La fille d'avril ( duo caressedesyeux /arnoux patrick)

La fille d’avril

La fille d’avril a de biens jolis sourcils, gracile, la voilà perchée sur un fil regardant le temps qui défile. En bas les rangées de livres s’empilent...
Judicieusement elle touche du bout de ses doigts les pages où les images pas si sages viendront coloré ce ciel si foncé.
Chaque feuille est dessinée et colorée...
Quelques beaux pétales rouge coquelicot, loin d’être des idiots, effleurent discrètement les bleuets qui sont aux aguets. Les pissenlits rebelles n’iront pas à la queue leu leu, persiste la peur qu’on les mange en salade, en marmelade où écrasés en tapenade...
Les coccinelles porteront sur leurs ailes, les effluves de miel avec les abeilles pour escorte...

Le bouffon des rayonnages sourit. Voilà donc le pouvoir de la fille d’avril . Elle s’est endormi comme un bébé après avoir ouvert le livre qui contient la clé ; la clé des rêves défragmentés.
Il était temps, la bibliothèque allait être fermée définitivement. L’enchanteur avait donc raison, c’était l’ultime solution. Chercher et trouver l’esprit catalyseur capable de recréer la réalité.
Ça n’a pas été facile de dénicher la bonne personne. Tout l’hiver et une partie du printemps
à errer dans la mégapole vêtu passe-partout, décodant les visages. Des milliers de fois l’espoir puis la désillusion. Soudain cet après midi, cette fille les yeux rougis, seule, attablée dans ce triste fast-food. Dès le premier regard il a su, en elle ce grain d’énergie résiduelle des premiers temps.
En prenant l’aspect de ce vieil ami, l’entraîner vers la bibliothèque puis lui présenter le livre ne fût qu’une formalité. Le grimoire a fait le reste. Dès la première page le miracle s’est opéré... Connexion dite d’avril... Prophétie dormant depuis la veille de l’an mil...
Le songe de l’âme clé ouvre une faille dans le continuum. La vieille bibliothèque est aspirée de l’autre côté, vers l’ailleurs coloré. L’espace d’un instant les lois de la mécanique quantique sont oubliées.
Dans un hors temps incertain la fille d’avril va se réveiller. Son retour à la va redonner la stabilité qui manquait depuis si longtemps au monde damier.

Alice enfin exfiltrée de l’Absurde...

Le bouffon va pouvoir enfin prendre du repos.
Mar 22 Avril 2014, 20:02 par caressedesyeux sur Mille choses

Amour trouble

En ce temps des moissons, mon cœur souffre de vous.

Quelle est donc cette émotion où prend racine cette douce torture ? Ou cette impatience qui me supplie à vous avouer mes plus sombres tourments.

Ma se déplace tel un funambule sur une ligne imprécise, entre deux mondes, dans l’antichambre de mes intimes pensées. Un monde, ni noir ni blanc. Sans rimes, ni raisons. Mais comment des sentiments si doux peuvent-ils être mauvais et honteux ? Mon esprit, torturé par la peur d’un implacable rejet, cause aussi mes tourments.

Je vous hais, comme je vous aime. Je vous attends, je vous espère, dans cette voluptueuse et oppressante souffrance. Que votre fantôme cesse de hanter mes songes éveillés et mes nuits esseulées qui célèbrent, vos yeux tantôt enjoués et rieurs, tantôt conjugués à un regard vif et ténébreux. Ou bien la délicieuse courbe de la nuque que révèle votre chevelure de jais.

Intrigante et douce sorcière. Impulsive et fougueuse ensorceleuse. Derrière vos apparences parfois frivoles, votre esprit rebelle couve une tendre vulnérabilité. Mes pensées abritent le désir, l’accès à votre mystère, et l’énigme de vos secrets.


Deviendrez-vous le bourreau de mon cœur, ou l’ange qui apaisera ce feu ardent ?
Lun 11 Nov 2013, 19:22 par laloutre sur La déclaration d'amour

Amour trouble

En ce temps des moissons, mon cœur souffre de vous.

Quelle est donc cette émotion où prend racine cette douce torture ? Ou cette impatience qui me supplie à vous avouer mes plus sombres tourments.

Ma se déplace tel un funambule sur une ligne imprécise, entre deux mondes, dans l’antichambre de mes intimes pensées. Un monde, ni noir ni blanc. Sans rimes, ni raisons. Mais comment des sentiments si doux peuvent-ils être mauvais et honteux ? Mon esprit, torturé par la peur d’un implacable rejet, cause aussi mes tourments.

Je vous hais, comme je vous aime. Je vous attends, je vous espère, dans cette voluptueuse et oppressante souffrance. Que votre fantôme cesse de hanter mes songes éveillés et mes nuits esseulées qui célèbrent, vos yeux tantôt enjoués et rieurs, tantôt conjugués à un regard vif et ténébreux. Ou bien la délicieuse courbe de la nuque que révèle votre chevelure de jais.

Intrigante et douce sorcière. Impulsive et fougueuse ensorceleuse. Derrière vos apparences parfois frivoles, votre esprit rebelle couve une tendre vulnérabilité. Mes pensées abritent le désir, l’accès à votre mystère, et l’énigme de vos secrets.


