Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur caresses - Page 8 sur 15
A la lueur d'une flamme
A la lueur d’une flamme
Dans l’obscurité de la nuit
Tel un pétale de fleur
Je viens sans un bruit
Dans un léger espoir
Je dépose un tendre baiser
Sur ta belle nuque décoiffée
Comme je l’aime temps
Où mon désir ose s’exprimée
Ma bouche se promène
Sur la douceur de ta peau
Caressant amoureusement
Les plus intimes parties
De ton corps
L’éclat
Mon regard dans le Tien
Je découvre l’intense plaisir
Qui envahi tout mon être
Puis le tien qui se dévoile
J’enfouie mon visage
Au creux de ton épaule
Me laissant aller a ton amour
Aux caresses subtiles de tes mains
Dans l’étreinte
Nos corps ne font plus qu’un
Que déjà c’est le petit matin
Que nous rêvons déjà de la prochaine.
Dans l’obscurité de la nuit
Tel un pétale de fleur
Je viens sans un bruit
Dans un léger espoir
Je dépose un tendre baiser
Sur ta belle nuque décoiffée
Comme je l’aime temps
Où mon désir ose s’exprimée
Ma bouche se promène
Sur la douceur de ta peau
Caressant amoureusement
Les plus intimes parties
De ton corps
L’éclat
Mon regard dans le Tien
Je découvre l’intense plaisir
Qui envahi tout mon être
Puis le tien qui se dévoile
J’enfouie mon visage
Au creux de ton épaule
Me laissant aller a ton amour
Aux caresses subtiles de tes mains
Dans l’étreinte
Nos corps ne font plus qu’un
Que déjà c’est le petit matin
Que nous rêvons déjà de la prochaine.
Sam 09 Sep 2006, 22:16 par
joullia sur Parler d'amour
Fais toi un peu attendre
Dans tes bras j’ai senti le sol se défaire
Se retourner en vagues de douceur et de caresses
Et s’étendre en un drap de sensualité
Sur le grain de ma peau tout en tendresse
Dans tes bras j’ai vu le ciel se fissurer
Se déchiré d’un éclair de fleurs et de cerises
Et s’écouler une infusion de volupté
Des soubresauts de ton corps en gourmandise
Dans mes bras j’ai vu un corps en beauté
Se cambrer et s’enlacer dans un tourbillon de bien être
Au plus profond de mon désir.
Extase ! Fais toi un peu attendre
Se retourner en vagues de douceur et de caresses
Et s’étendre en un drap de sensualité
Sur le grain de ma peau tout en tendresse
Dans tes bras j’ai vu le ciel se fissurer
Se déchiré d’un éclair de fleurs et de cerises
Et s’écouler une infusion de volupté
Des soubresauts de ton corps en gourmandise
Dans mes bras j’ai vu un corps en beauté
Se cambrer et s’enlacer dans un tourbillon de bien être
Au plus profond de mon désir.
Extase ! Fais toi un peu attendre
Ven 08 Sep 2006, 16:15 par
joullia sur L'amour en vrac
La rivière de ton coeur
Si tu m’abandonnes un jour,
je garderai en moi tout l’amour,
Que j’ai pour toi,
Le goût de tes lèvres à ma bouche,
Les caresses de tes mains au creux de mes reins en transe,
La saveur épicée de ton corps en émoi,
La couleur de ton si doux et beau sourire, image bonheur,
La douceur de ton visage, velours du coeur a l’infini,
La profondeur de tes yeux.
Emporte-moi dans la rivière de ton coeur,
Emmène mes pas vers un sentier fait de fleurs,
Je ferai couler dans tes veines, sang d’amour.
Fais-moi une petite place au creux de toi,
Sois sur mon chemin mon guide, mon tendre prince,
Je ne veux que la richesse de ton amour.
je garderai en moi tout l’amour,
Que j’ai pour toi,
Le goût de tes lèvres à ma bouche,
Les caresses de tes mains au creux de mes reins en transe,
La saveur épicée de ton corps en émoi,
La couleur de ton si doux et beau sourire, image bonheur,
La douceur de ton visage, velours du coeur a l’infini,
La profondeur de tes yeux.
Emporte-moi dans la rivière de ton coeur,
Emmène mes pas vers un sentier fait de fleurs,
Je ferai couler dans tes veines, sang d’amour.
Fais-moi une petite place au creux de toi,
Sois sur mon chemin mon guide, mon tendre prince,
Je ne veux que la richesse de ton amour.
Mer 06 Sep 2006, 21:32 par
joullia sur Histoires d'amour
Corps contre Corps,
Corps contre Corps,
Immobiles,
Ta bouche
Près de mes cheveux,
Souffle délicat,
Délicieux,
Corps contre Corps,
Immobiles, après une étreinte de passion,
J’écoute
Tes caresses.
Je m’imprègne,
De Toi
Silencieusement.
Recroquevillés, protégés,
Tu t’endors, je m’endors.
Corps contre Corps,
A fleur de peau,
Sans aucun mot.
L’aurore,
Les rayons de l’amour.
Dessinent,
L’ombre de nos Corps,
Immobiles.
julia
Immobiles,
Ta bouche
Près de mes cheveux,
Souffle délicat,
Délicieux,
Corps contre Corps,
Immobiles, après une étreinte de passion,
J’écoute
Tes caresses.
Je m’imprègne,
De Toi
Silencieusement.
Recroquevillés, protégés,
Tu t’endors, je m’endors.
Corps contre Corps,
A fleur de peau,
Sans aucun mot.
L’aurore,
Les rayons de l’amour.
Dessinent,
L’ombre de nos Corps,
Immobiles.
julia
Dim 03 Sep 2006, 18:48 par
joullia sur Les liaisons sulfureuses
Le jardin d'amour
Pour toi, je veux un jardin de mots parfumés
Senteur de roses aux pétales de velours
Douceur sur ton sourire aux effluves d’amour
Un parterre de fleurs pour nos coeurs enflammés
Pour toi, je veux les eaux bleues des mots en averse
Tendresse coule de mes lèvres à ton cou
Promesse de mes mains qui se perdent partout
Goutte à goutte sur ta peau en pluie de caresses
Pour toi, je veux être l’eau cristalline et douce
Celle où enfin de l’amour jaillirait la source
Celle où tu déposerais le clair de tes yeux
Pour toi, je veux être l’herbe ou la mousse tendre
Celle où tu aimerais souvent venir t’étendre
Celle où tu découvrirais les instants heureux
Celle où tu t’abendonnerais a toujours.
Senteur de roses aux pétales de velours
Douceur sur ton sourire aux effluves d’amour
Un parterre de fleurs pour nos coeurs enflammés
Pour toi, je veux les eaux bleues des mots en averse
Tendresse coule de mes lèvres à ton cou
Promesse de mes mains qui se perdent partout
Goutte à goutte sur ta peau en pluie de caresses
Pour toi, je veux être l’eau cristalline et douce
Celle où enfin de l’amour jaillirait la source
Celle où tu déposerais le clair de tes yeux
Pour toi, je veux être l’herbe ou la mousse tendre
Celle où tu aimerais souvent venir t’étendre
Celle où tu découvrirais les instants heureux
Celle où tu t’abendonnerais a toujours.
Mer 09 Août 2006, 09:30 par
joullia sur L'amour en vrac
Sans tendresse pas d'amour
Sentiment souvent caché
Derrière une pudeur excessive.
Aussi fort que l’amour,
Vital pour celui qui reçoit,
Autant pour celui qui donne.
Difficile de se laisser aller,
Et pourtant ! Que serions nous ?
Sans cette main sur l’épaule,
Ce baiser léger sur la joue, le front,
Que serions nous ?
Sans ce regard attendri,
Silencieux, mais si parlant,
Ces mots plein de douceur.
Ces bras plein de chaleur.
Dur de donner la tendresse,
Pour celui qui ne connaît pas.
Difficile à accepter,
Pour qui n’a jamais reçu.
Cette tendresse qu’ont chanté à merveille
Nombreux chanteurs,
Et tant d’autres encore.
Sentiment fort,
On devient vite dépendant.
Parfois il y a manque.
Quand il y a débordement,
Vient l’envie de partager,
De donner sans compter,
Baisers, câlins, caresses.
Juste un tout petit geste.
Quand la pudeur est trop forte,
C’est sur le chien, le chat,
Que la tendresse déborde.
Façon aisée de laisser parler son coeur.
Incompréhensible ! diront certains.
Pourtant si facile à comprendre,
Sans tendresse, pas d’amour,
Sans amour, on n’est rien
Mon amour reviens-moi.
Mon amour parle-moi.
Derrière une pudeur excessive.
Aussi fort que l’amour,
Vital pour celui qui reçoit,
Autant pour celui qui donne.
Difficile de se laisser aller,
Et pourtant ! Que serions nous ?
Sans cette main sur l’épaule,
Ce baiser léger sur la joue, le front,
Que serions nous ?
Sans ce regard attendri,
Silencieux, mais si parlant,
Ces mots plein de douceur.
Ces bras plein de chaleur.
Dur de donner la tendresse,
Pour celui qui ne connaît pas.
Difficile à accepter,
Pour qui n’a jamais reçu.
Cette tendresse qu’ont chanté à merveille
Nombreux chanteurs,
Et tant d’autres encore.
Sentiment fort,
On devient vite dépendant.
