as susurré à l’oreille.
Jamais une voix ne m’as paru si douce, jamais une voix ne m’as autant empli de bonheur.
Jamais je ne suis senti aussi bien par ces deux mots.
Cela m’as paru rapide de me sentir si vite dans cet état à ton égard.
Mais je pense maintenant croire en mon ignorance.
Et ce sentiment qui m’emplissait je l’ai découvert avec toi.
Je t’aime de toute mon âme, de tout mon être, de toutes mes forces...
Et cette réciprocité découverte me subjugue.
J’aurai voulu hurler mon bonheur sur les toits de cette ville morte.
Ces deux mots si doux, si affectueux, si révélateurs, furent les plus beaux jamais entendu.
Mais ce bonheur ne durera qu’un temps, et après celui ci, je retournerai à mon quotidien de tristesse et de souffrance.
Mes pensées me ramenant constamment au futur alors que je ne souhaite que profiter du moment présent.
Je devrai me réjouir de ce don présent au lieu de me torturer par mes souffrances futures.
Mais pour éviter il me faut être avec toi.
Il me faut t’avoir à mes cotés pour ne plus me soucier des mon futur, de ma vie qui avance.
Il me faut m’enivrer de toi pour oublier l’horrible fardeau du temps qui me ramène constamment à mes souffrances futurs.
En cela je me sens proche d’un des plus grands.
Je t’aime ma douce.
Après notre première nuit ensemble,
Nuit passée à t’observer dormir.
A contempler ton visage sous milles angles.
A écouter ta respiration douce et régulière, apaisante.
Deux mois après notre première rencontre, des plus inhabituelles.
Nous voici l’un en face de l’autre, nos yeux se perdant dans nos sentiments.
Et ces mots nous brulent les lèvres.
Si doux, si affectueux, si révélateurs...
Tu as pris les devants et malgré mon envie folle de le faire à ta place,
Tu me les as susurré à l’oreille.
Jamais une voix ne m’as paru si douce, jamais une voix ne m’as autant empli de bonheur.
Jamais je ne suis senti aussi bien par ces deux mots.
Cela m’as paru rapide de me sentir si vite dans cet état à ton égard.
Mais je pense maintenant croire en mon ignorance.
Et ce sentiment qui m’emplissait je l’ai découvert avec toi.
Je t’aime de toute mon âme, de tout mon être, de toutes mes forces...
Et cette réciprocité découverte me subjugue.
J’aurai voulu hurler mon bonheur sur les toits de cette ville morte.
Ces deux mots si doux, si affectueux, si révélateurs, furent les plus beaux jamais entendu.
Mais ce bonheur ne durera qu’un temps, et après celui ci, je retournerai à mon quotidien de tristesse et de souffrance.
Mes pensées me ramenant constamment au futur alors que je ne souhaite que profiter du moment présent.
Je devrai me réjouir de ce don présent au lieu de me torturer par mes souffrances futures.
Mais pour éviter il me faut être avec toi.
Il me faut t’avoir à mes cotés pour ne plus me soucier des mon futur, de ma vie qui avance.
Il me faut m’enivrer de toi pour oublier l’horrible fardeau du temps qui me ramène constamment à mes souffrances futurs.
En cela je me sens proche d’un des plus grands.
Je t’aime ma douce.
Jeu 05 Nov 2009, 23:30 par
Pierre sur La déclaration d'amour
Pourquoi?
Pourquoi cette sensation de faiblesse, alors que je suis à l’apogée de mon bonheur.
Tout simplement parce que je sais qu’il retombera mort, au plus profond de moi, me rappelant son souvenir, comme si j’avais avalé une braise.
Me brulant de l’intérieur en ramenant à mon esprit les souvenirs présents.
N’est ce pas se torturer que de penser à la fin de son bonheur alors que j’en suis enivré.
J’ai tout simplement peur de la perdre.
N’est ce pas de l’amour? Je n’en sais rien, personne ne sait ce qu’est l’amour, il n’existe plus.
Il a quitté cette terre nous laissant au milieu des ingrats et des parasites. Nous laissant le chercher.
J’ai peur de la perdre.
Je me le répète continuellement.
Je suis dans les rêves qui hantent mes pensées depuis que je l’ai vu. Je voudrais lui dire "je t’aime" mais je ne pense pas le mériter.
Et si ce simple "je t’aime" envoyer tout en l’air.
