C'est fini

C’est cet endroit qu’elle apprécie. C’est un tout petit lac bordé de grands pins sylvestres, quelque part, tout près d’une petite ville des montagnes. Y’a deux petites îles qui se dessinent au loin, comme des fantômes surgissant de la brume flottant à la surface de l’eau chaque matin. Et puis il y a un vieux ponton de bois mal en point. Autrefois, quelques pécheurs y accostaient leur barque. Car c’est un endroit un peu oublié. On dit que son eau y est très polluée. Et puis c’est l’automne aussi, il fait frais.
Elle, elle a mal dormi. Très tôt, aux aurores, lassée d’être plongée dans ses pensées les yeux fixés sur les irrégularités du plafond, après un profond soupir elle s’est assise sur le bord de son lit. Puis elle s’est courbée, elle a plongé son visage dans ses mains, elle a pris une grande inspiration et puis elle s’est levée. Elle a marché jusqu’à la fenêtre, elle a ouvert juste un peu le rideau et elle a regardé dehors. Une pluie fine baignait l’atmosphère de la rue. Une vieille dame promenait son vieux chien, abritée sous son parapluie, un grand manteau juste posé sur une vieille robe de chambre aux couleurs passées.
Elle, d’un geste lent elle a ôté le tee-shirt qu’elle avait mis pour dormir, puis elle l’a abandonné sur le sol. Elle a trouvé un pull léger, l’a enfilé, un autre beaucoup plus chaud, a fait de même, puis elle s’est dégotée une vielle paire de chaussettes qui traînait dans un coin. Ça l’a laissé songeuse. Ça évoquait ces retrouvailles où l’on se jette sur l’autre, où on se déshabille sauvagement, où on squatte la chambre des jours entiers sans mettre le nez dehors. Sur une chaise près d’un mur, elle a récupéré son jean, elle a glissé ses jambes dedans lentement, elle a bouclé sa ceinture les yeux dans le vide. Puis elle a quitté la chambre, elle s’est dirigée vers le du couloir, elle s’est assise à même le sol de dalles froides, elle a enfilé ses chaussures, les a lassées nonchalamment, elle a pris son grand manteau d’hiver accroché près de la porte puis elle est sortie.
La pluie fine, c’était une caresse, une caresse un peu fraîche sur son visage, un peu triste aussi, mais une caresse tout de même, tendre, rassurante. La petite ville comme le soleil semblait tarder à pénétrer la journée, comme si, tous, ils étaient fatigués chaque jour de recommencer.
Enfoncée dans son manteau, elle marchait lentement. Elle allait par une petite rue qui s’écartait plus loin des habitations, quittait définitivement cette petite ville, se faisait sinueuse, bordait une forêt de pins puis un petit lac, gravissait quelques altitudes légères, traversait de petits villages, retrouvait une nationale et puis c’était Annecy. C’était une petite route agréable.
Aujourd’hui, ce jour-là, elle la suivait comme un automate, absorbée par ses pensées, par ses doutes, mais elle savait où elle allait. Elle marchait au beau milieu du chemin. C’était pas grave. Personne d’autres n’y passait, il était encore très tôt, même si enfin le jour se levait.
Les mains dans ses poches, elle serrait son manteau contre son corps. Elle avait un peu froid. Et puis elle jouait de ses doigts avec un briquet. C’était pas le sien ce briquet. C’était un de ses restes de vie commune. Ça évoquait encore une image qui disait tout, qui résumait tout, mais c’était pas assez… pas assez… elle ne savait trop quoi !
Et puis il y eut les premiers virages, il y eut le vieux terrain de camping aujourd’hui fermé, deux immeubles en travaux jamais terminés, une petite montée, la petite forêt de pins, le petit croisement qui donne un autre chemin qui mène à la piscine plus loin, mais borde d’abord le petit lac pollué.