Deviendrez-vous le bourreau de mon cœur, ou l’ange qui apaisera ce feu ardent ?
Lun 11 Nov 2013, 19:22 par laloutre sur La déclaration d'amour

Écouter c'est...

L’écoute est un bon moyen d’aimer. L’écoute est un bon moyen de bien juger. Nous jugeons tous mais pouvons-nous écouter pour mieux juger? Souvent, les gens écoutent seulement pour répondre, pour démontrer leur point de vue. Mais peut-on donner un bon point de vue sans écouter vraiment attentivement? Le jour où j’ai connu l’écoute, le vrai, j’ai été séduite, conquise face aux biens faits sur ma vie et sur mon amour-propre. Je me suis vraiment sentie aimé pour une des premières fois lors qu’enfin, quelqu’un a prit le temps de m’écouter, de s’intéresser à moi. Depuis, j’écoute attentivement. Ce fut l’effet de donner au suivant.

L’écoute m’a transformé positivement car la personne qui m’en a fait cadeau m’a fait ressentir importante et belle. Elle m’a fait prendre que l’écoute permet de s’entendre parler, oui, s’entendre parler. Lorsque le discours est libre, nous avons l’occasion de nous entendre nous-même et souvent, dans ce processus, nous découvrons des solutions pour soi-même; nous faisons des prises de . Des vérités se révèlent. Aussi, quand une personne écoute et prend le temps de découvrir l’ensemble de ce que l’autre vie, elle peut mieux non seulement comprendre mais aussi guider. Pour moi, l’écoute est l’une des plus belles preuves d’amour. Écouter, c’est faire attention à la réalité de l’autre...

Les relations les plus belles sont celles où l’échange est mutuel, où chacun à son temps pour se dire, parler, se raconter. Aussi, l’écoute permet d’observer la vie. De la voir telle qu’elle est. L’écoute est une forme d’observation, qui permet de mieux voir la réalité qui nous entoure. Se retrouver dans un groupe et écouter, observer, c’est là le moyen de bien connaître les autres et de profiter de leurs expériences pour notre propre vie.

Pour écouter, nous avons besoin d’être dépourvu de jugement rapide, pourvu d’attention sur l’autre et non sur ce que l’on se dit par rapport à ce que l’autre dit. Être attentif, c’est de s’oublier un moment, de faire fi de notre discours intérieur pour mieux entendre l’autre. Écouter est difficile, c’est une façon de faire qui demande de l’effort. Écouter c’est aussi parfois faire répéter car il est difficile de se détacher de notre discours intérieur. Celui qui parle ne sera jamais vexé si vous prenez le temps d’admettre que vous avez perdu un moment d’attention, d’écoute. Il saura que malgré votre distraction, votre désir est tout de même de l’écouter.

Écouter guéri les gens... Pour l’avoir fait si souvent, je le sais viscéralement. Je ne peux plus retourner en arrière et tenter de convaincre les gens sans prendre le temps de les écouter. Beaucoup vivent des difficultés face au fait que les gens peuvent se plaindre de leur vie. Mais tous avons besoin de moments d’écoute, qu’importe le contenu du discours. Écouter donne aussi de la crédibilité. Quand on écoute, on sait mieux ce que l’autre peut vivre; alors si un jour celui que vous écoutez vous demande votre avis, vous serez certainement de bon conseil puisque vous connaissez l’ensemble de l’histoire de sa vie ou de ce qu’il vit à ce moment même. Votre jugement sera porteur de connaissances face à leur vie.

Parfois, je peux passer des heures à écouter et j’apprends beaucoup.

L’écoute est un cadeau, pour soi-même et pour l’autre. Il rend intelligent par la compréhension de ce que l’autre vie. Écouter est plus puissant que parler et donne davantage de l’influence sur les autres.

Écouter, c’est aimer et rencontrer l’autre dans ce qu’il vit et c’est un bonbon délicieux de se sentir entendu.
Lun 16 Sep 2013, 00:40 par Peacefulminding sur Articles

Qui veut la peau d'agatha christie ?

Je viens une dernière fois rendre grâce à ce site pour m’avoir permis plus ou moins régulièrement toutes ces années de rêver et de créer du beau (au moins l’ai-je essayé bien humblement) tout en me régalant d’écriture et de relecture.

Dois-je citer toutes les oeuvres qui ont nourri mes textes bien que ces derniers en soient indignes ? Je risque fort de me montrer ingrate et d’en oublier parmi les plus importants : "Les confessions d’un enfant du siècle" d’Alfred de Musset, "La promesse de L’ange" de Frédéric Lenoir qui relate les amours tragiques entre un homme consacré et une guérisseuse (la structure romanesque est merveilleuse), sans oublier le "Manifeste pour une renaissance" : parmi les ouvrages de Bernard Besret qui m’ont été donnés de lire, c’est ce dernier qui m’a sans doute le plus marquée (de par sa proximité avec mon propre cheminement existentiel sans doute).