Et si ces deux petits mots devenues bien trop souvent utilisés n’étaient-ils pas la fin de notre relation.
Je ne veux pas la perdre.
C’est deux simples mots me torturent, ils tournent dans ma tête sans s’arrêter.
Et si elle ne m’aimait pas?
Et si elle prenait peur du sérieux que je lui donne?
Je ne serai plus qu’un simple humain avec le cœur dans la main n’ayant plus qu’à le serrer jusqu’à ce qu’il crève.
Ces lignes me font du bien, malheureusement, leur simplicité, leur inutilité, leur vide, me font souffrir.
La souffrance accompagne ma vie principalement dans mes bonheurs.
Je ne veux pas la perdre.
Tout simplement parce que je sais qu’il retombera mort, au plus profond de moi, me rappelant son souvenir, comme si j’avais avalé une braise.
Me brulant de l’intérieur en ramenant à mon esprit les souvenirs présents.
N’est ce pas se torturer que de penser à la fin de son bonheur alors que j’en suis enivré.
J’ai tout simplement peur de la perdre.
N’est ce pas de l’amour? Je n’en sais rien, personne ne sait ce qu’est l’amour, il n’existe plus.
Il a quitté cette terre nous laissant au milieu des ingrats et des parasites. Nous laissant le chercher.
J’ai peur de la perdre.
Je me le répète continuellement.
Je suis dans les rêves qui hantent mes pensées depuis que je l’ai vu. Je voudrais lui dire "je t’aime" mais je ne pense pas le mériter.
Et si ce simple "je t’aime" envoyer tout en l’air.
Et si ces deux petits mots devenues bien trop souvent utilisés n’étaient-ils pas la fin de notre relation.
Je ne veux pas la perdre.
C’est deux simples mots me torturent, ils tournent dans ma tête sans s’arrêter.
Et si elle ne m’aimait pas?
Et si elle prenait peur du sérieux que je lui donne?
Je ne serai plus qu’un simple humain avec le cœur dans la main n’ayant plus qu’à le serrer jusqu’à ce qu’il crève.
Ces lignes me font du bien, malheureusement, leur simplicité, leur inutilité, leur vide, me font souffrir.
La souffrance accompagne ma vie principalement dans mes bonheurs.
Je ne veux pas la perdre.
Ven 30 Oct 2009, 23:32 par
Pierre sur L'amour en vrac
L'envie d'écrire
Le mal être que chacun ressent nous vient-il réellement de ce que nous pensons souffrir?
Après tout ces envies de création que nous avons tous, ou ces envies de destruction, ne se rapportent-ils pas à quelque chose de beaucoup plus simple que les raisons que nous nous cherchons?
Baudelaire voulait créer pour se sauver de son mal être, cela l’a tout simplement amené à l’augmenter.
Personne n’a jamais ressenti d’envie de s’exprimer sur sa peine bien qu’elle n’en trouve pas.
Je n’ai aucune raison d’être malheureux, amour, argent, bonheur, famille, amis...
Je pense avoir tout pour vivre une vie parfaite, et pourtant une profonde tristesse me poursuit jours après jours sans que je la comprenne.
Et cette tristesse qui nous emplie nous force à réaliser des actes pour donner lui donner raison.
Cette tristesse, ce mal être, cette souffrance, est intérieure est perverse.
Elle nous entraine en elle même comme si elle avait un équilibre à faire respecter.
Aucun jour de ma vie consciente ne s’est passé sans que je la ressente, jamais elle ne m’a quitté.
Lorsqu’elle était recouverte par un flot de bonheur, ce n’était qu’éphémère et malgré ces bons sentiments elles se faisaient ressentir . "Et après?"
Bizarrement ce désespoir est d’autant plus fort qu’il est accompagné d’amour.
N’est-ce pourtant pas l’amour qui nous amène les meilleures sensations?
Je commence à croire que l’amour n’est qu’un partisan du désespoir qui l’aide à devenir plus intense, il l’aide à nous mettre à genoux, à nous déchirer.
Je pensais ne plus croire en l’amour et maintenant que je l’ai rencontré, je me rend compte qu’il n’est pas du tout comme je l’imaginais.
"Écorché vif" une expression bien conventionnelle mais qui m’évoque tant de souvenirs.
L’écriture ne me donne qu’un temps de répits, parfois même elle aggrave les choses.
Chaque bonheur est complice du désespoir.
