Souvenir

Comme un paysage d’automne
La de tes cheveux
Comme un océan de larmes
Je devine dans tes yeux
Comme un souvenir d’enfance
Qui nous a rendus heureux
Comme l’aube qui éclaire
Les êtres d’un jour nouveau
Ton souvenir me poursuit
Me fait voguer vers d’autres cieux
Vers ces iles de rêve lointaines
Ou tout semble merveilleux
Les mots ne sont que des mots
Que tu peux croire, ou pas
L’automne s est la
Donnant à nos vies un nouvel élan
Dans les champs de vignes dorées
Mon âme endormie s’est réveillée
Aujourd’hui reviennent à moi
Les lointains souvenirs.
Que le temps avait emporte.
Sam 29 Déc 2007, 07:22 par pierre de la carolina sur L'amour en vrac

Chagrin d'amour...

Le bonheur ne compte peut-être pas beaucoup,
mais le fait d’en être privé, si, bien souvent.

Etteth Ravi Shankar
Extrait de " La du deuil "
Mer 24 Oct 2007, 15:58 par Satine sur Citations

L'île du Levant la bien nommée...

L’île du Levant


Comme disait Devos : « J’ai voulu voir la mer… » L’arrivée a eu lieu, en fin septembre au Lavandou. Occupation des lieux de location : Il faisait beau, il faisait chaud…la mer était belle, la vie serait plus belle aussi pendant ces trois semaines ! J’en oubliais ces vers de G. de Nerval qui me taraudent l’esprit trop souvent :
« L’Homme a un pied dans la tombe quand l’Espoir ne le soutient plus… »
En cette fin de samedi, organisation et installation habituelles, mais le dimanche matin, dés sept heures, sortie à la marche : Après quelques centaines de mètres, j’ai atteint le boulevard front de mer. J’ai repris rituellement mon périple habituel en direction du Port du Lavandou. Ce boulevard est plat, vivant car déjà parcouru par les Touristes, et surtout il jouxte les Plages et…la mer !
*
Dans le ‘beau-de-l’air’, j’ai retrouvé mes réminiscences habituelles :
« Homme libre, toujours tu chériras la mer… »
Et le ‘rein-beau’ :
« Elle est retrouvée – Quoi ? – l’Eternité – C’est la mer mêlée au soleil »
Et quand ça chatouille ‘vers-l’aine’ :
« Je ne sais pourquoi – mon esprit amer – d’une aile inquiète vole sur la mer…
mouette à l’essor mélancolique- Qui suit la vague et ma pensée… »
*
Ma promenade habituelle se prolonge après le port vers les rochers de saint Clair la crique d’Aiguebelle et retour. Ma sortie de l’après midi, à l’inverse m’amène vers le Port de Bormes les mimosas, puis la grande Plage, les premiers rochers du Cap Bénat et retour. Deux fois sept kilomètres par jour. Monotone ? Jamais… « La mer toujours renouvelée » les vagues, les bateaux, les touristes, les baigneurs, les…chiens et les oiseaux marins !
Matin et soir, en fin de parcours, je prends un petit bain de 15 à 20 minutes dans une eau à 24° de moyenne, avant de rentrer…
Au large, en direction du sud, il y a les Iles d’Or : l’Ile du Levant et celle de Port Cros paraissant bien prés ( Porquerolles elle, est cachée par le cap Bénat ) Cela m’a donné des idées, d’autant qu’à chacun de mes passages côté Port du Lavandou, sur la jetée, je côtoyais les vedettes qui assurent le service de ces Iles. Par curiosité, j’ai regardé le tableau d’affichage et les horaires des différentes rotations. Cela a conforté mes idées : D’abord l’Ile du Levant, avec un départ à 14h,arrivée à 14h30, et rembarquement à 18h30…4h à passer sur l’Ile que je connaissais déjà, c’était bien suffisant !

