Immanquables illusions...

A bout de souffle… Je m’étouffe et coule dans la masse grouillante d’un univers humanoïde qui m’agace…
A bout de nerfs… Je m’emporte et tente désespérément de survivre dans cette immensité terrestre qui chatoie et m’enrage…
A bout de rêve… Je cauchemarde et aspire le néant qui entoure l’aura qui guette à ma porte, maladivement sensitive...
A bout d’utopie… Je dépose la veste et baisse les bras de continuer ce branle bas de combat qui m’épuise sans changement…
A bout de réserve amicale… Je m’enfuis et sombre dans la hantise de la solitude, triste compagne aussi froide qu’est la mort...

J’ai besoin de toi… Envie de toi…
J’ai envie de caresses…
J’ai envie de tendresses…
J’ai besoin que tu m’aimes…

Avec l’aimable attention d’un Prince...
Ven 21 Jan 2005, 20:41 par Rose sur L'amour en vrac

Comme je vous querelle...

Sable chaud de bon matin…
Rivière salée non accompagnée…
Pâté de soleil et joie dissimulée…

Brise de lune, chagrin…
Caresse échaudée sans prier…
Bain de minuit à l’année…

Crustacé s’en languit…
Carapace de bout d’espoir…
Passoire avenante…

Pêche aux merveilles…
Polissables sans écailles…
Pas son pareil… Pour tromper…

Elle lui glissa du bout des doigts, tant bien même une huître vous coule le long du gosier… Faisant sa place au chaud, toute gesticulante… Couverture de son amertume citronnée, et s’en presse, et se laisse différée sans faiblesse…

Il l’attrape et l’attache de sangles ardentes… Cinquième étage pour brûlure irréparable, il jure la fouetter, l’entacher… L’assassinera, la salira, la souillera… Tapis de pied pour rentrée boueuse du pas de porte au pas de sans Lys… S’enlise et s’y glisse, silhouette sans selle, serpette alléchante…

Coquine réserve sans détour effacée par l’oubli inadvertance de l’usure la plus pure… Présente passée au futur composé des antérieurs parfaits… Cassonade poivrée sur lit imagé… Accumulation anaphorique d’antagonismes lyriques…

Je lui aurais promit… Epine de Rose sur plateau d’argent… Champagne allant, Bourgogne cédant… Je lui aurais juré… Souvenir morose de ces soirs parfumés au bonheur de nos doigts sous la croupe des voix… Je lui avais dit… Bedeau tardif sous la nef ensorcelée de nos prières inachevées par les soupirs de nos âmes s’envolant loin en Enfer…

Je m’étais juré… Elle et Moi… Moi et Lui… Jamais Elle sans Lui… Toujours Lui sans Elle…

Trépas bleuté des couleurs de nos rêves soufreurs…

Je serais l’Œil…

Cinglante défaite des champs de blé brûlé par l’hiver abasourdit sur les tréteaux de l’été…

Je serais la Main…

Cuisse ardente, mouillé des milles désirs d’un esprit alourdit par la pauvreté d’une oreille riche en calomnies…

Je serais la Voix…

Je serais de Celles, qui toujours sur un drap de soie admire votre membrure à la loupe grossissante… Fidèle à mes chiens… Je serais carnassièrement opposée à ces débats de chères et de sels…

Je serais de Celles… Qui feront de vous un Paradis…

De vos cauchemars un suprême Délice…

Je suis donc Celle… Qui vous dit…

« Je t’aime »

...
Mar 04 Jan 2005, 00:26 par Rose sur L'amour en vrac

Lui

Lui
Écrire sur lui… Le coucher sur le papier
Comme si Comme si… Il est le pied
Sur lequel s’érige les strophes et les versets
Indélébiles de notre poème.. IL est
Lui
Tout simplement

Un sentiment Une vague Un sourire Un regard
Qui doucement divague et envole le hasard
Quand tout s’écroule Ivre de bruits et d’odeurs
La violence repue de coups et de sueurs

Mais lui
Tout doucement
Endort les plaies et ravale les larmes amères
Des souvenirs laids pareils à des galets vulgaires
Jetés sur la grève du passé si loin, si loin, si là
Il caresse les épines traversées par le doute, si las

Lui
Oui

Me protège dans la vallée de l’ombre
Abat les falaises emballées qui font la nuit sombre
Etend un manteau de velours noir dans les catacombes
Pour y coucher nos peurs jumelles pétries d’absence
Sème des oasis luxuriantes dans les déserts de l’indifférence
Fait jaillir des cascades verdoyantes où gît l’ignorance
Allume des feux de joie sur les neiges éternelles
Réécrit les textes de la loi en un seul et même poème fraternel
Qui chante sur des mélodies universelles