Après tout ces envies de création que nous avons tous, ou ces envies de destruction, ne se rapportent-ils pas à quelque chose de beaucoup plus simple que les raisons que nous nous cherchons?
Baudelaire voulait créer pour se sauver de son mal être, cela l’a tout simplement amené à l’augmenter.
Personne n’a jamais ressenti d’envie de s’exprimer sur sa peine bien qu’elle n’en trouve pas.
Je n’ai aucune raison d’être malheureux, amour, argent, bonheur, famille, amis...
Je pense avoir tout pour vivre une vie parfaite, et pourtant une profonde tristesse me poursuit jours après jours sans que je la comprenne.
Et cette tristesse qui nous emplie nous force à réaliser des actes pour donner lui donner raison.
Cette tristesse, ce mal être, cette souffrance, est intérieure est perverse.
Elle nous entraine en elle même comme si elle avait un équilibre à faire respecter.
Aucun jour de ma vie consciente ne s’est passé sans que je la ressente, jamais elle ne m’a quitté.
Lorsqu’elle était recouverte par un flot de bonheur, ce n’était qu’éphémère et malgré ces bons sentiments elles se faisaient ressentir . "Et après?"
Bizarrement ce désespoir est d’autant plus fort qu’il est accompagné d’amour.
N’est-ce pourtant pas l’amour qui nous amène les meilleures sensations?
Je commence à croire que l’amour n’est qu’un partisan du désespoir qui l’aide à devenir plus intense, il l’aide à nous mettre à genoux, à nous déchirer.
Je pensais ne plus croire en l’amour et maintenant que je l’ai rencontré, je me rend compte qu’il n’est pas du tout comme je l’imaginais.
"Écorché vif" une expression bien conventionnelle mais qui m’évoque tant de souvenirs.
L’écriture ne me donne qu’un temps de répits, parfois même elle aggrave les choses.
Chaque bonheur est complice du désespoir.
Ven 30 Oct 2009, 23:13 par
Pierre sur Mille choses
Je ne m'aimerai plus
Je suis un connard.
Je suis le premier à en pâtir mais, en effet, je suis un connard.
Comme tous les connards, je ne le suis que pour certains, dans mon cas, je suis un connard pour les filles.
Pour les filles qui m’appécient et surtout pour celles qui m’ont aimé. Je ne suis pas du genre à être aimé du premier coup d’oeil, au contraire, mes relations et mes attachements ont été gagnés après de nombreux efforts.
C’est toujours moi qui m’accroche, bien qu’il m’arrive d’en laisser tomber.
Mais pourquoi suis-je un connard?
Tout simplement, parce que une fois que je me sens aimé par une femme, je me sens tout de suite beaucoup moins attaché à elle, je ressens le besoin d’aller voir ailleurs, je retombe amoureux de quelqu’un d’autre.
Ce genre de situation m’est arrivé bon nombre de fois et à chaque fois, je suis celui qui en souffre le plus : jamais je n’ai ressenti d’amour fusionnel et à chaque nouveau coup de foudre, me revient une question avec toujours plus d’importance. Ne refais tu pas la même erreur ?
Cela fait bien longtemps que je dis tout haut que je ne crois plus en l’amour et chaque début de relation me fait ravaler mes paroles. J’ai toujours l’impression qu’elles sont formidables, que cette fois-ci était la bonne, pour finir après un mois d’amour fusionnel je rencontre quelqu’un pour qui j’ai l’impression de ressentir quelque chose.
Bien qu’à chaque fois j’essaie de faire au maximum la distinction entre désir sexuel et amour, et je dois dire que souvent je me cache à moi même que ce n’est que de simples désirs sexuels, je me retrouve souvent amoureux d’une personne alors que je suis en couple avec une autre.
Mon principal problème étant que, essayant de me stabiliser sur ma relation, je tente de faire abstraction de la deuxieme personne, pour ne pas faire souffrir la première. Je le fais en pensant que cette attirance n’est que temporaire.
Et, à chaque fois, ce n’est temporaire seulement jusqu’au moment où je suis en couple avec la deuxieme personne délaissant l’autre qui m’avait apporté tellement de bonheur et lui donnant tant de malheur.
Je suis le premier à en pâtir mais, en effet, je suis un connard.
Comme tous les connards, je ne le suis que pour certains, dans mon cas, je suis un connard pour les filles.
