Une dernière fois!

Ce soir j’attends de me dire : « laisse partir », « s’il te plaît, laisse-le partir ».

Je me regarde terrifiée par cette image que je vois, suis-je descendue tellement bas ? Juste parce que j’ai aimé ma vie doit se consumer du fait d’un seul homme ?!
« S’il te plaît, laisse-le partir »

Je sors, enfin, ce coffre où je gardais tout de lui et d’un seul geste, sans regret, je m’en débarrasse.

Pour une fois ce n’est pas la tristesse qui s’empare de moi mais un grand soulagement.

Alors je crie : « le deuil est fini » !!! « S’il te plaît laisse le partir ». Je suis pris d’un fou rire.

Comme un film défilant devant mes yeux, je revois toutes ces lettres écrites ; tout à coup, je me trouve bête.

Je suis soulagée, mon deuil est fini. J’en ai mis du temps, mais j’y suis arrivée.

Comme si un voile sombre me recouvrait avant tout le visage, je revois les : c’est si beau !

La vie est si belle, j’ai perdu la moitié de la mienne et aujourd’hui, je l’ai trouvée ! J’ai plus besoin de lui pour vivre, mais c’est de moi seule dont j’ai besoin, car je veux m’abreuver du peu de vie qui me reste.

J’ai la foi de celle qui soulève les montagnes, j’ai foi qu’une personne m’attend, et n’a qu’un seul désir : m’aimer et l’être en retour. Alors je te dis « s’il te plaît, s’il te plaît laisse-moi ».
Ton silence a gagné sur moi, je m’étais fait une armure mais elle a fondu.

Alors, c’estde tout cœur que je dis « adieu, tu es libre".
Ainsi c’est ma dernière lettre.
Une nouvelle page commence.
Dim 07 Juin 2009, 23:03 par coeur perdu sur Histoires d'amour

Elles sont rares les journées normales ...

Elles sont rares les journées normales dans la vie d’un homme. Les jours où il sort de sa cage d’humanité… pour devenir un oiseau.

Une journée… ou une demi-journée… peut-être… dans toute sa vie où il sort de sa rivière étroite, pour pratiquer sa liberté, pour dire ce qu’il veut… pour faire ce qu’il veut… pour aimer qui il veut quand il le veut.

Il est rare qu’un homme arrive au top de sa liberté, qu’il sorte du coffre fermé à clef qui représente, en réalité, la monotonie de sa vie régulière combinée aux relations sociétaires qu’il entretient pour… pour aimer tout simplement.

L’homme est plein de liberté, mais il n’est pas aussi libre qu’il le pense. Il n’est même pas libre dans sa prière avec ses mains, ses lèvres, ses vêtements, ses paroles et ses discussions régulières.

Si je t’écris à propos de ce jour anormal c’est que je ne sens pas que je me suis libéré, en ce jour, de mon encre et de mon sang… que je me suis évadé du coffre de la société et de la tanière du passé pour vivre ma liberté comme la vit n’importe quel oiseau sauvage dans la nature.

J’aimerais monter avec toi, même pour une seule fois, le train de la folie… Un train qui oublie ses quais, ses rails et les noms de ses passagers.

Quand je t’écris je me sens libre… je me sens léger comme un oiseau mythique qui n’aurait pas de poids… Quand je t’écris je me sépare du temps… je me sépare de l’attraction terrestre et je m’envole… je m’envole et je gravite comme un astre dans la galaxie, dans l’univers de tes yeux.

De l’espace, l’homme perçoit ses sentiments d’une autre manière. Les sentiments se libèrent de la poussière de la terre, de sa gravité, de ses lois… L’amour devient une balle de coton sans masse.

Ah ! L’amour, quel sentiment étrange. Ce papillon incroyablement beau qui s’installe sur nos épaules, ce poisson doré qui sort de la mer, cette étoile toute bleue qui nous tend les bras.

Avant de te parler j’étais daltonien, mais maintenant je commence à distinguer les de la vie. Mes sentiments sont arrivés à un point de non retour. Je suis en train de brûler vif, tu m’as crucifié avec ton regard, tu m’as pendu avec ton sourire...

Excuse ma franchise mais je ne peux plus garder ces mots à l’intérieur de mon cœur, mon pauvre cœur qui n’arrête pas de battre exclusivement pour toi.

Tu me demandes ce que j’ai fais dans ton absence, mais tu n’as jamais été absente, tu n’as jamais quitter mon esprit et mon cœur.

Te téléphoner est devenu le seul plaisir que je m’accorde dans ma vie si monotone et si pleine de tristesse, mais te voir, alors là, c’est l’orgasme total.

Je suis parti parler de toi, de mon amour pour toi, à la mer qui, pour la première fois de ma vie, est restée muette comme si elle était jalouse de toi.