*

Et dés le mercredi, j’ai embarqué sur l’une de ces vedettes, chargée à ras bord de moutons bêlants…pardon de touristes bruyants ! Passant à l’avant, j’ai pu heureusement me retrouver assis sur un capot, sous le cockpit face à la proue. Les bancs devant moi étaient pleins et retentissaient de : « Ya, ya, ya » Allemands et peut-être en partie Hollandais ? Sur une mer calme, pailletée d’or, le ronron des gros moteurs diesels était presque une hérésie. Mais nous sommes vite arrivés au port d’Héliopolis quasiment désert à cette heure là…
A peine débarqués, j’ai pris le sentier de gauche qui amène côté nord, face à la côte. J’étais en short, tee-shirt, petit sac dans le dos, chaussures de course à pied et casquette blanche, vissée sur la tête, à cause du grand soleil.
Première rencontre, une grande pancarte : « Partie de l’Ile exclusivement réservée aux Naturistes » et pour mieux illustrer cette injonction, une énorme statue de pierre.
Pas de tête, ni de membres ; un dos normal, mais plus bas, une énorme paire de fesses, plus prés de la Vénus Hottentote que de la Callipyge !
Ce sentier, bien qu’étroit et caillouteux, épousant la forme des rochers, donc montant et descendant dans une garrigue fournie, ne soit pas désagréable à qui est entraîné à la marche à pied. De temps en temps, un petit embranchement donne accès vers la mer : des criques rocheuses uniquement, et allongés ou assis sur ces roches plus ou moins lisses, des grands singes nus…oh ! Pardon, des Naturistes, dont j’ai plaint les ventres et les postérieurs, reposant sur des surfaces aussi peu engageantes et brûlantes en sus !
Moi, j’attendais d’arriver à la grande crique de l’Avis pour me baigner un petit moment avant de reprendre mon périple autour de l’Ile, dans sa partie Civile, les trois quarts de sa surface étant occupée par la Marine Nationale …à un moment, je suis arrivé sur une partie pentue, des pierres plates y tenaient lieu d’escaliers, et…en haut, j’ai vu une paire de fesses en gros ( !) plan, bien réelles, celles-là : Des tongs sous les pieds, les fesses précitées qui tressautaient à chaque pas, un dos brûlé de soleil, et au-dessus du tout, un grand chapeau de paille d’Italie ou d’ailleurs…
Ah ! J’oubliais, elle tenait une grande serviette à la main. Entendant mes pas précipités, elle s’est tournée, fesses côté verdure pour me laisser passer, et…j’ai vu le côté pile : Lourds seins pendants, ventre ptosé, touffe coupée ras, naturisme oblige ! J’étais déjà à sa hauteur, et elle a dit :
- Passez donc Monsieur ! Courez vers votre Destin…
Elle avait de l’humour, cette Dame visiblement sexagénaire ( Comme…moi !) mais avec des rides plus visibles, puisque blanches sur un visage tanné, éclairé par un sourire mi-moqueur, mi-pincé…J’ai dit au passage :
- Pardon ! Je vais un peu vite…je veux me baigner à l’Avis, avant de continuer le sentier jusqu’au Port…
Elle m’a coupé la parole :
- Vous savez que c’est strictement Naturiste dans cette partie de l’Ile ? D’ailleurs vous auriez moins chaud…
A mon tour, déjà loin, j’ai crié :
- ‘A poils’, quand je cours ou quand je nage, çà me les coince !
D’encore plus loin, j’ai entendu nettement :
- ‘Pôvre con’ !
Arrivé à la crique de l’Avis, sur les grandes plaques de ciment lisse, il y avait déjà toute une brochette de Naturistes que j’ai contournés, ignorant de nombreux regards réprobateurs…un peu plus loin, je savais trouver une crique plus petite, et chance : il n’y avait personne. Pierres et rochers, il fallait faire avec. Je me suis ‘dépoilé’, puis j’ai souffert des pieds sur ces petits rochers pointus, avant de trouver une eau assez profonde pour nager. J’étais bien, j’avais eu si chaud…
J’ai nagé longtemps et c’est d’un peu loin que j’ai vu arriver un groupe familial : Grand-Père, Grand-Mère, Fille et Petite Fille, sans doute ?
Tous ‘à poils’ bien sûr, sauf la petite qui n’en avait pas encore ! Grand-Papa, à peu prés de mon âge, mais ventripotent, l’air réjoui, m’a rejoint en nageant, vite disert et bavard :
- ‘Elle’ est bonne, hein ! Depuis vingt cinq ans nous venons ici en famille. Notre petite maisonnette est à peine à cinq cent mètres d’ici…
Et patati, et patata !
Quand je me suis rapproché du bord, ces Dames pas gênées, jouaient avec la Petite, lui cherchant des galets ronds et plats pour lancer en ricochets. J’arrivais en nageant jusqu’au plus prés du bord à cause des pointes de rochers sous l’eau.
Elles me tournaient le dos, se baissant et se relevant, tour à tour. Comment mes yeux ne se seraient pas appesantis sur le spectacle : Grand-Maman, ‘moule’ à l’ancienne…et ma pensée a été
- Bof !
Mais pour ce qui était de la jeune Femme, la quarantaine, peut-être ? Il n’en a pas été de même…Sa ‘fourrure’ bien taillée, laissait visible, une ‘fente’ appétissante, qui m’a fait saliver…
En bon ‘Pied-noir’, j’ai pensé :
- Bon sang ! Dans cette position, je lui en mettrai bien une ‘giclée’…et même deux, sans sortir…depuis le temps que Popaul n’a pas été à pareille fête !
Mais ma pensée suivante a été :
- Arrêtes de fantasmer…ce n’est pas du ‘millet’ pour ton ‘canari’ !

Furtivement, j’ai vu aussi le petit ‘minou’ fendu et dénudé de la gamine. Gêné, mes yeux se sont alors fixés, volontairement, au centre…sur la Maman ! Mains en appui sur le fond, je suis arrivé presque sous son ‘poster’…en me disant :
- ‘Putain’ ! C’est beau quand même…
Elle s’est tournée vers moi : le soleil dorait ses cheveux châtains, et son visage était aussi bronzé que…le ‘reste’ ! Sa bouche pulpeuse s’ouvrait sur des dents très blanches : elle me souriait !
Comme le Papy précédemment, la Mamy m’a dit, elle aussi :
- Elle est bonne, hein !
Et j’ai répondu, faisant un lapsus involontaire :
-Oui, elle est ‘magnifique’ !