Pour les filles qui m’appécient et surtout pour celles qui m’ont aimé. Je ne suis pas du genre à être aimé du premier coup d’oeil, au contraire, mes relations et mes attachements ont été gagnés après de nombreux efforts.
C’est toujours moi qui m’accroche, bien qu’il m’arrive d’en laisser tomber.
Mais pourquoi suis-je un connard?
Tout simplement, parce que une fois que je me sens aimé par une femme, je me sens tout de suite beaucoup moins attaché à elle, je ressens le besoin d’aller voir ailleurs, je retombe amoureux de quelqu’un d’autre.
Ce genre de situation m’est arrivé bon nombre de fois et à chaque fois, je suis celui qui en souffre le plus : jamais je n’ai ressenti d’amour fusionnel et à chaque nouveau coup de foudre, me revient une question avec toujours plus d’importance. Ne refais tu pas la même erreur ?
Cela fait bien longtemps que je dis tout haut que je ne crois plus en l’amour et chaque début de relation me fait ravaler mes paroles. J’ai toujours l’impression qu’elles sont formidables, que cette fois-ci était la bonne, pour finir après un mois d’amour fusionnel je rencontre quelqu’un pour qui j’ai l’impression de ressentir quelque chose.
Bien qu’à chaque fois j’essaie de faire au maximum la distinction entre désir sexuel et amour, et je dois dire que souvent je me cache à moi même que ce n’est que de simples désirs sexuels, je me retrouve souvent amoureux d’une personne alors que je suis en couple avec une autre.
Mon principal problème étant que, essayant de me stabiliser sur ma relation, je tente de faire abstraction de la deuxieme personne, pour ne pas faire souffrir la première. Je le fais en pensant que cette attirance n’est que temporaire.
Et, à chaque fois, ce n’est temporaire seulement jusqu’au moment où je suis en couple avec la deuxieme personne délaissant l’autre qui m’avait apporté tellement de bonheur et lui donnant tant de malheur.
Sam 24 Oct 2009, 21:10 par
Pierre sur L'amour en vrac
Incertitude
Il y a fort longtemps que je te cherche, depuis toujours même.
Je me dois de te trouver, de t’étreindre et t’assimiler, il en va de ma survie.
Tu erres quelque part, noyé dans la décadence du monde, caché par mes ressentiments, masqué par mes échecs mais néanmoins toujours présent.
Bien que nombreux sont ceux qui s’avancent en ta direction sans même te reconnaître à coup sûr, je ne peux que rester en queue de file et patienter pour t’apercevoir avant de plonger.
On te nomme amour, on te surnomme bonheur mais permet moi de t’appeler, sans vouloir t’offenser, incertitude.
Je me dois de te trouver, de t’étreindre et t’assimiler, il en va de ma survie.
Tu erres quelque part, noyé dans la décadence du monde, caché par mes ressentiments, masqué par mes échecs mais néanmoins toujours présent.
Bien que nombreux sont ceux qui s’avancent en ta direction sans même te reconnaître à coup sûr, je ne peux que rester en queue de file et patienter pour t’apercevoir avant de plonger.
On te nomme amour, on te surnomme bonheur mais permet moi de t’appeler, sans vouloir t’offenser, incertitude.
Lun 28 Sep 2009, 00:18 par
rémanence sur Mille choses
Un amour à jamais…
Intermédiaire d’un amour impossible mais d’un amour fort, intense, sincère et magnifique…
je t’ai jamais vu
je t’ai jamais entendu ta voix
j’ai jamais lu un seul mot écrite par toi
quand même tu m’as trouvée
dans d’autre monde
depuis 07.06.2009
mon amour, mon ange mon âme sœur
mon âme jumelle
je sens ta présence
je sens ton esprit
jour par jour
nuit par nuit
ça monte monte
je t’aime
tu garde de moi
je garde de toi
de notre amour à jamais
tu me manque
parfois c’est la sentier de la peine
parfois c’est lumière et bonheur
sur notre l’autoroute de l’amour
je t’aime
mon cœur crie de toi
me coupe en deux
mais comme nous sommes réunis
mon ange mon âme
la monde devient un paradis
je t’aime
je t’ai jamais vu
je t’ai jamais entendu ta voix
j’ai jamais lu un seul mot écrite par toi
quand même tu m’as trouvée
dans d’autre monde
depuis 07.06.2009
mon amour, mon ange mon âme sœur
mon âme jumelle
je sens ta présence
je sens ton esprit
jour par jour
nuit par nuit
ça monte monte
je t’aime
tu garde de moi
je garde de toi
de notre amour à jamais
tu me manque
parfois c’est la sentier de la peine
parfois c’est lumière et bonheur
sur notre l’autoroute de l’amour
je t’aime
mon cœur crie de toi
me coupe en deux
mais comme nous sommes réunis
mon ange mon âme
la monde devient un paradis
je t’aime
Jeu 27 Août 2009, 19:31 par
Live sur Histoires d'amour
Toute ma vie.