Je ne viendrai plus pour plusieurs raisons, ces écrits qui n’avaient pour but que de me récréer tout en me tenant lieu parfois d’exutoire ont été profanés un peu comme ces tombes par des personnes malveillantes et qui pour couvrir leurs frasques cherchent dans l’écriture les preuves d’une culpabilité de l’auteur qu’il savent chimériques... C’est un procédé fort astucieux que de vouloir déplacer le centre de gravité d’une affaire : mettre sous le feu des projecteurs non plus l’assassin mais le bouc émissaire. C’est courant, Combien de violeurs protestent de leur innocence en montrant du doigt leurs victimes : ces viles aguicheuses... A qui profite le crime ?! Ces honnêtes hommes (ou femmes) qui au demeurant ont parfois pignon sur rue, ne manqueraient pas, tout couverts du sang de leur dernier forfait, de pointer le même index accusateur : regardez, c’est Agatha Christie, coupable de crime avec préméditation, elle a même couché ses (nombreux) aveux par écrit. Ce faisant, ils ajoutent à leur scélératesse, la calomnie...

La seconde raison, et bien ! Il s’agissait pour moi de venir sublimer un célibat imposé par un divorce qui perdura durant dix longues années de solitude (encore un ouvrage merveilleux : cien anos de soledad de Gabriel Garcia Marquez)...

Le temps est un sérum de vérité, il renforce et grandit l’âme de ceux qui ont le coeur droit - dans l’épreuve - et montre la vraie nature de qui est vil. S’il m’est arrivé de m’indigner, de pleurer voire de tempêter devant l’aveuglement des hommes et des femmes qui portent la charge de rendre la justice, je n’ai jamais trahi la rectitude qui est ma marque de fabrique et si j’ai le verbe haut, j’ai le coeur droit (certains ne se sont donnés que la peine de naître et de naître nantis cela leur tient lieu d’honneur et de probité. ceux-là ne sont pas mes cousins).

Une fois de plus, je ne peux que rendre hommage à Gisèle Halimi que j’ai eu la grâce de rencontrer et qui me confiait lors d’une interview (à l’occasion de la sortie de son livre "L’étrange Monsieur K") combien il est difficile de défendre un innocent. Ce dernier est de fait indéfendable, il n’a que lui, que la vérité et cette dernière ne porte pas un label spécial qui la distingue des contrefaçons. Il crie, il pleure, il gronde, il a peur et tout cela indispose. Prenez un coupable : il dispose de tout une batterie : mensonge, abus de pouvoir, manipulation, faux et usage de faux, il sourit, il affiche un calme olympien et sourit d’autant mieux qu’il sait ses mauvais procédés couronnés de succès.

Mais quelle que soit l’issue des procès et que l’on condamne ou pas Agatha ou K, mes frères, pour les crimes qu’ils n’ont pas commis, aucune erreur judiciaire ne changera la nature réelle de l’homme, celui qui est bon et droit ne peut être avili. Celui qui juge et qui se trompe peut en son âme et en éprouver des regrets et peut-être un tourment secret : ne me suis-je pas trompé, mon intuition était-elle bonne, n’étais-je pas sous influence ? Quelle charge faisons-nous porter sur des épaules humaines ! Mais qu’ils se rassurent, l’homme coupable porte en lui le germe de sa condamnation et lui se connaît intimement, il n’est pas dupe de sa noirceur. Son propre jugement n’en sera que plus éclatant.

Il ne me reste plus qu’à tirer ma révérence d’un hommage appuyé à l’administrateur du site, mon bien cher et respecté Petit Prince pour sa confiance et sa bienveillance durant ces longues années. Un clin d’oeil à vous chères âmes tendres que j’ai eu la joie de lire et de relire, avec qui, parfois, les fils fragiles de l’amitié épistolaire se sont tissés.

Je vous souhaite de belles et tendres heures d’écriture avec la pulsation de vos coeurs à la pointe de vos plumes.

Bien scripturalement vôtre,

Dolce Vita
Mer 20 Juin 2012, 15:13 par dolce vita sur L'amour en vrac

L'humanité!

Je pense à l’être humain que je suis ?

Créature complexe, mystérieuse et assez souvent incompréhensible… !
Un organisme multicellulaire, intelligent et rusé !
J’ai beau cherché en nous cette humanité qui en fait nous distingue des autres êtres vivants, des autres animaux qui nous ressemblent !
Hélas elle (l’humanité) n’a jamais existé qu’à l’état latent, un état qui a du mal à se développer et à faire surface.
Nous sommes une espèce qui tout en ayant de l’intelligence et la pensée nous avons transformé notre identité et l’objet même de notre existence.
On est pourtant très fragiles, et de nombreuses questions restent encore sans réponses en relation avec l’univers et l’avenir de la vie sur terre ?
L’infini continue de bouger méthodiquement et harmonieusement malgré l’influence négative de l’homme.
Nous avons provoqué une course sans limites qui se caractérise par une soif aveugle, un amour exagéré pour tout ce qui brille ; attire et fait envi... même au dépens de la nature que nous poussons à agir contre elle –même, nous avons pollué l’air que nous respirons !
Le signe extérieur l’emporte !

Cette stupidité matérielle que l’être humain a inventée qui écrase ; et tue le sentiment ainsi que les vraies qualités de l’humanité.
Ce mot en fait qui veut tout dire et qui ne signifie plus rien de nos jours, c’est un peu pareil quand on parle de la , l’honnêteté, la vérité, la sagesse. Ce n’est que des mots !

