De son côté à elle...

Elle l’attendait cet après midi de juin
Assise à la terrasse du café du coin.
Dix-huit heures, il quitte le turbin
Traverse la rue, la croise sans rien dire
Prend la rame douze, descend et respire
Ouvre ses , exulte, renaît, expire.

Elle a payé son café
Embarqué ses affaires vite fait
Ne pas le perdre, le laisser s’éloigner
Le suivre discrètement, s’imprégner de ses gestes
Mettre ses pas dans les traces de ses pas lestes
Ne pas quitter des yeux ce petit bout de veste.

Regarder les vitrines, être une passante commune
Ne pas se faire remarquer, être toutes et aucune
Garder en mémoire ce cd qu’il a pris entre ses mains
Le prendre à son tour, le serrer contre son sein
L’acheter, pour écouter seule le soir, sa chanson
Lui déposer en secret, un matin devant son paillasson.

S’assoir sur ce banc que sa peau à frôler
Humer cet air parfumé qui l’a enivré
Fermer les yeux, rêver sa main qui l’enserre
Courir, le rattrapper, surtout ne pas le perdre
Emprunter le boulevard qui les rapproche
De leurs appartements face à face, si proches.

Tourner au coin de la rue, terminer la ballade
Rentrer chez elle, le savoir, là, dans l’autre façade
Une petite lumière à travers les rideaux
Une ombre qu’elle devine, dont elle est accroc
Son amour secret, son désir sauvage
Cet homme dont elle est devenue esclave.
Mar 11 Mai 2004, 22:18 par la marquise de sade sur La séduction

L'enveloppeur ....

L’enveloppeur rouge et parfumé …

Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.

Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.

Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !

J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...

..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.

L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.

Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !

Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.

Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !

Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..


..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.

Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.

Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….

Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.

Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.



Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….

Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.



….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.

Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.

Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……




….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….



….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.

Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.

Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .

Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra

Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.

Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum


Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…

Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le . Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses . J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes emsés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Lun 10 Mai 2004, 14:50 par Imaginative sur Un monde parfait

Rêve

Rêve

L’avion s’élance sur la piste

Rêve

Je quitte ce pays gris et triste

Rêve

Le ciel azur illumine la cabine

Rêve

C’est vers toi que mon cœur se destine

Rêve

Groenland et Océan Atlantique

Rêve

De notre première rencontre hypothétique

Rêve

De te prendre dans mes

Rêve

De ton pays loin là-bas

Rêve

De tout ce temps, à six mille kilomètres de distance

Rêve

Que cela nous a appris la patience

Rêve

Et oui, une amitié comme la nôtre était rare

Rêve

Pourquoi maintenant n’y a-t-il plus d’espoir ????
Lun 10 Mai 2004, 14:16 par Beren sur Amour internet

Le premier.

Qui sera le premier sur qui tu poseras tes grands yeux verts?
A qui offriras-tu tes lèvres charnues et fraîches?
Comment sera celui qui te fera monter le rouge aux joues?
Lequel sera le premier à passer ses doigts dans tes longues boucles noires?
Qui sera l’ami avec qui tu referas le monde allongée dans l’herbe tendre?

Qui sera le premier à s’enivrer de tes "je t’aime" ?
A qui permettras-tu de glisser lentement ses doigts sur ta peau?
Comment sera celui qui t’ouvrira aux délices de la chair?
Lequel saura te prendre dans ses et te protéger?
Qui sera le salaud à remplir tes yeux de larmes pour la première fois?


Qui sera le premier avec qui tu franchiras la vie?
A qui donneras-tu ton ventre pour s’arrondir d’un bébé?
Comment sera celui qui te fera rêver toujours comme aux premiers instants?
Lequel verra le temps avancer sur ton corps.
Quelle sera ta vie petite fille assise au fond de ce train?


La marquise ... visionnaire confiant
Lun 10 Mai 2004, 10:02 par la marquise de sade sur La première fois

L'effet texto...