Toute me vie, j’ai cru savoir ce qu’est le bonheur. Se sentiment de plénitude, cette émotion agréable qu’éprouve une personne dont les désirs profonds sont satisfaits.
Alors, qui peut me dire ce qu’est ton sourire, à la première lueur du jour,qui se produit à l’horizon. Qui peut me dire, ce qu’est l’éclat de tes yeux, aux reflets des étoiles les plus brillantes.
Toutes mes nuits, loin de ton regard, j’ai cru ressentir de la souffrance. Cette douleur muette, qui affaiblit nos corps.
Alors, comment appeler ce vide dans mon coeur et cette aversion de la vie sans toi.
A quoi bon respirer, s’il n’y a plus d’oxygène dans l’air?
A quoi sert la lumière, si on est aveugle?
L’aigle a battu ses ailes, pour éviter la chute.
Le poisson ne quitte jamais les eaux.
Pourquoi moi, je devrais te laisser partir?
Alors, qui peut me dire ce qu’est ton sourire, à la première lueur du jour,qui se produit à l’horizon. Qui peut me dire, ce qu’est l’éclat de tes yeux, aux reflets des étoiles les plus brillantes.
Toutes mes nuits, loin de ton regard, j’ai cru ressentir de la souffrance. Cette douleur muette, qui affaiblit nos corps.
Alors, comment appeler ce vide dans mon coeur et cette aversion de la vie sans toi.
A quoi bon respirer, s’il n’y a plus d’oxygène dans l’air?
A quoi sert la lumière, si on est aveugle?
L’aigle a battu ses ailes, pour éviter la chute.
Le poisson ne quitte jamais les eaux.
Pourquoi moi, je devrais te laisser partir?
Mer 03 Juin 2009, 20:44 par
jarel sur La séduction
Encore une fois.
C’est comme les gouttes d’eau qu’on retrouve sur les pétales à l’éclosion des roses, aux premières caresses des rayons du soleil, en un unique matin de printemps ; simplement indescriptible, mais rempli de merveilles et d’espoir.
J’ai jamais su le dire quand il le fallait et comme il se devait, alors tu
t’en iras peut-être, mais je t’en pris, comme un vieux souvenir, comme une épuisante vague, comme le refrain de cette mélodie que nous aimions tant, laisse moi revenir dans tes pensées, dans tes frissons.... regarde moi encore une fois et plonge toi dans mon regard ; contemple les jours et les nuits, les monts, les vallées et les plaines de mes émotions qui te parleront de mes sentiments.
J’aurais aimé avoir comme les autres, de l’or, des saphirs, des rubis,
des émeraudes et des diamants, mais je n’ai que le rêve de l’aurore, le mystère du coucher de soleil, la splendeur des étoiles et de la lune dans la nuit, je n’ai que mon coeur de plus précieux et ma vie de plus cher, pour te parler de nous.
Oh, oui ! si chaque instant de ma vie a eu la moindre importance ; c’est cette évidence qui se lit sur ton sourire, lorsque près de moi, je te sens et ne comprends tout ce qui est éclat qu’à l’effet de tes yeux.
Si le bonheur se résume à éprouver de grandes sensations de joie et de paix ; alors, c’est près de toi que, moi, je veux vivre.
... Je t’aime...
JAREL
Le ROBIN d’AMOUR
J’ai jamais su le dire quand il le fallait et comme il se devait, alors tu
t’en iras peut-être, mais je t’en pris, comme un vieux souvenir, comme une épuisante vague, comme le refrain de cette mélodie que nous aimions tant, laisse moi revenir dans tes pensées, dans tes frissons.... regarde moi encore une fois et plonge toi dans mon regard ; contemple les jours et les nuits, les monts, les vallées et les plaines de mes émotions qui te parleront de mes sentiments.