Parfois il y a manque.
Quand il y a débordement,
Vient l’envie de partager,
De donner sans compter,
Baisers, câlins, caresses.
Juste un tout petit geste.
Quand la pudeur est trop forte,
C’est sur le chien, le chat,
Que la tendresse déborde.
Façon aisée de laisser parler son coeur.
Incompréhensible ! diront certains.
Pourtant si facile à comprendre,
Sans tendresse, pas d’amour,
Sans amour, on n’est rien
Mon amour reviens-moi.
Mon amour parle-moi.
Ven 04 Août 2006, 21:46 par
joullia sur Parler d'amour
Melodie d'amour
Une tres douce mélodie intense s’ecoule au fon de mon moi,
Elle prend source dans mon coeur,
Mes pensées affluent vers cette rive vide,
Ou mon être impatient n’attend que toi ...beny
Ame soeur, viendras tu ?
Me sauveras tu de ces deboires
de ces desillusion tenaces,
dont ma vie est paralysée ?
J’absorde une douce musique en sourdine
Qui entre en moi par tous les pores
De ma peau a la fois delicate et fanee,
De mon coeur si souple et dechiré...
Est ce ta voix que j’entend au loin,
Mon prince du desert, mon karim, mirage de tous mes songes ?
Est ce l’une de tes simples caresses
Qui pour quelques instants m’envahit d’ivresse?
Ame soeur, un jour tu comprendras,
Que mes pensées se nourissent de toi...
Que c’est uniquement parce que tu vis en moi,
Que mon coeur se vide, sur cette feuille la.
Pour enfin laisser la palce,
A l’amour suprême celui dont les mots ne suffisent pas à décrire
PS: Pardon Ben d’envahir ce forum
mais c’est mon seul espoire,
ma seul chance que tu vois que je t’aime reelement
ma seul facon de te parler...
Elle prend source dans mon coeur,
Mes pensées affluent vers cette rive vide,
Ou mon être impatient n’attend que toi ...beny
Ame soeur, viendras tu ?
Me sauveras tu de ces deboires
de ces desillusion tenaces,
dont ma vie est paralysée ?
J’absorde une douce musique en sourdine
Qui entre en moi par tous les pores
De ma peau a la fois delicate et fanee,
De mon coeur si souple et dechiré...
Est ce ta voix que j’entend au loin,
Mon prince du desert, mon karim, mirage de tous mes songes ?
Est ce l’une de tes simples caresses
Qui pour quelques instants m’envahit d’ivresse?
Ame soeur, un jour tu comprendras,
Que mes pensées se nourissent de toi...
Que c’est uniquement parce que tu vis en moi,
Que mon coeur se vide, sur cette feuille la.
Pour enfin laisser la palce,
A l’amour suprême celui dont les mots ne suffisent pas à décrire
PS: Pardon Ben d’envahir ce forum
mais c’est mon seul espoire,
ma seul chance que tu vois que je t’aime reelement
ma seul facon de te parler...
Jeu 03 Août 2006, 09:39 par
joullia sur L'amour en vrac
Caresses...
Tes mains sont douces sur ma peau,
Tes paroles sont douces à mon âme.
Tes caresses s’envolent de toi à moi,
Se posent sur mon corps qu’elles réveillent...
Elles libèrent le désir de ses entraves...
L’amour brille dans nos yeux
Il éclaire nos coeurs
Il envahit nos corps
Et élève nos âmes...
Et tu ris ! ! !
Nos émois...
Ton intelligence et ton charme.
Ta douceur, ta finesse, ton esprit.
Tu es homme.
Lorsque tu inventes pour moi l’amour
Lorsque tu te fais tendre
Lorsque tu deviens humble
Lorsque tu deviens fort
Lorsque je te sens toi
Et que tes yeux se troublent.
Le désir,
Que nous vivons à deux,
Dont nous jouons à deux,
qui nous unit
ici ou là
au gré de notre liberté
de nos fantaisies.
Je suis femme.
Lorsque je te devine
Lorsque je me dessine
Et me laisse explorer
A volonté...
A deux
Jouer et rejouer
sur tous les tempos
Cette symphonie
Qui nous récrée.
Mes ailes me pressent
C’est le départ
Je ne saurais rester
Mais, tes caresses...
Tes paroles sont douces à mon âme.
Tes caresses s’envolent de toi à moi,
Se posent sur mon corps qu’elles réveillent...
Elles libèrent le désir de ses entraves...
L’amour brille dans nos yeux
Il éclaire nos coeurs
Il envahit nos corps
Et élève nos âmes...
Et tu ris ! ! !
Nos émois...
Ton intelligence et ton charme.
Ta douceur, ta finesse, ton esprit.
Tu es homme.
Lorsque tu inventes pour moi l’amour
Lorsque tu te fais tendre
Lorsque tu deviens humble
Lorsque tu deviens fort
Lorsque je te sens toi
Et que tes yeux se troublent.
Le désir,
Que nous vivons à deux,
Dont nous jouons à deux,
qui nous unit
ici ou là
au gré de notre liberté
de nos fantaisies.
Je suis femme.
Lorsque je te devine
Lorsque je me dessine
Et me laisse explorer
A volonté...
A deux
Jouer et rejouer
sur tous les tempos
Cette symphonie
Qui nous récrée.
Mes ailes me pressent
C’est le départ
Je ne saurais rester
Mais, tes caresses...
Sam 20 Mai 2006, 14:17 par
dolce vita sur La vie à deux
Histoire en deux
Il posa un doigt sur ses lèvres, la prit par la main et s’enfonça dans la nuit.
Il leva la tête, vit la lune qui les éclairait faiblement et sourit car il aimait ce qui était caché.
Ils marchèrent de longues minutes main dans la main sans prononcer un mot. Il la sentait émue, attentive… prête à se donner. Il se sentait étrange………
Ils arrivèrent à une crique déserte où ils s’arrêtèrent au beau milieu, il lui lâcha la main et lui fit face. Aucun mot ne fut dit, leurs regards plongèrent l’un dans l’autre ; le vert de ses yeux se reflétant dans le bleu des siens.
Une intensité se dégagea de leurs êtres, leurs visages se transformèrent sous la douceur des caresses de leurs âmes. Il lui prit les mains, les porta à ses lèvres, les couvrit de baisers en fermant les yeux. Leurs mains enlacées établissaient un pont entre eux. Ils profitèrent longuement de ce moment qui les rapprochait.
Ils ne voulaient ni réfléchir, ni penser à quoique ce soit, mais uniquement jouir du moment présent. De temps à autres, un nuage passait devant la lune et ils se sentaient encore plus proches. Un léger vent soufflait, enveloppant leurs corps d’un manteau de douceur. Lentement leurs mains se séparèrent pour décrire un grand arc de cercle. Leurs corps se rapprochèrent pour se toucher, leurs mains agrippèrent leurs corps pour s’unir... Leurs cœurs se mirent à battre de plus en plus fort…
Mais avant qu’ils ne se trouvent à l’unisson, des vents contraires se levèrent… Ils perdirent l’équilibre, tombèrent à terre, furent arrachés l’un à l’autre… Le sol se déroba sous leurs yeux et leurs pieds, un immense cratère apparut et les engloutit. Pendant leur chute, ils furent séparés, crièrent, appelèrent, mais rien n’y fit. Ils heurtèrent beaucoup de récifs et leur voyage dura et dura encore.
Un matin, ils se réveillèrent à deux endroits différents… Meurtris mais heureux d’être en vie. Avaient-ils rêvés, d’où venaient-ils ? Leurs pensées partirent explorer les contrées à la recherche l’un de l’autre. Il se souvenait qu’il avait rencontré un être de lumière … et qu’il s’était brûlé à sa rencontre. Il ferma les yeux, sourit à la Vie car elle lui apportait… de bonnes choses.
Il leva la tête, vit la lune qui les éclairait faiblement et sourit car il aimait ce qui était caché.
Ils marchèrent de longues minutes main dans la main sans prononcer un mot. Il la sentait émue, attentive… prête à se donner. Il se sentait étrange………
Ils arrivèrent à une crique déserte où ils s’arrêtèrent au beau milieu, il lui lâcha la main et lui fit face. Aucun mot ne fut dit, leurs regards plongèrent l’un dans l’autre ; le vert de ses yeux se reflétant dans le bleu des siens.
Une intensité se dégagea de leurs êtres, leurs visages se transformèrent sous la douceur des caresses de leurs âmes. Il lui prit les mains, les porta à ses lèvres, les couvrit de baisers en fermant les yeux. Leurs mains enlacées établissaient un pont entre eux. Ils profitèrent longuement de ce moment qui les rapprochait.
Ils ne voulaient ni réfléchir, ni penser à quoique ce soit, mais uniquement jouir du moment présent. De temps à autres, un nuage passait devant la lune et ils se sentaient encore plus proches. Un léger vent soufflait, enveloppant leurs corps d’un manteau de douceur. Lentement leurs mains se séparèrent pour décrire un grand arc de cercle. Leurs corps se rapprochèrent pour se toucher, leurs mains agrippèrent leurs corps pour s’unir... Leurs cœurs se mirent à battre de plus en plus fort…
Mais avant qu’ils ne se trouvent à l’unisson, des vents contraires se levèrent… Ils perdirent l’équilibre, tombèrent à terre, furent arrachés l’un à l’autre… Le sol se déroba sous leurs yeux et leurs pieds, un immense cratère apparut et les engloutit. Pendant leur chute, ils furent séparés, crièrent, appelèrent, mais rien n’y fit. Ils heurtèrent beaucoup de récifs et leur voyage dura et dura encore.