En regardant par la fenêtre, elle pouvait voir la paleur de la lune se meler aux néons de la ville. Les lumières s’éclataient comme un kaléidoscope au travers de la pluie qui ruisselait sur la vitre au-dessus de son lit.

Elle le tenait entre ses , passait lentement ses doigts sur lui. Il s’etait endormi juste après lui avoir dit : J’aimerais tant pouvoir rattrapper mes absences. Tes mots, ta voix, tes rires, tes soupirs me manquent...

Elle frissonait, elle attendait qu’à nouveau il vibre, qu’une nouvelle fois, il la fasse fermer les yeux et quitter la réalité. Une fois encore le sentir vibrer contre sa peau nue, le sentir bouger entre ses mains, ressentir toujours cet emoi, monter ce désir.

Son attente l’avait plongé dans ses pensées, elle était ailleurs et ne s’était pas aperçue que les frissons qui parcouraient son corps à cet instant étaient provoqués par la douceur de ses mains glissant sur sa peau. Elle n’avait pas remarqué qu’elle l’avait laissé descendre entre ses seins, jusque sur son ventre. Elle n’avait pas senti que ses doigts caressaient l’intérieur de ses cuisses. Elle ne s’était pas rendue compte qu’insonsciemment sa bouche s’était entrouverte à la recherche d’un baiser. Elle n’avait pas vu son corps se cambrer dans l’attente d’une étreinte.

Elle attendait une nouvelle fois qu’il vibre, à la réception de son texto, que sur son ventre son téléphone descende, comme sa langue l’aurait fait, que les mouvements saccadés de l’appareil la fasse jouir.
Qu’encore une fois, il l’apella.



La marquise... standardiste timide
Lun 10 Mai 2004, 09:39 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

De son côté à elle...

Allongé au soleil, les yeux fermés
IL aspire tout ce que le soleil a de beau
D’une main légère, il repousse ses quelques mèches
Qui descendent sur son front, frole ses yeux.

Cachée derrière sa fenêtre, dans l’ombre protégée
ELLE aspire à caresser du bout du souffle sa peau
D’un regard envieux, elle suit sa main de pêche
Qui laisse de larges sillons, replace ses cheveux.

Dans les premiers rayons de ce printemps précoce
IL a décidé de respirer la vie une nouvelle fois
D’oublier le stress de sa semaine de travail
De reprendre sa plume, guidé par les bruits de la ville.

Dans la pénombre de son petit appartement, une envie féroce
ELLE le voudrait rien qu’à elle, l’enlacer dans ses
Déposer sur son front un baiser, trouver la faille
L’aimer en plein jour, le rendre fébrile.

Entouré d’une olivier en pot, sur sa terrasse
IL griffonne quelques mots sur son cahier
Un début d’histoire, un poème, une romance
Une héroine comme il les aime, une belle, une muse.

Enfermée dans sa peur qui la terrasse
ELLE l’observe à la dérober, voudrait se manifester
Un coup d’oeil, un regard, juste voir son existence
Une ombre qu’on ne remarque pas, sa beauté qui s’use.

IL a souri, ELLE l’a vu
IL a regardé vers elle, l’a aperçue
IL a baissé les yeux, les a refermés
ELLE a rêvé encore, imaginé...
Du bout des doigts, ELLE lui envoit un baiser...




Un vent léger sur ses cheveux s’est posé
Une mèche le long de son front a glissé
Comme un souffle chaud et parfumé
Provenant de la rue, de l’autre côté...

Une nouvelle larme sur sa joue a coulé
Un revers de main l’a essuyée
Comme une pluie fine et glacée
Provenant de cet amour inavoué...
Mer 05 Mai 2004, 15:55 par la marquise de sade sur La séduction

Voyage au pays des elfes

C’était une aube magnifique, qui n’avait rien à envier au plus beau des couchers de soleil. Le ciel s’illuminait de toutes les teintes de violet jusqu’au rose, une aube laissant deviner une belle journée ensoleillée.

