Dans un monde parfait, je t'écrirai maintenant ceci

A cet ange déchu,

Quand nous nous réveillons chaque matin, nous croyons vivre dans nos rêves.

Mon rêve, c’est d’avoir cru que tu étais un ange au point d’avoir oublié que tu étais un homme. Tout simplement.

Peu de temps après ma dernière lettre, je t’ai montrée mes différents visages. Tu n’as pas fui. Je n’ai pas compris. J’ai cru pouvoir t’éloigner de moi, peur que tu t’emmouraches de moi. Face à tant de gestes affectueux de ma part et tant de confidences, tu laissas croître une passion pour moi. Je sentais cette tension, j’ai voulu la disperser mais je ne sus pas m’y prendre. Je me laissai happer par ton rêve. Pourquoi ? Car j’avais envie de vivre une nouvelle vie pour un nouveau départ. Malheureusement, je ne suis pas arrivée à suivre ton rêve. Je ne suis pas arrivée à vivre un rêve avec toi. Pourtant, je le voulais. Quand j’étais dans tes bras, je voulais que ce temps dure. Maintenant, ce temps disparu vit dans mes bribes de rêve. J’avais envie de toi. Je me suis, de tout , délectée de ton parfum enivrant. J’ai aimé tes caresses. Je pense, au final, que j’ai fini par t’aimer. Certes, tu es loin de mes idylles, mais tu semblais si doux, si doux…

Maintenant, que restent de nos amours ? Rien. Juste des amis en commun, trop de connaissances en commun qui finiront par percer à jour mes autres visages. En me laissant aller avec toi, j’ai programmé ma mort. Tu ne veux plus qu’on se voie. Très bien. Mais, je te vois tous les jours à travers le visage de nos nombreuses connaissances communes. Toi, tu continues à fréquenter ce cercle de connaissances. Moi, j’évite toutes les sorties de ce cercle pour ne pas faire éclater l’histoire.

En espérant que cette mort soit douce,
Jeu 19 Août 2010, 02:09 par Solina sur Un monde parfait

Rêve(s) ? morphée, emporte tes enfants dans tes tendres bras

« Peut-être parce qu’encore/en corps, elle n’est pas-toute, elle donnerait ce...à celui pour lequel elle ressent de l’Amour? »

Peut-être en corps, elle n’était pas prête. Pourtant, cet homme lui a donné des ailes. Quand la chimère d’un Autre accapare l’esprit d’une éternelle rêveuse, elle finit par se dire que c’est son propre souhait. Peut-être avait-elle envie de donner pour recevoir une joie qu’elle avait perdue, un toucher qu’elle avait oublié. En effet, au final, cette offrande n’a jamais existé car il n’eut personne pour la recevoir. Entrer dans le rêve d’un autre n’est pas créé un rêve ensemble. Maintenant que Morphée l’a rejetée brutalement, elle se sent encore/en corps plus fragile. Dorénavant, elle ne veut plus faire confiance aux hommes. Elle ne veut plus rêver avec quelqu’un. Maintenant, elle fuit, de rêve en rêve. Combien de rêves a-t-elle élaboré pour ne pas s’ennuyer ? Elle ne sait plus. Elle souhaitait juste faire de beaux rêves. Un beau rêve est une construction imaginaire où deux êtres fondent un univers original à partir de leur propre univers. Ce rêve possède ses codes particuliers et ses clés. Cet univers unique se perpétue grâce à l’amour de chacun, dans cette croyance en l’existence de ce monde. Si l’un deux perd sa foi, cet univers parfait s’effrite pour ne laisser que des décombres. Balayer les ruines d’un monde mort est un supplice de Tantale. Celui qui croit encore en cet univers, continue à bâtir seul. Mais les fondations pourries détruisent ces nouveaux gratte-ciels, élevés à la gloire d’un Monde Parfait. Il tente de faire de nouvelles fondations où des ruines demeurent. Toutefois, le sol reste pourri. Il essaye de fertiliser la terre. Elle se refuse à lui. Il la violente, l’épuise pour qu’elle daigne rendre des fruits. Il ne veut pas croire que cet univers est mort et il n’est plus que le seul à rêver.