J’aurais aimé avoir comme les autres, de l’or, des saphirs, des rubis,
des émeraudes et des diamants, mais je n’ai que le rêve de l’aurore, le mystère du coucher de soleil, la splendeur des étoiles et de la lune dans la nuit, je n’ai que mon coeur de plus précieux et ma vie de plus cher, pour te parler de nous.
Oh, oui ! si chaque instant de ma vie a eu la moindre importance ; c’est cette évidence qui se lit sur ton sourire, lorsque près de moi, je te sens et ne comprends tout ce qui est éclat qu’à l’effet de tes yeux.
Si le bonheur se résume à éprouver de grandes sensations de joie et de paix ; alors, c’est près de toi que, moi, je veux vivre.
... Je t’aime...
JAREL
Le ROBIN d’AMOUR
Mer 03 Juin 2009, 19:29 par
jarel sur Histoires d'amour
Bien aimé !
Oh, bien aimé!
Combien de lettres dois-je encore t’écrire ?
Combien de mots dois-je encore te dire ? Pour que tu saches que je te porte encore et encore dans mon cœur ? Tu saches que je t’aime ?
Ces phrases ne te suffisent-elles pas ? Oui, on s’est fait tu mal,
J’ai été la première et je le regrette encore, toi aussi tu as versé des larmes sur ma joue, toi qui disais ne jamais vouloir une seule larme sur ma joue.
Oui, on s’est fait du mal,
Mais ne peut-on pas repartir d’une nouvelle voie, un nouveau chemin à deux?
Est-ce trop tard pour toi ? Dis-le moi, ne veux-tu pas qu’on soit enfin heureux ? Certes, tu en doutes encore ! Aucun de mes mots ne pourront plus te convaincre car j’ai trahi ce qui était cher à tes yeux : ta confiance.
Les mots, encore les mots, ne crois tu pas que j’ai muri ? Je préfère les actes plutôt que les mots, je te l’ai dit déjà, ces mots qui t’ont blessé et auxquels tu accordais une grande importance, j’en suis désolée. Mais l’amour c’est aussi ca, se faire du mal sans le vouloir et s’aimer à en perdre la tête.
Tu as choisi le silence et je le respecte, mais moi je ne suis pas comme toi, je cris cet amour que j’ai pour toi, ici, le seul endroit où je peux encore t’écrire sans me dire : est ce qu’il lira ma lettre ?!
Bien aimé, s’il te reste encore de l’amour dans ton cœur pour moi alors viens, viens et abreuvons nous de ce qu’on appelle le bonheur, on en a bavé toi et moi,
Aujourd’hui, on n’a plus vingt ans, on est des adultes et chacun a muri.
Bien aimé, je ferme les yeux en attendant que tu m’écrives, que je te lise, car ton visage me poursuit tous les jours.
Connais-tu ma prière ? Être de nouveau avec toi !
Cher bien aimé, la fatigue me gagne et bientôt je devrais fermer cette porte qui t’es dédiée, sache, je t’aurai attendu, je t’aurai espéré, je t’aurai aimé d’un amour pur et tendre.
Je suis comme ces fleurs de cerisier que tu aimes tant, bientôt la fin du printemps, bientôt je n’existerai plus, bientôt je tomberai et fanerai, et cette porte se fermera.
Combien de lettres dois-je encore t’écrire ?
Combien de mots dois-je encore te dire ? Pour que tu saches que je te porte encore et encore dans mon cœur ? Tu saches que je t’aime ?
Ces phrases ne te suffisent-elles pas ? Oui, on s’est fait tu mal,
J’ai été la première et je le regrette encore, toi aussi tu as versé des larmes sur ma joue, toi qui disais ne jamais vouloir une seule larme sur ma joue.
Oui, on s’est fait du mal,
Mais ne peut-on pas repartir d’une nouvelle voie, un nouveau chemin à deux?
Est-ce trop tard pour toi ? Dis-le moi, ne veux-tu pas qu’on soit enfin heureux ? Certes, tu en doutes encore ! Aucun de mes mots ne pourront plus te convaincre car j’ai trahi ce qui était cher à tes yeux : ta confiance.
Les mots, encore les mots, ne crois tu pas que j’ai muri ? Je préfère les actes plutôt que les mots, je te l’ai dit déjà, ces mots qui t’ont blessé et auxquels tu accordais une grande importance, j’en suis désolée. Mais l’amour c’est aussi ca, se faire du mal sans le vouloir et s’aimer à en perdre la tête.
