Quand Marie m'inspire...

Venise vénusienne
Ses canaux d’amour...

Marie ou Aimer
L’Aphrodite dite
Celle qui sort de l’écume de la mer
En vice et délice
Versa sa houle câline
Et ses désirs humides
Sur mon âme

Flux et reflux de nos baisers dissolus
Emotions juteuses
Marée d’amour
Haletants rivages
Ecume ardente
Vagues de l’extase
Orgasme en lame de fond

Ô Marie ! Oui ! Viens me boire !
De mon phare dressé jaillit ma semence
Elle coule et s’offre en cascade
Sur tes joues, ta bouche, ta langue
Tes seins, ton ventre,
Et ta vulve marine
Ô Marie sous-marine...
Mer 18 Juil 2007, 17:15 par cyrpoete sur Les liaisons sulfureuses

Souffrance...

La vengeance est une bassesse par définition
et vise à salir l’autre,
même si c’est l’être le plus cher au monde.

Alice Parizeau
Extrait de " Fuir "


Vengeance...
Souffrance pour
Qui la subit...


Marie
Jeu 12 Juil 2007, 12:50 par Satine sur Mille choses

Suit

Et c’est alors que survient l’irraison
qui nous repousse
loin sur nos déserts monts
hantés par nos solitudes rousses

et oust!! Oust !! !!!
car c’est sur ce stade que
paraissent les disques et les liens sur sois,
les risques d’éveil pour paraître aux autres
Rois d’ominisciences se désignant démoralisateurs ??

ange ??!!
debout les gars,
réveillez vous ...
ange ??!!
Ven 06 Juil 2007, 10:54 par Gaelj89 sur Un monde parfait

Nuit d'Orage et Glissement de... Temps

[...]
Le geste est doux mais arrache à Kaila un gémissement; ses doigts glissent des épaules de Aodhan, dont la main aussitôt abandonne son sein. Son bras l’attire contre son torse, et sa bouche maintenant contre son oreille, il murmure:
- Tá grá agam duit, a Aingeal...

