L'ombre d'un doute.

Xavier regardait Daphné endormie à ses côtés. L’étreinte qu’ils venaient de partager était extraordinaire, c’était bon, comme toujours. Que de sensations, que d’émotions et de plaisir ressentait-il dans ses bras. Xavier ne sa rappelait pas avoir connu tant de sensualité. Il aimait le corps de Daphné, non seulement beau, mais lascif, offert et si réceptif sous ses mains. Il ne se lassait pas de regarder ses cheveux sombres étalés sur l’oreiller, son visage lisse et épanoui, son corps figé dans le sommeil...Il soupira cependant en pensant à...Sophie! Sophie qui portait si bien son nom: "sagesse"! Avec elle, la vie était si simple, si facile. Xavier savait combien elle l’aimait et l’admirait, elle ne désirait qu’une chose, le suivre partout, devenir son ombre. Dans ses yeux, il se voyait "un homme", il la chérissait comme une petite fille, fragile, dépendante mais tellement charmante. A l’heure des , il faudrait bien trancher entre une vie tranquille, sans histoire, et un tourbillon de folies sans aucune garantie.

Comment "construire" avec Daphné? Comment ne pas s’ennuyer avec Sophie? Comment renoncer au plaisir avec un grand P, et se contenter de câlins un peu fades? Comment vivre dans le flou pas toujours artistique et comment ne pas s’étioler dans un quotidien bien réglé? Tellement de questions et pas l’ombre d’une réponse...et le temps qui passait...qui pressait!

Daphné remua un peu sous le drap. Tous les doutes de Xavier, elle les connaissait, elle les avait deviné et redouté. Ils en avaient parlé, et elle avait compris, elle L’avait compris, sans doute mieux que lui-même! Aujourd’hui, repue de tendresse et d’amour, elle rêvait de demain, d’ailleurs...et elle était déjà très loin.

Syolann
Ven 24 Déc 2004, 14:55 par syolann sur L'amour en vrac

La beauté

La beauté, on en vend pas en jus, et on peut pas la lyophiliser. Elle a pas cours à la bourse, mais tout le monde la veut où croit la posseder. La beauté, c’est un , un guide, c’est aussi une perte.

Milles débiles ont décidé de la diviser pour mieux l’asservir où pour essayer de la détruire. Ils se disaient philosophes, alors qu’ils n’étaient seulement que torturés. Elle fut avant eux, reste pendant eux, et sera aprés eux.

Souvent vous la cherchez mais vous passez a coté d’elle, alors qu’il suffit de s’arreter pour la contempler. Elle n’a qu’un nom mais milles visages, plus d’un son et autant de saveurs. Même si elle vous fait pleurer, elle ne laisse jamais de gout amer.

La beauté, la vraie.
Jeu 02 Sep 2004, 20:32 par PetitPrince sur Edito

Elle et lui

Elle l’a eu au téléphone ce soir. Il a une voix douce qui lui plait.
Elle ne sait pas comment il est, ils ne se sont parlés que par écrans interposés, mais elle ne s’en inquiète pas. La voix lui dit qu’il veut la voir, la rencontrer, lui parler « pour de vrai ». Elle ne sait pas comment elle a accepté, elle a reposé le combiné, il est trop tard pour reculer. Ils doivent se voir demain en début de soirée pour aller prendre un verre comme il l’a suggéré. Au moins, cela ne durera pas longtemps.

Cette nuit, elle ne s’endort que très tard, elle est fébrile, impatiente, excitée, anxieuse. Ils se sont dit beaucoup de choses, peut-être même beaucoup trop de choses à bien y réfléchir...

Que va-t-elle porter ? ? Horreur, fatidique ! Elle sait que tout ce qu’elle fera sera disséqué, interprété, analysé , elle le sait, elle le connaît, il est comme elle.

Elle choisit un haut noir ajouré et un pantalon gris souris. Elle qui ne porte que des strings veut mettre une culotte, elle en choisit une très sage mais très vite elle l’enlève, ça sera un string comme d’habitude et tant pis s’il se méprend sur ses intentions.
Trouvant que cela manque de couleur, elle embarque l’écharpe abricot offerte par le dernier en date.