Ce petit lac, ce petit étang, c’est cet endroit un peu oublié que tout le monde semble bouder. Ça l’a laissé songeuse, ça lui a laissé un goût amer. Elle y voyait encore sa tendre enfance passée sur ses bords, tous les enfants qui s’y baignaient, les mères qui papotaient en les surveillant et puis les pères qui y pêchaient. C’est un endroit un peu oublié. Tous les jeunes sont partis, plus aucun vacancier ne vient non plus. Ça fait parti des souvenirs. C’est comme tout : ça se perd dans le passé, ça jaunit des photos.
Pourtant, c’était son coin préféré.
Alors elle a quitté l’autre chemin pour fouler l’herbe humide et atteindre l’eau plus bas. Un instant, elle s’est arrêtée, elle a regardé ses pieds. Le daim de ses chaussures avait pris une teinte foncé mais c’était pas grave. Elle aurait juste les pieds un peu mouillés.
Et puis elle est arrivée au ponton. En son centre, de, elle y a retrouvé ses pensées.
Certains matins d’été ou de plein hiver, y’a de jolis levés de soleils avec du ciel et des nuages oranges et rouges derrière et au dessus de la petite montagne en face, de l’autre côté du lac, de l’autre côté de la nationale qu’on aperçoit au loin.
Elle se rappelle ce soir d’été. Elle était étendue là, avec lui, ce genre de romances qu’on oublie jamais. C’était il y a quelques années. C’était en plein été. Allongés à même les vieilles planches, ils regardaient la Grande Ourse que traversaient parfois quelques étoiles filantes à en faire des voeux d’éternité. C’était la mi-août, la période où il y en a beaucoup. Ils avaient passé la nuit à les compter. Et puis c’était la nuit où chaque année c’est la fête au bord du lac, à Annecy. C’est toujours une nuit particulière parce qu’on voit des lueurs se dessiner au haut de la montagne en face. C’est le grand feu d’artifice là-bas, sur le lac. Même à 18 kilomètres ça se laisse deviner.
Et puis il l’avait embrassée. Il avait fait de cette nuit le début d’un rêve où elle n’aurait jamais voulu se réveiller. Et ils avaient passé cette nuit ainsi, à s’embrasser, à se révéler. Et puis il y avait eu ce levé de soleil avec du ciel et des nuages oranges et rouges derrière et au dessus de la petite montagne en face. Elle avait jamais songé avant à le regarder. Ça faisait partie de son univers, de cet univers qu’on est même plus capable d’apprécier.
Parce qu’elle pensait cela, de sur le ponton, à essayer d’apercevoir la crête de cette petite montagne que la brume lui cachait. Et puis il y avait cette petite pluie, puis le froid.
Elle a frissonné. C’était même pas le froid qui la gênait. C’était de revenir là après toutes ces années. C’était d’être dans cet endroit et de ne plus rien y découvrir du passé, de ne plus rien pouvoir en goûter. C’était cette vie-là, ce ridicule écoulement du temps qui écrase la vie à jamais, la flétrit puis l’abandonne. Ouais ! C’était ça. Elle y pouvait rien. Personne n’y pouvait rien.
Et de cela à en vouloir trouver des raisons, expliquer, choisir les mots qui conviennent, les bons, puis parler, achever, abattre d’un grand coup de hache le petit arbre qu’on a fait pousser, écraser, piétiner. Elle aurait dit que c’était comme ça, qu’elle pouvait rien y faire. C’était ridicule. Ses yeux s’embrumaient, sa gorge se nouait, c’était ridicule. Elle pleurait. Elle pleurait parce que c’était ridicule. Parce que résumer tout cela à quelques mots, quelques lettres… Parce que c’était comme ça, parce que c’était tout cela, tout et juste cela. Parce que c’était sa vie, parce que c’était leur vie, parce qu’ils auraient voulu qu’elle soit particulière, mais parce que c’est comme dans un film, que tu remplaces les acteurs par des autres, tu les remplaces par deux autres que tu prends au hasard, un autre couple, et puis c’est pareil. Parce que c’est comme ça pour tout le monde, parce qu’il ne faudrait même pas commencer. Ouais ! C’était ça ! Il ne fallait même pas commencer. Et puis il n’y avait rien à faire, rien d’intéressant à vivre. Parce que ça servait à rien, parce que ça ne menait à rien, parce que ça se terminait de toute façon et qu’on allait cacher ça deux mètres sous terre, des photos jaunies enfermées dans une boite, une boite enfermée dans un placard, dans une armoire, avec une paire ou deux de draps posés dessus. Et puis parce que ces draps sont pareils, qu’ils accueillent l’un avec l’autre avec une uniformité dont ils se moquent éperdument, quel que soit l’autre, passé, présent, avenir… Parce qu’ils en vieillissent aussi, qu’on n’ose même pas les jeter, qu’on les conserve, peut-être juste par nostalgie, qu’on les enferme dans un placard, dans une armoire, parce qu’on s’en sert ensuite pour cacher, masquer, enfouir le passé, enfouir le passé sous le passé lui-même, tuer l’amour, l’étouffer de lui-même, par lui-même, par ce qui en conserve les traces les plus ardentes, les souvenirs les plus intenses, les marques les plus chaudes, les plus cruelles. C’était ça le briquet, même si c’était une mauvaise image : plus de gaz, plus rien à en faire d’autre que de le garder dans un coin, dans une boite, comme une photo jaunie, et puis le balancer un jour, ou le balancer tout court.
C’était ça même cet endroit. C’était un reste inutile. Un jour, on le comblerait, on y construirait quelque chose ou on laisserait l’eau croupir, pourrir, et plus personne n’y viendrait. Et puis plus personne n’y vient, plus personne n’en à rien à faire, on le laisse là parce qu’il est là mais on s’en fout. Il est fini. Ils sont finis eux aussi, tous ces instants, tous ces moments délicats et beau qui se ternissent à force d’être là, d’être comme cette eau que rien ne vient troubler, qui croupie, qui pourrie, qu’il faut oublier.
C’était cela. Elle ne l’aimait plus. Elle y pouvait rien. C’était venu comme ça, parce que ça vient toujours comme ça, à cause du temps, à cause des habitudes. C’était ridicule, mais elle y pouvait rien.
C’était fini.
Alors elle sortit le briquet de sa poche, le regarda un instant en le faisant tourner délicatement entre ses doigts, puis elle le jeta au loin, à l’eau. Ça fit des cercles concentriques qui perdirent d’intensité à force de grandir, puis il n’y en eut plus. Alors elle tourna le dos au lac et elle rentra.
Mer 05 Oct 2005, 03:22 par B-Lolo sur L'amour en vrac

