Une jolie rencontre

Cindy lisait son journal comme tous les matins, et se mis à parcourir,la page des rencontres.Elle cherchait, une personne susceptible de l’accompagner pour une randonnée, qu’elle avait déjà préparé depuis très longtemps, et comme elle était en vacances au moins pour trois semaines,elle se réjouissait ,de partir.Mais seule, cela ne l’enthousiasmai pas du tout, alors elle s’était mise idée en tête de trouver une personne qui aimerait l’accompagner dans cette aventure.On lui avait bien dit aussi qu’elle pourrait consulter des sites de rencontre pour ce genre d’activité.
Deux jours plus tard: LUI

Nous marchions, nos sacs pesant lourds, il était temps, de nous arrêter,car de toute façon la nuit n’allait pas tarder,et les étoiles
scintilleraient bientôt.Un peu de bois ramassé, aux alentours ferait l’affaire, car j’avais l’impression que les nuits étaient fraiches.Un bon feu, et nos sacs de couchage, nous étions épuisés, et ravi en même temps.Le temps de nous faire réchauffer une soupe lyophilisée, un morceau de fromage , et hop au lit!.Nous tacherons de faire meilleur repas demain, car j’avais repéré pas très loin d’ici,une rivière.Nos yeux à peine fermés, nous nous endormions...

Elle,je l’ai rencontré sur un site, bien que j’avais mis une petite annonce sur un quotidien,je cherchais une femme qui aimait la randonnée et camping à la sauvage sans "chichi".Alors nous avions décidé de nous rencontrer, et de partir à l’aventure si tous collait... <elle aimait aussi la randonnée, et elle avait déjà beaucoup voyagé.Nous avions finalement la même passion...
La première fois que je l’ai vu,et la première impression,était qu’elle avait cette joie de vivre,des yeux pétillants.A vrai dire, je ne dirai pas qu’elle était belle, mais elle avait ce charme qui me donnait des frissons.Quand à moi, je ne sais pas comment elle me voyait, mais bon on m’avait dis, que j’étais un homme jovial, et après tout, je ne me trouvai pas si moche que cela.Elle se prénommait Cindy.
" Enchanté moi c’est Gérard".
Nous avons tous de suite sympathisé, et nous étions d’accord sur la destination de notre petit voyage.le lendemain, matin je sentais, un petit froid me gagner le dos, et je me réveillais, le feu éteint,Cindy dormait toujours sa tête enfouie dans son duvet.Je décidais de me lever, et pécher, pour notre repas.La pêche n’avait pas été si mauvaise et Cindy dormait toujours.Un bon feu, la réveillerai peu-être, et l’odeur du café,et des poissons cuisant tout doucement taquinerait sans doute son odorat.
"MORPHÉE"! laisse la donc se réveiller!
Un étirement, un soupir de bien -être, un sourire et mademoiselle si belle avait faim..
.
Elle fit honneur à ce festin, puis elle décida, se baigner,et je l’a regardais partir, en me disant que je l’a rejoindrai bien,mais étais-ce convenable?je n’ai pas plus tôt dis cela,qu’elle me proposa de la rejoindre.
"Merde!" voila que je me suis mis à rougir comme un collégien;à l’idée de me baigner avec elle.Elle était à l’aise, et me mettait à l’aise aussi sans arrière pensée.Puis elle sortit de l’eau sans m’avertir, et je piquais un fard, à la vue de son corps aux courbes parfaites, sans paraitre gênée, comme si je n’étais pas la.C’est a ce moment la, que j’ai su que j’étais tombé amoureux d’elle.Un bon coup sur la tête, mon cœur qui chavirait, mais je me demandais surtout si elle ressentait quelque chose pour moi.Enfin,en tous cas ,elle ne laissait rien apparaitre sur son visage.Dans quelle galère je mettais fourré!Il y a fallut que cela me tombe dessus, et maintenant je me demandais "et si elle n’a pas les même sentiments,? je vais en crever"...
On a beaucoup discuté, et nous avions finalement beaucoup à apprendre l’un de l’autre, c’est comme si nous nous connaissions depuis toujours,et je m’attachais de plus en plus à elle.On a continuer, notre ascension péchant se baignant,parcourant des kilomètres campant par-ci par-la ,et elle m’a donné un espoir chargé d’amour et de promesse.


caressedesyeux
Mar 10 Août 2010, 10:28 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Un heureux hasard








Armand avait un rendez-vous important qui n’était pas dans les proches environs. Se décidant à partir, il prit son" GPS’ , sans oublier ses échantillons, sa mallette, de l’argent et ses papiers car il n’avait pas bien sa tête à lui en ce moment. Il s’était une fois de plus disputé avec Anne- Sophie, son épouse. Elle avait bien changé Anne-Sophie, il ne la reconnaissait plus. Cette jeune femme si douce était devenue si amère, si autoritaire. Elle ne voulait pas du tout d’enfant , afin, comme elle disait, de ne pas voir son corps être déformé par les grossesses, et il avait accepté cette condition uniquement par amour pour elle, car à l’époque, il en était fou....
Ils se croisaient souvent, elle faisait partie d’une association caritative, seule occupation valorisante qui lui restait finalement et elle y consacrait tout son temps. Ne parlons plus de leurs rapports...ils faisaient chambre à part: madame avait souvent la migraine ou alors elle rentrait si tard qu’il ne l’attendait même plus.....
Elle n’avait plus ce charme et cette beauté naturelle qu’il aimait jadis, faute à un excès de liftings et de teintures et à une boulimie excessive de vêtements dernière tendance..Ce n’était plus ’sa’ Sophie, mais une inconnue, une femme qui voulait ressembler à certaines stars qui refusent de vieillir....
Il n’avait pas le temps de s’éterniser sur sa vie et déjà son esprit était à la "mission " qu’il devait accomplir.
Il prit les clefs de sa Polo et partit "illico’".
En route, il décida finalement de modifier son trajet, car les bouchons n’étaient pas trop sa tasse de thé. Après tout, il avait de l’avance et se décida à prendre des petites routes de campagne.
Il était au téléphone, quand surgit soudainement devant lui un troupeau de brebis....Il dût braquer prestement pour éviter la collision. Réagir rapidement !...c’était renverser une chèvre ou risquer de cabosser sa belle voiture contre un arbre.
Il freina et évita de justesse le choc. Un peu secoué, il descendit de sa voiture, regarda s’il n’y avait pas trop de dégâts, puis se mit à pester contre ce troupeau; enfin plutot contre le propriétaire et s’en alla lui dire deux mots...
Il entendit un sifflement au loin et décida au devant de son auteur afin de lui dire sa façon de penser....
’’Mais où est-il passé bon sang? Je n’ai pas de temps à perdre.’’
Une voie cristalline se fit entendre.
Une" Manon’’devant lui apparut... il n’en croyait pas ses yeux : cheveux noirs, le minois parsemé de taches de rousseur. Elle lui fit un grand sourire et il resta muet comme une carpe.
-"Bonjour" lui dit-elle
Désorienté, il ne sût pas quoi lui répondre. Elle tendit de nouveau sa main et en espéra un retour mais aucun son ne sortit de la bouche d’Armand.
-"Bonjour,; je m’appelle Iris..! ".
Armand était sur un petit nuage et voyait même des bulles de champagne autour de lui, à se demander si ce n’était pas ça le paradis. IL y serait bien resté un peu plus longtemps, mais une chèvre le bouscula légèrement et, vite revenu à la réalité,il vit la main d’Iris et lui tendit la sienne.
Il voulait juste lui faire comprendre qu’il allait manquer un rendez vous important à cause de ses" fichues " brebis mais elle lui parlait, et même s’en excusait. Elle l’invita à l’accompagner chez elle pour lui offrir quelque chose à boire afin de se remettre de ses émotions.
Au point où il en était, il n’avait plus rien à perdre, autant passer du temps avec cette "Ève" dont la bouche gourmande était une invitation à y poser la sienne. Il n’avait pourtant pas l’habitude d’avoir de telles pensées, mais il aimait ce qui était en train de lui arriver.
Elle habitait dans un joli hameau, sur une colline, sans voisin, une petite maison bucolique aux belles pierres apparentes dont l’intérieur semblait très douillet, chaleureux de part sa cheminée et de ses poutres rustiques et avec pour décor, des fauteuils en rotin et des coussins brodés dont le motif représentait un agneau...tout cela pouvait paraitre simpliste mais il s’y sentit bien. Elle lui proposa un petit gouter à sa façon, qu’il accepta, mais ne s’imaginait pas qu’elle sortirait autant de victuailles .
Il fit honneur au festin en finissant par du fromage qu’elle faisait elle-même, avec une lichette de confiture de figues maison, et d’un morceau de pain tout chaud qu’elle cuisait dans son propre four. Elle en vivait, et tous les mardi, elle allait vendre ses fromages, du lait, de la confiture, et même du pain. Cela lui procurait un maigre salaire, certes, mais elle paraissait heureuse et avait l’air de se contenter de ce peu. Elle respirait la joie de vivre et avait cette faculté à aimer les autres, de part sa façon de faire, en partageant ce qu’elle avait: généreuse femme pour laquelle le cœur d’Armand n’était pas insensible. L’heure tournait, la nuit était déjà bien avancée et le téléphone sonnait sans arrêt. Son patron qui l’engueulait, puis Anne -Sophie qui hurlait en lui demandant où il était passé, Armand leur raccrocha au nez.
Iris lui proposa gentiment de rester là. Il se mit à piquer un fard car il ne s’attendait pas à cette proposition, proposition honnête et sans arrière-pensée. Elle le rassura en lui montrant une chambre d’ami.
Il décida finalement de rester, quitte à dormir nu, car il n’était pas du genre à se déplacer avec des sous vêtements de rechange dans le coffre de sa voiture.
Cette chambre était petite mais coquette, possédait une salle de bain et des toilettes. Ce qui le surprit?... il pensait partager une salle de bain où des dessous féminins seraient suspendus. -"Arrêtes Armand de fantasmer !!"
Que lui arrivait-il? Cela faisait bien longtemps qu’il ne voyait plus les dessous de Anne-Sophie et sa libido s’était lentement éteinte, et là, elle ressurgissait. Iris lui proposa serviette et gant et le planta là en refermant la porte derrière elle. Ses yeux furetaient partout et il constatait que personne n’avait utilisé encore les produits sur l’étagère recouverte d’une fine pellicule de poussière. Des flacons portaient des noms de douceur tel que lactée-amande ou bien encore miel-acacia, et celui qui le fit sourire était violette des prés. Avait-il une tête à se plonger dans un bain de violette? Après tout pourquoi pas..?. mais finalement il prit douceur lactée, fit couler l’eau et se plongea dedans...
Armand n’avait pas vu l’heure passer car il s’était assoupi. Iris avait frappé la porte assez fortement et son rêve s’était envolé. Un rêve où il imaginait la bouche d’Iris sur la sienne. L’eau était froide. Il lui avait répondu que tout allait bien et n’avait pas très envie de remettre ses sous-vêtement...mais il n’avait pas le choix. Elle avait pensé à tout en lui laissant un peignoir pendu derrière la porte. Il attendit qu’elle s’en aille, ouvrit celle -ci et le récupéra. Des effluves de lavande s’en dégageaient et il aimait cette odeur qui lui rappelait tant de souvenirs.
Pieds nus, il regagna le salon. Iris avait mis un vinyl sur son tourne -disque. Elle ne possédait pas de chaine, de cd et de tout appareil d’usage courant chez la plupart des familles, mais cela ne le gênait pas. Au contraire, une plénitude régnait dans cette maison et il se sentait en osmose avec cela, avec cette vie simple car, inconsciemment , c’est ce dont il rêvait depuis toujours. Elle avait fait un bon feu et lui proposa de s’assoir à coté mais il préféra son tapis de laine, bien épais et visiblement plus doux. Il s’essaya en tailleur, perdu encore dans ses pensées, s’imaginant allongé sur Iris, à l’effeuiller doucement, à se délecter de l’odeur de sa peau, à l’embrasser ...
-"Armand!!!"
-"Oui.."
-"Avez vous faim?"
-"Pas très non..."
Elle apporta sur la table un velouté gratiné aux oignons au fumet appétissant et une compote coing-rhubarbe. Finalement il avait faim...Ils parlèrent tout en mangeant et il comprit qu’elle était seule et qu’elle assumait toutes les taches. Fille unique, ses parents décédés, elle avait ce courage que beaucoup finalement n’avaient pas. Il repensait à son travail, à les entendre toujours râler pour un oui pour un non sur leur condition, se plaignant sans arrêt. Il n’en pouvait plus de cette vie là, de sa triste vie privée aussi d’ailleurs! Il s’était jeté à corps perdu dans le travail afin d’enfouir sa douleur de ne jamais être père. A quoi bon cette vie sans avenir? toujours bosser, pour un meilleur train de vie, mais finalement l’argent ne fait pas le bonheur...