Tu as choisi le silence et je le respecte, mais moi je ne suis pas comme toi, je cris cet amour que j’ai pour toi, ici, le seul endroit où je peux encore t’écrire sans me dire : est ce qu’il lira ma lettre ?!
Bien aimé, s’il te reste encore de l’amour dans ton cœur pour moi alors viens, viens et abreuvons nous de ce qu’on appelle le bonheur, on en a bavé toi et moi,
Aujourd’hui, on n’a plus vingt ans, on est des adultes et chacun a muri.
Bien aimé, je ferme les yeux en attendant que tu m’écrives, que je te lise, car ton visage me poursuit tous les jours.
Connais-tu ma prière ? Être de nouveau avec toi !
Cher bien aimé, la fatigue me gagne et bientôt je devrais fermer cette porte qui t’es dédiée, sache, je t’aurai attendu, je t’aurai espéré, je t’aurai aimé d’un amour pur et tendre.
Je suis comme ces fleurs de cerisier que tu aimes tant, bientôt la fin du printemps, bientôt je n’existerai plus, bientôt je tomberai et fanerai, et cette porte se fermera.
Sam 30 Mai 2009, 23:01 par
coeur perdu sur La déclaration d'amour
Plus je pense à toi - fiori
Merveilleuses paroles pour ceux et celles qu’elles font rêver, pour faire le plein de douceur dans un monde de... bah, la suite vous la connaissez !
Pour les jours silencieux, où j’écoute tomber la pluie,
Et les matins frileux qui me font regretter nos nuits.
Pour toutes ces différences qui créent l’indifférence, depuis,
Pour les heures passées à regarder tourner l’ennui.
Et les trésors cachés qu’on enterre à jamais sans vie,
Pour tous les souvenirs qui s’ennuient à mourir, et puis,
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois que tu manques à l’espace.
Pour cacher mes erreurs que je commets par cœur, et si,
Au profit du bonheur, j’échangeais la douleur sans bruit.
Pour ces sommeils qui dansent, comme des récompenses enfuies,
Comme le bleu des nuances devient gris de souffrance, aussi.
Pour les soleils violets que tu dissimulais meurtrie,
Et les rires empruntés qui te raccrochaient à la vie.
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois que tu manques à l’espace.
Laisse-moi respirer, juste une heure encore,
Cette fleur fânée, puisque la mort ennemie a pris l’amour d’une vie.
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois, que tu manques à l’espace.
Laisse-moi respirer, juste une heure encore
Cette fleur fânée puisque la mort ennemie a pris l’amour d’une vie.
Pour les jours silencieux, où j’écoute tomber la pluie,
Et les matins de Dieu je te regrette chaque nuit.
Pour les jours silencieux, où j’écoute tomber la pluie,
Et les matins frileux qui me font regretter nos nuits.
Pour toutes ces différences qui créent l’indifférence, depuis,
Pour les heures passées à regarder tourner l’ennui.
Et les trésors cachés qu’on enterre à jamais sans vie,
Pour tous les souvenirs qui s’ennuient à mourir, et puis,
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois que tu manques à l’espace.
Pour cacher mes erreurs que je commets par cœur, et si,
Au profit du bonheur, j’échangeais la douleur sans bruit.
Pour ces sommeils qui dansent, comme des récompenses enfuies,
Comme le bleu des nuances devient gris de souffrance, aussi.
Pour les soleils violets que tu dissimulais meurtrie,
Et les rires empruntés qui te raccrochaient à la vie.
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois que tu manques à l’espace.
Laisse-moi respirer, juste une heure encore,
Cette fleur fânée, puisque la mort ennemie a pris l’amour d’une vie.
Plus je pense à toi et plus encore je m’aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m’aperçois, que tu manques à l’espace.
Laisse-moi respirer, juste une heure encore
Cette fleur fânée puisque la mort ennemie a pris l’amour d’une vie.
Pour les jours silencieux, où j’écoute tomber la pluie,
Et les matins de Dieu je te regrette chaque nuit.
Sam 30 Mai 2009, 18:10 par
dolce vita sur Citations
Le bel amour
Vivez, si m’en croyez,
N’attendez pas demain !
N’vous laissez pas séduire
Par le premier faquin
Qui fera les yeux doux,
Avec un coeur bien clos.
Il faudrait être fou
Pour y croire, en un mot :
Vivez si m’en croyez
Et savourez la bien :
Onques d’amour loyal ?
