La Valse...

Je viens par ces quelques mots, vous faire part d’une chorégraphie sentimentale, où les corps, les esprits, les sentiments se meuvent dans une gracieuse dysharmonie.

Avez-vous déjà dansé la valse ? Cette danse ludique où nul n’est guide. Mais…hum hum !

Deux lents, un rapide…puis …

Allez !1, 2,3,…1, 2,3,…1, 2,3,…

Les deux premiers temps, les amants entament la creusée de leur sillon amoureux.

1, 2,3….Un geste, des couleurs, des regards qui resteront à jamais teintés sur la Couverture, qu’Il est pour Elle et Elle pour lui
Ô diantre le temps ! Ce temps en présence de celui ou celle qu’on aime ; qui nous échappe, n’en fait qu’à sa tête …insaisissable !
Et pourtant, si long quand il n’est pas !
1…2…Euh ! J’avouerai que cela défie toute logique ! Je ne sais plus .Je suis seule dans ses , sous ses draps …Combien sommes nous ?!?....Seul Dieu sait…

A kind of sensual togethering…missing my darling !



1, 2,3...”Rêveries d’un promeneur solitaire”
Besoin de se retrouver avec Marie, Amina… moi et moi...mes amies fidèles !
Prendre le large pour ne pas se laisser submerger par ces sentiments envahissants qui me font tanguer.
Il faut que je reprenne le gouvernail. Il me manque déjà.

What an amazing feeling !



1, 2,3… je ne peux compter ces heures passées à échanger, converser, « conciliabuler »
Après avoir maintes et maintes fois, bordé le Soleil, puis la Lune…
Je Te Sais, Tu Me Sais, Nous Nous Conjuguons.
Ô douces nuits transparentes !
Par une brise alizée ,il est parvenu à soulever ce voile , cette étoffe, si fine qu’elle laissait transparaître mes formes et mes courbes...
A présent, je suis nue…j’ai froid…j’ai peur. Mais ses douces mains parviennent à me réchauffer.

…Voilà deux corps nus et matures désireux de donner la vie, partager leur vie.

Les deux pieds se rejoignent et hop ! On tourne...1, 2,3.
Doucement/pas trop vite/Je suis plus /j’ai la tête qui tourne …Chut !
Lun 01 Août 2005, 21:46 par marie sur La séduction

Tellement d'envies.

Envie de ton corps sur le mien,
de devenir liquide sous tes mains.
Immédiatement m’ouvrir,
avant même que tu me désires.
Gémir et te maudire,
de me faire autant languir.
Envie d’être à l’unisson avec toi,
de te sentir très profondément en moi.
Envie de soupirer ton prénom,
de vertiger dans un abîme sans fond.
Envie de t’aimer à l’infini,
et te savoir amoureux aussi.
Je veux m’échouer dans tes ,
et ne jamais quitter tes draps.
Je veux tes mains dans mes cheveux,
le reste m’importe peu.
Dim 31 Juil 2005, 21:42 par syolann sur Les liaisons sulfureuses

Se donner...

S’additionner dans ces draps,
S’enchevêtrer dans nos ,
Se mélanger, toi et moi,
S’enlacer ici et là,
S’oublier le coeur en émoi,
S’effondrer tant de fois,
S’apprivoiser pas à pas,
Se colorer de haut en bas,
Se métisser dans le fracas,
S’adorer, s’allonger, encore une fois...
Dim 24 Juil 2005, 17:33 par syolann sur L'amour en vrac

En t'attendant...

Un baiser sur chacune de tes paupières...léger-léger ce baiser.
Deux sourires, le tien qui répond au mien, "amour, viens dans mes ...".
Trois mots:-" je t’aime..." -"amour, je n’ai pas entendu...tu peux répéter?".
"Quatre, cinq, six fois...autant que tu voudras! Je ne me lasse pas..."
Mar 05 Juil 2005, 08:04 par danslalune sur L'amour en vrac

La bonne journée

Cette journée, elle ne commence pas vraiment bien. Il est plus de onze heures lorsque je me réveille maladroitement, le corps encore usé, et surtout les oreilles agressées par une fanfare qui joue des airs des années 30. C’est donc maussade que je me dirige vers la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Le goût velouté d’un yaourt de soja à l’abricot, l’acidité agréable d’un thé au citron dans lequel je trempe mes petits biscuits aux céréales me titillent les sens, l’éveil pointe son nez. Mais toujours ses cuivres tonitruant accompagnés de je ne sais quel accordéon et petit tambours. Je consultes mes mails, me promène sur quelques sites en finissant mon thé, lorsque la fanfare se tait enfin. Je file à la douche pour m’asperger d’un peu de fraîcheur et de bonnes odeurs. Je suis fin prêt pour le petit café sur la place d’en bas.