Un matin, ils se réveillèrent à deux endroits différents… Meurtris mais heureux d’être en vie. Avaient-ils rêvés, d’où venaient-ils ? Leurs pensées partirent explorer les contrées à la recherche l’un de l’autre. Il se souvenait qu’il avait rencontré un être de lumière … et qu’il s’était brûlé à sa rencontre. Il ferma les yeux, sourit à la Vie car elle lui apportait… de bonnes choses.
Sam 20 Mai 2006, 13:05 par
coupdecoeur sur Histoires d'amour
J’aime t’écrire
Peut être parce que tu ne réponds pas
Ainsi pas de risque de nous blesser
Peut-être parce que tu n’es pas là
Ainsi pas de risque de nous tromper.
J’aime t’écrire et te lire aussi
J’aime t’imaginer
Imaginer ces gestes de tendresse
Dont tu peux me combler
Ces gestes et ces caresses
Dont mon corps a manqué
Comme si tous les deux
Nous nous étions trouvés.
Peut-être parce que cela te fait rêver
J’aime t’écrire
Peut-être pour te séduire
J’aime t’écrire
Surtout pour que tu n’oublies pas
Que toi aussi tu sais aimer.
Ainsi pas de risque de nous blesser
Peut-être parce que tu n’es pas là
Ainsi pas de risque de nous tromper.
J’aime t’écrire et te lire aussi
J’aime t’imaginer
Imaginer ces gestes de tendresse
Dont tu peux me combler
Ces gestes et ces caresses
Dont mon corps a manqué
Comme si tous les deux
Nous nous étions trouvés.
Peut-être parce que cela te fait rêver
J’aime t’écrire
Peut-être pour te séduire
J’aime t’écrire
Surtout pour que tu n’oublies pas
Que toi aussi tu sais aimer.
Ven 28 Avril 2006, 16:59 par
dolce vita sur Amour internet
Renouveau
Renouveau.
Ne pas se retourner.....
Vieilles valises laissées au dépôt, je m’en vais sans laisser un mot.
M’éclipser dans le halo de la lune.
Au dédale du chemin, s’arrêter et vivre tous synchrones offert par la vie.
Vivre l’instant présent sans me poser de questions et faire un saut quantique en laissant bien derrière moi mes vieux compagnons de route maintenant usés par le temps.....
Mes peurs, mes chagrins, mes hésitations vous restez bien dans votre carton.
Votre temps est révolu et je n’ai plus besoin de vous.
Que personne jamais ne soulève cette boîte de pandore où jalousie, possessivité et manipulation cohabitent.
Je peux facilement les abandonner, car ils ne m’ont rien donné.
Je ne serai jamais seule, Amour et confiance m’accompagnent.
Bonne humeur, sourire, rire et chansons sont également du voyage.
Ils égaient la route et surtout me précèdent pour illuminer le chemin.
Les oiseaux les arbres et les fleurs sont des compagnons fidèles.
J’ai aussi dans mes cartons tendresse qui rime avec caresses et je partage ce beau monde avec l’univers entier.
Ne pas se retourner.....
Vieilles valises laissées au dépôt, je m’en vais sans laisser un mot.
M’éclipser dans le halo de la lune.
Au dédale du chemin, s’arrêter et vivre tous synchrones offert par la vie.
Vivre l’instant présent sans me poser de questions et faire un saut quantique en laissant bien derrière moi mes vieux compagnons de route maintenant usés par le temps.....
Mes peurs, mes chagrins, mes hésitations vous restez bien dans votre carton.
Votre temps est révolu et je n’ai plus besoin de vous.
Que personne jamais ne soulève cette boîte de pandore où jalousie, possessivité et manipulation cohabitent.
Je peux facilement les abandonner, car ils ne m’ont rien donné.
Je ne serai jamais seule, Amour et confiance m’accompagnent.
Bonne humeur, sourire, rire et chansons sont également du voyage.
Ils égaient la route et surtout me précèdent pour illuminer le chemin.
Les oiseaux les arbres et les fleurs sont des compagnons fidèles.
J’ai aussi dans mes cartons tendresse qui rime avec caresses et je partage ce beau monde avec l’univers entier.
Sam 15 Avril 2006, 11:16 par
Hécate sur L'amour en vrac
L'entente subtile, mon amour
Mon amour « touche à mon coeur »
toi, tu me l’as écrite la chanson,
tu y as ajouté l’air
et tu me l’as chantée.
Mon amour « touche à mon corps »
tes notes et mes mots,
tes notes je les ai écoutées
mes mots je les ai redécouverts.
Mon amour « touche à tout »
Découvrir l’amour que tu me laisses te faire,
te regarder et te dire « j’ai envie de t’aimer ».
Savoir tes mots, tes sourires et tes rires,
les attendre, les prendre, les provoquer.
Apprendre tes frissons, ta voix, ton souffle.
les attraper, l’espérer, le saisir.
Mon amour « touche-moi, touche-moi encore »
moi, j’imprime mes mains sur ton corps-invitation
j’ose mes doigts révélant une à une tes constellations,
j’attache, je rive mes lèvres à ta peau,
mes baisers à la douceur de ton désir,
mes caresses à la rencontre de ton plaisir.
toi, tu me l’as écrite la chanson,
tu y as ajouté l’air
et tu me l’as chantée.
Mon amour « touche à mon corps »
tes notes et mes mots,
tes notes je les ai écoutées
mes mots je les ai redécouverts.
Mon amour « touche à tout »
Découvrir l’amour que tu me laisses te faire,
te regarder et te dire « j’ai envie de t’aimer ».
Savoir tes mots, tes sourires et tes rires,
les attendre, les prendre, les provoquer.
Apprendre tes frissons, ta voix, ton souffle.
les attraper, l’espérer, le saisir.
Mon amour « touche-moi, touche-moi encore »
moi, j’imprime mes mains sur ton corps-invitation
j’ose mes doigts révélant une à une tes constellations,
j’attache, je rive mes lèvres à ta peau,
mes baisers à la douceur de ton désir,
mes caresses à la rencontre de ton plaisir.
Mer 12 Avril 2006, 06:01 par
Lou sur Un monde parfait
Quand vient la nuit et que tout dort....
Quand vient la nuit et que tout dort...
J’imagine la chaleur tiède de ma couche
Réchauffée brutalement par ton corps
Tes mains glissent alors le long de ma bouche
Pour s’arrêter hésitantes autour de mon cercle d’or
Je halète dans un dernier effort
Et m’ouvre ruisselante pour ce nouvel essor
Mes lèvres s’entrouvent dans un râle indolore
Et je m’abandonne de plus en plus fort
Mon souffle devient court
Et s’arrête à son tour
Mais tes mains ne cessent de me fouiller
Et m’empêchent d’immerger
Lorsque les caresses s’arrêtent
Je suis toute petite et inerte
Brûlante comme une braise
Nue, épuisée, abandonnée, tenue en laisse
Oh! Mon maître, reviens me prendre encore
Dans la chaleur tiède de mon corps.
J’imagine la chaleur tiède de ma couche
Réchauffée brutalement par ton corps
Tes mains glissent alors le long de ma bouche
Pour s’arrêter hésitantes autour de mon cercle d’or
Je halète dans un dernier effort
Et m’ouvre ruisselante pour ce nouvel essor
Mes lèvres s’entrouvent dans un râle indolore
Et je m’abandonne de plus en plus fort
Mon souffle devient court
Et s’arrête à son tour
Mais tes mains ne cessent de me fouiller
Et m’empêchent d’immerger
Lorsque les caresses s’arrêtent
Je suis toute petite et inerte
Brûlante comme une braise
Nue, épuisée, abandonnée, tenue en laisse
Oh! Mon maître, reviens me prendre encore
Dans la chaleur tiède de mon corps.
Mar 11 Avril 2006, 14:53 par
Hécate sur Les liaisons sulfureuses
Volare... 3
Oui, il mit ses mains autour des épaules de la femme, ses yeux bleus délavés plongeant dans les siens. Il approcha sa bouche de la sienne et lentement, doucement vint butiner le sel déposé sur les lèvres offertes ; délicatement, les effleurant à peine et puis encore et encore, plus insistant, sa langue venant se mêler à celle de l’amie. Elle serait tombée sans l’appui des longues mains fortes et douces qu’elle désirait : elle désirait tout de lui et de lui seul. Ils ne sentaient plus le froid de l’hiver, ils goûtaient pleinement à chaque sensation, le vent, la chaleur qui inondaient leurs corps. Elle sentait les muscles de l’homme jouer sous le lainage, elle aspirait à petites lapées le parfum marin qui enveloppait son être avec un fond de musc. Il l’avait délicatement dépouillée de ses effets, avec adresse et ses mains et son corps offraient un rempart contre le froid. Ses lèvres parcoururent toute la carte du tendre et le désir en eux ne fit que monter. Elle se libéra de ses mains comme un félin et lui fit face ; elle se planta les yeux dans les yeux, il sourit au jeu et elle lui renvoya son sourire. Elle embrassa ses paupières, caressa du bout des lèvres le front, le nez, la bouche et le goûta à pleine bouche. Il la renversa et il se dégagea des vêtements qui entravaient son corps, au milieu des caresses, des baisers, des joutes. Et puis, elle sentit son corps épouser le sien et la quitter et puis revenir plus intimement en elle... Le temps s’était arrêté, il n’y avait plus que le rythme de cette danse qui les emportait plus loin que tout, plus haut que le soleil, ensemble, dans une douceur infinie, ils redécouvraient l’amour dans sa grandeur et sa beauté première. L’amour les lia et le désir les emporta plus loin que les étoiles... Elle posa sa tête contre son torse, il caressa ses cheveux délicatement, murmurant des mots plus doux que miel qu’intuitivement elle savait vrais. Elle s’endormit comme un enfant contre son sein...