LE LENDEMAIN...
- Lui: ’’Une nuit merveilleuse , je n’avais pas dormi aussi bien depuis des lustres et là, je faisais la grasse matinée, écoutant ricocher la pluie sur la fenêtre...pas envie de me lever. Je sentais la bonne odeur du café bien frais se glisser sous la porte. J’allais sortir de mon lit mais un coup sur le battant se mit à retentir, alors je m’enfonçais bien sous la couette et Iris entra. Un petit déjeuner copieux m’attendait dans un plateau, avec jus d’orange, pain frais , beurre salé et confiture de myrtille qu’elle posa sur mes genoux. Je me mis à rougir car son petit sourire me fit comprendre que je ne lui étais pas indifférent et j’arrivais même à me dire que je ressentais quelque chose de très fort pour elle...visiblement, elle le ressentait aussi tout en ne laissant rien paraitre.
Mais l’incident arriva, si vite...le café brûlant se renversa sur la couette. Iris ne chercha pas à comprendre. De peur que je me brûle, elle enleva la couette, et....

-Elle:’’Il était nu...je devais certainement être rouge et il l’avait vu. J’aurais voulu vite sortir de cette pièce mais Armand m’en empêcha, mon cœur s’affola, ma respiration s’accéléra, j’avais si peur, peur qu’il ne se soit brulé, peur de ce que je pourrais ressentir si l’envie lui prenait de m’embrasser. Il me prit par les épaules et me parla doucement, une main apaisante sur mon visage et l ’autre qui me caressait les cheveux .
-"Chut, Iris, tout va bien, ne t’inquiètes pas..."
Je me sentais bien et je serais bien restée là, dans ses bras, mais j’avais peur. Je ne savais même pas embrasser, je me sentais stupide, gauche. Certes je lisais des livres mais ce n’était certainement pas pareil .

-Lui:’’Elle avait l’air apeurée mais j’avais posé ma main sur son visage et de l’autre, je lui caressais ses cheveux longs et soyeux pour la rassurer. J’en profitais pour enfouir discrètement ma tête dans le creux de son cou et sentir les effluves de son eau de toilette citronnée... j’avais tellement envie de gouter à ses lèvres...
Elle leva la tête et je ne pus m’empêcher de poser ma bouche sur la sienne et là, je me sentis transporté dans un autre monde...c’était tellement exaltant!!
Son baiser était hésitant, timide, alors je pris mon temps. Je la sentais trembler contre moi, je ne voulais pas aller trop vite. Je voulais profiter de ces instants mais mon cœur battait très fort et j’avais envie de la posséder... je ne voulais pas gâcher ce merveilleux moment, alors je l’a repoussais gentiment. Elle ne parut pas comprendre et fronça les sourcils...
Je dus lui expliquer que je " crevais" d’amour pour elle, quitte à me tromper et à en perdre la face, mais elle répondit qu’elle voulait, là, maintenant, sur le lit connaitre l’amour, et m’avoua qu’elle était vierge. Je restais stupéfait...J’avais un peu peur car je n’avais encore jamais fait l’amour à une femme innocente et cela m’intimidait.
Alors, fou de joie d’être le premier à l’initier, à l’amener sur le chemin du plaisir, je voulus que cela soit unique pour elle comme pour moi. Je voulus l’ancrer à jamais dans mon cœur, dans mon esprit, au fond de mon âme...
Elle était là, radieuse à côté de moi. Nous nous regardions dans les yeux et j’osais lui dire:’’ je t’aime’’ Impatient, j’attendais sa réponse qui, hésitante d’abord, puis chuchotée tout près de mon oreille, ne tarda pas... elle me dit a son tour: "je t’aime aussi "


CARESSEDESYEUX
Dim 08 Août 2010, 10:37 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Lyon destination paris (premier chapitre)

Elle avait préparé son baluchon pour le temps d’un week-end. Il avait trouvé une excuse bidon, pour la retrouver à la gare, avait pris toutes ces dispositions afin qu’elle passe un merveilleux séjour avec lui. Un petit hôtel qui ne payait pas de mine, mais dont les proprio étaient très sympathiques.Il y régnait une chaleureuse ambiance, des couleurs chatoyantes, des revêtements muraux jusqu’aux meubles, à l’habillement des chambres. Douillet, comme il aimait, douce comme elle l’était aussi...
Il l’attendait sur le quai, malgré le froid, malgré la pluie rien ne l’empêcherait la retrouver, car il attendait cela depuis trop longtemps et c’était l’occasion ou jamais.
Elle, assise, ses pensées bien lointaines, se remémorait, ce qu’elle connaissait de lui, un visage, une voix, ces paroles. Cette douce complicité qui s’était installée avec parcimonie, et dont ils en appréciaient chaque instant passé ensemble. Il regardait sa montre, le train était en retard, il s’impatientait, l’adrénaline montait.
Elle arrive enfin! Elle descend, le cherche du regard, lui décoche son plus beau sourire, il s’en extase, va à sa rencontre, lui prend sa main, dépose un doux baiser dont elle en sera bouleversée...
La voiture les attend un peu plus loin. Ils ont tellement de choses à se raconter...
Il l’emmènera à l’hôtel, poser ses affaires et l’a laissera se rafraichir.
Surprise, en l’amenant au bord de l’eau, elle sortira une bouteille de Cerdon bien fraiche. Pas de verre, ce qui ne leur posera pas de problème...Boire au goulot, voir couler un peu, dans le cou. Ils en rigoleront comme des adolescents.
Elle a froid, il s’en aperçoit, il quittera son pull, car n’osant pas encore trop se rapprocher d’elle, un brin timide, qu’elle décèlera chez lui, et qui la fera "craquer". Elle en reniflera discrètement ces effluves.
La faim commencera à les" tenailler "
Surprise encore...
Embarquement, chez un ami restaurateur, qui lui laissera sa cuisine pour la journée. Le voila enfilant un tablier par dessus sa chemise noire. Elle sourit, il jettera quelques tortellini dans une casserole, improvisera une sauce à sa façon
Une bouteille d’un bon cru sera débouchée, ils trinqueront ce petit moment particulier; Puis ils iront se balader, il lui fera visiter , avec enjouement ,main dans la main, osant s’aventurer un peu plus loin, en lui caressant l’intérieur de sa paume, et elle ne dira rien.
Ils se serreront un peu plus, auront de petite attention, qui feront que tout cela sera "magique"
Leurs regards pétillants, des paillettes pleins leurs yeux.
Elle s’approchera furtivement, et posera un baiser sur ses lèvres, il en profitera pour lui rendre mais fougueusement.
Il l’a raccompagnera jusqu’à la porte, mais elle l’entrainera, en le poussant doucement sur le lit...
elle prendra tout son temps pour un "effeuillage" en oubliant aucune parcelle de son corps, en le "baisant" de ces petits baisers doux, et dont il frissonnera déjà. Il la comblera aussi de ses caresses, et y prendra goût, en lui faisant comprendre de continuer ce qu’il fera, car de voir le plaisir dans ses yeux, le rendra le plus heureux. Il aime donner, tellement donner, et elle aussi. Comme si leurs corps se connaissaient depuis toujours, parfaite osmose, de deux corps, brulant de passion.
Mer 02 Juin 2010, 15:24 par caressedesyeux sur Parler d'amour

Un bijou


Un joyau sur ta peau,
Brille sur ton corps satiné
Une envie de l’enlever
Et de le faire glisser,
Le long de ta chute de rein
Puis de le reprendre à nouveau
Et de le faire glisser
Sur tout ton corps,
Pour finir dans ton "trésor"
"L’enfoncer" légèrement"
Pour aller le cueillir
Avec ma bouche,
Ou ma langue se régalera,
le chercher
Dans ta toison dorée.
De mes dents j’irai délicatement
Et le sucerais si bien
Que tu me diras de continuer....

CARESSEDESYEUX



Dim 21 Mars 2010, 15:54 par caressedesyeux sur Mille choses

L'envie

[size=18]Je sens la douceur de ta peau
Et j’en frissonne déjà
Tu en fais chavirer mon cœur
Et je suis bouleversé de tant de beauté d’où émane ton charme si naturel
Tu es si belle.
Toujours cette envie qui devient de plus en plus forte chaque jour
Et qui me donne l’envie de continuer avec toi.
Mes ailes poussent un peu plus chaque jour.
Mon cœur cogne d’amour
Cette envie toujours plus loin ,encore
Cette envie qui ne passe pas d’ailleurs.

CARESSEDESYEUX

Dim 28 Fév 2010, 17:58 par caressedesyeux sur Mille choses

Dernières précisions

Tu n’avais pas besoin voir mon profil, il suffisait de lire : l’écriture est une chose la lecture une autre : qu’est-ce que l’écriture sans le soin de la lecture ? Tu vois d’un point de vue grammatical Dolce Vita est féminin... Tu pouvais au moins le supposer. Lorsqu’on a un doute on peut aussi mettre le "e" entre parenthèses, c’est certes un usage américain mais qui a tendance à se généraliser en France justement pour que l’écriture soit moins sexiste...

Mais peut-être est-ce un geste de ta part, que l’écriture, purement narcissique ?! Tu veux bien être lu mais pas prendre le temps de la réciproque a priori. A propos, je t’ai déjà répondu. Inutile que je me répète. De fait, l’usage du masculin dans ta description était pour le moins source de quiproquo. L’être assexué ou plutôt virilisé tel qu’il est décrit ne laissait pas à penser qu’il s’agissait d’une femme... Et ce qui ressort de ton texte stricto sensu c’est que le narrateur aime plus un mec qu’une nana ; en clair, l’interprétation de lecture était plus que motivée, tu n’as pas à t’en plaindre...

Je ne sais pas pourquoi mais je sens que tu n’auras pas aimé ma réponse amuse .

Qu’à cela ne tienne, je ne tiens pas à plaire, juste être intègre... Bonne écriture.
Sam 06 Fév 2010, 21:42 par dolce vita sur La déclaration d'amour

Pas de retour. chapitre 4 (suite)

*************

Michael Ong, chargé par le comité d’organisation d’accueillir les français, attendait patiemment derrière la vitre séparant les arrivées internationales du terminal 1. Il disposait de temps pour repenser aux conversations qu’il avait eues avec ses supérieurs. Avec l’implication surprise - et imposée - des représentants du cabinet du Premier Ministre, la première discussion s’était portée sur l’opportunité d’annuler l’inscription des membres du Geylang Fighting Club au tournoi.