Elle sort très en retard comme toujours, voit son reflet dans une vitre, décidément cette écharpe fait vraiment mémé, elle la tasse en toute hâte dans son sac.
Elle rentre dans le café où il lui a donné rendez-vous. Elle ne sait pas à quoi il ressemble, mais dès son entrée, un seul regard s’est porté sur elle ; c’est lui, elle en est sûre. A la quantité de cendres qu’il y a dans son cendrier, elle devine qu’il a du arriver très en avance et qu’elle, est très en retard. Ils se saluent comme de vieux amis mais elle est troublée, elle bredouille quelques mots d’excuse inintelligibles. Mon dieu, où est passée son éloquence, cet art du verbe qu’elle excelle avec lui ! Elle se sent toute petite, insignifiante devant cet homme qui la regarde d’un air amusé.

Il a l’air détendu, rompu à ce genre de rencontres, peut-être même un peu blasé, pense-t-elle, il est dans son élément, dans son bain...
Soudain tendue, blessée dans son orgueil par tant d’aisance, elle déclare qu’il est temps pour elle de partir, prétextant l’achat d’un malheureux « dictionnaire du langage amoureux ». Elle est désolée pour elle-même, elle n’a rien trouvé de mieux, où a-t-elle trouvé ça? ... l’achat d’un dictionnaire amoureux... tu es pitoyable, ma grande, se dit-elle.

Il la regarde sans rien dire, il sait qu’elle ment, elle ment mal ; mais tant pis, cette fois il fera semblant d’y croire.
Il veut bien y croire car elle lui plait, il la trouve très sûre d’elle, contradictoire telle qu’il la retrouve sur son écran, il est charmé par le pétillement de ses yeux, par sa volubilité désordonnée et par la flamme qu’elle met dans ses mots... rien à voir avec celles qu’il a déjà rencontrées.

Il lui tend un petit paquet et lui demande de ne l’ouvrir qu’une fois chez elle.
Dedans, il a mis une clef et son adresse, il l’a préparé dans l’après-midi, et n’a cessé de penser, pendant qu’elle lui parlait, au moment où il lui donnerait cette clef qui veut dire beaucoup. Pour lui, elle signifie vous me plaisez, je suis séduit, je m’en remets à vous, vous m’intimidez, je n’ose vous demander de venir me voir, j’ai peur de votre refus, prenez cette clef et soyez maître de mon destin.


Elle rentre chez elle, elle a fui, elle est lâche. Quelle idiote ! pense-t-elle.

Elle a faim, terriblement faim, elle est épuisée par l’émotion et par le jeûne subi de cette journée. Ce soir ce sera « Couscous » pris chez le traiteur au coin de la rue.

Elle ouvre sa porte et soudain l’effervescence retombe. Son premier réflexe est de se diriger vers son bureau et de reconnecter son PC, geste mille fois répété, source de ce qu’elle considère déjà comme une désastreuse rencontre.

Elle repense au paquet tendu, cherche dans son sac le mystérieux cadeau, aiguille perdue dans une meule de foin parmi l’écharpe, les kleenex, les trois stylos, le téléphone, l’agenda, le baume à lèvres, le miroir de sac et le portefeuille.

Elle ouvre le paquet et découvre une clef et une adresse. Son adresse à lui ! la sienne ! Elle regarde stupéfaite par la découverte et interloquée quant au sens qu’elle doit donner à tout ça.

Ne sachant que penser, elle repose l’étrange cadeau et va dîner. Elle y pensera plus tard.

Il rentre chez lui, il a l’estomac noué, il fond pour elle... Il s’en veut d’avoir si peu parlé, d’avoir été réservé, froid. Il aurait dû la retenir intelligemment, sans la brusquer, il lui aurait alors parlé comme il le fait habituellement avec elle. Elle ne viendra pas, il en est sûr, il a été en dessous de tout. Elle va lui rire au nez. Jamais, il n’aurait du faire ce qu’il a fait. Tant pis, il est trop tard, rien à regretter, ce qui est fait est fait.



Elle s’est endormie devant sa télé, elle n’a pas pensé, elle dort du sommeil des justes.
Lui y repense, il s’est connecté comme tous les soirs ; il la cherche, elle n’est pas là, son écran demeurera silencieux, elle le boude, elle lui en veut, elle a raison de le faire, se dit-il.