Ven 24 Mars 2006, 15:06 par
dolce vita sur Histoires d'amour
2 ème épisode de : l'Amour tarifé...
« Maguy, par opportunité… »
Convoqué un premier avril, drôle de farce, j’ai été appelé pour service militaire obligatoire d’un an à la base aérienne d’Oran – La Sénia. L’aviation m’a récupéré parce que j’avais commencé la préparation militaire parachutiste, mais au moment des sauts, Maman très malade, n’avait pas voulu signer. Pour ne pas la faire souffrir encore plus, je n’avais pas insisté…
J’avais été nommé en début d’année, contrôleur des transmissions avec effet rétroactif. J’ai encaissé une belle somme juste avant mon départ, et j’ai emporté cinq mille fr ( à peu prés l’équivalent de nos euros actuels ) avec moi : Une fortune pour un ‘bidasse’…
Nous étions astreints à l’horaire d’été : lever à cinq heures trente. Exercices jusqu’à treize heures. Déjeuner puis sieste obligatoire, et… plus rien, sinon, soupe, appel du soir et extinction des feux ! Et interdiction de sortir pour les ‘bleus’, cela va sans dire…
Relations humaines difficiles entre ces trente ‘clampins’ , réunis en deux rangées de 15 lits dans une chambrée. Elles étaient nulles durant les évolutions en extérieurs aux ordres d’un Sergent et d’un caporal instructeurs, tous deux mécaniciens air, engagés.
Mais ces après midi d’ennui m’ont vite rapproché de ceux qui sont devenus très vite de vrais amis. D’abord Antoine L… Un Oranais, grand, costaud, cheveux noirs frisés et moustache à la Clark Gable… Dans le civil il avait été forgeron dans son village avant de quitter sa famille à dix huit ans et de venir à Oran où il avait essayé 12 métiers et vécu 13misères ! Cela l’avait mûri. C’était un calme qu’il ne fallait pas chatouiller et qui comme moi se demandait ce qu’on faisait avec ces ‘gamins’…
Puis Gilbert S… Un Algérois, grand mais très mince quoique bien bâti. Noir de poils et de peau, visage quelconque mais des yeux vifs et un sourire franc et éclatant. Fils d’un entrepreneur de ferronnerie, on sentait que lui, n’avait jamais manqué de rien. Après trois ans d’école technique il avait rejoint l’entreprise familiale. Antoine fut de suite Tonio, Gilbert Gil ou Gigi… Et moi ‘Djouane’ !
Au lieu de faire cette sieste ‘obligatoire’, dés que nous avons touché les tenues de sortie, nous avons utilisé le mur pour passer sur la base, côté pistes et hangars. De là, petite marche jusqu’au village de la Sénia. Au ‘bistrot’ un café noir ‘à l’eau douce’ ( Le préciser, car les oranais le buvaient fait avec l’eau saumâtre qui coulait des fontaines ) Un bus civil un peu plus tard, direction Oran où l’on s’est balladé d’abord en ville que Tonio connaissait comme sa poche ; mais on s’y est vite ennuyés. Ensuite, ce fut les plages et la baignade, car en cette fin avril, l’eau était à 20 ° au moins !
Trois jeunes aviateurs bien bâtis, à « Moulin bleu » une de ces plages magnifiques qui jouxtent la ville. Nous y avons été remarqués, puis ‘dragués’ gentiment par un groupe de petites Nénettes qui séchaient les cours pour la plage, elles aussi. Jeux de ballons, jeux de mains, jeux de vilains ? Pas pour moi, cette fois ! Copain seulement avec une petite Denise qui m’a fait de vraies avances…. C’était des chics filles : on ne leur aurait pas manqué de respect pour tout l’or du monde, et encore moins essayé de leur ravir ce ‘petit capital’ qui comptait tellement pour elles à l’époque !
Mais ces ‘fleurts’ plus ou moins poussés, ça ne faisait pas l’affaire « des ‘amygdales’ du ‘bas’ ventre » comme disait Tonio ! Et il nous a parlé de « la villa des roses » une maison de rendez-vous à Ekmul sur les hauteurs d’Oran :
-C’est pas des vraies ‘putes’. Des ‘bonnes’ femmes divorcées ou même mariées qui viennent arrondir leur fin de mois…
Et il a précisé :
-Moi, y a ma copine Lulu. Je la connaissais d’ailleurs quand elle était mariée…
Elle avait divorcé depuis…et qu’il la voyait souvent à cette villa des roses, avant d’être mobilisé, en ajoutant :
-Sans payer, moi ! Elle s’arrange avec la patronne qui est une dame très chic et bien sympa. J’y ai mes entrées…
- Eh ! il est un peu ‘mac’ (souteneur ! ) le Tonio, ais-je pensé, sans imaginer la suite !
Pour pouvoir nous y rendre en soirée, on s’est ‘arrangé’ avec trois autres de la troisième chambrée. Un soir sur deux, dés que l’appel était passé dans notre chambre, pendant que le sous off de service passait à la chambre suivante, nous par la fenêtre du fond, on rejoignait la troisième chambrée et occupions leur lit. Le soir suivant c’était l’inverse. Et ça marchait !!
Ainsi nous avons pu aller à cette villa des roses, la fameuse maison de rendez-vous.
Encore une fois, j’étais curieux et assez dubitatif malgré tout ce qu’en disait Tonio… Il nous en avait tellement parlé que le processus ne m’a pas étonné. Petit salon-bar désert à cette heure où les maris sont encore chez eux ? L’hôtesse, une dame de cinquante ans au moins, était encore très appétissante, ais-je jugé avec mes vingt ans ! Rien de vulgaire dans ses attitudes ou sa voix…
La petite Lulu, de Tonio, une jolie brunette d’une trentaine d’années est arrivée dare-dare. Après les présentations elle s’est assise à notre table et a pris comme nous… une menthe à l’eau. Puis les deux se sont éclipsés en riant. Gil et moi, nous savions qu’à droite, sur le mur, la grande glace était sans tain et que les ‘dames’ pouvaient nous voir, évitant ainsi de rencontrer des personnes connues.
Sur le mur de gauche, à l’inverse, une grande glace, sans tain aussi. Mais à l’inverse, car dés qu’éclairé le salon d’à côté nous est apparu avec son grand canapé qui nous faisait face. Trois dames en déshabillé rose, tout comme Lulu, sont venues s’y installer. Je n’ai eu d’yeux que pour la blonde… Une belle femme, la trentaine ( 28, su après ) bien bâtie, pas mal dodue, et de ce fait, un visage lisse aux traits réguliers, des yeux bleus foncés, une belle chevelure dorée… Avant que Gil me brûle la politesse, je me suis levé, doigt pointé vers elle !
La ‘taulière’, pas madame Claude, mais madame Emma, a souri en me disant :
-C’est Maguy, vous allez pouvoir la rejoindre directement à sa chambre …
Je savais par Tonio qu’il fallait poser sur le comptoir cinq billets de cent francs. Je me rappelle que je trouvais cette somme exorbitante et je m’étais dit :
-Une fois passe, mais je ne vais pas gaspiller tout mon ‘fric’ comme çà !
Gil a désigné une autre des dames que je n’avais même pas remarquée. Billets posés, l’hôtesse nous a guidé vers le couloir ou la domestique ( jupe noire, chemisier blanc, très stylée ) nous a emmenés au premier. Et Maguy vue de prés, encore plus belle avec son sourire éblouissant m’a accueilli par :
-Ah ! voilà mon bel aviateur… je suis heureuse de t’avoir plu, tu sais ?
Tonio m’avait dit, qu’à peine entré, ‘elles’ nous demandaient leur « petit cadeau »…
-Tu lui donnes au moins deux cent francs si tu veux le grand jeu et qu’elle prenne son temps sans te presser…
A mon étonnement, elle ne m’a dit que :
-Mets toi à l’aise. Déshabilles toi dans la salle de bains, fais ta petite ‘toilette’ et viens me rejoindre, on fera connaissance au lit…
Rien à voir avec le rituel dont on m’avait rabattu les oreilles pour ce qui concernait les « bordels »…
Pudeur instinctive, j’ai remis mon slip. Elle avait entrouvert son déshabillé… j’ai vu ses gros lutteurs à bout très clair, le ventre un peu bombé, la jolie peau, et j’ai senti l’odeur discrète de son parfum : Mon érection a été immédiate !!