Michael, accompagné du président de la fédération, avait rappelé à ses interlocuteurs les frasques de ces voyous durant les diverses compétitions nationales auxquelles ils avaient participé. Il avait mis en exergue les dangers de tels comportements pendant le tournoi international, non seulement pour les autres athlètes et officiels mais aussi pour l’image du Taekwondo et de Singapour. L’un des fonctionnaires du cabinet – qui n’avait pas daigné se présenter – avait interrompu l’exposé pour rentrer dans le vif du sujet :
- Inspecteur, vous êtes en train de nous soutenir que la fédération n’a pas les moyens de faire respecter l’ordre pendant une de ses manifestations ?
Michael se sentit agressé par le ton employé, autant que par le caractère provocant de la question. Toutefois, il conserva son sang-froid.
- Je dis simplement que le danger existe. Et que le meilleur moyen de l’éliminer est encore de bannir ces énergumènes du tournoi.
Son interlocuteur sourit, méchamment.
- Et à quoi sert un service d’ordre, alors ? N’en êtes-vous pas responsable, d’ailleurs ?
- En effet, je le suis. Et c’est en tant que tel que je fais cette recommandation.
- Nous pensons plutôt que vous ne voulez pas prendre vos responsabilités, inspecteur…
Michael encaissa mal le coup. Les autres participants semblaient gênés par la tournure de l’échange. Le mandataire du gouvernement, satisfait de son attaque, continua :
- Légalement, nous n’avons aucune raison d’interdire l’accès au tournoi à qui que ce soit. Les inscriptions sont libres, à partir du moment où les clubs des participants sont affiliés à la fédération et que ces derniers sont dûment licenciés. De plus, je vous rappelle que vos supérieurs ont instamment demandé à la fédération de ne rien faire contre les membres du Geylang Fighting Club ; ceci afin de préserver une plateforme d’observation sur leurs activités illégales, indispensable aux services de police. Et, en tant que membre de cette estimable organisation, vous êtes bien placé pour le savoir, me semble-t-il.
- Oui mais…
- Inspecteur Ong ! Discuteriez-vous les ordres de vos chefs qui, de surcroît, bénéficient de notre support inconditionnel ?
- Non, bien sûr…
- Parfait ! Je pense que vous serez d’accord avec moi : la sécurité du pays est sûrement plus importante que celle d’un tournoi d’arts martiaux, fût-il international.
Michael ne sut quoi répondre devant une telle présentation de la situation, complètement biaisée. « Décidément, ils sont costauds pour retourner les choses, ces politiciens… » ne put-il s’empêcher de remarquer, dégoûté.
- Bien ! fit le fonctionnaire, en se levant, accompagné de ses deux collègues qui n’avait pipé mot de toute la réunion. Maintenant que nous sommes d’accord, nous pouvons y aller. Un rapport sera transmis au directeur de cabinet. Bien entendu, vous en aurez une copie, précisa-t-il à l’adresse du chef de la police.
Puis, il se tourna vers Michael et le président de la fédération, sans se départir de son sourire inquiétant :
- Messieurs, le Premier Ministre compte sur vous pour que l’image de notre pays ne soit pas ternie par un incident, quelqu’il soit. Je vous rappelle que c’est nous qui décidons des montants annuels à allouer à chaque sport. Et, d’après les services du Ministère des sports et de la jeunesse, le Taekwondo singapourien n’a pas vraiment brillé pendant les derniers jeux d’Asie du sud-est…
Sur ces dernières paroles, pleines de sous-entendus, les 3 fonctionnaires quittèrent la salle.

Apres quelques mots de réconfort adressés au président de la fédération qui avait du mal à dissimuler sa panique naissante, celui-ci fut prié de quitter la salle afin de poursuivre la réunion entre policiers. Au cours de celle-ci, Michael put confirmer son sentiment que les décisions avaient été déjà prises au plus haut niveau et que ses supérieurs ne montraient aucune intention de les contester.
- Inspecteur Ong, résuma le chef du département criminel, vous vous occupez du service d’ordre interne pour le compte du comité d’organisation du tournoi et nous sommes certains que vous vous acquitterez de cette tâche sans coup férir. En tant que policier, nous désirons vous voir prendre en charge la protection des athlètes et officiels étrangers. Pour cela, vous formerez une équipe composée de 50 hommes. Je veux que nos amis repartent dans leurs pays respectifs avec l’idée que Singapour est toujours le pays le plus sûr du monde.
- A vos ordres, ne put que répondre Michael.

Patrick et son groupe se dirigèrent vers lui, ayant reconnu le nom de leur club, inscrit sur la pancarte qu’il brandissait. Les présentations furent chaleureuses et l’inspecteur fut surpris de constater que les 5 européens s’exprimaient assez bien en anglais. On lui avait tellement rabâché que les français ne parlaient que…français…

En sortant de l’aéroport, les nouveaux arrivants furent littéralement pris à la gorge par la chaleur lourde et moite, caractéristique d’un pays situe près de l’équateur. Michael remarqua la réaction de ses hôtes et plaisanta :
- Bienvenue à Singapour, les amis ! Il va falloir vous habituer à cette chaleur humide ou bien passer votre séjour dans des lieux climatisés, uniquement. HA ha ha !

Le groupe embarqua dans un minibus conduit par un vieux chinois souriant mais qui ne parlait très bien la langue de Shakespeare.
- Ici, il y a quatre langues officielles, précisa Michael. L’anglais, le mandarin, le malais et le tamil. Mais le langage des affaires est bien évidemment l’anglais. Ce qui ne veut pas dire que tout le monde, à Singapour, le maîtrise… Donc, ne soyez pas étonnés si, en vous promenant, on ne répond pas forcement à vos demandes d’information. Ce n’est pas pour faire montre d’impolitesse mais plus par gêne de ne pas pouvoir communiquer convenablement avec vous.
Le groupe de Bagnolet écoutait attentivement, tout en regardant défiler les paysages devant leurs yeux.
- Nous vous conduisons à votre hôtel, qui se trouve dans le quartier de Geylang. C’est le cœur de Singapour. Cet endroit est très réputé pour ses restaurants, d’excellente qualité et bon marché. Mais, vous devez aussi savoir que les lorongs – autrement dit les allées perpendiculaires à Geylang road, l’artère principale – sont fréquentées par la prostitution.
- Ah bon ? s’étonna Patrick.
- Mais, ne vous inquiétez pas. Cette activité est très contrôlée par le gouvernement et il n’y a pas les mêmes problèmes qu’en Europe ou aux Etats-Unis, de proxénètes se bagarrant à coups de revolver pour agrandir leurs territoires. Je voulais seulement vous avertir par rapport aux enfants.
Ces derniers éclatèrent de rire.
- Eh ben ! s’écria Victor. Quand je vais dire ça à mes parents !
Le policier se retourna et lui sourit :
- Dis donc, petit polisson ! Tu crois vraiment que ton coach va t’emmener visiter les lorongs ? Ton hôtel est en dehors de cette zone, de toute manière. Et il y a bien d’autres sites à visiter, à Singapour, plus intéressants.
- Regardez ! s’exclama Ali. Il y a des fleurs tout le long du rail central de l’autoroute !
- Ca, reprit l’inspecteur, c’est notre façon à nous de souhaiter la bienvenue aux visiteurs !
- C’est beau ! s’enthousiasma Mathilde en admirant les fleurs tropicales rouges et blanches.

Après 20 minutes de route et un trafic agréablement fluide, ils arrivèrent au Santa Grand Hôtel. Arthur trouvait le bâtiment propret et l’accueil sympathique. En regardant autour de lui, il s’aperçut que d’autres équipes participant au tournoi avaient aussi été installées ici. Il reconnut quelques adversaires qu’il avait rencontrés en Europe.

Michael les avait déjà quittés, après leur avoir expliqué quel était son métier ainsi que son rôle dans l’organisation du tournoi ; ce qui ne manqua pas de les impressionner.
- Vous vous rendez compte ? observa Mathilde. Le responsable de la sécurité est un inspecteur de police et il est venu, en personne, nous accueillir !
- Oui, c’est plutôt sympa de sa part, répondit Arthur. D’ailleurs, je le trouve très cool…
Tout le monde acquiesça.
- Bon, les enfants ! fit Patrick. Vous avez tous vos clefs, alors je vous propose vous rafraîchir. Dans une heure, on se retrouve en bas pour aller manger dans un de ces fameux restaurants, bons et pas chers. Ca vous va ?
- Super ! intervint Victor. Dis, Patrick, tu nous emmèneras voir ce qu’il se passe dans ces fameuses allées ?
A ce moment là, vif comme l’éclair, Ali se pencha, le prit par les chevilles et le retourna tout en se redressant. Victor - et ses 50 kilos - se retrouva tête en bas, les chevilles coincées par deux mains puissantes, ne comprenant pas ce qu’il lui arrivait.
Tout le monde, dans le hall de l’hôtel, se mit à rire en voyant le petit garçon s’agiter et tenter de se libérer de l’étreinte.
Sam 14 Nov 2009, 04:18 par Arthis sur Mille choses

Je ne m'aimerai plus

Je suis un connard.



Je suis le premier à en pâtir mais, en effet, je suis un connard.
Comme tous les connards, je ne le suis que pour certains, dans mon cas, je suis un connard pour les filles.
Pour les filles qui m’appécient et surtout pour celles qui m’ont aimé. Je ne suis pas du genre à être aimé du premier coup d’oeil, au contraire, mes relations et mes attachements ont été gagnés après de nombreux efforts.
C’est toujours moi qui m’accroche, bien qu’il m’arrive d’en laisser tomber.
Mais pourquoi suis-je un connard?
Tout simplement, parce que une fois que je me sens aimé par une femme, je me sens tout de suite beaucoup moins attaché à elle, je ressens le besoin voir ailleurs, je retombe amoureux de quelqu’un d’autre.
Ce genre de situation m’est arrivé bon nombre de fois et à chaque fois, je suis celui qui en souffre le plus : jamais je n’ai ressenti d’amour fusionnel et à chaque nouveau coup de foudre, me revient une question avec toujours plus d’importance. Ne refais tu pas la même erreur ?
Cela fait bien longtemps que je dis tout haut que je ne crois plus en l’amour et chaque début de relation me fait ravaler mes paroles. J’ai toujours l’impression qu’elles sont formidables, que cette fois-ci était la bonne, pour finir après un mois d’amour fusionnel je rencontre quelqu’un pour qui j’ai l’impression de ressentir quelque chose.
Bien qu’à chaque fois j’essaie de faire au maximum la distinction entre désir sexuel et amour, et je dois dire que souvent je me cache à moi même que ce n’est que de simples désirs sexuels, je me retrouve souvent amoureux d’une personne alors que je suis en couple avec une autre.
Mon principal problème étant que, essayant de me stabiliser sur ma relation, je tente de faire abstraction de la deuxieme personne, pour ne pas faire souffrir la première. Je le fais en pensant que cette attirance n’est que temporaire.
Et, à chaque fois, ce n’est temporaire seulement jusqu’au moment où je suis en couple avec la deuxieme personne délaissant l’autre qui m’avait apporté tellement de bonheur et lui donnant tant de malheur.
Sam 24 Oct 2009, 21:10 par Pierre sur L'amour en vrac

Amour ou... ?!

L’amour n’est-il pas autre chose qu’une flatterie, davantage qu’un appel des sens ?
Si, en effet, la relation se borne à un échange sexuel, rien n’empêche l’autre voir ailleurs et renouveler le manège de la séduction, car, quoi (!), une fois la proie en sa tanière le jeu se change en habitude et s’affadie... Si chasse il y a - qu’elle soit féminine ou masculine - elle est vouée à la reproduction, encore et encore...
S’il y a de l’amour alors on rentre dans un autre registre, où interviennent dès lors divers aspects de la relation amoureuse lui donnant son caractère unique : l’être humain est en corrélation avec l’autre à divers points de vue. Et plus il y a de ponts entre ces deux êtres plus il y a de chances que la relation dure ou perdure...
Mer 18 Mars 2009, 18:43 par dolce vita sur La séduction

La croisière bleue...

La croisière bleue

….Dés le lendemain de cette croisière, j’ai repris mes marches, sur les bords de Mer : Tout en me récitant des vers ! Et passant par le port, il m’a repris des envies de … Croisière !

