Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur c’était - Page 15 sur 18
Madame A.W
Une fois encore, mon corps,mon pauvre corps déambule dans cette rue. Une fois encore, les pulsations de mon coeur dépassent en intensité les tremblements de mes mains."Je vais la retrouver!"
Je sais déja tout: tout de nous, tout de ce temps que nous allons passer à me faire mal, à me déchirer, à me consumer! J’accélère le pas. Elle déteste que j’arrive en retard. Machinalement, je vérifie que j’ai dans la poche de mon pantalon assez d’argent. Je froisse avec nervosité ces billets et je souris:"tu les as encore mis au plus prés de ton sexe, à croire que tu le fais exprès!". Plus que cent mètres, et j’y suis. Ce sont maintenant tous mes membres qui se raidissent et ma tête qui prend le pas.
Malgré de terribles bourdonnements aux oreilles, j’entends sa voix me dire ces mots que j’appréhende:"Vous? Je vous ai déja dit que c’était terminé! Nous avons fait le tour de cette histoire... Je ne peux plus rien vous apporter, rien vous enlever! Vous êtes arrivé...".
En effet, j’arrive!!! Bientôt, je redeviendrai moi-même, calme, imperturbable, sûr d’une lucidité froide et presque méthodique. Je forcerai ses mots et son sourire désabusé. Je rentrerai dans ce couloir que je connais si bien, poserai mon blouson en guise de soumission ,mais avec une certaine nonchalance. La porte d’entrée claquera, signe que nos jeux peuvent commencer. Je pousserai la porte, la lumière sera tamisée et un parfum subtil d’huiles essentielles fera exploser mon cerveau. Une fois allongé, je l’attendrai, guettant ses pas toujours secs et cadencés; elle se prépare. C’est alors que je ferme à cet instant même, les paupières et toutes pensées. Depuis cinq ans aujourd’hui, je la sentirai s’approcher de moi, me dire quelques mots désagréables, humiliants, mais je me tairai! D’ailleurs, je suis ailleurs. Je l’attends, je devine sa robe, ses cheveux qui tombent sur sa poitrine lorsqu’elle se penche sur moi pour me vomir quelques phrases apprises je ne sais où, et ses jambes qui bougent sans cesse, ses longues jambes qu’elle allongera tôt ou tard...
Je sais qu’elle me fera mal, que je repartirai fourbu, honteux, malade de la vie, de notre vie, vidé de tout ce que je suis et de ce qu’elle n’est pas...Juste une dernière fois!!!
Je suis à l’heure. Je cherche le bouton de la sonnerie. Je sonne, au passage j’effleure sa plaque: Anne Werm PSYCHANALYSTE.
Je sais déja tout: tout de nous, tout de ce temps que nous allons passer à me faire mal, à me déchirer, à me consumer! J’accélère le pas. Elle déteste que j’arrive en retard. Machinalement, je vérifie que j’ai dans la poche de mon pantalon assez d’argent. Je froisse avec nervosité ces billets et je souris:"tu les as encore mis au plus prés de ton sexe, à croire que tu le fais exprès!". Plus que cent mètres, et j’y suis. Ce sont maintenant tous mes membres qui se raidissent et ma tête qui prend le pas.
Malgré de terribles bourdonnements aux oreilles, j’entends sa voix me dire ces mots que j’appréhende:"Vous? Je vous ai déja dit que c’était terminé! Nous avons fait le tour de cette histoire... Je ne peux plus rien vous apporter, rien vous enlever! Vous êtes arrivé...".
En effet, j’arrive!!! Bientôt, je redeviendrai moi-même, calme, imperturbable, sûr d’une lucidité froide et presque méthodique. Je forcerai ses mots et son sourire désabusé. Je rentrerai dans ce couloir que je connais si bien, poserai mon blouson en guise de soumission ,mais avec une certaine nonchalance. La porte d’entrée claquera, signe que nos jeux peuvent commencer. Je pousserai la porte, la lumière sera tamisée et un parfum subtil d’huiles essentielles fera exploser mon cerveau. Une fois allongé, je l’attendrai, guettant ses pas toujours secs et cadencés; elle se prépare. C’est alors que je ferme à cet instant même, les paupières et toutes pensées. Depuis cinq ans aujourd’hui, je la sentirai s’approcher de moi, me dire quelques mots désagréables, humiliants, mais je me tairai! D’ailleurs, je suis ailleurs. Je l’attends, je devine sa robe, ses cheveux qui tombent sur sa poitrine lorsqu’elle se penche sur moi pour me vomir quelques phrases apprises je ne sais où, et ses jambes qui bougent sans cesse, ses longues jambes qu’elle allongera tôt ou tard...
Je sais qu’elle me fera mal, que je repartirai fourbu, honteux, malade de la vie, de notre vie, vidé de tout ce que je suis et de ce qu’elle n’est pas...Juste une dernière fois!!!
Je suis à l’heure. Je cherche le bouton de la sonnerie. Je sonne, au passage j’effleure sa plaque: Anne Werm PSYCHANALYSTE.
Jeu 18 Nov 2004, 18:52 par
morgana sur Les liaisons sulfureuses
Notre premier baiser.
Je me souviens comme si c’était hier de cet instant si particulier, si innatendu et pourtant cela fait un an...déjà!
Je me revois assise dans mon canapé, Bastien à côté de moi. Nous discutions de banalités tandis que je ne pouvais m’empêcher de le dévorer des yeux : ses lèvres appétissantes et ses pupilles bleues foncées m’attiraient toujours autant. En fait cela faisait 4 ans que Bastien me plaisait : sans être une véritable obsession, il revenait ponctuellement occuper mes pensées... parfois presqu’à mon insu! Mais je m’étais résignée! Manifestemment je ne semblais pas l’intéresser amoureusement parlant, et je me contentais donc avec plaisir, de l’amitié qu’il me témoignait.
Ce jour-là, après une heure et demie de conversation, il était temps pour lui de regagner son bureau, ses dossiers, son boulot si prenant! Je n’avais jamais eu autant envie d’être un classeur!!! Sentir ses mains sur moi et savoir qu’il me feuillèterait plusieurs fois par jour, mmmh! Il fallait que je me reprenne, le cours de mes pensées m’échappaient et je ne voulais rien laisser paraître de mon trouble. Rassemblant le peu de sang-froid qu’il me restait, j’accompagnai Bastien jusqu’à la porte, lui souriant, puis supposant avec une moue boudeuse que notre prochaine rencontre aurait certainement lieu dans six mois, au vu de son agenda "overbooké". "Mais non" furent les dernières paroles que j’entendis avant de... sentir ses lèvres sur les miennes!
J’étais contre lui, dans ses bras enfin, ses mains me frôlaient, nous échangions le baiser dont j’avais tant rêvé et je ne touchais plus terre. Lorsqu’il relacha son étreinte, ma réaction fut stupide! Je me souviens avoir ri, déclanchant bien légitimement, l’étonnement de Bastien. J’étais tellement secouée et surprise que mes nerfs prenaient le contrôle de la situation me faisant faire un peu n’importe quoi...
Je ne sais plus si je l’ai à nouveau embrassé avant son départ, je ne me rappelle plus non plus de ce que nous nous sommes dit ensuite... Mais cela reste et restera un instant magique dans mon parcours sentimental.
Syolann
Je me revois assise dans mon canapé, Bastien à côté de moi. Nous discutions de banalités tandis que je ne pouvais m’empêcher de le dévorer des yeux : ses lèvres appétissantes et ses pupilles bleues foncées m’attiraient toujours autant. En fait cela faisait 4 ans que Bastien me plaisait : sans être une véritable obsession, il revenait ponctuellement occuper mes pensées... parfois presqu’à mon insu! Mais je m’étais résignée! Manifestemment je ne semblais pas l’intéresser amoureusement parlant, et je me contentais donc avec plaisir, de l’amitié qu’il me témoignait.
Ce jour-là, après une heure et demie de conversation, il était temps pour lui de regagner son bureau, ses dossiers, son boulot si prenant! Je n’avais jamais eu autant envie d’être un classeur!!! Sentir ses mains sur moi et savoir qu’il me feuillèterait plusieurs fois par jour, mmmh! Il fallait que je me reprenne, le cours de mes pensées m’échappaient et je ne voulais rien laisser paraître de mon trouble. Rassemblant le peu de sang-froid qu’il me restait, j’accompagnai Bastien jusqu’à la porte, lui souriant, puis supposant avec une moue boudeuse que notre prochaine rencontre aurait certainement lieu dans six mois, au vu de son agenda "overbooké". "Mais non" furent les dernières paroles que j’entendis avant de... sentir ses lèvres sur les miennes!
J’étais contre lui, dans ses bras enfin, ses mains me frôlaient, nous échangions le baiser dont j’avais tant rêvé et je ne touchais plus terre. Lorsqu’il relacha son étreinte, ma réaction fut stupide! Je me souviens avoir ri, déclanchant bien légitimement, l’étonnement de Bastien. J’étais tellement secouée et surprise que mes nerfs prenaient le contrôle de la situation me faisant faire un peu n’importe quoi...
Je ne sais plus si je l’ai à nouveau embrassé avant son départ, je ne me rappelle plus non plus de ce que nous nous sommes dit ensuite... Mais cela reste et restera un instant magique dans mon parcours sentimental.
Syolann
Sam 16 Oct 2004, 11:38 par
syolann sur La première fois
Rendre une femme amoureuse
Rendre une femme amoureuse, rendre une fille amoureuse, comment la rendre amoureuse ou comment la séduire ? Il doit y avoir autant de recettes de séduction qu’il y a eu de séducteurs, et probablement qu’aucun d’entre eux ne serait en mesure de décrire avec objectivité les attitudes qu’ils emploient le plus souvent.
Je suis malgré tout tombé sur un témoignage intéressant, qui s’il ne dévoile pas de terribles bottes secrètes, rassurera les inquiets et assouplira les rustres. Ce que j’apprécie le plus dans la démarche de son auteur, c’est que la galanterie et la délicatesse sont toujours mises en avant pour aboutir la conquête. Je me permettrais de rajouter aux conseils que vous lirez ci dessous, le mien : soyez sincère, aimez la vraiment et utilisez tout les moyens pour qu’elle le sache et accepte de vous donner aussi son amour.
Messieurs, voici pour vous la méthode d’un dénommé MATRAX pour rendre une femme amoureuse.
Draguer dans le RER, le métro ou le train ainsi que Comment accoster une demoiselle devrait aussi vous intéresser une fois la lecture cet article effectuée.
Présentation de la méthode.
Étape 1 : Lui donner conscience d’être unique .
Nous allons vous donner quelques astuces qui vont vous guider et qui marchent à tous les coups.
1. Il faut lui dire qu’elle est un être unique, irremplaçable, un objet d’amour, et pas seulement de désir et de plaisir. Le but : la rassurer sur la pérennité de votre amour. Expliquons les attentes d’une femme. Elle préfère une relation durable, alors que les hommes vivent plus au jour le jour. Ça peut toujours lui faire plaisir que vous lui disiez qu’elle est belle, que vous la désirez, mais elle restera inquiète à l’idée que ce désir peut disparaître dès qu’il aura été consumé. Si vous lui déclamez votre amour, elle sera beaucoup plus certaine de vous garder durablement.
Vous nous direz, aujourd’hui les louanges, ça ne marche plus. Ce n’est pas vrai, il faut savoir se montrer sensible et délicat. Les femmes modernes vivent souvent un quotidien qui ne leur plaît pas. Les photos de mode leur imposent des critères auxquels elles ne pensent pas correspondre, elles se sentent dévalorisées par rapport à l’image que donnent les business-women, etc... Dites-leur qu’elles sont à la hauteur et précisément au niveau de leurs doutes.
2. Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur de bonnes bases, c’est-à-dire des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. L’essentiel est de créer et de faire perdurer une atmosphère incomparable, que l’on ne trouve pas ailleurs, une complicité sensuelle.
Créez un lien entre vous, tissez une trame faite d’humour, de désir, de tendresse, qui vous permettra de construire solidement votre relation sans négliger l’imprévu et le romantisme. Une liaison réussie, qui dure, c’est l’extraordinaire et le rêve transfigurant le banal et le quotidien.
Les femmes romanesques rêvent de l’aventurier, pas d’une aventure. Donnez le sentiment que vous êtes le bon, racontez ou inventez des épisodes les plus romanesques de votre vie, elle n’aiment que ce qu’elles admirent. Bannissez le boulot et le quotidien de vos discussions !
Intéressez-vous d’abord à elle et donnez l’impression qu’en sa présence, rien au monde ne peut venir vous troubler. Elle aime que vous la fassiez parler d’elle, de son enfance, de ses projets. Qu’elle devienne, le temps d’une soirée, d’un rendez-vous, le centre du monde.
3. Soyez charnel. Elles adorent les garçons qui s’intéressent ouvertement à elles, qui montrent clairement leurs désirs, qui ne trichent pas, ne mentent pas, ni avec leurs envies, ni avec elles. Lorsque vous lui dites sans détour “tu me plais”, non seulement vous semblez honnête mais elle est surtout heureuse de vous l’entendre dire.
Derrière son masque de femme sûre d’elle, il y a souvent une petite fille qui cherche un compagnon pour la vie. Le “coeur à prendre” attend qu’on le prenne. Prendre des risques et donner sont les deux principes d’une idylle réussie et s’appliquent aussi dans le domaine de la sexualité.
L’homme doit lui faire connaître le plaisir et bouleverser ses sens. Pas de sexualité réussie sans parfum d’aventure, sans cette tentation d’aller au-delà des limites convenues. Branchez-vous sur son imaginaire sexuel à elle et osez, sortez du banal et du quotidien. Imaginez des situations nouvelles, des moments de passion inédits, sans retenue.
CONSEIL
Si elle est belle, parlez-lui de son intelligence, si elle est plutôt cérébrale, parlez-lui de son corps. Faites taire ses doutes quand c’est justifié, mais ne soyez pas hypocrite.
Par exemple si c’est une fille intelligente mais plutôt ronde d’allure, n’allez pas la complimenter sur sa ligne, ça ne passera pas, mais plus sur la beauté de ses yeux, de ses épaules, de ce détail que vous, vous avez remarqué alors que les autres se sont arrêtés à la silhouette.
Étape 2 : L’inviter à dîner pour la première fois.
Un grand moment décisif est le premier dîner en tête-à-tête, pas forcément dans un cadre très romantique, avec chandelles et violon, mais intime. C’est une sorte de rituel au début d’une relation, comme si le fait de partager un repas le soir scellait une complicité et un désir naissant entre deux personnes qui se connaissent à peine.
Une invitation à dîner est toujours chargée de sens sans doute parce que, dans la plupart des civilisations, plaisir de la chair et plaisir de la nourriture sont très étroitement liés. Et puis vous l’invitez et cela rappelle des temps anciens où le chasseur ramenait du gibier. Ce rituel séculaire est un engramme profondément ancré dans le cerveau, qui touche des affects fondamentaux.