Lilou, princesse du pays des papillons, voletait de-ci de-là au dessus des fleurs d’un magnifique jardin dont les senteurs se réveillaient tout doucement sous la chaleur naissante du soleil... elle était belle ce matin, très en forme et chantonnait tout en passant d’une fleur à l’autre; se désaltérant sur les pétales veloutées d’une belle rose pourpre.

Elle choisit un beau lys blanc au parfum envoûtant pour faire sa toilette. Au même moment, Yanis roi des Elfes cherchait quelque nourriture pour son petit déjeuner. Il entend la voix cristalline de la divine princesse et cherche à voir d’où vient cette douce musique, il la voit, touché par tant de grâce, il se pose sur le pommier en fleur qui surplombe la belle.

Il est ému par la beauté de la femme papillon, c’est une jolie jeune femme au corps de jolies proportions, de longs cheveux noirs encadrent un visage à l’ovale parfait, de grands yeux violets illuminent son regard bordé de longs cils; une bouche pulpeuse, finement ourlée du plus beau rose, un joli nez un peu retroussé et fin.

Elle est nue comme toutes les femmes de sa race, nue, sauf une ceinture de fleurs joliment tressée qui descend, pudiquement, sur son pubis. Elle se lave, ignorant que quelqu’un la regarde, d’une pétale de fleur, elle se savonne le corps, elle s’attarde sur ses beaux seins généreux qui dardent leur pointes sous la caresse. Elle descend et c’est au tour de ses longues jambes...interminables au galbe parfait...elle déploie ses grandes ailes finement ciselées...quel chatoiement de couleurs...du bleu foncé au mauve, de petites touches de rose aussi et le tout pailleté d’argent...elle les fait battre tout doucement pour les sécher.

Yanis ne bouge plus, il respire à peine, la belle l’émerveille. Son corps commence à vibrer à la vue de tant de sensualité. Le battement des ailes lui envoie une bouffée de son doux parfum. Oh, comme il la désire! Il faut qu’il l’approche, mais comment faire? Il ne veut pas qu’elle puise deviner qu’il l’a épiée en un moment si intime.

Il prend son envol et va se poser un peu plus loin, priant pour qu’elle passe devant lui. La belle n’est pas sotte, elle l’a vue du coin de l’œil se poser sur l’arbre elle l’a trouvé si beau que troublée elle s’est laissée regarder.

Elle se tourne, se cache derrière le feuillage luxuriant des ancolies et l’observe à son tour, il s’affaire dans la cueillette de baies appétissantes, hum, elle a faim elle aussi. Aussi blond qu’elle est brune, il porte les cheveux longs sur la nuque et frisés, il a de magnifiques yeux bleus. Son corps n’a rien à envier aux sportifs de la Grèce antique. Ses muscles roulent sous l’effort et il arbore de beaux abdominaux bien dessinés. Il porte juste un pagne fait de feuilles fraîches, ses cuisses laissent voir sa puissance de male. Ses ailes repliées laissent deviner leur beauté, elles sont colorées de multiples dégradés de bleus et pailletées de jaune et d’or.

Elle le regarde surprise de ces sensations inconnues qui montent en elle. Quelle est cette chaleur au fond de son bas ventre qui irradie en elle un plaisir naissant. Elle s’avance effrontée, que faire, que dire? Elle ne veut pas le perdre! Il s’immobilise, il lui tourne le dos mais sent sa présence, il ferme les yeux, les sens en éveil, il la respire, perçoit son odeur de Lys. Il se retourne tout doucement, et si elle disparaissait, si elle n’était que mirage?

Ils sont face à face, plus de bruit, plus de pépiement d’oiseaux comme si la nature retenait son souffle, étonnée par tant de beauté réunie...Il lui sourit s’attendant à tout moment qu’elle s’évanouisse , simple illusion. Elle lui répond et il sait alors qu’elle est bien réelle. Le soleil complice les illumine de sa chaude lumière. Il se penche, ramassant une fleur, orchidée assortie à ses yeux et s’approche tout doucement la lui accrocher dans les cheveux...ils n’échangent aucun mots, ils sont superflus. L’air vibre d’amour et de désir autour d’eux.

Elle lui tend la main et il la prend, l’attirant vers un lit de mousse, moelleux tapis où ils s’installent. Ils piochent chacun à leur tour dans la provision de baies sucrées se donnant la becquée tour à tour. Il glisse les doigts dans sa bouche, elle lèche les délicatement le regardant droit dans les yeux. Elle en fait de même; il attrapé sa main et l’emse au creux de la paume, du poignet, de l’avant , du coude, sur l’épaule, au creux du cou. Il lui susurre des mots d’amour au creux de l’oreille, doux langage qui la trouble au plus profond de son être.

Elle ferme les yeux, s’allonge et s’abandonne à ses caresses. Il n’est que force et se fait douceur, la caressant partout de ses larges mains; elle se cambre sous le plaisir qui l’envahie. Ses mains partent du cou et descendent en coupe sur les seins tendus, il agace les deux pointes de ses pouces et index, les faisant rouler. Elle gémie et ça l’excite, son sexe vient se dresser d’un cran de plus...ohhh, ces seins ! il les palpe, les savoure, prenant les pointes dans sa bouche tour à tour, elle est si cambrée qu’il passe un main sous ses reins pour les caresser.

Il touche la naissance de ses fesses, sa peau est une merveille de douceur. Ses mains sont comme aimantées, il ne pourra plus la lâcher. Il descend encore plus bas sans cesser de l’emser, déposant des coups de langue de-ce de-là, glissant le bout de sa langue dans le nombril. Il est sur ses cuisses prenant bien soin d’en éviter le centre, préférant la faire languir un peu. Elle écarte les jambes lui signifiant qu’il est temps de butiner son bouton d’amour. Soit, il s’y dirige avec une lenteur calculée, il y est; mon dieu, elle est si mouillée, quel divin nectar, la reine des fleurs. Il en écarte les pétales veloutées et va s’y enivrer. Son sexe est tellement dressé qu’il lui fait mal, il n’a jamais désiré quelqu’un comme elle.

Ne pas s’affoler, il faut l’honorer comme il se doit. Il prend son bouton en bouche et le tête tout doucement., il le lâche, tourne autour, lèche la surface de son sexe émoustillé, il veut la pénétrer de sa langue et , surprise, la belle est vierge! Très ému par le cadeau qu’elle lui fait, il s’applique à la caresse, il ne veut pas la blesser; la sentant pas loin de l’orgasme, il retourne vers son clitoris et d’un doigt doux et chaud s’active sur le petit gland dressé.

Elle resserre les jambes et secouée de soubresaut se met à pousser des petits cris plaintif de jouissance extrême. Ohhh, cette vague de chaleur soudaine qui l’envahie des pieds à la tête, elle n’aurait cru pareille sensation possible, elle vole mais ne se sert pas de ses belles ailes, elle plane dans le soleil sentant sa lumière et sa chaleur.

Il la prend dans ses , la laissant savourer la jouissance, il l’accompagne dans sa descente sur terre en la berçant et en lui disant des mots doux. Elle se sent si bien, elle veut le caresser à son tour, elle ne sait comment faire pour donner du plaisir à un homme, elle fait confiance au désir qu’elle a de le toucher, de l’emser. Elle le caresse comme il l’a caressé, sans précipitation, elle découvre son sexe un peu inquiète de ce qu’elle voit.

Le gland est énorme sous le puissant désir qu’il a d’elle, gorgé du plus doux des sucs, elle le veut dans sa bouche. Elle le déguste, elle aime son goût et sa douceur. Humm ! elle ne s’en lasse pas, le faisant sortir de sa bouche pour mieux l’aspirer à nouveau, elle en est gourmande, elle le lèche, s’attardant sur le prépuce puis sur le méat, étonnée de la saveur sucrée de la goûte qui y perle, elle monte et descend, l’engloutissant de plus en plus profondément;

Elle masse ses deux belles boules et les lèches aussi goulûment. Il est comme fou sous sa caresse et bredouille des mots sans queue ne tête. Elle a de nouveau envie de lui, envie qu’il la pénètre malgré la peur de la douleur. Elle vient donc s’allonger à ses côtés et d’une voix rauque d’où on sent tant d’émotions elle lui dit:


- "fais-moi l’amour mon coeur, fais-moi femme".

Tant de douceur, de désir et d’abandon le tétanise, son sexe pourtant bien dur, se raffermit encore! Il se positionne au dessus d’elle, choisissant une position pas bien originale mais dans laquelle il pourra maîtriser toute sa fougue. Il place son gland à l’entrée de son puits d’amour, dont il allait être le premier visiteur. Lentement, sans à-coup, il commence à s’introduire dans ce fourreau de soie dont la chaleur et la moiteur trahit le plaisir qu’il lui donne.

Lorsqu’il fût au contact de la fine membrane qui protége l’entrée, il cesse la progression pour qu’elle se détende, elle le saisit aux hanches dans un geste d’acceptation totale et puis tout doucement, il appuie pour franchir cette barrière de chair. Dans un petit cri, elle l’enlace et comme il ne bouge plus, craintif, elle l’encourage avec un râle de plaisir.

Alors, il accentue ses mouvements et en quelques va et viens la fait devenir femme, ils gémissent de concert, s’accordant dans cette danse du plaisir. Ses puissants coup de reins les amènent au portes du plaisir sentant sa jouissance monter, il déplie ses grandes ailes, les couvrant à tous deux de poussière dorée et c’est à ce moment là qu’elle atteint le plaisir pour la deuxième fois en sentant sa chaude semence l’inonder au plus profond de son corps. Une nuée de papillons multicolores prend son envol mais bien moins haut que là où se trouvent Yanis et Lilou.

Si vous vous levez, à l’aube, un de ces jours, au moment où le ciel se pare de mille teintes, vous les verrez certainement voletant main dans la main parmi les fleurs, rois des cieux accompagnés de leurs enfants aux couleurs éclatantes ...
Dim 02 Mai 2004, 13:38 par douce_minette sur Les liaisons sulfureuses

A la manière des filles de 1971

la_tulipe_noire a écrit:
Depuis quelques jours trotte dans ma tête une chanson...une chansonnette devrais-je dire, car sa simplicité désuète et sa poésie nostalgique la rendent indélébile en ma mémoire.
Ainsi va "les filles de 1973" de Vincent Delerm
Peut-être que chacun ici pourrait fouiller dans sa mémoire et nous livrer la version de son année...)


Les filles de 1971

Celles qui se tenaient par la taille à la récré
En scandant « Qui veut jouer à chat perché ?»
Celles qui seront plus tard côte à côte
En affichant la main de « touche pas à mon pote »
Celles qui disent « dis donc trésor ? »

Les filles de 1971 ont 32 ans
Les filles de 1971 ont 32 ans, la la la la

Celles qui portaient des Americanas,
Au collège c’était les pin’s et bandana
Celles qui préféraient les Nastases
Au lycée c’était les mini jupes, et dessous, des bas
Celles qui mâchaient plein des malabars

Les filles de 1971 ont 32 ans
Les filles de 1971 ont 32 ans, la la la la

Celles qui chantent « love love love »
Et qui se trémoussent sur « mala vida »
Celles qui ont plein de chagrin d’amour
Et sourient , comme toi et moi
Celles que j’ai tenu dans mes

Les filles de 1971 ont 32 ans
Les filles de 1971 ont 32 ans, la la la la

Celles qui s’appelaient
Stéphanie, Marie-claire, ou bien Sophie
Marion, Diane, Virginie, Pascale, Lisa, et Noemie
Ven 30 Avril 2004, 08:11 par PetitPrince sur Citations

Un peu d'eau et le paradis...

Quelques flammes qui dansent
Libérant un mélange de parfums
Vanille, coco, jasmin nous mettent en transe
Sur les murs, dansent des ombres, des dessins

Quelques nuages d’eau s’envolant
Transformant les images sur le miroir
En silhouettes mystérieuses, tentant
Un joli flou, autour d’une baignoire

Une eau chaude cachée sous la mousse
Une perle de bain, un peu d’huile
De nouvelles odeurs qui viennent à la recousse
Une atmosphère créée, un paradis, une île.

Manque l’élément essentiel
Un corps plongé attendant celui ou celle
Qui entre ses regardera vers le ciel
Allongé à savourer cet univers sensoriel...
Lun 26 Avril 2004, 12:14 par la marquise de sade sur Le grimoire d'amour

Un souvenir de là-bas...

Ce matin tu m’as pris avec toi
Dans la rue, les passants amusés
Regardaient ton sourire d’enfant gaté
Tu marchais fier, conquérant, comme un roi.

En passant la porte décorée de cet endroit
Où s’empilent ta vie, tes projets, tes dossiers
Ton bureau que tes pensées quittent parfois pour la retrouver
J’ai l’impression d’être plus proche de toi.

Quand ton portable bip, soudain monte ton émoi
Si c’était elle, un message, une pensée
Ton visage s’illumine, ton esprit s’est envolé
Jusqu’à elle, s’oublier dans ses .

Je ne suis pas passé inaperçu pour les yeux avisés
Elle ne restera pas longtemps ton secret bien caché
Là, tapi, quelqu’un m’a remarqué
Sur ta veste, petit cheveu noir emporté...
Dim 25 Avril 2004, 18:40 par la marquise de sade sur La vie à deux

Venez, approchez… Goûtez !

Je ne savais encore
Et ne m’attendais pas…

Tracer les lignes de nos vies sur ton corps,

Abriter cela dans le creux de nos ,
Imaginer toutes ses fureurs,
Manger tes sens durant des heures,
Et recommencer à chaque regard,

Minauder notre appétit de l’art…
Oublier les manières ?
Ici et là, nous les trahirons
Nous les jetterons ces gascons
Sans pousser milles et une prières…

Quémander la différence,
Usurper les titres de nos ancêtres,
Et les abandonner à leur destin…

Jouer sans plus de carences,
Effacer les douleurs de son être,

Nager jusqu’à n’en avoir plus faim…
Encore, l’on parle et l’on chante

Toujours, l’on écrit et l’on rêve…

Aujourd‘hui,
De gravir nos pentes
On vous propose sans grève…
Rire et sourire n’est point fini…
Et venir s’aimer dans les draps de nos doigts…
Dim 25 Avril 2004, 10:37 par Rose sur L'amour en vrac

Je croyais...

Je croyais que la Vie
ne m’était plus possible
Je n’avais plus envie
De cerner mes possibles.
Me laisser contenter
Par des fuites en avant,
Et de ne plus chercher
A vivre dans l’instant !

Cette joie inconnue
Qui guide mes pas
Et me cueille, ingénue
Bien avant le trépas.
Quelle est donc cette élue
Qui sonne le glas
de mes doutes incongrus
De tout ce fatras !
Des émotions perdues
de tous mes faux pas ?

Je sais maintenant
ici, et dans l’instant,
Qu’un futur meilleur
Où je serai amante,
Me prendra dans ses
Comme une petite enfante
Et me bercera
D’une lumière d’argent !