Lui
Le connaître c’est me connaître
Le voir dans tout ce que l’univers crée
Jour après jour au fond de chaque être
Et appréhender l’Infini qui est sacré
Le savoir c’est me savoir
Quand tout s’obscurcit…
Que les enfants n’ont qu’un bavoir
Désespérément vide et aux lèvres un cri
Aussi muet que la mort
Triste agonie d’un bonheur à peine éclos
Qui garde jalousement ses trésors
Pour d’autres… car le sort choisit ses maux
À l’aveuglette… Clown du destin grotesque et torve

Mais lui
Certainement
Il survole les sept océans indomptables
Il foule l’écume des jours Il est capable
De tout ça et de tant d’autres choses
Quand son cœur bat à l’unisson des roses
Et qu’il arrache le mien de sa cage doré
Pour en faire un Eden de douceur sucrée

Lui

L’encre qui parle de lui coule de mes veines
Les mots qui le décrivent me font sienne
à travers les lignes lactées des antiennes
Que l’écriture murmure comme un divin amen…

Lui…
Jeu 25 Nov 2004, 19:05 par doody sur Parler d'amour

Lundi après-midi

Dans la tourmente de ton ascension,
Dans le chagrin de ton obscession,
Emporte-moi,
Caresse-moi,
Epanouis-toi,
Ô mon âme, coule ta tendresse sauvage le long de ma rivière en feu,
Apaise notre envie de destruction maligne,
Engendre la crainte dans ta peur de mon noir,
Jouis de ton opiniâtreté et rassure ma véloce armure de ta douce attaque.

Les flots de nous s’envolent par-delà nos terreurs
Et déversent leur colère dans le trop-plein de nos caresses.

Transpire et assoupis-toi,
Crie et souffre de moi,
Je suis tienne et tu ne refuses pas,
L’allégresse de nos ardeurs comblées.

Découd ta bouche de ma peau,
Relève tes mains de mon être,
Notre amertume est terminée.

Tu repars loin de l’autre côté
De mes pensées infidèles.
Oh, couvre-moi de tes baisers fragiles,
L’incertitude de mes gestes dociles.
Tu es mien, tu me gouvernes,
Accroche ta vie à la mienne
Je suis tes pas à la dérive.
Merveilleux voyage de ma mine impatiente.
Ven 12 Nov 2004, 19:36 par Iuina sur La vie à deux

Le bal des muses

Pour nos silences... fd

Le bal des muses

Clic… clic, brasse camarades
Les mains dans les poches
La musica partout joueuse
File sur les murs en écho

L’envoûtement dans les cheveux
Pépites de couleurs dans les yeux
Magie Magie pour habits
Mignonneries à chaque nuit

Au ciel des lampes taffetas
Vivat le monde ! Vivat !!!
La fortuna les mains pleines
Je roule ma vie

Mille et une nuits dans la soie
C’est la caverne d’Alice Baba
Musiques de baisers Aznavour
Tables de rois à rendre

Emotions fortes garanties
Mise sur toi mon amour
Le casino de mon âme
It’s wontherfull

Tsssutut tututsssz
En haut d’une foule Gypsy
Guirlandes multicolores
Les codes qui cliquent

Honey Honey

Une joie d’homme tambourine
Mise tous ses gages en orbites
Brouhaha dans les poches
Le vent Black Jack dans le dos

En mode bonus organza
Des coeurs clignotent
Double diamond
Langues séduisantes

Sourires sur des fleurs
Je t’aime mon coeur
Sur le vert des enchères
Clans de papiers en flamme

Des bouches pleines de feux
C’est la chance de jouer
Son grain de soleil
Au jeu des amoureux

Un doigt pointé
Un éclair blues affairé
Mon coeur je suis touchée
Nœud papillon dans le cou

Des lèvres comme du velours
La caverne d’Ali Baba
Trésors en musiques
Avant-scènes de charmes

Abusent de vœux exquis
Belly danseuse divine
L’or soleille sur les ventres
C’est trop charmant

Des bras qui ondulent
Comme une fée dans le vent
Tourne dans le sens du bonheur
Souche de bras baisés

Tourne Tourne la jolie
Le sourire sur ses reins
Les hanches joueuses
Claquements de mains

Croise les doigts
Dandine les pieds
Saute les épaules
Couche la musique

La belle est sensuelle
Gracieux serpent femelle
Qui fait gl’amour
Aux anges dans ce tempo

Des sirènes sex-symbol
Shaktis rouges endiablés
Aux aurores de lumières
Dessins de broderie

L’homme sourit au signe
En kimonos tendresses
Les têtes qui tournent
Tiens moi la main

Sommes nous-demain
Un souffle dans mon cou
Je te reviens
Papyrus mon sourcier

Les gestes mauves
L’or qui coule
Des lèvres qui te boivent
Au petit jour

Un autre vent
Un grand frisson
C’est la saison
Des grandes amours.

mOTSaRT
Mar 08 Juin 2004, 11:37 par mOTSaRT sur L'amour en vrac

Un cadeau!