Un café, un verre d’eau. C’est devenu un rituel. Les stores sont bienvenus pour me protéger d’un soleil de plus en plus pesant ces jours ci. Je conserve malgré tout mes lunettes, d’une part parce que la luminosité est encore un peu trop forte à mon goût, et d’autre part pour observer les passants, et plus particulièrement les passantes avec un zeste de discrétion bienséante. Le café se sirote lentement, ponctué par une voire deux cigarettes, et des bouffés de plaisir à la vue de quelques filles au talent féminin enchanteur. C’est à ce moment que je me dis toujours « ah là là, je pourrais rester des heures ici, c’est trop bon ». Comme pour succomber à ces sirènes, j’attaque alors tranquillement le verre d’eau, au même rythme nonchalant que celui avec lequel j’ai consommé mon café. D’autres cigarettes, d’autres mignonnettes, d’autres soupirs d’intense et profonde satisfaction. Je quitte rassasié mon havre de bonheur, et vais m’acheter une salade et du bon pain, car il commence à faire faim.

Je pourrais vous raconter la salade, pourquoi son assaisonnement me fait pousser de petits cris de plaisir, et comment une tartine de rillettes au poulet me plonge dans un état de béatitude sans concessions, mais ce serait obscène alors je dirais que je me suis simplement régalé, il faut me croire sur parole.

La chaleur et la légère moiteur régnant dans mon petit appartement incitent à la sieste, et je ne suis pas contrariant, alors va pour une sieste. Il ne s’agit pas de dormir, car ce serait rater une sensation rare que seule la sieste permet de goûter. Sur le dos, les croisé derrière la nuque, je laisse la digestion prendre lentement possession de moi. Mes pensées papillonnent, vont d’un souvenir, à un désir, se posent dans une fiction, puis repartent de leur propre gré vers de nouveaux champs d’investigation. A la frontière du sommeil, juste après la porte de l’éveil, il existe un passage minuscule qui donne sur un couloir de félicité. Je m’y rend souvent, je ne prends ni notes ni photos, mais un repos sans nom.

Les esprits clairs, le corps détendu comme celui d’un nouveau né, je ressent ce désir sage mais enjoué de laisser libre cours à la création. Oh c’est un bien grand mot pour ce que je fais, mais ce qui compte, c’est de ressentir cette envie subtile et de s’y abandonner. Alors je cree. LA page de garde du site que je dois faire pour un ami. Dans la légèreté et mu par un calme sérieux, j’agence les éléments selon les bons goûts du moment. Ce travail consciencieux et amusant me vide, me libère d’un poids qui n’était pas si gênant que ça, et le remplace par ce sentiment reposant de la satisfaction du travail accompli. Impeccable, je vais profiter des dernières heures de soleil pour me refaire un stage sur une terrasse accueillante. Ce sera celle de la petite marchande de glace, qui est si jolie et tellement fière.

A la terrasse, outre la présence de la petite marchande de glace, une bonne surprise m’attendait : Un couple d’ami vint se joindre à moi, dans la démarche dandinante et traînante des gens satisfait de l’air du temps. Ils s’assoient à ma table, et nous papotons de milles choses, pour le plaisir d’échanger. Vous savez, ces conversations ou il ne s’agit ni de démontrer qu’on a raison, ni d’étaler sa science, ni de parler que de que l’on ressent. Non pas ca, mais ces conversations ou les sujets s’enchaînent, s’explorent simplement sans conclusion autre que celle qu’il a été épuisé par nos rires et poli par nos mots. Ce genre de discussions qui vous remplit autant qu’elle vous vide, qui se laisse apprécier comme on apprécierait un bon plat.

De retour dans mon petit chez moi, je m’organise. Sur un fond de Rod Stewart interprétant des standards de Jazz, je m’attelle à la vaisselle. Encore un satisfaction, ce qui aurait pu être une corvée s’effectue sans gène et la propreté régna alors sur l’évier. Je met des cuisses de poulet à décongeler, et prend un livre de philo que j’examine installé façon nabab dans mon lit. Rod Stewart m’accompagnera sur les différences entre les écoles hellénistiques et celles socratiques, puis s’arrêtant, me décidera à aller me préparer ce bon petit plat que j’ai en tête.