Mais à quoi rêve l’Autre ? Fais-je partie d’un de ses rêves où notre fin se poursuit dans un rêve alternatif ? Suis-je la seule à avoir souffert d’avoir été trop faible pour m’affirmer dans un rêve commun ? Que croire de toutes ses paroles ? Un mensonge ou une vérité fixée dans un temps enfui, trop loin du présent ?
Que d’hypothèses sans réponse où le pardon est le seul remède à la libération du .

Malheureusement, il est parti. Sans mot.
Jeu 19 Août 2010, 01:33 par Solina sur Les liaisons sulfureuses

Le silence de mes mots

Tous bas je refoule des choses dans mon esprit.
En les chuchotant si intensément
Et qui les transporte près de toi.
Que mon en a mal,d’en attendre leur retour
Afin qu’ils me parlent d’amour....
Ces mots la qui je sais au fond de moi ne viendront pas.
Alors, je les rêve, et les remanie à ma façon
Pour ne pas perdre la raison.
Pour me dire qu’il y a un encore un espoir d’y croire
Pour faire tous simplement semblant.
Ces mots acheminés , jusque dans mon âme ne me laisse en paix
Comme un poison, qui me tue chaque jour.
M’en remettrais je un jour?
Je ne suis qu’une ombre, qui attend cette lumière afin qu’elle me sorte de ce néant
Mais en attendant, j’essaye , j’essaye de m’en sortir...

caressedesyeux
Mer 18 Août 2010, 20:23 par caressedesyeux sur Mille choses

Tu m'as renverse

J’ai croisé ton regard, sans jamais penser que cela me tomberait dessus,
Mon s’était mis à palpiter très fort.
Et je n’ai pas voulu te quitter encore.
En prolongeant le temps qui défilait beaucoup trop vite...
Mes jambes devenues toutes cotonneuses
Tremblements de mes mains cachées soudainement
Mon esprit embué,
Mon plus léger.
J’avais senti une belle paire d’aile "me pousser"
Qui me poussait, à te faire la cour ...
Prendre le temps de t’apprivoiser
Et surtout à t’aimer
Nos mots chuchotés, et conjugués seront les plus beaux
Le feu courant dans nos veines, se rejoindra

caressedesyeux

Jeu 12 Août 2010, 15:00 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Une jolie rencontre

Cindy lisait son journal comme tous les matins, et se mis à parcourir,la page des rencontres.Elle cherchait, une personne susceptible de l’accompagner pour une randonnée, qu’elle avait déjà préparé depuis très longtemps, et comme elle était en vacances au moins pour trois semaines,elle se réjouissait ,de partir.Mais seule, cela ne l’enthousiasmai pas du tout, alors elle s’était mise idée en tête de trouver une personne qui aimerait l’accompagner dans cette aventure.On lui avait bien dit aussi qu’elle pourrait consulter des sites de rencontre pour ce genre d’activité.
Deux jours plus tard: LUI

Nous marchions, nos sacs pesant lourds, il était temps, de nous arrêter,car de toute façon la nuit n’allait pas tarder,et les étoiles
scintilleraient bientôt.Un peu de bois ramassé, aux alentours ferait l’affaire, car j’avais l’impression que les nuits étaient fraiches.Un bon feu, et nos sacs de couchage, nous étions épuisés, et ravi en même temps.Le temps de nous faire réchauffer une soupe lyophilisée, un morceau de fromage , et hop au lit!.Nous tacherons de faire meilleur repas demain, car j’avais repéré pas très loin d’ici,une rivière.Nos yeux à peine fermés, nous nous endormions...