J’aimerais avoir des pouvoirs magiques pour figer les courts instants pendant lesquels on se rencontre, pendant lesquels on discute, pendant lesquels je me sens vivant…

Les anges doivent se prosterner devant toi, même l’ange de la mort a peur de croiser ton regard brûlant, ce regard qui a brûlé les veines de mon corps sur le bûché de l’amour.

Je sais qu’on ne se connaît que depuis peu mais cette complicité m’étonne. On dirait que le destin nous a réservé cette rencontre pour rappeler, à chacun de nous que la vie vaut la peine d’être vécue.

Pour moi t’es un ange du destin qui a croisé ma route pour sauver mon âme.
Lun 18 Mai 2009, 12:16 par AsmodeE sur Parler d'amour

Notre dame des neiges

Un ciel voilé, un plafond bas
Les sommets enneigés illuminent nos pas
Comment peut-on quitter cela ?!
Les hommes et leurs tracas
Semblent si futiles vus de là...
Les arbres en fleurs et les parfums
Qui coulent en nous et nos chagrins
Au creux du ciel se sont enfouis !
Cessons le bruit, un chant du cœur
Fait naître de douces rêveries...
On rêve devant ce monde parfait
Les monts, les arbres, les rochers
D’aussi admirables
Exit les mots vains des menteurs
Ceux qui font mal et qui salissent
La beauté des lieux nous unit
A ce décor de paradis
Sans qu’aucune ombre ne le ternisse
J’aime à puiser dans sa beauté
La paix, la joie et ses délices
Qu’il fait si bon partager
Pourvu que notre coeur s’emplisse.
Dim 10 Mai 2009, 17:03 par dolce vita sur Un monde parfait

Sur le palier

La lumière trop forte de ce ciel artificiel dénudait chaque mouvement, elle rendait le silence visible. Dans cette extrême clarté, immobile, toute tentative de naturel était figée. Ils se taisaient ensemble, mais avec la gêne d’une intimité inattendue. Presque adossé à la paroi, il se tenait droit. Sérieux, face à cette agréable surprise.
Il l’observait dans une proximité quasi indécente ; cette cage de fer lui offrait la liberté de ne pas être dérangé. Devant lui, de biais, elle ne pouvait voir ses yeux détailler son visage. Il était près d’elle. Elle se savait épiée, presque soumise à cette pulsion de voyeur. Ces taches de rousseur sur sa peau, déjà pâlie par ces néons, disparaissaient sous l’écume de son regard.
L’allure de son corps, comme une ligne de conduite, donnait à suivre la quiétude d’une femme sereine dans sa féminité, ni trop maquillée, ni trop apprêtée, mais juste fardée d’un regard hautain, rieur - et à la fois prêt à sourire - pour repousser les hommes trop peu farouches et attirer des prétendants aux ailes déjà brûlées face à sa désinvolture. Sa liberté, qu’elle croyait s’octroyer nonchalamment, perdait parfois de son naturel dans des gestes empreints des images de la mode : dans ce glissement, dans cette fausseté qui résonnait en elle au point de l’agacer, un peu de sa faiblesse se dénudait involontairement. Seule restait l’obscurité de son charme, indomptable malgré ces années à s’apprivoiser. Inlassablement, il lui manquait l’expérience de la spontanéité, la légèreté d’un sentier inconnu.

Une pince aux crocs desserrés emprisonnaient mollement ses longs cheveux raides, tous retenus au bord de sa nuque. A la faveur d’un soubresaut de la machine, telle une dune de sable soufflée par un vent fripon, ses épis d’or s’échappèrent pour s’allonger, s’étirèrent avec le silence impertinent d’une culotte en soie glissant sur la peau. Un immense champ blond vibra d’un ondoiement gracieux, libérant cette attente contenue. Avec la timidité d’une pluie fine, à l’orée de l’été, ses joues s’empourprèrent et laissèrent filer sa retenue. Il adossa alors ses épaules, le temps fit une boucle et ses yeux captèrent pour toujours le sensuel mouvement de cette féminité.
Un sourire à demi mots chuchota la rougeur de ce geste involontaire. Dans cet élan, il contempla une vague rouge monter jusqu’au plissement de ses pattes-d’oies, pareil à quelques collines rieuses bordant deux océans bleu clair. Sans qu’elle ne bouge sa tête, ne se tourne pour surprendre leur intimité, ses yeux virevoltèrent vers lui et caressèrent l’effronterie de l’attraper. Le bord était tout proche, un souffle chaud, une seule respiration trop rapide et il était perdu : l’essence de cet érotisme se serait évaporée sous l’intensité de son regard audacieux.
L’ascenseur ralentit. Il les immobilisa dans l’attente d’une échappée : celle-ci s’ouvrit dans un léger crissement mécanique, comme la porte rouillée d’un grenier. Le noir apparut, seul l’interrupteur sur le mur brillait. Avec ses bras chargés de victuailles, elle sortit et disparut un instant dans ce passage obscur. Il la suivit et avant qu’elle-même n’illumine leurs pas : il éteignit ce reflet. Puis, ils marchèrent un peu précipitamment jusqu’au fond du couloir, car ils savaient tous deux que la seule minuterie lumineuse était près de l’ascenseur. Leurs visages maintenant éclairés ne purent se croiser, seules leurs voix, l’une après l’autre, échangèrent des politesses qui tombèrent de leurs bouches et s’immobilisèrent à leurs pieds avec la lourdeur de cailloux inutiles.