J’ai mêlé à un plat que je connais, une musique que je ne connaissais pas. Est-ce la saveur réussie ou la magie de Keith Jarret qui me plonge dans ce délice des sens ? Le concert de Cologne est assurément un voyage de virtuose, me dis je envoûté en suçant mes cuisses de poulet. Je flotte sur un nuage, dérive en eaux calmes, me transporte sans bouger. Je repense alors ma journée, et me dis que c’est une bonne journée, que je souhaite à tout le monde de passer. Je m’assois devant mon ordinateur, et décide de vous l’écrire, pour vous faire un peu partager à l’aide de quelques mots simple un peu du gâteau de bonheur.

La journée est finie, mais la soirée commence. J’ai bien envie d’aller boire un verre autour de minuit. C’est l’heure, je vous laisse.
Sam 18 Juin 2005, 22:57 par PetitPrince sur Mille choses

L'amour en douce...

Mon regard ne te lâche plus: il te cueille lorsque tu sors de l’eau, se perd un instant sur le creux de tes reins et t’accompagne jusqu’aux vestiaires.
Tu te douches rapidement, tu as deviné ma présence...maintenant tu sors; tu cherches tes vêtements...tu ne les trouveras pas: je te les ai "piqués"!
...monange, tu viens dans mes , tu t’accroches à mon pull...et c’est tout mon corps qui se tend!
Je te tiens tout contre moi, pas question que tu attrapes froid; c’est que tu es sensible...un léger zéphyr et c’est la cata! te voilà qui mouches, qui traînes un rhume long comme ça...alors reste là. Ma bouche effleure ton oreille; j’y dépose mes mots les plus doux, ceux que tu aimes...tout un chapelet!
...et ton sourire! tu me fais les yeux qui "vont si bien avec"...avec ton air faussement innocent, éffrontément angélique; amour, je ne t’ai pas vue venir: ta cuisse se glisse entre les miennes, je soupire sur tes lèvres...là, c’est toi qui me tiens...
Naturellement une de mes mains se pose sur ta cambrure, s’y loge...je te colle un peu plus à moi; mon autre main masse ton dos, que les multiples tâches ménagères n’épargnent pas, j’insiste sur cette partie toute en reliefs rebondis...ta cuisse entre les miennes se fait plus insistante: tu gémis dans ma bouche...
Tu me laisses abandonner tes lèvres...encore un baiser...pour aller à l’aventure, pour découvrir...c’est chaque fois une découverte...tes seins, je les calole, ils me ravissent...tes tétons tendus qui se prêtent si bien aux caresses de ma bouche; amour...tes mains sur ma nuque, tes mots troublants...
Mes doigts flânent sur tes hanches, longuement je dessine leurs contours; flattent tes cuisses, délicatement je les sculpte; frôlent ton pubis, à peine; s’arrêtent sur ton ventre...ce qu’il est doucement tiède ton ventre, attendrissant, si accueillant: je viens m’y reposer un instant, y goûter mon bonheur...fermer les yeux, un peu, et ne penser qu’à toi...me laisser gagner par tes frémissements, m’âbimer dans tes sensations.
...ton désir, le mien conduisent ma main...ma paume épouse parfaitement la courbe de ton pubis...mes doigts entament une lente descente, croisent au large de ton bouton que seul un baiser suave pourra faire éclore, abordent les rives de ta source: ton corps se tend aussitôt...tu t’offres à leur caresse...voilà...ils se nichent au creux de ta chaude intimité, vont au rythme de ton corps, viennent à l’approche de ta jouissance...je te laisse mener la danse.
...et toujours tes mains dans mes cheveux...tes mots qui me disent...oui, dis-moi, guide-moi...tu me veux tendre, tu me veux hardie...alors mes lèvres, ma langue éprouvent ton envie, prennent le relais de mes doigts...comme tu te cambres!
...et ton envie, mon désir de toi...ma bouche fait la cour à ton clitoris "Rose ermite", l’amène à quitter sa réserve, l’apprivoise, le fait s’épanouir, doucement te mène au plaisir...tu m’appelles, tu m’invites...maintenant amour, tu t’ouvres et tu n’as plus aucun secret pour moi: je t’ai trouvée là, au plus profond de toi.
Ma caresse se fait plus soutenue, plus audacieuse aussi à chacune de tes impulsions...et tes mains qui s’accrochent aux miennes, tes mots qui scandent tes ondulations...je frissonne au moindre de tes gémissements...je t’attire, te retiens...je soupire lorsque, sans retenue tu jouis. Ce moment, le faire durer ce moment...le suspendre à ton "presque-cri"...enfin, te prendre dans mes , te ceindre de tendresse et t’apaiser...longuement, comme tu aimes, comme j’aime.