L’homme ne sait plus quoi faire, il court chaque jour un peu plus que de coutume à la poursuite de l’argent... ?Il continue de construire des usines, des armes et des bombes et pollue l’atmosphère !
Nous avons fini par oublier presque qu’on est fait de chair, de sang et d’os, tout à fait naturels comme tous les autres mortels.
L’abri et l’habit ou tout simplement l’argent nous laisse croire qu’on est différent, on construit des espaces gigantesques largement équipées, des immeubles qui épousent le ciel, plusieurs étages en hauteur, ou les escaliers, ascenseurs et portes se confondent dans un bruit qui dérange.
Des terres agricoles qui produisent et assurent l’alimentation des hommes et du bétail se transforment en usines, immeubles ou autres…
Aucun souci pour l’environnement et l’avenir de nos enfants et de la planète terre !la pollution s’engage, s’installe et change le visage de la nature ?
Des voitures de toute sortes qui klaxonnent ;des façons de dire regardez –moi, des téléphones qui sonnent partout même dans les cimetières .
Des manières qui se robotisent, une humanité qui agonise.
Chermed 2006
Ven 20 Jan 2012, 15:25 par chermed sur Mille choses

Comme une drogue

Une drogue, c’est ce que tu es pour moi !
Chaque jour, j’attends avec impatience d’avoir ma dose de toi !
Dose virtuelle, trop rarement réelle,
Dose sous forme de textes et de mots ; d’images et de photos…
Quelques fois j’essaye de me sevrer de toi
Mais l’envie est trop forte !
L’envie de toi
Est comme une drogue, je sens que tu me détruits !
Mais je m’y brûle les ailes en toute et impuissance !
Je joue ma vie, je joue mon cœur.
Quelques fois mon dealer est cruel
Il ne vient pas… ou me plante là sans que j’aie reçu ma dose vitale
Ainsi, je repars frustrée et en manque, en me disant que peut-être une nouvelle cure de sevrage s’impose…
Lun 02 Mai 2011, 20:17 par Djinn sur Amour internet

Echec et mat






Après une petite entrevue fructueuse
Nous voici enfin, face à face,
Et subitement tu deviens bien sérieuse :
Finies les hésitations de la préface
Tu as mis tous tes atouts en évidence
Afin de me faire céder facilement
Mais ne crois pas trop à la chance
J’ai un sacré tempérament !

Ton regard implacable soutient le mien,
Sans qu’un frisson ne fasse bouger un cil
Je décide, de prendre la facette du fou
Jouant à la marionnette sans fil.
Pour te déstabiliser du premier coup
J’improvise une jonglerie de balles multicolores
Mais cela ne semble t’impressionner guère
Tu connais les trucs et les manières
De ceux qui disent qu’ils t’adorent.

Je prends alors la place de la tour
Pour t’en jouer un bien astucieux
Me transforme en gentil troubadour
Ma harpe fredonne un chant mélodieux.
Où l’amour parle de douceur et tendresse,
De quelques baisers t’effleurant le corps
Mais tu es déjà une belle princesse
Et connais les écueils du décor
Tu parais être subitement endormie
Mais ta retrouve vite ses esprits.

Le cavalier arrive alors fougueux
Plongeant son regard brûlant dans le tien
Surprise, tu baisses ta garde un petit peu.
Pour mieux m’attirer dans ton guet-apens
Et pointer ton épée si aiguisée sur mon cœur
Mais ne suis dupe et te désarçonne à ma manière
D’un sourire radieux et d’un compliment flatteur,
Qui touche et n’a pas l’air de te déplaire
Mais tu n’es pas tombée de la dernière
Et me contre en experte cavalière.

Je sors dés lors ma dernière carte
Le roi qui s’avance avec détermination
Sur mon passage, les pion s’écartent
Je vais sur la reine sans hésitation.
Je baise ta main si délicatement
Que ton sourire me fait comprendre
Qu’il est temps que je m’applique sérieusement.
Que ton cœur est prêt à se rendre
Qu’il faut que j’abatte mon dernier coup,
Je t’enlace et te serre tout contre moi
Avec force et en même temps très doux
Je sens ton corps frissonner d’un émoi.
Ton cœur taper si fort dans ta poitrine
Je t’embrasse alors si passionnément
Que tu entends une chorale divine
Te voila étourdie, toute retournée
Mes baisers te font l’effet d’un soudain sommeil
Tu en tombes à mes pieds subjuguée
Jamais tu n’as connu trouble pareil
Tu n’aurais cru que je te battes
Échec et mat !

CARESSEDESYEUX
Jeu 17 Mars 2011, 17:40 par caressedesyeux sur Mille choses

La magie du passé...

" On reporte souvent sur le passé une sorte de magie qui n’a rien à voir avec la réalité de ce qu’on a vécu mais est la simple prise de de la fuite du temps et des deuils à faire. "