Le jeudi, donc, je me suis retrouvé à nouveau sur une vedette pour une journée de mer avec deux escales : Ile de Port-Cros, puis île de Porquerolles. J’ai embarqué dans les premiers. Cela m’a permis l’accès du Pont supérieur, côté proue. Sous le Poste de commandement, il y avait un capot en pointe, vers l’avant, et de chaque côté un petit banc latéral. J’ai choisi celui de bâbord, qui permettait d’être durant tout le voyage, face aux cotes que nous allions longer. Plus à l’avant, face à la proue, il y avait trois rangées de bancs.

Sur le dernier, côté bâbord, juste devant moi, s’est installé tout un groupe d’Allemands, aux bruyants : « Ya, ya, ya » habituels. Tout au bord, une petite silhouette m’a captivé, et quand elle s’est retournée, j’ai été sidéré : Incroyable mais vrai ! C’était le sosie d’une certaine Brunette amie, mais telle, que pour la première fois j’avais vu celle-ci, vingt ans auparavant ! Même taille approximativement, même silhouette quoique qu’avec un peu plus d’ampleur, pour celle-ci, des hanches vers le bas…Chevelure aile de corbeau, dont la frange raccourcit un petit front bombé ; frisée, grands yeux de biche, noirs et brillants, petit nez qui jappe à la lune, à croire qu’elle se l’était fait ‘raboter’, elle aussi ? Même petit visage régulier, très mat mais tavelé de fines tâches de rousseur…la ressemblance ne s’arrêtait pas là. Comme l’autre, elle était aussi vive qu’un farfadet. Elle s’est levée plusieurs fois, et a virevolté pour choisir un bon emplacement d’où filmer la côte.

Ce bateau rapide est sans roulis ni tangage, mais quand il a viré pour longer la côte de l’Ile du Levant, par petit jeu habituel, l’Homme de barre, a renversé brusquement le courant d’eau propulseur, et ce freinage intempestif l’a fait piquer du nez puis se redresser, comme un cheval qui se cabre…
La jeune femme filmait debout, juste devant moi. Elle a d’abord été déséquilibrée, partant en avant
[ son cri, s’est perdu dans celui de toutes les Dames du bord ! ]
Ensuite, la remontée du bateau, l’a renvoyée en arrière …
J’ai eu alors un geste machinal et non prémédité : Mettant mes mains en avant, j’ai saisi chacune de ses hanches et l’ai retenue. Seulement mon geste a été aussi familier et affectueux qu’il l’eut été avec la Brunette Amie, précitée !

Le bateau glissait à nouveau tranquillement sur son erre, mais mes mains, elles, sont restées en place, un peu plus longtemps que nécessaire. Elle filmait à nouveau, puis elle s’est retournée et m’a souri !
Quel choc, Bon Dieu : ces lèvres bien ourlées quand elles s’entrouvraient sur de petites dents blanches, c’était encore l’Autre, celle d’il y a vingt ans ! Elle m’a dit :
- Merci, Monsieur, et excusez-moi ! »
Constatant que sa voix s’approchait plus du soprano que du contralto de l’autre, j’ai répondu :
- Oh ! Tout le plaisir a été pour moi…

Son sourire s’est alors accentué…et elle est allée se rasseoir. Pendant ce temps, un marin dans la dunette faisait un commentaire continuel au micro ; et les haut-parleurs diffusaient, bien trop fort ses explications : passe-temps supplémentaire des passagers !
J’ai retenu que cet hydrojet était muni de trois moteurs Diesels de 100 chevaux chacun, consommant 100 litres de gas-oil par heure, soit 300 litres auxquels s’ajoutait…1 litre de Pastis à l’heure pour l’équipage !
…Ensuite nous sommes passés à la description des côtes que nous longions, ainsi que le panégyrique de ces deux Docteurs qui étaient frères ayant fondé dés 1930 ce « Paradis Naturiste » sur une partie de l’Ile du Levant. Le reste de l’Ile, les 7/10ème étant occupés par l’Armée de Mer qui y a installé un centre d’essais pour fusées…etc., etc.…

Pas d’escale cette fois, la vedette avait repris sa vitesse de croisière. Peu après, elle s’est mise à longer les côtes de l’Ile de Port Cros, avant de s’en approcher. La brunette était à nouveau debout, et elle filmait encore la côte. C’est alors que le petit jeu des marins a repris, mais cette fois j’ai anticipé. Je me suis levé, et placé derrière elle, saisissant le bastingage de la main gauche, ma main droite, elle, s’est d’abord posée sur sa hanche… J’ai senti qu’elle se raidissait à mon contact, mais le bateau refaisant son piqué, je l’ai solidement agrippée et retenue !
Quand la proue a fait sa remontée, repartant en arrière, elle a été soudain contre moi…tout contre ! Elle s’est alors appuyée sur moi en toute confiance, continuant à filmer…J’ai pensé que l’autre aurait fait de même « au temps ou nous étions amis… » Elle m’a encore remercié d’un sourire. L’œil pétillant de malice, elle allait parler, quand une touriste depuis son banc, l’a hélée en Allemand. Nous étions déjà séparés : je me suis assis !
Le bateau est entré au port : Je suis descendu dans les premiers. Longeant déjà le quai, je l’ai vue derrière son groupe qui se préparait à débarquer. Nos yeux se sont croisés, et…elle m’a encore souri. La ressemblance aidant, j’ai trouvé cela presque normal, alors que je suis tellement habitué maintenant, à tous ces regards Féminins qui se détournent avec dédain !

*

Il était 10h passées, nous avions quasiment deux heures avant le départ pour l’étape suivante. J’ai pris de suite la direction du col des Quatre chemins, repéré sur la carte : 115m d’altitude et un point de vue périphérique sur la mer…
C’est un très bon chemin ombragé que je connaissais déjà en partie, mais cette fois j’ai poursuivi l’ascension, et, c’est essoufflé que j’ai atteint le point haut. J’ai enlevé ma casquette et essuyé mon front ruisselant…La vue au loin, vers les côtes de France, entre autres, valait bien cette suée !

Ayant marché assez vite, il y avait longtemps déjà que j’étais seul... J’ai ôté mon petit sac à dos, et bu une longue rasade d’eau citronnée, appréciée bien que déjà plus très fraîche. Ensuite j’ai repris rapidement la descente car l’heure s’avançait et je voulais acheter un pain ‘banian’ dans un des établissements qui fleurissent sur le port. Le manger ici, avant de rembarquer me donnerait plus de temps libre sur l’Ile de Porquerolles où je voulais, comme deux ans auparavant, louer un VTC pour faire le tour de l’Ile tout en me baignant souvent sur les Plages et criques déjà connues de moi !
C’est à la hauteur du petit barrage, sans eau, que je l’ai rencontrée. Elle était seule, sac à dos, short, tee-shirt, lunettes foncées et petit ‘bob’ rigolo, en toile blanche, posé comiquement sur la tête qui m’a rappelé les moments d’après courses, du passé…
Le temps de penser :
- Çà aussi ? C’est dingue…tiens, elle est seule ?
Elle me demandait déjà :
- Vous venez du col des 4 chemins, non ? C’est encore loin, non ?
- Assez ! Et c’est très pentu surtout. Vous avez vu l’heure ? Si vous allez jusque là, il vous faudra redescendre en courant pour ne pas rater l’embarquement…

Elle s’est mise à rire en répondant :
- Courir avec le sac à dos ? Moi, vous savez, le jogging, j’en fais un peu dans un Parc pour le souffle…mais mon seul Sport et en dilettante seulement, c’est le tennis. Vous, vous êtes monté très vite, non ? Les Gens du bateau, eux, vont encore moins vite que moi ! Si vous voulez bien, il vaut mieux que je redescende avec vous, non ?
Remarquant sa propension à utiliser des : non ? En fin de phrases, je lui ai répété encore
- Tout le plaisir sera pour moi…

J’étais sincère, déjà conquis et fier qu’elle accepte ma présence. Nous sommes redescendus assez vite. Pourtant elle n’a pas cessé de babiller gentiment comme le faisait l’autre…Ainsi j’ai appris qu’elle était Suissesse. Que son Père était Suisse Alémanique, et sa Mère Genevoise. Qu’elle avait vécu toute sa ‘jeunesse’ (sic) à Bâle. Qu’elle était bilingue depuis toujours ; que c’était peut-être ce qui l’avait incitée à se spécialiser en langues. Anglais et Italien, ajoutés au Français et à l’Allemand, en plus des langues mortes : Grec et Latin…
J’ai pensé :
-Mazette, une érudite !
Elle a continué son monologue . Il lui restait à vivre une année d’application à la Fac de Genève avant d’y présenter sa thèse de Docteur es lettres… « Bigre ! ais-je pensé ! » Mais quand elle a annoncé 26 ans, je n’ai osé en avouer que 62 ( dix ans de moins ! ) sans que cela la fasse sourciller le moins du Monde ! Elle a continué : Son prénom était Birgitte, mais sa Mère l’appelant toujours Brigitte, la Famille avait opté pour Bibi …
Je lui ai dit alors, que chez nous un Bibi, c’était un petit cheval ou un petit chapeau, et cela l’a fait bien rire !

La suite, je l’attendais : Il y avait un Ralph dans sa vie…il était son Prof. de langues à la Fac, et il était depuis deux ans son ‘Ami’. Pour une préparation anticipée de la rentrée en Fac, il était reparti, alors qu’elle séjournait encore chez des Amis à Antibes…ceux-ci occupés et connaissant déjà ces Iles, elle était venue seule faire cette croisière. Et enfin
( j’ai eu l’impression qu’elle insistait là dessus ) que le Groupe avec lequel elle s’entretenait sur le bateau, était bien composé d’Allemands, rencontrés devant le guichet ce matin là…

Nous arrivions au Port, quand j’ai appris que Ralph avait 43 ans…
J’ai aussitôt pensé :
-Pour elle, c’est déjà un ‘vieux’ ?
Elle continuait :
Il était peu sportif ! Joueur occasionnel de tennis, malgré une bedaine qu’elle trouvait exagérée, il refusait obstinément de l’accompagner à la salle de gym où elle se rendait elle-même, trois fois par semaine…
Mais comme elle a ajouté qu’elle avait du poids à perdre, je me suis récrié, disant que çà ne se voyait pas ! Et elle a souri encore…
Oh ! Ce sourire qui m’interpellait, et me rappelait ces vers de Baudelaire, que j’ai murmuré :
- « Ta tête, ton geste, ton air – sont un beau paysage – le rire joue en ton visage – comme un vent frais dans un ciel clair… »
- Vilain flatteur ! m’a-t-elle dit. Mais elle l’était…flattée !

J’ai derechef débité toute ma litanie sur le Sport, que j’ai pratiqué toute ma vie, qui ne m’a apporté que du positif sur tous les plans. Et que je pratique encore sous forme principalement d’une longue marche quotidienne pour la Santé !

Et sans idée préconçue, je le jure, j’ai expliqué le petit programme que je m’étais fixé pour jouir au mieux de ces six heures d’escale à Porquerolles…
J’avoue avoir été surpris quand elle m’a dit alors :
-Vous connaissez déjà cette Ile. Est-ce que je pourrais vous accompagner en louant moi aussi une bicyclette ?
Et comme un idiot je n’ai su encore que répondre :
-Tout le plaisir sera pour moi !
Puis :
-Il vaut mieux manger sur cette île. On aura plus de temps à passer là-bas. Tenez, ici, ils ont des pains banians, savoureux. Avec une boisson, çà vous va ? On s’installe à la terrasse ?