J’allais sortir de l’eau, quand j’ai réalisé que j’étais en érection … Que faire ?
Je me suis éloigné un peu, l’air faussement intéressé, par la recherche d’une rive plus accueillante…Assez vite la honte aidant, j’ai retrouvé un appendice caudal, presque normal, et je suis sorti, me rhabillant très vite sous les yeux réprobateurs de ces Dames et de Grand-Papa qui m’avait suivi…Aussi, j’ai vite filé sans demander mon reste !

*

A nouveau le sentier : qui monte et serpente, jouxtant assez vite le grillage de séparation avec la partie militaire de l’Ile. Les arbousiers qui bordaient les côtés regorgeaient de baies bien mûres : Je me suis régalé de fruits, encore plus de souvenirs ( Arbousiers d’Algérie – Et Yoyo, ma tendre amie !) Je suis vite arrivé au village, peu occupé à cette période de l’année. Maisons, hôtels, commerces, tous nichés dans la verdure, mais les volets fermés…

Aux terrasses des deux cafés ouverts, qui se font face, des Touristes. De belles Gretchens reconnues aux classiques : « Ya, ya, ya » le torse nu comme il se doit, et la plupart en strings !
Les serveurs étaient habillés, eux, et çà c’était nouveau ! En tout cas, le spectacle m’a fait adopter un ton égrillard pour l’envoi de mes cartes postales…

Ensuite je suis redescendu vers le Port, et j’ai croisé un ‘Spectre’ : une vieille Dame décatie, flageolante dans la montée, mais bien dans la lignée et l’esprit naturiste … Pitié ! Je n’en dirai pas plus !
Sur le Port, côté sud, il y a une grille ouverte une partie de l’année, et cette pancarte :
« Domaine Maritime. Plage ouverte de juin jusqu’en septembre. Non surveillée. Naturisme toléré » et côté Nord, celui du « Naturisme only »
J’ai repéré une longue jetée non occupée par les bateaux, mais par trois Grâces qui s’y étaient alignées sur leurs serviettes, nez vers la mer et fesses en l’air, côté Port…Je m’y suis bien sûr dirigé !

Il me restait moins d’une heure avant le rembarquement, j’avais chaud et je voulais me retremper…Du Port, il m’a fallu monter quelques marches. J’ai soudain émergé en perspective arrière sur ces grâces qui étaient plutôt des grasses…
Pour celle du milieu dont les fesses n’avaient rien à envier à la statue de pierre, symbole de l’entrée au Zoo, ma pensée a été :
- Oh ! ‘Calcutta’…
Ses jambes étaient très écartées, sans doute à cause des plis et replis entourant une ‘bouche’ édentée, aux lèvres africaines qui ont semblé sourire à ma pensée :
- Berk !
Mais déjà mes yeux, tels ceux des caméléons, biglaient entre les fesses de gauche et celles de droite. Blonde à gauche, Brune à droite : ‘barbus’ bien taillés, ‘tire-lire’ apparentes… Ma pensée vagabondait toujours à pleine vitesse :
- Am-stram-gram, pic et pic, et colle gram…
Et comme disait Nerval : « Sois Brune ou Blonde – le Dieu du Monde –C’est le plaisir … »

Je les dépassais déjà, mais mon ‘Brigadier’, qui lui, aurait bien frappé les trois coups d’une pièce de théâtre, ancienne comme le Monde ou Adam et Eve jouaient les premiers rôles. Ouais ! Ce n’est pas avec une pomme qu’elle l’a séduit l’Adam, mais bien avec ce que je venais de voir !
Mon ‘bâton de feu’, donc, a mis du temps pour reprendre une forme décente. Heureusement que j’étais habillé, moi !

La Blonde de gauche, à mon passage, s’est soulevée sur les avant-bras, redonnant forme à ses grosses ‘doudounes’ et elle m’a jeté un regard furtif, sans aménité. Une fraction de seconde nos yeux se sont croisés : Elle a fixé mon visage buriné, et s’est instantanément détournée, dédaigneusement !

J’ai avancé encore de quelques mètres. J’avais repéré des rochers lisses, propices à un plongeon sans problème dans la mer. J’étais côté Naturiste : Je me suis donc à nouveau dépoilé. Je sentais sur moi, les yeux furtifs et hypocrites de ces trois Gorgones qui devaient penser :
-Encore un ‘Q’…blanc de touriste !
Pour plonger, j’ai du me tourner vers elles, en partie…et comme l’a chanté Brassens :
« La Bandaison, Papa, çà ne se commande pas ! »

Mes idées folles au vu du spectacle précité avaient gonflé un certain corps caverneux, et j’ai vu nettement leurs yeux loucher sur cette flèche aux dimensions surfaites pour un. Vieil ‘Eros déplumé’ ?
L’une des trois, la Blonde je crois, a dit, je ne sais quoi, à voix haute, et elles se sont esclaffées bruyamment toutes les trois !

Vexé, furieux, j’ai plongé et nagé vigoureusement, pensant :
- Pauvres ‘conasses’…il fut un temps ou vous ne m’auriez pas fait tant d’effet !
J’ai pensé ensuite à la chanson de Brel :
« Chez ces gens là, Monsieur – On ne se regarde pas Monsieur… »
Peut-être, mais en tout cas : On s’épie… les anatomies !
Ce second bain, je l’ai apprécié encore plus que le premier. En nageant, je me suis approché des rochers Nord, encore garnis de ‘singes nus’, et… j’ai levé le nez quasiment sous un couple, debout sur un rocher. L’espace blanc des maillots manquants prouvait que c’était des touristes de passage, tout comme moi.