Leurs portes d’appartement étaient proches, éloignées seulement de quelques mètres par un mur tapissé d’un gris de roches caverneuses. Devant sa porte, il lambinait lentement. Emportant son trésor encore frémissant de par son imprévu, il essayait de retenir le temps.
Sa silhouette fine, flottant indistinctement dans le coin de son oeil, semblait hésitante devant son palier. Ses bras emprisonnés dans un monticule de paquets se resserrèrent pour basculer ce poids sur sa poitrine penchée en arrière. Son bras droit se dégagea sans précaution et plongea maintenant sa main libre dans les motifs bleu marine de son sac ; avec une respiration arrêtée, elle s’immergea dans l’intime de son fouillis naturel, à la pêche de son trousseau. Son corps tendu semblait souffrir dans ce flottement comme emporté par un courant invisible qui, avec caprice, pourrait la renverser. Dans un même mouvement, sa main s’échappa des remous de sa recherche pour planter sa clef dans la serrure et retrouva instantanément l’équilibre, à la façon d’un nageur chahuté par la houle s’agrippant à un rocher.
Elle allait bientôt disparaître et retirer, comme une marée, la douce caresse des flots, pour ne laisser qu’une grande étendue ou seules survivent encore quelques gouttes d’une sensation devenue impalpable.
La lumière du couloir s’éteignit au moment ou elle ouvrit la porte. Il ne la voyait plus ni ne la sentait. Seuls ses talons claquèrent sur le sol à la façon d’un aveugle tâtonnant avec sa canne blanche.
- Attendez! Dit-il, avec un élan inespéré.
Elle répondit avec une pointe d’inquiétude qui comprima son «oui» lancé dans le noir.
Cette voix presque silencieuse suffit à le guider.
- Il y a un interrupteur juste dans mon entrée, dit-elle, dans un appel hésitant.
Aucune petite lumière ne permit à ses yeux de s’accoutumer au noir ambiant. Il était aveugle et seul le reste de cette image d’elle en équilibre restait comme un point de repère. Son élégante blondeur brillait encore dans sa rétine, mais au bout de quelques secondes, l’image s’estompa comme un évanouissement que l’on sent venir. Puis, le sucre d’un fruit inconnu, avec la saveur d’une langueur des îles, flotta jusqu’à ses sens perdus.
Cet arôme délogea son habitude de ne respirer que par le regard : il fut assailli par cette obligation d’abandonner son plaisir fétiche. La chair de cet homme reflétait milles images convoitées, avec une insistance qui gardait, malgré le temps, les sensations associées. Avec la soif d’un félin, il recherchait continuellement à sentir les battements de son coeur et cela à chaque fois que ses yeux emprisonnaient l’image d’une courbe à l’intensité. Sa quête était vaine et aussi loin que son imagier sensoriel remontait, il ne pouvait retrouver la première, celle dont la beauté s’était évanouie avec son enfance. Comme un voilier cherchant toujours un vent parfait pour longer les côtes, il guettait les signes de retrouvailles impossibles. Sa poursuite d’un plaisir si éphémère emplissait ses pas d’une souffrance que la frustration masquait, il ne pouvait en quelque sorte y renoncer, et cela malgré les rencontres qu’il écartait alors.
Cette fois, il ne pouvait faire avec ses yeux, et cette effluve si doucement mielleuse devenait sa seule attache. Il eut l’impression de pénétrer dans un jardin dont les fleurs, encore emplies de pollen, étaient sur le point de tourner, de se faner, telle l’exhalaison douceâtre d’un corps transpirant au soleil.

Maintenant, il sentait sa respiration, le souffle de cette femme, proche. Il le sentit encore plus fort quand il s’interposa entre sa porte et elle.
- Ne bougez pas, j’y suis presque.
Avec un ton impatient et en même temps encourageant, elle chuchota : - dépêchez vous, je ne vais pas tenir longtemps.
Un frisson le parcourut lorsqu’il sentit une nouvelle fois ce souffle se coller contre sa joue, comme une bouffée d’air fiévreuse. Sa main presque tremblante atteignit l’entrée. Il se glissa à l’intérieur, dans cet inconnu à peine imaginé.
Dans un mouvement incertain, il s’avança brusquement, pour se dépêcher, avec l’inexactitude du temps et heurta cet autre corps, déjà vacillant dans l’obscurité. Elle cria alors, presque emplie d’un soulagement, le relâchement d’une tension, enfin. Il sentit un poids encore indéfini dans ses formes bousculer son équilibre et, l’emporter sans brusquerie à terre. Ils s’étalèrent doucement sans presque se retenir. Comme pour appréhender plus fortement cette chute, il s’agrippa d’un bras à la taille de cette fleur soufflée par son désir. Et dans un dernier mouvement, avant de s’abandonner, ses doigts effleurèrent l’interrupteur. Les paquets chutèrent et se mélangèrent.