Face à une : « mer mêlée au soleil » dans un ciel aussi bleu qu’elle, des bateaux immobiles dans le port, des mouettes criardes, planant, et plongeant de façon désordonnée un peu partout, nous avons dévoré notre énorme sandwich : thon, œuf dur, tomates, etc.…
Moi, devant une bière, elle, devant un bol de thé comme le faisait l’autre, à qui je disais :
« Tu aimes çà ? Bon thé - Divine ? »

Et tout comme, elle, elle ne l’a pas sucré ! J’étais à la fois tiré par le passé et émerveillé du présent : La présence confiante de cette gentille petite Compagne, m’enchantait ! Je n’avais aucune arrière pensée malgré les souvenirs brûlants qu’elle évoquait pour moi, à son corps défendant… Nous étions assis sagement, l’un en face de l’autre : elle aurait pu être ma Petite Fille ( !) Et pourtant j’ai surpris le regard dubitatif ou goguenard de certains voisins de table !

*

… A midi moins le quart, il était de retour au Port notre grand bateau blanc. Elle l’a filmé un peu depuis le quai, puis nous avons embarqué dans les premiers. Cette fois, elle s’est mise à côté de moi sur le petit banc sous la dunette, côté bâbord. Au fur et à mesure de l’embarquement sur l’avant, on retrouvait à peu prés les mêmes têtes…

J’ai encore surpris des regards furtifs et réprobateurs de quelques vieilles pies, parce qu’on bavardait et qu’on riait : crime de lèse société, à leurs yeux ! Moi je pensais à ces vers de Verlaine : « On parlait de choses et d’autres - Et mes yeux recherchaient les vôtres… »
Des yeux brillants et gais qui ne se dérobaient pas, à croire que la casquette de tennis que j’avais enfoncée sur ma tête, visière sur le front, mettait mon visage et mes rides dans l’ombre…ou alors, tout comme l’autre, elle était très myope !


*


2ème partie :

Porquerolles


Cette fois, en abordant la côte Nord de Porquerolles, pas d’embardée : le bateau a ralenti doucement…Comme elle filmait à nouveau, j’avais encore prévu de la soutenir.
J’ai posé ma main droite sur sa hanche, et…elle s’est appuyée légèrement sur moi : Une onde de Bonheur m’a alors submergé !
De même, quand dans la cohue du débarquement, je l’ai protégée des autres. J’ai senti encore son petit corps chaud contre le mien. Oh ! Quelques instants seulement, alors que j’aurais voulu que çà dure un siècle …

De ce coin de Port jusqu’à la ville, les quais sont très longs, et nous avons marché au pas de gymnastique, dépassant tous les touristes débarqués de notre bateau. Je savais que chez les loueurs de cycles, ce serait vite la foire d’empoigne… Arrivés dans la rue principale, j’ai obliqué à gauche, avant d’atteindre la Place du Village. J’y avais déjà loué une machine deux ans avant, content de l’engin comme du service.
Il n’y avait pas de « bicyclette bleue » disponible. J’ai choisi un VTT noir pour moi, un rouge au cadre plus petit, pour elle. Puis pour régler sa hauteur de selle, je l’ai fait monter sur l’engin, une pédale au plus bas. Moi, je tenais le guidon et la manette du réglage de la tige de selle : J’avais ma petite idée…J’ai desserré brusquement cette manette : la selle a chuté brusquement, et…elle avec ! Elle s’est accrochée à mon cou avec un petit cri, sous l’œil goguenard du loueur…puis, je l’ai fait se tendre sur une jambe pour régler la selle. Elle a dit
- Cà va ! Mais vous êtes un coquin, vous, non ? »

Les réglages terminés, nous sommes sortis de la rue, alors que nos voisins de pont sur le bateau, arrivaient à peine. Mais dans les rues du village et sur la route de sortie, c’était une cohue de cyclistes mélangés aux piétons : d’autres bateaux avaient déversé leurs touristes avant le nôtre. Aussi après la Plage d’Argent, ou nous avons mis deux fois, pied à terre pour admirer son sable blanc et la côte en face : la presqu’île de Giens, la ville d’Hyères et plus à droite jusqu’au Cap Bénat,.Nous avons obliqué par un chemin sous les arbres en direction de la pointe du grand Langoustier.
Là, on trouve une Plage noire, celle-là. Son sable est plus grossier, jamais nettoyé depuis l’époque du minerai qui transitait jadis par-là. Encore une fois, je n’avais aucune idée préconçue, mais dés l’arrivée, je me suis souvenu que deux ans avant, j’y avais vu, déjà, quelques Naturistes isolés, en bout de plage, vers les rochers. Cette fois, il n’y avait qu’eux, sur la plage entière…

Elle est de loin plus petite que la Plage d’Argent. Avec la location de VTT, les Touristes étrangers, s’y sont regroupés, imposant les mœurs de leurs Pays. Ils étaient nombreux déjà. Cela m’a rendu perplexe, car après 40 minutes de vélo, nous avions chaud, et j’avais prévu une halte-baignade en ce point…
C’est alors qu’elle a dit :
-Vous êtes Naturiste, Vous ?
-Pas un fanatique, mais au milieu d’eux, çà ne me dérange pas ! Ais-je répondu,
pensant en même temps : « Hypocrite, va ! »
Mais déjà elle répondait :
-Moi, c’est tout pareil. On se baigne ?
Et moi toujours faux – cul :
- ça va nous rafraîchir…mais pas plus de 20 minutes, si on veut faire le tour complet de l’Ile.

Nous avons accolé nos deux VTT et je les ai réunis avec les deux antivols fournis par le loueur. Ensuite nous nous sommes avancés sur la plage, posant nos sacs, puis posant nos serviettes de bain sur le sol…
Une chose est de faire du Naturisme en couple ou si l’on est seul au milieu d’inconnus, une autre était de se déshabiller côte à côte, alors qu’on se connaissait à peine…
J’ai compris qu’elle attendait que j’en prenne l’initiative ! Je me suis dit :
-Après tout, puisqu’on en a parlé…


Regardant la mer, j’ai enlevé, casquette, souliers, chaussettes, tee shirt…puis j’ai jeté un coup d’œil de son côté : elle m’avait imité, pièce à pièce…elle était donc torse nu et ses deux beaux petits ‘lutteurs’ étaient bronzés, signe qu’elle se baignait, au moins en mono, habituellement.
Au vu de ces aréoles très brunes et de ces ‘tétins’ arrogants, j’ai pensé :
- Houa ! Les mêmes, mais supérieurs en quantité…
Les souvenirs affluaient…pour y couper court, j’ai rapidement enlevé short et slip. Elle était nue aussi quand on a marché de concert vers l’eau, un peu gênés tout de même. Ma pensée pastichait Shakespeare : « Songe d’une nudité…»

La comparaison s’imposait encore à moi, un peu plus négative cette fois : hanches plus larges, fesses un peu plus volumineuses, ventre un peu plus bombé…
Dame l’autre était Marathonienne ! J’ai pensé :
- Un joli petit Tanagra, tout de même…Ah ! Si j’avais vingt ou trente ans de moins…
Et une bribe d’une chanson de Brel s’est imposée à mon esprit :
« Etre une heure, une heure seulement – beau, beau, beau et con à la fois ! »

L’eau clapotait sous nos pieds, tiède et délicieuse : il était temps que je m’y enfonce totalement…Elle ne nageait que la brasse. J’ai donc crawlé autour d’elle et batifolé à mon habitude, sans trop m’en approcher, mais… Mais, au-dessus, comme au-dessous, quand je plongeais, mes yeux hypocritement inquisiteurs m’ont tout révélé de son anatomie. Un jeune corps bronzé, à peine moins à l’emplacement du maillot et combien appétissant. J’ai automatiquement évoqué Baudelaire :

« Volupté, sois toujours ma Reine
Prends le masque d’une Sirène
Faite de chair et de velours … »

Cette chair veloutée, je l’ai vue encore de prés quand nous nous sommes allongés sur nos serviettes de bain respectives, à moins d’un mètre l’un de l’autre…Une fraction de seconde m’est apparue une petite touffe ébouriffée, pas taillée celle-là ( ! ) qui m’a fait saliver bien plus que celle de la grosse Dame blonde sur le quai de l’île du Levant !

Brutalement, une onde de désir m’a envahi, et j’ai eu une érection intempestive, incontrôlable…Heureusement j’étais couché sur le ventre, à ce moment-là ! J’avais une envie folle de m’approcher d’elle, qu’heureusement ma volonté réprimait, que mon esprit repoussait, et je me suis dit :
- Espèce d’idiot, ne gâche pas tout !
Nous étions à peu prés secs, il fallait repartir. On s’est rhabillés, très vite, toujours un peu gênés !

VTT libérés, j’ai dit :
- La prochaine étape, c’est le phare d’où on domine toute l’île et bien au-delà. Mais le sentier qui longe les falaises est interdit aux VTT, il nous faut revenir en arrière par la route…
Nous sommes donc repassés quasiment au village puis nous avons emprunté la route large qui s’élève peu à peu vers le pied du phare. Sur l’esplanade, le coup d’œil valait les efforts consentis pour y parvenir. Elle a filmé, faisant un tour d’horizon…

Bucolique, j’ai murmuré Mezzo voce :
- « L’Eternité…la mer allée - Avec le Soleil… »
Elle s’est tournée vers moi, disant :
-Rimbaud a du passer par-là, non ?
J’ai acquiescé, ajoutant :

-La Mer, l’a toujours inspiré…d’autres aussi, Valéry à Sète :
« La mer toujours renouvelée… »
Et Baudelaire après son grand voyage :
« Qui a doté la mer, rauque chanteuse
De cette fonction sublime de berceuse… »
Et Trenet, avec « La Mer… »
Elle m’a coupé :
- Vous aimez la poésie, non ? C’est rare de nos jours…
Puis, pragmatique :
- Il faisait très chaud sur cette route. J’allais ‘exploser’ dans la côte ! ‘On’ peut retourner nous baigner, non ?
-Oui, mais à l’Oustaou de Diou, une petite crique enchanteresse, vous verrez…

Nous sommes redescendus par le sentier littoral qui cette fois n’était plus interdit aux VTT. Nous avons vite atteint cette petite crique qui s’ouvre au pied des falaises. Pas de sable, mais des graviers et des petits galets ronds. Des algues sèches, aussi, un vrai matelas déposé par la mer qui m’a rendu nostalgique d’une certaine crique d’Algérie et de ‘Celle’ qui m’accompagnait alors…plus d’un demi-siècle s’est écoulé, mais rien n’est oublié !
Il n’y avait qu’un tandem appuyé aux rochers, puis deux vélos un peu plus loin et quelques affaires étalées au soleil. Dans l’eau deux couples dans le plus simple appareil s’y ébattaient.
Bibi m’a dit :
- On ne va pas les gêner, on se rebaigne nus, non ?
Moi :
-Ici ne viennent que des Naturistes…

Inutile d’épiloguer. Sans ‘chichis’ cette fois on s’est déshabillé rapidement, une fois les VTT accolés, et les serviettes posées côte à côte sur les algues. C’est à l’entrée dans l’eau que çà s’est gâté : des petits rochers pointus, des trous pleins d’algues. Je savais qu’après quelques mètres et il y a de quoi nager. Je le lui ai dit, car elle n’avançait pas…
J’ai ensuite pris sa main, mais çà n’a rien changé…Alors, sans réfléchir, comme dans un passé dont je n’ai rien oublié, je l’ai soulevée et prise dans mes bras : Elle a poussé un petit cri et s’est accrochée à mon cou. J’ai commencé à avancer : elle s’était d’abord raidie un peu, puis au fur et à mesure, elle s’est détendue… moi, cela a été l’inverse !

Ce petit corps de Femme, brûlant, un peu suant [ Peut-être ais-je senti les phéromones qu’exhalaient ses aisselles ? ] m’inspirait ! Avec ce poids supplémentaire, j’ai tangué un peu. Un peu plus loin, mon pied s’est enfoncé dans un trou, du coup, j’ai baissé un peu les bras, et ses fesses ont glissé vers mon bas-ventre… Oh ! Ce fut bref. Mais mon érection, elle, ne le fut pas !