Les hommes qui goûtent aux raffinements d’un repas sont les mêmes qui sont capables d’apprécier les charmes d’une femme délicieuse. Un homme sensible aux mets délicats, aux bons crus, est en général quelqu’un qui aime donner et recevoir du plaisir.
A l’inverse, celui qui engloutit ce qu’il mange, boit comme un trou (pire encore à la bouteille) sans apprécier son assiette est, la plupart du temps, un amant médiocre, incapable de prendre son temps et de partager agréablement une expérience sensuelle.
Mais l’art de la table, c’est aussi le savoir-vivre et les bonnes manières. Les femmes sont très sensibles au décorum et à la galanterie de leur partenaire. Une femme apprend beaucoup sur un homme au premier repas partagé. Elle peut voir sa façon de se tenir à table, appréhender son niveau d’éducation, deviner le milieu auquel il appartient, s’il est courtois et attentif aux autres. Bref, surveillez votre comportement, montrez-vous sous votre meilleur jour tout en restant vous-même.
Pour commencer, choisissez un restaurant qui aura toute chance de lui plaire parce que ce soir c’est elle la reine.
Des conseils fondamentaux pour cette invitation pleine de promesses :
- Demandez-lui par exemple quelle nourriture elle aime pour choisir un restaurant en fonction de ses goûts. Si votre proposition lui plaît, tant mieux, sinon avisez et changez votre fusil d’épaule.
- Vous pouvez aussi vous risquer à la dépayser en lui proposant du jamais vu, une petite table africaine servie par la “mama” (qui vous connaît) par exemple. Évidement si elle n’aime pas du tout, c’est raté ! Évitez la très bonne table ou le restaurant guindé, ce qui compte, c’est que vous soyez à l’aise tous les deux.
- Informez-la aussi du type d’endroit où vous souhaitez l’emmener, chic, branché, rustique, afin qu’elle sache comment s’habiller. Si vous constatez que sa tenue n’est pas adaptée au style de l’établissement auquel vous aviez songé, changez vos plans in extremis. Mettez-la toujours à l’aise.
- Choisissez un endroit adapté à votre budget et à votre style de vie. L’importance d’une rencontre ne se mesure pas à l’argent dépensé pour un dîner. Préférez un endroit que vous connaissez déjà, où vous vous sentez à l’aise.
- Appelez-la pour lui proposer de venir la chercher ou convenez d’un lieu de rendez-vous agréable. Tâchez d’être ponctuel ce jour-là, la ponctualité est l’une des qualités qui rassure une femme et qui inspire confiance.
- Proposez à votre amie de prendre un verre avant d’aller à table et enlevez son manteau. Ne faites aucune réflexion sur les prix, étudiez sereinement, mais sans étaler votre science la carte des vins. Il est de tradition que l’homme commande pour la femme, n’hésitez pas à lui suggérer des spécialités que vous connaissez, mais n’insistez pas.
- Laissez-la se servir en premier et insistez pour qu’elle choisisse le meilleur, attendez qu’elle commence à manger en premier. Surtout, mâchez la bouche fermée et ne parlez pas en mangeant. Cela va de soi, mais il vaut mieux attirer votre attention sur ce genre de détail.
- Tout au long du dîner, sachez lui montrer votre attention par une attitude aimable, des petits gestes élégants. Évitez absolument de lorgner les autres femmes dans la salle et de fumer au cours du repas.
- Demandez l’addition discrètement, soyez généreux sans pour autant faire de l’esbrouffe. Si elle vous propose de partager l’addition dites d’abord que son attitude est plutôt sympathique, insistez en lui assurant que c’était un vrai plaisir pour vous de l’inviter à ce dîner et dites-lui qu’il y aura sûrement une autre occasion pour vous rendre cette politesse !
Étape 3 : Comprendre ce qui l’excite.
Les choses excitantes pour les femmes / Les choses excitantes pour les hommes :
Romance / Pornographie
Engagement / Nudité féminine
Communication / Diversité sexuelle
Intimité / Lingerie fine
Caresses non sexuelles / Disponibilité de la Femme
On se trouve ici dans le plan des instincts primaires. La liste des préférences est un reflet des cerveaux de l’homme et de la femme, modelés par des milliers d’années d’évolution. Les hommes sont plus visuels et veulent du sexe. Les femmes sont plus auditives et sensitives et préfèrent des caresses et de la romance.
Biologiquement, l’homme est prédisposé à trouver le plus de femmes possible en bonne santé et de les aider à concevoir. Le rôle biologique d’une femme est de porter des enfants et de trouver un partenaire qui restera suffisamment longtemps pour les élever.
N’avez-vous pas souvent vu de fort belles femmes avec des hommes parfois quelconques, pas forcément riches, ni puissants ? Mais ils se sont présentés au bon moment, prêts à s’engager avec elles et elles ont préféré la sécurité à l’aventure. C’est tellement courant ! Mais peut-être rêvent-elles encore au Prince Charmant qui viendra les réveiller…
Ce sont ces schémas ancestraux qui dirigent hommes et femmes, bien que nous vivions à une époque différente. C’est pourquoi l’engagement est tellement excitant pour une femme, la romance contenant la promesse de l’homme prêt à contribuer à l’éducation d’éventuels enfants. C’est pourquoi la nudité féminine est tellement excitante pour un homme, les courbes dévoilées contenant une promesse de fécondité et d’enfants bien portants.
CONSEIL
Pour un homme, critiquer une femme qui aimerait discuter et aller au restaurant avec lui équivaut aux critiques d’une femme qui ne supporte pas le besoin de stimulation visuelle de l’homme.
Soyez indulgent avec vos instincts primitifs et n’oubliez jamais que ces réflexes ont permit la survie de l’espèce depuis des millénaires, dans un contexte hostile.
Étape 4 : Lui faire vivre la grande aventure de l’amour
L’amour, c’est la fusion de deux personnes différentes. Nous voulons être aimés en tant qu’êtres uniques, extraordinaires, irremplaçables, car dans la vie courante, nous sommes pas si exceptionnels que ça. Au quotidien, le désir existe, mais il nous échappe, car nous avons toujours des tas d’obligations. Jamais nous ne nous sentons entièrement compris, disponible, on se sent frustré, jamais nos désirs ne coïncident complètement avec ceux des autres.
C’est en cela que l’amour est une révolution. Maintenant vous en connaissez les attraits - nombreux - mais aussi les risques à encourir.
A présent, vous savez exactement ce qu’elle attend de vous : que vous la sortiez du quotidien, mais en toute sécurité. Éternel paradoxe féminin !
Dans le transport amoureux on est capable de voir au delà des apparences, ce que l’autre pourrait être, les trésors qu’il recèle en lui. C’est une sorte d’illumination étrangement similaires aux expériences mystiques.
Tout peut commencer par une relation érotique, une aventure. Mais si vous tombez amoureux, un changement profond se produit. Le désir sexuel cède le pas à l’émotion, au frémissement, à l’envie de pleurer, au bouleversement. Nous regardons l’autre, devenu plus intime et plus désirable, comme si nous ne l’avions jamais vu. Son corps, ses mains et ses yeux nous parlent d’un infini inconnu.
C’est ainsi que le sentiment se crée dans l’amour physique. Celui-ci n’est pas seulement à la recherche du plaisir, mais de l’amour, d’une transcendance, parce qu’on sait bien qu’il y a une autre vérité au-delà des apparences. C’est la voie que l’on utilise pour s’élever mentalement. Les saints et les mystiques empruntent des chemins plus escarpés, mais cherchent à rester “en haut”. L’amour, lui, redescend souvent quand il est confronté au quotidien. Mais il permet d’ouvrir la porte sur d’autres réalités, d’autres possibilités.
Pourquoi parler de ces états, finalement rarement atteints et plutôt ignorés des hommes ordinaires ?
Nous voulons que vous compreniez ce que les femmes les plus intéressantes, les plus exigeantes attendent vraiment de vous. Plus sensibles que toutes les autres et surtout que les hommes, ces femmes-là sentent confusément que le sentiment amoureux qu’elles recherchent se situe bien au-delà de l’amour physique. Elles veulent que vous les ameniez à cette rencontre des sens où tous les deux, vous expérimenterez une vraie rencontre des âmes.
Avec votre argent, vos biens, vous ne ferez rêver que les femmes faciles. Vous étourdirez celles qui sont un peu plus exigeantes avec de beaux rêves, mais vous séduirez des femmes exceptionnelles si vous leur parlez d’union des âmes.
Si votre compréhension de l’amour est telle que vous attendez cette fusion, vous serez un extra-terrestre en comparaison de presque tous les autres hommes. N’hésitez donc pas à mettre la barre très haut, à partager votre idéal, à vouloir la lune. Elles en voudront toujours plus !
Alors êtes-vous amoureux ? Mais ne vous inquiétez pas non plus si vous ne vivez pas toujours aussi intensément vos relations. L’amour peut fort bien démarrer doucement, on ne sait même pas qu’on est amoureux, c’est presque une amitié avec des “peut-être”. Et puis, d’un coup, l’autre devient indispensable, le centre de votre vie.
Ce qui est sûr, selon Alberoni, le grand spécialiste de l’état amoureux, “c’est qu’il n’y a pas amour s’il n’y a pas libération de nos aspirations les plus profondes, révélation de nos vrais désirs, expérience de ce que serait vivre vraiment, unicité de l’être aimé (on ne peut aimer deux personnes à la fois) qui devient essentiel, authenticité, vérité, liberté, dépassement, fusion et projet”.
CONSEIL
On ne tombe amoureux que si l’on a vraiment envie de changer sa vie, si on est disponible, et si on en a l’énergie (plus difficile si l’on est dépressif). Il ne peut y avoir une révolution dans votre vie que si vous avez tiré un trait sur le passé.
Ce n’est pas parce qu’on est amoureux (surtout après un coup de foudre) que l’autre est le partenaire idéal pour une vie conjugale rêvée. L’amour n’a pas grand chose à voir avec la routine du quotidien, au contraire il s’y brûle. Être amoureux ne veut donc pas dire que la vie commune serait géniale avec cette personne, mais qu’elle pourrait vous faire évoluer et vous fait avancer.
Étape 5 : Développer sa sensibilité
Nous allons parler, pour parfaire vos qualités, du dernier des secrets et sans doute du plus grand. Vous avez vu que, sans cesse, nous avons souligné que telle attitude était possible mais aussi son contraire, qu’il fallait être tantôt passionné, tantôt retenu, qu’il fallait oser mais aussi attendre, etc... Nous avons aussi souligné l’importance de savoir se mouvoir, parler, regarder, toucher, caresser... Comment apprendre cette sensibilité, comment savoir - si on ne le sait pas encore - ce qu’il faut faire à tel moment ?
Le plus grand des secrets et la voie assurée pour devenir ce que vous souhaitez, un homme séduisant, est de devenir un artiste !
Pas forcément un professionnel, ni un artiste célèbre, mais un homme qui pratique au moins une ou plusieurs activités artistiques. La plupart des séducteurs connus étaient des artistes : Casanova jouait du violon, était auteur de théâtre, d’une grande érudition, Châteaubriand, écrivain, Claude François et Serge Gainsbourg, chanteur et compositeur, Mirabeau qui s’est illustré dans le dessin, la musique et les sciences, le Conte de St Germain, violoniste de renom, le chevalier de St-Georges dansait admirablement, Stendhal composait, tous ont excellé dans une ou plusieurs disciplines artistiques.
Ce n’est pas une voie rapide, mais c’est un chemin sûr pour devenir au fil du temps toujours plus séduisant. Vous verrez dans 20 ou 30 ans (cela vous paraît loin, mais ça viendra plus vite que vous ne l’imaginez). L’alternative consiste soit à séduire avec la fougue et la beauté de sa jeunesse puis devenir un vieux aigri - ou un vieux qui joue au jeune ce qui est pire encore -, soit de cultiver sur le long terme son pouvoir de séduction en mettant en place assez tôt des qualités rares de sensibilité et de finesse qui, elles, ne vieillissent pas, au contraire. Admirez Picasso à 90 ans et comparez-le aux séducteurs de 20 ans ! Passons en revue les arts qui peuvent transformer votre pouvoir de séduction.
Étape 6 : Devenir un artiste accompli
1. La danse
Nous avons souligné combien l’aisance dans le mouvement était une qualité décisive. Comment acquérir cette aisance ? Soit par des sports développant le corps et l’équilibre, nous avons déjà signalé le yoga, le Taï-Chi mais aussi la natation, le basket, l’escrime (la nouvelle méthode de gymnastique “Pilates” semble aussi intéressante)…
Soit par des cours de danse : le tango par exemple, donne une posture d’une grande élégance et la samba donne du rythme. Évidemment l’avantage de la danse est qu’elle entraîne aussi à danser avec une éventuelle partenaire. Un bon cavalier, c’est recherché. Qui danse bien aime bien, qui comprend bien les mouvements du corps de sa partenaire, la comprendra bien au lit. C’est évident.
Il y a d’autres raisons. La sensibilité exercée dans la danse est un peu féminine. L’homme qui apprend à danser dévoile sa part de féminité, il comprend mieux les attentes et les besoins du corps féminin, il les connaît mieux. Et puis il a du rythme, ce qui est sans doute le plus important dans l’amour, un rythme énergique, pas brutal, ni tendu. Danser au lit, on comprend bien que c’est un régal. Donc vous devez savoir au moins un peu danser.
2. L’écriture
Grâce à Internet, les échanges épistolaires sont revalorisés, il (re)devient intéressant de savoir manier la plume.
D’abord parce qu’écrire permet de s’entraîner à jouer avec les mots. Si vous n’êtes pas un grand orateur, écrire va vous délier les pensées. Vous pouvez oser en prenant votre temps, des phrases plus élaborées et risquer des tournures plus affolantes. “Je me jette à vos pieds” est plus dur à dire qu’à écrire.
Et puis écrire c’est aussi lire, se former à la poésie. Les femmes adorent la poésie. Envoyez-leur des petits poèmes, effet garanti !
De même que danser améliore votre allure, écrire vous rend sensible, vous élève au dessus des banalités, vous rend inoubliable. Vous devez donc devenir écrivain et poète.
3. La chanson
Comment avoir une belle voix ? Poser votre timbre de voix est important, il faudra donc prendre des cours de chant. Le chant vient du ventre, il sort des tripes et fascine les femmes au plus haut point. Les ténors peuvent provoquer de véritables crises d’hystérie. Il y a dans le chant une énergie primitive qui, domestiquée, contenue, maîtrisée, le rend fascinant.
Et si vous chantez, votre voix va se transformer, se poser. Un homme avec une voix médiocre peut vite devenir un orateur intéressant. Les progrès sont bien plus rapides qu’on ne le croit. Il ne s’agit pas de devenir un vrai chanteur mais de développer des capacités ignorées. Un peu d’exercice débloque souvent des qualités incroyables. Essayez et devenez chanteur !
4. La musique
Il va de soi que la musique en général, et plus spécialement jouer d’un instrument de musique, seul ou en groupe, apporte des avantages équivalents. Sens du rythme, finesse d’esprit, écoute, expression, émotion, et finalement fascination.