Comme tous les soirs à la même heure, on sonne à ma porte. Je sais que c’est toi et mon cœur bat à rompre…
J’aime faire durer cet instant pour mieux savourer ce qui va suivre, car je sais exactement ce que tu vas faire en franchissant le pas de la porte. Je sais que tu vas me sourire, que tu vas t’avancer vers moi, que tu vas passer ta main sur mon dos et que tu vas m’embrasser de ce baiser -synapse qui transmet de ma bouche à mon cœur et mon corps une mer de sentiments qui se déchaîne en moi. Et tu sais, en m’embrassant de ce baiser là, que je vais perdre pied, que mon corps va s’affoler et que je vais fondre dans tes bras.

Je connais aussi le langage secret de tes lèvres ; par exemple, ce soir, ton baiser me dit que tu ne resteras pas longtemps car elle est là, elle t’attend… elle, celle qu’on appelle « ta femme », celle qui t’appelle quand nous sommes allongés côte à côte dans le grand lit défait et à qui tu réponds très vite en t’enfuyant presque de ma chambre.

Elle, celle qui vit sous le même toit que toi, celle qui croit partager ta vie. Mais ta vie, c’est avec moi que tu la partages car c’est bien à moi que tu confies tes espoirs et tes déceptions. C’est moi qui devine tes peines, qui te permets de t’oublier et de vivre libéré de ces carcans qui t’empêchent de respirer.

J’ai su dès le premier instant où je t’ai vu que j’allais souffrir de t’aimer mais je t’ai aimé.
Je m’étais fait , depuis longtemps, depuis toujours, une certaine idée de l’amour, telle que je l’avais lu dans les romans, un amour fait de douleur et de frustration.

… Tu as arrêté de m’embrasser, tu me regardes, tu sais que j’ai compris, « Arrête s’il te plaît… tu en fait tout une montagne, tu sais bien qu’il n’y a que toi qui compte ! Mais je … », tu n’en diras pas plus ; tu vois mes larmes couler sans s’arrêter comme si toute l’eau de mon corps se transformait en un flot de larmes ininterrompues…

J’ai l’impression d’être dans un théâtre de marionnettes où toi et moi serions manipulés par elle, par l’autre, celle dont je ne peux prononcer le nom…

Tu me portes dans tes bras et me pose délicatement sur le lit ; tu te débarrasses de tes vêtements, m’enlèves les miens … je me laisse faire, poupée de chiffons entre tes mains.

Tes lèvres caressent mes cheveux, ma bouche, mes joues, mes yeux pour assécher le trop-plein d’eau que j’ai pleuré. Tes doigts glissent sur ma peau, tantôt courant, tantôt s’attardant sur un grain de beauté ou sur mon nombril dont tu dis qu’il te fascine par sa forme.

Je reste indifférente à tes caresses, à tes va-et-vient sur mon corps mais mon désir s’éveille peu à peu et je coule sur ton torse pour tester le goût de ta peau. Elle est douce, sucrée. Je la goûte, je l’explore, je palpe le moelleux, sonde les aspérités.

A ton contact, j’oublie tout et il me semble que je pourrai tout accepter de toi. Je pourrai ainsi rester des heures à te prouver que j’aime jouir de ta peau, de ton odeur que j’accepte et fait mienne et qui est tout ce qu’il me reste de toi quand tu me quittes.
Mais je n’aime que trop ce moment où les deux ne font plus qu’un, fusionnés l’un dans l’autre.


Soudain je m’arrête, tu me regardes étonné… mais tu sais très bien ce que je vais dire car tu me devines mieux que quiconque et je le dis pour que tu en prennes toute la mesure : « je veux un enfant de toi ».

Car si je ne peux pas t’avoir entièrement à moi, laisse moi quelque chose qui soit toi…je t’en prie… je t’aime.
Mer 02 Juin 2004, 21:52 par personnel.et.confidentiel sur L'amour en vrac

Sous la douche

Sous la douche



Je te croque à travers la porte vitrifiée
De la douche
Il en a coulé des fleuves d’eau
Dans notre lit
Tu me regardes
Je te fixe
Un clin de coeur
J’ai cru fermer le robinet
Tant de fois
Toi
Tu as coupé l’eau chaude
Quelquefois

J’ouvre la porte
Tu me fais une place ?
Tu détestes ça mais
Pas éternellement
Je m’installe sous la douche
Et tu me savonnes
Dans quel sens ?
J’en sais rien…
Prends ton temps
Je laisse aller
Je veux que cela dure
Longtemps
C’est comme de l’impudeur
En douceur
Partout
L’eau pleut sur la peau
Je l’ai chantante
Puis brusquement
L’eau glacée
Aaaaahhh!
zut!................

huh
Jeu 27 Mai 2004, 03:27 par mOTSaRT sur La vie à deux

De son côté à elle...