Elle se réveille tôt ce dimanche, remise de toutes ces émotions, sa première pensée va vers lui, elle repense à cette rencontre, elle a été d’une piètre performance, lui aussi, sans brillance, ni éclat. Elle revoit ses yeux, ses mains, c’est drôle elle avait occulté tout cela quand ils étaient face à face.
C’est décidé, il lui plaît ce Monsieur aux habitudes étranges, au regard amusé, à l’éloquence muette.

Elle passe en hâte sous la douche, avale le café brûlant, s’habille et sort. Elle connaît ses habitudes par cœur, elle sait qu’il se réveille tard le dimanche.

Son cœur bat la chamade, elle est folle d’aller chez ce type, mais elle ne reviendra pas en arrière... Café/croissants, cela fait un moment qu’elle lui promet d’arriver un matin par surprise chez lui, comme si elle avait deviné son adresse. Il n’habite pas loin, ça elle le savait.

Elle y est... il est encore temps de faire machine arrière, mais elle n’est pas de ce genre de filles ; elle y va reprenant contenance, dans le miroir de l’ascenseur, elle croise son propre reflet, ça va elle n’a pas l’air paniqué.

Elle glisse la clef dans la serrure, appuie sur la poignée, la porte s’ouvre... elle retient son souffle, pas un seul bruit dans l’appartement. Elle pose les croissants sur la table et se dirige vers ce qui doit être la chambre, elle s’approche de lui sur la pointe des pieds... elle le regarde en silence, il dort, elle ne veut pas le réveiller, elle se penche doucement sur lui et l’embrasse au coin des lèvres. Il ouvre les yeux et lui sourit, il est heureux.
Mar 01 Juin 2004, 17:30 par personnel.et.confidentiel sur Amour internet

lettre au destin

Cher Destin,

Grand donneur de biens et de chagrins
Toi qui m’as laissé tant d’années sans rien,
Pourquoi as-tu décidé, du jour au lendemain,
de me tendre la main.

Toi qui ne nous donnes jamais le
Devant ton présent,je suis resté sans voix
Ni une ni deux, j’en ai fait ma foi
Et ma vie a repris goût et joie.

Ca y est me voilà casé,
Et je peux oublier le passé.
Je te promets de la combler,
De lui être fidèle et dévoué.

Bien à toi,


Robin des bois.
Sam 15 Mai 2004, 13:21 par robin des bois sur L'amour en vrac

C'était en juin....(suite 2)

Mon cœur, de douleur, se met à crier
Sensation qu’on m’arrache à toi
Pourquoi je pense à toi ?
Tu n’as pas le droit, pas comme ça
Pas maintenant, pas sans toi
Triste et mélancolique
Je refuse cette sortie d’artiste buccolique
Ma tête est éparpillée
Te rends-tu compte, je suis bousillée
Vidée
Anéantie

Je peux attendre mon heure maintenant
Salvatrice et insignifiante,
Soumise je suis pratiquement délirante,
Mon cœur suinte de tristesse, le seul médicament
Tu ne peux plus me le donner
Tu ne peux plus me le donner.

C’est une autre dimension sans toi
Les nuages ne me font plus rêver
Je rentre dans l’ère sans sentiment
Le langage des oiseaux n’est plus du tout gai
Voilà ce qu’il se passe dans ma tête là
Tu tentes de sortir de ma vie violemment
Et je ne veux pas de cette sortie
Aucune sortie
A ma façon te piéger,
Avec mes mots te retrouver
Dans ma tête, dans mon ventre, dans mon âme inconsolée
Le verbe aimer, je jure
Ne jamais prononcer, terminer, cassure
Violence du
Cœur allégé pour toi
Situation en osmose avec ce que Toi tu souhaitais
Je dois comprendre, réagir calmement,
Penser encore à toi, lentement,
Meilleurs passages de ma vie rappelés
Les moments rares, beaux, purs, intenses
Que j’ai eu la chance de partager
Avec toi
Tu as choisi… l’instant de séparation
Calculé ? Non
Je ne pense pas
Je n’y crois pas
C’est juste comme ça
Je te quitte et voilà….
Triste surprise de cette décision
C’est la meilleure, tu as raison
Mais merde, combien j’ai mal, souffre, saigne, pleure
Pour quelle raison effacer ce bonheur
La peur d’affronter la réalité ?
La peur au ventre ? C’est ça ? C’est vrai ?
L’Amour, le vrai
Nous l’avons effleuré
Nous avons joué avec, caressé,
Nous le tenions à bout de bras
Narguant tous ceux qui ne le connaissaient pas….
Dim 18 Avril 2004, 23:00 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Toute, toute première fois...

Elle a hurlé pendant des heures, elle n’était plus couverte que de sueur... Elle était là à me regarder, sourire béat sur ses lèvres fatiguées…

J’avais pourtant mis du temps à me décider. Déjà depuis quelques jours je doutais. Je n’avais pas envie de sortir, j’étais bien au chaud dans mon lit. Elle m’avait forcé la main comme si je n’avais plus de .

J’étais un peu déçue de sa tenue, j’avais attendu mieux, en fait, je n’avais pas espéré qu’elle serait au rendez vous. Il y avait tellement de monde ce matin sur notre chemin. J’étais fatiguée de n’être pas que pour elle.

Pour en revenir à cette nuit, voilà quelques heures qu’elle haletait, je ne sais toujours pas comment j’avais pu l’emmener là ! Je me rappelle de cette chaleur qui l’envahissait, de ses cris qui l’embrumaient, de sa peau qui se déchirait, de son corps qui se soulevait.

J’essayais de faire au mieux, je n’étais pas experte dans cet art. Je n’avais pris aucun cours avant ce jour, et j’aurais eu du mal à trouver bon professeur. Elle m’a dit, après, que je m’en étais bien sortie. Même si je doute un peu, je sais qu’elle doit avoir raison…

On avait glissé toutes deux sur un petit nuage, voilà son dernier sourire avant de s’effondrer sur l’oreiller.

Petit retour en arrière pour retrouver les bribes de ces moments. J’avais bien trop bu pour me la rappeler sans son aide. Toutes ses lettres, tous ses mots, qu’elle avait rêvé en m’attendant. Je m’étais faîte désirer avant de poser mes lèvres sur son corps…


Merci Maman, de m’avoir fait redécouvrir le premier jour de ma vie. aime
Jeu 08 Avril 2004, 17:52 par Rose sur La première fois

Un monde parfait disait-il ... laissez moi rire

Il est 3h30, les murs blancs qui m’entourent me glacent.
Mes vieux fantômes sont réveillés, m’envahissent, prennent toute la place.
J’ai ressorti mon vieux cd des jours noirs
Je me laisse aller, j’arrête le combat, c’est sans espoir.

L’incompréhension s’est emparée de moi,
J’ai réfléchi, cherché où j’avais fait le mauvais .
Vivre libre est interdit
Une condamnation à la solitude, au mépris.

Un cafard s’est installé, il m’aura quitté demain
Tout cela sera oublié au petit matin
A moins que... quelque part, dans une plaie béante
Camouflé sous les rires et la partie insouciante.

La douceur est une denrée rare
A ne pas exposer sous un avatar
Soyez vos mots, souffrez leurs maux
Eteigniez vous si vous brillez trop haut

Ne pas faire d’ombre, rêver petit
Taisez-vous, c’est le succès garantit
Effacer celle que vous êtes, jouer le rôle
Offusquez-vous, contenez-vous, même si c’est moins drôle

Ne jamais se dévoiler, mentir, se cacher
Jouer, respecter, suivre les règles imposées
Ne jamais être soi, au risque d’être condamnée
Rentrer dans le rang, remercier, ... et s’étouffer...


La marquise... qui suffoque...
Sam 03 Avril 2004, 02:50 par la marquise de sade sur Un monde parfait

Le recueil, opus II

Nous ne tarissons pas, nos membres sont grands et forts ,avec ou sans jeux de mots...
Nous vous proposons le deuxieme opus du forum des âmes tendres, à deguster sans chichis ni aucune espece de modération.

Vous pouvez au :
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Sam 27 Mars 2004, 18:31 par PetitPrince sur Parutions

La citadine

Les premiers rayons de soleil illuminaient mon bureau et me donnaient envie de déjeuner au parc, plutôt qu’entre copines à la cantine. Je souhaitais savourer en égoïste le beau temps qui revient, loin de l’ambiance de commérage du travail.

Treize heures trente, prenant me veste et mon sac, je m’éclipse de mon bureau afin qu’aucune collègue n’ait la mauvaise idée de vouloir venir avec moi.

Je fais un saut chez l’épicier pour m’acheter un petit sandwich suédois, et toute contente, je file vers le parc qui est bien à quinze minutes à pied.

A cette heure-ci, ce qui est délicieux, c’est qu’il n’y a plus personne. Je lorgne tous les meilleurs bancs, qui d’ordinaire sont pris par de petits groupes en costumes et tailleurs. J’ai l’embarras du . J’opte finalement pour un adorable petit banc en bois près d’un massif de fleurs plein de couleurs printanières.

Le soleil le couve de ses rayons timides et délicats, lui donnant un air presque féerique. Comme il est attirant...

Délicatement, je m’asseois, savourant le contact de son bois tiède contre mes fesses, frissonnant lorsque mon dos se pose doucement sur son dossier.

Je me sens bien. Le soleil nous regarde discrètement à travers les branchages des arbres bourgeonnant,et son doux éclat vient réchauffer les endroits où ma peau s’offre à lui. Je ferme les yeux pour mieux le goûter.

Comme c’est bon de le sentir comme ça, chaud, délicat, réconfortant. De ses doigts, il caresse mon cou, s’attarde quelques fois sur la naissance de mes seins dans l’ouverture de mon chemisier. Je le sens même lorgner vers mes cuisses de temps en temps.

Je souris, je ris, je suis heureuse. J’ouvre un instant les yeux pour vérifier que personne d’autre que moi ne partage cet instant. Non, je suis seule, tranquille. Je m’enfonce alors un peu mieux dans le confort que m’offre le banc, cherchant à renouer le contact avec le soleil qu’un instant j’ai perdu. Et voila, je le sens à nouveau contre moi, je referme les yeux.

Un petite pensée folle, accompagnée de son battement de coeur: j’enlève un, puis deux boutons à mon chemisier. Effrontée, je caresse tendrement le haut de mes seins. Ils sont beaux, je le sais. Ni trop petits ni trop gros, bien dessinés, avec un joli galbe en pomme. Mes décolletés ne sont pourtant jamais profonds, je préfère bien souvent une chemise entrouverte sur leur rondeur. C’est tellement plus affolant. Je ris discrètement à cette idée, c’est si drôle de me prendre à penser que je suis une femme qui aime son corps !

Redevenant sérieuse et soudain décidée, j’écarte maladroitement les pans déja ouvert de mon chemisier, faisant encore sauter un bouton. Je suis au beau milieu d’un parc, enfoncée dans mon banc, et exhibant ma poitrine réputée magnifique, l’offrant non seulement au roi des astres, mais aussi à la vue de n’importe quel passant qui aurait la mauvaise idée de passer par ici... Mais il n’y en a pas, mon banc est dans une petite enclave du parc, comme protégé, isolé du reste du monde.

Je suis à la fois rassurée et excitée. Rassurée parce que je me sens en sécurité ici, sur mon banc au soleil, et excitée par le risque improbable d’être découverte en train de faire mes bêtises. Oh, on ne vit qu’une fois, et puis après, si quelqu’un me voit qu’est ce que ça fait hein ? Forte de cette évidence, j’enlève un à un les derniers boutons de mon chemisier, et comme je trouve que ça fait vulgaire de rester dans cette tenue intermédiaire, je l’enlève carrément et le pose sur le rebord du dossier. Puis, j’enlève mes chaussures et enfin je m’allonge sur le banc.

J’ai envie d’être excitante, sexy, désirée et désirable. Comme une petite chatte je m’étire sur mon morceau de paradis. Je sens la chaleur et la texture rugueuse du bois chaud contre mon dos et mes mollets, et en tournant la tète, je peux même sentir son odeur ravivée par le soleil. C’est si bon, que j’en ai des petites contractions dans les reins, et je me cambre de plaisir.

Dans un soupir de satisfaction, je laisse tomber alors mes bras et les croise derrière ma tête, un sourire béat sur les lèvres.

Le soleil semble s’être trouvé un compagnon pour jouer avec mon corps. Car tantôt, je sens sa chaleur sur mes seins nus, tantôt je frissonne, lorsque prenant sa place à la faveur d’un petit nuage cotonneux, le vent vient lécher de ses timides et rapides caresses mes tétons en émoi... Timide, mais pas tant que ça ! Le vent est un coquin, s’insinuant dans les plis de ma jupe et me forçant mine de rien à m’ouvrir pour le laisser passer. Soit, qu’il passe, je suis d’humeur mutine...

Je suis restée ainsi une bonne demi heure, les yeux fermés, à me faire caresser par les éléments. Les incessants jeux de chaleur que le vent et le soleil faisaient sur mon corps à demi nu, étaient ponctués par la surprise qu’occasionnait la chute d’une petite feuille sur mon ventre. Toutes ces sensations semblèrent se combiner, et me maintinrent dans un désir à la fois merveilleux et animal. L’odeur de mon intimité me parvenait quelquefois, exhalée par un nuage de chaleur et acheminée par mon amant le vent coquin.

Dans un souffle, j’ai jouis doucement.
Mar 16 Mars 2004, 17:26 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Du choix de l'un et de la prise de l'autre ...

la marquise de sade a écrit:
Il ne vous a pas effleuré l’esprit qu’une femme jolie, bonne, intelligente et riche choisirait elle-même son mari?? Et que ce n’est pas vous qui seriez maitre de ce là ?

    Ben en fait
Marcel Prevost a écrit:
Les femmes préfèrent les hommes qui les prennent sans les comprendre, aux hommes qui les comprennent sans les prendre.

    et
Sacha Guitry a écrit:
Il y a deux sortes de femmes : celles qui sont jeunes et jolies, et celles qui me trouvent bien.
Mer 25 Fév 2004, 13:11 par PetitPrince sur Citations

la prétention... pas joli ça messieurs...

Que faire?? cling cling
Il ne vous a pas effleuré l’esprit qu’une femme jolie, bonne, intelligente et riche choisirait elle-même son mari?? Et que ce n’est pas vous qui seriez maitre de ce là ?

Citation:
M. Achard : Les idiotes ne sont jamais aussi idiotes qu’on le croit; les idiots, si....



La marquise... libre de ses grin
Mer 25 Fév 2004, 12:51 par la marquise de sade sur Citations

J’ai toujours été fidèle

houlala,

J’ai toujours été fidèle bien que la cause d’un adultère. Je m’en suis voulu. Faire a un autre ce qu’on ne voudrais pas qu’on nous fasse.

Imaginer qu’on pourrais avoir la place du cocu, l’avoir déjà tenu et se dire qu’on joue le rôle de celui par qui on a souffert.

C’est de bonne guerre, apparemment... Cet adultère a été pour moi le début de 3 années de couple, le cocu avait un pot trop cassé.

De toute facon, de l’extérieur c un adultère, de l’intérieur c’est une histoire d’amour. A moins que ce soit juste physique.

Mais quelles que soient les raisons d’une relation plus ou moins longue, il n’y a pas de hasard ou de destin. Les choses viennent d’un , d’un consentement, et meme si l’action parait instantanée elle peut etre stoppée a tout moment.

Si on ne demande pas l’avis au(à la) cocu(e), les adultérins (sortis tout droit du col de l’adultérus) ont toujours le .

De toute façon, quand on fait cocu quelqu’un, ce n’est pas au cocu qu’on pense, lui il existe pas, on le voit pas, on sait meme pas s’il existe en vrai.


En tout cas ya pas de honte a être cocu. Ya pas de fierté a faire cocu.

Puis je crois pas que ce soit une question d’intelligence, c’est une question de rencontre. La fidélité c’est aussi une forme d’intelligence.

L’intelligence consiste peut etre à gérer de facon à ne pas blesser.
Dim 16 Nov 2003, 01:00 par Calimero,Steph & Cie sur Citations

Oublier

La première fois, on ne l’oublie jamais
Elle est arrivée soudainement, et elle nous a marqué
Aujourd’hui, quand on sent venir
Cette autre, cette nouvelle première fois,
Elle a déjà le goût du souvenir,
Et un petit arrière goût emprunt de .
Lun 13 Oct 2003, 14:59 par PetitPrince sur La première fois
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Proverbe espagnol.

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