Mes yeux se sont vrillés sur la Dame : une Blonde Walkyrie aux formes harmonieuses, du type Vénus de Milo, auxquelles je suis plus sensible qu’au genre des trois précédentes, du type Odalisques de harems, à posters plantureux, comme ces « Femmes d’Alger » peintes par Delacroix…
J’ai envié le Tristan de cette Iseut, revoyant en fulgurance la Blonde Ophélie de ma jeunesse, et plus récemment, ma ‘Poupée Barbie’ de Pampelone et autres lieux…Me disant que pour ces spectacles là, j’étais désormais bien ‘Mal armé’, en me remémorant Brise Marine :
« La chair est triste, hélas ! »

Même, si moi, je n’ai pas lu tous les livres…

« Fuir ! La bas, fuir… »

Vers ces oiseaux, ivres d’espace et de liberté…

De retour vers le môle de départ ou gisaient ma serviette et mes habits, je me suis hissé sur le quai : Les trois Bronzées, auréolées par le soleil couchant levaient le camp. Les observant à mon tour, je me suis dit à voix basse :
- Quel dommage, Mesdames, que votre ami Phoebus vous donne cette belle sans pour autant fondre votre cellulite, comme le beurre dans une poêle à frire !
Mon regard s’est-il fait par trop insistant sur votre pubis, Madame la Blonde ? Vous avez eu un petit sourire satisfait et moqueur…J’ai deviné votre pensée :
- çà te fait saliver, hein ! Vieux Schnock, mais tu peux toujours aller te rhabiller…
Ce que j’ai d’ailleurs fait, illico !

Un peu plus tard, quand le bateau virant sur son aire a quitté le Port, mes pensées étaient plus à un Adieu qu’à un au revoir pour ce berceau du Naturisme, qui n’est bien sûr pas Cythère, mais est très frustrant pour un vieux mâle solitaire…
Je n’ai rien contre cette pratique, et cette Ile peut être un Paradis pour un Couple en parfaite harmonie !

F I N
Ven 31 Août 2007, 13:57 par jan goure sur Un monde parfait

Eté

Saveur coco, de peau
Le murmure du ressac,
court sur le sable tiéde
Les vagues sur le corps
ne sont plus dans l’âme.
Il fait chaud.
Sam 28 Juil 2007, 16:16 par PetitPrince sur Edito

Enfin la parité pour les hommes !

Enfin la parité…pour les hommes !

Mon ami de 30 ans et de 30 ans mon aîné, me répondit sans ambages
à ma question : qu’est-ce ce qui a le plus changé pour vous ? : "les femmes" !
Elles sont devenues impossibles !
Elles veulent le beurre, l’argent du beurre et les enfants du crémier.
Elles amassent tout, se chargent comme un baudet et ne veulent rien partager.
Elles sont en conquête de pouvoir et considèrent l’homme comme un rival nécessaire.
Le travail de la femme est devenu une assurance divorce.
Elles raisonnent en groupe, en caste et nul n’ose s’aventurer à les contredire.
Elles sont femmes et doivent donc tout savoir mieux que quiconque puisque affublées
de la fameuse "intuition féminine" et de "l’instinct maternel" qui nous font bien rigoler.
Tous les psychologues savent bien qu’il s’agit d’une pure invention sociale, mais rien n’y fait,
c’est leur credo, leur confiteor.
Essayez de les soulager en prenant en charge les courses, la cuisine, les enfants, le ménage…
Il ne se passera pas 1 mois avant quelles ne reprennent leurs prérogatives car ce sera
mieux fait par elles. Il s’agit du syndrome des avantages acquis avec celui très caractéristique :
le droit de se plaindre parce que je fais tout dans cette maison.
Apporte-moi un statut, de la sécurité et ton argent, je ferais le reste qui s’appelle : tout décider.
Essayez d’entrer dans la parité homme quant aux emplois dits féminins : secrétaire, sages-femmes,
standardiste, infirmière…et vous verrez leur courroux.

Finalement, tous les progrès technologiques du XX° siècle ne sont que peu de choses
comparé à l’hégémonie de la femme qui avait déjà beaucoup de pouvoirs mais qui les veut
tous et exclusifs et jusqu’à s’en inventer.

La femme de notre Président, qui n’a aucun statut, sinon celui, non écrit, de réception, déclare :
"A l’avenir, il y aura de plus en plus de femmes pour commander les hommes".*
Vous remarquerez qu’il n’est pas dit : des femmes aux commandes des entreprises ou de la politique.
Il s’agit bien de "commander" les hommes". Voilà la véritable conquête de la femme.
L’homme a été plus respectueux envers le cheval, la plus noble conquête de l’homme.
Aux Ayatollahs, Talibans extrémistes correspond la femme qui "commande" aux hommes.
Nous voilà dans de beaux draps, dirait la mère Denis.
Si, maintenant, c’est la femme d’un Président qui le dit, les bornes sont franchies.
Que nous reste-t-il, à nous les hommes ? Le choix de la de la voiture ? Même pas.
Faudra-t-il songer à cloner la Terre pour que nous ayons un espace de liberté ?
Mesdames, vous êtes-vous rendu compte de la situation qui va bientôt vous échapper ?