Elle,je l’ai rencontré sur un site, bien que j’avais mis une petite annonce sur un quotidien,je cherchais une femme qui aimait la randonnée et camping à la sauvage sans "chichi".Alors nous avions décidé de nous rencontrer, et de partir à l’aventure si tous collait... <elle aimait aussi la randonnée, et elle avait déjà beaucoup voyagé.Nous avions finalement la même passion...
La première fois que je l’ai vu,et la première impression,était qu’elle avait cette joie de vivre,des yeux pétillants.A vrai dire, je ne dirai pas qu’elle était belle, mais elle avait ce charme qui me donnait des frissons.Quand à moi, je ne sais pas comment elle me voyait, mais bon on m’avait dis, que j’étais un homme jovial, et après tout, je ne me trouvai pas si moche que cela.Elle se prénommait Cindy.
" Enchanté moi c’est Gérard".
Nous avons tous de suite sympathisé, et nous étions d’accord sur la destination de notre petit voyage.le lendemain, matin je sentais, un petit froid me gagner le dos, et je me réveillais, le feu éteint,Cindy dormait toujours sa tête enfouie dans son duvet.Je décidais de me lever, et d’aller pécher, pour notre repas.La pêche n’avait pas été si mauvaise et Cindy dormait toujours.Un bon feu, la réveillerai peu-être, et l’odeur du café,et des poissons cuisant tout doucement taquinerait sans doute son odorat.
"MORPHÉE"! laisse la donc se réveiller!
Un étirement, un soupir de bien -être, un sourire et mademoiselle si belle avait faim..
.
Elle fit honneur à ce festin, puis elle décida,d’aller se baigner,et je l’a regardais partir, en me disant que je l’a rejoindrai bien,mais étais-ce convenable?je n’ai pas plus tôt dis cela,qu’elle me proposa de la rejoindre.
"Merde!" voila que je me suis mis à rougir comme un collégien;à l’idée de me baigner avec elle.Elle était à l’aise, et me mettait à l’aise aussi sans arrière pensée.Puis elle sortit de l’eau sans m’avertir, et je piquais un fard, à la vue de son corps aux courbes parfaites, sans paraitre gênée, comme si je n’étais pas la.C’est a ce moment la, que j’ai su que j’étais tombé amoureux d’elle.Un bon coup sur la tête, mon qui chavirait, mais je me demandais surtout si elle ressentait quelque chose pour moi.Enfin,en tous cas ,elle ne laissait rien apparaitre sur son visage.Dans quelle galère je mettais fourré!Il y a fallut que cela me tombe dessus, et maintenant je me demandais "et si elle n’a pas les même sentiments,? je vais en crever"...
On a beaucoup discuté, et nous avions finalement beaucoup à apprendre l’un de l’autre, c’est comme si nous nous connaissions depuis toujours,et je m’attachais de plus en plus à elle.On a continuer, notre ascension péchant se baignant,parcourant des kilomètres campant par-ci par-la ,et elle m’a donné un espoir chargé d’amour et de promesse.


caressedesyeux
Mar 10 Août 2010, 10:28 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Un heureux hasard








