Je sens soudain la chaleur de ton corps

Je sens soudain la chaleur de ton corps
Réchauffer la tiédeur de ma couche
Dans laquelle tu te glisses sans effort
Tes mains effleurant à présent ma bouche.

Je t’offre mes lèvres comme un cadeau
Tu les prends avec fougue et envie
Tandis que nous entrelaçons nos doigts
Nos deux corps sont las d’être alanguis

Les gestes tendres se font plus pressants
Les baisers tentent d’autres contrées
Mes seins tendus frissonnent, impatients
Ta langue rencontre mes bourgeons dressés

Ton souffle chaud court sur mon ventre
Il s’attarde quelque peu, avec taquinerie
Puis doucement continue sa descente
Sans pudeur ni retenue je gémis…

Tes doigts glissent sans peine
Cherchant le célèbre et fameux point
Au creux de moi ils vont et viennent
Je suis haletante, le plaisir est suprême.

Nos passions enfouies enfin s’expriment
Mes lèvres et ma langue avides te goûtent
Aucun tabou je ne réprime
J’atteins enfin le but de ma route

Languissante je soupire ton prénom
Je te supplie d’assouvir mon désir
Mes sens tourbillonnent avec passion
Je te veux, cesse de me faire languir !

N’y tenant plus tu t’immerges en moi
Tu gémis et accélères la
Mes hanches ondulent sous toi
Notre corps à corps entre en transe

Par la jouissance nous voilà foudroyés
Epuisés par le plaisir nous tombons inertes
Nos mains et nos corps sont enlacés
Nos yeux pleins d’amour certes
Se cherchent pour mieux vérifier
Que toute cette passion n’a pas été que rêvée.
Jeu 25 Mai 2006, 21:48 par malicia sur Les liaisons sulfureuses

Rêve ou réalité

Pour celle qui m’a fait découvrir ce site... Elle trouvera suffisamment d’indices dans ce texte pour se reconnaitre...

Les 4 premiers vers sont de Musset... Ils ont été une révélation pour moi et j’ai décidé quelques jours, après les avoir lus, d’en écrire une suite personnelle...

"Une heure est à Venise, heure des sérénades,
Lorsqu’autour de minuit, sous les sombres arcades,
Les pieds dans la rosée, et son masque à la main,
Une nuit de printemps joue avec le matin."

"Tourbillon de la vie, mélangeant nos désirs,
L’Amour nous réunit, à chacun de saisir
Le trait que Cupidon, invisible nous lance.
Le cœur battant plus fort, imprime la
Qui régit chaque instant d’un quotidien morose.
L’aube déchire enfin d’une lumière rose
Le manteau cotonneux qui masquait l’horizon,
La chaleur m’envahit et je perds la raison,
Ma vision me trahit : Venise est à Paris !
D’un jardin endormi, une nymphe me sourit…
Je dépose cape et masque à ses pieds aussitôt
Si ces vers lui ont plu, elle le dira tantôt,
Des années de perdues à caresser l’espoir
De sauver un amour pâlissant dans le noir.
Ayant cru trouver la Pierre Philosophale,
L’Alchimie délicate s’est avérée fatale.
Deux cœurs se sont brisés, retombant dans l’oubli,
Le voile est déchiré, séparant de ses plis,
Deux amants enlacés que l’amour a quittés.
Le Temps a fait son œuvre, l’Hiver après l’Eté.
Mais la flamme magique qui sommeille dans mon cœur
Attendit le signal du retour au bonheur."

J’y ajouterai en guise de dédicace codée :

"Merci pour vos messages et pour leur contenu,
En un mot comme en cent, merci Douce Inconnue.
Pour terminer enfin avec toutes ces rimes,
Acceptez cet hommage en gage de mon estime."
Jeu 03 Fév 2005, 22:03 par Vénitien sur La séduction

Mélodie d'amour

Je suis nue dans les bras de Nicolas dévêtu lui aussi. Un sursaut de conscience me fait me demander comment nous avons quitté le tabouret de pianiste pour échouer dans son lit. Mentalement, je tente de refaire notre parcours sensuel mais je n’arrive pas à rassembler deux idées. Il faut dire à ma décharge que Nicolas éparpille ses subtiles caresses sur mon corps offert et que je ne suis donc pas encline à réfléchir. Je suis tout juste capable de discerner ça et là, nos vêtements qui semblent être semés dans tout l’appartement.