Certains instruments sont plus riches, plus complexes (le piano, le violon), d’autres plus faciles et amusants. Votre plaisir passe avant tout. Les musiques dansantes, le jazz, sont particulièrement entraînantes. Apprenez à jouer d’un instrument !
5. Le théâtre
S’exprimer avec une belle voix, de jolis mots, c’est bien mais le faire avec le bon ton et la bonne mesure, c’est encore mieux. Réveillez l’acteur qui sommeille en vous !
Nous avons souligné l’importance de l’émotion, combien votre regard, votre attitude ne pouvaient être juste que si vous étiez dans un rôle défini. Le monde est bien plus amusant si vous le vivez comme une pièce de théâtre et la vie comme une comédie.
Un grand séducteur se connaît, s’observe, joue. Tout est calculé, la passion est là mais maîtrisée.
L’art du comédien est de trouver en soi les émotions, les traduire, les rendre intéressantes, agréables à regarder ou touchantes. Un acteur cultive ses émotions; les façonne. Vous allez donc devenir acteur !
6. La peinture
Comment apprécier le corps des femmes sans savoir le dessiner, comment voir vraiment sans être peintre ?
L’art du peintre c’est d’abord de regarder, intensément, de chercher les courbes, les formes nouvelles, fortes, émouvantes. C’est l’art de décrire concrètement la couleur d’une peau, la douceur d’un visage, l’éclat d’un regard, d’un sourire. Voir s’apprend. En voulant reproduire, mettre en valeur, donner du sens à ce qu’il a vu, le peintre observe vraiment.
C’est cette distance que l’apprentissage de la peinture vous donnera et qui vous permettra d’admirer d’un œil toujours plus neuf, toujours plus sensible la beauté de votre partenaire. Donc vous allez devenir peintre !
CONSEIL
Parler, chanter, jouer, danser, peindre... sont des activités qui permettent à votre esprit de s’affiner, de s’embellir, à votre capacité d’expression de s’améliorer très vite, à votre capacité d’utiliser vos sens de s’accroître. Quelque soit la démarche artistique que vous entreprendrez, vous porterez un regard bien différent sur le monde et vos amours.
Vous verrez ce que vous n’aviez jamais remarqué, vous deviendrez délicat mais fort, sensible mais émouvant, amoureux et aimé.
Étape 7 : Faire l’amour comme aucun autre
La première chose que vous devez comprendre c’est que les femmes n’ont pas de problème, que c’est la société qui pose des jalons.
Pendant des générations, les femmes ont été réduites à la reproduction et le plaisir leur était défendu. Les esprits ont changé.
En conséquence, la deuxième chose importante est que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme parce qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant.
L’opinion - souvent masculine - voulait que le seul orgasme digne de ce nom soit vaginal et dû à la pénétration et interdisait une stimulation clitoridienne, surtout pendant l’acte sexuel avec le partenaire. Longtemps les femmes ont été mal considérées si elles avaient besoin d’une stimulation clitoridienne pour leur plaisir. Devenir une femme adulte signifiait devenir capable d’avoir du plaisir seulement par la pénétration, le coït.
Il ne s’agit pas de dire non plus que la stimulation clitoridienne prévaut par rapport au reste, mais elle doit être reconnue comme un élément essentiel à l’orgasme.
La conception classique de la sexualité, la pénétration suivie d’une éjaculation, pénalisait et pénalise toujours les femmes parce que, si l’homme était bien stimulé (puisque son organe le plus sensible est stimulé par l’acte sexuel), les femmes n’étaient pas excitées puisque, pour elles, la stimulation doit se produire différemment. On jugeait déplacé qu’une femme ait recours à sa propre stimulation en présence de son partenaire, comme si l’homme ne suffisait pas.
La troisième idée à retenir est donc simplement que, pour la majorité des femmes, le coït en lui-même ne conduit pas forcément à l’orgasme et ne suffit pas à initier le plaisir chez elles.
La conséquence de toutes ces prémisses est la réhabilitation complète de la masturbation. L’idée archaïque que toute sexualité assouvie dans un autre but que la procréation est égocentrique et narcissique, est périmée, enterrée, abandonnée.
Se masturber, pour un homme comme pour une femme, est un droit qui appartient à chacun, un moyen de s’exprimer et de se témoigner soi-même de l’amour. C’est une saine relation à son corps, ce n’est pas être égoïste, ni immature. Il s’agit d’ une activité normale qui devrait logiquement avoir sa place dans la vie de toutes les femmes.
L’apprentissage du plaisir des femmes passe par la découverte ou redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par son compagnon, de cette stimulation complémentaire et primordiale.
En tant qu’homme, vous êtes stimulé, excité par le contact ou les caresses directes sur votre pénis. Vous devez aussi la stimuler par des caresses sur son clitoris (ou la zone attenante) ou la laisser se stimuler elle-même. Cette attitude permet de partir sur un pied d’égalité.
Vous avez besoin d’avoir confiance en elle pour vous abandonner à la jouissance. Mais elle aussi a besoin de preuves de tendresse, d’affection, de marques d’attention.
Elle a totalement besoin de confiance, de partage, d’être informée de vos désirs. Si elle a confiance en vous, elle pourra se laisser aller et son orgasme sera réel et profond. Nous parlons de complicité sensuelle et sexuelle.
Prenez du temps ensemble, réservez ce temps, soyez disponibles tous les deux. Parlez de ce que vous allez faire et ensuite de ce que vous avez fait. Exprimez vous ! Soyez attentif à l’autre, écoutez-le. Interrogez-vous sur vos sensations.
CONSEIL
Un bon amant sait que son érection n’est pas la seule cause de l’orgasme féminin. Dans un rapport équilibré et d’une certaine durée, il est parfaitement normal d’alterner phases d’excitation et de “répit”. C’est l’ensemble des caresses, des baisers, des contacts des deux corps et des deux sexes qui provoquent la jouissance. Et c’est surtout la confiance et la profondeur des relations qui permettent, à l’un comme à l’autre, de vivre vraiment le plaisir.
Ce qu’il faut retenir de cette méthode.
Rendre une femme amoureuse nécessite aussi une attention particulière de votre part. Son attitude à votre égard, son langage corporel, les mots qu’elle vous adresse et les signes qu’elle vous envoie : tout est significatif chez une femme amoureuse. Apprenez à interpréter ce langage subtil pour savoir si vous êtes l’homme de sa vie.
L’espèce humaine a inventé un langage, la sexualité. D’une fonction reproductrice à la base, elle est devenue un moyen puissant pour rapprocher les hommes et les femmes. Les femmes comprennent instinctivement que l’amour permet de voir la vraie beauté intérieure.
Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. Invitez-la à dîner, faites-en la reine d’un soir. Sachez que la romance et l’engagement sont les meilleurs aphrodisiaques. Enfin tous ces conseils ne seraient rien sans la sensibilité que dégage un artiste. Chaque action pour séduire requiert un minimum de qualités artistique. La pratique d’un art permet à l’homme de devenir plus sensible.
Un bon amant sait que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme et qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant. Il sait aussi que, pour la majorité des femmes, le coït masculin ne conduit pas à l’orgasme chez elle. Il sait que le plaisir des femmes passe par la découverte ou la redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par vous, son partenaire, de cette stimulation complémentaire mais primordiale.
Cet texte a été trouvé sur Internet, signé sous les nom de MATRAX
Je suis malgré tout tombé sur un témoignage intéressant, qui s’il ne dévoile pas de terribles bottes secrètes, rassurera les inquiets et assouplira les rustres. Ce que j’apprécie le plus dans la démarche de son auteur, c’est que la galanterie et la délicatesse sont toujours mises en avant pour aboutir la conquête. Je me permettrais de rajouter aux conseils que vous lirez ci dessous, le mien : soyez sincère, aimez la vraiment et utilisez tout les moyens pour qu’elle le sache et accepte de vous donner aussi son amour.
Messieurs, voici pour vous la méthode d’un dénommé MATRAX pour rendre une femme amoureuse.
Draguer dans le RER, le métro ou le train ainsi que Comment accoster une demoiselle devrait aussi vous intéresser une fois la lecture cet article effectuée.
Présentation de la méthode.
- Lui donner conscience d’être unique
- L’inviter à dîner pour la première fois
- Comprendre ce qui l’excite
- Lui faire vivre la grande aventure de l’amour
- Développer sa sensibilité
- Devenir un artiste accompli
- Faire l’amour comme aucun autre
- Ce qu’il faut retenir de cette méthode
Étape 1 : Lui donner conscience d’être unique .
Nous allons vous donner quelques astuces qui vont vous guider et qui marchent à tous les coups.
1. Il faut lui dire qu’elle est un être unique, irremplaçable, un objet d’amour, et pas seulement de désir et de plaisir. Le but : la rassurer sur la pérennité de votre amour. Expliquons les attentes d’une femme. Elle préfère une relation durable, alors que les hommes vivent plus au jour le jour. Ça peut toujours lui faire plaisir que vous lui disiez qu’elle est belle, que vous la désirez, mais elle restera inquiète à l’idée que ce désir peut disparaître dès qu’il aura été consumé. Si vous lui déclamez votre amour, elle sera beaucoup plus certaine de vous garder durablement.
Vous nous direz, aujourd’hui les louanges, ça ne marche plus. Ce n’est pas vrai, il faut savoir se montrer sensible et délicat. Les femmes modernes vivent souvent un quotidien qui ne leur plaît pas. Les photos de mode leur imposent des critères auxquels elles ne pensent pas correspondre, elles se sentent dévalorisées par rapport à l’image que donnent les business-women, etc... Dites-leur qu’elles sont à la hauteur et précisément au niveau de leurs doutes.
2. Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur de bonnes bases, c’est-à-dire des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. L’essentiel est de créer et de faire perdurer une atmosphère incomparable, que l’on ne trouve pas ailleurs, une complicité sensuelle.
Créez un lien entre vous, tissez une trame faite d’humour, de désir, de tendresse, qui vous permettra de construire solidement votre relation sans négliger l’imprévu et le romantisme. Une liaison réussie, qui dure, c’est l’extraordinaire et le rêve transfigurant le banal et le quotidien.
Les femmes romanesques rêvent de l’aventurier, pas d’une aventure. Donnez le sentiment que vous êtes le bon, racontez ou inventez des épisodes les plus romanesques de votre vie, elle n’aiment que ce qu’elles admirent. Bannissez le boulot et le quotidien de vos discussions !
Intéressez-vous d’abord à elle et donnez l’impression qu’en sa présence, rien au monde ne peut venir vous troubler. Elle aime que vous la fassiez parler d’elle, de son enfance, de ses projets. Qu’elle devienne, le temps d’une soirée, d’un rendez-vous, le centre du monde.
3. Soyez charnel. Elles adorent les garçons qui s’intéressent ouvertement à elles, qui montrent clairement leurs désirs, qui ne trichent pas, ne mentent pas, ni avec leurs envies, ni avec elles. Lorsque vous lui dites sans détour “tu me plais”, non seulement vous semblez honnête mais elle est surtout heureuse de vous l’entendre dire.
Derrière son masque de femme sûre d’elle, il y a souvent une petite fille qui cherche un compagnon pour la vie. Le “coeur à prendre” attend qu’on le prenne. Prendre des risques et donner sont les deux principes d’une idylle réussie et s’appliquent aussi dans le domaine de la sexualité.
L’homme doit lui faire connaître le plaisir et bouleverser ses sens. Pas de sexualité réussie sans parfum d’aventure, sans cette tentation d’aller au-delà des limites convenues. Branchez-vous sur son imaginaire sexuel à elle et osez, sortez du banal et du quotidien. Imaginez des situations nouvelles, des moments de passion inédits, sans retenue.
CONSEIL
Si elle est belle, parlez-lui de son intelligence, si elle est plutôt cérébrale, parlez-lui de son corps. Faites taire ses doutes quand c’est justifié, mais ne soyez pas hypocrite.
Par exemple si c’est une fille intelligente mais plutôt ronde d’allure, n’allez pas la complimenter sur sa ligne, ça ne passera pas, mais plus sur la beauté de ses yeux, de ses épaules, de ce détail que vous, vous avez remarqué alors que les autres se sont arrêtés à la silhouette.
Étape 2 : L’inviter à dîner pour la première fois.
Un grand moment décisif est le premier dîner en tête-à-tête, pas forcément dans un cadre très romantique, avec chandelles et violon, mais intime. C’est une sorte de rituel au début d’une relation, comme si le fait de partager un repas le soir scellait une complicité et un désir naissant entre deux personnes qui se connaissent à peine.
Une invitation à dîner est toujours chargée de sens sans doute parce que, dans la plupart des civilisations, plaisir de la chair et plaisir de la nourriture sont très étroitement liés. Et puis vous l’invitez et cela rappelle des temps anciens où le chasseur ramenait du gibier. Ce rituel séculaire est un engramme profondément ancré dans le cerveau, qui touche des affects fondamentaux.
Les hommes qui goûtent aux raffinements d’un repas sont les mêmes qui sont capables d’apprécier les charmes d’une femme délicieuse. Un homme sensible aux mets délicats, aux bons crus, est en général quelqu’un qui aime donner et recevoir du plaisir.
A l’inverse, celui qui engloutit ce qu’il mange, boit comme un trou (pire encore à la bouteille) sans apprécier son assiette est, la plupart du temps, un amant médiocre, incapable de prendre son temps et de partager agréablement une expérience sensuelle.
Mais l’art de la table, c’est aussi le savoir-vivre et les bonnes manières. Les femmes sont très sensibles au décorum et à la galanterie de leur partenaire. Une femme apprend beaucoup sur un homme au premier repas partagé. Elle peut voir sa façon de se tenir à table, appréhender son niveau d’éducation, deviner le milieu auquel il appartient, s’il est courtois et attentif aux autres. Bref, surveillez votre comportement, montrez-vous sous votre meilleur jour tout en restant vous-même.
Pour commencer, choisissez un restaurant qui aura toute chance de lui plaire parce que ce soir c’est elle la reine.
Des conseils fondamentaux pour cette invitation pleine de promesses :
- Demandez-lui par exemple quelle nourriture elle aime pour choisir un restaurant en fonction de ses goûts. Si votre proposition lui plaît, tant mieux, sinon avisez et changez votre fusil d’épaule.
- Vous pouvez aussi vous risquer à la dépayser en lui proposant du jamais vu, une petite table africaine servie par la “mama” (qui vous connaît) par exemple. Évidement si elle n’aime pas du tout, c’est raté ! Évitez la très bonne table ou le restaurant guindé, ce qui compte, c’est que vous soyez à l’aise tous les deux.
- Informez-la aussi du type d’endroit où vous souhaitez l’emmener, chic, branché, rustique, afin qu’elle sache comment s’habiller. Si vous constatez que sa tenue n’est pas adaptée au style de l’établissement auquel vous aviez songé, changez vos plans in extremis. Mettez-la toujours à l’aise.
- Choisissez un endroit adapté à votre budget et à votre style de vie. L’importance d’une rencontre ne se mesure pas à l’argent dépensé pour un dîner. Préférez un endroit que vous connaissez déjà, où vous vous sentez à l’aise.