Laissez-le donc au loin...
Ne laissez point vos heures
Par ses traits assombries.
L’autre croit au bonheur
Son coeur est votre ami.
Il prise, c’est charmant,
Votre humble compagnie
Et ne goûte rien tant
Que ce doux paradis !!!
Laissez donc le premier
Triste sire volage
Dans les bras du second
Vous n’serez point en cage.
Il ne fait nulle dupe
Son coeur privé de fiel
Et que volent vos jupes
Qui dansent au soleil !
N’attendez pas demain !
N’vous laissez pas séduire
Par le premier faquin
Qui fera les yeux doux,
Avec un coeur bien clos.
Il faudrait être fou
Pour y croire, en un mot :
Vivez si m’en croyez
Et savourez la bien :
Onques d’amour loyal ?
Laissez-le donc au loin...
Ne laissez point vos heures
Par ses traits assombries.
L’autre croit au bonheur
Son coeur est votre ami.
Il prise, c’est charmant,
Votre humble compagnie
Et ne goûte rien tant
Que ce doux paradis !!!
Laissez donc le premier
Triste sire volage
Dans les bras du second
Vous n’serez point en cage.
Il ne fait nulle dupe
Son coeur privé de fiel
Et que volent vos jupes
Qui dansent au soleil !
Sam 23 Mai 2009, 10:20 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
(by Jane Birkin)
Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
que le ciel azuré ne vire au mauve
penser ou passer à autre chose
vaudrait mieux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
comme une petite souris dans un coin d’alcôve
apercevoir le bout de sa queue rose
ses yeux fiévreux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
avoir parfois envie de crier sauve
qui peut savoir jusqu’au fond des choses
est malheureux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
dis-moi que tu m’aimes encore si tu l’oses
j’aimerais que tu te trouves autre chose
de mieux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
que le ciel azuré ne vire au mauve
penser ou passer à autre chose
vaudrait mieux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
comme une petite souris dans un coin d’alcôve
apercevoir le bout de sa queue rose
ses yeux fiévreux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
avoir parfois envie de crier sauve
qui peut savoir jusqu’au fond des choses
est malheureux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
dis-moi que tu m’aimes encore si tu l’oses
j’aimerais que tu te trouves autre chose
de mieux
fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
se dire qu’il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
Sam 16 Mai 2009, 22:31 par
dolce vita sur Citations
Ses fesses...
Elles sont si rondes, elles sont si belles
Un côté pile appétissant
Et chaque fois j’ai envie d’elle
Présentées si impunément
Devinez en quelle posture
J’aime à la voir s’installer
La ligne de son dos est si pure
Je commence par l’admirer
Puis à mon tour je m’accroupis
Ma bouche arrive sur sa nuque
Comme je ne suis pas eunuque
On s’emboîte : le Paradis !
Nous devenons bête à deux dos
Des va et vient en staccato
Font qu’elle frémit et qu’elle soupire
Bonheur total quand ça empire !
Elle dit : ça dure mais ça me plaît
Et dans les draps où j’ai le nez
Bien que prise comme une bête
J’ai tant plaisir que je m’y prête !
Jan
Un côté pile appétissant
Et chaque fois j’ai envie d’elle
Présentées si impunément
Devinez en quelle posture
J’aime à la voir s’installer
La ligne de son dos est si pure
Je commence par l’admirer
Puis à mon tour je m’accroupis
Ma bouche arrive sur sa nuque
Comme je ne suis pas eunuque
On s’emboîte : le Paradis !
Nous devenons bête à deux dos
Des va et vient en staccato
Font qu’elle frémit et qu’elle soupire
Bonheur total quand ça empire !
Elle dit : ça dure mais ça me plaît
Et dans les draps où j’ai le nez
Bien que prise comme une bête
J’ai tant plaisir que je m’y prête !
Jan
Lun 20 Avril 2009, 16:25 par
j.r.garou sur Les liaisons sulfureuses
Ecrire sur bonheur
Pas de retour. chapitre 4 (premiere partie), Pas de retour. chapitre 3 (complet), Le temps des bonheurs passés, Pourquoi?, L'envie d'écrire, Je ne m'aimerai plus, Incertitude, Un amour à jamais…, Toute ma vie., Encore une fois., Bien aimé !, Plus je pense à toi - fiori, Le bel amour, Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve, Ses fesses..., Il y a 380 textes utilisant le mot bonheur. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
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Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
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- aimer
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