Assis au milieu du grand lit de chêne, la tête penchée sur le côté, la tenant blottie au creux de son bras, il observe l’étrange sourire dessiné sur les lèvres de Kaila. Au regard qu’elle lui tend, il comprend que l’inquiétude qu’il a ressentie n’avait pas de raison d’être. Il l’embrasse au coin des lèvres, elle l’embrasse aussi et lui sourit.
- Je t’ai fait peur. Je suis désolée.
- Non, c’est moi qui... commence-t-il.
Elle l’interrompt d’un doigt posé sur sa bouche.
- "C’est toi qui"... m’affoles. Tout à l’heure déjà... C’était tellement bon de te sentir lâcher prise aussi totalement. Et je n’étais pas encore redescendue des étoiles que tu m’y renvoyais déjà. C’est très stupide, n’est-ce pas...?
Il se penche sur elle pour l’envelopper davantage, sourit aussi.
- Oh non, pas stupide. Absolument charmant. Extrêmement communicatif... Parfaitement délicieux. Terriblement troublant...
Elle l’embrasse, mord sa lèvre, doucement, caresse son torse. Ses doigts s’attardent... elle se reprend.
- Tu étais en train de m’expliquer quelque chose. Tu n’as pas terminé. Continue...
Elle se laisse aller en arrière sur le lit, il se penche pour embrasser son cou, s’allonge contre elle. Il pose la main sur sa gorge, descend lentement vers ses seins.
- Tu es tellement belle, a Chuisle mo Chroi... Ton corps m’a frôlé, au salon, ce premier soir à Cobh, et j’ai ressenti comme une vague qui me traversait. Je ne voulais pas te regarder, mais je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai imaginé comme tu serais légère dans mes bras, imaginé ton corps contre moi, ton parfum... Je n’ai plus pu porter cette veste et cette chemise sans imaginer ta peau contre la mienne. J’ai passé tant de nuits blanches à essayer de te chasser de mon esprit... Tu me faisais penser à Caitlin, et Caitlin me faisait penser à toi. J’imaginais ta peau et je me souvenais de la sienne, je revoyais son corps et j’imaginais le tien. La courbe de ta hanche, celles de tes seins, la finesse de ta taille... Je me sentais perdre la raison, parce que c’était comme si je la trahissais, et en même temps, j’avais l’impression que c’était elle, qui me poussait vers toi, qu’elle essayait de me montrer quelque chose. Je craignais ton retour et je l’attendais. Quand j’ai vu ta voiture devant la maison, j’ai voulu faire demi-tour, mais tu as ouvert la porte et il était trop tard pour fuir... J’ai passé devant toi si vite, en rasant le mur, mais c’était comme si ton corps passait au travers du mien, et j’ai senti cette vague, à nouveau... et je me suis senti mieux. Quand tu m’as dit que si j’étais là, Caitlin y était aussi, j’ai compris. Et puis tu t’es reprise, et j’ai pensé que jamais je ne pourrais t’avouer qui j’étais, que jamais tu ne croirais avoir été Caitlin, et j’ai tout rejeté parce que tout cela était trop fou. Je me trompais, j’imaginais, bien sûr, il ne pouvait en être autrement... Mais cela n’y changeait rien, et je me suis rendu compte que je luttais pour ne pas te prendre dans mes bras. Alors je t’ai fui... J’ai marché sous la pluie, et le vent, le froid, la nuit ne m’ont pas apaisé mais j’ai pris la résolution de partir le plus vite possible, en évitant entre-temps de me trouver trop près de toi. Et puis je suis rentré, et tu étais là, immobile devant moi à me dévisager sans songer à me laisser passer. Toute ma vie venait de repasser devant mes yeux et tous les morceaux en étaient éparpillés, et je n’en pouvais plus... Tu étais tellement près que je sentais le parfum de ta peau, et ce mélange de souffrance et de désir me rendaient fou. Et toi, l’air terrifié, qui commences à me déshabiller en me disant que je vais prendre froid parce que je suis trempé... Tu m’as tenu contre toi pour me mener à la bibliothèque, et j’ai concentré mon esprit sur un seul mot: résister. Tout le temps que tu as soigné ma joue, ma main, que tu me touchais, que ton corps me frôlait, j’ai lutté contre l’envie de te plaquer contre moi... Quand tu t’es collée à moi, j’ai cru que j’allais hurler... et soudain j’ai senti que ma peau réagissait à la tienne comme à de Caitlin, comme elle n’avait jamais réagi à aucune autre. Tu as eu ce geste, qui était le sien... Alors j’ai accepté de comprendre, de croire...
Il approche son visage de celui de Kaila, ses lèvres prennent les siennes. Il se redresse un peu, et ses doigts s’alanguissent au velours soyeux de ses seins.
- J’ai eu envie de toi le premier soir, a Aingeal, et j’ai envie de toi à chaque instant, à chaque fois que je te regarde, à chaque seconde où je pense à toi. Le désir que j’ai de toi est à la fois tendre et sauvage, doux et violent, et...
[...]
Mar 26 Juin 2007, 13:31 par Aeryn sur La première fois

Nouveau thème d'écriture.

Que n’y avais-je pas pensé plus tôt, il nous manquait une des thèmes les plus forts de la vie amoureuse dans notre forum d’écriture.

Oubli réparé,il est maintenant temps de déclarer sa flamme à celui ou qui a attisé notre désir, embrasé nos sens, réchauffé notre âme. Je vous propose "La déclaration d’amour" comme nouveau thème d’écriture.

A vos plumes.
Dim 10 Juin 2007, 11:57 par PetitPrince sur Edito

Elle...

Elle...

Elle me fait triper
Elle me fait rever
Elle me fait crever
Elle me rend fou

J’attends ses appels
Je ne pense qu’à elle
Je suis là pour elle
Je suis son esclave

Ellle est la plus belle
Elle est la plus folle
Elle est que je veux
Elle est que j’aime
Elle sera mienne...

Peut être ou peut être pas
Ven 25 Mai 2007, 01:59 par Loyd sur Histoires d'amour

Nadia la Polymorphe

Nadia

Mon Horacio, quelle femme aimes-tu en moi ?
Celle qui te fait courir les expositions,
Qui glorifie l’art suisse et les contes chinois,
Et qui admire toutes les grandes créations ?