Voilà, l’après-midi touche à sa fin: je te rends tes vêtements, tu t’habilles rapidement...que j’ai envie de te déshabiller...encore un baiser sur ta nuque...le faire durer ce baiser...
Un dernier sourire, mes lèvres sur les tiennes et tes mains qui maltraitent mon pull...maltraîte amour, maltraîte...Je murmure ton prénom, le mien est sur tes lèvres...
Voilà, notre journée s’achève; tu dois rentrer: les enfants ont regagné la ruche...c’est l’heure, oui, il est temps...
Lun 13 Juin 2005, 23:22 par danslalune sur Les liaisons sulfureuses

La conquête.

Contemplant quelques jolis dos nus dans ma cité estivale et examinant le sentiment qui naissait alors en moi, je trouvais par hasard les chemins de l’évidence : l’homme, le mâle, est un conquérant, il convoite et s’accapare l’objet de son désir.

La séduction est communément perçue comme un ensemble de jeux et de techniques pour attirer l’autre dans ses . Les conseils sur le dialogue, l’attitude, les contextes gagnants foisonnent, mais il est rare de trouver une analyse des phénomènes qui enclenchent l’action de séduction. Un peu comme en médecine, on soignerait le mal plutôt que les blessures, nous pourrions examiner la séduction non plus sous l’angle de ses recettes, mais sous celui de ce qui la motive. Je vais donc flâner dans les idées qui gravitent autour de cet esprit de conquête qui habite chaque homme.

L’idée est que si l’homme est un conquérant, une femme pourra créer un jeu de séduction en se considérant comme le territoire à conquérir de son courtisan. L’idée est que toute femme peut, et d’ailleurs doit, jouer sur cette corde sensible qu’est l’esprit de conquête masculin.

Bien entendu, à chaque homme sa façon de conquérir. Les femmes, l’argent, les terres, la notoriété seront autant de pôles de convoitise qu’une femme pourra déceler chez son futur partenaire. Ce renseignement est utile, car sa façon naturelle de conquérir vous sera alors plus perceptible. Tout le monde imagine différentes méthodes, même simpliste, pour gagner de sous, acquérir un terrain, devenir fameux. Ne vous inquiétez pas sur la pertinence ou la qualité de ce que vous aurait alors imaginé : seul le principe compte.

La valeur que ce fait l’homme de sa future conquête est très importante. Il est sage de ne pas se sous-évaluer ni de se surestimer. Non pas en fonction de votre propre regard, mais en fonction du sien. Ne vous inquiétez pas, plus vous avancerez dans la conquête, plus votre valeur à ses yeux augmentera.

Conquérir implique une stratégie de la part du conquérant, le jeu pour vous mesdemoiselles consiste alors à s’inscrire sciemment dans cette stratégie. Accepter de jouer le rôle du « gibier » n’est pas de la soumission, bien au contraire. Lorsque les rôles sont définis, la complicité du jeu s’installe, tout est dit mais rien n’est fait. Une conquête sous-tend des efforts, il va en quelque sorte vous mériter : il vous tient presque, vous vous échappez et l’incitez à vous suivre.

L’avantage pour vous est que vous êtes constamment maître du jeu. Vous en connaissez les règles, n’avez qu’à observer les actions de rapprochement et en jouer. Maintenant ainsi une tension adéquate constante, vous comprimez un ressort qui ne se détendra qu’au moment que vous jugerez bon pour vous deux. Ce dénouement est à sentir avec beaucoup d’attention, sa qualité étant primordiale. A quel moment vous abandonnerez vous ?

L’avantage pour votre futur partenaire, c’est que durant cette partie complice que vous jouez, il va se sentir renaître, transporté par votre aisance à provoquer chez lui des bouffées de désir. En effet, le plaisir de se voir faire réveiller notre désir de conquête quelques fois endormi dans ce monde ou tout est facile est très agréable, surtout lorsqu’il est mené avec finesse et doigté.

Jouer ensemble à la conquête, s’est déjà un très bon signe sur son dénouement. Le positionnement de chacun est une richesse pour l’avenir éventuel du couple, car sous le biais du jeu vous pourrez sentir une quantité impressionnante de choses concernant l’autre, et découvrir des aspects cachés de sa personnalité. Ce jeu active l’imagination, terreau essentiel d’une relation amoureuse. Sans imagination, point de salut. Si la sienne ou la votre s’était un peu ramollie ces temps ci, ce petit jeu va la faire pétiller.