Tu m’as ouvert ainsi
Lentement sans soucis
A tout ce que je sais,
Je serais, je suis
Me chuchote tout bas
Au creux de l’oreille
Qu’il ne faut pas douter
de recevoir des merveilles !
Que la tendresse du monde
nous accueille en son sein
Qu’elle est là sans effort
Que l’amour enfin
Nous amène au bord
de nos corps enlacés
Et qu’une fièvre alors
Nous prend si bien serrés !

Je revois en mirage,
Mais sans arrière pensée
Tous les lointains rivages
de nos rivières bleutées
Comme une âme sans peine
Par le bonheur bercée
Je viens vers Toi, mon roi
Mon doux, mon aimé !
Jeu 22 Avril 2004, 07:48 par Mout sur L'amour en vrac

Fermeture

Fermer cet écran, fermer les yeux et traverser le temps
Te rejoindre dans ton petit monde, dans ton appartement
Le temps d’une nuit, le temps d’un soupir, le temps d’une vie
Oublier la distance, oublier les jours, oublier la nuit.

Fermer cet écran, fermer les yeux, traverser le ciel
Me poser sur ton palier, sonner, attendre que tu t’éveilles
Te regarder, percer tes yeux, y chercher encore ton désir
T’entendre me dire que je n’aurais pas du, que c’est du délire

Fermer cet écran, femer les yeux, me glisser entre tes
Te pousser, forcer le destin, oser franchir le pas
Voir un sourire se dessiner, un doute, un nouveau sursis
Tes yeux se baisser, tes mains trembler, et si je m’en fuis

Fermer cet écran, fermer les yeux, et nous imaginer
Timide, confus, les joues rougies, le coeur malmené
Le silence qui nous englobe, une bulle qui nous protège
Une main qui se tend, qui caresse ta joue, un poid qui s’allège

Fermer cet écran, femer les yeux, et t’aimer
Ta chrysalide petit à petit déchirer
T’ouvrir les ailes, te guider, te faire naitre
Enlever ce voile obscur, ensemble, enfin être...
Mar 20 Avril 2004, 23:10 par la marquise de sade sur Amour internet

L'avorton continue...

Ne pas suivre la masse,
Qui n’affronte pas ses peurs,
Ne pas tomber dans la nasse,
Et instamment vivre l’heure !

Prendre tes sens à ton corps défendant,
Gouter ta beauté remplie de péchés,
Et te dire sans nul mot offensant,
Combien il fait bon dans tes d’aimer.

Viens, viens, attrape-moi la main,
Regarde devant toi, ne te retourne pas,
Nous allons où c’est beau, tu verras c’est pas loin,
Viens, nous partons, et tu pars avec moi !
Mar 20 Avril 2004, 21:51 par PetitPrince sur L'amour en vrac

Une journée de plus...

Hier soir,
J’ai fait un rêve fou
Un voeu m’était donné,
Un désir m’était accordé,
Juste pour moi,
Il pouvait être pour quoique ce soit,
Je pouvais souhaiter,
N’importe quoi.
D’argent je n’ai pas demandé,
Non plus d’une maison j’ai désiré,
J’ai simplement rêvé,
D’une journée de plus avec toi.
Juste un jour,
Juste une fois,
Encore,
Juste un autre coucher de soleil,
Mais je connais ce rêve,
Ce qu’il ferait,
Le goût amer qu’il me laisserait,
Ce voeu silencieux,
De passer,
Encore avec toi,
Une autre journée.
Si ce privilège m’était accordé,
Une chose que je ferais,
Une prière j’adresserais,
Le temps j’arrêterais,
Le téléphone je débrancherais,
La télé je fermerais,
Dans mes je te serrerais,
Des millions de baisers je te donnerais,
Des millions de je t’aime je te dirais,
C’est ce que je ferais,
Pour un jour de plus avec toi.
Laisse-moi souhaiter encore pendant ce jour,
De passer une autre journée avec toi...
Mar 20 Avril 2004, 07:54 par Mout sur L'amour en vrac
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