Allongé au soleil, les yeux fermés
IL aspire tout ce que le soleil a de beau
D’une main légère, il repousse ses quelques mèches
Qui descendent sur son front, frole ses yeux.

Cachée derrière sa fenêtre, dans l’ombre protégée
ELLE aspire à caresser du bout du souffle sa peau
D’un regard envieux, elle suit sa main de pêche
Qui laisse de larges sillons, replace ses cheveux.

Dans les premiers rayons de ce printemps précoce
IL a décidé de respirer la vie une nouvelle fois
D’oublier le stress de sa semaine de travail
De reprendre sa plume, guidé par les bruits de la ville.

Dans la pénombre de son petit appartement, une envie féroce
ELLE le voudrait rien qu’à elle, l’enlacer dans ses bras
Déposer sur son front un baiser, trouver la faille
L’aimer en plein jour, le rendre fébrile.

Entouré d’une olivier en pot, sur sa terrasse
IL griffonne quelques mots sur son cahier
Un début d’histoire, un poème, une romance
Une héroine comme il les aime, une belle, une muse.

Enfermée dans sa peur qui la terrasse
ELLE l’observe à la dérober, voudrait se manifester
Un coup d’oeil, un regard, juste voir son existence
Une ombre qu’on ne remarque pas, sa beauté qui s’use.

IL a souri, ELLE l’a vu
IL a regardé vers elle, l’a aperçue
IL a baissé les yeux, les a refermés
ELLE a rêvé encore, imaginé...
Du bout des doigts, ELLE lui envoit un baiser...




Un vent léger sur ses cheveux s’est posé
Une mèche le long de son front a glissé
Comme un souffle chaud et parfumé
Provenant de la rue, de l’autre côté...

Une nouvelle larme sur sa joue a
Un revers de main l’a essuyée
Comme une pluie fine et glacée
Provenant de cet amour inavoué...
Mer 05 Mai 2004, 15:55 par la marquise de sade sur La séduction

Caresse de l'Océan

Caresse de l’océan
Sur mon cœur apaisé
Quel est donc ce bonheur
Qui va m’emporter ?

Où est donc cette peur
Qui aimait m’oppresser ?
L’Amour est vainqueur
J’ai envie de t’embrasser

Et puis cette douceur
Qui me vient en pensée
Et puis tous tes gestes
Que je ne peux qu’aimer
Et puis cette envie
Que je ne veux pas canaliser
Et puis c’est la vie
J’ai envie de t’aimer

Ce matin à l’aube
Tu m’as embrassée
Caresse chaude
Tu as dessiné
L’amour de tes doigts
tu as inventé
L’ode de mon Roy à sa douce
Tu as déclamé

Etre aimée de toi
Je ne saurais me lasser
Toi mon Roy et moi reine
De nos destinées

L’Amour dans nous coule
Comment l’empêcher ?
Toute tentative est vaine
Je ne saurais résister

Tempête d’amour
On va inventer
Tempête de velours
Viens on va s’aimer
Au diable les discours

Le jour qui se lève
Nous dira Amour
Que rien n’est plus Beau
que ton souffle apaisant

Ta bouche qui mord
Mes lèvres diamant
Me rappelle ma faim
Il est déjà demain
Et blottie contre toi
Je n’ai plus froid
De moi...
aime
Mar 20 Avril 2004, 08:03 par Mout sur L'amour en vrac

Une envie de festin...

Envie de savourer tes silences quand mes je t’aime te paralysent
Envie de déguster tes mots quand tu me parles de toi
Envie de dévorer tes lèvres quand tes mains me révisent
Envie de me repaître des saveurs de ta peau quand tu t’allonges près de moi

Envie de croquer le fruit défendu quand ta langue provoque mes soupirs
Envie de me sustenter de ton corps quand je me laisse tenter à te ...
Envie d’engloutir la vie avec toi quand nos rêves nous font sourire
Envie d’absorber la mort quand sur ta joue tes larmes ont

Envie de grignoter l’espace entre nous quand la distance devient insupportable
Envie de me régaler du temps quand nos minutes sont si précieuses
Envie d’avaler le passé quand nos blessures sont inexplicables
Envie de goûter à l’avenir quand tes promesses sont si savoureuses

Envie de gober ta peine quand l’angoisse te submerge
Envie de consommer tes joies quand nos pensées se trouvent
Toutes ces envies comble-les, quand tu m’entraines sur de nouvelles berges
Toutes ces faims, rassasie-les quand mon amour je te prouve ...


La marquise ... trop gourmande
Sam 13 Mars 2004, 13:41 par la marquise de sade sur L'amour en vrac
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