Heureusement que dans cette ‘mare aux grenouilles’, j’avais déjà de l’eau jusqu’aux…
Hum ! ouille… Je me suis tourné vers le large et me suis laissé aller dans l’eau, pour prendre la position horizontale, mais çà n’a rien arrangé, car elle s’est retrouvée couchée sur moi… alors, je me suis laissé couler, parcouru par une onde de désir intense, et un sentiment de honte à la fois !
Ressorti à ses côtés, elle s’est à son tour retournée pour nager en brasse : elle riait à gorge déployée…elle n’était donc pas fâchée ! J’ai batifolé autour d’elle, de plus prés cette fois. Plus loin, j’ai vu qu’on avait pied à nouveau sur un haut fond plein d’algues douces.

Plongeant entre ses jambes, je l’ai juchée, sur mon cou, et me suis redressé la soulevant hors de l’eau. Piaillant, mais visiblement amusée…moi, j’ai réalisé que c’était encore une incongruité puisque c’était son sexe à nu que je sentais sur mon cou !
Pourtant, tels Paul et Virginie, nos jeux sont restés enfantins : Elle essayait au fond, mais ses fesses et ses jambes restaient en surface…j’ai essayé de lui enseigner les apnées, le crawl ou simplement de se laisser couler, yeux ouverts. Elle m’a dit :
-Vous êtes un vrai Dauphin, non ?
D’autres ‘nudistes’…oh ! pardon : naturistes, arrivés après nous, entraient dans l’eau, nous, nous en sommes sortis…mais à l’horizontale, cette fois, en nous servant des mains presque jusqu’au bord !

Ensuite nous nous sommes allongés sur les serviettes. D’abord couchés sur le ventre, puis sur le dos, car le soleil tapait dur. Et nous avons échangé des considérations sur le Sport en général et la natation en particulier. Comme elle s’esbaudissait sur mes ‘prouesses’ ( sic) sur, et sous, l’eau, je lui ai parlé longuement d’une plage d’Algérie prés de laquelle s’est passée toute ma jeunesse…
Elle m’a dit, songeuse :
- Moi, malgré deux ou trois séances par semaine en salle, du footing et du tennis le week-end, je n’arrive pas à perdre ma cellulite…
J’étais sur le ventre, elle sur le dos. Sans plus réfléchir, j’ai osé poser ma main sur sa cuisse, pincé très légèrement la peau, et l’ai fait rouler sous mes doigts, disant :
- La cellulite fait des bourrelets, vous n’en avez pas !
Elle a alors poussé un soupir, et…j’ai perdu la tête. Ma main délibérément s’est mise à lui caresser la cuisse, puis elle est remontée vers le ventre ou j’ai fait encore rouler la peau…
Et, j’ai entendu ma voix devenue rauque, lui dire :
- Sur le ventre non plus…vous êtes musclée : Vous avez de bons abdominaux !
Déjà la même main, glissait vers la hanche…Elle a soupiré encore ! Insensiblement je m’étais rapproché d’elle. J’étais contre elle maintenant. Ma main est redescendue vers l’autre cuisse…elle ne se crispait pas, s’ouvrant même un peu quand j’ai caressé l’intérieur des cuisses…

J’avais perdu la notion du réel, et de tout ce qui nous séparait : Comme elle est nettement plus petite que moi [ 1m62, su après ] mes lèvres se sont posées sur des mèches de sa chevelure mouillée, puis, me pliant un peu, j’ai embrassé sa joue ! Elle a tourné son visage vers moi : ses yeux de biche étaient ouverts, brillants !
Elle a murmuré, la voix changée elle aussi :
- Quel coquin, non ? Votre main est si douce et si dure à la fois…ce matin déjà, j’ai été très troublée par vos mains sur moi…

J’ai alors fermé sa bouche d’un chaste baiser, pensant comme l’a dit Musset :
« Un baiser, qu’est-ce ? – un point sur le I du verbe aimer… »
Mais dans ‘Désir’ aussi, il y a un I ? Mes lèvres s’appuyaient maintenant à des lèvres consentantes, ouvertes : Ma langue a pénétré sa bouche ouverte, la fouaillant, entourant sa langue à elle…Dans mon esprit enfiévré, une seule pensée me taraudait :
-C’est pas possible ?
Car en même temps, ma main en était venue au pubis, descendant à plat sur un petit sexe broussailleux, chaud, humide où mon majeur s’appuyait un peu …J’ai retrouvé des sensations, des égarements, que je n’aurais jamais cru revivre…


C’est alors qu’une bande de cyclistes est arrivée. Ils étaient encore un peu loin de nous heureusement. Ils sifflaient et s’exclamaient bruyamment dans un jargon incompréhensible pour moi. Reprenant nos esprits et…nos souffles, nous nous étions complètement séparés ! Elle a traduit :
- Ils disent : « On les a dérangés, ces deux là ! »
Posant leurs vélos, ils se sont égaillés dans la crique, se déshabillant, aussi vite que nous en faisions autant pour nous rhabiller, nous ! L’esprit complètement tourneboulé, n’arrivant pas à réfléchir, j’ai dit :
- Cette fois on va vers le sémaphore…

La montée au sortir de la crique est très raide. Poussant les vélos, nous avions bien chaud, avant même d’attaquer le sentier littoral….
En haut de la côte, elle a ressorti son caméscope, disant :
- Jamais je ne pourrais oublier ce petit coin, je veux en garder tous les détails…
Et avant de repartir, elle a dit :
- çà monte à nouveau, non ? on va encore avoir chaud, mais c’est boisé… cette fois on se ‘reposera’ à l’ombre, non ?
Elle a baissé la voix, j’ai à peine compris :
-J’ai ce qu’il faut dans mon sac !
Ahuri, je n’osais pas comprendre ! Puis une immense joie m’a envahi : J’allais refaire l’amour, après six ans d’abstinence ? Et avec cette adorable petite Nana !

Je rapporte bien je crois, les idées qui étaient miennes pendant qu’on poussait les VTT pour remonter de la crique :
- C’est un coup « d’c’est pas possible ! » comme au jeu de Dames…Dame, ma carcasse est intacte, mais ma ‘gueule’ ? On a joué… elle s’est ‘chauffée’ ? Et elle a ce qu’y faut dans son sac ? Les Filles maintenant, elles prévoient çà ? ‘P…’ ! Tu vas encore savoir ? Bof, c’est comme le vélo, çà s’oublie pas ?

Pendant ce temps là, nous avancions lentement : petit plateau à l’avant, grosse soucoupe à l’arrière, mais ils pèsent 14 kg ces VTT, et avec en plus un chemin empierré, bosselé, peu praticable, car prévu pour des pédestrians…Quand on a retrouvé un chemin plus large et mieux entretenu, mais encore plus pentu, elle a calé !
Nous n’étions plus très loin du sommet ; je me suis placé à sa gauche, et poussant mon engin de la main gauche, j’ai enserré sa taille de la droite, pour l’aider, tandis qu’elle poussait sa machine à droite…

J’ai alors eu un flash : Vingt ans avant, dans la très dure côte d’un Semi-Marathon Lyonnais, je poussais ainsi la brunette précitée, qui n’en pouvait plus ! Mais en même temps, je vivais, aussi, o combien, le présent ! Bibi avait remonté et noué son tee-shirt pour avoir moins chaud. Mon avant-bras contre ses reins, ma main tenant sa hanche, je sentais cette peau moite, brûlante… d’instinct je l’ai attirée à moi ! Pas une crispation, et même il m’a semblé qu’elle frissonnait !

Nous ne parlions pas, chacun dans ses pensées. Et les miennes, c’était :
- Ah ! Ces p’tites ‘Nénettes’…un préservatif ? J’espère qu’ils ont fait des progrès…
Nous sommes arrivés au mont Salin. Point de vue sur la mer : Elle a filmé vers l’est en direction des îles de Port Cros et du Levant. Nous dominions le sémaphore maintenant. L’esplanade était entourée de grands arbousiers et de buissons.

Dés qu’arrêtés, elle m’a dit :
- Ouf ! Je n’en pouvais plus ! j’ai très chaud…Sous ces arbres il y a de l’ombre, non ? On va se reposer un peu, non ?
J’ai fait : « Oui » de la tête, et nous avons poussé les VTT dans une trouée du taillis. Je les ai attachés ensuite, et nous nous sommes enfoncés un peu plus loin : Invisibles de partout…nous nous sommes regardé et nous avons éclaté de rire !

Transcendé, je me sentais incroyablement jeune…qui a dit le premier :

« Quand on aime, on a toujours vingt ans … »

Nous avons commencé par manger quelques arbouses, fruits qu’elle ne connaissait pas : Bien rouges, bien mûres…la coquine en avait une qui sortait à moitié de sa bouche, et elle a tendu son visage vers le mien ! J’ai pris l’autre moitié, et lèvres contre lèvres, nos dents ont malaxé le fruit…
Ses yeux rieurs étaient un appel impérieux : Je l’ai serrée dans mes bras…le fruit avalé, nos bouches ne se sont pas séparées pour autant, et mes mains se sont fait caressantes : L’une dans son dos, l’autre descendant vers les fesses dodues…Elle se collait encore plus à moi…moi dont le sexe en érection s’appuyait sans vergogne sur son bas ventre !
Rejetant la tête en arrière, elle a dit :
-Il fait si chaud…mettons-nous vite à l’aise sur nos serviettes, ‘on’ y sera mieux, non ?


*

Le Miracle…

Les sacs posés à terre, les serviettes de bain, étalées côte à côte, on s’est prestement déshabillé pour la troisième fois, loin de la mer, cette fois !
Dés qu’allongés, j’ai complètement perdu la tête et la notion du temps…Je sais que je l’ai ‘mangée’ de baisers, partout…partout, sauf à l’intérieur de ce petit maquis broussailleux, humide de transpiration et de désir apparent qui sourdait d’elle : le cuni lingus, ce n’est pas mon truc ! Ma bouche est remontée vers un ventre frissonnant, puis un sein au tétin en érection, lui aussi ou je me suis de nouveau abouché tandis que mes mains ne restaient pas inactives, elles non plus. La voix chavirée, elle m’a murmuré : « Maintenant, non ? » J’allais la chevaucher, quand elle m’a présenté le préservatif qu’elle avait du sortir de son petit réticule et garder dans la main…

Relevé sur un coude, j’ai placé cette ‘chose’ contre mon sexe en érection et l’ai fait rouler…çà, non plus, je n’avais pas oublié, mais pourtant c’est dans ma tête que çà s’est gâté : çà m’avait dégrisé ! J’ai pensé :
-çà y est, tu vas faire Gancho ! »
[ Faire Gancho, suprême déshonneur pour un ‘pied-noir’, car le gancho en langue Espagnole est un hameçon recourbé : Inutile de faire un dessin ! ]
J’ai failli me relever en disant, rageur :
-C’est plus d’mon âge, restons en là !
Mais la pensée suivante a été :
-Ce n’est pas de sa faute, après tout. Avec toutes ces MST maintenant, elles font ‘gaffe’…mon doigt peut remplacer ma ‘queue’ pour lui permettre une jouissance clitoridienne !

Allongé contre elle, main sur son sexe, mon majeur s’est appuyé, s’enfonçant entre des lèvres accueillantes, pendant que je lui disais à l’oreille :
- Tu sais, il y a six ans que je n’ai plus fait de câlins…J’ai peur d’être maladroit…guides mon doigt, et caresses toi avec, comme tu aimes ?