Armand avait un rendez-vous important qui n’était pas dans les proches environs. Se décidant à partir, il prit son" GPS’ , sans oublier ses échantillons, sa mallette, de l’argent et ses papiers car il n’avait pas bien sa tête à lui en ce moment. Il s’était une fois de plus disputé avec Anne- Sophie, son épouse. Elle avait bien changé Anne-Sophie, il ne la reconnaissait plus. Cette jeune femme si douce était devenue si amère, si autoritaire. Elle ne voulait pas du tout d’enfant , afin, comme elle disait, de ne pas voir son corps être déformé par les grossesses, et il avait accepté cette condition uniquement par amour pour elle, car à l’époque, il en était fou....
Ils se croisaient souvent, elle faisait partie d’une association caritative, seule occupation valorisante qui lui restait finalement et elle y consacrait tout son temps. Ne parlons plus de leurs rapports...ils faisaient chambre à part: madame avait souvent la migraine ou alors elle rentrait si tard qu’il ne l’attendait même plus.....
Elle n’avait plus ce charme et cette beauté naturelle qu’il aimait jadis, faute à un excès de liftings et de teintures et à une boulimie excessive de vêtements dernière tendance..Ce n’était plus ’sa’ Sophie, mais une inconnue, une femme qui voulait ressembler à certaines stars qui refusent de vieillir....
Il n’avait pas le temps de s’éterniser sur sa vie et déjà son esprit était à la "mission " qu’il devait accomplir.
Il prit les clefs de sa Polo et partit "illico’".
En route, il décida finalement de modifier son trajet, car les bouchons n’étaient pas trop sa tasse de thé. Après tout, il avait de l’avance et se décida à prendre des petites routes de campagne.
Il était au téléphone, quand surgit soudainement devant lui un troupeau de brebis....Il dût braquer prestement pour éviter la collision. Réagir rapidement !...c’était renverser une chèvre ou risquer de cabosser sa belle voiture contre un arbre.
Il freina et évita de justesse le choc. Un peu secoué, il descendit de sa voiture, regarda s’il n’y avait pas trop de dégâts, puis se mit à pester contre ce troupeau; enfin plutot contre le propriétaire et s’en alla lui dire deux mots...
Il entendit un sifflement au loin et décida d’aller au devant de son auteur afin de lui dire sa façon de penser....
’’Mais où est-il passé bon sang? Je n’ai pas de temps à perdre.’’
Une voie cristalline se fit entendre.
Une" Manon’’devant lui apparut... il n’en croyait pas ses yeux : cheveux noirs, le minois parsemé de taches de rousseur. Elle lui fit un grand sourire et il resta muet comme une carpe.
-"Bonjour" lui dit-elle
Désorienté, il ne sût pas quoi lui répondre. Elle tendit de nouveau sa main et en espéra un retour mais aucun son ne sortit de la bouche d’Armand.
-"Bonjour,; je m’appelle Iris..! ".
Armand était sur un petit nuage et voyait même des bulles de champagne autour de lui, à se demander si ce n’était pas ça le paradis. IL y serait bien resté un peu plus longtemps, mais une chèvre le bouscula légèrement et, vite revenu à la réalité,il vit la main d’Iris et lui tendit la sienne.
Il voulait juste lui faire comprendre qu’il allait manquer un rendez vous important à cause de ses" fichues " brebis mais elle lui parlait, et même s’en excusait. Elle l’invita à l’accompagner chez elle pour lui offrir quelque chose à boire afin de se remettre de ses émotions.
Au point où il en était, il n’avait plus rien à perdre, autant passer du temps avec cette "Ève" dont la bouche gourmande était une invitation à y poser la sienne. Il n’avait pourtant pas l’habitude d’avoir de telles pensées, mais il aimait ce qui était en train de lui arriver.
Elle habitait dans un joli hameau, sur une colline, sans voisin, une petite maison bucolique aux belles pierres apparentes dont l’intérieur semblait très douillet, chaleureux de part sa cheminée et de ses poutres rustiques et avec pour décor, des fauteuils en rotin et des coussins brodés dont le motif représentait un agneau...tout cela pouvait paraitre simpliste mais il s’y sentit bien. Elle lui proposa un petit gouter à sa façon, qu’il accepta, mais ne s’imaginait pas qu’elle sortirait autant de victuailles .
Il fit honneur au festin en finissant par du fromage qu’elle faisait elle-même, avec une lichette de confiture de figues maison, et d’un morceau de pain tout chaud qu’elle cuisait dans son propre four. Elle en vivait, et tous les mardi, elle allait vendre ses fromages, du lait, de la confiture, et même du pain. Cela lui procurait un maigre salaire, certes, mais elle paraissait heureuse et avait l’air de se contenter de ce peu. Elle respirait la joie de vivre et avait cette faculté à aimer les autres, de part sa façon de faire, en partageant ce qu’elle avait: généreuse femme pour laquelle le d’Armand n’était pas insensible. L’heure tournait, la nuit était déjà bien avancée et le téléphone sonnait sans arrêt. Son patron qui l’engueulait, puis Anne -Sophie qui hurlait en lui demandant où il était passé, Armand leur raccrocha au nez.
Iris lui proposa gentiment de rester là. Il se mit à piquer un fard car il ne s’attendait pas à cette proposition, proposition honnête et sans arrière-pensée. Elle le rassura en lui montrant une chambre d’ami.
Il décida finalement de rester, quitte à dormir nu, car il n’était pas du genre à se déplacer avec des sous vêtements de rechange dans le coffre de sa voiture.
Cette chambre était petite mais coquette, possédait une salle de bain et des toilettes. Ce qui le surprit?... il pensait partager une salle de bain où des dessous féminins seraient suspendus. -"Arrêtes Armand de fantasmer !!"
Que lui arrivait-il? Cela faisait bien longtemps qu’il ne voyait plus les dessous de Anne-Sophie et sa libido s’était lentement éteinte, et là, elle ressurgissait. Iris lui proposa serviette et gant et le planta là en refermant la porte derrière elle. Ses yeux furetaient partout et il constatait que personne n’avait utilisé encore les produits sur l’étagère recouverte d’une fine pellicule de poussière. Des flacons portaient des noms de douceur tel que lactée-amande ou bien encore miel-acacia, et celui qui le fit sourire était violette des prés. Avait-il une tête à se plonger dans un bain de violette? Après tout pourquoi pas..?. mais finalement il prit douceur lactée, fit couler l’eau et se plongea dedans...
Armand n’avait pas vu l’heure passer car il s’était assoupi. Iris avait frappé la porte assez fortement et son rêve s’était envolé. Un rêve où il imaginait la bouche d’Iris sur la sienne. L’eau était froide. Il lui avait répondu que tout allait bien et n’avait pas très envie de remettre ses sous-vêtement...mais il n’avait pas le choix. Elle avait pensé à tout en lui laissant un peignoir pendu derrière la porte. Il attendit qu’elle s’en aille, ouvrit celle -ci et le récupéra. Des effluves de lavande s’en dégageaient et il aimait cette odeur qui lui rappelait tant de souvenirs.
Pieds nus, il regagna le salon. Iris avait mis un vinyl sur son tourne -disque. Elle ne possédait pas de chaine, de cd et de tout appareil d’usage courant chez la plupart des familles, mais cela ne le gênait pas. Au contraire, une plénitude régnait dans cette maison et il se sentait en osmose avec cela, avec cette vie simple car, inconsciemment , c’est ce dont il rêvait depuis toujours. Elle avait fait un bon feu et lui proposa de s’assoir à coté mais il préféra son tapis de laine, bien épais et visiblement plus doux. Il s’essaya en tailleur, perdu encore dans ses pensées, s’imaginant allongé sur Iris, à l’effeuiller doucement, à se délecter de l’odeur de sa peau, à l’embrasser ...
-"Armand!!!"
-"Oui.."
-"Avez vous faim?"
-"Pas très non..."
Elle apporta sur la table un velouté gratiné aux oignons au fumet appétissant et une compote coing-rhubarbe. Finalement il avait faim...Ils parlèrent tout en mangeant et il comprit qu’elle était seule et qu’elle assumait toutes les taches. Fille unique, ses parents décédés, elle avait ce courage que beaucoup finalement n’avaient pas. Il repensait à son travail, à les entendre toujours râler pour un oui pour un non sur leur condition, se plaignant sans arrêt. Il n’en pouvait plus de cette vie là, de sa triste vie privée aussi d’ailleurs! Il s’était jeté à corps perdu dans le travail afin d’enfouir sa douleur de ne jamais être père. A quoi bon cette vie sans avenir? toujours bosser, pour un meilleur train de vie, mais finalement l’argent ne fait pas le bonheur...