Horacio

Nadia, ma douce esthète, c’est pour ça que je t’aime.
Parce que tu sais la valeur de la culture.
Pour toi, une fortune ne vaut pas un poème.
J’adore ton coup d’œil et ton jugement sûr.

Nadia

Mon grand python royal, ne préfères-tu pas
La Nadia qui sent le soufre luciférien,
Qui t’électrocute à minuit vingt, sous les draps,
Puis qui s’endort, K.O., jusqu’au petit matin ?

Horacio

Quand la nuit vient, j’aime assez avoir des nouvelles
De cette Nadia qui est mon garde du corps.
Elle en connaît tous les ressorts et manivelles.
Entre ses mains, la fusée prend bien son essor.

Nadia

Mon Flash Gordon des îles, aimes-tu ta Nadia
Quand se réveille en elle l’écolo impulsive,
Et quand elle ressent le besoin immédiat
D’exalter la nature… et qui l’aime me suive !

Horacio

Ma belle orchidée, j’admire sans réserves
La fougue qui t’enflamme quand tu défends tes causes.
J’applaudis quand tu exiges que l’on préserve
Les arbres et les fleurs de toutes ecchymoses.

Nadia

Voudrais-tu que parfois, je calme mes ardeurs
Quand je me jette dans une belle bagarre ?
Quand je laisse parler mes instincts batailleurs,
Dans ma féminité, ai-je l’air de déchoir ?

Horacio

Ma lionne à crinière, je suis, bien au contraire,
Heureux que tu sois cette tornade indomptable.
Je te chéris aussi pour ton fort caractère.
Quand nous nous battons, je te trouve formidable.

Nadia

C’est la magie de l’être humain, nous sommes tous
Des hydres de Lerne aux innombrables visages.
Et maintenant, dis-moi, mon Caius Brutus,
Quelle Nadia veux-tu, ce soir, prendre en otage ?

Horacio

L’esthète pour me dire des vers romantiques,
La bagarreuse pour jouer au mufle et à la peste,
L’écolo pour choisir un cadre bucolique,
Et la luciférienne pour s’occuper du reste.
Lun 21 Mai 2007, 23:20 par Nadia et Horacio sur La vie à deux

Muse...

D’après la définition du dictionnaire de l’académie française,
muse signifie , je cite " se dit de la Personne ou du sentiment qui inspire un poète ".
Je soulignerais humblement que sur le chemin de ma vie, je n’ai rencontré point de poète...
J’avais envie d’employer le mot " muse " comme une métaphore.
Oui, j’aurais aimé être une muse.
J’aurais voulu être auprès de laquelle
un poète, un peintre, un musicien, un sculpteur trouve son inspiration...
Vous allez penser à la lecture de ce texte,
Quelle prétention de vouloir être la muse de quelqu’un ?
Je vous comprends...

Dans la définition du mot " muse " apparaît le mot " sentiment ".
L’amour fait partie de ce que l’on appelle " les sentiments ".
Il ya différentes façons d’aimer ou d’être aimée.
Alors, oui, j’avoue...
J’aurais voulu être une source d’inspiration
pour vivre cette complicité particulière
qui existe entre sa muse et celui qui exprime son art,
afin qu’à travers les mots, les tableaux, les notes, les sculptures
il reste une trace de Moi pour l’éternité.

J’aurais tant voulu être aimée comme une muse, une petite muse, une toute petite muse...

Ce n’est pas par vanité que j’écris cela.
C’est pour me persuader que
Oui, j’ai existé...


Marie
Lun 14 Mai 2007, 11:38 par Satine sur Parler d'amour

Amour sans retour

Il est là, comme tout les jours. Ponctuel. L’instant d’un rêve, d’une trêve dans sa vie de paumé. Un arc en ciel à sa solitude. Une parenthèse. Sylvain, attend dans sa voiture. Garé sur le parking il piaffe d’impatience, comme un adolescent qui va découvrir sa première expérience silencieuse mais tapageuse. L’heure passe et elle n’est pas là. Vide absolu. Il rue de doute et de colère.

Chaque jour de la semaine il se lève, déjeune seul et vite. Un brin de toilette et un rasage minutieux vient accentuer les traits radieux d’un matin plein de déclaration. Il accourt plein d’entrain sur ce lieu de rendez vous clandestin, pour parfaire son matin. Pour donner à ces nuits la tiédeur d’un souvenir. Pour nourrir ses nuits de parfum, de couleur de femme. D’une femme.