Je sais par expérience (s) qu’elles aiment ainsi se masturber avec le doigt du partenaire !
Et de fait, c’est ce qui s’est passé : Je suis sûr qu’elle n’a pas singé sa jouissance et les spasmes qui l’ont secouée…
Elle a ensuite arrêté d’activer mon doigt. Moi j’avais oublié le p’tit ‘chapeau’ qui enserrait ma barre d’acier Suédois…Cette fois, je l’ai chevauchée et pénétrée illico : Enfin Homme, comme on ne l’est jamais qu’en un corps de Femme qu’on besogne…Je ne puis traduire ce plaisir intense qui me submergeait, mais, paradoxalement mes pensées, étaient :
-Je nique… P… ! Je nique…C’est bon, p…! Qu’est-ce que c’est bon…mais j’vais pas pouvoir me retenir longtemps… de toutes façons avec ce tuyau de caoutchouc, j’risque pas d’lui donner du plaisir, à elle !

Je ne l’ai pas secouée longtemps ma petite partenaire. Déjà sourdait le geyser salvateur…ma gorge a éructé la joie indicible qui me submergeait !

‘Popaul’ ayant fini de ‘pleurer’ ( Joie et dépit à la fois ! ) Je ne me suis guère laissé aller, ni attardé en elle, du fait de cette ‘chose’, une vraie tunique de Nessus…
Je me suis retiré, et à nouveau sur un coude, de ma main libre, j’ai fait rouler dans l’autre sens cette ‘cochonnerie’ ou des poils s’étaient coincés… çà m’a rendu encore plus furieux : Foin d’écologie, j’ai jeté ‘çà’ en direction des arbousiers qui n’en pouvaient mais !

En même temps, j’ai dit à voix haute, presque méchamment :
-Eh ! ‘ben’, mes pauvres Enfants, je vous plains d’être obligés de vous contenter de ces ersatz…être si prés, et si loin, l’un de l’autre à la fois, c’est un supplice de Tantale, non ?
[ Je commençais à utiliser cette ponctuation qui terminait presque toutes ses phrases ! ]

*

Je voulais me relever, mais elle m’a enserré de ses bras, visage prés du mien, yeux brouillés de larmes, et d’une pauvre petite voix qui m’a fait mal, elle m’a dit :
- Attends ! Je t’en supplie…moi aussi, j’ai été frustrée, non ? Tu comprends, j’ai arrêté la pilule parce que je prenais du poids. Ralph était d’accord, c’est pour çà que j’avais ce préservatif dans mon sac. Et puis j’ai pensé aussi aux MST, non ?
Puis, après un instant :
- Tu m’as dit que tu n’as pas fait de câlin depuis six ans, même pas avec ta Femme ? Je ne comprends pas, mais tu m’expliqueras, non ? Si tu étais plus jeune ( !) Je ne t’aurais pas cru…Toi, je te crois ! Je ne comprends pas ce qui m’arrive ? D’habitude je suis tellement méfiante et un peu sauvage, même !
J’étais décontenancé, honteux de ma colère injustifiée, vis à vis d’elle…C’est elle, qui maintenant prenait l’initiative : elle m’a embrassé, et caressé, comme je l’avais fait pour elle précédemment, puis… c’est elle qui m’a chevauché !
Mais qu’elle était maladroite ma petite amazone : J’ai du l’aider pour cette nouvelle pénétration qu’elle recherchait. Ensuite une main sur sa hanche, l’autre tenant sa fesse, j’ai guidé des mouvements qu’elle a vite compris, et… repris à son compte !
Mes mains sur ses hanches n’ont alors plus servi qu’à l’empêcher, par un recul excessif, de perdre l’objet de son plaisir ! Ses frissons, puis ses spasmes quasi violents avant de s’abattre sur moi, heureuse, comblée, çà ne pouvait être une jouissance simulée…
Cette fois, j’ai complètement perdu la tête, c’est avec une joie sauvage que je l’ai retournée comme une crêpe et besognée comme un furieux !
Lamartine a écrit :
« L’Homme est un Dieu qui se souvient des Cieux… »

Moi, je l’avais retrouvé ce Paradis. Ma merveilleuse petite proie consentante gémissait par à coups ! A un moment, elle a même grincé des dents, ce qui a encore déclenché un flash dans mon esprit :
- Elle aussi ? Pas croyable…
Mais déjà je me répandais en elle, avec des mugissements de taureau en rut !
Après quelques derniers va et vient, très lents, encore dans une extase devenue douloureuse, je me suis calé au plus profond d’elle…

*

Reprenant lentement mes esprits je me suis soulevé sur les coudes, sentant que je l’écrasais de tout mon poids. Son ventre toujours contre le mien, ses seins ont repris forme : je ne sentais plus que les deux pointes sur ma poitrine…Elle était essoufflée, ma bouche glissant de ses cheveux vers son oreille, j’ai murmuré :
-Pardon, mon petit cœur : Refaire l’amour, et avec une si jolie petite ‘Minette’, çà m’a rendu fou, tu comprends ?
Mais elle :
-Oh ! Mon Chéri, c’était tellement merveilleux…Je ne croyais pas çà possible : J’ai eu encore du ‘plaisir’ …Tu es un véritable Bonobo, Toi, non ?
Moi, en riant :
-Dans le temps jadis, je n’aimais pas qu’on m’appelle Tarzan…parce que c’était l’Homme Singe, et Toi, tu me traites carrément de Chimpanzé !
Elle, navrée :
-Pardon, mon Chéri…j’ai dit Bonobo, parce que c’est le seul mammifère qui peut faire l’Amour trois fois de suite et trente fois en 24 heures !
Alors, moi, goguenard :
-Comme tu y vas ? Trois fois de suite, je ne croyais plus çà possible : ‘Le Miracle’, c’est Toi ! Mais trente fois en 24 h, çà ne risque pas….Je suis donc un demi-Bonobo : un ‘No-beau’, quoi !
Elle s’est écriée :
- Oh ! J’ai vu tout de suite que tu faisais des complexes avec ton âge…bien sûr, tu as des rides d’expression (sic) mais quand tu ris et que tes yeux rient aussi, tu es incroyablement jeune, non ?
Puis, pensive :
-Tes mains, d’abord, je te l’ai déjà dit, elles m’ont surprise: douces et fermes à la fois, affectueuses et fraternelles, comme si nous étions des Amis de toujours…Je t’avais bien regardé avant déjà, et moi si prude, j’ai eu envie de m’appuyer sur ton corps d’Athlète (sic)…Après, j’ai eu envie de les retrouver ces mains qui m’avaient électrisée ! Et je suis
revenue filmer les côtes de Port Cros, juste devant toi…
Un grand sourire a éclairé tout son visage, ses yeux étaient rieurs quand elle a dit malicieusement :
-Tu sais, à peine débarquée à Port–Cros, je t’ai cherché des yeux : Tu as vite dépassé tout le monde, alors, moi aussi, j’ai marché vite dans la même direction, espérant te retrouver sur ce chemin, quand tu reviendrais ! Je t’ai ‘draguée’, comme on dit en France, non ?
Front plissé, elle a continué :
-J’ai été si heureuse de redescendre avec toi, et j’ai osé te demander ton programme pour l’escale de Porquerolles et la permission de rester avec Toi…déjà, ce n’était plus moi, la Bibi habituelle ! Et quand tu m’as pris dans tes bras pour aller vers l’eau profonde, à la crique, que j’ai senti sur ma fesse, l’effet que je te faisais, je n’ai plus pensé qu’à être à toi !
En bonne Suissesse, elle parlait lentement, déversant de l’ambroisie dans mes veines. J’étais en elle, plié sur elle pour que ma bouche se promène, caressante, sur son front, ses yeux, son petit nez, et enfin sa bouche qui reprenait son monologue, entre deux baisers. Elle m’enserrait de ses bras, et…de ses jambes ! Alors, paroles brûlantes et chair itou, pas étonnant que ‘Popaul’ ait voulu être de nouveau à la fête…
J’ai donc repris de très, très lents va et vient…et senti qu’elle serrait les muscles de son sphincter vaginal…
J’ai dit alors, voix rauque, sans doute comminatoire :
- Oui, serres…serres…empêches moi de sortir…empêches moi de rentrer…
- Oui, j’essaye…mais c’est pas possible, non ? Et…c’est trop bon…mon chéri, comment
tu peux encore ?…oui…oui…
C’était reparti… et j’ai pensé :
- Bon Dieu ! Moi aussi, j’croyais pas çà possible… et c’est bon, putain ! c’que c’est bon !
Cette fois, çà a duré, duré, duré…

Longtemps aprés, collé à elle, ses bras et ses jambes m’enserrant, j’ai réalisé que nous étions essouflés tous les deux, et que je l’écrasais…Je me suis retiré d’elle, disant :
- Moi aussi, je ne pensais plus çà possible…ce n’est plus le mont Salin, ici, mais le mont Câlin !
Nous avons ri… à part les cigales et les oiseaux, nous étions seuls au Monde ! Puis, doucement, voix posée, heureuse, elle a repris son soliloque :
-J’ai eu encore un orgasme ( l’autre disait : « J’ai joui ! » ) Je ne croyais pas çà possible, et je ne me reconnais plus…Tu sais, ‘mon Amour’, je peux compter ‘mes Hommes’, ceux qui m’ont fait l’Amour, sur les doigts d’une seule main ! Et çà avait très mal commencé…

Après un silence forcé, à cause de mes baisers, elle a continué :
- C’était à Genève ou il y a un Frère de ma Mère qui habite là encore…J’avais douze ans, j’étais naïve, bête on peut dire : une éducation stricte, sévère ou il n’y a aucun dialogue !J’aimais beaucoup cet Oncle, je crois que je cherchais en lui le Père affectueux que je n’avais pas à la maison…
En vacances, chez eux, j’étais toujours sur ses genoux, trop câline, j’ai compris après…Un matin, il m’a emmené à la pêche, avec lui. Ils ont un petit chalet au bord du lac. Quand il a commencé à me caresser, j’ai laissé faire…mais vite, j’ai compris que ce n’était pas bien, trop intime ! J’ai eu peur, je le lui ai dit…mais il s’est mis à rire, répondant : « Tu vas y passer, ma Petite, tu m’as assez allumé ! ici tu peux toujours crier… » Il m’a jeté sur le vieux canapé, j’ai pleuré, supplié, je me suis débattue, mais comment résister à un homme de trente et un ans ?Il m’a enlevé la culotte et m’a violé une première fois !
Après il m’a dit : « J’avais mis de la vaseline, tu vois que çà s’est bien passé…et tu n’as pas encore tes ourses ( !) tu ne risques rien ! »
En hoquetant, elle a continué :
- Il m’a complètement déshabillée et il a recommencé à me caresser de force et m’a encore violée…Je lui disais en pleurant qu’il irait en prison, mais il ricanait : « Personne ne te croira…tu es toujours collée à moi ! Je dirai que c’est toi qui a voulu. C’est toi qui sera punie… »
Elle pleurait à gros sanglots, maintenant : J’étais sidéré !