LE LENDEMAIN...
- Lui: ’’Une nuit merveilleuse , je n’avais pas dormi aussi bien depuis des lustres et là, je faisais la grasse matinée, écoutant ricocher la pluie sur la fenêtre...pas envie de me lever. Je sentais la bonne odeur du café bien frais se glisser sous la porte. J’allais sortir de mon lit mais un coup sur le battant se mit à retentir, alors je m’enfonçais bien sous la couette et Iris entra. Un petit déjeuner copieux m’attendait dans un plateau, avec jus d’orange, pain frais , beurre salé et confiture de myrtille qu’elle posa sur mes genoux. Je me mis à rougir car son petit sourire me fit comprendre que je ne lui étais pas indifférent et j’arrivais même à me dire que je ressentais quelque chose de très fort pour elle...visiblement, elle le ressentait aussi tout en ne laissant rien paraitre.
Mais l’incident arriva, si vite...le café brûlant se renversa sur la couette. Iris ne chercha pas à comprendre. De peur que je me brûle, elle enleva la couette, et....

-Elle:’’Il était nu...je devais certainement être rouge et il l’avait vu. J’aurais voulu vite sortir de cette pièce mais Armand m’en empêcha, mon s’affola, ma respiration s’accéléra, j’avais si peur, peur qu’il ne se soit brulé, peur de ce que je pourrais ressentir si l’envie lui prenait de m’embrasser. Il me prit par les épaules et me parla doucement, une main apaisante sur mon visage et l ’autre qui me caressait les cheveux .
-"Chut, Iris, tout va bien, ne t’inquiètes pas..."
Je me sentais bien et je serais bien restée là, dans ses bras, mais j’avais peur. Je ne savais même pas embrasser, je me sentais stupide, gauche. Certes je lisais des livres mais ce n’était certainement pas pareil .