J.M.G. Le Clézio
Dim 27 Fév 2011, 19:05 par Satine sur Citations

Amour fou

Sombrer dans la folie ? je le pourrais sans aucun doute. Je passerais mon temps à errer dans la ville ou la forêt, passant d’un monde à l’autre. Les arbres me caresseraient de leurs feuilles douces commes des plumes, le béton m’asborberait pour me lover dans les entrailles de la terre, et les écureuils me conteraient des histoires fantastiques dont eux seuls auraient le secret.
Ah ce que j’aimerais être folle et ne plus me soucier de ce monde oppressant, sans cesse dans la demande d’une perfection futile dénuée de charme. C’est dans les défauts et les différences que l’on devient productif, puisqu’il s’agit là de "gommer" en nous ce qui dérangerait l’autre, afin d’être apprécié de lui. Ou alors, au contraire, assumer sa différence pour s’affirmer et se démarquer.
Sornettes que tout cela ! Heureux le simple d’esprit qui s’émerveille en regardant ses doigts, persuadé qu’il converse avec son meilleur ami à propos d’extraordirnaires théories visant à un monde meilleur.
La limite entre la folie et la normalité n’est pas grande et son équilibre ne tient qu’à un fil. On pourrait croire certains fous normaux et l’on passe son temps à rencontrer des gens normaux complètement fous. Qu’importe ! On ne cautionne ni l’un ni l’autre. Le fou est surement plus à même que nous, d’accepter l’autre tel qu’il est. Notre état de se démélant sans cesse du bien et du mal, de l’amour et de la haine, fait de nous des êtres de jugement complètement inconscients. Le fou lui, ne se posera pas la question.
La folie n’empêche pas la souffrance bien au contraire, puisque c’est bien cela que les soignants passent leur temps à combattre. Mais peut être l’aténue t’elle ou lui donne t’elle un tout autre sens dans ce monde spécial sans limite.
J’aimerais pouvoir franchir cette barrière qui nous sépare injustement et te regarder avec les yeux d’un fou.
Dim 09 Jan 2011, 00:22 par Atina sur L'amour en vrac

Même joueur joue encore...

Je dis que le temps passe et que les jours ne se ressemblent pas, les expériences elles, restent toujours les mêmes.
Je me dis que je ne reproduirais pas les mêmes erreurs, que cela servira de leçon pour ne plus m’y faire prendre. Malgré de bonnes résolutions prises en plein cours de l’année, il me semble tout de même qu’il est difficile d’échapper réellement à la malveillance de certains prédateurs.
Sans vouloir dénigrer la gente masculine, ni stigmatiser, le 21ème siècle a vu naître une toute autre forme de relations amoureuses. Peut on d’ailleurs parler d’Amour ? N’est ce pas plutôt une forme d’attachement passionnel menant deux personnes (souvent plusieurs), le temps d’un instant, vers un "nulle part" déconcertant de bétises et ne choquant plus personne.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : le couple des temps modernes n’est plus le fruit d’un réel désir d’être ensemble mais un choix stratégique vécu comme un passe temps, pour combler l’ennui et ce, même avec une personne complètement inintéressante mais néanmois sympathique.
Nous sommes passés maître dans l’art de la manipulation sentimentale, faisant croire à l’autre et ce sans aucune conviction, qu’il est celui que l’on a attendu toute une vie, alors qu’il n’est que le "n" ième sur une liste digne de celle de Schindler.
Ce que j’entends par ces plaintes revendicatives et un brin féministe je vous l’accorde, c’est que nous vivons dans un monde où l’Amour n’a plus sa place.
Aimer n’est plus qu’un mot préhistorique, désuet de sens, que l’on balance à qui veut l’entendre au bout de quelques heures passées ensemble. L’autre, n’est jamais celui que l’on croit, il n’est même pas l’ombre de l’être aimé que l’on désire tant et derrière lequel on court veinement.
Tout le monde se mèle et se démèle, ne faisant plus qu’un, mais non un couple, plutôt un groupe d’ex et de futur.
Parlons maintenant de ce concept utopique nommé fidélité, qui lui non plus, n’est plus présent dans les relations dites amoureuses. Il n’est que poussière jetée aux yeux de l’autre afin de pouvoir mieux l’aveugler. Sombre tragédie que je vous conte aujourd’hui, cependant nul n’est dupe de cette triste réalité. A voir les couples qui vous entourent, se faire et se défaire, vous accorderez sans doute du crédit à ma théorie.
Notre société de consommation à fait de nous des êtres jetables, que l’on évince à la moindre contrariété. Nous sommes devenus des instruments inaccordables, à la mélodie éphémère pleine de fausses notes.
Sans pour autant renoncer à mes rêves de mariage et de maternité, j’envisage avec beaucoup moins de naïveté, une future relation de partage.
Mes déceptions de plus en plus grandes au fil du temps ne m’ont rendues ni aigrie ni frigide, bien au contraire, elles m’ont apportées une force et une perception bien plus lucide et objective du monde qui m’entoure.
J’ai pris de cette dimension humaine si hypocrite, que certains hommes et femmes d’aujourd’hui ont su créer sans aucun scrupule, instaurant des relations fondées sur le mensonge et la tromperie et faisant foi de loi inébranlable.
L’Amour est devenu virtuel et n’est que le paraître de ce que l’on devrait être.
J’écris ce texte sans aucune amertume et le coeur léger afin de tourner une page sur laquelle repose toute ma vie.
Mes malheurs amoureux passés font mon bonheur d’aujourd’hui et m’ont permis de prendre soin de moi, pour mieux prendre soin des autres. S’aimer soi même n’est il pas un début à l’amour de l’autre ? L’autre reste pour l’instant sur le banc de touche, estropié par la tempête d’un coeur qui a cessé d’aimer.
Sam 08 Jan 2011, 23:24 par Atina sur L'amour en vrac