Il existe plusieurs façons pour une demoiselle de devenir l’objet de la conquête d’un jeune homme qui lui plait. Cette recherche d’adaptation au cas présent sera probablement le moment de regarder au fond de vous-mêmes et de vos ressources pour en extraire ce qui est le plus adapté. Et une demoiselle capable de cela, est une demoiselle à conquérir …

Pour conclure, je dirais que cette façon de voir la séduction n’est en aucun cas à appliquer systématiquement. Certains cas s’y prêtent, d’autres non. Il y aura des hommes qui ne veulent pas jouer avec vous à la conquête, parce qu’il vous aiment déjà, vous désirent déjà, ou ont peur de ses femmes qui les rendent ainsi nerveux par des jeux qu’ils ne connaissent pas. A vous de sentir alors ce qu’il convient simplement de faire en fonction de votre futur partenaire.
Jeu 09 Juin 2005, 12:14 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Ce jour là...

Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.

Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été
où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…

L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »

Une question d’enfant simple et vrai que tant de grands ne donne un sens que si pauvre, une sens qui leur est propre.

Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne.

C‘est chouette l’amour papa, alors je connais déjà l’amour papa ? !

Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.

Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman.

Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?

Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.

Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.

J’ai découvert d’autres parties de l’amour.

Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.

Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.

Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté.

C’est drôlement beau l’amour papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre.

Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir.

Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour.

Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… tu te souviens de qui ?

Oui il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre !

Oui il a raison, dieu est partout autours de nous dans tout ce qui nous entoure mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ?

Dans la pomme peut-être ? !

Oui il est là aussi, si tu veux mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher.

Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grand pouvoir.

Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.

Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…

L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.
Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement je t ‘aime parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière.

Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ?

Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.

Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.

Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui. Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.

Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.

Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.

Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu fais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèle et vrai, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.

On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs où que les même envies.

On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.

Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi.

Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? je comprends pas papa…

C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.

Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’il parle de banalité ou parfois de chose plus difficile, parfois, ils se disputent.

C’est dans les mots que l’on dit que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partage de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.

Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.

Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libre.

C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.

Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.

La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.

Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes parce que peut-être que un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.

Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partage leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.

Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.

Il y a autant d’homme que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre chacun ce que de nous souhaite, une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.

Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.

Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors soi vrai avec les autres, soi toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement.
Dim 05 Juin 2005, 15:04 par Dauphinor sur Parler d'amour

Le baiser du sel.

L’eau fraîche les réveilla avec ce petit frisson qui prend naissance dans le creux du dos et hérisse les poils de la nuque. Délaissant la petite plage de sable fin Katy et Luc se tenaient les pieds dans l’eau face à la mer et prenaient le temps de s’accoutumer au changement de température. Katy s’avança la première et pénétra dans l’eau jusqu’en haut des cuisses, ce qui lui arracha un cri amusé et un nouveau frisson la secoua. Dans le creux de ses mains, elle pris de l’eau qu’elle étala sur ses , sa nuque et les épaules. Virevoltant sur elle-même, elle se retourna vers son homme occupé par les mêmes ablutions, puis le regarda en faisant une grimace comique alors qu’elle se laissait tomber doucement dans le bain d’eau fraîche. Il rejoignit dans un plongeon courageux.

Ces deux là n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient contents de leur sort, prenant les choses comme elles viennent, s’aimant simplement. La déclinaison douce du sable leur permis d’avancer loin du bord jusqu’à ce que l’eau atteigne le haut du corps de Katy. Alanguis par le soleil qui les avait léché toute l’après-midi, fatigués de leurs jeux dans les vagues ils ne prirent pas la peine de nager vers la petite bouée comme ils aimaient le faire, mais s’allongèrent sur l’eau et firent la planche. Le nez dans les nuages, et les yeux fermés, ils se laissèrent ainsi ballotter légèrement par les vagues, s’échangeant de brèves paroles pour décrire ce qu’ils éprouvaient dans cette expérience commune. Qu’il est bon d’être insouciant, loin des tracas des hommes, des bêtises du monde se disait Luc.

- Je voudrais t’aimer ici, Katy dit-il soudain, toujours sur le dos.

Elle tourna la tête vers lui, amusée par les mots toujours inattendus de celui avec qui elle partageait sa vie depuis plusieurs mois.

- Je n’y vois pas d’inconvénient répondit-elle espiègle, sans changer de position.

Luc se rétablit dans l’eau et alla vers sa compagne, toujours allongée, les yeux grands ouverts, dardant avec excitation celui qui savait lui arracher des cris de plaisir. Il se tint debout un moment prés d’elle, puis posa doucement sa main sur son ventre. Il voulait la caresser sans qu’elle ne s’enfonce dans l’eau, que le poids de sa main soit suffisamment fort pour qu’elle le goûte sans briser l’ équilibre de la flottaison. C’était un jeu qui demandait une délicatesse infinie, une complicité sans faille. Elle comprit la manœuvre et se détendit pour ne goûter que les mains agiles de Luc sur sa peau. Elle sentit l’index de celui-ci glisser sous la lisière de son petit slip orange, se promener sur la lisière de son ventre, glisser vers une hanche, revenir vers le centre pour partir conquérir l’autre hanche. La caresse était aux frontières de l’érotisme, s’en approchant si prés, mais sans jamais la franchir. C’était bon, doux, simple.