- Appelez-la pour lui proposer de venir la chercher ou convenez d’un lieu de rendez-vous agréable. Tâchez d’être ponctuel ce jour-là, la ponctualité est l’une des qualités qui rassure une femme et qui inspire confiance.
- Proposez à votre amie de prendre un verre avant d’aller à table et enlevez son manteau. Ne faites aucune réflexion sur les prix, étudiez sereinement, mais sans étaler votre science la carte des vins. Il est de tradition que l’homme commande pour la femme, n’hésitez pas à lui suggérer des spécialités que vous connaissez, mais n’insistez pas.
- Laissez-la se servir en premier et insistez pour qu’elle choisisse le meilleur, attendez qu’elle commence à manger en premier. Surtout, mâchez la bouche fermée et ne parlez pas en mangeant. Cela va de soi, mais il vaut mieux attirer votre attention sur ce genre de détail.
- Tout au long du dîner, sachez lui montrer votre attention par une attitude aimable, des petits gestes élégants. Évitez absolument de lorgner les autres femmes dans la salle et de fumer au cours du repas.
- Demandez l’addition discrètement, soyez généreux sans pour autant faire de l’esbrouffe. Si elle vous propose de partager l’addition dites d’abord que son attitude est plutôt sympathique, insistez en lui assurant que c’était un vrai plaisir pour vous de l’inviter à ce dîner et dites-lui qu’il y aura sûrement une autre occasion pour vous rendre cette politesse !
Étape 3 : Comprendre ce qui l’excite.
Les choses excitantes pour les femmes / Les choses excitantes pour les hommes :
Romance / Pornographie
Engagement / Nudité féminine
Communication / Diversité sexuelle
Intimité / Lingerie fine
Caresses non sexuelles / Disponibilité de la Femme
On se trouve ici dans le plan des instincts primaires. La liste des préférences est un reflet des cerveaux de l’homme et de la femme, modelés par des milliers d’années d’évolution. Les hommes sont plus visuels et veulent du sexe. Les femmes sont plus auditives et sensitives et préfèrent des caresses et de la romance.
Biologiquement, l’homme est prédisposé à trouver le plus de femmes possible en bonne santé et de les aider à concevoir. Le rôle biologique d’une femme est de porter des enfants et de trouver un partenaire qui restera suffisamment longtemps pour les élever.
N’avez-vous pas souvent vu de fort belles femmes avec des hommes parfois quelconques, pas forcément riches, ni puissants ? Mais ils se sont présentés au bon moment, prêts à s’engager avec elles et elles ont préféré la sécurité à l’aventure. C’est tellement courant ! Mais peut-être rêvent-elles encore au Prince Charmant qui viendra les réveiller…
Ce sont ces schémas ancestraux qui dirigent hommes et femmes, bien que nous vivions à une époque différente. C’est pourquoi l’engagement est tellement excitant pour une femme, la romance contenant la promesse de l’homme prêt à contribuer à l’éducation d’éventuels enfants. C’est pourquoi la nudité féminine est tellement excitante pour un homme, les courbes dévoilées contenant une promesse de fécondité et d’enfants bien portants.
CONSEIL
Pour un homme, critiquer une femme qui aimerait discuter et aller au restaurant avec lui équivaut aux critiques d’une femme qui ne supporte pas le besoin de stimulation visuelle de l’homme.
Soyez indulgent avec vos instincts primitifs et n’oubliez jamais que ces réflexes ont permit la survie de l’espèce depuis des millénaires, dans un contexte hostile.
Étape 4 : Lui faire vivre la grande aventure de l’amour
L’amour, c’est la fusion de deux personnes différentes. Nous voulons être aimés en tant qu’êtres uniques, extraordinaires, irremplaçables, car dans la vie courante, nous sommes pas si exceptionnels que ça. Au quotidien, le désir existe, mais il nous échappe, car nous avons toujours des tas d’obligations. Jamais nous ne nous sentons entièrement compris, disponible, on se sent frustré, jamais nos désirs ne coïncident complètement avec ceux des autres.
C’est en cela que l’amour est une révolution. Maintenant vous en connaissez les attraits - nombreux - mais aussi les risques à encourir.
A présent, vous savez exactement ce qu’elle attend de vous : que vous la sortiez du quotidien, mais en toute sécurité. Éternel paradoxe féminin !
Dans le transport amoureux on est capable de voir au delà des apparences, ce que l’autre pourrait être, les trésors qu’il recèle en lui. C’est une sorte d’illumination étrangement similaires aux expériences mystiques.
Tout peut commencer par une relation érotique, une aventure. Mais si vous tombez amoureux, un changement profond se produit. Le désir sexuel cède le pas à l’émotion, au frémissement, à l’envie de pleurer, au bouleversement. Nous regardons l’autre, devenu plus intime et plus désirable, comme si nous ne l’avions jamais vu. Son corps, ses mains et ses yeux nous parlent d’un infini inconnu.
C’est ainsi que le sentiment se crée dans l’amour physique. Celui-ci n’est pas seulement à la recherche du plaisir, mais de l’amour, d’une transcendance, parce qu’on sait bien qu’il y a une autre vérité au-delà des apparences. C’est la voie que l’on utilise pour s’élever mentalement. Les saints et les mystiques empruntent des chemins plus escarpés, mais cherchent à rester “en haut”. L’amour, lui, redescend souvent quand il est confronté au quotidien. Mais il permet d’ouvrir la porte sur d’autres réalités, d’autres possibilités.
Pourquoi parler de ces états, finalement rarement atteints et plutôt ignorés des hommes ordinaires ?
Nous voulons que vous compreniez ce que les femmes les plus intéressantes, les plus exigeantes attendent vraiment de vous. Plus sensibles que toutes les autres et surtout que les hommes, ces femmes-là sentent confusément que le sentiment amoureux qu’elles recherchent se situe bien au-delà de l’amour physique. Elles veulent que vous les ameniez à cette rencontre des sens où tous les deux, vous expérimenterez une vraie rencontre des âmes.
Avec votre argent, vos biens, vous ne ferez rêver que les femmes faciles. Vous étourdirez celles qui sont un peu plus exigeantes avec de beaux rêves, mais vous séduirez des femmes exceptionnelles si vous leur parlez d’union des âmes.
Si votre compréhension de l’amour est telle que vous attendez cette fusion, vous serez un extra-terrestre en comparaison de presque tous les autres hommes. N’hésitez donc pas à mettre la barre très haut, à partager votre idéal, à vouloir la lune. Elles en voudront toujours plus !
Alors êtes-vous amoureux ? Mais ne vous inquiétez pas non plus si vous ne vivez pas toujours aussi intensément vos relations. L’amour peut fort bien démarrer doucement, on ne sait même pas qu’on est amoureux, c’est presque une amitié avec des “peut-être”. Et puis, d’un coup, l’autre devient indispensable, le centre de votre vie.
Ce qui est sûr, selon Alberoni, le grand spécialiste de l’état amoureux, “c’est qu’il n’y a pas amour s’il n’y a pas libération de nos aspirations les plus profondes, révélation de nos vrais désirs, expérience de ce que serait vivre vraiment, unicité de l’être aimé (on ne peut aimer deux personnes à la fois) qui devient essentiel, authenticité, vérité, liberté, dépassement, fusion et projet”.
CONSEIL
On ne tombe amoureux que si l’on a vraiment envie de changer sa vie, si on est disponible, et si on en a l’énergie (plus difficile si l’on est dépressif). Il ne peut y avoir une révolution dans votre vie que si vous avez tiré un trait sur le passé.
Ce n’est pas parce qu’on est amoureux (surtout après un coup de foudre) que l’autre est le partenaire idéal pour une vie conjugale rêvée. L’amour n’a pas grand chose à voir avec la routine du quotidien, au contraire il s’y brûle. Être amoureux ne veut donc pas dire que la vie commune serait géniale avec cette personne, mais qu’elle pourrait vous faire évoluer et vous fait avancer.
Étape 5 : Développer sa sensibilité
Nous allons parler, pour parfaire vos qualités, du dernier des secrets et sans doute du plus grand. Vous avez vu que, sans cesse, nous avons souligné que telle attitude était possible mais aussi son contraire, qu’il fallait être tantôt passionné, tantôt retenu, qu’il fallait oser mais aussi attendre, etc... Nous avons aussi souligné l’importance de savoir se mouvoir, parler, regarder, toucher, caresser... Comment apprendre cette sensibilité, comment savoir - si on ne le sait pas encore - ce qu’il faut faire à tel moment ?
Le plus grand des secrets et la voie assurée pour devenir ce que vous souhaitez, un homme séduisant, est de devenir un artiste !
Pas forcément un professionnel, ni un artiste célèbre, mais un homme qui pratique au moins une ou plusieurs activités artistiques. La plupart des séducteurs connus étaient des artistes : Casanova jouait du violon, était auteur de théâtre, d’une grande érudition, Châteaubriand, écrivain, Claude François et Serge Gainsbourg, chanteur et compositeur, Mirabeau qui s’est illustré dans le dessin, la musique et les sciences, le Conte de St Germain, violoniste de renom, le chevalier de St-Georges dansait admirablement, Stendhal composait, tous ont excellé dans une ou plusieurs disciplines artistiques.
Ce n’est pas une voie rapide, mais c’est un chemin sûr pour devenir au fil du temps toujours plus séduisant. Vous verrez dans 20 ou 30 ans (cela vous paraît loin, mais ça viendra plus vite que vous ne l’imaginez). L’alternative consiste soit à séduire avec la fougue et la beauté de sa jeunesse puis devenir un vieux aigri - ou un vieux qui joue au jeune ce qui est pire encore -, soit de cultiver sur le long terme son pouvoir de séduction en mettant en place assez tôt des qualités rares de sensibilité et de finesse qui, elles, ne vieillissent pas, au contraire. Admirez Picasso à 90 ans et comparez-le aux séducteurs de 20 ans ! Passons en revue les arts qui peuvent transformer votre pouvoir de séduction.
Étape 6 : Devenir un artiste accompli
1. La danse
Nous avons souligné combien l’aisance dans le mouvement était une qualité décisive. Comment acquérir cette aisance ? Soit par des sports développant le corps et l’équilibre, nous avons déjà signalé le yoga, le Taï-Chi mais aussi la natation, le basket, l’escrime (la nouvelle méthode de gymnastique “Pilates” semble aussi intéressante)…
Soit par des cours de danse : le tango par exemple, donne une posture d’une grande élégance et la samba donne du rythme. Évidemment l’avantage de la danse est qu’elle entraîne aussi à danser avec une éventuelle partenaire. Un bon cavalier, c’est recherché. Qui danse bien aime bien, qui comprend bien les mouvements du corps de sa partenaire, la comprendra bien au lit. C’est évident.
Il y a d’autres raisons. La sensibilité exercée dans la danse est un peu féminine. L’homme qui apprend à danser dévoile sa part de féminité, il comprend mieux les attentes et les besoins du corps féminin, il les connaît mieux. Et puis il a du rythme, ce qui est sans doute le plus important dans l’amour, un rythme énergique, pas brutal, ni tendu. Danser au lit, on comprend bien que c’est un régal. Donc vous devez savoir au moins un peu danser.
2. L’écriture
Grâce à Internet, les échanges épistolaires sont revalorisés, il (re)devient intéressant de savoir manier la plume.
D’abord parce qu’écrire permet de s’entraîner à jouer avec les mots. Si vous n’êtes pas un grand orateur, écrire va vous délier les pensées. Vous pouvez oser en prenant votre temps, des phrases plus élaborées et risquer des tournures plus affolantes. “Je me jette à vos pieds” est plus dur à dire qu’à écrire.
Et puis écrire c’est aussi lire, se former à la poésie. Les femmes adorent la poésie. Envoyez-leur des petits poèmes, effet garanti !
De même que danser améliore votre allure, écrire vous rend sensible, vous élève au dessus des banalités, vous rend inoubliable. Vous devez donc devenir écrivain et poète.
3. La chanson
Comment avoir une belle voix ? Poser votre timbre de voix est important, il faudra donc prendre des cours de chant. Le chant vient du ventre, il sort des tripes et fascine les femmes au plus haut point. Les ténors peuvent provoquer de véritables crises d’hystérie. Il y a dans le chant une énergie primitive qui, domestiquée, contenue, maîtrisée, le rend fascinant.
Et si vous chantez, votre voix va se transformer, se poser. Un homme avec une voix médiocre peut vite devenir un orateur intéressant. Les progrès sont bien plus rapides qu’on ne le croit. Il ne s’agit pas de devenir un vrai chanteur mais de développer des capacités ignorées. Un peu d’exercice débloque souvent des qualités incroyables. Essayez et devenez chanteur !
4. La musique
Il va de soi que la musique en général, et plus spécialement jouer d’un instrument de musique, seul ou en groupe, apporte des avantages équivalents. Sens du rythme, finesse d’esprit, écoute, expression, émotion, et finalement fascination.
Certains instruments sont plus riches, plus complexes (le piano, le violon), d’autres plus faciles et amusants. Votre plaisir passe avant tout. Les musiques dansantes, le jazz, sont particulièrement entraînantes. Apprenez à jouer d’un instrument !
5. Le théâtre
S’exprimer avec une belle voix, de jolis mots, c’est bien mais le faire avec le bon ton et la bonne mesure, c’est encore mieux. Réveillez l’acteur qui sommeille en vous !
Nous avons souligné l’importance de l’émotion, combien votre regard, votre attitude ne pouvaient être juste que si vous étiez dans un rôle défini. Le monde est bien plus amusant si vous le vivez comme une pièce de théâtre et la vie comme une comédie.
Un grand séducteur se connaît, s’observe, joue. Tout est calculé, la passion est là mais maîtrisée.
L’art du comédien est de trouver en soi les émotions, les traduire, les rendre intéressantes, agréables à regarder ou touchantes. Un acteur cultive ses émotions; les façonne. Vous allez donc devenir acteur !
6. La peinture
Comment apprécier le corps des femmes sans savoir le dessiner, comment voir vraiment sans être peintre ?
L’art du peintre c’est d’abord de regarder, intensément, de chercher les courbes, les formes nouvelles, fortes, émouvantes. C’est l’art de décrire concrètement la couleur d’une peau, la douceur d’un visage, l’éclat d’un regard, d’un sourire. Voir s’apprend. En voulant reproduire, mettre en valeur, donner du sens à ce qu’il a vu, le peintre observe vraiment.
C’est cette distance que l’apprentissage de la peinture vous donnera et qui vous permettra d’admirer d’un œil toujours plus neuf, toujours plus sensible la beauté de votre partenaire. Donc vous allez devenir peintre !
CONSEIL
Parler, chanter, jouer, danser, peindre... sont des activités qui permettent à votre esprit de s’affiner, de s’embellir, à votre capacité d’expression de s’améliorer très vite, à votre capacité d’utiliser vos sens de s’accroître. Quelque soit la démarche artistique que vous entreprendrez, vous porterez un regard bien différent sur le monde et vos amours.