Je regarde Nicolas. Il est beau. Je m’en mets plein les yeux. J’admire ses larges épaules, son ventre plat, sa taille fine, ses fesses rondes et ses jambes musclées. Ses superbes mains de pianistes composent sur ma peau, m’arrachant des soupirs éloquents. Je frémis de tout mon être et mon ventre le réclame. Nicolas m’embrasse, tout en me faisant glisser sous lui. Je raffole de la saveur de ses baisers, je me perds entre ses bras avec délices. J’aime son corps qui recouvre le mien et je sens ainsi à quel point il me désire. Est-ce bien moi qui le mets dans cet état? Je n’ose y croire! Je le veux, j’ai envie qu’il s’enfonce en moi sans plus attendre mais lui ne semble pas pressé. Maitenant c’est sa bouche qui me frôle, elle s’égare sur ma poitrine, sur mes hanches, elle descend enfin vers l’intérieur de mes cuisses, puis, lentement, si lentement Nicolas me goûte. Sa langue m’explore doucement, se faufilant partout. Je me liquéfie en source de désir inépuisable. Il sent que je suis prête à l’accueillir, alors, il plonge son regard dans le mien, il sourit, il dit me trouver belle et tout en murmurant des mots d’amour, il s’introduit en moi avec une infinie tendresse.

je ne peux me lasser de lui, mes mains agrippées à son dos l’attirent contre moi, toujours plus près, nous soudant l’un à l’autre pour ne plus "faire qu’un". Nicolas me fait l’amour de façon gourmande et passionnée. Il est doté de cette sensualité que seuls les artistes possèdent. Il est attentionné, sensible à mon bien-être et réceptif à mon plaisir. Il est toujours immergé en moi et accélère progressivement la de nos ébats. Sous l’emprise de son étreinte, mes soupirs se transforment en gémissements. J’ai l’impresssion d’avoir perdu toute consistance, de flotter dans l’atmosphère douce et chaude qui s’est emparée de l’appartement depuis un bon moment déjà. Nicolas se fait exigeant, ses caresses sont précises et de plus en plus exquises. Mes hanches ondulent sous lui, mon être tout entier réagit, lui répond et en veut encore. Notre corps à corps s’intensifie merveilleusement, graduellement, jusqu’à ce que nous explosions tous deux en un orgasme indescriptible... Emmêlés l’un à l’autre, nous nous endormons presqu’en même temps, tombant dans un sommeil profond, sans rêve.

Le lendemain matin, je m’éveille à l’odeur du café, Nicolas vient me retrouver avec un somptueux petit déjeuner. Il me regarde tendrement, je vois au fond de ses yeux poindre un éclat nouveau qui me ravit. Ma bouche cherche la sienne, s’en empare, je me repais de son affection et de sa sensualité en pensant, déjà, à nos prochaines rencontres...

Syolann
Sam 04 Sep 2004, 16:41 par syolann sur Les liaisons sulfureuses

Manon

Manon se tenait devant moi, et nous étions aussi surpris l’un que l’autre. Parti me promener sur les collines du Mont Struc, je marchais depuis le début de l’après-midi a me repaître des saveurs et des paysages enchanteurs de ces vieilles terres. Tantôt longeant des collines ou se rangeait des pieds de vigne soigneusement entretenu, tantôt gravissant les sentiers de pierres grises et plates, je m’étais finalement retrouvé dans l’ancienne foret domaniale.

Les odeurs de feuillus se succédaient aux quelques pins épars, et au milieu de ses fragrances, celles d’un buisson de mures vers lequel je me dirigeais pour faire bombance de ces délices.

Manon, c’est un peu l’enfant sauvage de notre pays. Elle ne dit jamais rien, mais elle fait énormément parler d’elle. Il court beaucoup de légendes sur elles, des plus tristes aux plus fantaisistes. Certains prétendent que Manon a toujours vécu dans cette foret depuis des temps immémoriaux, que son immortalité a pour prix son silence. Personne n’a jamais entendu parler Manon, ni entendu quelqu’un dire avoir entendu parler Manon. C’est peut être ce mystère qui façonna toutes ces légendes. Il est dit aussi que Manon est d’une beauté sauvage a rendre fou les hommes qui la regarde. Ceci, maintenant, je peux en attester. J’avais devant moi la plus belle, la plus affolante, la plus divine de toutes les femmes que je n’ai jamais eu l’occasion de voir.