La parité que vous réclamez tant vous fera abandonner le restaurant et le cinéma offerts,
la portière ouverte ainsi que toutes ces petites déférences que vous savez apprécier.
Votre vie est un combat, le notre va commencer.
Qui gagnera ? Combien de pertes ?
Réfléchissons tous ensemble, si vous le voulez bien.

*Madame Chirac, le Parisien du 21 février 06 et cité dans Marianne du 25 février 06.
Dim 22 Juil 2007, 15:26 par Xavier Huon sur Citations

Une aube nouvelle ou notre amour sera éternel

J’aime l’horizon de tes yeux ou se dévoilent les éclats d’étoiles qui illuminent ton regard.
J’aime le délicat sourire de ton visage quand l’amour t’habille de ses bras.
Tu es ma fleur d’émotions, au doux parfum de dépendance.
Mon âme soeur, ma de vie, mon voeu, mon attente de toujours.
Alors, quand l’arbre des mots, où s’écrit notre avenir, m’a permis d’exaucer un souhait,
Que pouvais je lui demander de plus que de t’avoir déjà rencontré ?

Transcender les spasmes du temps, en saisons qui deviendraient l’écrin de nos pensées ?
Enfermer le ciel de l’éternité, sous la voûte de nos destins partages ?
Caresser la volupté de tes sentiments afin d’effleurer ton âme d’évidence simultanée ?
J’avais atteint le bord des termes du fleuve des émois a ton égard.
Dans quel alcôve se dissimulaient les phrases qui me permettraient d’exprimer l’étendue
de mes sentiments, toujours grandissant, que tu a fait éclore en moi ?

C’est alors , que le vent m’a fait une suggestion, que l’écho a rapporté.
Que chaque étoile porte un fragment de mon âme, qu’elle restituera chaque nuit,
à tes pieds, en brillant jusque dans tes rêves les plus éthérés
bien sûr , rien ne pourra traduire tout ce que je ressens pour toi,
mais aucune nuit ne se reproduira pour te dire combien je t’aime

Chaque jour verra se lever une aube nouvelle ou notre amour sera éternel.


hug pour toi !!! tu te reconnaitras kiss aime
Sam 23 Juin 2007, 00:12 par joullia sur La déclaration d'amour

Rouge et Blanc

Un peintre dans un jardin
Observant une rose
Crée d’un air anodin
Un ton de rose.

Rouge et blanc pour mélange,
Ses s favorites.
Je m’inspire de mon Ange
Ma prose, elle la mérite.

Rouge de l’Amour
Blanc de la Pureté
Mes poèmes lui font la cour.
Son regard pur, sa beauté

Me permette des créations.
Pour elle, je deviens Poète
Beaucoup d’imagination
Enormément de conquête.

Elle m’a donné le courage
D’écrire mes premiers vers,
Je viens en homme sage
Et lui offre l’espoir du vert.

Jeaneck, 12.06.2007
Mar 12 Juin 2007, 10:24 par Jeaneck sur La séduction

La femme virtuelle

La femme virtuelle

Elle est du sud. Elle cuisine les plats de mes vacances. J’ai l’impression de la connaître depuis toujours. Je peux tout partager avec elle. C’est ma confidente.

Quand je suis avec elle, le sablier s’écoule lentement, je suis dans un état de confiance, elle me comprend. Elle se retrouve dans la culture que j’affectionne. Elle aime sa danse, sa pictographie, sa musique et ses textes. J’en sais peu sur sa vie. Elle a connu le froid, la faim, la peur, la séparation ainsi que la mort. Elle a expérimenté beaucoup de sentiments humains. Elle est passée par de riches expériences. En échange, je peux lui offrir que mon sourire, mon attention, mon écoute mais elle me laisse parler, alors en guise de roses, je lui offre ma prose. Que je sais qu’elle apprécie.

Elle me comprend, m’explique la complexité de la femme.

Les faits simples qu’aucun créateur ne pourra jamais reproduire, hormis Univers Infini, elle les apprécie. La Nature et les ballades dans celle-ci, accompagné de son canidé dont elle est la maîtresse. Observer, regarder la voute Céleste, à chercher la grande ourse, à comprendre l’astrologie, à faire des vœux lorsqu’une étoile filante passe. Et dormir avec encore plus d’étoiles que les meilleurs hôtels. Elle a deux planètes privilégiées. Il s’agit de Luna et Vénus. Elle ressemble à la lune, elle est à la fois romantique, et peut-être que tirant sa force de la pleine lune, elle se transforme en Tigresse. Mais la lune l’aide à tenir le coup et lui permet de ne pas sombrer dans la folie. C’est une femme forte. Une Vénus avec la beauté des femmes latines, elle a du charme, un magnifique sourire, des cheveux foncés, un visage soigné dans lequel brillent deux étoiles azur.
Elle est aussi maman. Une femme qui a porté et mis au monde une vie. Une vie dont elle donne tout son amour maternel et transmet une saine éducation avec de vraies valeurs.
Certaines valeurs sont transmises par des textes. Nous en avons tous deux faits l’expérience.
Et si elle pouvait, elle ne vivrait que de lectures, d’eau fraiche et d’Amour.
J’ai écrit ce texte en l’honneur de cette femme, qui est la première, à croire en mes talents d’écrivain. Je lui offre ce premier texte.