Mais aujourd’hui elle n’est pas là.

Pas de camionnette blanche aux rideaux à fleurs garée à la vue des hommes à la dérive du temps. . Pas de porte qui s’ouvre avec un sourire d’ailleurs, pour inviter ce dernier à monter dans l’Estafette du plaisir fardé. Ce matin, il sent une certaine moiteur rouler le long de son dos. Ce matin, il sent son visage rougir d’agacement sous cette attente mal venue, pas prévue. Pas envisageable. Raison désordonnée. Pensée instable. Débâcle des sentiments mielleux.

Où est-elle ? L’a-t-elle oublié ? N’a-t-il pas son importance dans sa vie ?

Elle sait combien ce moment charnel a sa place dans ces matins , dans ses mains, dans ses pas, dans ses lectures, dans ses humeurs. Elle doit s’en douter, depuis six mois il est là lorsque les rayons du soleil balayent la camionnette pour chasser la rosée qui se pose sur les vitres. Il n’a jamais manqué un matin. Pour lui c’est un rendez-vous timide pour chasser la solitude de sa chair. Il n’est pas un client comme les autres, il est lui.
Cette fille de rien, cette putain, le fait attendre. Celle qui lui appartient a l’audace de ne pas être sur le parking, à sa place. Pourtant il sait tout d’elle. Les premiers mots, les premières phrases. Les premiers gestes pour glorifier son attelage. Il sait la moue qu’elle fera lorsque sa bouche saisit son édifice. Il sait aussi la couleur de son vernis sur ces doigts experts quand ceux-ci habillent son désir pour jouer la finale d’un moment fugace mais monnayable. Tout a un rythme, une perfection dans ses gestes. Il la voit remettre à la hâte ses bas, il connaît ses manies pour les dérouler sur ces cuisses. Il en connaît la matière, le nylon, le goût, l’odeur pour les avoir serré contre lui dans un instant égarement. Elle est son histoire d’amour. Hier encore il lui a dit à demain. C’était une promesse, un soupir. Une majuscule où chaque mot prend un élan. Un élan, un soupir. Elle est lui, il est elle.
La rosée s’agglutine sur les vitres pour faire suffoquer la chaleur des rayons de soleil.

Son cœur vibre, ronfle, respire de façon décousue, saccadée. Une panique s’installe dans ses gestes, dans ses pensées.
Une odeur de transpiration aigre se dégage de tout son corps, Sylvain perdu dans ces horaires est en sueur. Sueur d’impatience, aiguë.
Le soleil depuis longtemps a bu la rosée de ce matin de velours usé, passé.

Demain matin, Sylvain déjeunera lentement et seul parce que personne ne l’attendra.
La rosée aura pris son temps pour disparaître ce matin-là.

Fille du peuple
Ven 30 Mars 2007, 10:43 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Avant que le désespoir ne l'emporte...

Un jour elle partira
Quand ?
Elle ne le sait pas
Pourtant elle aime la vie
Un peu trop peut être
Mais ses chagrins lui pèsent
Alors le jour venu
Elle ira rejoindre
qui lui manque

Elle a tant à donner
Mais le monde n’a pas besoin d’elle
Chacun pour soi
Cela, elle l’a compris
Pendant tant d’années
Elle a donné à un homme sans compter
Mais lui n’avait qu’un désir
Qu’elle soit Sa chose
Elle a fini par étouffer

Un matin elle a décidé
De vivre seule
Pour se sentir libre
Sur le chemin de sa vie
Elle a rencontré un homme
Avec lequel elle a partagé
Des moments coquins
Sa seule erreur
C’est de s’être attaché à lui.


Marie
Jeu 29 Mars 2007, 17:36 par Satine sur Parler d'amour

Révoltes des enfants

Révolte des enfants, ou au diable la Tour de Babel..