Je t’ai rencontré

C’est un mois d’octobre qu’on s’est rencontré
Et que ma vie tu as émerveillé
On a fait connaissance
J’ai pris confiance
Et aussi
Conscience que j’étais attiré par toi
Que cette histoire, la nôtre, je voulais la vivre avec toi
Un 13 juillet on s’est rencontré
Cette fois en vrai
Et ce moment je l’ai aimé…
Dans mon cœur il est à jamais conservé

Le 7 novembre
Tu t’es décidé
Tu m’as embrassé
Et moi je n’ai pas résisté

On se disait qu’on s’aimait « bien »
On se le montrait
On se l’écrivait

Et Je suis tombée amoureuse de toi
(Appelons un chat un chat)
Voilà je laisse trois petits points
Il faudra inventer une fin …
Sam 25 Déc 2010, 20:38 par Djinn sur Amour internet

Pensées sur l'amour

Que reste-t-il de l’amour dans notre époque marqué moralement par la croissance parfois démesurée de l’individualisme, la guerre des égoïsmes et des intérêts? Reste-t-il cet idéal vers lequel chacun aspire, et à travers qui la réalisation de soi devient légitime et universel?
L’amour comme chaque phénomène humain ancré dans un contexte historique et culturel, subit les changements de l’époque dans laquelle il se réalise.
Sa face actuelle s’exprime par une volonté ardente de se retrouvé à travers l’autre, à travers une altérité qui émancipe le moi et le rend plus subtil et plus élégant. Le moi est ouvert a des possibilités que l’autre seulement peut apporter et créer, des possibilités qui peuvent déséquilibrer la conception qu’on a de soi même, mais qui ont comme but la redéfinition d’un ego cherchant à être plus profond et plus satisfait. Vu de cet angle, l’amour paraît comme une recherche égoïste, suivant les obligations d’un désir de plus en plus assoiffé à de nouvelles expériences, nouvelles satisfactions.
De tels désirs, ne sont pas souvent choisis librement avec un raisonnement indépendant et souvrain, mais plus ou moins imposés dés l’enfance par les valeurs que la société adoptent et protègent. sortir de ces valeurs pour rechercher soi même ses propres valeurs devient plus difficile quand à l’adolescence, les jeunes sont bombardés par une machine médiatique qui impose et décrit certaines formes de l’amour comme étant les seules légitimes et souhaitables. À travers les chansons, les films, les séries, les magazines, la littérature, certains modèles sont érigés en exemples absolus, faisant ainsi une restriction, une marginalisation des autres formes possibles qui existent à travers le monde.
Le jeun, et après l’adulte, suivent ainsi le modèle présupposé être celui de la réussite, un modèle basé sur le calcul continuel des intérêts de l’ego; puisque le modèle économique gouverne le monde depuis l’ère de l’industrialisation, ses valeurs ont été recopiés petit à petit dans des sphères privés pour atteindre enfin le plus intims. Ce système, renforcé par la culture de la consommation d’un coté, et par la recherche du profit de l’autre, objective tous ce qui existe pour lui donner une valeur et objective par la suite l’être humain, l’autre, pour ne voir en lui que des possibilités de profit existentiel et de consommation émotionnelle. On recherche les atouts de l’autre, qui nous manquent nous même : un jolie corps, une beauté attirante, des sensations chaleureuses...etc. L’utilitarisme règne en maitre :» tant que tu correspond à mes attentes, à mes souhaits, à mes désirs, je te désire». commence ainsi le chemin de consommation de l’autre, de ses capacité et ses atouts. Le tout est masqué par les métaphores de l’amour et l’attachement. On est dans l’arène de l’éros grec: le dieu en manque cherche la satisfaction de ses manques, mais quand la satisfaction est là, le manque n’y plus,quand l’objet-ou le sujet- est là, sous le contrôle et disponible à toute demande, il nous manque plus. Il faut d’autre objet, d’autres sujets qui apportent d’autres dimensions. Et c’est remarquable comment ces idées sont abondantes dans la culture de la consommation: on a des choses, mais il nous faut d’autres, car ceux qu’on a sont démodé, dépassé, et il y a tout le temps des nouveautés, tout le temps des choses à découvrir et à exploiter.
Quand la routine s’installe, le démon de la séparation sort sa tète dans les cœurs. Mais de la routine il y en aura toujours, de la répétition aussi. Chose qu’a remarqué le philosophe anglais Bertrand russel, qui a écrit «on peut tomber amoureux et rester pendant plusieurs années à la dévotion d’un seul être, mais tôt ou tard l’habitude émousse la passion et il faut chercher ailleurs le retour des premières voluptés. Il est naturellement possible de dominer cet instinct, mais il est difficile d’en empêcher l’existence».
mais aussi le philosophe français Christophe schaeffer; quand il a écrit: «quand un couple rencontre des difficultés, le remède est le plus souvent recherché dans une logique de rupture, mais ce que sous tend cette logique, c’est ce qui nous pousse à la consommation compulsive de personnes...en vient-on finalement à jeter la relation , donc la personne, comme on jetterait un produit devenu obsolète. On change de partenaire avec le fantasme de trouver mieux, comme si, dans le domaine des rapports humains, il devenait possible d’acquérir le dernier modèle, plus innovant, plus séduisant»
et cette quête se répète indéfinement jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que la se rende compte que la jeunesse est passée, que le champ de possibilités devient nettement étroit avec l’age qui continu son chemin vers la fin. Car comme tout système consumériste, il y a des critères qu’il faut avoir pour pouvoir rivaliser et avoir sa place, des critères sans pitié, excluant les faibles, les malades, les handicapés, les pauvres, les étrangers...etc .ça ne veux pas dire que ces tranches entières de l’humanité n’ont pas de vie sentimentale ou charnelle, mais que leurs choix sont nettement limités et rares, et que même ces choix durent très peu dans le temps face au nombre incalculable de problèmes et d’obstacles.
Dans un système de concurrence généralisé, chacun évalue chacun, et si la comptabilité des être est positive, l’ego s’ouvre pour chercher la réussite tant voulu et convoitée; c’est un symbole de réalisation qui essai de convaincre les autres qu’on arrive mieux qu’eux à se satisfaire.