-Lui:’’Elle avait l’air apeurée mais j’avais posé ma main sur son visage et de l’autre, je lui caressais ses cheveux longs et soyeux pour la rassurer. J’en profitais pour enfouir discrètement ma tête dans le creux de son cou et sentir les effluves de son eau de toilette citronnée... j’avais tellement envie de gouter à ses lèvres...
Elle leva la tête et je ne pus m’empêcher de poser ma bouche sur la sienne et là, je me sentis transporté dans un autre monde...c’était tellement exaltant!!
Son baiser était hésitant, timide, alors je pris mon temps. Je la sentais trembler contre moi, je ne voulais pas aller trop vite. Je voulais profiter de ces instants mais mon battait très fort et j’avais envie de la posséder... je ne voulais pas gâcher ce merveilleux moment, alors je l’a repoussais gentiment. Elle ne parut pas comprendre et fronça les sourcils...
Je dus lui expliquer que je " crevais" d’amour pour elle, quitte à me tromper et à en perdre la face, mais elle répondit qu’elle voulait, là, maintenant, sur le lit connaitre l’amour, et m’avoua qu’elle était vierge. Je restais stupéfait...J’avais un peu peur car je n’avais encore jamais fait l’amour à une femme innocente et cela m’intimidait.
Alors, fou de joie d’être le premier à l’initier, à l’amener sur le chemin du plaisir, je voulus que cela soit unique pour elle comme pour moi. Je voulus l’ancrer à jamais dans mon , dans mon esprit, au fond de mon âme...
Elle était là, radieuse à côté de moi. Nous nous regardions dans les yeux et j’osais lui dire:’’ je t’aime’’ Impatient, j’attendais sa réponse qui, hésitante d’abord, puis chuchotée tout près de mon oreille, ne tarda pas... elle me dit a son tour: "je t’aime aussi "


CARESSEDESYEUX
Dim 08 Août 2010, 10:37 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Ton piment, mon aphrodisiaque

Sur une ile paradisiaque,
Tu seras mon aphrodisiaque.
Je " m’enivrerai " chaque jour de tes mots d’amour
Et dont mon " sursautera " à chaque fois.
Je serai ton piment si" fort"
Que tu m’aimeras encore.
Brulante, dans mes bras
De tes odeurs sucrées,
Je te saupoudrerai d’un zeste poivrée
Sur ta peau de "bébé"
De mon corps enfiévré
Que toi seule sera me faire vibrer....




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Ven 06 Août 2010, 17:15 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Etre ton ombre

Me "saouler" de tes odeurs de peinture
Tes mélanges, acryliques, huiles,et eau
Passent à travers ma peau.
Je disparais à mon tour
Une touche noire se profilant au grès du temps
Qui passent discrètement....
j’ai pas oublié qu’un jour je t’ai aimé
Aimé comme il se doit.
Sans regret, sans remord , je t’aime encore...
Honneur, d’être un coup de
Qui ne demande rien
Et c’est finalement très bien
Me fondre, parmi tes exquises
Et n’en ressortir que lorsque tu viendra à moi
Et me chuchotant ce qu’il te plaira
Je serai l’ombre de ton ombre
Ma caresse des yeux près de toi
Ma main sur ton épaule
Mon souffle contre tes cheveux
La muse, qui s’en amuse
Et s’envole en fumée
Pour que tu puisses m’enfermer à clef...


caressedesyeux
Sam 31 Juil 2010, 21:06 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Franchir le pas ...

A mon tendre ange,


Voilà que j’ai franchi le pas qui nous sépare de l’amitié à l’amour. Peut-être que ce pas n’aurait jamais dû être franchi. Toutefois, maintenant que je l’ai franchi, je suis contente que cela t’ait ouvert les yeux.

Qu’est-ce qui m’a poussée à oser cela ? Parce que je sentais ta carence affective. Je sentais ton besoin de caresses, de tendresse. Je voulais te donner envie de croire en toi en te donnant mon corps. Mon tendre ami, est-ce possible d’aimer un ami au point de lui prêter son corps pour le soulager ? Je ne sais pas. Je voyais dans tes caresses hésitantes et autres gestes hasardeux la confusion dans ton esprit. Eclaircis ton esprit, mon ami ! L’esprit clair sait ce qu’il veut de l’autre. Ne crois pas qu’un esprit confus obtient ce qu’il désire. Une femme hésite aussi face à un homme indécis dans sa relation. Entends tes craintes et tes doutes pour les taire ! Maîtrise tes mains pour modeler la Femme ! Mon bel ami, entre tes mains, je voulais que tu sentes à travers mon corps tout l’amour de toutes tes amies réunies qui croient en toi. Nous t’aimons toutes à notre façon mais nous t’aimons de tout notre . Rien ne me fait plus de peine que de te voir triste et seul. Tu as le bon, mon ange ! Ne perds pas espoir et aie confiance en toi ! Je t’ai poussé à exprimer ton désir pour que tu le contrôles. Cette violence nécessaire, je l’ai poussé au point de te faire prendre conscience que tu es capable d’assumer ta masculinité. Ne crois pas que tu es un outil entre mes mains !