Sa chevelure noire en bataille encadrait un visage mat, peut être un peu sale, duquel perçait une paire de grands yeux noirs.
Sa bouche bien que large, était dessinée avec finesse, s’entrouvrant légèrement en son centre. Vêtue d’une robe de chiffon, elle dégageait quelque chose d’animal et de gracieux. Je devinais la naissance de ses seins dans l’échancrure de sa robe, comme elle se tenait de biais. Mon regard descendit malgré moi le long de ses reins, puis de ses hanches, tandis que ma bouche s’ouvrait tellement j’étais ébahi et stupéfait devant la perfection de ce corps. Ses jambes, musclées avec élégance étaient le socle de cette vestale vivante.
Je déglutis tant je n’arrivais pas à me faire un raison de ce que j’avais sous les yeux. Et là, j’entendis un rire cristallin percer l’air chargé de senteur. Manon visiblement se moquait de moi et de ma surprise à la vue de son corps. Elle s’arrêta, me regarda d’un air mutin et reprit de rire de plus belle. Conscient de l’absurdité de mon comportement, je me mis a rire aussi de bon coeur, sortant en même temps un mouchoir pour m’éponger le front.

Nous nous observâmes un long moment. Je devais l’intriguer, j’imagine. Peut être que tout les hommes qu’elle avait rencontré par hasard dans les bois lui avait couru après dans le but de l’étreindre, et que mon comportement l’intriguait. Célibataire, je n’étais pas spécialement porté sur les femmes en ce moment. Je savourais cette solitude intense, cette liberté sans nom que de na pas être à l’emprise ni de ses sens ni de ceux d’une ravissante compagne. Mais je pense que même sans cette période de calme, je ne me serai jamais jeté sur une femme comme un animal, fut elle aussi jolie que Manon. Finalement, nous ceuillâmes des mures en silence sans cesser de nous observer à la dérobée. Je passais ainsi une bonne heure en compagnie de notre légende locale, dans le ravissement le plus absolu. De temps en temps, Manon me regardait m’escrimer à ramasser les mures et faisait sonner son rire enfantin pour se moquer de ma gaucherie dans les mûriers. Elle, elle avait l’air d’éviter les ronces. Ses mains courraient avec agilité dans les branchages et ramenaient les baies par poignées entières. Son panier d’osier fut bientôt rempli à ras bords, tandis que j’avais a peine de quoi remplir mon chapeau.

Elle m’invita avec forces gestes de la main à venir manger ses mures sur un coin d’herbe a l’ombre d’un arbre. Je m’assis a coté d’elle et me servit doucement dans son panier. Elle était a quelques centimètre de moi, et ne semblait pas avoir peur. C’est un situation particulière, que d’être a coté d’une femme aussi belle, sans lui échanger un seul mot. Communiquer se fait alors autrement, par le regard, par l’attitude.

Décidément heureux de cette après-midi merveilleuse, je me mis à contempler la colline de vigne qui faisait fasse a celle que nous occupions avec Manon.

Ma contemplation s’arrêta comme j’entendais un léger bruit a coté de moi. La robe de Manon, venait de tomber doucement sur l’herbe souple, et le corps halé de soleil comme aucun sculpteur n’eut jamais contemplé s’offrait fièrement à ma vue. Manon me regardait intensément, une sorte de fièvre semblant la gagner comme ses mains caressaient avec insistance le devant de ses cuisses. Ses seins semblaient gorgés d’un nectar lourd et épais. Sa beauté me paralysait littéralement.
Puis je sentis le désir sourdre. Ca me prit en bas du dos et me transperça le ventre. Une boule de feu descendit au plus profond de mon corps, reveillant avec fureur une érection dont je ne me croyais pas capable. Manon se rendit compte de ce changement, et voyant la turgescence orner mon pantalon, me regarda avec tant d’amour que j’en fut paralysé. Elle se jeta sur moi, et m’embrassa a pleine bouche.

Je ne me souviens que de très peu de choses ensuite. Nous arrachâmes ensemble ma chemise,tandis qu’elle se tenait a califourchon sur moi, ses seins durcis d’envie frôlant et caressant ma poitrine. Elle me couvrit le haut du corps de baisers frénétiques, frottant son bassin sur mon pantalon bossu, et attrapant mes épaules et mon dos de ses mains fiévreuses.
Manon avait le diable au corps. Et elle me le communiqua. Je me cambrai pour enlever mon pantalon ainsi que mes sous vêtements, et nous roulâmes nus tout les deux sur ce coin d’herbes ensoleillé. Sa peau était plus douce que celle d’une pêche, et ma bouche en butinait chaque parcelle. Mon sexe frottant contre le sien, je devinais qu’elle était prête a m’accueillir, sans qu’une quelconque stimulation ne fut nécessaire. Ma main sur un de ces seins chaud et doux, je tempèrais un instant mon agitation pour regarder dans les yeux de Manon.Il y brillait une supplication, un besoin d’absolu, quelque chose de déraisonnable. Manon m’implorai de l’aimer. Je reculais, tout en la regardant, et la pénétrai doucement, lentement. Elle ferma les yeux devant cette intrusion et plaqua ses mains sur mes fesses comme pour me confirmer qu’elle désirait impérativement cet instant. Nos corps s’harmonisèrent dans une douce , elle devinant mes limites, moi forçant les siennes. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ce fut pour les planter dans les miens, alors que notre plaisir commençait à s’approcher de l’insupportable.
Nous basculâmes sur l’herbe, Manon me chevaucha d’abord avec douceur et profondeur, puis avec un acharnement non pas mu par sa volonté, mais plutôt par le plaisir qui prenait entièrement possession d’elle. Elle cria tout en imprimant de violent et sensuels coups de bassin, tandis qu’elle restait droite et fière. Ses seins bien que de taille généreuse, ne s’agitaient pas dans tout les sens, et restaient dans le mouvement de son corps. Sa tête était penchées sur la droite et ses yeux clos devaient vraisemblablement regarder cet intérieur que je pouvais deviner. Elle jouit, ses petits cris résonnèrent dans la foret, comme la musique d’un matin qui se lève.
Par miracle, j’avais reussi à me retenir. Doucement, je la soulevais. Alors que nous nous desemboitames, elle me regarda avec un petit sourire coquin, puis s’avança à genou face à l’arbre qui abritai nos ébats. Tout doucement elle se cambra, m’invitant à étreindre le plus beau derrière féminin que je n’ai jamais vu. Tandis que je m’approchais, elle me jeta un regard lascif, comme si le simple fait de deviner ce qui allait se passer lui procurait déjà un plaisir fiévreux. J’attrapai le haut de ses hanches comme pour m’aggriper et prendre un appui solide, et me réintroduisît en elle. Je vis ses mains agripper le tronc avec un force telle que ses articulations en devenait blanches. Sa croupe se mit a onduler sous mon regard émerveillé, caressant mon sexe qui était en elle avec ferveur. J’imprimais quelques coups de reins pour ne pas la perdre dans sa danse, mais ce fut là ma seule contribution à cette etreinte contre l’arbre.
Ma déesse me rendait le plaisir que je lui avais donné auparavant, et m’arracha un orgasme suffoquant d’intensité. Je m’écroulais sur l’herbe. Ma compagne se rapprocha de moi et m’enlaça avec tendresse, posant sa joue sur ma poitrine essoufflée.

Je me réveillais au petit matin, seul. J’étais habillé, bien que plutôt débraillé. Je m’étais endormi contre l’arbre sous lequel j’avais aimé Manon. Mais de Manon aucune trace, a part peut être mon chapeau qui contenait plus de mures que je ne me rappelai en avoir mis la veille.
Jeu 08 Juil 2004, 18:20 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Funkologie

Le nez plongé dans la voluptueuse fumée de son café, il n’en revenait toujours pas...
Comment avait-il pu laisser la femme de ménage s’emparer la veille de ce porte-document?
Assis devant son bureau, les coudes supportant sa tête lourde de remords, seules les pointes
de ces pieds s’agitaient, exécutant ce fameux mouvement caractéristique d’une tension non contenue.

A vrai dire, Gallen ne se faisait pas vraiment de mauvais sang pour le dossier de son client,
celui-ci ne contenait après tout que très peu d’informations susceptibles de trancher la question.
Et puis... quelques heures de travail et le tout serait effacer...
Non! Ce qui le rendait si étrangement fébrile, c’était bien ce petit Post-it jaune qu’il avait
pris soin de fixer sur la couverture lisse du dossier, ou, tout du moins, l’inscription qui y figurait.