Mais heureusement, le monde n’est pas si noir que ça, s’il y a des valeurs dominantes, il y a toujours des hommes et des femmes courageux d’esprit qui cherchent leur chemin par eux même, qui construisent leur univers indépendamment de la culture de masse dominante. Des gens qui comprennent qu’éros ne dure pas. Éros s’use au fur et à mesure qu’il est satisfait, éros ne renait que pour mourir de nouveau. Quand «philia» (amour d’amitié), avec le temps, ne cesse de se renforcer, de s’approfondir, de s’épanouir. Au début, on n’aime que ses propres désirs, qu’on assouvis à travers l’autre, c’est l’amour qui prend, l’amour qui consomme. Mais un autre passage est possible, d’autre formes peuvent exister. On apprend à voir l’autre comme il est, de l’aimer pour lui même, de l’amour qui prend à l’amour qui donne, de l’égoïsme à la bienveillance, du manque à la joie de vivre ensemble, d’éros à philia. L’humanité par là assume une ascension; qui sort de l’étroitesse, à la générosité de faire et donner le bien, de se réaliser à travers le bonheur de l’autre qui nous comble aussi, puisqu’il est celui qu’on aime et qu’on veut protéger, même de soi..l’amour est un chemin à faire, si la volonté d’être plus qu’un égoïste est là, un chemin qui commence par le manque, par la passion brulante parfois, par le désir, mais qui ne doit pas finir comme toute flamme sur laquelle on jette l’eau froide de la satisfaction, on doit la protéger contre l’hiver pour atteindre le printemps, on doit essayer de penser l’amour autrement qu’en terme de satisfaction et d’intérêt. Il faut que l’amour apporte des vertus, et pas des vices. Qu’il fait renaitre la générosité,l’amitié,la miséricorde, et pas la cupidité, le culte de soi, l’indifférence.
André comte sponville, a très bien résumé ça dans un passage sur l’amour, dans son fameux livre, petite traité des grandes vertus, : « il faut citer la bouleversante formule de pavese, dans son journal intime: tu seras aimé le jour où tu pourra montrer ta faiblesse sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force. Cet amour là est le plus rare, le plus précieux, le plus miraculeux. Vous reculez d’un pas? Il recule de deux. Simplement pour vous laisser plus d’espace, pour ne pas vous bousculer, pour ne pas vous envahir, pour ne pas vous écraser, pour vous laisser un peu plus d’espace, de liberté, d’air, et d’autant plus qu’il vous sent plus faible, pour ne pas vous imposer sa puissance, pas même sa joie ou son amour, pour ne pas occuper tout l’espace disponible.....c’est une idée que Spinoza n’aurait jamais eue, qu’Aristote n’aurait jamais eue, et qui parle pourtant à notre fragilité, à notre fatigue, et même à cette force en nous, me semble-t-il, si légère, si rare, le peu d’amour vraiment désintéressé dont parfois nous sommes capables...non plus le manque, la passion ou la convoitise(éros), non plus la puissance joyeuse et expansive, l’affirmation commune d’une existence réciproquement augmentée, l’amour de soi redoublé par l’amour de l’autre, mais le retrait, mais la douceur, mais la délicatesse d’exister moins, de s’affirmer moins, de s’étendre moins, mais l’auto limitation de son pouvoir, de sa force, de son être...l’amour qui n’augmente pas la puissance mais qui la limite ou la nie, l’amour qui ne redouble pas l’amour de soi mais qui le compense ou le dissout,l’amour qui conforte pas l’ego mais qui en libère»
c’est beau, sublime, mais possible malgré tout. Difficile à appliquer ou à penser, mais réalisable si le bon choix est fait.

NB: mes excuses s’il y a des fautes d’orthographe ou de grammaire.
Ven 30 Juil 2010, 16:23 par youssefy sur Articles

Franchir le pas ...

A mon tendre ange,


Voilà que j’ai franchi le pas qui nous sépare de l’amitié à l’amour. Peut-être que ce pas n’aurait jamais dû être franchi. Toutefois, maintenant que je l’ai franchi, je suis contente que cela t’ait ouvert les yeux.