Des péres, des méres, des hommes, des femmes de dix-huit ans et plus derriere le volants de leurs voitures klaxonnent et klaxonnent. C’est la pagaille dans les rues de Paris, deCamberra, de Dakar, de Beyrouth, de New-York, de Pékin. Un emboutaillage de voitures hurlantes s’impatientent. La vie des adultes est bousculée, désordonnée, désorganisée. C’est la révolution des gosses, de tous les gosses de la planète Terre, dépassant les frontières de l’imaginaire.
Les enfants en ont ras le bol de ne plus pouvoir se donner la main dans les cours de récréation. Les mômes, ils en ont marre de ne plus pouvoir choisir leurs correspondants étrangers. Les gônes, ils saturent d’entendre leurs très chers parents commenter les actualités horrifiantes tout en engloutissant tranquillement un éclair au chocolat.
Pierre, il veut jouer au foot avec Sofiène. Adeline, elle veut jouer à la marelle avec Yasmine. Ursula et Tatsuya, elles veulent encore manger du couscous avec leurs doigts chez Fatima. Edouard, il veut encore chouraver des pommes vertes dans le jardin du vieux paysan d’à côté, avec Youri. Chacun s’en foute de la couleur de son copain, de la religion de l’un ou de l’autre.
Les grands, ils font la guerre, c’est leur jeu à eux. Les enfants, ils disent : " Ce ne sont pas nos guerres, ce ne sont pas nos histoires. On ne joue pas dans la même cours de récréation... "
Alors les mômes ont décidé de se donner la main à travers toutes les régions, en passant par tous les pays. Ils ont cogité pendant des mois et des mois pour enfin exprimer leur colère. Peter a écrit à Willian. . Willian a téléphoné à Fugi. Fugi a chuchoté à Janéria, sa correspondante du Brésil, son idée de révolution. De maillon en maillon, une formidable chaîne de couleurs s’est assemblée. Ils ont tous participé à la construction d’un mur plus grand que la Muraille de Chine. Ils ont même grimpé sur le mur de Berlin, en tirant la langue aux pyramides d’Égypte.
Le jour de la révolte est enfin arrivé. Les enfants, de tous âges, de toutes ethnies, ont envahi les rues, les boulevards, les chemins de par le monde. Chaque enfant a pris la main d’un autre enfant. Une petite main serrant une main de couleur encore plus menue. Un enfant Palestinien tient la main d’un enfant Israélien. Un enfant protestant Irlandais donne la main à un enfant catholique Irlandais. Un enfant bouddhiste offre sa main à un enfant athé.
Ils s’en foutent les gônes à qui appartient l’autre main, ce qu’elle pense, ce qu’elle croit l’autre main. De main en main, une ronde de silence se bâtit.
Les "grands" ont beau klaxonner, hurler, vociférer, menacer, gesticuler, les gosses ne bougent pas. Déterminés à résister aux hurlements des parents contrariés, ils serrent les dents, les enfants. Ils serrent leurs mains dans des petits, très petits princes à côté d’eux pour puiser et transmettre une force que seuls les enfants possèdent.
De leurs sacs, les enfants ont sorti un repas qu’ils ont offert à l’enfant de droite. Ils ont partagé leurs goûts en négligeant les frontières qu’un jour les grandes personnes ont décrêtées.
Se tenant par la main, chacun a entamé sa propre chanson. Chanson populaire, chanson enfantine, chanson de rue aux paroles italiennes, allemandes, certains ont fredonné les berceuses de leurs ancêtres. Des chansons à profusion, des chansons en perfusion pour couvrir la haine farouche de leurs parents. Dans toutes les voix, dans toutes les mains, ils ont tous mis tous leurs jeux enfantins, tous leurs rêves .
Contre cette muraille de petites mains sont venus des hélicoptères, et les reporters, et les psychologues, et les ministres et leurs C.R.S. Mais les gosses, ils n’ont pas desserré les dents, ils ont continué de chanter leurs airs favoris.
Puis les enfants se sont tus, dans le même moment, comme cela, et chacun, sans esclandres, a déposé un bisou sur la joue gauche de son voisin.
Sans bruit, sans mots inutiles, ils sont rentrés chez eux.


Elle.
Mer 14 Mars 2007, 21:20 par Fille du peuple sur Un monde parfait

Qui me dira l'amour

Une mère qui se penche sur son fils
Un sourire qui éclaire son visage
Une main qui passe dans ses cheveux
Une odeur de maman gravée à jamais
Un amour qui est le premier
Demain qui le remplacera ?