Jeaneck, Suisse, le sept juin 2007

PS: toute critique bienvenue, je suis un néophyte...merci d’avance...
Dim 10 Juin 2007, 12:13 par Jeaneck sur Amour internet

Les yeux de mes phantasmes..(2)

Il m’était impossible d’ignorer la fraîcheur de ton visage quand je t’ai vue pour la première fois. La pureté de ta peau fragile, blanche comme du lait cru, m’a frappée dans la plus sensible de mes émotions. S’ajoute à cela que tu n’étais pas maquillée (j’ai découvert plus tard que tu ne te maquilles jamais). J’ai immédiatement tombé amoureux de ta bouche aux lèvres minces, naturellement cramoisies, qui ont l’air de n’avoir jamais été embrassées. J’ai immédiatement mémorisé ton visage ovale, tes longs cheveux bruns, ondulés, habités au sommet par une boucle qui les retenaient de tomber sur ton front très, très large.

Tu étais habillée d’un jean bleu foncé, et d’une blouse mauve pâle. Tes pieds étaient chaussés de bottines légères qui avaient la même que ton pantalon.

Je me souviens que le regard libertin, curieux, jamais assoiffé de mes fantaisies, s’est vite glissé vers l’échancrure de ta blouse, espérant caresser la douceur de cette peau soyeuse, dont se dégagerait un mystérieux parfum de lilas..
Jeu 31 Mai 2007, 17:53 par Marvinus sur Parler d'amour

Comme une guitare

Je me suis souvent demandée... Est-il normal que l’amour traîne éternellement dans son sillage la douleur, la souffrance et la peur ? Dans tous les livres, ils en parlent comme d’une chose merveilleuse et douloureuse... Mais pour moi, ça n’a jamais été que source de désespoir. On se vexe si facilement quand on aime ! Un rien nous blesse et on est sans arrêt dans l’attente désespérée d’obtenir quelque chose de l’être aimé... Sans jamais rien recevoir qui en vaille la peine...
J’ai parfois l’impression que l’amour nous balaye et nous reverse, laissant dans notre coeur dans grandes marques indélébiles, comme l’érosion d’un rocher par la mer... L’amour détruit, pourquoi ? Pourquoi ce n’est pas cette chose tendre qu’on espère tous ? cette chose qui nous réchauffe le coeur ? Cette chose que chacun est sensé bénir et apprécier ? Pourquoi quand j’aime, j’ai l’impression de mourir ?
Je ne comprends pas non plus... Pourquoi l’amour des autres me blesse-t-il autant ? Pourquoi me donne-t-il envie de pleurer et de hurler ? Pourquoi quand quelqu’un m’aime je n’arrive qu’à lui en vouloir ? Je ne veux pas qu’on m’aime.... et je veux qu’on m’aime...
Lorsqu’on ne m’aime pas, j’ai l’impression que le monde alentour est gris et sans saveur... Quand on m’aime, il prend la du sang et le goût cuivré de la douleur... Mon esprit est alors comme un nuage d’encens... J’étouffe, j’apprécie, et je souffre de toutes les épines que sa senteur agréable plante en moi.
Je ne veux pas aimer... Parce que je ne veux pas mourir. je ne veux pas avoir cette impression désagréable de ne plus être moi-même, cette douleur terrible qui me ronge les entrailles comme un vers qui me boufferait le coeur... Mais lorsque je n’aime pas, j’ai l’impression d’être morte. Je ne souffre plus, mais je ne vis plus.... Est-ce dire que la vie est souffrance ? Ai-je a tout prix besoin d’un stimulant fort et aggressif pour forcer mon coeur à battre ?

En fait, je suis comme une corde de guitare... Lorsqu’on me caresse je vibre et tremble, je souffre, la tension me fait presque céder. Mais lorsque plus rien ne me touche, je suis morte... la poussière empli ma caisse de résonnance et ma voix s’enfonce au plus profond de moi... En attente de quelqu’un pour me blesser à nouveau.
Mer 16 Mai 2007, 16:42 par Ayakai sur L'amour en vrac

Le lever du soleil

Avant l’aurore je m’éveille
Pour voir le lever du soleil
Instant d’une rare beauté
Il ne faut jamais le manquer

Dissimulé sous l’horizon
Le soleil décide de sortir
La clarté l’éclat des rayons
Nous illuminent et nous attirent

Mais c’est vraiment un grand mystère
Qui plane autour de cette terre
Qu’est-ce qui rend ce moment magique
Et qu’est-ce qui le rend magnifique

Très simple pour les scientifiques
Mais pour moi il est très complexe
Il restera énigmatique
Tant qu’il existera a Aix

Là-bas j’y emmène mon fils
Pour qu’il puisse goûter ce délice
Subjugués par tant de s
Nous pouvons connaître le bonheur

Des larmes ruissellent de nos yeux
La joie de vivre coule à flot
Nous pouvons rejoindre les cieux
Jamais spectacle ne fut si beau