Qu’est-ce qui m’a poussée à oser cela ? Parce que je sentais ta carence affective. Je sentais ton besoin de caresses, de tendresse. Je voulais te donner envie de croire en toi en te donnant mon corps. Mon tendre ami, est-ce possible d’aimer un ami au point de lui prêter son corps pour le soulager ? Je ne sais pas. Je voyais dans tes caresses hésitantes et autres gestes hasardeux la confusion dans ton esprit. Eclaircis ton esprit, mon ami ! L’esprit clair sait ce qu’il veut de l’autre. Ne crois pas qu’un esprit confus obtient ce qu’il désire. Une femme hésite aussi face à un homme indécis dans sa relation. Entends tes craintes et tes doutes pour les taire ! Maîtrise tes mains pour modeler la Femme ! Mon bel ami, entre tes mains, je voulais que tu sentes à travers mon corps tout l’amour de toutes tes amies réunies qui croient en toi. Nous t’aimons toutes à notre façon mais nous t’aimons de tout notre cœur. Rien ne me fait plus de peine que de te voir triste et seul. Tu as le cœur bon, mon ange ! Ne perds pas espoir et aie confiance en toi ! Je t’ai poussé à exprimer ton désir pour que tu le contrôles. Cette violence nécessaire, je l’ai poussé au point de te faire prendre que tu es capable d’assumer ta masculinité. Ne crois pas que tu es un outil entre mes mains !

Aujourd’hui, j’ai pris que l’homme peut être bon et contrôler son corps par des principes forts ! L’homme n’est pas seulement qu’un animal mais un esprit solide capable de maîtriser sa bestialité.

Merci
Jeu 15 Juil 2010, 03:06 par Solina sur Les liaisons sulfureuses

Les hommes / nature bestiale

Car ils ne sont que des hommes, sous leurs apparences rassurantes, leur airs assurés, ils n’en seront pas moins apeurés, effrayés. De stupides enfants, des gamins à qui on aurait enlevé leur mères. Cupides et parfois méchants, sans état d’âme car ils ne sont que des hommes et qu’ils sont perturbés par une menace, celle d’être seul. Ils ne sont que des hommes et c’est encore pour ce cas que nous leur pardonnons tout, quel qu’en soit le prix à payer. Le pardon est la seule chose que toute notre vie durant nous leur accordons sans sourciller. OUI, car ce sont des HOMMES.

C’est une main tendue, un coeur, ou une arme qu’on leur tendra et ils l’accepteront mais en se relevant ils vous feront tomber, en vous aimant ils vous mentiront certainement de peur d’être cernés, de peur de se retrouver face au mur sans vraiment trop de réponses. Car ils ne prennent pas de risque, ils n’ont aucun courage lorsqu’il s’agit de l’intérieur. Ce sont des hommes qui prendront une arme et c’est la seule chose dont ils peuvent se servir correctement, car il n’y a pas besoin de réfléchir. Il suffit d’appuyer sur la détente et c’est tellement simple que la personne visée ne se rappellera plus de ce geste car elle sera sans doute morte. Ils ne ratent pas leurs coups lorsqu’ils veulent échapper à la culpabilité et pourtant ce sont d’éternels tourmentés. Ce sont des vétérans de la culpabilité, ils n’en connaissent pas seulement le goût mais aussi le coût et ils se sont tellement habitué à cette amertume, à ce sentiment si désagréable qu’ils l’emportent avec eux là où il n’y en a plus, là où tout ce qu’ils ont pu faire est lavé, rincé et séché. Là-haut où leurs problèmes ne sont plus.

Mais tout ce temps, toute cette vie durant les hommes qui ne sont que des hommes ne comprendront jamais pourquoi ce qui est arrivé, arriva. Ils ont fui tout les problèmes auxquels vous aviez fait face. Ils ont tué l’insecte à côté de votre table de chevet en faisant un vacarme tonitruant sans même penser qu’après une journée où vous l’avez accompagné, servi, nourri, logé, blanchi vous pourriez être épuisé. Leur désir de destruction est bien plus grand que le silence et pourtant ce sont les plus grands partisans de celui-ci. Coeur et scalpel, mensonge et trahison, boniment et sanctuaire, divorce et séparation, ils en sont les champions toutes catégories mais ne feront jamais le premier pas pour stopper tout ça. La guerre ça leur sert juste à avoir bonne pour se dire qu’ils sont forts, entreprenants et courageux. Honnêtement, qu’y a t’il de courageux à porter un gilet pare balles et une tenue de combat protectrice quand ils savent qu’ils se battent contre des hommes en simples vêtements ? Honnêtement, comment peuvent ils avoir bonne en ayant tiré sur des enfants sans défenses ? Qu’y a t’il d’entreprenant au fait de se faire engager et entraîner par son propre pays haineux et vengeur ? Oh, oui, honnêtement ils sont forts mais de l’extérieur seulement. Son seul regret est de ne pas savoir, oui car ils ne sauront jamais en tant qu’hommes que ce ne sont que des hommes.

" Faire confiance aux hommes c’est déjà se faire tuer un peu. "
Mar 02 Mars 2010, 15:17 par Playdead sur Un monde parfait
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Ecrire sur conscience La fille d'avril ( duo caressedesyeux /arnoux patrick), Amour trouble, Amour trouble, Écouter c'est..., Qui veut la peau d'agatha christie ?, L'humanité!, Comme une drogue, Echec et mat, La magie du passé..., Amour fou, Même joueur joue encore..., Je t’ai rencontré, Pensées sur l'amour, Franchir le pas ..., Les hommes / nature bestiale,
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