Aujourd’hui, j’ai pris conscience que l’homme peut être bon et contrôler son corps par des principes forts ! L’homme n’est pas seulement qu’un animal mais un esprit solide capable de maîtriser sa bestialité.

Merci
Jeu 15 Juil 2010, 03:06 par Solina sur Les liaisons sulfureuses

Douce prière

Douce prière.-

Maman,
Je voudrais dormir avec toi,
Déposer ma tête entre tes seins,
Humer ton parfum d’amour,
Ressentir une paix intérieure.

Je voudrais dormir avec toi,
Me dépouiller sans honte,
Chérir ton visage d’ange,
Être bien tout simplement.

Je voudrais dormir avec toi,
Yeux clos, caresses assurées.
Un en apothéose.
Tes paroles, douce musique.

Je voudrais dormir avec toi,
Me garnir d’un silence d’or,
Vivre ma tendre enfance
Dans l’attente de tes baisers.

Je voudrais mourir avec toi.
Est-ce un rêve ou l’illusion?
Se réveiller d’un sourire éclaté
Sachant que j’ai dormi avec toi.

André, épervier
Jeu 01 Juil 2010, 12:30 par epervier sur Mille choses

Ton murmure, je l’entends encore

Ton murmure, je l’entends encore
Il semble qu’il n’est jamais quitté mon esprit.
Il a fait soudainement chaud,et je me suis baignée dans ta chaleur.
Car mon devenait froid
Pas si froid d’ailleurscar il a suffit juste d’allumer le bout.
Et tous s’est mis à jaillir
Tous à exploser, et mes larmes aussi
Je viens avec parcimonie me bruler à tes ailes
Tes ailes ou je me sens si bien
En m’entourant de ton réconfort et de ta tendresse...

caressedesyeux
Mer 23 Juin 2010, 11:41 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Prend donc ma main et ne la lache plus


Je serai ton ombre
Et resterai à jamais avec toi;
Je ne couperai pas ce lien qui nous rattache
Car je t’aime encore
IL a suffit ,d’un seul murmure
Pour que tous ressurgisse
Tous ce qui était ancré dans mon
Et qui ne demandait finalement qu’à exploser.
Je t’aimerai, à en crever.
L’heure n’est pas encore la,pour nous retrouver
La bête sommeille encore
Et je me pencherai sur ce "berceau"
De ce qui a de plus beau
De plus pur
Pour juste en savourer quelques instants
Quelques instants de bonheur
Que mon en palpitera chaque seconde passé auprès de toi...
Je te donnerai ma main, et je ne voudrai plus que tu la lâches
Je te donnerai mon âme à jamais.

caressedesyeux
Mar 22 Juin 2010, 12:00 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Co-confidentielles providencielles ?

Il s’assoit au café. Il la regarde.

Elle s’assoit au café. Elle le regarde.

Mais qui attend-elle ?

Mais qui attend-il ?

Voilà que son ami arrive. Pourquoi doit-il le voir ? A quoi peuvent servir les épanchements d’un ?

Voilà que son amie arrive. Pourquoi lui parler de trivialités ? Est-ce une manière de cacher cette solitude pesante ?

Doit-il changer de vie ? Cette vie si usante mais si confortable n’a-t-elle pas ses attraits ?

L’Amour est ce qui prend tant le des femmes. Elle préfère le voir se positionner pour pouvoir s’en faire une idée. Le suivre ou le quitter ?

Que de questions se posent-ils !

Les amis les écoutent malgré le brouhaha du café.

Il se lève avec son ami.

Elle se lève avec son amie.

-Mathilde !
-Guillaume !

Les amis se connaissent.

-Bonjour
-Bonjour

Tous deux se saluent.