Aussi, nous avons vite fait une connaissance assez poussée, et pas avec beaucoup de paroles… Caresses, mains actives, la bouche aussi, j’ai pensé qu’avec une amante ça se serait passé pareillement ! Assez rapidement, elle m’a dit :
-Je sens que tu en as très envie… Après tu seras plus calme et on prendra notre temps …
De fait je l’ai pénétrée et besognée avec un plaisir qui a vite été aussi grandissant qu’égoïste… Ne m’occupant que de moi, il ne s’était pas écoulé un quart d’heure depuis mon entrée dans la chambre quand j’ai éructé en éjaculant !
Ce qui l’a fait s’esclaffer et dire :
-Il s’est régalé ( !) le petit chéri…il en avait besoin ce jeune homme… On va prendre la douche ( Il n’y avait pas de clim à l’époque et j’avais transpiré ! ) après on pourra parler un peu avant de recommencer la danse, si tu veux ? Je m’occuperais de toi, cette fois ci…
La douche à deux ! C’était une belle femme, une vraie blonde car son pubis doré avait déjà attiré mon œil, un peu avant. Nous nous sommes savonné mutuellement : Un jeu que je connaissais bien et j’ai vraiment oublié que nous étions en amour tarifié…
A nouveau très excité, elle m’a dit en riant :
-Viens ! Le ‘jeu’ est meilleur dans le lit…cela m’a rappelé la réplique de la « Grosse Margot » du Sire François Villon…
Et nous y sommes retournés, au lit… Elle a pris les initiatives, m’a caressé et embrassé en véritable experte ! J’ai toutefois, à mon habitude, arrêté ce qui devenait une fellation, et elle m’a dit, je me souviens :
-Tu aimes mieux ‘tringler’, toi ? mais attends, moi aussi, à l’envers, tu vas voir…
J’ai compris ! Et de fait c’était une excellente cavalière ; mais à sa surprise, là j’ai résisté à la montée de la jouissance et c’est elle qui s’est « prise au jeu » comme elle m’a dit ensuite. Il y a eu une autre suite, pour moi à nouveau, quand je l’ai ‘retournée’ comme une crêpe…avec des petits cris et des petits rires !
Cette fois nous sommes restés enlacés ( emboîtés on peut dire ! ) et nous avons enfin parlé…
J’ai entendu les histoires racontées par les autres, Lulu, Lydie… mais je m’en tiens à celle de Maguy qui dés ce premier soir m’en a raconté un bout, en ajoutant à chaque fois, jusqu’à ce que finalement je connaisse toute sa vie passée !
En réalité elle s’appelait Paule D…, originaire du sud ouest. Un village des Landes dont je ne retrouve plus le nom. Père artisan boulanger, mère au comptoir. Le brevet élémentaire passé, elle avait ajouté une année d’école Pigier : sténo et comptabilité. Des cours à Mimizan
Où elle allait en car. Mais servant dans la boulangerie familiale dés qu’ayant un instant de liberté, elle s’était résignée à cet emploi…
……………………………………………………………………………………………….
J’abrège, car on n’en sortirait plus, tellement il me revient tout ce qu’elle m’a raconté sur sa vie…
Son mari officier pilote, avait été affecté à l’escadrille de chasse de la Sénia prés d’Oran. Voilà comment elle s’était retrouvée dans cette ville. Je la cite :
-Armand depuis qu’il était lieutenant n’était plus le même. Notre ménage a ‘battu de l’aile’
[ C’est le cas de le dire pour un pilote ? ]
Quand il a été muté en Allemagne. Je n’ai pas voulu suivre et nous avons convenu de divorcer. J’avais déjà un ‘ami’, mais quand il s’est rendu compte que je redevenais libre, il s’est défilé… C’est par une ‘Copine’ la femme d’un capitaine qui venait arrondir ses fins de mois pour se payer des extra, elle, que j’ai connu l’existence de la villa des roses. Je n’avais pas envie de retourner dans ma famille, et pas de métier. Ce que nous avons fait comme ambulancières militaires ne m’ouvre qu’aide infirmière et pas une grosse paye. Comme ça, j’ai la pension payée par mon ex, capitaine maintenant qui a déjà refait sa vie. Et sur ce que je gagne ici, rien à déclarer …
*
J’en reviens à cette première soirée à Ekmull. Un peu avant 22 h, la chère Maguy m’a dit :
-Tu m’as fait passer un bon moment. Ce qui m’attend me paraîtra encore moins drôle que d’habitude… Tu reviendras bientôt ?
Mon « oui » n’était pas très convaincu. Je me disais : dommage mais trop cher…
Elle m’a accompagné au rez de chaussée, et m’a quittée de l’autre côté du couloir devant une petite pièce qui donnait sur l’arrière de la villa. J’y ai retrouvé mes deux compères… en pleine mastication ! Il y avait un comptoir, et derrière officiait l’employée qui nous avait piloté vers les chambres
[ Une petite ‘grosse’ au visage ingrat : un air de deux airs qui ne lui permettait pas de faire partie de ces ‘Dames’ ! ]
Mes copains étaient hilares et devant un verre de mascara ( rouge, genre Bordeaux titrant 14° au moins ) ils dégustaient ce qu’on appelle en Espagne des tapas, et là bas, des Kémias
( mot dérivé de l’arabe dialectal : petite quantité )
Nous n’avions pas soupé, c’est vrai. J’ai préféré une orangeade mais quel régal ces petits pâtés, toasts à la ‘soubressade’ ( chorizo ) sardines grillées, petits calmars en sauce piquante… etc…
A la fin, j’ai cru bon de demander combien l’on devait :
-Non, non, c’est madame Emma qui m’a dit de vous servir tout çà…
Nous avons quitté les lieux. Il était plus de vingt deux heures trente. Nous savions que le dernier car pour la Sénia était parti depuis longtemps… Tonio nous a dit :
-D’en ville c’est 11 km à pied… mais en partant d’ici on coupe par ‘le village nègre’ et on contournera la ‘chebka’ ( grand lac salé bordé de berges plates, rocailleuses, sans végétation ) : 6 km au plus !
La pleine lune éclairait l’étendue pierreuse à reflets blanchis par le sel. Au loin, de l’autre côté on voyait la mer : impossible de se tromper ! Durant cette traversée, mes souvenirs de lecture des « carnets de René Mouchotte » me sont revenus… Il s’était envolé de la Sénia en 1940 dans un Goéland, avion bimoteur dans des conditions rocambolesques. Sans faire chauffer les moteurs et avec une hélice bloquée au petit pas, cette ‘chebka’ sur laquelle l’avion avait rebondi plusieurs fois, avait failli être son linceul trois ans avant la Manche où ce héros qui commandait une escadrille de chasse française dans la RAF s’y engloutisse…
Nous avons fini par atteindre le remblai de la voie de chemin de fer. De l’autre côté, c’était la route de la Sénia et encore un dernier kilomètre, s’introduire en douce sur la base et rentrer par mur habituel ! Il était 1 h du matin, le réveil se faisait à cinq heures trente, et la sortie de la chambrée pour le ‘dérouillage’ immédiate… Quelle forme ce matin là !
L’après midi la sieste fut réparatrice…surtout que le lendemain matin était prévu le challenge du nombre pour le C. I. (centre d’instruction ) des courses, des sauts et des lancers de poids !
Après la sieste, petite marche sous les arbres car l’ambiance enfumée et bruyante du foyer de la troupe ne nous convenait pas. Nous avons pu enfin nous faire part de nos satisfactions réciproques des deux bonnes heures passées la veille…. Sans trop de détails, par pudeur et respect aussi pour celles que nous jugions déjà de « Chics filles… »
-Rien à voir avec les ‘putes’ de bordel, avait conclu Gil.
Mais lui et moi, trouvant que c’était trop cher nous n’avions pas l’intention d’y retourner.
Tonio, lui, avait le numéro de téléphone de sa Lulu. Il est allé l’appeler chez elle depuis la cabine du foyer. Et elle lui a dit :
-Dis moi quand vous revenez ? mais directement, et nous ( les filles ) on viendra plus tôt à la ‘barraque’ (sic) …
Il ne la rejoignait jamais chez elle où il y avait une dame qui lui gardait son fils
Et quand il l’a rappelée, c’est là que ça s’est corsé. Il lui a fait part de notre réticence pour cause de solde d’appelés à y retourner… mais elle :
-Dis leur que les ‘copines’ ( Lydie et Maguy ) m’ont dit qu’elles veulent qu’ils reviennent sans s’occuper de la ‘mère’ Emma qui est au courant et le leur retiendra sur leur solde, t’en fais pas !
Grosses discussions, je me rappelle. Gil et moi nous étions décontenancés : pourquoi cette offre ? Elles n’en avaient pas assez de faire ‘l’amour’ avec leurs ‘clients’ ?
-çà les amuse de ‘jouer’ un peu avec des jeunes ‘bidasses’ ! C’était l’opinion de Tonio qui avait ajouté :
-D’après Lulu, les deux lui ont dit qu’elles avaient passé un bon moment avec « ces jeunes, sains et pas vicieux ( ? ) » et qu’elles voulaient les revoir…Et puis, on leur a parlé de la plage, alors elles veulent nous proposer de les accompagner de temps en temps l’après midi à ‘Paradis Plage’ dans un établissement avec sa plage privée, et avec nous, elles seront sûres de ne pas être emmerdées si des vieux ‘cons’ les reconnaissent…
Nous étions en début du mois de mai. Il faisait déjà très chaud mais les plages étaient formidables et la mer rafraîchissante… C’est ce qui nous a décidés !