Un homme qui recherche un amour
Une première fois qui sera des sens
Dans le désir de faire jouir l’amante
L’interdit remplacé par le permis
Le transfert caché qui se dévoile

Faut-il quitter la mère pour trouver la maîtresse ?
L’homme libre est-il fait pour aimer
Autant de femmes qui l’attirent
L’homme est-il prisonnier de sa liberté
De se laisser aller à son désir
Jeu 22 Fév 2007, 16:00 par coupdecoeur sur Parler d'amour

Un 'mâle'...des maux !

Comme il était têtard, à fond il flagellait
Mais il n’était pas seul, un sprint désespéré
S’il n’était pas premier, il en perdait la vie
Il n’avait guère de chance à cette loterie…

C’était un ver luisant amoureux d’une étoile
Il observait le ciel et son immense toile
Toujours il l’admirait, elle était si brillante
Mais c’était sans espoir, si loin, si haut : fuyante…

C’était un papillon, il aimait lutiner
Une fleur épanouie, il voulait butiner
En elle s’insinuer ! mais il était volage
Dés après s’envolait, laissant là l’enfant sage…

C’était un bel oiseau, mais ne pouvait voler
Il savait faire la roue pour se faire admirer
Celle qui succomberait à son si beau plumage
C’est bien furtivement qu’il lui rendrait hommage…

....................
Jeu 08 Fév 2007, 16:05 par jan goure sur Histoires d'amour

Tableau

Les flocons surfent sur les vagues d’air froid.
Mon jardin tout doucement s’endort dans un concert de lumière, de blanc ouateux à blanc poudreux, de blanc cotonneux à blanc étincelant... Mon jardin s’endort prudemment.
Le soleil, frileux, s’enveloppe de nuages doux, si doux... Et rêve au coeur d’un sourire tendre. Ses bras ce sont faits duveteux.
Les oiseaux qui gouaillaient ces jours derniers : « avez-vous vu le prunier en fleur, avez-vous vu ? » ce sont tus. Ils sont invisibles dans l’univers blanc.... On les voyait, tournoyant, inquiets, par bandes éparses dans le ciel serein :

« Part-on au Sud cette année ?
Ne craignez-vous pas que le froid nous surprenne ?
Par mes ailes, que fait-on ?! »

Qui aura eu le dernier mot ? Le ciel est vide de leur présence.
Le vent chante à son tour et son refrain devient rengaine :

« Place, je suis le vent,
Je glace l’imprudent,
Qui fait face sans prendre de gants.
Place je suis le vent... »

Les voitures avancent, avec peine, n’osant troubler ce décor lourd de toute une féerie aérienne, de l’hiver, fêtant les amours.
Sa semence, blanche, si fine et légère, il dépose au creux de qu’il aime de parfaite amour. La terre, qui retient son souffle, soupire sous ses caresses de glace et jouit du jour...
Mer 24 Jan 2007, 09:16 par dolce vita sur Mille choses

Vraiment pas parfaite

L’origine de la générosité : oui, d’abord l’amour de soi, puis celui des autres et idéalement l’amour de l’autre.

D’accord pour dire qu’il n’y a pas d’être parfait et qu’il faut s’accepter tel que l’on est.

Ne voit-on pas en creusant un peu auprès des personnes que l’on dit "méchantes", au détour d’une phrase ou d’un mot leur mal-être, leur solitude ou leurs blessures, il faut vraiment être en souffrance pour répandre de la haine ou de la méchanceté.

Tout le monde n’a pas le courage d’aller au plus profond de soi pour voir son histoire en face, qui nous à construit ou détruit : c’est tellement difficile.

Le courage ne suffit pas pour l’affronter, il faut vraiment être honnête, la regarder en face et avancer, et pourtant je suis sûre que c’est le point de départ de la vraie existence, qui va nous amener vers notre chemin du bonheur et qui va faire que cette générosité que l’on va se donner iradie les personnes que l’on aura la chance de rencontrer.

Alors, oui, commençons à nous aimer nous-mêmes pour pouvoir aimer simplement les autres pour ce qui sont, sans se faire porter réciproquement nos félures. passur2
Lun 22 Jan 2007, 14:15 par CLAUDE sur Citations
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