Vous verrez ce que vous n’aviez jamais remarqué, vous deviendrez délicat mais fort, sensible mais émouvant, amoureux et aimé.
Étape 7 : Faire l’amour comme aucun autre
La première chose que vous devez comprendre c’est que les femmes n’ont pas de problème, que c’est la société qui pose des jalons.
Pendant des générations, les femmes ont été réduites à la reproduction et le plaisir leur était défendu. Les esprits ont changé.
En conséquence, la deuxième chose importante est que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme parce qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant.
L’opinion - souvent masculine - voulait que le seul orgasme digne de ce nom soit vaginal et dû à la pénétration et interdisait une stimulation clitoridienne, surtout pendant l’acte sexuel avec le partenaire. Longtemps les femmes ont été mal considérées si elles avaient besoin d’une stimulation clitoridienne pour leur plaisir. Devenir une femme adulte signifiait devenir capable d’avoir du plaisir seulement par la pénétration, le coït.
Il ne s’agit pas de dire non plus que la stimulation clitoridienne prévaut par rapport au reste, mais elle doit être reconnue comme un élément essentiel à l’orgasme.
La conception classique de la sexualité, la pénétration suivie d’une éjaculation, pénalisait et pénalise toujours les femmes parce que, si l’homme était bien stimulé (puisque son organe le plus sensible est stimulé par l’acte sexuel), les femmes n’étaient pas excitées puisque, pour elles, la stimulation doit se produire différemment. On jugeait déplacé qu’une femme ait recours à sa propre stimulation en présence de son partenaire, comme si l’homme ne suffisait pas.
La troisième idée à retenir est donc simplement que, pour la majorité des femmes, le coït en lui-même ne conduit pas forcément à l’orgasme et ne suffit pas à initier le plaisir chez elles.
La conséquence de toutes ces prémisses est la réhabilitation complète de la masturbation. L’idée archaïque que toute sexualité assouvie dans un autre but que la procréation est égocentrique et narcissique, est périmée, enterrée, abandonnée.
Se masturber, pour un homme comme pour une femme, est un droit qui appartient à chacun, un moyen de s’exprimer et de se témoigner soi-même de l’amour. C’est une saine relation à son corps, ce n’est pas être égoïste, ni immature. Il s’agit d’ une activité normale qui devrait logiquement avoir sa place dans la vie de toutes les femmes.
L’apprentissage du plaisir des femmes passe par la découverte ou redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par son compagnon, de cette stimulation complémentaire et primordiale.
En tant qu’homme, vous êtes stimulé, excité par le contact ou les caresses directes sur votre pénis. Vous devez aussi la stimuler par des caresses sur son clitoris (ou la zone attenante) ou la laisser se stimuler elle-même. Cette attitude permet de partir sur un pied d’égalité.
Vous avez besoin d’avoir confiance en elle pour vous abandonner à la jouissance. Mais elle aussi a besoin de preuves de tendresse, d’affection, de marques d’attention.
Elle a totalement besoin de confiance, de partage, d’être informée de vos désirs. Si elle a confiance en vous, elle pourra se laisser aller et son orgasme sera réel et profond. Nous parlons de complicité sensuelle et sexuelle.
Prenez du temps ensemble, réservez ce temps, soyez disponibles tous les deux. Parlez de ce que vous allez faire et ensuite de ce que vous avez fait. Exprimez vous ! Soyez attentif à l’autre, écoutez-le. Interrogez-vous sur vos sensations.
CONSEIL
Un bon amant sait que son érection n’est pas la seule cause de l’orgasme féminin. Dans un rapport équilibré et d’une certaine durée, il est parfaitement normal d’alterner phases d’excitation et de “répit”. C’est l’ensemble des caresses, des baisers, des contacts des deux corps et des deux sexes qui provoquent la jouissance. Et c’est surtout la confiance et la profondeur des relations qui permettent, à l’un comme à l’autre, de vivre vraiment le plaisir.
Ce qu’il faut retenir de cette méthode.
Rendre une femme amoureuse nécessite aussi une attention particulière de votre part. Son attitude à votre égard, son langage corporel, les mots qu’elle vous adresse et les signes qu’elle vous envoie : tout est significatif chez une femme amoureuse. Apprenez à interpréter ce langage subtil pour savoir si vous êtes l’homme de sa vie.
L’espèce humaine a inventé un langage, la sexualité. D’une fonction reproductrice à la base, elle est devenue un moyen puissant pour rapprocher les hommes et les femmes. Les femmes comprennent instinctivement que l’amour permet de voir la vraie beauté intérieure.
Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. Invitez-la à dîner, faites-en la reine d’un soir. Sachez que la romance et l’engagement sont les meilleurs aphrodisiaques. Enfin tous ces conseils ne seraient rien sans la sensibilité que dégage un artiste. Chaque action pour séduire requiert un minimum de qualités artistique. La pratique d’un art permet à l’homme de devenir plus sensible.
Un bon amant sait que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme et qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant. Il sait aussi que, pour la majorité des femmes, le coït masculin ne conduit pas à l’orgasme chez elle. Il sait que le plaisir des femmes passe par la découverte ou la redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par vous, son partenaire, de cette stimulation complémentaire mais primordiale.
Cet texte a été trouvé sur Internet, signé sous les nom de MATRAX
Dim 10 Oct 2004, 12:41 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
L'amour inconnu
Il était attablé, ses pensées plongées dans une revue qu’il feuilletait avec attention. La jeune serveuse n’allait pas tarder à lui apporter son plat de riz cantonnais accompagnant du canard laqué. L’endroit était sombre comme pour mieux dissimuler les charmes de la culture chinoise. Il appréciait cette ambiance orientale qui lui rappelait des temps de midi agréables. Cela ne le dérangeait pas de se retrouver au restaurant seul, face à lui-même. C’était devenu presqu’un rite hebdomadaire. Il invitait sa solitude au restaurant, dans un endroit discret et peu fréquenté comme pour ne pas être surpris avec cette triste maîtresse.
Soudain, la porte d’entrée s’anima. Il n’y prêta pas attention, trop absorbé par sa lecture. Ce n’est que lorsque la serveuse, au demeurant jolie, l’interrompit en lui présentant son plat du jour qu’il la remarqua. Elle lui faisait dos, assise à une table située dans un coin opposé du restaurant. Des mots chuchottés. Des verres s’entrechoquent. Des rires qui s’étouffent dans un langoureux baisers. Son regard fut attiré par ce couple d’amoureux venu roucouler le temps d’un repas, l’espace d’une pause de midi. Il la reconnaissait, elle qu’il croisait régulièrement en rue. Il la croyait seule. Ou du moins, il ne l’avait jamais vue accompagnée.
Entre deux bouchées, il ne pouvait s’empêcher de porter son regard sur cette fille. Comme ils étaient assis côte à côte, il ne risquait pas d’être surpris par son amant.
Cette façon de cambrer ses reins et d’incliner la tête vers l’arrière, ces mains qui faignaient d’ajuster une courte jupe constamment retroussée par d’inlassables et très lents croisements de jambes laissant parfois apparaître le haut de ses cuisses.
Il imaginait leurs lèvres se toucher, leur langue s’enlasser. Il se voyait poser la paume de la main sur son genou avant de glisser sur ses cuisses s’écartant lentement et disparaître sous l’étoffe de sa jupe. Il tentait de deviner comment ses doigts seraient accueillis une fois partis à la rencontre de son intimidité? Cette pensée l’obséda. Il finit par la désirer plus que tout.
Soudain, la porte d’entrée s’anima. Il n’y prêta pas attention, trop absorbé par sa lecture. Ce n’est que lorsque la serveuse, au demeurant jolie, l’interrompit en lui présentant son plat du jour qu’il la remarqua. Elle lui faisait dos, assise à une table située dans un coin opposé du restaurant. Des mots chuchottés. Des verres s’entrechoquent. Des rires qui s’étouffent dans un langoureux baisers. Son regard fut attiré par ce couple d’amoureux venu roucouler le temps d’un repas, l’espace d’une pause de midi. Il la reconnaissait, elle qu’il croisait régulièrement en rue. Il la croyait seule. Ou du moins, il ne l’avait jamais vue accompagnée.
Entre deux bouchées, il ne pouvait s’empêcher de porter son regard sur cette fille. Comme ils étaient assis côte à côte, il ne risquait pas d’être surpris par son amant.
Cette façon de cambrer ses reins et d’incliner la tête vers l’arrière, ces mains qui faignaient d’ajuster une courte jupe constamment retroussée par d’inlassables et très lents croisements de jambes laissant parfois apparaître le haut de ses cuisses.
Il imaginait leurs lèvres se toucher, leur langue s’enlasser. Il se voyait poser la paume de la main sur son genou avant de glisser sur ses cuisses s’écartant lentement et disparaître sous l’étoffe de sa jupe. Il tentait de deviner comment ses doigts seraient accueillis une fois partis à la rencontre de son intimidité? Cette pensée l’obséda. Il finit par la désirer plus que tout.
Mar 28 Sep 2004, 12:36 par
robinson sur La première fois
Regrets
J’étais en vacances, assise à l’ombre d’un palmier, sirotant un énorme verre de jus de fruit. De la terrasse de l’hôtel, j’observais la mer, la plage du sable fin et la foule colorée. Il faisait assez calme et la vision de carte postale qui s’étalait devant moi m’incitait à la rêverie...Ce n’était pas forcément une bonne idée, car dès que je revenais "sur terre" et que je confrontais mes rêves et la réalité, le blues m’envahissait. Il faut dire que j’avais encore eu le chic pour tomber amoureuse d’un "inaccessible" et qu’il occupait toutes mes pensées...même dans cet endroit idyllique.
Malgré tout, cette histoire me faisait sourire, tellement de contretemps, de rendez-vous manqués, d’imprévus, c’était à se demander pourquoi le destin ne voulait pas nous rassembler. Je me rassurais en pensant que d’autres, à notre place, auraient tourné la page...
Les rares moments partagés étaient si intenses, si magiques que je me refusais à les nommer "souvenirs"! Je les voulais "préambule", "introduction", "commencement", me persuadant que le plus beau restait à venir.
J’avais rarement désiré autant quelqu’un, tout chez lui m’intriguait. J’aimais son calme, sa discrétion, sa façon d’être ailleurs parfois. Je ne tarissais pas de mots pour décrire ses yeux: bleus marine, bleus saphir très exactement. Ce que je connaissais de son corps, de sa peau éveillait en moi des tourments que je ne savais comment apaiser!
J’avais souhaité le voir, même l’instant d’un baiser seulement avant de partir et une fois encore je fus obligée d’annuler, et une fois encore je l’avais amèrement déploré. Ainsi emplie de regrets, je m’efforçais de me fondre dans l’atmosphère pourtant reposante des vacances et d’en tirer le meilleur! Trois semaines de patience encore, trois semaines à le rêver et aprés? Ses bras enfin?...
Syolann
Malgré tout, cette histoire me faisait sourire, tellement de contretemps, de rendez-vous manqués, d’imprévus, c’était à se demander pourquoi le destin ne voulait pas nous rassembler. Je me rassurais en pensant que d’autres, à notre place, auraient tourné la page...
Les rares moments partagés étaient si intenses, si magiques que je me refusais à les nommer "souvenirs"! Je les voulais "préambule", "introduction", "commencement", me persuadant que le plus beau restait à venir.
J’avais rarement désiré autant quelqu’un, tout chez lui m’intriguait. J’aimais son calme, sa discrétion, sa façon d’être ailleurs parfois. Je ne tarissais pas de mots pour décrire ses yeux: bleus marine, bleus saphir très exactement. Ce que je connaissais de son corps, de sa peau éveillait en moi des tourments que je ne savais comment apaiser!
J’avais souhaité le voir, même l’instant d’un baiser seulement avant de partir et une fois encore je fus obligée d’annuler, et une fois encore je l’avais amèrement déploré. Ainsi emplie de regrets, je m’efforçais de me fondre dans l’atmosphère pourtant reposante des vacances et d’en tirer le meilleur! Trois semaines de patience encore, trois semaines à le rêver et aprés? Ses bras enfin?...
Syolann
Mar 07 Sep 2004, 20:59 par
syolann sur La séduction
Rendez-vous manqué (1)
Tout le week-end, cette pensée obsédante le suivait dans ses moindres pas. Enfin il allait la revoir. L’idée de pouvoir à nouveau poser ses lèvres sur les siennes, de caresser cette peau mate, ambrée et si accueillante lui taraudait l’esprit.
Jamais le réveil du lundi n’avait eu autant d’aisance à le sortir du lit.
Une fois douché, il avait enfilé autour de son torse nu une chemise de lin légère et plongé dans un jeans patiné qui, à ses dires à elle, le rendait si sexy. Il savait qu’elle raffolait de dégrafer un à un les boutons métalliques de cette étoffe avant d’y plonger la main. Il voulait être séduisant et s’imaginait déjà lors de ces retrouvailles. Où serait-ce ? Sur un parking abandonné, sur un chemin peu fréquenté, sur un site désaffecté ? Sur le banc d’un parc à l’abri des regards indiscrets ? Que sais-je ! Qu’importe, l’essentielle était de la retrouver. Il y avait si longtemps qu’il n’avait pu la serrer dans ses bras. Des mois ! Des obligations professionnelles contraignantes et une vie de famille passionnante les avaient séparés . La messagerie électronique constituait leur seul point de liaison. Il pensa un moment avoir perdu l’amante qu’elle avait été à de trop rares occasions. Mais la récente invitation sur sa toile lui avait permis de la redécouvrir. Cette sensibilité à fleur de peau exprimée si pudiquement ravivait en lui une flamme mise en veilleuse par trop d’obstacles de rencontres. Leur orbite un moment éloignée allait enfin pouvoir les rapprocher. L’attraction de ces deux corps ne faisait plus de doute. Il la voulait.
Il était 9h00. Concentré sur son PC, la fenêtre annonçant la connexion d’un correspondant l’arracha à la rédaction de son rapport. « hello, quoi de neuf ? » C’était elle. Elle venait lui confirmer son rendez-vous de midi. « Je t’embrasse, à tantôt » conclua-t-elle. Cette fois, plus de doute. Leur étreinte était proche. Il guetta avec impatience le cadran de sa montre.
Midi sonnait lorsque son gsm vibra. C’était elle qui devait lui révéler l’endroit de leurs ébats. Il plongea fiévreusement sur son portable pour accéder à la messagerie. Son collègue qui l’observait du coin de l’œil dut se rendre compte de la situation. Son visage s’obscurcit. Navrée, elle annulait leur rendez-vous. Au sortir d’une réunion de travail, son supérieur l’avait invitée à dîner. Elle ne put décliner l’invitation mais visiblement, elle en rageait. Pas tant que lui. Mais pouvait-il lui en vouloir, lui qui avait dû décliner tant d’offres en raison d’un emploi du temps professionnel fort chargé ? L’occasion de la revoir ne se présenterait pas de si tôt puisque le lendemain, elle s’envolait en compagnie de son ami dans un pays lointain pour trois semaines de vacances bien méritées. Il ne leur resterait dès lors plus que la toile pour correspondre. Mais au fond, n’était-ce pas là l’endroit rêver pour nourrir leur envie de liaison ? Et si finalement, ils n’étaient fait que pour se rencontrer sur le web ?