Il avait croisé cette demoiselle, un soir de décembre que le froid tutoie du bout des lèvres.
Une rencontre brève, inattendue, et presque anodine. Ils avaient partagé quelques mots rapides,
sur le fond bleuté du tube cathodique, puis ils avaient échangé leurs coordonnées, à tout hasard !
Depuis longtemps Gallen n’accordait plus autant d’importance aux rendez-vous sur internet.
Il avait pu en apprécier les bons et les mauvais côtés, et puis des histoires alambiquée
avaient quelques peu estomper la magie de la chose. Malgré cela, quelques jours plus tard,
il s’était surprit à méditer sur cette entrevue, sur les coïncidences de la vie qui lui permettraient
peut être de la revoir. Alors, forçant le destin, il lui avait envoyé un mail. Ce fut sans doute
un jour de chance, car il pu obtenir de la belle ces nouvelles coordonnées. Vous l’aurez compris,
ces informations furent notifiées sur le fameux post-it…

Après dix minutes d’inactivités, Gallen se leva tel un ressort, se dirigea vers la chaîne hi-fi
restée allumée depuis maintenant une bonne semaine, et saisi une pile de CD. C’était décidé! C’est
le funk qui le sortirait d’ici, il en était désormais convaincu. Sa sélection fut rapidement éditée
et le rythme de la basse commença alors à faire frémir l’ensemble du Bureau. Chacun (une 10aine de
personnes tout de même) pris la , d’un balancement de tête, comme si la force irrésistible
des années 70 avait conserver toute sa puissance.

Gallen s’assit de nouveau, fermement décidé cette fois ci a venir a bout de ces interrogations :
Tout d’abord, comment prendre à nouveau contact avec cette personne qui le rendait si émotif ? Certes
il se souvenait de son prénom, mais il restait à trouver son service de messagerie dans les méandres
de la toile. Il ne pouvait attendre le retour de la concierge, laquelle serait absente, cette fois-ci,
pour 3 bonnes semaines. Cette difficulté surpassée, il lui faudrait trouver un moyen de la joindre avec
tact, avec une mise en scène par exemple, quelque chose de « théâtral ». Il n’avait jamais été un
coureur de jupon, et il lui sembla indispensable ne pas donner l’impression du contraire, son
amour-propre en prendrait un coups… c’est sûr. Alors comment lui proposer de prendre un verre en sa
compagnie avec la délicatesse adéquate, sans offusquer ?

Tout à coups, de l’autre côté du bureau trop éclairé, le poste vrombit au son du saxo le plus pur
et d’où s’échappa la voix de Maceo Paker : « Make it Funky !»
Gallen déposa alors la paume de ces deux mains sur le tek de son secrétaire, se dressa d’une manière
entendue et cadencée, puis se dirigea vers la porte de sortie…
- « Tu as besoin de vacances mec ! » se dit-il le sourire aux lèvres. Puis il salua ses confrères,
sans omettre de leur souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année.
Lun 24 Mai 2004, 09:56 par gallen2 sur Un monde parfait

Marron d’amour…

Bleus… Gris… Tant pis, je souris…
Gris… Bleus… Arrête, je m’en veux…

J’ai pleuré, toutes les larmes de mon corps…
J’ai crié, sous l’injustice de ton tort…
J’ai enfumé les lettres de ton nom…
J’ai gribouillé les papiers où tu disais non…

Bleus… Gris… Pourquoi pas, j’en ai envie…
Gris… Bleus… Je ne suis qu’un peureux…

Je cherche souvent à comprendre…
J’apprends de ses moments tout tendres…
Je me retourne sur le passé…
Je l’efface pour recommencer…

Bleus… Gris… dis-moi oui…
Gris… Bleus… Dis-moi ce que tu ne peux…

Je grandis, je vieillis…
Je m’avance sur tes traces…
Je prends cette où tu pris place…

Maman, je deviens adulte… Maman, j’ai compris ta nature…
Maman… Tu me privais… Maman… Je t’aimais…
Maman… Tu ne pouvais… Maman… Je ne savais…

Mais maman…
La douceur du soleil de ses plages…
La tendresse du vent quand je nage…
Mais maman…
N’est rien…

Moi j’ai…
De la chance…
Moi j’ai…

Une maman qui m’aimera au-delà de cette Terre…
Dim 23 Mai 2004, 14:07 par Rose sur Un monde parfait
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La citation d'amour

La femme souffre plus que l'homme du mal d'amour, mais elle sait mieux le dissimuler.

Euripide.

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