Elle sentit le doigt se retirer de sous l’élastique, aussitôt remplacé par la main entière posée sur son maillot. Un petit frisson naquit au fond de son ventre tandis que les doigts de Luc survolaient au travers de son maillot la petite toison taillée pour l’été. La main descendit vers l’aine en l’effleurant, quitta la surface lisse du maillot pour se plaquer doucement sur l’intérieur de sa cuisse. Inconsciemment, ses jambes s’étaient entrouvertes, invitant ainsi son homme à continuer sa progression. La main descendit dans l’intérieur de la cuisse jusque sous le genou, puis remonta en passant sous la cuisse. Dans un frôlement les doigts remontèrent de la base des fesses vers l’entrejambe, insistant imperceptiblement sur l’entrée de son temple sacré.

Le petit séisme chaud qui la tarauda fit battre son cœur plus vite, créant un flot de désir venu du fond de son être. Elle se redressa vivement et se jeta au cou de Luc, la bouche avide de ses lèvres. Le goût du sel l’électrisa un instant, la chaleur et le goût plus sucré de la langue accueillante provoqua une autre bouffé intense de désir. Son ventre vide réclamait avec insistance qu’il fut comblé par de la chair dure et puissante. Elle se colla contre le torse de Luc, écrasant ses seins lourds et durs avec insistance. Leurs bouches tourbillonnaient avec fièvre, prises dans une valse folle et gourmande. Elle sentit une main s’emparer avidement d’un sein, passer sous le soutien-gorge pour coller sa paume contre le téton et pétrir à pleine main la forme compacte et généreuse. Autre frisson, ses yeux se voilèrent. Elle glissa prestement une main dans le maillot du jeune homme et s’empara vivement de l’objet de son désir. La chaleur de la main vint contraster avec le milieu liquide et augmenta l’intensité de l’érection. Les cœurs tambourinaient.

Un instant, ils s’arrêtèrent. La main de Katy entourait le sexe rigide de Luc, le flattant avec respect dans une caresse douce, lente, experte. Les yeux fermés, Luc goûtait ce moment de tout son corps. Il ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Katy. Sans la quitter du regard, il posa les mains sur ses hanches et les fit descendre avec une lenteur calculée dans ses reins, et continua de la sorte jusque dans le maillot. Elles quittèrent la rondeur de ses fesses pour glisser sur les hanches, et, l’élastique du slip bloqué par ses poignets, il descendit les mains sur ses cuisses pour la libérer de cette ultime entrave à leur étreinte. Katy se plaqua contre lui, la main toujours nichée dans le caleçon qu’elle écarta. Elle se laissa glisser, et guidant le sexe du jeune homme, se planta doucement sur lui.

Elle sentit d’abord le froid envahir son ventre, et lui sentir le chaud envelopper son membre. Ce contraste de température les projeta tout les deux aux frontières du plaisir. Dans un râle il résista, et dans un cri elle se cambra pour elle aussi repousser l’issue. Lentement, au rythme des vagues, ils entamèrent ce va et vient magique. Luc sortait presque entièrement du ventre, marquant un petit temps d’arrêt pour sentir le contact froid de la mer sur son sexe, puis rentrait lentement pour renouer avec la chaleur brûlante du ventre en émoi. Ils renouvelèrent cette sensation sans se presser, leurs mains fébriles courant sur le corps de l’autre. Au paroxysme, les jambes de Katy enlacèrent la taille du Luc, ses enserrant fermement le torse de Luc. Les puissants de celui-ci s’étaient noués dans les reins de sa partenaire, l’écrasant contre lui avec force. Ils se figèrent au plus profond de l’étreinte, chacun cherchant à s’enfoncer encore plus loin dans le corps de l’autre, chaque infime petit mouvement dans les chairs les rapprochant de l’explosion.

Elle fut fulgurante. Katy sentit le flot chaud de la semence de Luc se déverser en spasmes puissant dans son ventre tandis qu’un point chaud et intense grossissait et se propageait au plus profond de son être. L’intensité augmenta sans répit, parcouru ses jambes, son dos, ses pour se planter avec force dans sa nuque. Elle se cambra, transpercée par ces pieux de jouvence, inondée par cette vague de plaisir chaud, terrassée par l’effort.

De cette union, la mer complice s’en souvient encore.
Sam 04 Juin 2005, 17:25 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Toc toc toc

Toc toc toc, qui cogne à la porte de mon coeur ? Bonjour ! Tu es jolie , à vrai dire je ne t’attendais pas, enfin pas tout de suite. Mais entre, entre je te sers quelque chose ? Attends, je vais te débarrasser. Voilà, installe toi mets toi à l’aise. Il te va bien ce petit haut, j’aime beaucoup. J’ai toujours aimé les decolleté carré, c’est vrai. Mais là, c’est toi qui le porte, alors c’est encore mieux, c’est plus ... enfin c’est ... bref, j’aime bien, j’aime beaucoup bien. Ah là là je parle, je parle et je ne t’ai toujours pas servi. Un sirop de framboise ? Ok c’est parti. Tu sais, j’aime bien la framboise, mais j’adore à outrance le sirop de peche. Bon j’en ai pas, mais j’irai en chercher, parce que ca, c’est trop bon. Tiens, ton sirop.

Je lui tend son verre et arrête un instant mon babillage excité pour l’observer. Mes yeux dévorent discrètement tout son être. Je la regarde porter le verre à ses lèvres, détaille ses mains, ses poignets, ses avant . Je cesse un instant, conscient de la gêne que cela provoquerait si elle tournait les yeux et me grillait dans ma contemplation. Mes yeux se posent alors sur ses chaussures, remontent rapidement sur son mollet, son genou, le haut de sa cuisse, pour finir dans les plis de son pantalon de son aisne. Une fois encore je m’arrache à ma contemplation et détourne mon regard. Quand cette fois il revient, c’est pour se poser dans le bleu intense de ses yeux. Qui sourrient. Calmement. Ca dure une seconde de mille ans, dans un boucan d’enfer à en faire exploser ma poitrine et brûler mon tee shirt.

Elle pose alors tranquillement son verre et se lève, avec son petit sourire toujours accroché dans l’éclat des ses yeux.

Sans un mot elle s’est approchée de moi, incapable de bouger complètement pétrifié que j’étais.

Et elle a pris ma main.

Puis le reste.
Jeu 02 Juin 2005, 16:42 par PetitPrince sur Parler d'amour

Le rêve

Elle s’est endormie à moitié sur le ventre, et de là ou je suis je ne sais pas si ses étreignent les draps, ou s’ils les cognent de leurs poings fermés de sommeil.

Elle est blonde, ses cheveux semblent longs et les draps qui la recouvrent sont bleus ciel. Ils révèlent au détour de leurs plis souples un corps gourmand et volontaire, tandis que la nuit s’engouffre avec son cortège d’étoiles dans cette chambre aux grandes baies vitrées. Qui de la nuit où des draps l’enveloppent le mieux me disais-je en souriant.

Je flotte dans un angle de la pièce, hésitant encore à accomplir mon fabuleux devoir. Cela m’arrive quelque fois, d’emprunter au temps ces secondes de contemplation lorsque le calme m’y invite.

Un livre est ouvert, par terre, les feuilles contre terre. Merlin, de Michel Rio. Je me souviens de l’avoir lu, avant. « Je me livrerais à l’étude, la contemplation et la paresse, qui sont les trois vertus du philosophe » est il écrit dans cette aventure de beauté. Magnifique.

Tu ne rêves pas, du moins pas encore. Peut être voudrais tu rêver de courir avec l’insouciance d’un enfant dans ce champs qui s’offre à ta vue devant ta chambre. Non. Demain si tu veux, tu pourras y courir à ta guise. Je vais devoir choisir autre chose.

Ca y est, j’ai trouvé. Je quitte mon plafond lézardé pour m’approcher de toi dans un souffle. Tant d’années ont passées depuis que moi aussi je dormais de ce sommeil d’humain qui t’étreint. Ah, si tu savais.

Du fond des temps, nous veillons sur vous, et ce soir, c’est moi qui veille sur toi. Quelques mots chuchotés dans ton oreille endormie, et ton sommeil se remplira de merveilleuses images de couleur qui libèrent le cœur.

Avant que je n’arrive tu dormais simplement. Rêve à présent, oui, rêve, car toi aussi un jour, tu deviendras un ange.
Ven 20 Mai 2005, 13:13 par PetitPrince sur Un monde parfait

Un sourire de plus, tu veux?

Une histoire qui a débuté le jour de ma naissance, lorsqu’elle a posé les yeux sur moi....moi, j’ai fait connaissance avec ses , sa chaleur, son odeur, sa voix. Cette histoire entre elle et moi a duré vingt trois ans...des sourires, des fous rires même...des moments passés l’une à côté de l’autre, moi la questionnant, elle me répondant...et puis un jour mes questions sont restées sans réponses.
Et tu me manques...
Dim 15 Mai 2005, 23:11 par danslalune sur Histoires d'amour

La pluie

Alors que le printemps approche de l’été, la chaleur androgyne dessèche, perce et fend. La terre ne trouve plus remède à sa souffrance, l’humidité lui manque avec la main de l’homme. Friable et inféconde, elle se fendille et s’ouvre. Elle est prête à offrir au premier tout-venant son amour et la fleur qu’elle pourrait nourrir. Elle se tord et elle souffre sous ce soleil austère, solitude et tristesse ravagent encore sa face. Elle brûle et blondit encore dans la chaleur qui veut la transformer en désert irréel.
Elle attend.
Elle espère.
Voit le premier nuage.
Elle soupire en rêvant mais jamais l’eau ne vient.
Le soleil assombri attise son ardeur, elle ne peut retenir sa clameur de détresse.
Elle fut faite terre pour enfanter et rire, accueillir cette vie qui aujourd’hui la fuit.
Elle dépose en offrande ses lèvres évaporées, priant que la déserte l’accablant abandon.

Et soudain vient la pluie.

La première gouttelette perce la croûte sèche, s’introduit et pénètre dans un soupir d’extase. La terre s’ouvre un peu plus de toutes ses craquelures, pour accueillir les flèches qui la transpercent d’eau. Elle murmure son désir et s’élargit encore. De sa peau s’épanouissent des senteurs de plaisir. Soulagée, contentée, elle referme ses sur l’eau qui se faufile pour mieux la satisfaire. L’averse est si violente qu’elle sent ruisseler, bondir et s’infiltrer ses caresses liquides. Sur ses formes de bronze se jouent des arabesques et la terre se tord et savoure et enlace. Elle bruisse de plaisir, cherche la délivrance. Que la semence abonde au creux de ses entrailles, que la jouissance atteigne le vaste précipice où la vie rejaillit dans ses sombres artères, la terre martelée, pilonnée et aimée glisse dans l’abandon et la satisfaction. Elle reste alanguie, toute chaude de pluie, étreignant son amant dans un dernier baiser.
Lun 09 Mai 2005, 17:35 par Cerise sur Les liaisons sulfureuses

Une amitié parfaite.

Il ne reste rien autour de moi.
Autour de moi ne subsiste que la neige.
La Neige tombe, tombe, tombe.
Blanche et froide.
Totalement pure.
Son ombre bleue suit mes pas.
Et pourtant, je te sens près de moi.
Toi mon ami.
Pourquoi me suis-tu?
Pourquoi restes-tu avec moi?
Pourquoi m’aider?
Je tombe, je suis déjà tombé.
Je sombre dans les affres du désespoir.
Je ne pourrais plus jamais esquisser un sourire.
J’entends tes pas sourds dans la neige.
Je suis content de percevoir ce son.
J’ai peur en même temps.
La Neige tombe, tombe, tombe.
C’est fini pour moi.
Il me dit :
Pourquoi tu restes là? Prends ma main. Sortons d’ici, d’accord?
Et face à son sourire, je n’ai pu résister.
J’ai pris sa main.
J’ai pleuré et il m’a serré dans ses comme un frère.
Après ce jour, il est mort. Je ne l’ai plus jamais revu.
Mais son souvenir subsiste en moi quoi qu’il arrive.
Et quand je vois la neige tomber...
Je repense à son coeur pur.
Je me dis, s’il me voyait maintenant !
Je crois qu’il serait fier de moi.
La Neige tombe plus fort que jamais.
A ce moment, dans mon coeur, il me dit, c’est mon dernier cadeau pour toi.
Ne m’oublie jamais.
Adieu, et merci pour tout.

Je t’entends, mon ami, ta voix résonne en moi !
Ven 06 Mai 2005, 15:56 par Yoshitaka sur Un monde parfait

Espérance

ESPOIR


Toi qui fit tomber les hommes dans la folie,
Toi qui ensorcela leur cœur;
Toi qui les accompagna dans la mort,
Toi qui émerveilla leur âmes;
Toi qui changea leur pensée,
Toi qui rendit un peu de couleurs à leur visage;
Toi qui leur fit des yeux d’or;
Toi qui renforça leur pour que toujours ils restent haut,
Toi qui était leur seul source de courage et de volonté;
Toi qui leur donna la foie.

A jamais je te respecterai,
A jamais je t’écouterai;
A jamais je perpétuerai ton message.

Espoir, ouvre-moi tes portes,
Espoir, fait-moi entrer dans ton monde;
Espoir, montre-moi la voie qui monte vers les cieux
Ven 22 Avril 2005, 14:07 par errante sur Un monde parfait
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La citation d'amour

On ne badine pas avec l'amour.

A. de Musset.

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