Jamais le réveil du lundi n’avait eu autant d’aisance à le sortir du lit.
Une fois douché, il avait enfilé autour de son torse nu une chemise de lin légère et plongé dans un jeans patiné qui, à ses dires à elle, le rendait si sexy. Il savait qu’elle raffolait de dégrafer un à un les boutons métalliques de cette étoffe avant d’y plonger la main. Il voulait être séduisant et s’imaginait déjà lors de ces retrouvailles. Où serait-ce ? Sur un parking abandonné, sur un chemin peu fréquenté, sur un site désaffecté ? Sur le banc d’un parc à l’abri des regards indiscrets ? Que sais-je ! Qu’importe, l’essentielle était de la retrouver. Il y avait si longtemps qu’il n’avait pu la serrer dans ses bras. Des mois ! Des obligations professionnelles contraignantes et une vie de famille passionnante les avaient séparés . La messagerie électronique constituait leur seul point de liaison. Il pensa un moment avoir perdu l’amante qu’elle avait été à de trop rares occasions. Mais la récente invitation sur sa toile lui avait permis de la redécouvrir. Cette sensibilité à fleur de peau exprimée si pudiquement ravivait en lui une flamme mise en veilleuse par trop d’obstacles de rencontres. Leur orbite un moment éloignée allait enfin pouvoir les rapprocher. L’attraction de ces deux corps ne faisait plus de doute. Il la voulait.
Il était 9h00. Concentré sur son PC, la fenêtre annonçant la connexion d’un correspondant l’arracha à la rédaction de son rapport. « hello, quoi de neuf ? » C’était elle. Elle venait lui confirmer son rendez-vous de midi. « Je t’embrasse, à tantôt » conclua-t-elle. Cette fois, plus de doute. Leur étreinte était proche. Il guetta avec impatience le cadran de sa montre.
Midi sonnait lorsque son gsm vibra. C’était elle qui devait lui révéler l’endroit de leurs ébats. Il plongea fiévreusement sur son portable pour accéder à la messagerie. Son collègue qui l’observait du coin de l’œil dut se rendre compte de la situation. Son visage s’obscurcit. Navrée, elle annulait leur rendez-vous. Au sortir d’une réunion de travail, son supérieur l’avait invitée à dîner. Elle ne put décliner l’invitation mais visiblement, elle en rageait. Pas tant que lui. Mais pouvait-il lui en vouloir, lui qui avait dû décliner tant d’offres en raison d’un emploi du temps professionnel fort chargé ? L’occasion de la revoir ne se présenterait pas de si tôt puisque le lendemain, elle s’envolait en compagnie de son ami dans un pays lointain pour trois semaines de vacances bien méritées. Il ne leur resterait dès lors plus que la toile pour correspondre. Mais au fond, n’était-ce pas là l’endroit rêver pour nourrir leur envie de liaison ? Et si finalement, ils n’étaient fait que pour se rencontrer sur le web ?
Mar 07 Sep 2004, 08:14 par
robinson sur La séduction
Mon grain de S..el.
Si l’amertume transparaît dans mon texte, j’en suis vraiment désolée. Ce n’était franchement pas le but et ce ne serait pas justifié en regard des belles histoires sentimentales que j’ai eu la chance de vivre.
Mon portrait d’anti-séducteur ne décrivait fort heureusement aucun de mes ex-compagnons, c’était plutôt un condensé de tout ce qui me ferait fuir puisque telle était la question initiale.
Par contre et c’est là, où je rejoignais Madame la Marquise, toute idée de "cage", d’enfermement ou d’atteinte à ma liberté me rend vraiment folle. C’est pour moi l’essence même de l’anti-séduction! Mais si je revendique cette indépendance, je l’accorde tout autant à l’autre. Si cette idée ne plaît pas, si je ne plaîs pas, je l’accepte sans problème, je m’en fais en effet une raison (mais de là à changer de pays, non quand même
). Car justement renoncer à ce principe ou plutôt "faire croire" que j’y renonce serait duperie pure et simple! Et s’il est vrai que l’on veut "paraître" durant le jeu de la séduction, il ne faut pas mentir effrontément car tôt ou tard, la vérité nous rattrapera et fera voler notre histoire en éclats! Ne dit-on pas que le naturel revient au galop lorsque l’on tente de le chasser? Etre soi-même et plaire dans ses conditions est beaucoup plus constructif et justement cela évite bien des déconvenues car il ne faudra pas rectifier le tir, si l’amour venait à s’installer. Je suis encore de celles qui pensent que l’honnêteté paie... en matière de séduction, en amour et comme dans tout autre domaine. Tant pis si je suis naïve!
Pour finir, un petit mot pour PetitPrince et la Marquise : Sans vouloir m’immiscer dans un débat qui n’est pas le mien, le fait que vos opinions divergent ne vous empêche pas de formidablement bien écrire l’amour. Comme quoi, qui que nous soyons amoureusement parlant, quelles que soient nos expériences, les traces qu’elles ont laissé et comment on les a géré, il reste souvent de jolies choses...et autant ne garder que cela!
Syolann... pour la paix "des ménages"
Mon portrait d’anti-séducteur ne décrivait fort heureusement aucun de mes ex-compagnons, c’était plutôt un condensé de tout ce qui me ferait fuir puisque telle était la question initiale.
Par contre et c’est là, où je rejoignais Madame la Marquise, toute idée de "cage", d’enfermement ou d’atteinte à ma liberté me rend vraiment folle. C’est pour moi l’essence même de l’anti-séduction! Mais si je revendique cette indépendance, je l’accorde tout autant à l’autre. Si cette idée ne plaît pas, si je ne plaîs pas, je l’accepte sans problème, je m’en fais en effet une raison (mais de là à changer de pays, non quand même

Pour finir, un petit mot pour PetitPrince et la Marquise : Sans vouloir m’immiscer dans un débat qui n’est pas le mien, le fait que vos opinions divergent ne vous empêche pas de formidablement bien écrire l’amour. Comme quoi, qui que nous soyons amoureusement parlant, quelles que soient nos expériences, les traces qu’elles ont laissé et comment on les a géré, il reste souvent de jolies choses...et autant ne garder que cela!
Syolann... pour la paix "des ménages"
Mar 31 Août 2004, 19:13 par
syolann sur La séduction
Tgv
Fabrice somnolait, doucement bercé par l’ambiance feutré du TGV qui le ramenait de la capitale. Le vague colloque, auquel il avait du participer, fut ennuyeuse au possible. Cela ne lui convenait pas d’être obligé de sourire sur commande. Il n’avait jamais apprécié la foule et la promiscuité qu’elle engendre. Il avait hâte de rentrer et de retrouver Cécile et sa mère. Surtout sa chère maman. Il se sentait coupable de l’avoir laissée. Il était mal à l’aise loin d’elle. Cécile avait du mal à comprendre cet attachement.
Cela faisait de longues années qu’il était seul. Il avait bien eu une liaison, il y a une dizaine d’années. Mais elle l’avait finalement abandonné, lui conseillant de retourner chez sa mère.
Comme un soleil
Comme une éclaircie
Comme une fleur que l’on cueille entre les orties
Elle doit venir, comme vient le beau temps
Elle doit venir, comme vient le printemps
La chanson de Fugain le percuta violemment, le prenant à dépourvu. Il ne comprit pas, sur le coup, pourquoi elle surgissait ainsi. Il croyait l’avoir bien enfoui au fond de lui. Florence disait que c’était leur chanson. Il y avait tellement cru.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Et sans regret je vous le donne
Après toutes ces années, il avait perdu espoir de trouver une âme sœur. Désespéré, vivant sa quarantaine comme une croix.
Mais dites moi où je la trouverais
Celle qui comprendra
Celle qui me dira :
Où que tu aille, je vais avec toi,
Quelque soit le chemin, je te suis pas à pas
Mais s’il m’arrivait de tomber
C’est elle qui me relèverait
Cécile représentait cet espoir. Ils se connaissaient depuis des années. Petit à petit ses sentiments pour elle s’étaient développés. Il mis trois ans à devenir profondément amoureux.
Il avait fallu ce soir de retour de vacances. Il avait traversé la moitié du pays en voiture. Il était fatigué. Il voulait à tout pris la voir. Un homme était en train de surgir dans sa vie. Il l’avait déjà invitée au restaurant. Quand il s’en était inquiété, Cécile lui avait répondu en riant que ce n’était qu’un copain. Mais il n’avait pas confiance.
Il réussit à la voir, sa fatigue aidant, elle l’avait d’abord consolé gentiment, puis….
Demandez moi tout ce que vous voulez
De ne plus jamais voir personne.
De renoncer aux parfums de l’été.
Aux accords de guitares
Aux fumées de la gloire.
Mais l’avenir était sombre. Cécile refusait de rencontrer sa mère. Lui reprochant d’être trop casanier. Pourtant il menait une vie tout à fait normale. Ce n’est pas de sa faute, s’il a besoin d’une bonne nuit de sommeil, et d’une vie régulière. Il était prêt à faire des efforts, et il avait commencé. Il n’allait plus manger trois fois par semaine chez sa mère. Ce n’était pas facile, et de plus sa mère s’en inquiétait. Il ne pouvait pas lui parler de Cécile, car elle aurait aussitôt voulu la rencontrer.
Demandez moi de ne plus croire en rien
Pourvu que je la vois au bout de mon chemin.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Mais dites moi où la trouver.
Il avait demandé à Cécile de lui accorder un peu de temps. Il avait du mal à changer ses habitudes. Mais elle l’aimait, il en était sur. Il ne fallait pas qu’il la brusque. Ne plus lui faire de remarque, qu’elle s’habillait trop court, que les hommes lui tournaient trop autour.
L’arrêt vigoureux du train le réveilla. Il se senti nauséeux, troublé. Sa relation avec Cécile n’en était quand même pas encore arrivé à ce point.
Le train reparti. Dans une demi-heure il sera arrivé. Il sorti son téléphone.
Il sauta du train le premier, plongea dans le passage souterrain, émergea et se précipita dans les bras de la femme qui avait répondu à son appel.
Cela faisait de longues années qu’il était seul. Il avait bien eu une liaison, il y a une dizaine d’années. Mais elle l’avait finalement abandonné, lui conseillant de retourner chez sa mère.
Comme un soleil
Comme une éclaircie
Comme une fleur que l’on cueille entre les orties
Elle doit venir, comme vient le beau temps
Elle doit venir, comme vient le printemps
La chanson de Fugain le percuta violemment, le prenant à dépourvu. Il ne comprit pas, sur le coup, pourquoi elle surgissait ainsi. Il croyait l’avoir bien enfoui au fond de lui. Florence disait que c’était leur chanson. Il y avait tellement cru.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Et sans regret je vous le donne
Après toutes ces années, il avait perdu espoir de trouver une âme sœur. Désespéré, vivant sa quarantaine comme une croix.
Mais dites moi où je la trouverais
Celle qui comprendra
Celle qui me dira :
Où que tu aille, je vais avec toi,
Quelque soit le chemin, je te suis pas à pas
Mais s’il m’arrivait de tomber
C’est elle qui me relèverait
Cécile représentait cet espoir. Ils se connaissaient depuis des années. Petit à petit ses sentiments pour elle s’étaient développés. Il mis trois ans à devenir profondément amoureux.
Il avait fallu ce soir de retour de vacances. Il avait traversé la moitié du pays en voiture. Il était fatigué. Il voulait à tout pris la voir. Un homme était en train de surgir dans sa vie. Il l’avait déjà invitée au restaurant. Quand il s’en était inquiété, Cécile lui avait répondu en riant que ce n’était qu’un copain. Mais il n’avait pas confiance.
Il réussit à la voir, sa fatigue aidant, elle l’avait d’abord consolé gentiment, puis….
Demandez moi tout ce que vous voulez
De ne plus jamais voir personne.
De renoncer aux parfums de l’été.
Aux accords de guitares
Aux fumées de la gloire.
Mais l’avenir était sombre. Cécile refusait de rencontrer sa mère. Lui reprochant d’être trop casanier. Pourtant il menait une vie tout à fait normale. Ce n’est pas de sa faute, s’il a besoin d’une bonne nuit de sommeil, et d’une vie régulière. Il était prêt à faire des efforts, et il avait commencé. Il n’allait plus manger trois fois par semaine chez sa mère. Ce n’était pas facile, et de plus sa mère s’en inquiétait. Il ne pouvait pas lui parler de Cécile, car elle aurait aussitôt voulu la rencontrer.
Demandez moi de ne plus croire en rien
Pourvu que je la vois au bout de mon chemin.
Demandez moi tout ce que vous voulez
Mais dites moi où la trouver.
Il avait demandé à Cécile de lui accorder un peu de temps. Il avait du mal à changer ses habitudes. Mais elle l’aimait, il en était sur. Il ne fallait pas qu’il la brusque. Ne plus lui faire de remarque, qu’elle s’habillait trop court, que les hommes lui tournaient trop autour.
L’arrêt vigoureux du train le réveilla. Il se senti nauséeux, troublé. Sa relation avec Cécile n’en était quand même pas encore arrivé à ce point.
Le train reparti. Dans une demi-heure il sera arrivé. Il sorti son téléphone.
Il sauta du train le premier, plongea dans le passage souterrain, émergea et se précipita dans les bras de la femme qui avait répondu à son appel.
Lun 30 Août 2004, 22:34 par
Zub sur La vie à deux
Le barbare
Dehors, les femmes hurlaient et les enfants pleuraient. Le village était en proie aux flammes et au pillage. Les barbares avaient frappé peu avant l’aube, à ce moment particulier où le sommeil est si fort qu’il forme comme une coquille étanche. Les chiens avaient aboyé, mais c’était trop tard. La horde était là.
La jeune Lucigen, terrorisée, était recroquevillée derrière sa tenture d’où elle n’osait plus sortir. Les mains sur son visage, elle étouffait ses sanglots entre deux silences dans lesquels elle scrutait la nuit et ses bruits terrifiants.
C’est ainsi qu’il la trouva. Arrachant la tenture avec la facilité que lui autorisait sa musculature de guerrier, il resta un instant interdit à la vue de Lucigen. La tenture tomba par terre, en même temps que les yeux de Lucigen se baissèrent devant le regard de cet homme. Il fit demi tour et resta un instant dans l’embrasure de la porte. Il parlait à un autre homme. Puis il revint à l’intérieur et ferma la porte derrière lui.
Il marcha vers elle en retirant son heaume. Elle se releva, fière et digne comme ceux et celles de sa race, les yeux plein de détermination, de mépris et de provocation. Tandis qu’il se rapprochait d’elle, il dégrafa la ceinture qui lui permettait de porter son épée et la jeta derrière lui. Si son regard était braqué sur la jeune femme, il n’en portait pas les signes de la violence. Ce barbare avait la grâce du félin dans sa démarche, la puissance du buffle dans son corps et … des lèvres incroyablement fraîches.