Bel hasard !

Vous voulez connaître la suite ? Prenez un verre et faites un pause au café...
Sam 19 Juin 2010, 04:32 par Solina sur Parler d'amour

Si bien ensemble

Elle paraît si fragile et si vulnérable face à lui
Rougit si facilement, lorsqu’elle se trouve en face de lui
Elle en a le qui bat la chamade
Et parfois ses mains tremblent d’émotion
Elle se sent si bien avec lui
Parfaite osmose, en symbiose
Et pourtant si diffèrent...
Elle le sublime
Il l’a trouve incorrigible
Elle est petite et "ronde"
Lui est plutôt grand, fin
Et il sont si bien ....
Sa langue fourche vite
Il en tempèrera celle-ci

Elle l’aimera davantage et son âge n’y changera rien.
Donne lui donc des câlins, elle en a besoin
Donne lui donc tes bras, elle n’attend que cela
Donne lui de la douceur, quelques moments de tendresse


caressedesyeux
Dim 13 Juin 2010, 15:50 par caressedesyeux sur Mille choses

Au bord de l'eau

Je me souviens, de ce fameux jour, il faisait très chaud, et la température était montée, avoisinant les trente degrés; Nous avions trouvé un endroit, reposant et frais. L’herbe haute et bien verte, nous invitait à nous coucher dessus. Il faisait encore très chaud, et l’air en devenait presque étouffant. Je suffoquais, et tu avais décidé de sortir ton mouchoir de la poche de ton bermuda, et de le tremper dans l’eau, afin de me rafraichir, le visage, puis les bras. Puis tu avais trempé tes doigts, que tu avais passé dans mes cheveux, je me sentais bien mieux....

Mais cela, ne te suffisait pas, car tu avais décidé de m éclabousser à grandes giclées, et tu en riais si fortement, que je ne pouvais qu’éclater de rire aussi. J’avais bien eu l’idée de te pousser dans l’eau, mais tu avais été beaucoup plus rapide que moi, et je me retrouvai la au milieu de l’eau, mes vêtements collés à la peau, et la difficulté à les enlever car au point où j’en étais, autant les ôter. Ton regard devenant brûlant subitement, à la vue du spectacle, juste le temps de chasser cette mouche qui te tournait autour...


Dernier sous vêtement, que j’avais enlevé et que je je t’avais jeté à la figure, tu avais hésité à me rejoindre, mais j’’avais insisté.rapidement,et nu comme un ver , tu avais plongé dans cette eau , cette eau bien fraiche.Puis tu disparaissais aussi rapidement , à me demander ou tu était passé.je te cherchais, et je commençais à m’inquiéter , ne te voyant pas remonter à la surface.Mon tapait si fort, l’angoisse montait subitement, mais j’avais senti,quelque chose me frôler les chevilles, et je mettais mise à hurler de peur de m’imaginer que cela pourrait être un serpent.


Tu m’avais entrainé sous l’eau , et j’essayai tant bien que mal, de remonter, à la surface mais j’y parvenais difficilement, et toi tu avais encore disparu, sans faire de bruit, tu étais arrivé derrière moi, posant tes mains sur mes yeux, et tu m’avais embrassé dans le cou, me tapissant de petit baiser, qui me donnèrent des frissons.Puis tu avais approché tes lèvres, de ma bouche, et tu avais mis tes jambes autour de ma taille, et nos langues s’étaient entremêlées dans un ballet rappelant la valse. Ultime,extase, de nos sens en éveil...


Je n’étais plus pareille, et toi non plus,On s’émerveillait , de cette parfaite symbiose, de nos corps si proches , et le fait de se sentir si bien , dans un cocon de bien -être ,le temps s’était soudainement arrêté...
Mer 09 Juin 2010, 07:58 par caressedesyeux sur L'amour en vrac
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Ecrire sur cœur Dans un monde parfait, je t'écrirai maintenant ceci, Rêve(s) ? morphée, emporte tes enfants dans tes tendres bras, Le silence de mes mots, Tu m'as renverse, Une jolie rencontre, Un heureux hasard, Ton piment, mon aphrodisiaque, Etre ton ombre, Franchir le pas ..., Douce prière, Ton murmure, je l’entends encore, Prend donc ma main et ne la lache plus, Co-confidentielles providencielles ?, Si bien ensemble, Au bord de l'eau,
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