Sur le dos, recouvert par elle, une légère lumière les immobilisa. Des flots de se froissèrent dans les plis de leurs tissus. Leurs corps étaient joints, assemblés de façon inattendue, poussée l’un vers l’autre comme un bouquet qui se forme. Il n’ouvrit pas les yeux tout de suite et sentit les courbes de cette femme encore détendues sur tous ses membres. Ce poids sur la poitrine lui diminuait la respiration, mais cette gène nouvelle devenait agréable et doucement, il s’imaginait percevoir une chaleur, encore lointaine.
Puis, accompagné par son coeur emballé, suffoquant soudainement de sentir cette femme s’incarner, traverser sa vision, il sursauta.
- "Laissez-moi". Entendit-il.

Il ouvrit les yeux et sentit son bras enserrer malgré lui cette taille réticente qui essayait de se dégager d’un piège. Une taille qui avait l’habitude de se faufiler au milieu des autres qu’elle voyait tenter de la rendre prisonnière, telle des bois se refermant, étouffant les brins d’herbes libres de vibrionner au grès des souffles.
Il la regarda. Ils étaient proches, très proches. Son souffle se mêlait au trouble de cette bouche imminente, l’haleine inconnue d’un rêve.
Sa peau était belle, proche et nue.
Son bras ferme, enlaçait cet animal qui commençait à se débattre, silencieusement.
Elle commença à émettre un long gémissement, une ondée d’énervement saccadée par des grimaces et des sursauts de respiration. Sans penser à l’impact de son geste, à la force qu’il exerçait, il lutta pour l’obliger à abdiquer, paradoxalement, à se soumettre à la spontanéité de cette chute. Cette plainte douloureuse se transforma en un long soupir d’abandon lorsqu’elle rencontra à travers ces yeux sa détermination et sa douceur. Dans ses prunelles se reflétaient le ciel de ses grains de beauté, son visage de femme étoilé. Cet homme reflétait une constellation de douceur, celle qu’elle se cachait avec tant d’insistance : le velouté de son âme, qu’elle croyait être une faiblesse. Le début d’un vent chaud souffla sur son visage, comme lorsqu’on arrive aux abords d’une île. Le ciel était limpide de ses belles étoiles nues. Dans ce silence clair, il lui sourît lentement avec la lenteur de nuages s’évaporant.
Sa main, comme une longue vague, rejeta tous ses cheveux d’un côté de sa tête. Elle était d’une douceur qu’elle ne se connaissait pas.
Cet homme lui offrait à priori ce qu’elle ne voulait plus : il avait soufflé sur ces nuages, pour laisser se refléter dans son regard d’homme la première lueur de ces premiers émois, ceux de son enfance, ceux des premiers jeux amoureux, ceux de la spontanéité amoureuse ; avant qu’elle ne commence à lutter pour préserver une beauté flamboyante qu’elle croyait être tout son être.
Il desserra son bras de sa taille. Elle ne se releva pas.
Elle avait retrouvé, pour la première fois, le plaisir de s’amuser, sa douceur de désirer. Sa chute dans les bras de cet homme n’était pas un accident, ni le destin, mais son désir inavoué, la vraie couleur de sa peau sans l’éclat de son impertinence désabusée.

Puis, pour que cet état, cet instant ne deviennent pas un souvenir, ils s’embrassèrent avec le pincement du délice et de l’oubli.
Dim 29 Mars 2009, 14:49 par Bertrano sur Exercices de style

Anniversaire

Avec l’imprévisibilité des vagues, le vent chaud d’un nouvel été courbait inlassablement ces champs d’herbe. Le souffle du temps délavait le vert foncé de ces étendues pour les peindre d’un vert clair. La danse naturelle des brins mêlés au son continu du feuillage rendait les arbres, alentour, immobiles, comme les témoins du changement des années. La lumière inlassable de cette journée virevoltait rapidement entre les passages d’ombre laissés par les feuilles de ces géants presque intemporels, aux corps durs et rugueux, recouverts par endroits d’une douce mousse, d’un vert foncé et parfois grisâtre, celui des aléas de la nature. Ses yeux battaient au rythme irrégulier des lances du soleil. Cela le fatiguait presque malgré la chaleur agréable qui tanne la peau du visage et marque de façon indélébile du cycle vertigineux des âges. Dans cette légère cadence azurée, il apercevait, par intermittences, la folle cabriole des nuages qui ne cessaient de se former et de se déchirer avec le papillonnement quasi ostentatoire de la jeunesse.