Les petits doigts de Lucigen s’étaient plaqués contre les pectoraux puissants de l’homme des plaines tandis que leur bouches se fouillaient avec la fougue d’un jeune chien. Elle sentait ses lourdes mains sur sa taille, elle sentait aussi son sexe dressé contre son ventre, elle sentait la tête lui tourner, elle ne sentait plus rien que l’odeur de la peau et la peur de l’instant. L’ivresse prit possession d’elle quand d’un geste sans effort il la souleva et l’empala avec passion sur son sexe fort de désir. Les jambes de Lucigen crochetèrent le dos de son amant et ses mollets rencontrèrent la fermeté des fesses musclées. Où qu’elle posa ses mains, ce n’était que puissance et volume. Même dans son ventre, elle sentait la puissance de l’étreinte du barbare. Elle cria une première fois, puis une seconde, ne contrôlant plus le flot d’orgasme qu’elle sentait monter. L’homme la manipulait comme un pantin, la maintenant par la taille et la faisant évoluer le long de son viril instrument. Il était empli de fougue sensuelle, essayant d’être délicat avec cette jeune femme, mais empoté par le manque de précision d’une musculature faite pour la guerre, pas pour l’étreinte. Il la souleva avec encore tant d’aisance qu’elle se retrouva son ventre contre son visage. D’en haut, elle le regarda, d’en bas, il la contemplait. Lentement il la redescendit contre lui, leurs bouches se marièrent à nouveau, comme un autre début à de nouvelles étreintes.
Lorsque des heures après le soldat qui était resté en faction osa pénétrer dans la pièce malgré les ordres de son supérieur, il ne trouva qu’un fichu et un heaume posé sur la table. Le mur au fond de la masure était défoncé, le trou béant témoignant que cet obstacle fut facilement brisé. Et c’est ainsi que la plus grande histoire d’amour de cette époque trouble naquit.
Le barbare devint roi, sa femme devint reine, la guerre cessa.
La jeune Lucigen, terrorisée, était recroquevillée derrière sa tenture d’où elle n’osait plus sortir. Les mains sur son visage, elle étouffait ses sanglots entre deux silences dans lesquels elle scrutait la nuit et ses bruits terrifiants.
C’est ainsi qu’il la trouva. Arrachant la tenture avec la facilité que lui autorisait sa musculature de guerrier, il resta un instant interdit à la vue de Lucigen. La tenture tomba par terre, en même temps que les yeux de Lucigen se baissèrent devant le regard de cet homme. Il fit demi tour et resta un instant dans l’embrasure de la porte. Il parlait à un autre homme. Puis il revint à l’intérieur et ferma la porte derrière lui.
Il marcha vers elle en retirant son heaume. Elle se releva, fière et digne comme ceux et celles de sa race, les yeux plein de détermination, de mépris et de provocation. Tandis qu’il se rapprochait d’elle, il dégrafa la ceinture qui lui permettait de porter son épée et la jeta derrière lui. Si son regard était braqué sur la jeune femme, il n’en portait pas les signes de la violence. Ce barbare avait la grâce du félin dans sa démarche, la puissance du buffle dans son corps et … des lèvres incroyablement fraîches.
Les petits doigts de Lucigen s’étaient plaqués contre les pectoraux puissants de l’homme des plaines tandis que leur bouches se fouillaient avec la fougue d’un jeune chien. Elle sentait ses lourdes mains sur sa taille, elle sentait aussi son sexe dressé contre son ventre, elle sentait la tête lui tourner, elle ne sentait plus rien que l’odeur de la peau et la peur de l’instant. L’ivresse prit possession d’elle quand d’un geste sans effort il la souleva et l’empala avec passion sur son sexe fort de désir. Les jambes de Lucigen crochetèrent le dos de son amant et ses mollets rencontrèrent la fermeté des fesses musclées. Où qu’elle posa ses mains, ce n’était que puissance et volume. Même dans son ventre, elle sentait la puissance de l’étreinte du barbare. Elle cria une première fois, puis une seconde, ne contrôlant plus le flot d’orgasme qu’elle sentait monter. L’homme la manipulait comme un pantin, la maintenant par la taille et la faisant évoluer le long de son viril instrument. Il était empli de fougue sensuelle, essayant d’être délicat avec cette jeune femme, mais empoté par le manque de précision d’une musculature faite pour la guerre, pas pour l’étreinte. Il la souleva avec encore tant d’aisance qu’elle se retrouva son ventre contre son visage. D’en haut, elle le regarda, d’en bas, il la contemplait. Lentement il la redescendit contre lui, leurs bouches se marièrent à nouveau, comme un autre début à de nouvelles étreintes.
Lorsque des heures après le soldat qui était resté en faction osa pénétrer dans la pièce malgré les ordres de son supérieur, il ne trouva qu’un fichu et un heaume posé sur la table. Le mur au fond de la masure était défoncé, le trou béant témoignant que cet obstacle fut facilement brisé. Et c’est ainsi que la plus grande histoire d’amour de cette époque trouble naquit.
Le barbare devint roi, sa femme devint reine, la guerre cessa.
Ven 27 Août 2004, 13:55 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Lettre
Sarah,
J’aurais voulu ne plus jamais te voir, j’aurais voulu devenir amnésique, j’aurais voulu que les blessures de cette nuit à tout jamais quittent mon esprit. Hélas, il n’en est rien. Plus le temps passe, plus elles se font vives et me consument peu à peu.
Le souvenir de cette nuit, où dans l’embrasure de la porte de salle de bain je vis ton corps halletant, encore tiède de notre union qui, je l’avoue fut courte, étreint par cet autre, aurait du à jamais me faire te haïr. Pourtant, je t’aime encore plus, je te désire encore plus, je te veux mienne, encore et toujours.
Je sais que tout est ma faute. Je sais que si je ne m’étais pas empressé de te posséder, tu serais encore à moi. Je te désirais tant, je voulais te faire découvrir un univers de plaisirs, te donner l’extase, t’offrir tout mon être. Et qu’ai-je fait? Je t’ai dévorée, goulûment, egoïstement, rassasiant ma soif de toi. Je me suis repu de ton corps, j’en ai oublié d’assouvir ton âme. J’étais si bien en toi, si bien avec toi, que j’ai tout oublié. Même d’être présent. Je me suis endormi...
Ce sont tes soupirs étouffés qui m’ont réveillé. J’ai d’abord pensé que je rêvais, que c’était le souvenir de notre étreinte, voire même sa poursuite. Le désir est de nouveau monté en moi, j’ai voulu te prendre dans mes bras, caresser ta peau, encore. Mais le lit était vide et froid. Seule une faible lueur émanait de la salle de bain, seul le reflet de ton visage dans le miroir se superposait à mon souvenir. J’ai cru un instant que seule, tu comblais mes manques... puis je vis son corps se presser contre le tien, ses reins bousculer les tiens. Tu mordais tes lèvres rosées, tes ongles meutrissaient ses épaules, tu t’abandonnais toute entière, t’offrais à lui, jouissais avec lui, là où j’avais honteusement échoué.
Quand tu l’as quitté sur le pas de la porte et que tu es venue te recoucher à mes côtés, tu as cru que je dormais. Tu ne pouvais pas me voir, je te tournais le dos... tu n’as pas vu que je pleurais...
A toi,
Eric
J’aurais voulu ne plus jamais te voir, j’aurais voulu devenir amnésique, j’aurais voulu que les blessures de cette nuit à tout jamais quittent mon esprit. Hélas, il n’en est rien. Plus le temps passe, plus elles se font vives et me consument peu à peu.
Le souvenir de cette nuit, où dans l’embrasure de la porte de salle de bain je vis ton corps halletant, encore tiède de notre union qui, je l’avoue fut courte, étreint par cet autre, aurait du à jamais me faire te haïr. Pourtant, je t’aime encore plus, je te désire encore plus, je te veux mienne, encore et toujours.
Je sais que tout est ma faute. Je sais que si je ne m’étais pas empressé de te posséder, tu serais encore à moi. Je te désirais tant, je voulais te faire découvrir un univers de plaisirs, te donner l’extase, t’offrir tout mon être. Et qu’ai-je fait? Je t’ai dévorée, goulûment, egoïstement, rassasiant ma soif de toi. Je me suis repu de ton corps, j’en ai oublié d’assouvir ton âme. J’étais si bien en toi, si bien avec toi, que j’ai tout oublié. Même d’être présent. Je me suis endormi...
Ce sont tes soupirs étouffés qui m’ont réveillé. J’ai d’abord pensé que je rêvais, que c’était le souvenir de notre étreinte, voire même sa poursuite. Le désir est de nouveau monté en moi, j’ai voulu te prendre dans mes bras, caresser ta peau, encore. Mais le lit était vide et froid. Seule une faible lueur émanait de la salle de bain, seul le reflet de ton visage dans le miroir se superposait à mon souvenir. J’ai cru un instant que seule, tu comblais mes manques... puis je vis son corps se presser contre le tien, ses reins bousculer les tiens. Tu mordais tes lèvres rosées, tes ongles meutrissaient ses épaules, tu t’abandonnais toute entière, t’offrais à lui, jouissais avec lui, là où j’avais honteusement échoué.
Quand tu l’as quitté sur le pas de la porte et que tu es venue te recoucher à mes côtés, tu as cru que je dormais. Tu ne pouvais pas me voir, je te tournais le dos... tu n’as pas vu que je pleurais...
A toi,
Eric
Jeu 26 Août 2004, 22:08 par
la marquise de sade sur Exercices de style
Un homme avertit en vaut deux...
- Catherine? C’est moi, je ne te réveille pas? J’ai un truc incroyable à te raconter!!!
- Disons qu’il est à peine 6h du mat, que je travaille dans deux heures et que je me suis couchée assez tard, mais non, tu ne me déranges pas... Que t’arrive-t-il raconte!
- Ce soir, j’avais rendez-vous avec Thibault, tu te souviens, ce gars méga géant que j’avais rencontré à la galerie la semaine dernière.
- Oui, je me souviens... 34 ans, divorcé, beau, romantique, attentionné, et bla, bla, bla...
- Voilà! Celui-là même. Donc ce soir, il m’a invité à l’expo de son jeune poulain. Nous avons ensuite été dîner, et il m’a raccompagnée chez moi..
- Hé, hé, hé... vas-y dis-moi? Aussi fantastique au lit qu’il n’était prometteur?
- C’est là que les problèmes ont commencé ! Dix minutes! Préliminaires comprises! Je ne te raconte pas ma déception!!
- Ma pauvre... excuse-moi, je ne peux m’empêcher de sourire!
- De carrément te marrer tu veux dire! Arrête Cath! Tu n’es pas sympa! Et attends, tu ne connais pas le pire!
- Ah bon? Quoi? Il a des moeurs bizarres? Il a voulu que tu l’attaches? Que tu le brûles avec tes clopes? Que tu aboies?
- Cath!! Si je t’entends encore une seule fois rire, je raccroche et je ne te dirai plus jamais rien!
- ...
- Je te disais donc... le pire... au bout de dix minutes, il s’endort. J’ai bien tenté de le réveiller par quelques caresses et baisers, mais plus je le touchais, plus ses ronflements devenaient bruyants. Excédée, j’ai donc appelé Etienne. Tu sais, mon ami d’enfance. Je lui ai tout raconté ! Et tu sais ce qu’il m’a proposé ?
- Non… si je le savais, tu ne me téléphonerais pas à 6h du mat pour me le dire.
- De venir terminer le travail !
- Sans blague ! Et tu as accepté ?
- Bien sur que j’ai accepté ! Tu parles ! Avec l’autre endormi, je n’allais pas me gêner !
- Et ?
- Et… et il est venu, il a commencé tout doucement, pour ne pas réveiller Thibault, c’était plutôt bien parti.
- Tu veux dire que vous avez fait ça à côté de l’autre ? Endormi ? Dans le même lit ?
- Oui, un tremblement de terre ne l’aurait pas réveillé ! Donc, je disais, c’était plutôt bien parti, quand au bout de 12 minutes…
- Non ?? !! Ne me dis pas qu’il t’a fait le même coup !!
- Siiiiiiiii ! Et là, ils dorment tous les deux comme deux souches ! Je hais les hommes…
- Disons qu’il est à peine 6h du mat, que je travaille dans deux heures et que je me suis couchée assez tard, mais non, tu ne me déranges pas... Que t’arrive-t-il raconte!
- Ce soir, j’avais rendez-vous avec Thibault, tu te souviens, ce gars méga géant que j’avais rencontré à la galerie la semaine dernière.
- Oui, je me souviens... 34 ans, divorcé, beau, romantique, attentionné, et bla, bla, bla...
- Voilà! Celui-là même. Donc ce soir, il m’a invité à l’expo de son jeune poulain. Nous avons ensuite été dîner, et il m’a raccompagnée chez moi..
- Hé, hé, hé... vas-y dis-moi? Aussi fantastique au lit qu’il n’était prometteur?
- C’est là que les problèmes ont commencé ! Dix minutes! Préliminaires comprises! Je ne te raconte pas ma déception!!
- Ma pauvre... excuse-moi, je ne peux m’empêcher de sourire!
- De carrément te marrer tu veux dire! Arrête Cath! Tu n’es pas sympa! Et attends, tu ne connais pas le pire!
- Ah bon? Quoi? Il a des moeurs bizarres? Il a voulu que tu l’attaches? Que tu le brûles avec tes clopes? Que tu aboies?
- Cath!! Si je t’entends encore une seule fois rire, je raccroche et je ne te dirai plus jamais rien!
- ...
- Je te disais donc... le pire... au bout de dix minutes, il s’endort. J’ai bien tenté de le réveiller par quelques caresses et baisers, mais plus je le touchais, plus ses ronflements devenaient bruyants. Excédée, j’ai donc appelé Etienne. Tu sais, mon ami d’enfance. Je lui ai tout raconté ! Et tu sais ce qu’il m’a proposé ?
- Non… si je le savais, tu ne me téléphonerais pas à 6h du mat pour me le dire.
- De venir terminer le travail !
- Sans blague ! Et tu as accepté ?
- Bien sur que j’ai accepté ! Tu parles ! Avec l’autre endormi, je n’allais pas me gêner !
- Et ?
- Et… et il est venu, il a commencé tout doucement, pour ne pas réveiller Thibault, c’était plutôt bien parti.
- Tu veux dire que vous avez fait ça à côté de l’autre ? Endormi ? Dans le même lit ?
- Oui, un tremblement de terre ne l’aurait pas réveillé ! Donc, je disais, c’était plutôt bien parti, quand au bout de 12 minutes…
- Non ?? !! Ne me dis pas qu’il t’a fait le même coup !!
- Siiiiiiiii ! Et là, ils dorment tous les deux comme deux souches ! Je hais les hommes…
Jeu 26 Août 2004, 13:31 par
la marquise de sade sur Exercices de style
Trop belle pour être aimée.
Il paraît que je suis une bombe. Moi, je ne sais pas très bien ce que les hommes veulent dire par « bombe ». Ils m’offrent un verre, un restaurant, une soirée, des fois une semaine en vacances. Ils me racontent toutes sortes de choses sur la vie et je ne les comprends pas très bien en fait. Mais à un moment, ils arrivent toujours à m’attendrir, je me fais avoir et je me retrouve au lit avec eux.