Rouge orangé jaune brillant
Avec un peu de rose perçant
Une mauve harmonieuse
Donne une recette merveilleuse

Ce moment paraît éphémère
Mais il se grave dans nos mémoires
Et au fil du jour il nous sert
A mieux aborder le soir

Je n’arrive pas à m’expliquer
Ce que fait le soleil caché
Comment d’un coup on peut le voir
Alors qu’avant il faisait noir

La nature est mystérieuse
Toujours présente autour de nous
Elle sait rester silencieuse
Elle a donc de nombreux atouts

Ô que j’aime ce beau soleil
Cette nature vraiment vivante
Qui au fil de l’année m’éveille
Et rend ma vie très rayonnante

Si le soleil devait mourir
J’aimerais autant l’être avant
Je ne pourrais pas le voir en sang
L’aurore n’existerait plus
Et donc le monde serait perdu
Je serais obligé de fuir

Jérôme
Mar 08 Mai 2007, 20:39 par jejefofo sur Mille choses

Petit brin de muguet

Petit brin de muguet
Petit brin de bonheur
Je n’ai pas dû le mériter
Je n’en ai pas vu la ...


En ce 1er mai
Petit brin de muguet
Ce jour, tu m’as manqué...



Marie
Mar 01 Mai 2007, 21:19 par Satine sur Mille choses

Amour sans retour

Il est là, comme tout les jours. Ponctuel. L’instant d’un rêve, d’une trêve dans sa vie de paumé. Un arc en ciel à sa solitude. Une parenthèse. Sylvain, attend dans sa voiture. Garé sur le parking il piaffe d’impatience, comme un adolescent qui va découvrir sa première expérience silencieuse mais tapageuse. L’heure passe et elle n’est pas là. Vide absolu. Il rue de doute et de colère.

Chaque jour de la semaine il se lève, déjeune seul et vite. Un brin de toilette et un rasage minutieux vient accentuer les traits radieux d’un matin plein de déclaration. Il accourt plein d’entrain sur ce lieu de rendez vous clandestin, pour parfaire son matin. Pour donner à ces nuits la tiédeur d’un souvenir. Pour nourrir ses nuits de parfum, de de femme. D’une femme.

Mais aujourd’hui elle n’est pas là.

Pas de camionnette blanche aux rideaux à fleurs garée à la vue des hommes à la dérive du temps. . Pas de porte qui s’ouvre avec un sourire d’ailleurs, pour inviter ce dernier à monter dans l’Estafette du plaisir fardé. Ce matin, il sent une certaine moiteur rouler le long de son dos. Ce matin, il sent son visage rougir d’agacement sous cette attente mal venue, pas prévue. Pas envisageable. Raison désordonnée. Pensée instable. Débâcle des sentiments mielleux.

Où est-elle ? L’a-t-elle oublié ? N’a-t-il pas son importance dans sa vie ?

Elle sait combien ce moment charnel a sa place dans ces matins , dans ses mains, dans ses pas, dans ses lectures, dans ses humeurs. Elle doit s’en douter, depuis six mois il est là lorsque les rayons du soleil balayent la camionnette pour chasser la rosée qui se pose sur les vitres. Il n’a jamais manqué un matin. Pour lui c’est un rendez-vous timide pour chasser la solitude de sa chair. Il n’est pas un client comme les autres, il est lui.
Cette fille de rien, cette putain, le fait attendre. Celle qui lui appartient a l’audace de ne pas être sur le parking, à sa place. Pourtant il sait tout d’elle. Les premiers mots, les premières phrases. Les premiers gestes pour glorifier son attelage. Il sait la moue qu’elle fera lorsque sa bouche saisit son édifice. Il sait aussi la de son vernis sur ces doigts experts quand ceux-ci habillent son désir pour jouer la finale d’un moment fugace mais monnayable. Tout a un rythme, une perfection dans ses gestes. Il la voit remettre à la hâte ses bas, il connaît ses manies pour les dérouler sur ces cuisses. Il en connaît la matière, le nylon, le goût, l’odeur pour les avoir serré contre lui dans un instant égarement. Elle est son histoire d’amour. Hier encore il lui a dit à demain. C’était une promesse, un soupir. Une majuscule où chaque mot prend un élan. Un élan, un soupir. Elle est lui, il est elle.
La rosée s’agglutine sur les vitres pour faire suffoquer la chaleur des rayons de soleil.

Son cœur vibre, ronfle, respire de façon décousue, saccadée. Une panique s’installe dans ses gestes, dans ses pensées.
Une odeur de transpiration aigre se dégage de tout son corps, Sylvain perdu dans ces horaires est en sueur. Sueur d’impatience, aiguë.
Le soleil depuis longtemps a bu la rosée de ce matin de velours usé, passé.

Demain matin, Sylvain déjeunera lentement et seul parce que personne ne l’attendra.
La rosée aura pris son temps pour disparaître ce matin-là.

Fille du peuple
Ven 30 Mars 2007, 10:43 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Révoltes des enfants

Révolte des enfants, ou au diable la Tour de Babel..

Des péres, des méres, des hommes, des femmes de dix-huit ans et plus derriere le volants de leurs voitures klaxonnent et klaxonnent. C’est la pagaille dans les rues de Paris, deCamberra, de Dakar, de Beyrouth, de New-York, de Pékin. Un emboutaillage de voitures hurlantes s’impatientent. La vie des adultes est bousculée, désordonnée, désorganisée. C’est la révolution des gosses, de tous les gosses de la planète Terre, dépassant les frontières de l’imaginaire.
Les enfants en ont ras le bol de ne plus pouvoir se donner la main dans les cours de récréation. Les mômes, ils en ont marre de ne plus pouvoir choisir leurs correspondants étrangers. Les gônes, ils saturent d’entendre leurs très chers parents commenter les actualités horrifiantes tout en engloutissant tranquillement un éclair au chocolat.
Pierre, il veut jouer au foot avec Sofiène. Adeline, elle veut jouer à la marelle avec Yasmine. Ursula et Tatsuya, elles veulent encore manger du couscous avec leurs doigts chez Fatima. Edouard, il veut encore chouraver des pommes vertes dans le jardin du vieux paysan d’à côté, avec Youri. Chacun s’en foute de la de son copain, de la religion de l’un ou de l’autre.
Les grands, ils font la guerre, c’est leur jeu à eux. Les enfants, ils disent : " Ce ne sont pas nos guerres, ce ne sont pas nos histoires. On ne joue pas dans la même cours de récréation... "
Alors les mômes ont décidé de se donner la main à travers toutes les régions, en passant par tous les pays. Ils ont cogité pendant des mois et des mois pour enfin exprimer leur colère. Peter a écrit à Willian. . Willian a téléphoné à Fugi. Fugi a chuchoté à Janéria, sa correspondante du Brésil, son idée de révolution. De maillon en maillon, une formidable chaîne de s s’est assemblée. Ils ont tous participé à la construction d’un mur plus grand que la Muraille de Chine. Ils ont même grimpé sur le mur de Berlin, en tirant la langue aux pyramides d’Égypte.
Le jour de la révolte est enfin arrivé. Les enfants, de tous âges, de toutes ethnies, ont envahi les rues, les boulevards, les chemins de par le monde. Chaque enfant a pris la main d’un autre enfant. Une petite main serrant une main de encore plus menue. Un enfant Palestinien tient la main d’un enfant Israélien. Un enfant protestant Irlandais donne la main à un enfant catholique Irlandais. Un enfant bouddhiste offre sa main à un enfant athé.
Ils s’en foutent les gônes à qui appartient l’autre main, ce qu’elle pense, ce qu’elle croit l’autre main. De main en main, une ronde de silence se bâtit.
Les "grands" ont beau klaxonner, hurler, vociférer, menacer, gesticuler, les gosses ne bougent pas. Déterminés à résister aux hurlements des parents contrariés, ils serrent les dents, les enfants. Ils serrent leurs mains dans celle des petits, très petits princes à côté d’eux pour puiser et transmettre une force que seuls les enfants possèdent.
De leurs sacs, les enfants ont sorti un repas qu’ils ont offert à l’enfant de droite. Ils ont partagé leurs goûts en négligeant les frontières qu’un jour les grandes personnes ont décrêtées.
Se tenant par la main, chacun a entamé sa propre chanson. Chanson populaire, chanson enfantine, chanson de rue aux paroles italiennes, allemandes, certains ont fredonné les berceuses de leurs ancêtres. Des chansons à profusion, des chansons en perfusion pour couvrir la haine farouche de leurs parents. Dans toutes les voix, dans toutes les mains, ils ont tous mis tous leurs jeux enfantins, tous leurs rêves .
Contre cette muraille de petites mains sont venus des hélicoptères, et les reporters, et les psychologues, et les ministres et leurs C.R.S. Mais les gosses, ils n’ont pas desserré les dents, ils ont continué de chanter leurs airs favoris.
Puis les enfants se sont tus, dans le même moment, comme cela, et chacun, sans esclandres, a déposé un bisou sur la joue gauche de son voisin.
Sans bruit, sans mots inutiles, ils sont rentrés chez eux.


Elle.
Mer 14 Mars 2007, 21:20 par Fille du peuple sur Un monde parfait

Magique

Salut à toi et à vous tous,

Laisser parler nos coeurs, pourquoi pas?

Comme il est doux le moment ou l’on attend rien, mais sans vraiment y croire, on sait toujours qu’à un moment saint valentin ou pas il va se passer quelque chose de rare.

Un regard, un sourire (et quel sourire) et la journée prend une autre .

Alors à tout ceux qui sont amoureux, je souhaite de doux instants et autres, ceux qui ne le sont pas encore je souhaite plein de moments rares qui ilumineront leur journée.

Alors laissons la saint-valentin où elle est et savourons tout au long de l’année ces moments magiques qui nous font vibrer.

Claude aime
Mer 14 Fév 2007, 09:04 par CLAUDE sur Annonces
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Ecrire sur couleur Souvenir, Chagrin d'amour..., L'île du Levant la bien nommée..., Eté, Enfin la parité pour les hommes !, Une aube nouvelle ou notre amour sera éternel, Rouge et Blanc, La femme virtuelle, Les yeux de mes phantasmes..(2), Comme une guitare, Le lever du soleil, Petit brin de muguet, Amour sans retour, Révoltes des enfants, Magique,
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La citation d'amour

L'amour et la toux ne se peuvent cacher.

Ovide.

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