Tonio a rappelé Lulu chez elle. Le week end, ça ne leur était pas possible, mais ils ont convenu du lundi où on se retrouverait directement à la plage…
Gil et moi, cela nous enlevait l’impression pénible d’être les profiteurs, pire, les ‘souteneurs’ de ces dames, puisqu’on sortirait avec elles comme gardes du corps, et que somme toute on leur rendrait service !
Nous avons fait des ‘infidélités’ à nos petites copines de Moulin bleu qui ont du se demander où nous étions passés. Nous retrouvions vers quinze heures nos ‘amies’ au « Paradis-plage » le bien nommé établissement d’Aïn el Turc. Elles étaient déjà à nous attendre sous leurs deux parasols. Lulu et Maguy, toujours là. Lydie pas chaque fois because occupations familiales…
Maguy nageait très bien mais elle était ‘flemmarde’ et quelques fois je la laissais rentrer au bord et se vautrer sur sa serviette pendant que j’allais nager au large… Au retour elle ‘piaillait’ que « je la laissai tomber … » mais avec des rires et une gentillesse totale qui me touchait !
Et vers dix sept heures nous repartions directement à la villa des roses, en 11chv citroën ; c’était la voiture de madame Emma que Maguy, ancienne ambulancière pilotait avec maestria. D’ailleurs deux ou trois fois, je ne sais plus, la dite dame Emma a été du voyage, se contentant d’un moment de détente, restant habillée sous son parasol. A l’arrivée par la ruelle arrière, garage, puis la montée vers les chambres…
Sur injonctions de la patronne, nous redescendions un peu avant vingt heures dans la petite pièce du bas. Nous soupions copieusement. Des trois, seule Lydie fumait et comme Gil, sportif était réticent à l’odeur du tabac, je ne l’ai jamais vue allumer une cigarette en notre présence ! Elles ne buvaient pas d’alcool non plus, disant « on sera obligées de le faire plus tard ! » Et avant vingt et une heures, nous repartions, souvent avec des tranches de rôti froid pour nos lendemains à la caserne…
Nous savions qu’il y avait un dernier car militaire qui partait de la place centrale d’Oran pour ramener les permissionnaires. Et les ‘anciens’ nous y ont toujours accueillis parmi eux sans faire de commentaires… Ainsi à vint trois heures au plus, nous étions au lit, ce qui nous donnait six heures de sommeil, c’était déjà mieux !
Maguy quand je l’évoque, c’était pour moi une amoureuse lascive, un peu flemmarde ce qui l’avait conduit là, mais d’une gentillesse à toute épreuve. Sa conversation était intéressante, car elle était cultivée. Cela me faisait oublier que sortie de mes bras, elle en accepterait d’autres… Dans nos baisers échangés, je n’avais plus l’ombre du souvenir de ce que faisait cette bouche, hors moi ! C’était des plaisirs partagés, diversifiés, entrecoupés de longues discussions chuchotées avec parfois des rires et parfois des pleurs à l’évocation de notre vécu précédent… Elle n’avait pas toujours été à la fête, elle non plus !
Fin mai, Tonio, Oranais, a été muté aux ateliers mécaniques de la base. Gil et moi, direction la 5ème région aérienne à Alger pour y recevoir une affectation. Pour revenir, croyons nous, à la Sénia pour le peloton d’élèves gradés. Gil s’y était inscrit aussi. Aussi nos adieux ne furent pas déchirants (sic)… quelques larmes de Maguy et quelques mots : « A bientôt ! écris moi vite…»
Chez Madame Emma R… à la villa des Roses, évidemment !
Fin du deuxième épisode
Jan
Convoqué un premier avril, drôle de farce, j’ai été appelé pour service militaire obligatoire d’un an à la base aérienne d’Oran – La Sénia. L’aviation m’a récupéré parce que j’avais commencé la préparation militaire parachutiste, mais au moment des sauts, Maman très malade, n’avait pas voulu signer. Pour ne pas la faire souffrir encore plus, je n’avais pas insisté…
J’avais été nommé en début d’année, contrôleur des transmissions avec effet rétroactif. J’ai encaissé une belle somme juste avant mon départ, et j’ai emporté cinq mille fr ( à peu prés l’équivalent de nos euros actuels ) avec moi : Une fortune pour un ‘bidasse’…
Nous étions astreints à l’horaire d’été : lever à cinq heures trente. Exercices jusqu’à treize heures. Déjeuner puis sieste obligatoire, et… plus rien, sinon, soupe, appel du soir et extinction des feux ! Et interdiction de sortir pour les ‘bleus’, cela va sans dire…
Relations humaines difficiles entre ces trente ‘clampins’ , réunis en deux rangées de 15 lits dans une chambrée. Elles étaient nulles durant les évolutions en extérieurs aux ordres d’un Sergent et d’un caporal instructeurs, tous deux mécaniciens air, engagés.
Mais ces après midi d’ennui m’ont vite rapproché de ceux qui sont devenus très vite de vrais amis. D’abord Antoine L… Un Oranais, grand, costaud, cheveux noirs frisés et moustache à la Clark Gable… Dans le civil il avait été forgeron dans son village avant de quitter sa famille à dix huit ans et de venir à Oran où il avait essayé 12 métiers et vécu 13misères ! Cela l’avait mûri. C’était un calme qu’il ne fallait pas chatouiller et qui comme moi se demandait ce qu’on faisait avec ces ‘gamins’…
Puis Gilbert S… Un Algérois, grand mais très mince quoique bien bâti. Noir de poils et de peau, visage quelconque mais des yeux vifs et un sourire franc et éclatant. Fils d’un entrepreneur de ferronnerie, on sentait que lui, n’avait jamais manqué de rien. Après trois ans d’école technique il avait rejoint l’entreprise familiale. Antoine fut de suite Tonio, Gilbert Gil ou Gigi… Et moi ‘Djouane’ !
Au lieu de faire cette sieste ‘obligatoire’, dés que nous avons touché les tenues de sortie, nous avons utilisé le mur pour passer sur la base, côté pistes et hangars. De là, petite marche jusqu’au village de la Sénia. Au ‘bistrot’ un café noir ‘à l’eau douce’ ( Le préciser, car les oranais le buvaient fait avec l’eau saumâtre qui coulait des fontaines ) Un bus civil un peu plus tard, direction Oran où l’on s’est balladé d’abord en ville que Tonio connaissait comme sa poche ; mais on s’y est vite ennuyés. Ensuite, ce fut les plages et la baignade, car en cette fin avril, l’eau était à 20 ° au moins !
Trois jeunes aviateurs bien bâtis, à « Moulin bleu » une de ces plages magnifiques qui jouxtent la ville. Nous y avons été remarqués, puis ‘dragués’ gentiment par un groupe de petites Nénettes qui séchaient les cours pour la plage, elles aussi. Jeux de ballons, jeux de mains, jeux de vilains ? Pas pour moi, cette fois ! Copain seulement avec une petite Denise qui m’a fait de vraies avances…. C’était des chics filles : on ne leur aurait pas manqué de respect pour tout l’or du monde, et encore moins essayé de leur ravir ce ‘petit capital’ qui comptait tellement pour elles à l’époque !
Mais ces ‘fleurts’ plus ou moins poussés, ça ne faisait pas l’affaire « des ‘amygdales’ du ‘bas’ ventre » comme disait Tonio ! Et il nous a parlé de « la villa des roses » une maison de rendez-vous à Ekmul sur les hauteurs d’Oran :
-C’est pas des vraies ‘putes’. Des ‘bonnes’ femmes divorcées ou même mariées qui viennent arrondir leur fin de mois…
Et il a précisé :
-Moi, y a ma copine Lulu. Je la connaissais d’ailleurs quand elle était mariée…
Elle avait divorcé depuis…et qu’il la voyait souvent à cette villa des roses, avant d’être mobilisé, en ajoutant :
-Sans payer, moi ! Elle s’arrange avec la patronne qui est une dame très chic et bien sympa. J’y ai mes entrées…
- Eh ! il est un peu ‘mac’ (souteneur ! ) le Tonio, ais-je pensé, sans imaginer la suite !
Pour pouvoir nous y rendre en soirée, on s’est ‘arrangé’ avec trois autres de la troisième chambrée. Un soir sur deux, dés que l’appel était passé dans notre chambre, pendant que le sous off de service passait à la chambre suivante, nous par la fenêtre du fond, on rejoignait la troisième chambrée et occupions leur lit. Le soir suivant c’était l’inverse. Et ça marchait !!
Ainsi nous avons pu aller à cette villa des roses, la fameuse maison de rendez-vous.
Encore une fois, j’étais curieux et assez dubitatif malgré tout ce qu’en disait Tonio… Il nous en avait tellement parlé que le processus ne m’a pas étonné. Petit salon-bar désert à cette heure où les maris sont encore chez eux ? L’hôtesse, une dame de cinquante ans au moins, était encore très appétissante, ais-je jugé avec mes vingt ans ! Rien de vulgaire dans ses attitudes ou sa voix…
La petite Lulu, de Tonio, une jolie brunette d’une trentaine d’années est arrivée dare-dare. Après les présentations elle s’est assise à notre table et a pris comme nous… une menthe à l’eau. Puis les deux se sont éclipsés en riant. Gil et moi, nous savions qu’à droite, sur le mur, la grande glace était sans tain et que les ‘dames’ pouvaient nous voir, évitant ainsi de rencontrer des personnes connues.