Et là, c’est toujours pareil, à peine ai-je eu le temps d’enlever ma robe, ou ma jupe, qu’ils restent sans voix en me regardant nue. Ca me gêne un peu d’ailleurs. Ce sont soit mes seins, « énormes et bien faits », soit mon ventre « très plat et délicieux », soit mes jambes qui « vont jusqu’à terre ». Ils trouvent toujours une explication à leur hébétude. Et puis, ils me sautent dessus, comme des hystériques. Ils me possèdent soudainement et soudainement ils jouissent. Après un regard plein d’amour, qui me fait penser à celui de mon cocker, ils s’affalent, et ils ronflent.
Le sexe, moi, ça me fait pas grand-chose. Et dire que j’ai des amies, leur copain leur font l’amour pendant au moins une heure. C’est peut être qu’elles sont pas aussi jolies que moi et que leur copain a besoin de plus de temps pour s’exciter. Je sais pas. Moi les hommes, ils me roulent dessus à grande vitesse. Tous.
L’autre fois, alors que mon amant d’un soir venait de me faire le coup de « Ah que c’était bon » je téléphonais et racontais ça à David, un vieux copain. Il s’est proposé de venir me faire l’amour, me montrer ce que c’était que d’avoir du plaisir. En tout bien tout honneur. J’étais toute contente, lui il me connaissait depuis longtemps, il serait peut être moins excité que les autres en me voyant.
Quand j’ai enlevé mon haut, il a joui dans son pantalon …
Et là, c’est toujours pareil, à peine ai-je eu le temps d’enlever ma robe, ou ma jupe, qu’ils restent sans voix en me regardant nue. Ca me gêne un peu d’ailleurs. Ce sont soit mes seins, « énormes et bien faits », soit mon ventre « très plat et délicieux », soit mes jambes qui « vont jusqu’à terre ». Ils trouvent toujours une explication à leur hébétude. Et puis, ils me sautent dessus, comme des hystériques. Ils me possèdent soudainement et soudainement ils jouissent. Après un regard plein d’amour, qui me fait penser à celui de mon cocker, ils s’affalent, et ils ronflent.
Le sexe, moi, ça me fait pas grand-chose. Et dire que j’ai des amies, leur copain leur font l’amour pendant au moins une heure. C’est peut être qu’elles sont pas aussi jolies que moi et que leur copain a besoin de plus de temps pour s’exciter. Je sais pas. Moi les hommes, ils me roulent dessus à grande vitesse. Tous.
L’autre fois, alors que mon amant d’un soir venait de me faire le coup de « Ah que c’était bon » je téléphonais et racontais ça à David, un vieux copain. Il s’est proposé de venir me faire l’amour, me montrer ce que c’était que d’avoir du plaisir. En tout bien tout honneur. J’étais toute contente, lui il me connaissait depuis longtemps, il serait peut être moins excité que les autres en me voyant.
Quand j’ai enlevé mon haut, il a joui dans son pantalon …
Jeu 26 Août 2004, 13:15 par
PetitPrince sur Exercices de style
Se promener en amour
Certains pourraient s’en vanter, mais je préfère pour ma part constater que je ne suis qu’un baroudeur de l’amour. Je ne m’en vante pas parce que initialement j’étais absolument persuadé qu’on ne pouvait vivre qu’une seule histoire d’amour et que la vie m’a finalement déconfit au terme de ce qui s’avéra être la première. Depuis "cette" histoire, il y en eut d’autres, toutes aussi intenses finalement et bien évidemment, toutes différentes.
Mais depuis la première douleur, je n’ai toujours fait que continuer dans mon erreur, à croire qu’il n’y a qu’une seule histoire. Si ce n’est la première, alors ça doit en être une autre et il me faut la trouver. Commença alors cette baroude, où je m’entêtais dans les bras de créatures qui avaient eu l’heur de me plaire, ou à qui j’avais plu.
Un jour, un ami me raconta qu’il avait vu un psy, juste une fois. Celui -ci mériterait à être connu, car il prodigua ce conseil à mon ami : "Promenez vous en amour !". Mon ami s’est finalement marié six mois après. Bon. La promenade fut plutôt courte pour lui. Mais le conseil n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et trouvant cette philosophie très jolie, je décidai de le prendre pour moi et de "me promener en amour".
Hou là, gourgandines de mauvaise vie et piètres salopards briseurs de coeur, je vous arrête tout de suite ! Il ne s’agit pas d’aller copuler où bon vous semble sous prétexte que vous vous promenez ! Diantre. Bon, soyons franc tout de même, le désir reste le meilleur déclic pour commencer la ballade.
Se promener en amour, consiste à rencontrer une personne qui ne vous déplaît pas et décider de faire un peu de route sentimentale avec elle, sans penser à plus loin. Donc exit de savoir si vous êtes amoureux, si cette personne est bien, si c’est celle qui vous faut etc, etc. Cette personne est là ? Elle ne vous déplaît pas ? Et bien alors, je crois bien que c’est le début d’une bien jolie promenade.
Je précise aussi, parce que ne pas le dire serait vous faire passer à côté de quelque chose de précieux, qu’il faut se conduire avec sérieux et légèreté. Le sérieux, c’est toute l’importance et le respect que vous accorderez à l’autre. La légèreté, c’est de n’accorder aucune importance à cette histoire… Du moins jusqu’à ce qu’elle le devienne, peut-être.
Si je vous parle de ce secret c’est que je me suis promené il n’y pas si longtemps que ca. Avec le recul, je pris conscience que c’était l’histoire la plus agréable qu’il me fut donné de vivre. Ca n’a malheureusement « pas pris », malgré de nombreuses et joyeuses péripéties. Les promeneurs se sont alors dit au revoir, non sans difficulté.
Mais depuis la première douleur, je n’ai toujours fait que continuer dans mon erreur, à croire qu’il n’y a qu’une seule histoire. Si ce n’est la première, alors ça doit en être une autre et il me faut la trouver. Commença alors cette baroude, où je m’entêtais dans les bras de créatures qui avaient eu l’heur de me plaire, ou à qui j’avais plu.
Un jour, un ami me raconta qu’il avait vu un psy, juste une fois. Celui -ci mériterait à être connu, car il prodigua ce conseil à mon ami : "Promenez vous en amour !". Mon ami s’est finalement marié six mois après. Bon. La promenade fut plutôt courte pour lui. Mais le conseil n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et trouvant cette philosophie très jolie, je décidai de le prendre pour moi et de "me promener en amour".
Hou là, gourgandines de mauvaise vie et piètres salopards briseurs de coeur, je vous arrête tout de suite ! Il ne s’agit pas d’aller copuler où bon vous semble sous prétexte que vous vous promenez ! Diantre. Bon, soyons franc tout de même, le désir reste le meilleur déclic pour commencer la ballade.
Se promener en amour, consiste à rencontrer une personne qui ne vous déplaît pas et décider de faire un peu de route sentimentale avec elle, sans penser à plus loin. Donc exit de savoir si vous êtes amoureux, si cette personne est bien, si c’est celle qui vous faut etc, etc. Cette personne est là ? Elle ne vous déplaît pas ? Et bien alors, je crois bien que c’est le début d’une bien jolie promenade.
Je précise aussi, parce que ne pas le dire serait vous faire passer à côté de quelque chose de précieux, qu’il faut se conduire avec sérieux et légèreté. Le sérieux, c’est toute l’importance et le respect que vous accorderez à l’autre. La légèreté, c’est de n’accorder aucune importance à cette histoire… Du moins jusqu’à ce qu’elle le devienne, peut-être.
Si je vous parle de ce secret c’est que je me suis promené il n’y pas si longtemps que ca. Avec le recul, je pris conscience que c’était l’histoire la plus agréable qu’il me fut donné de vivre. Ca n’a malheureusement « pas pris », malgré de nombreuses et joyeuses péripéties. Les promeneurs se sont alors dit au revoir, non sans difficulté.
Dim 22 Août 2004, 12:53 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Arreter d'aimer
A toutes, j’ai décrit avec ironie l’idéal féminin à mes yeux :
Une femme, ça ne rote pas, ça ne pète pas, ça n’a pas de poils et ça ne va pas aux toilettes !
C’était de l’ironie mais finalement, le message derrière était très sérieux. Je n’aime pas « Les femmes » mais La Femme. Celle qui efface toutes les autres par sa sincérité d’être, sa véritable beauté, sa conscience d’être celle que je regarde. Celle qui grandit à mon contact, qui me grandit au sien. Celle qui durera cinq minutes ou plusieurs mois, et celle aussi qui ne durera pas. Parce que dans la vie rien ne dure.
Toutes je les ai regardées, et parmi toutes celles-ci il y en a que j’ai choisi de conquérir. Celles-ci je les ai toute conquise parce que mon âme était juste, et mon cœur était vrai. Au fil du temps passé à s’aimer, il y en eut aussi à se lasser. J’ai alors arrêté l’histoire avec ces femmes, pour la seule et unique raison que je ne les aimais plus. Car seul aimer compte.
Une femme, ça ne rote pas, ça ne pète pas, ça n’a pas de poils et ça ne va pas aux toilettes !
C’était de l’ironie mais finalement, le message derrière était très sérieux. Je n’aime pas « Les femmes » mais La Femme. Celle qui efface toutes les autres par sa sincérité d’être, sa véritable beauté, sa conscience d’être celle que je regarde. Celle qui grandit à mon contact, qui me grandit au sien. Celle qui durera cinq minutes ou plusieurs mois, et celle aussi qui ne durera pas. Parce que dans la vie rien ne dure.
Toutes je les ai regardées, et parmi toutes celles-ci il y en a que j’ai choisi de conquérir. Celles-ci je les ai toute conquise parce que mon âme était juste, et mon cœur était vrai. Au fil du temps passé à s’aimer, il y en eut aussi à se lasser. J’ai alors arrêté l’histoire avec ces femmes, pour la seule et unique raison que je ne les aimais plus. Car seul aimer compte.
Jeu 19 Août 2004, 22:21 par
PetitPrince sur La séduction
Une route dans les étoiles.
Pour en revenir un peu aux lieux de rendez-vous inhabituels (si vous le permettez!)
Je me souviens comme si c’était hier de ce rendez-vous si particulier. Ce jour-là, je ne trouvais pas le sommeil. Je me retournais encore et encore dans mes draps, en voyant défiler les heures sur le cadran de mon réveil.
N’y tenant plus, je me suis levée, et sans tenir compte qu’il était deux heures et demies du matin, j’ai appelé l’homme responsable de mon insomnie.
Je n’ai pas eu l’audace de lui demander si je le réveillais, je n’ai pas pris la peine de m’excuser de l’heure indue, j’ai juste annoncé un "Je ne peux pas dormir, j’ai envie de te voir" laconique.
Le fait que nous étions séparés d’à peu près cent kilomètres ne semblait pas m’effleurer non plus!
J’ai adoré sa folie en réponse à la mienne sous la forme d’un seul mot :"Où?"
J’ai filé me changer, me coiffer, me maquiller, je voulais être jolie même en pleine nuit! Je souriais de mon aplomb car le lieu où je lui avais donné rendez-vous n’était pas banal!
Sur l’autoroute qui reliait nos villes, je lui avais indiqué la sortie 23. A cet endroit, après avoir roulé quelques centaines de mètres sur la gauche, on découvrait un chemin carrossable, long de quatres kilomètres, s’enfonçant parmi les champs et absolument pas éclairé!
La seule lumière perceptible provenait des étoiles et de la lune.
Pas une maison, pas un arbre à l’horizon. Le ciel semblait se confondre avec la terre.
Je me rappelais m’être égarée là, un soir et j’avais été frappée par l’ambiance. Je m’étais sentie si petite sous la voûte étoilée, presque absorbée par elle. Cela m’avait rappelé ma visite au planétarium lorsque j’étais étudiante.
C’est là que je voulais retrouver l’homme qui squattait mes pensées. Je désirais lui faire partager la magie de l’endroit, j’espérais enfin goûter ses lèvres, sentir ses bras autour de moi...et avoir l’impression d’être en plein ciel!
J’ai pris la voiture, et écouté ma musique préférée pendant le trajet.
Lorsque je suis arrivée, il m’attendait déjà.
Il est venu vers moi, m’a prise contre lui comme je l’avais rêvé. Il ne disait rien mais je le sentais réceptif au lieu, j’avais réussi à l’émouvoir!
Enfin il a souri, m’a traitée de "petite folle"...et j’ai adoré.
Syolann
Je me souviens comme si c’était hier de ce rendez-vous si particulier. Ce jour-là, je ne trouvais pas le sommeil. Je me retournais encore et encore dans mes draps, en voyant défiler les heures sur le cadran de mon réveil.
N’y tenant plus, je me suis levée, et sans tenir compte qu’il était deux heures et demies du matin, j’ai appelé l’homme responsable de mon insomnie.
Je n’ai pas eu l’audace de lui demander si je le réveillais, je n’ai pas pris la peine de m’excuser de l’heure indue, j’ai juste annoncé un "Je ne peux pas dormir, j’ai envie de te voir" laconique.
Le fait que nous étions séparés d’à peu près cent kilomètres ne semblait pas m’effleurer non plus!
J’ai adoré sa folie en réponse à la mienne sous la forme d’un seul mot :"Où?"
J’ai filé me changer, me coiffer, me maquiller, je voulais être jolie même en pleine nuit! Je souriais de mon aplomb car le lieu où je lui avais donné rendez-vous n’était pas banal!
Sur l’autoroute qui reliait nos villes, je lui avais indiqué la sortie 23. A cet endroit, après avoir roulé quelques centaines de mètres sur la gauche, on découvrait un chemin carrossable, long de quatres kilomètres, s’enfonçant parmi les champs et absolument pas éclairé!
La seule lumière perceptible provenait des étoiles et de la lune.
Pas une maison, pas un arbre à l’horizon. Le ciel semblait se confondre avec la terre.
Je me rappelais m’être égarée là, un soir et j’avais été frappée par l’ambiance. Je m’étais sentie si petite sous la voûte étoilée, presque absorbée par elle. Cela m’avait rappelé ma visite au planétarium lorsque j’étais étudiante.
C’est là que je voulais retrouver l’homme qui squattait mes pensées. Je désirais lui faire partager la magie de l’endroit, j’espérais enfin goûter ses lèvres, sentir ses bras autour de moi...et avoir l’impression d’être en plein ciel!
J’ai pris la voiture, et écouté ma musique préférée pendant le trajet.
Lorsque je suis arrivée, il m’attendait déjà.
Il est venu vers moi, m’a prise contre lui comme je l’avais rêvé. Il ne disait rien mais je le sentais réceptif au lieu, j’avais réussi à l’émouvoir!
Enfin il a souri, m’a traitée de "petite folle"...et j’ai adoré.
Syolann
Jeu 19 Août 2004, 17:09 par
syolann sur La séduction
Ecrire sur c’était

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