De l'immeuble d'en face

Angela se déshabillait, lentement,
Comme tous les soirs devant sa glace, s’effeuillant.
Seule devant le miroir, il lui venait parfois
Quelques tendres pensées de ses dix doigts
Qui s’agitaient sur le long de ses parcours.
Commençait alors un petit compte à rebours
Qui partait doucement du tour de ses deux pointes
Jusqu’au doux rainurage de sa toison restreinte.
D’un majeur averti, s’attardant sur les monts,
Elle sentait d’entrecuisses les appels du démon,
L’une et l’autre des galeries réclamant une visite.
Elle aimait ce moment où son cœur battait vite,
Affolement maîtrisé qui livrait dynamite
Dans chacun de ses gestes dédiés à l’explicite.
Contentée de se voir offerte sous ses mains
Elle quittait le miroir pour un lit de coussins
Posés à même le sol sur un épais tapis.
Elle y avait tout loisir de jouer sa symphonie.
Ondulante couleuvre elle montait d’une octave
A chaque entrée subtile d’un doigt dans l’une des caves.
Elle s’ouvrait désormais du plus facilement,
Son pli et ses tunnels huilés par l’excitant.
Tous ses gémissements attisaient leur accueil.
Elle ouvrait donc un tiroir ayant atteint le seuil
Qui ne suffisait plus à éteindre la rage
Prestement en experte saisissait l’outillage
Qui par forme étudiée comblait ses orifices.
Le cylindre invité, dans chacun s’y glissait
Dans un rythme effréné alternant la coulisse.
La belle se convulsait alors en s’enfonçant le pal
S’explosant de plaisir au fond de chaque .
Et comme à chaque fois d’une main agitée
Dans l’immeuble d’en face un voisin la lorgnait
Achevant son plaisir sur la vitre embuée
La donzelle savait elle ? à vous de deviner…
JIME
Mar 03 Fév 2015, 15:11 par Jime sur Les liaisons sulfureuses

J 'ai Hurlé de Colère... si Tu Savais

J ’étais locataire,

King Bur Berk...

Je connaissais puisque ex fan des Cock en stock Robin à la Santa Barbara.

J’ ai fait ce que j’ ai pu

À Dire que, NON!

Mais, comme d’ hab, on m’a appelée Aprés.

RAS LE BOL.

FANNIE.

ET, Si

DO ré Mi Fa... Fannie.

SI TU VEUX RENCONTRER : ( tu me lache Pascal )

Les Bons :

Axel Bauer, zazie, Les Nuls de Canal Prout, etc...

Caro, refaits moi un sourire, et je t’ invite, sans ceux qui t’ aggrippent!

En un coup de fil, je t’ ouvre les Portes du Musée de Bercy, Puisque j’ y suis réspectée.

Caro...

Avance!

Ta Fannie.
Dim 22 Oct 2006, 21:30 par Chogokinette sur Mille choses

Au bord du canal

La nuit a été longue
et maintenant par les rues sourdes
rien ne vient éclairer
les belles heures languissantes
je peux à peine distinguer
les vieilles choses éteintes du passé
les blessures de ce coeur
se voulant impassible
et ces jeux de miroirs dont je trouvais
les formes dans une crevasse au mur
la vie rugissante d’écume
au souffle bouillonnant du printemps
la mort si rouge
enrubannée de blanc...

ce que je dois faire aujourd’hui
tient en quelques frissons de phrases :
marcher près du et laisser aller
mon regard au hasard
de la lisière de l’eau à la surface
l’un dans l’autre et inversement
brouillard et volupté cruelle
ce voile vaporeux où crèvent les regrets

je vois un peu ces lieux
comme des ombres errantes
lassées de tout et venues mourir
dans leur solitude si précieuse
portées par le convoi du matin
à travers les vallons
je sens bien que mon coeur est mort
il ne sent plus ce signe avant-coureur
de la sérénité
bercée par une douceur lente
que faisons-nous de ce qui meurt en nous
ces extases qui ne franchissent
jamais la rive et ces heures
dont les échos nous parviennent
à travers les orages ?

je rase aussi parfois l’autre rive
embrumée et ceinte d’un panache
qui voit la fumée de la brume
se mêler aux cyprès et aux champs
aux nefs tout en haut des érables
courbés dans le vent et la poussière
et marchant des heures et des heures
toujours seul et volontaire
fuyant les grappes humaines
et l’agitation vaine des soirs de liesse
je parcours toutes ces éternités
accrochées à mes basques
dix mille années d’humanité
sans un seul jour majestueux et calme
ou soulevant la poussière
inscrites dans ces rides
qu’ont creusées patiemment les siècles
dans leur obstination
je suis celui dont le désir unique
est de se découvrir

et toi n’as-tu rien vu
dans les eaux grises du ?
Mar 01 Mars 2005, 09:57 par avedekian sur Un monde parfait

Mais encore

Très cher Professeur PetitPrince,


Votre brillante démonstration et votre judicieuse analyse de la petite mort ne m’ont pas laissée insensible, pour tout dire, j’en ai presque même la larme à l’oeil euh

Voilà de nombreuses années que j’étudie moi-même ce sujet, faisant moult expériences avec un panel varié de sujets de tout âge, de tout bord et de toute nationalité, et force m’est de constater vos dires.

"L’homme, après l’amour a une large tendance à piquer du nez! "

Je ne prends pas en compte dans ce cas-ci l’homme qui après avoir généreusement honoré et arrosé sa partenaire se laisse aller à un petit roupillon d’une ou deux heures, histoire de recharger les batteries et le reste pour repartir vers de nouvelles aventures! Non, je parle, du monsieur tout le monde, du gentil garçon qui après 10 minutes de brillants efforts s’endort comme une souche à coté de vous, vous laissant les cuisses ouvertes en attente comme on attend les soldes de juillet pour rhabiller la petite famille.
Que faire dans de tels cas ? Comme vous l’avez suggéré, il ne faut pas rester étendu, au chaud, sous la couette, profitant de la chaleur qui nous quitte lentement ( je parle pour le monsieur, car la dame, elle a toujours toute sa chaleur et fouille dans sa mémoire pour retrouver le numéro des pompiers pour éteindre l’incendie colere )
Malheureusement, certaines circonstances ou certains individus n’ont pas toutes les possibilités que vous avez proposées. Revenons-y plus en détails :

- allumer la chaîne : très bien très bonne idée... s’il y a une chaine ( sous tente, en hotel, dans les wagons couchettes, ... pas evident) et si le monsieur ou la dame à de bons gouts. Effectivement, à cet instant crucial où l’homme repu, attend que la machine biologique se remette en marche, il est hors de question que la dame, effrayée par le "petit bonhomme en mousse" se mette désespérement à chercher où a pu atterrir sa petite culotte dans le déshabillage passionné entamé 11min43 plus tôt, ni même qu’éblouie par la voix et le physique splendide de robbie Williams, elle se rende compte que le bedon avancé, la calvitie naissante, les fesses plates et le torse velu de monsieur n’étaient pas tout à fait ce qu’elle aurait espérer et qu’elle prétexte un rdv urgent chez le dentiste. Pour monsieur, les musiques techno où la choriste pousse des soupirs puissants et jouissifs peuvent sans doute faire bonne impression sur le voisin du dessous, mais mettre mal à l’aise votre compagne, qui jusqu’à présent n’a même pas eu le temps de dire "ouf", bien évidemment, les chansons romantiques seraient l’idéal... à condition qu’elles ne vous endorment pas oh

- prendre une douche : voilà une idée qu’elle est bonne! Et d’autant plus bonne, que votre peau a un gout salé du à la transpiration, que vos doigts sont légèrement pouasseux et que vos cheveux ruisselants vous collent à la nuque .... La douche s’impose! Mais améliorez là voyons! Ne partez pas égoistement vous offrir le jet rafraichissant de l’eau mais invitez votre compagne à vous y rejoindre... Caressez-la avec le gel douche fruit de la passion-myrtille-menthe, profitez vous aussi de ses mains douces... ça ne peut que stimuler votre nouveau désir pour elle, et entretenir le sien !

- Faire des pompes : si vous avez fait l’amour dans une salle de sport, pourquoi pas, vous pouvez même tant que vous y êtes utiliser un peu le rameur et faire travailler vos abdos... mais bon... l’image que vous rendez à cet instant n’est sans doute pas celle qu’attend la demoiselle allongée sur le lit, se languissant. Elle attend quelques témoignages de tendresse et non un remake de Rocky.


J’ajouterai à la liste quelques autres propositions :

- se servir à boire : à vous monsieur, et à votre partenaire, bien entendu ! Eviter les alcools qui vous donneront une haleine moins appétissante, privilégiez les jus de fruits, les boissons fraiches, etc.

- manger : une chose légère bien sur, un fruit, une friandise, ... qui peut de nouveau servir à quelques jeux érotiques, histoire de redonner la forme.

- la Tv : alors là, je dis "méfiance" !! Evitez le film x sur , qui pourrait mettre votre partenaire mal à l’aise, les compte rendu des match du foot du we qui risqueraient de vous passionner un peu de trop et Chasse et pêche qui ne fera qu’augmenter votre somnolence. Optez pour un zapping, pour quelques clips videos, quelques reportages pas trop interessants qui ouvriront un débat avec votre partenaire tout en vous laissant les mains libres pour vagabonder sur sa peau rolleyes


La marquise, pro fesseuse grin
Lun 16 Août 2004, 13:50 par la marquise de sade sur Le grimoire d'amour

C'était en juin....

Absence
Création du mot « insoutenance »
Je suis vidée de toute cette errance
Aide-moi, emmène-moi
Dans ton dos derrière toi
Cette dernière tolérance
Ce besoin de défaillance
Cette inéluctable connivence
Cet insoutenable délivrance

Je ne suis qu’onomatopée,
Face à ce silence
J’existe en pointillé
Face à ton absence

J’implore de toi, ta délicieuse
Imprévision, ton étonnant
Pouvoir de facilité
Ton toi, ton rire, ton âme incontrôlée
Fais-moi signe, je suis d’une fragilité
Digne de l’arc-en-ciel, riche en sentiments
Regarde-moi, je suis prodigieuse…

Laisse-moi tes mots, tes phrases abrégées
Enivre-moi de cette douce volupté
Emmène-moi au pays des étoiles nées
Et de leur incroyable destinée.

Emmène-moi loin de tout cela
Laisse-moi croire à ça
Laisse-moi y croire, j en ai besoin
Vivre au loin
Ensemble même longueur d’onde
Vite, n’attendons pas que le monde
Reste sur ce
Quelque peu banal

L’un sans l’autre
Impossible, violence dans mes mots
Que veux-tu que j’y fasse…. Nous sommes l’autre.….
Toi sans moi, souffrance soubressaut
Besoin de toi, mon doux, mon tendre, mon château….

Besoin de toi, chaleur, tendresse, complicité
Envie de rire, de chahuter, de pleurer
Etrange sensation de liberté
Des nuages se moquer….
Avec la pluie se laver

Il me faut toi
Il me faut ton toi, ton âme, tes rires
Il me faut, en soi,
Qu’un irrésistible besoin de parcourir
Cette vie avec toi…..

Écoute-moi, regarde-moi
Je sens les choses, je les vis
Entends-moi, accompagne-moi
Aide-moi, je t’en prie……
Je t’aime
Dim 18 Avril 2004, 22:57 par à mon étoile sur L'amour en vrac
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Puérils sont les mots Vaine l'écriture Effréné pourtant le désarroi du coeur.

Andrée Chedid.

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