Sur le mur de gauche, à l’inverse, une grande glace, sans tain aussi. Mais à l’inverse, car dés qu’éclairé le salon d’à côté nous est apparu avec son grand canapé qui nous faisait face. Trois dames en déshabillé rose, tout comme Lulu, sont venues s’y installer. Je n’ai eu d’yeux que pour la blonde… Une belle femme, la trentaine ( 28, su après ) bien bâtie, pas mal dodue, et de ce fait, un visage lisse aux traits réguliers, des yeux bleus foncés, une belle chevelure dorée… Avant que Gil me brûle la politesse, je me suis levé, doigt pointé vers elle !
La ‘taulière’, pas madame Claude, mais madame Emma, a souri en me disant :
-C’est Maguy, vous allez pouvoir la rejoindre directement à sa chambre …
Je savais par Tonio qu’il fallait poser sur le comptoir cinq billets de cent francs. Je me rappelle que je trouvais cette somme exorbitante et je m’étais dit :
-Une fois passe, mais je ne vais pas gaspiller tout mon ‘fric’ comme çà !
Gil a désigné une autre des dames que je n’avais même pas remarquée. Billets posés, l’hôtesse nous a guidé vers le couloir ou la domestique ( jupe noire, chemisier blanc, très stylée ) nous a emmenés au premier. Et Maguy vue de prés, encore plus belle avec son sourire éblouissant m’a accueilli par :
-Ah ! voilà mon bel aviateur… je suis heureuse de t’avoir plu, tu sais ?
Tonio m’avait dit, qu’à peine entré, ‘elles’ nous demandaient leur « petit cadeau »…
-Tu lui donnes au moins deux cent francs si tu veux le grand jeu et qu’elle prenne son temps sans te presser…
A mon étonnement, elle ne m’a dit que :
-Mets toi à l’aise. Déshabilles toi dans la salle de bains, fais ta petite ‘toilette’ et viens me rejoindre, on fera connaissance au lit…
Rien à voir avec le rituel dont on m’avait rabattu les oreilles pour ce qui concernait les « bordels »…
Pudeur instinctive, j’ai remis mon slip. Elle avait entrouvert son déshabillé… j’ai vu ses gros lutteurs à bout très clair, le ventre un peu bombé, la jolie peau, et j’ai senti l’odeur discrète de son parfum : Mon érection a été immédiate !!
Aussi, nous avons vite fait une connaissance assez poussée, et pas avec beaucoup de paroles… Caresses, mains actives, la bouche aussi, j’ai pensé qu’avec une amante ça se serait passé pareillement ! Assez rapidement, elle m’a dit :
-Je sens que tu en as très envie… Après tu seras plus calme et on prendra notre temps …
De fait je l’ai pénétrée et besognée avec un plaisir qui a vite été aussi grandissant qu’égoïste… Ne m’occupant que de moi, il ne s’était pas écoulé un quart d’heure depuis mon entrée dans la chambre quand j’ai éructé en éjaculant !
Ce qui l’a fait s’esclaffer et dire :
-Il s’est régalé ( !) le petit chéri…il en avait besoin ce jeune homme… On va prendre la douche ( Il n’y avait pas de clim à l’époque et j’avais transpiré ! ) après on pourra parler un peu avant de recommencer la danse, si tu veux ? Je m’occuperais de toi, cette fois ci…
La douche à deux ! C’était une belle femme, une vraie blonde car son pubis doré avait déjà attiré mon œil, un peu avant. Nous nous sommes savonné mutuellement : Un jeu que je connaissais bien et j’ai vraiment oublié que nous étions en amour tarifié…
A nouveau très excité, elle m’a dit en riant :
-Viens ! Le ‘jeu’ est meilleur dans le lit…cela m’a rappelé la réplique de la « Grosse Margot » du Sire François Villon…
Et nous y sommes retournés, au lit… Elle a pris les initiatives, m’a caressé et embrassé en véritable experte ! J’ai toutefois, à mon habitude, arrêté ce qui devenait une fellation, et elle m’a dit, je me souviens :
-Tu aimes mieux ‘tringler’, toi ? mais attends, moi aussi, à l’envers, tu vas voir…
J’ai compris ! Et de fait c’était une excellente cavalière ; mais à sa surprise, là j’ai résisté à la montée de la jouissance et c’est elle qui s’est « prise au jeu » comme elle m’a dit ensuite. Il y a eu une autre suite, pour moi à nouveau, quand je l’ai ‘retournée’ comme une crêpe…avec des petits cris et des petits rires !
Cette fois nous sommes restés enlacés ( emboîtés on peut dire ! ) et nous avons enfin parlé…
J’ai entendu les histoires racontées par les autres, Lulu, Lydie… mais je m’en tiens à celle de Maguy qui dés ce premier soir m’en a raconté un bout, en ajoutant à chaque fois, jusqu’à ce que finalement je connaisse toute sa vie passée !
En réalité elle s’appelait Paule D…, originaire du sud ouest. Un village des Landes dont je ne retrouve plus le nom. Père artisan boulanger, mère au comptoir. Le brevet élémentaire passé, elle avait ajouté une année d’école Pigier : sténo et comptabilité. Des cours à Mimizan
Où elle allait en car. Mais servant dans la boulangerie familiale dés qu’ayant un instant de liberté, elle s’était résignée à cet emploi…
……………………………………………………………………………………………….
J’abrège, car on n’en sortirait plus, tellement il me revient tout ce qu’elle m’a raconté sur sa vie…
Son mari officier pilote, avait été affecté à l’escadrille de chasse de la Sénia prés d’Oran. Voilà comment elle s’était retrouvée dans cette ville. Je la cite :
-Armand depuis qu’il était lieutenant n’était plus le même. Notre ménage a ‘battu de l’aile’
[ C’est le cas de le dire pour un pilote ? ]
Quand il a été muté en Allemagne. Je n’ai pas voulu suivre et nous avons convenu de divorcer. J’avais déjà un ‘ami’, mais quand il s’est rendu compte que je redevenais libre, il s’est défilé… C’est par une ‘Copine’ la femme d’un capitaine qui venait arrondir ses fins de mois pour se payer des extra, elle, que j’ai connu l’existence de la villa des roses. Je n’avais pas envie de retourner dans ma famille, et pas de métier. Ce que nous avons fait comme ambulancières militaires ne m’ouvre qu’aide infirmière et pas une grosse paye. Comme ça, j’ai la pension payée par mon ex, capitaine maintenant qui a déjà refait sa vie. Et sur ce que je gagne ici, rien à déclarer …
*
J’en reviens à cette première soirée à Ekmull. Un peu avant 22 h, la chère Maguy m’a dit :
-Tu m’as fait passer un bon moment. Ce qui m’attend me paraîtra encore moins drôle que d’habitude… Tu reviendras bientôt ?
Mon « oui » n’était pas très convaincu. Je me disais : dommage mais trop cher…
Elle m’a accompagné au rez de chaussée, et m’a quittée de l’autre côté du couloir devant une petite pièce qui donnait sur l’arrière de la villa. J’y ai retrouvé mes deux compères… en pleine mastication ! Il y avait un comptoir, et derrière officiait l’employée qui nous avait piloté vers les chambres
[ Une petite ‘grosse’ au visage ingrat : un air de deux airs qui ne lui permettait pas de faire partie de ces ‘Dames’ ! ]
Mes copains étaient hilares et devant un verre de mascara ( rouge, genre Bordeaux titrant 14° au moins ) ils dégustaient ce qu’on appelle en Espagne des tapas, et là bas, des Kémias
( mot dérivé de l’arabe dialectal : petite quantité )
Nous n’avions pas soupé, c’est vrai. J’ai préféré une orangeade mais quel régal ces petits pâtés, toasts à la ‘soubressade’ ( chorizo ) sardines grillées, petits calmars en sauce piquante… etc…
A la fin, j’ai cru bon de demander combien l’on devait :
-Non, non, c’est madame Emma qui m’a dit de vous servir tout çà…
Nous avons quitté les lieux. Il était plus de vingt deux heures trente. Nous savions que le dernier car pour la Sénia était parti depuis longtemps… Tonio nous a dit :
-D’en ville c’est 11 km à pied… mais en partant d’ici on coupe par ‘le village nègre’ et on contournera la ‘chebka’ ( grand lac salé bordé de berges plates, rocailleuses, sans végétation ) : 6 km au plus !
La pleine lune éclairait l’étendue pierreuse à reflets blanchis par le sel. Au loin, de l’autre côté on voyait la mer : impossible de se tromper ! Durant cette traversée, mes souvenirs de lecture des « carnets de René Mouchotte » me sont revenus… Il s’était envolé de la Sénia en 1940 dans un Goéland, avion bimoteur dans des conditions rocambolesques. Sans faire chauffer les moteurs et avec une hélice bloquée au petit pas, cette ‘chebka’ sur laquelle l’avion avait rebondi plusieurs fois, avait failli être son linceul trois ans avant la Manche où ce héros qui commandait une escadrille de chasse française dans la RAF s’y engloutisse…
Nous avons fini par atteindre le remblai de la voie de chemin de fer. De l’autre côté, c’était la route de la Sénia et encore un dernier kilomètre, s’introduire en douce sur la base et rentrer par mur habituel ! Il était 1 h du matin, le réveil se faisait à cinq heures trente, et la sortie de la chambrée pour le ‘dérouillage’ immédiate… Quelle forme ce matin là !