c'était en février....

Que j’étais dans mes petits souliers ce jour-là...le jour où tu es arrivée vraiment dans ma vie…avec tout ce que je n’avais jamais vu de toi mais que j’avais deviné..
Et le T G V s’est arrêté…
Je guettais sans en avoir l’air l’ouverture de la porte de ton compartiment, te voir…oui, te voir…je n’ai vu que ton sourire et mes yeux se sont baissés, perdus sur le quai : mes yeux je leur avais dit de ne pas trop en faire, ou plutôt de faire bonne impression !
Ta peau était fraîche ; j’étais glacée et mon cœur, qui s’était mis à battre un peu plus vite à ta descente du train, ne s’est pas calmé...je crois bien qu’il a gardé ce rythme tout au long de ce week-end…
«deux bises ? –non, ici c’est quatre…-alors, va pour quatre… »
Oui, ta peau était fraîche et tes lèvres tièdes sur mes joues…

Pas très animé, le trajet en voiture… Nous avons dû parler, de tout, de rien…il fallait ne pas laisser le silence s’installer, alors je t’ai écoutée…je répondais comme je pouvais, entre deux pensées contraires qui me projetaient déjà entre tes bras...faut-il déjà ?...ne faut-il pas? Un délice, ta voix…un enfer, mes doutes!
« la maison est là…nous y sommes… » et tu es entrée chez moi…J’étais dans la tourmente, au beau milieu de mes interrogations, incapable de me résoudre à….à passer mes bras autour de toi… à juste prendre ta main…à seulement te regarder…
J’étais chez moi, en terrain connu mais voilà, j’avais perdu tous mes repères…choisir le fauteuil et mettre un peu de distance entre nous, m’installer sur le canapé à côté de toi ?
Tu as pris l’initiative et d’un mot accompagnant ton sourire tu m’as invitée à m’asseoir près de toi sur le canapé…
Ta main s’est appropriée la mienne, nos doigts se sont trouvés. Naturellement ta tête s’est posée sur mon épaule…mon autre main s’est trouvée bête au de mon bras, bête à ne pas savoir où se poser : ton bras ? ta cuisse ? ton visage ? La tienne s’en est prise à ma chemise...déjà, il te fallait t’accrocher…nous en étions là lorsque le téléphone a sonné.
Sans le savoir, mon frère venait de sauver mon autre main du naufrage…tes doigts jouaient avec le pli de mon jean’s, le parcouraient, défaisaient, refaisaient…et mon frère me parlait, il ne se doutait pas. La conversation n’en finissait pas, mais moi pendant ce temps, je refaisais surface…petit à petit, je me suis retrouvée.

Après…après, ma main a suivi le chemin de ton bras, s’y est promenée, est allée découvrir ta peau douce et tiède sous la manche de ton pull…
Voilà…c’est toi que je caressais, toi qui me donnais chaud soudainement, toi qui me faisais frissonner et trembler…ma main s’est faite un peu plus insistante, je crois pour cacher ce tremblement…un baiser sur ma joue, la coin de ma bouche, tes lèvres sur les miennes...enfin…
Là…ce premier baiser et ton premier soupir lorsque nos langues se sont mêlées, quand ma main s’est glissée sous ton pull…mon désir et mon doute mélangés. Ton corps, je l’ai senti se tendre…mes mains, ma bouche je les savais faites pour lui…
Tu t’es allongée et tu m’as guidée… je ressentais ton envie et tu savais la mienne : tes yeux me le disaient. Les miens ont suivi la montée de ton plaisir. Je t’ai apprise…j’ai appris tes frémissements, tes attentes, tes mots, les parties de ton corps sensibles, si réactives…tu m’as laissée te faire l’amour…je suis devenue ton amante…
A cet instant, celui de ton abandon, celui où pour la première fois je t’ai vue faible au creux de mes bras, mon regard s’est un peu troublé; j’ai mis ma tête tout près de ton cou…c’était chaud ce qui coulait sur ma joue…ça aussi, c’était la première fois…
Mar 04 Oct 2005, 21:06 par danslalune sur La première fois

et mes mots pour lui dire...

Il y a une femme et à côté d’elle, il y a moi…
il y a entre elle et moi, des villes et des rivières…
il y a ces jours qui filent, ces moments sans nous...
il y a cette femme…mes yeux la réclament…
il y a sa force..ses failles, ses faiblesses aussi..
il y a ce qu’elle m’apporte, ce qu’elle me laisse lui offrir..
il y a la douceur et la passion de mes sentiments…
il y a tout ce qu’elle m’inspire, il y a mes mots pour lui dire..
il y a ces mots en moi et au de ces mots,
il y a « je t’aime… »
Sam 01 Oct 2005, 23:25 par danslalune sur Un monde parfait

baladeuses mes mains?

Tout est prétexte à la balade pour mes mains.
Elles ne manquent pas une occasion pour partir à la découverte...c’est chaque fois une découverte...du corps de mon amoureuse: la sortie de la douche ou du bain:« attention monange…viens dans mes bras sinon tu vas prendre froid… », et surtout, c’est un véritable régal, la chasse aux miettes.
Gourmande comme elle est, elle ne dit jamais non à un gâteau et qui dit gâteau dit miettes.
Pour elle le gâteau, pour moi les miettes…mais pas que...lisez ce qui suit : vous saurez…

Mon amoureuse vient d’avaler la dernière bouchée de gâteau et...
-Oh ! et bien oui, dis-moi…Que de miettes, que de miettes : c’est une hécatombe que je vois là, sur le haut de ton tricot, et elles semblent toutes bien accro à toi…remarque, je les comprends : c’est une place de choix !
Bon, allez...ouste ! mais seulement pour la forme le"ouste"…mes yeux constatent l’étendue des dégâts, ils en profitent pour s’attarder sur tes rondeurs si tentantes.
Mes mains viennent constater qu’il ne s’agit pas d’un mirage, d’une hallucination visuelle…sait-on jamais…je vérifie en relevant le tricot…mes mains se posent à même la peau…tiède et douce…non, je n’hallucine pas…
« …tu respires vite, mon amour…je te trouve fiévreuse, tout à coup…»
Fluteuuuuuu ! en relevant le pull, j’ai fait tomber les miettes sur ton entrecuisse : l’affaire se corserait-elle ? Que non, monange, je m’applique et mes yeux scrutent, partent à la chasse aux miettes ! Mes mains les suivent comme…des mains peuvent suivre des yeux…de près, de très près….
Si j’ai bien fait le compte, je ne t’ai pas débarrassée de toutes ces fâcheuses, je souffle…un peu…rien n’y fait !
Tu le sais, je n’aime pas gâcher la nourriture…j’attrape presque tout le contingent avec ma bouche…quelques-unes se sont introduites par une petite ouverture, là, en haut de ta braguette légèrement baissée…l’ouverture n’est pas assez importante : je te débraguette..non pas débraguette..je déonne le haut de ton jean’s et…tiens ! hop ! pendant que j’y suis, je fais glisser le long de tes cuisses, puis de tes jambes, pantalons et culotte.
Mes lèvres recueillent une, deux miettes, mais où se cache la petite dernière…une rebelle, la petite dernière…c’est pour ça que je l’aime…
Ahhhhhhh ! La voiloù…juste là, sur ton on…faudrait pas qu’elle l’égratigne…délicatement ma langue s’y pose.
« ...tu souffres, mon amour ? » alors je redouble de douceur et mes lèvres l’embrassent…tes soupirs et tes mots s’emmêlent un peu…je ne saisis pas tout, c’est confus :
« …oui….mon dieu… », je te laisse à ta prière, je continue mon exploration…
Avec un infini de tendresse, j’emprisonne ce"rose ermite"entre mes lèvres, ma langue lui conte fleurette, le cajole...c’est un timide…peu à peu, il se laisse apprivoiser, sort de son repaire…ma langue le caresse amoureusement, voluptueusement...voilà…il s’épanouit…et du de ma langue, je cueille ton plaisir…
Ven 30 Sep 2005, 21:52 par danslalune sur Mille choses