Comme pour cueillir un souvenir, il s’était promis de s’arrêter un instant dans cette campagne verdoyante ou dans le clair-obscur des sous-bois. Dans l’ocre des clairières dormaient intactes les de son passé. D’autres allaient l’attendre, aujourd’hui, pour se consacrer au rituel du passage. Mais il était là, seul, pour se laisser perdre par les dates inscrites, avec ou sans son consentement, sur la mosaïque de sa mémoire.

Il marcha jusqu’à l’orée d’une échappée silencieuse où chacun semblait présent et cela, malgré l’étendue des différences et des origines qui les marquaient : leurs branches s’entrecroisaient par endroit. Et ce mélange, passant du brun crème, pâle, au brun fauve, formait une continuité de liens qui l’entouraient maintenant.
Dans ce calme, il se souvint des gens qui l’avaient accompagné, qu’il avait rencontrés. Certains lui étaient encore proches, d’autres étaient restés très vivaces dans son esprit. A ses pieds, des grappes de fleurs avaient poussé çà et là avec l’insouciance des jours. Certaines capucines illuminaient de leur rouge, très légèrement orangé, la brise dont le souffle calmait, par endroits, comme un repos accordé à l’existence périssable de ces pétales de passion, les ardeurs insupportables du soleil : ce soleil qu’il avait toujours adoré pour son éternel éclat, mais aussi redouté de par sa tendance imprédictible à brûler, en fonçant et mêlant de rouge, ses pensées les plus intimes.

Il sentit le bout de ses doigts écraser, tout en le roulant, un brin de lavande, parme, dans le fond de sa poche, pour en extraire cette odeur si familière à sa vie, à ses souvenirs. Comme une clef des champs. Il porta à son nez l’essence de ce brin d’habitude et mêla ce bleu lavande à l’odeur vivace des plantes qui lui ouvrirent, alors, au contact de ces fleurs bleues séchées et toujours odorantes, le verger de ses émotions rubescentes passées.

Au milieu de ces arbres fruitiers, il se souvint de l’anniversaire de ses trente ans ; de l’énergie que la préparation de ce passage lui avait demandée. Avec la lenteur du temps, les pigments oubliés de la lumière revinrent doucement re-colorer le tableau de cette soirée. La nuit avait tapissé la terrasse de son ombre chatoyante, et, très rapidement, les bulles de champagne avaient illuminé les visages de ses invités. Dans cette accolade d’arbres fruitiers, les fruits offraient leurs plus belles robes comme un appel à être cueillis, goûtés et à laisser le souvenir d’une douce bouchée sucrée. A terre, dans une vague d’herbes, un fruit aux reflets pêche, déjà bien mûr, se présenta avec les dernières lueurs de sa peau satinée ; alors, comme lorsque l’on perçoit un souvenir éloigné dans sa mémoire vagabonde, avant qu’il ne s’échappe et ne disparaisse dans la pénombre d’un autrefois, l’homme le ramassa et savoura timidement les premières saveurs d’une réminiscence. Puis, en un instant, un fou bruissement de lumière en éclaira les teintes cachées : des phrases prononcées résonnèrent dans cet émoi inattendu. Son père avait parlé de lui, lui avait parlé, il avait réussi à rendre le tangible inutile ; le matériel s’était recouvert d’une obscurité impénétrable comme pour survivre à cette éclipse éblouissante, à ces paroles d’un père à son fils.

Maintenant qu’il avait soixante ans, il se souvenait, il était venu pour se souvenir, il repensait à la bienveillance de ces paroles immortelles. A travers les yeux de son père, elles avaient retracé l’histoire de sa vie d’enfant et d’homme ; elles avaient clos mais aussi parlé de ce qui l’avait forgé, façonné, comme un socle posé pour soutenir le reste des années à venir. Le vent se leva, secoua les branches et lui rappela par sa force et son endurance, l’effet que celui-ci avait sur toutes ces pierres entassées, inégales, et maintenant déformées, et alignées en un muret qui ne resterait jamais le même mais supporterait solidement les frasques du temps : elles formaient un tout solidaire dont chacune avait construit l’équilibre de la suivante et ainsi en allait-il pour toutes les autres. Ces trente dernières années passées avaient été la suite incontestable des choix et non choix faits jusqu’à ses trente ans. Il avait déjà perçu, peu avant la trentaine, les effets de ses décisions antérieures et l’importance de celles qui suivirent. Sous ce chapeau tressé offert par sa mère, ce même jour, témoin rescapé du temps, il comprit pleinement l’intuition qu’il avait eu en réunissant ses amis et toute sa famille ; il s’était vu dans le regard des autres ce soir-là, il avait eu la pleine perception de son existence : l’instantané de son monde et de ses liens.

Il marchait avec hésitation et, après avoir enjambé un petit mur de roche et de plantes grimpantes recouvert par l’abandon de l’homme, délivré du temps, il s’enfonça dans un bocage dont le feuillage filtrait une lumière lointaine et attirante. Derrière lui s’évapora le parfum des souvenirs anciens en un léger nuage d’oubli qui ombra, pour en cacher l’entrée, le clos intime de ses pensées. Son allure reprit sa forme habituelle et les branches lézardées par la chaleur des journées craquèrent sous ses pas lourds d’une nostalgie passagère peu familière ; il était entouré d’arbres dont les longs et vieux branchages tenaient par la force, chaque année, de nouvelles feuilles, de nouvelles pousses vertes et fraîches, insouciantes du sommeil profond de l’hiver.
Dans un étonnement presque attendu, l’horizon se peignit d’un jaune blé, un champ sans limite gonflé par les rondeurs d’une colline bordée d’un chemin de terre sèche s’étirait lentement ; les bosquets s’allongeaient sous la houle de nuages cernés d’un bleu presque violacé par cette fin d’après-midi. Dans l’enchevêtrement des derniers jets de lumière, une silhouette à l’allure cadencée perçait le calme du paysage. Comme à la venue imprévisible d’une déesse, il s’assit sur une pierre aux arrêtes arrondies par la patience des observateurs et fixa sa venue allongée par les lignes fuyantes des peupliers, gardiens de ce sentier habillé d’herbes folles. Elle courrait de toute sa fraîche candeur et suait presque avec plaisir. Malgré son élan et sa concentration pour respirer, elle croisa dans le regard de cet homme âgé, la profondeur d’une décision lointaine, celle de ne pas attendre le trépas, mais de se préparer à vieillir. Sa vieillesse semblait belle, il semblait s’être préparé et construit de l’expérience nourrissante de la vie, au vu de ses doux yeux. Un instant, il crut voir sa course ralentir avec le flou d’un mirage mais seul, lors de son passage, resta le parfum mêlé de ses gouttes suaves et de sa peau chauffée par le soleil. Il se souvint avoir lui aussi couru pour sentir la pleine force vivante de son corps. Le galbe de ses jambes se confondit bientôt avec le dernier tumulte de la végétation, et, derrière elle, il emboîta le pas comme pour profiter de cette bourrasque impromptue qui l’aiderait à rejoindre ceux qui l’attendaient.

Pour ce soir, il savait que son frère - peut-être le plus beau présent que ses parents lui avaient offert, une personne qu’il sentirait à ses côtés toute sa vie, malgré les tempêtes de celle-ci - l’attendait avec sa famille et ses amis, pour honorer ce jour.
Dim 04 Jan 2009, 22:27 par Bertrano sur Mille choses

Parfait

Dans ma tete tout etait bien organise ...
Je m’imaginais tout un monde d’etres et de .
Les situations , les gens , les mots tout etait programme comme je le voulais , comme je l’esperais . La , j’etais un Dieu , je reinventais la vie comme il me convenait.
On peut dire que j’ai vecu des jours heureux dans ma tete . J’ai ri , pleure , aime , hai dans ma tete ....

Oui le monde parfait est joli , non le monde parfait ne doit pas etre selon certains criteres et normes que la condition humaine nous a influge comme aimer son proche , ne pas etre rancunier ou autres commandements proposes par les lois d’aujourd’hui ou d’hier ...
Mon monde parfait a moi n’etait que d’etre capable de tout controler , mon imagination se creait une autre vie , un autre horizon .

Puis un jour le destin est venu me dire que je vivais dans ma tete , et c’est la que tout a bouscule , c’est a ce moment que j’ai realise que tout se passait dans mon cerveau!La realite etant trop cruelle , la nature humaine trop injuste ,mon seul refuge a ete un monde ideal , une famille ideale , un amour ideal qui me protege et qui me fortifie ...
J’attendais d’etre sauvee , alors j’ai ete plus ensevelie dans mes peines !
J’esperais etre comprise , je me suis retrouvee dans une tour de Babel ou chacun voyait les choses a sa facon .
Je voulais un peu d’amour , je n’ai recolte que de faux sentiments de sympathie

Oui on nait seul
Oui on vit seul
Oui on meurt seul
Mais on espere toujours avoir un monde ideal , un univers parfait ou tout se passe comme on le souhaite car c’est seulement la-bas qu’on n’a plus peur de rien ...
Lun 22 Sep 2008, 16:38 par Espoir sur Un monde parfait

Dans ma tete

Dans ma tete tout etait bien organise ...
Je m’imaginais tout un monde d’etres et de .
Les situations , les gens , les mots tout etait programme comme je le voulais , comme je l’esperais . La , j’etais un Dieu , je reinventais la vie comme il me convenait.
On peut dire que j’ai vecu des jours heureux dans ma tete . J’ai ri , pleure , aime , hai dans ma tete ....

Oui le monde parfait est joli , non le monde parfait ne doit pas etre selon certains criteres et normes que la condition humaine nous a influge comme aimer son proche , ne pas etre rancunier ou autres commandements proposes par les lois d’aujourd’hui ou d’hier ...
Mon monde parfait a moi n’etait que d’etre capable de tout controler , mon imagination se creait une autre vie , un autre horizon .

Puis un jour le destin est venu me dire que je vivais dans ma tete , et c’est la que tout a bouscule , c’est a ce moment que j’ai realise que tout se passait dans mon cerveau!La realite etant trop cruelle , la nature humaine trop injuste ,mon seul refuge a etait un monde ideal , une famille ideale , un amour ideal qui me protege et qui me fortifie ...
J’attendais d’etre sauvee , alors j’ai ete plus ensevelie dans mes peines !
J’esperais etre comprise , je me suis retrouvee dans une tour de Babel ou chacun voyait les choses a sa facon .
Je voulais un peu d’amour , je n’ai recolte que de faux sentiments de sympathie

Oui on nait seul
Oui on vit seul
Oui on meurt seul
Mais on espere toujours avoir un monde ideal , un univers parfait ou tout se passe comme on le souhaite car c’est seulement la-bas qu’on n’a plus peur de rien ...
Lun 22 Sep 2008, 15:48 par Espoir sur Un monde parfait

Fleurs apprivoisées

Fleurs apprivoisées

Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.

Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal!
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.

Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.

Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, douce cadence.

Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie!
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie!
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.

Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.

Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…

Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.

Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.
André, épervier

http://epervierlepoete.iquebec.com/index1.html
Sam 26 Juil 2008, 20:06 par epervier sur Mille choses

Histoire de coeur.

Au royaume de mon cœur
Vole une histoire de fleurs
Le lys blanc et son odeur
La pâquerette et sa fraîcheur
La rose emplit mon cœur
La tulipe aux multiples

L’amour est vainqueur
L’amitié emplit mon cœur
La tendresse attend son heure
La complicité est là de bonne heure
La sensualité aimerait retrouver sa saveur
Dans les méandres de mon cœur

Personne ne quitte le royaume de mon cœur
Ni les gens ni les fleurs
Je les emporte où que j’aille
Par monts et par vaux
Sous la pluie ou sous la neige
Dans la brume ou au soleil

Le voyage au fond de mon cœur
M’emmène vers la douceur
J’ai chassé regret et aigreur
Et j’y ai accueilli mes pleurs
Pour les alchémiser
En tendres aime
Mer 23 Juil 2008, 09:17 par Hécate sur Parler d'amour

4 saisons

Le printemps est la qui sourit
De me voir naître à la vie
À peine ai-je ouvert les yeux
Que déjà vite, il s’enfuit
L’été le suit aussitôt
Me laissant espérer des beaux jours
Mais il ne reste pas longtemps
Emportant avec lui mes amours
L’automne avec ses arrive
Me laissant croire au bonheur
Mais il est bien pâle son soleil
Pour réchauffer mon cœur
L’hiver se fait menaçant
Au crépuscule de ma vie
Balayant tout sur son passage
Me plonge dans l’agonie
Je ferme les yeux en souriant
Pense à mes amours vécues
A mes amours chancelants
A tout ce que je n’ai pas eu
Mer 04 Juin 2008, 13:16 par pierre de la carolina sur Mille choses

Souvenir

Comme un paysage d’automne
La couleur de tes cheveux
Comme un océan de larmes
Je devine dans tes yeux
Comme un souvenir d’enfance
Qui nous a rendus heureux
Comme l’aube qui éclaire
Les êtres d’un jour nouveau
Ton souvenir me poursuit
Me fait voguer vers d’autres cieux
Vers ces iles de rêve lointaines
Ou tout semble merveilleux
Les mots ne sont que des mots
Que tu peux croire, ou pas
L’automne est la
Donnant à nos vies un nouvel élan
Dans les champs de vignes dorées
Mon âme endormie s’est réveillée
Aujourd’hui reviennent à moi
Les lointains souvenirs.
Que le temps avait emporte.
Sam 29 Déc 2007, 07:22 par pierre de la carolina sur L'amour en vrac

Rêve brisé

Mon secret a moi, je l‘enfoui jalousement au fond de mon cœur, je le cache et le préserve, car il me procure le bonheur des moments passés, la chaleur de ces gestes sincères, qui ont su défaire mes peines.

Je me laisse bercer par cette nostalgie nourrit d’un espoir fragile, mais assez fort pour résister aux vents glaciales du destin. Je croise sur mon chemin, une chance qui me fait croire en ma bonne étoile, je croise les doigts pour que ce cadeau ne soit aussi éphémère. Mais minuit sonne et déjà la magie est déjouée, mon rêve se noie dans un océan vaste d’illusions.

Mes rêves, fruits de non raison, d’idéales et de caprices existent quelque parts dans un monde ou hasard et destin se mêlent, se côtoient et s’évitent, Le temps, d’un geste généreux et gracieux, me fait goûter au charme pour me l’ôter aussitôt. L’amertume chasse la joie certes, mais le goût sucré survit une fois la flamme du souvenir caresse l’esprit.

Nos rêves conditionnent notre perception du bonheur, lui donnent une vie, pour l’abandonner et sombrer dans l’absurdité et l’incompréhensible ; Peut on blâmer le temps d’être assez cruel vis-à-vis de nos caprices de petits humains insensés ? Serait on aussi candide pour se laisser piéger par ce jeu peu honnête du bonheur ?

Je cède a la normalité des choses, je continue à vivre emportant ce petit secret qui chagrine mon cœur et me donne force et sourire. Mon secret a moi, est un rêve volé que j’ai pu savourer, ce sont quelques lignes qui ont repeint en vives mon existence terne ;

Autant en emporte le vent, mon secret n’existe plus que dans ma mémoire, témoin d’une quiétude incomparable, d’une tendresse infinie, et d’un sourire dont seules les traces en restent.
Ven 26 Oct 2007, 21:47 par vampira sur Histoires d'amour

Son étoile au Roi mage

Un jour on saura faire un chêne en quelques mois
Et d’un bout d’algue sèche une peau de chamois;
D’une enfant pré-pubère en un texte une adulte
Et du mot liberté la plus coupable insulte.
On mangera des pots de toutes les
À qui l’on donnera de jolis noms de fleurs.
On ira de Madrid à Melbourne en fusée,
Si vite qu’on n’aura de notre terre usée
Plus le moindre scrupule. On sera si nombreux
Que l’homme et l’animal iront se mordre entre eux.
La lune appartiendra toute à l’armée chinoise
Et le désert viendra de la vie champenoise
Troubler l’auguste allure. Il pleuvra deux fois l’an
Dans des cuves d’eau douce à l’envi d’un palan.
Vénus aura l’éclat d’un joint de bakélite
Quand l’aura remplacée le dernier satellite.
Après l’âme et les poils, les seins disparaîtront:
On comptera le charme à la taille du front.
Le bonheur, ce sera ce gadget inutile,
Cet appareil obscur, cet apparat futile;
Ce sera cet amour que l’on ne fera plus;
Ce seront ces vers blancs qu’on n’aura jamais lus;
Ce sera notre monde, un monde à notre image,
Où l’on aura volé son étoile au Roi mage...
Lun 06 Août 2007, 09:06 par AnPrionsaBeag sur Un monde parfait

Le jardin des souvenirs

Un jardin,
Un banc.

A la rosée du matin, je m’assieds sur mon banc
Pour y trouver un semblant de sérénité.
Je contemple les fleurs
Qui parsèment mon jardin.

Ces fleurs, je les ai semées de mes mains
Elles font partie de ma vie.
Quand le soleil brille,
Je lève les yeux vers le ciel
Pour profiter de la chaleur
Des rayons de soleil
Qui réchauffent mon coeur.

J’ai froid...

A chaque évènement de ma vie
J’ai planté des fleurs de multitudes de ,
Fleurs de vie.
De chaque fleur
Se dégage un parfum unique
Comme de ces évènements que l’on ne vit qu’une fois.
Tous ces dégradés de me rappellent
Les joies et les peines de ma vie,
Ces nuances
Qui réchauffent mon coeur.

J’ai froid...


Toutes ces fleurs, souvenirs de ma vie
Alors... oui...
Je me recueille souvent dans mon jardin
Le jardin des souvenirs...


Marie
Mar 12 Juin 2007, 14:18 par Satine sur Histoires d'amour

Rouge et Blanc

Un peintre dans un jardin
Observant une rose
Crée d’un air anodin
Un ton de couleur rose.

Rouge et blanc pour mélange,
Ses favorites.
Je m’inspire de mon Ange
Ma prose, elle la mérite.

Rouge couleur de l’Amour
Blanc couleur de la Pureté
Mes poèmes lui font la cour.
Son regard pur, sa beauté

Me permette des créations.
Pour elle, je deviens Poète
Beaucoup d’imagination
Enormément de conquête.

Elle m’a donné le courage
D’écrire mes premiers vers,
Je viens en homme sage
Et lui offre l’espoir du vert.

Jeaneck, 12.06.2007
Mar 12 Juin 2007, 10:24 par Jeaneck sur La séduction
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