L’après midi la sieste fut réparatrice…surtout que le lendemain matin était prévu le challenge du nombre pour le C. I. (centre d’instruction ) des courses, des sauts et des lancers de poids !
Après la sieste, petite marche sous les arbres car l’ambiance enfumée et bruyante du foyer de la troupe ne nous convenait pas. Nous avons pu enfin nous faire part de nos satisfactions réciproques des deux bonnes heures passées la veille…. Sans trop de détails, par pudeur et respect aussi pour celles que nous jugions déjà de « Chics filles… »
-Rien à voir avec les ‘putes’ de bordel, avait conclu Gil.
Mais lui et moi, trouvant que c’était trop cher nous n’avions pas l’intention d’y retourner.
Tonio, lui, avait le numéro de téléphone de sa Lulu. Il est allé l’appeler chez elle depuis la cabine du foyer. Et elle lui a dit :
-Dis moi quand vous revenez ? mais directement, et nous ( les filles ) on viendra plus tôt à la ‘barraque’ (sic) …
Il ne la rejoignait jamais chez elle où il y avait une dame qui lui gardait son fils
Et quand il l’a rappelée, c’est là que ça s’est corsé. Il lui a fait part de notre réticence pour cause de solde d’appelés à y retourner… mais elle :
-Dis leur que les ‘copines’ ( Lydie et Maguy ) m’ont dit qu’elles veulent qu’ils reviennent sans s’occuper de la ‘mère’ Emma qui est au courant et le leur retiendra sur leur solde, t’en fais pas !
Grosses discussions, je me rappelle. Gil et moi nous étions décontenancés : pourquoi cette offre ? Elles n’en avaient pas assez de faire ‘l’amour’ avec leurs ‘clients’ ?
-çà les amuse de ‘jouer’ un peu avec des jeunes ‘bidasses’ ! C’était l’opinion de Tonio qui avait ajouté :
-D’après Lulu, les deux lui ont dit qu’elles avaient passé un bon moment avec « ces jeunes, sains et pas vicieux ( ? ) » et qu’elles voulaient les revoir…Et puis, on leur a parlé de la plage, alors elles veulent nous proposer de les accompagner de temps en temps l’après midi à ‘Paradis Plage’ dans un établissement avec sa plage privée, et avec nous, elles seront sûres de ne pas être emmerdées si des vieux ‘cons’ les reconnaissent…
Nous étions en début du mois de mai. Il faisait déjà très chaud mais les plages étaient formidables et la mer rafraîchissante… C’est ce qui nous a décidés !
Tonio a rappelé Lulu chez elle. Le week end, ça ne leur était pas possible, mais ils ont convenu du lundi où on se retrouverait directement à la plage…
Gil et moi, cela nous enlevait l’impression pénible d’être les profiteurs, pire, les ‘souteneurs’ de ces dames, puisqu’on sortirait avec elles comme gardes du corps, et que somme toute on leur rendrait service !
Nous avons fait des ‘infidélités’ à nos petites copines de Moulin bleu qui ont du se demander où nous étions passés. Nous retrouvions vers quinze heures nos ‘amies’ au « Paradis-plage » le bien nommé établissement d’Aïn el Turc. Elles étaient déjà à nous attendre sous leurs deux parasols. Lulu et Maguy, toujours là. Lydie pas chaque fois because occupations familiales…
Maguy nageait très bien mais elle était ‘flemmarde’ et quelques fois je la laissais rentrer au bord et se vautrer sur sa serviette pendant que j’allais nager au large… Au retour elle ‘piaillait’ que « je la laissai tomber … » mais avec des rires et une gentillesse totale qui me touchait !
Et vers dix sept heures nous repartions directement à la villa des roses, en 11chv citroën ; c’était la voiture de madame Emma que Maguy, ancienne ambulancière pilotait avec maestria. D’ailleurs deux ou trois fois, je ne sais plus, la dite dame Emma a été du voyage, se contentant d’un moment de détente, restant habillée sous son parasol. A l’arrivée par la ruelle arrière, garage, puis la montée vers les chambres…
Sur injonctions de la patronne, nous redescendions un peu avant vingt heures dans la petite pièce du bas. Nous soupions copieusement. Des trois, seule Lydie fumait et comme Gil, sportif était réticent à l’odeur du tabac, je ne l’ai jamais vue allumer une cigarette en notre présence ! Elles ne buvaient pas d’alcool non plus, disant « on sera obligées de le faire plus tard ! » Et avant vingt et une heures, nous repartions, souvent avec des tranches de rôti froid pour nos lendemains à la caserne…
Nous savions qu’il y avait un dernier car militaire qui partait de la place centrale d’Oran pour ramener les permissionnaires. Et les ‘anciens’ nous y ont toujours accueillis parmi eux sans faire de commentaires… Ainsi à vint trois heures au plus, nous étions au lit, ce qui nous donnait six heures de sommeil, c’était déjà mieux !
Maguy quand je l’évoque, c’était pour moi une amoureuse lascive, un peu flemmarde ce qui l’avait conduit là, mais d’une gentillesse à toute épreuve. Sa conversation était intéressante, car elle était cultivée. Cela me faisait oublier que sortie de mes bras, elle en accepterait d’autres… Dans nos baisers échangés, je n’avais plus l’ombre du souvenir de ce que faisait cette bouche, hors moi ! C’était des plaisirs partagés, diversifiés, entrecoupés de longues discussions chuchotées avec parfois des rires et parfois des pleurs à l’évocation de notre vécu précédent… Elle n’avait pas toujours été à la fête, elle non plus !
Fin mai, Tonio, Oranais, a été muté aux ateliers mécaniques de la base. Gil et moi, direction la 5ème région aérienne à Alger pour y recevoir une affectation. Pour revenir, croyons nous, à la Sénia pour le peloton d’élèves gradés. Gil s’y était inscrit aussi. Aussi nos adieux ne furent pas déchirants (sic)… quelques larmes de Maguy et quelques mots : « A bientôt ! écris moi vite…»
Chez Madame Emma R… à la villa des Roses, évidemment !
Fin du deuxième épisode
Jan
Mer 15 Mars 2006, 11:57 par
jan goure sur Les liaisons sulfureuses
Ecrire sur caresses
A la lueur d'une flamme, Fais toi un peu attendre, La rivière de ton coeur, Corps contre Corps,, Le jardin d'amour, Sans tendresse pas d'amour, Melodie d'amour, Caresses..., Histoire en deux, J’aime t’écrire, Renouveau, L'entente subtile, mon amour, Quand vient la nuit et que tout dort...., Volare... 3, 2 ème épisode de : l'Amour tarifé..., Il y a 221 textes utilisant le mot caresses. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
- La séduction
- Amour internet
- La ballade amoureuse
- La première fois
- Un monde parfait
- Citations
- Le grimoire d'amour
- Les liaisons sulfureuses
- L'amour en vrac
- Parutions
- La vie à deux
- Histoires d'amour
- Articles
- Parler d'amour
- Mille choses
- Annonces
- La déclaration d'amour
- L’amour fantastique
- Textes à jalons
- Exercices de style
Derniers textes
Le Dim 08 Août 2021, 15:15 par martin
Le Jeu 05 Août 2021, 14:40 par martin- A la poursuite de milou
Le Dim 01 Août 2021, 14:52 par martin - Noel
Le Sam 31 Juil 2021, 23:34 par martin - Sentir les printemps
Le Mar 17 Mars 2020, 13:45 par caressedesyeux - Haiku
Le Sam 08 Fév 2020, 15:10 par caressedesyeux - Délivrance( suite du texte je m'en vais)
Le Mer 11 Déc 2019, 14:29 par caressedesyeux - Les roseaux
Le Ven 05 Avril 2019, 18:24 par caressedesyeux
Le Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB- Sexcape game
Le Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget - Sade's girls
Le Mer 30 Mai 2018, 21:45 par Bridget - Tendrement
Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
Livres recommandables
![]() | Ecrire, un plaisir à la portée de tous : 350 techniques d'écriture créative Editions d'Organisation |
![]() | Infidèles : Nouvelles érotiques J'ai lu |
![]() | Itinéraire d'une scandaleuse |
![]() | Le Joyau Blanche |
![]() | Journal intime de mon sexe |
![]() | Les Principes d'Erthy Editions le Cercle |
![]() | Les mille et une nuits érotiques d'une femme moderne : Contes érotiques J'ai lu |
![]() | Des désirs et des hommes |
![]() | Le Parfum Le Livre de Poche |
![]() | J'ai renoncé à vous séduire Desclée de Brouwer |
Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres
La citation d'amour
En mariage, comme ailleurs, contentement passe richesse.
Molière.
Molière.
Qui est en ligne ?
- Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
- La date/heure actuelle est Lun 15 Déc 2025, 23:21
- Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
Nous avons 1234 membres enregistrés
L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher - Il y a en tout 34 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 33 Invités et 1 Bot [ Administrateur ] [ Modérateur ]
- Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 569 le Mer 10 Déc 2025, 10:02
- Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
Bots : Google - Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes











