Un matin emprunté de tes mots

Si mes mots font de Petit Prince un grand Roi
C’est parce que chacun de ses mots pincent là où d’autres n’ont pas su donner ce résultat,
La séduction, on comprend mieux ce que c’est une fois séduit soi-même
Ta démonstration ne m’a pas laissé indemne,
Et quelle bénédiction d’être tombé ce matin sur ton poème
Car je m’attacherai les services de tes termes
Afin de ne pas laisser partir toutes ces demoiselles
Nues, sans revêtement de la séduction, le soir chez elles..
Je veux que lorsqu’elles regarderont le
Se rappellent de moi comme les fleurs appellent le soleil..
Jeu 04 Mars 2004, 08:43 par Laurent sur La séduction

Re: le jeu de la vérité : question 4 ...

la marquise de sade a écrit:

"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?" (dans un contexte amoureux ou ailleurs! )



Plusieurs éléments provoquent chez moi un élan de tendresse, comme beaucoup d’entre nous (et je parle principalement pour les femmes) deux enfants qui s’embrassent me font tendrement sourire rolleyes , un "vieux" couple qui se promène encore main dans la main, m’évoque des pensées tendres timide , un bariolé de mauve, rose et orangé en été me donne des envies de tendresse aime , mais plus que tout, ce qui provoque chez moi le désir d’être tendre, douce et attentive avec quelqu’un, ce sont ces personnes qui souffrent énormément, mais qui toujours, quoiqu’il arrive affiche un moral et une humeur joviale. Je ne les aime pas , parce qu’ils se cachent, non, je les aime parce qu’ils se battent et que toujours ils continuent de rêver... Et cet élan de tendresse que j’ai pour eux arrive à son apogée, quand au détour d’un regard ou d’une parole, ils s’ouvrent et vous laissent découvrir, à vous, à vous qu’ils estiment suffisamment forte et rassurante, ce monde qui chaque jour les engloutit...

Ce sont ces Humains là qui reçoivent toute ma tendresse...


La marquise ... rivière d’amour... et de tendresse !!
Jeu 12 Fév 2004, 14:13 par la marquise de sade sur La séduction

Mon Homme-oiseau

Tu sortais de ta douche, ruisselant de milliers de gouttes d’eau, tu t’es ébroué et c’est là que je l’ai vue, planant doucement, flocon immaculé.
Subrepticement je me suis penchée pour la ramasser.
Au creux de ma main, elle reposait duveteuse et frémissante, j’avais trouvé une plume de tes ailes.
Tu me caches ton état d’homme oiseau mais l’amour ne laisse que peu d’ombres dans mon cœur de femme amoureuse.
Je l’avais deviné dans tes errances, dans cet appel auquel tu réponds sans détour.
Alors tu rejoins ceux qui ont pour toit le , pour patrie le monde.
Tu te fonds dans l’azur qui de sa couleur donne le ton à notre planète.
Jamais je ne ferai de mes bras un lieu fermé, même si je ne dois avoir de toi que ta voix.

Bisous
Isabel coeur
Sam 07 Fév 2004, 16:03 par Isabel sur L'amour en vrac

Tempête d'amour

Quand la pluie commence à tomber...
Dans le gris les bourrasques tournoient,
Pourtant au milieu des nuages sournois,
Ce n’est que ton visage que je vois.

Quand l’orage commence à gronder...
Un éclair de tendresse dans ta voix,
Suffit à mettre mes sens en émoi,
Electrisé, je me rapproche de toi.

Quand en plein jour la nuit se fait...
Enroulés ensemble dans la soie,
Ma peau devient feu sous tes doigts,
Quand soudain au paradis tu m’envois.

Quand le a cessé de hurler...
tu t’es endormie, blottie contre moi,
Arc en de ma vie , quelle joie !
Quand je me réveille face à ton joli minois.

Je préfère la pluie au soleil...parfois


qui a dit que j’étais fleur bleue ? furax
Dim 25 Jan 2004, 23:18 par la_tulipe_noire sur L'amour en vrac

Contre un mur - Fin

En t’embrassant, je t’ai poussé contre le mur de cette vielle maison. La folie de l’instant ne nous fit pas doux comme de tendres amants, mais fous comme des animaux assoiffés, et maladroit comme des adolescents tourmentés.

Je sens tes mains balbutier dans mon dos et ma nuque, et tes mollets se sertir dans mes reins. Je ne sais plus trop qui lave l’autre avec sa langue. Nous nous sommes donné rendez-vous ici pour péter un boulon. Je suis excité comme un fou, mes mains sont déjà sous ta jupe, ayant délaissé les premiers appâts de ton buste, livré désormais au regard anonyme du de Paris. Avec bonheur, je caresse la dentelle de tes bas, augurant de l’aspect pratique qui n’aurait point existé avec ces collants que je te soupçonnais.

Un instant je m’arrête. Nous sommes au bord de tout, et en galant homme je tiens encore à ton accord, même si je ne te connais pas. Tu as compris, et ton regard ne fit qu’accompagner tes mains fébriles qui me déboutonnerent au coin de cette rue inespérée.
Mon orgueil de male ainsi libéré, je me sentais de t’investir brusquement contre le mur de notre fortune, mais tu ne l’entendais pas ainsi. Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche. Personne. A ton regard mutin, qui rend inconscient le plus droit des hommes, et je compris ton envie de pousser cet instant incertain aux limites du jeu et de l’interdit.

Tes mains enserrent mon sexe dressé, tandis que je sens ton haleine, promesse de mille caresses, annoncer un plaisir dont je suis plus que friand. Et tu prends ton temps, coquine, à me faire tourment de ces lèvres que l’on croirait sans dent. Je savoure un instant, jouant le jeu de l’extrême en posant les mains sur ce mur, ah ce mur, en baissant la tête pour admirer impudique et ébahi ton œuvre, et ton regard insolent.

Stop. C’est toi que je veux. Je te redresse et te plaque contre ce mur, la bite à l’air. Je te regarde avec insolence et ferveur, comme tu me regardais quelques secondes auparavant. Je déboutonne lentement, ce qu’il reste de deboutonnable sur ton chemisier, et prends mon temps, toujours mon regard dans le tien, de caresser des seins durcis de désir.

Je retrousse ta jupe, et me plaque contre toi qui est dos à ce mur, compagnon de fortune, et désormais ami pour toujours. Je pénètre avec douceur, la chambre de tes plaisirs, accueillante et moelleuse, contrastant avec cette fin de journée d’hiver. Je suis heureux.

Notre fougue s’est calmée, et laisse place à une douceur et une tendresse inespérée. Les animaux sont-ils domptés à l’heure ou ils se repaissent à la mare de leurs souhaits ? Je ne sais. Nous avons pris notre temps toi et moi de savourer cet instant, d’arrêter le temps, comme je dis si souvent …Juste un léger cri, la tête penchée sur le coté, et les yeux fermés, tu m’as invité à te rejoindre dans l’aboutissement de cette étreinte, et je t’ai dit oui dans le creux de l’oreille, et au fond de ton corps.

Ne plus bouger, revenir sur terre. Je sors a regret, et il fait froid. Nos regards s’évitent, la magie commence à cesser. Je te vois rebaisser ta jupe, tandis que je me rembraille doucement en te regardant. Tu te reboutonnes, puis redescends cette jupe que j’ai tant suivie, et enfin te recoiffes avec les mains. Tu es belle. Oui, tu es belle.

Rhabillés, nous prenons le temps de nous regarder encore, en silence. La beauté d’un instant ne souffre aucun mot, aucun espoir ni aucun regret. Un léger sourire, un regard qui disait "jamais je ne t’oublierai" seront nos seuls mots d’amour, avec ce texte que je te dédie, en hommage à ta royale féminité.
Jeu 15 Jan 2004, 22:25 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

suite de l'épisode précédent

Un an passé d’amour intense qui ne cesse de s’enflammer
Chaque jour je me réveille à côté de cet être merveilleux
J’oublie tous ces matins où le reveil était si malheureux
Amertume d’être seule, tristesse de ne pas aimer.
Maintenant et à jamais tu es présent oh toi bonheur
L’Amour emplie ma vie de si douces senteurs
Qui font battre mon coeur au rythme de l’ivresse
Ivresse d’amour, d’attentions, de tendresse.
Plus d’un an que dans ma vie il est entré
Tel un ange tombé du pour m’apporter,
Affections qui me comblent, voir m’étonnent
Moi qui n’ai pas l’habitude qu’on m’en donne ;
Jamais, comme lui, on ne m’avait regarder
Avec des yeux emplient d’amour si étincellants
Jamais de ma vie on ne m’avait fait chavirer
Avec des tendres sourires si ensorcelants

Oh que oui amour et internet peuvent rimer,
Rimer avec échange de mp, rencontre plus si affinité..
Amour et internet peuvent rimer surtout
Avec cette si douce expression qu’est "pour toujours".
Mer 19 Nov 2003, 06:48 par odyyyyy sur Amour internet
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Ecrire sur ciel

Ecrire sur ciel Un matin emprunté de tes mots, Re: le jeu de la vérité : question 4 ..., Mon Homme-oiseau, Tempête d'amour, Contre un mur - Fin, suite de l'épisode précédent,
Il y a 292 textes utilisant le mot ciel. Ces pages présentent les textes correspondant.

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