Rêve étrange

Ce matin, je me suis réveillée avec dans la tête ce rêve étrange que je venais de vivre. Toutes les images de ce rêve me sont restées.
Je vois un homme allongé près de moi qui ne cesse de me regarder dans les yeux.
Doucement il se met à caresser mon visage, ma bouche, mes lèvres. Il me dit qu’il me trouve belle, il passe ses mains dans mes cheveux, puis sa main descend doucement vers mes seins, il les caresse doucement, je me laisse faire, je sens le désir envahir doucement mon corps.
Il titille le de mes seins avec sa langue, puis je sens sa main qui descend pour me caresser plus intimement. Il embrasse l’intérieur de mes cuisses. J’entends résonner sa voix me demandant de m’allonger sur lui. Je vois mon corps sur lui, mes lèvres qui déposent de doux baisers sur son torse, ma main qui lui caresse le ventre, puis qui descend vers son sexe durci par le désir, je le caresse. Puis j’entends encore ses paroles me disant que son corps est tout à moi... Je me vois écarter doucement ses cuisses pour y déposer de tendres baisers.
Et j’entends encore et encore cette voix qui me dit que la jouissance est proche, qu’elle vient, qu’il sent le plaisir monter en lui, mais qu’il ne veut pas jouir tout de suite, qu’il veut faire durer le plaisir et à cet instant je me réveille troublée par ce rêve étrange qui a procuré tant de plaisir et d’excitation en moi.... Je ne connaîtrais jamais la fin de ce rêve interrompu par mon réveil mais j’en garde un souvenir mêlé d’excitation et de tendresse.
Mar 27 Sep 2005, 22:28 par Satine sur Parler d'amour

Monsieur

Monsieur, vous m’aviez enlevée à cette soirée de feux d’artifice dans laquelle je m’ennuyais. Je vous avais demandé de m’emmener ailleurs, là où les bruits et les verres qui s’entrechoquent se tairaient. Vous m’aviez proposé d’un peu nous balader dans votre vieille voiture et pourquoi pas même d’aller écouter les silences de la lune au bord de l’eau. J’avais accepté impatiente de rester quelques instants loin de la surveillance de mon frère, votre ami.

En cette nuit de juillet, Monsieur, les fenêtres ouvertes, roulant sur les chemins sinueux, nous parlions de tout et de rien. Vous vouliez savoir le nom de mes professeurs, mes matières préférées, mes idoles, mes jeux de petite fille pas encore vraiment une femme. Je vous racontais mes petits amis, vous me répondiez que je n’étais pas sage, vous plaisantiez sur mes premiers émois d’adolescente, je crois que j’en étais un peu fachée. J’aurais voulu que vous me voyez déjà grande, au moins de votre âge. Je vous connaissais depuis toujours, vous m’aviez vu grandir au sein de ma famille, chaque semaine quand vous passiez à la maison.

Sur les berges du lac, de sur cette plage de pelouse, vous m’avez raconté, Monsieur, quelques journées mémorables, quelques pique-niques arrosés, quelques jeux de ballon entre amis. J’ai voulu que nous nous allongions pour regarder le ciel et chercher comme deux enfants, des noms aux étoiles. Vous m’avez proposé un bain improvisé et pour cacher ma gêne de me présenter nue devant vous, de me vêtir de votre T-shirt comme d’un maillot. Je me souviens de ce premier corps d’homme que je regardais du coin de l’oeil, cachant dans mes paroles, ma curiosité. Sous la nuit, nous avons comme un frère, une soeur joué dans l’eau. Nous mesurions notre temps de plongée sans respirer, faisions des poiriers entre les remous, nous éclaboussions en rigolant. Je ne voulais pas que vous sentiez les vibrations qui me parcouraient quand le hasard que je guidais, me laissait toucher votre torse. Je n’aurais pensé que vous êtiez si beau avec vos boucles blondes humides croisant les cils de vos yeux verts. Je vous avais rêvé parfois, dans le secret de ma chambre d’adolescente entre les posters du Che et les personnages de contes de fées, quand mes mains me rejoignaient indiscrètes sous la chaleur des couvertures.

Je n’avais pas imaginé que mon corps mouillé accueillant le reflet de la lune vous aurait inspiré, Monsieur. Je n’avais osé espérer que vous pourriez dépasser les barrières de la morale pour m’apprendre à être une femme. Vous m’avez oté votre T-shirt trop grand pour me réchauffer entre vos bras halés. Vos mains, grandes, ont écarté les cheveux collés contre mes joues pour y déposer un chaste baiser. Est-ce là que nos lèvres ont glissé pour se rencontrer ? Est-ce à ce moment que vous avez oublié qu’il y a un âge autorisé?

Votre stature, Monsieur, dépassait la mienne et du ciel, je n’en voyais que le souvenir quand doucement vous me souriiez. Vous m’avez livré toute votre douceur et votre tendresse, quand du de vos doigts vous m’avez frôlée. Vous aviez peur de me froisser, votre bouche avait la légèreté d’une goutte de rosée et le moelleux d’une figue trop mûre. Vous m’avez appris le plaisir du baiser, la gourmandise des langues qui dansent sur une même mélodie. Lentement, comme si vous déballiez un cadeau, vos mains ont glissé le long de mes seins naissants. Vos yeux cherchant sous l’éclairage de minuit si je vous autorisais à franchir le passage.

Quand un peu tremblant vous êtes entré en moi, Monsieur, c’est la terre qui se déroba sous moi. Quinze années à attendre d’être celle-là, à imaginer des plaisirs que l’on ne nomme pas, à penser à ce que l’on ne peut pas. Votre regard parlait bien plus que votre voix, s’inquiétant de mes envies, vous auriez peut-être voulu que je mette le holà, vous rappelant que vous ne deviez pas m’initier à ces jeux d’adulte. Vous n’y avez rencontré que de l’espoir, qu’encore plus vous m’appreniez, l’attente que plus longtemps encore vous me preniez, le désir que cette plage soit notre infini.

J’ai oublié, Monsieur, si vous avez joui. Je ne garde en moi que ce souvenir si tendre de ces corps qui s’échangent, de cette fraternité avec laquelle vous m’avez baisée, de ces caresses qui avaient peur de me casser, de ces yeux verts qui ont trahi votre désir, Monsieur.
Mar 27 Sep 2005, 13:10 par la marquise de sade sur La première fois

tout en toi est féminin..

ta féminité me bouleverse
mon amoureuse…
femme tu l’es tellement,
dans tes gestes, tes poses,
ton allure aussi.

Tu es là, mon amante…
mes yeux n’ont pas fini leur voyage…et déjà
voilà mes mains qui se tendent jusqu’à te frôler…
encore un instant…ne pas retrouver le grain de ta peau,
pas encore, pas tout de suite…
ne pas me laisser piéger par mon désir…
te posséder visuellement,
m’approprier ce que tu m’abandonnes…tout…
mon amour...tu te fais mienne,
du de tes doigts…
à ton premier soupir,
de ta chevelure bouclée, emmêlée,
à ce cri à peine contenu, si peu retenu…

Tu te laisses contempler…tu m’aimes…
tu me laisses abuser de la situation…
alors, j’abuse , je vais…à mon gré..
et c’est de la soie qui caresse mon regard…je t’aime…
la couleur de ta peau…dorée ici…
laiteuse là…presque transparente…
le vert de mes yeux s’y refléterait bien…oui,
une empreinte verte sur chacune des sommités sombres
qui couronnent tes seins…lourds, dis-tu…non,
ajustés à mes mains…faits pour leurs caresses…pas déjà…
je laisse mes yeux les dessiner,
les sculpter, apprécier chaque détail…
c’est selon la lumière, ta posture, ta respiration.
toi, tu me regardes…troublée,
tu suis mes yeux baladeurs…oui, suis moi…
j’ai envie de t’emmener là…
je veux que tu te voies à travers moi,
comme jamais tu ne t’es vue…
comme jamais tu ne te verras…
lis-moi, accroche-toi à mon regard…
viens…d’abîmes en cimes…
ici, je te chemine, inlassablement…
je cerne ce grain de beauté,
sur le côté de ton sein droit…
un îlot où mes lèvres se poseront…pas encore…
là, je m’arrête…un clair-obscur m’interpelle...
tes deux seins radieusement lumineux,
et plongé dans l’ombre, entre ces deux-là,
un sillon que trace mon doigt…
de haut en bas…
encore plus bas…
jusqu’à se perdre…en toi
jusqu’à te trouver…mon impatiente
jusqu’à me troubler…infiniment…oui,
le faire durer ce voyage…longtemps…

Tes yeux ne quittent pas les miens..
mon amour, là c’est toi qui me tiens…
j’ai envie de te savoir…tellement…
besoin de te lire…de ton regard
sur le mien…laisse-le me dire
ton désir de moi…
reste là…attarde-toi…
je veux profiter de tout…
de chaque battement…
de tes cils…de ton cœur…
de chaque tressaillement…
de tes paupières…les effleurer…
de ta cambrure…à peine frôlée…
je veux t’apprendre…
sur le de mes doigts…
du de ma langue…
je veux te connaître…complètement…
telle que tu es…
telle que tu t’offres…
telle que je t’aime…

Délicieusement alanguie,
tu poses ton amour…
tu me demandes…sans un mot…
du noisette de tes yeux,
au vert des miens…te saisir…oui,
te toucher, te vouloir…maintenant..
une douce souffrance, parfois,
ce désir et cette tendresse confondus…
qui me tiennent, ne me lâchent pas…
oui, mon bonheur…je veux
t’aimer pour les jours où tu n’es pas là..
t’aimer pour ces nuits sans toi avec moi…
t’aimer pour toi…te le dire…
te dire que j’aime ma vie avec toi...
t’aimer…oublie tes craintes…
te tenir…laisse-moi les apaiser…
t’aimer...te savoir dans ces états là…
te sentir…j’ai envie de toi…
t’aimer…te regarder avec douceur…
te goûter…encore et encore…
t’aimer…surprendre ton plaisir…
te deviner, te trouver…voilà…
j’aime quand, ton corps sous le mien,
tu commences par rire…
tu finis par jouir…
Sam 24 Sep 2005, 16:39 par danslalune sur La vie à deux

Un baiser....

Effleurer du des doigts, venir jusqu’à la bouche, s’attarder sur les
lèvres, l’entrouvrir doucement comme pour y déposer un tendre et doux baiser, des baisers que l’on savoure ...

Nos lèvres se rapprochent l’une de l’autre afin qu’elles ne fassent plus
qu’une seule bouche, la nôtre, celle d’un plaisir échangé, d’un plaisir qui
nous touche...
Jeu 22 Sep 2005, 22:07 par Satine sur Parler d'amour

Essai

Je voudrais juste t’écrire,
un truc qui déchire.
Un poème d’émotions,
du de mes sensations.
Un texte érotique,
plus ou moins artistique.
Une nouvelle sensuelle,
inspirée du réel.
Des phrases tendancieuses,
en prose audacieuse.
Des billets en profusion,
oui, c’est une déclaration.
Tant de brouillons que je sème,
pour te dire que je t’aime...
Lun 15 Août 2005, 18:51 par syolann sur L'amour en vrac

Tu sais mon envie...

Je me suis glissée derrière ton corps...
Sur ta nuque, ton cou, tes épaules, mon souffle, mes lèvres, mes mains pressées.
Sur le creux de tes reins, mon ventre...je découvre tes seins.
Tu me laisses t’explorer du des doigts, de la paume de ma main.
Tu te laisses envahir...ton désir murmuré:
"...viens mon amour...", je me glisse dans ton corps...
Jeu 11 Août 2005, 05:36 par danslalune sur L'amour en vrac

Silence.

Instant parfait que celui qui suit l’étreinte… Quand on se retrouve à de souffle, à de mots, à de sensations et tout au creux de l’émotion. Absorbés par le sentiment du moment qui sera « plénitude » ou « harmonie » ou parfois même « sécurité ». Lorsque le tourbillon passionnant s’estompe et que l’on prolonge cet état second en de légères caresses, en un tendre massage, destinés à effacer les tensions, diluer les questions, calmer le jeu. Quand on se sent englouti dans un silence, lourd de sens mais pas pesant, qui s’impose… car il est des instants où on n’est plus obligé de « dire »… Précieuses minutes que celles où après avoir fait l’amour, on se fait la paix…
Dim 24 Juil 2005, 17:17 par syolann sur L'amour en vrac

L'amour est vie...

L’amour est comme le soleil, parfois il se couche en nos cœurs éperdus, pour se réveiller et briller de mille feux, il illumine nos visages pour mener à l’épanouissement et nous offrir les joies vivantes dans cette vie qui est tellement belle pour peu qu’on s’en donne la peine.

L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.

Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.

Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.

Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, vivre un amour beau et fort.

Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.

Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.

Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous même aux autres, on en tire pas de profit puisque tellement heureux de partager notre gaieté, des grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.

Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.

La vie nous réserve tellement de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.

C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.

Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...

Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.

Qu’y a t’il de plus beau, je pense qu’il n’y a rien d’autre...

Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits enfants et se dire que la vie nous a gâtés et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.
Sam 02 Juil 2005, 08:51 par Dauphinor sur Parler d'amour

Sur ses jambes

Mes yeux épousent ses jambes de reine, s’inclinent devant leur longueur divine, et invitent mes mains à s’y poser pour mieux en gouter le vertige.

L’ascension du mollet délicieux se fait du des doigts, comme intimidés par leur beauté racée. Redescendre et le goûter dans l’autre sens, s’arrêter sur sa cheville gracile pour déjà repartir rempli d’envie et de gourmandise. La paume de la main se colle alors délicatement, en épouse toute la surface, et remonte ainsi jusque sous le genou ou elle se posera essoufflée par cette lente ascension dans le tumulte des sens.

Cette main ivre qui gravit le sentier de sa propre folie, cette main brûlée par sa propre ardeur à danser, la voici qui prend maintenant appui sur le haut de la cuisse téméraire. A mi parcours, le galbe lisse au contour d’obus la fait pencher, et au moment de tomber, plonger à l’intérieur, puis dégringoler en glissant jusqu’au genou.

Comme un silence sur une portée, le temps se marque, et la mélodie reprend. La montée jusqu’à la naissance des plus beaux atouts féminins se poursuit alors sur les tendres chairs intérieures, ces versants de l’intimité ou la main déjà conquérante laisse sa trace de chaleur et de désir.
Lun 20 Juin 2005, 15:58 par PetitPrince sur L'amour en vrac

Drôles d'envies?

Et voilà ton dernier texto du jour: "bonne nuit, à demain mon amour...je t’aime".
Et voilà, comme tous les soirs tu t’endormiras près de lui.
Je reste, j’ai envie d’entendre ta voix...il est un peu tard, je sais, mais mes désirs n’en font qu’à leur tête! Il est trop tard, c’est vrai, alors tu liras demain mes envies de toi.
Désirs de t’avoir "à portée" de regards, même si les miens sont parfois trop insistants...de t’avoir à portée de voix, je ne sais pas crier alors tu dois te coller à moi, à mon pull qui n’attend que toi...de t’avoir à portée de mains, laisse-les se promener...et mieux, à portée de lèvres, les tiennes sur les miennes....lorsque je t’aurai au de mes lèvres...devines...
Mar 17 Mai 2005, 23:00 par danslalune sur La vie à deux

Le goût de notre amour.

Je l’ai sur le de la langue ce goût de toi,
le goût de cet amour...
de celui que tu m’offres et que je reçois...
de celui que je te donne et que tu reçois...
de celui que nous faisons.
Dim 15 Mai 2005, 22:50 par danslalune sur Parler d'amour
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Ecrire sur bout C'est fini, c'était en février...., et mes mots pour lui dire..., baladeuses mes mains?, Rêve étrange, Monsieur, tout en toi est féminin.., Un baiser...., Essai, Tu sais mon envie..., Silence., L'amour est vie..., Sur ses jambes, Drôles d'envies?, Le goût de notre amour.,
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Stanislas de Boufflers.

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