Elle a continué :
- J’ai eu trop honte, pour moi, pour ma Mère ( c’était son frère !) Je n’ai jamais plus voulu lui parler. Je crois qu’à la longue, elle a compris, ma Mère ? Mais elle s’est bien gardée de me poser des questions ! J’avais eu très mal. Le mal au ventre a persisté, mais c’était mes premières règles que çà avait déclenché !
Et après un silence :
-C’est depuis ce temps là que je suis devenue méfiante, réticente. Vers seize ans, j’ai eu un petit Copain. Je croyais y tenir…Pour ne pas le perdre, je l’ai laissé faire, et puis dans le fond, j’étais curieuse de recommencer, autrement…mais avec un préservatif, je n’ai pas apprécié du tout ! Plus tard, à vingt ans, en Fac, j’ai eu un Ami de vingt ans lui aussi : Etudiant ensemble, sortant ensemble, mais chacun sa chambre…Quelquefois je lui faisais plaisir, pour le garder, toujours avec ces préservatifs dont tu as horreur, je comprends maintenant pourquoi…
Il y a trois années, maintenant, Ralph est devenu mon professeur : J’ai de suite été amoureuse, je le croyais sincèrement, mais c’était de l’admiration, surtout ! Il est brillant, prévenant, il est devenu affectueux : Enfin le Père que je recherchais, non ? Lui, c’est le samedi soir, parce que le lendemain on peut dormir plus longtemps… Quelquefois en semaine, si on sort et qu’il boit un peu ! J’ai pris longtemps la pilule, mais vaginalement, je me croyais frigide…
J’ai pensé :
- Une de plus !
Elle continuait :
- J’ai honte, mais Fred ( l’étudiant ) il m’avait appris les caresses du clitoris…des fois, je le fais toute seule ! Ralph, je ne l’ai jamais trompé, même pas tentée de le faire ! Je ne comprends pas du tout ce qui est arrivé aujourd’hui…Toi, tu es le Diable, non ?
Moi :
-Oh ! Un pauvre Diable alors : Si tu savais ! Même pas ce vieux Faust qui avait vendu son âme au Diable…C’est Cervantès, je crois, qui a écrit quelque part : « L’Homme est de feu, la Femme d’étoupe…et le Diable souffle sur les deux… » Je ne crois plus depuis longtemps au hasard, et pourtant ? Un beau jour de croisière, le soleil, la mer, ces îles en vue, et ce bateau qui te déséquilibre devant moi…Je croyais revivre d’autres moments disparus à jamais ! Ensuite, ta présence à mes côtés, et nos corps dénudés entièrement, même au milieu d’autres Naturistes, j’ai perdu les pédales, et osé ! Paul et Virginie sur la Plage noire… Mais à l’Oustaou de Diou, au nom prédestiné, les autres n’existaient plus, il n’y avait plus que nous : Adam et Eve au paradis, non ?
[ Par mimétisme verbal, je me mettais à utiliser son : non ? ]
Pendant tout ce temps, allongé prés d’elle, ma main droite n’était pas restée inactive. Sur mon bras gauche, elle avait posé son cou, ma bouche à hauteur de son visage ne restait pas inactive, elle non plus…, et « il me venait des idées… » comme chantait le ‘vieux’ Sardou…Quand je lui ai chuchoté à l’oreille ce que je voulais faire, elle a eu un petit rire nerveux :
-Mais…je vais être ridicule dans cette position, non ?…
Toujours en chuchotis, j’ai plaidé ma cause : « La guerre du feu… » les Centaures, etc…malgré sa réticence, je lui ai fait prendre la position de la ‘prière arabe’…
Elle s’est alors écriée :
- Oh ! J’ai la tête dans le sable, je ne vois rien : comme une autruche !
Mais je l’avais déjà pénétrée, et tenant ses hanches, tirant avec les mains quand je m’enfonçais en elle…c’était de vrais coups de bélier qui lui ont tiré un : « Ooh ! » Etonné…puis des : « Haaa ! » plus aigus, mais très doux !
Je savais par multiples expériences, qu’après avoir éjaculé trois fois, cette position de la partenaire me ferait ‘bander’ indéfiniment grâce au mental possessif habituel qui s’affichait dans ma tête dans en jargon ‘pied–noir’ :
- Putain ! J’lui donne bien l’ compte, comme çà…tant qu’elle en veut…tiens…tiens…C’est bon tout l’temps, mais ‘j’crache’ pas…
Et d’une voix rauque, impérieuse :
- C’est bon ?
Elle, encore plus fort :
-Oui…Oui…Oui…
Dix minutes, peut–être plus, se sont passées ainsi…Subrepticement, du coin de l’œil, j’ai regardé ma montre : Il fallait en finir ! Je me suis arrêté et penché vers elle, soufflant un peu, j’ai dit à son oreille :
-Tu veux bien te retourner ? Je vais continuer en ‘Missionnaire’…je veux te sentir tout contre moi…
Elle m’a dit, très fort :
- Oh ! Oui, mon Chéri, toi tu sais tout…tu m’apprends tout !
Retournée, je l’ai mignotée d’abord, mais quand j’ai pris sa bouche et l’ai fouillée impérativement, le désir, à nouveau m’a fait reprendre possession d’elle…Après un ‘staccato’ de mitrailleuse lourde, j’ai joui longuement, continuant des va et vient, lents, presque douloureux !

A cent mètres de là, sur l’esplanade, si des quidams étaient passés à ce moment là, ils auraient cru entendre un barrissement d’éléphant ! Essayant de moins peser sur elle, nos corps encore épousés, nous avons lentement repris notre souffle…et j’ai pu parler :
-Il est 15 h passées, si tu veux voir le sémaphore, il est plus que temps… après on descendra sur Notre Dame de la Repentance, la bien nommée, pour demander la rémission de nos pêchés, non ?
Mais elle :
- Tant pis ! J’ai été et je suis trop heureuse pour bouger…restes encore un peu en moi : je ne peux me faire à l’idée que çà va être bientôt fini, nous deux ! Tout à l’heure, j’ai été un peu vexée, humiliée de ce que tu m’avais demandé…Je n’ai pas osé dire non, heureusement : quel plaisir tu m’as donné encore…c’est çà la Furia Francese, non ? Ce n’est pas les Italiens mais les Italiennes qui ont trouvé cette expression lors de leur conquête par les chevaliers de François 1er !

*


J’étais soudain très, très fatigué ( on le serait à moins ? ) J’ai pensé au vieux Père Graziani qui disait souvent, à l’âge approximatif que j’ai atteint à mon tour ( !) :
-Ah ! Si je pouvais mourir en ruant dans les ‘brancards’ !
Mais ma pensée suivante a été :
-La Petite ne mérite pas çà, que d’emmerdes ce serait pour elle…
Puis, je me suis endormi !
Oh ! Pas longtemps, quelques minutes seulement comme le Marin à la barre de son voilier…Réveil aussi soudain : J’ai réalisé que j’écrasais de tout mon poids ce petit corps brûlant, qui me supportait bravement !
Je me suis redressé sur les coudes, je me suis à nouveau plié en point d’interrogation pour embrasser son front, ses yeux, sa bouche…Bouche contre bouche, j’ai murmuré :
- « Fermes sur moi ton bras qui tremble – Nos deux corps, nos deux cœurs, nos deux bouches…Ah ! Je vis…tout est chaud… »
- Pierre Louys, a-t-elle murmuré… J’ai lu les poèmes saphiques, mais Toi, comment se fait-il ?
Mes lèvres ont pesé sur les siennes pour ne pas évoquer un passé si lointain…et présent à la fois !
Ma langue l’a fouaillée, mon ‘vit’ encore gonflé dans cette grotte de la Nativité d’où nous sommes tous issus, s’est complètement raidi…J’ai recommencé de longs va et vient avec cette pensée lancinante :
- C’est sans doute la « Toute, toute dernière fois… »
Mais elle a dit, presque humblement :
- Moi…Je peux ?
Toujours unis, nous avons roulé…Une fois sur le dos, j’ai senti les inégalités du terrain, ébloui par un rayon de soleil qui perçait la sylve ou nous nous étions caché…
Elle était à genoux, le torse relevé un peu…je l’ai observée dans sa danse désordonnée à la recherche du plaisir ! Mes mains sur ses hanches veillaient à ce qu’elle n’échappe pas à mon pivot, tandis que repassaient vaguement en mon esprit les images de celles qui, dans la même position, m’avaient dit, aimer çà, parce qu’elles « Tiraient leur coup à l’envers ! »
Bien plus adroites et averties que la pauvre petite Lady Chatterley qui se tortillait sur moi…J’étais crispé, tendu de toute ma volonté à ne pas exploser, et la priver d’une partie de son plaisir…
Mais elle s’est énervée de sa propre maladresse : Se laissant aller sur moi, elle a embrassé ma poitrine, disant :
- Tu fais tellement mieux que moi, mon Chéri…Toi, donnes moi du plaisir !
Encore une fois retournée, je l’ai besognée à mon rythme : c’était ‘autrement bon’…Souffles mêlés nous avons partagé notre extase ! à mes bruits de gorge, rauques, répondaient les siens, plus aigus !

Depuis six ans j’avais fait mon deuil de tout çà, et je n’avais pas imaginé connaître à nouveau un tel embrasement partagé…Après un final de 14 juillet, nous avons prolongé ce Nirvana, encore de longues minutes, sans bouger, dans un profond recueillement que j’ai du interrompre :
-Il n’est que temps de lever le camp, mon petit chou !
Mais elle :
-Un chou à la crème, alors, non ? Si demain je n’achète pas une pilule du lendemain je risque bientôt de devenir un Bibendum, non ?
Je ne l’aurais pas cru capable de ce genre d’humour à la Française…
J’ai toujours des kleenex dans les poches, j’en ai sorti plusieurs pour qu’on puisse s’essuyer, mais elle a dit :
- On aurait besoin d’un autre bain, non ?
- Du sémaphore on peut descendre rapidement vers la plage de la Courtade, on pourra très vite se rincer. Mais en maillots, cette fois, autant les mettre de suite !
Rhabillés rapidement, VTT récupérés, on a fait une trop courte pause devant le sémaphore d’ou la vue est admirable, puis nous sommes descendus sans un coup de pédale, vers la Plage de la Courtade : Immense, familiale, sans Naturistes…
Ma mémoire pêche peu d’images précises de ce petit bain ou pourtant nous nous sommes amusés, riant comme des gosses du bon tour qu’on venait de jouer à la vie de tous les jours…
Au rhabillage, pendant que je tenais la grande serviette de bain autour d’elle, elle m’a dit en riant encore :
- Je vois que çà te fait encore envie, non ? Ah ! Si on avait du temps ?
Mais il n’était que temps ! Les VTT rendus, une bouteille d’eau fraîche achetée en passant, nous avons terminé le parcours en courant sur les quais…
Le bateau était là, mais la montée à bord n’avait pas commencé. En vraie petite souris, elle s’est infiltrée dans la file d’attente [ çà m’en a rappelé une ‘autre’ qui se glissait ainsi dans la cohue des Coureurs avant un départ de course à pied…] Elle a embarqué avec les tout premiers passagers et a retenu notre place sur le pont avant : banc en biais, côté bâbord, sous la cabine de pilotage.

En attendant le départ, nous avons tiré de nos sacs, des barres de Mars ( un coup de barre ? Mars et çà repart ) pour moi…et d’Ovomaltine chocolatée (marque Suisse ) pour elle. L’exercice nous avait creusés ! Retour en cabotage le long des côtes : Presqu’île de Giens, Hyèrres, La Londe, le Fort de Brégançon ou nous avons fait une boucle au ralenti, Cap Bénat…
Le marin continuait à donner des explications au micro, le sens des paroles nous échappait.
Elle n’a plus filmé : Lovée contre moi, elle me parlait à l’oreille, vu le bruit, ou reposait sa tête sur mon épaule…Les mêmes commères, ont ricané et fait des commentaires à voix haute, qu’elle m’a traduits :
- Elles disent : « Les Filles maintenant, rien ne les arrête…Ce matin, elle était seule, celle là, et ce soir elle est collée contre ce vieux type… » Moi, je leur souhaite de connaître le Bonheur que j’ai connu dans tes bras aujourd’hui…
A son oreille, j’ai répondu :
- Tu es une merveilleuse Petite Princesse, et comme a dit Gabin à notre Michèle Nationale :
« T’as d’beaux yeux, tu sais… » De grands yeux parfois rêveurs, parfois très vifs, selon, mais tu m’as dit être myope et avoir perdu une de tes lentilles ? C’est pour cela que tu n’as eu aucun recul devant mon masque de Vieil Indien déplumé , qu’elles dissèquent, ride à ride, elles…
J’ai vu que ses yeux s’étaient embués, je les ai embrassés : Tant pis pour la galerie !
Et de nouveau, contre son oreille :
- Chut ! Ne dis rien…ne pleure surtout pas, c’est une immense joie que tu m’as procurée aujourd’hui : un vrai miracle ! Excuses mon étonnement, moi qui il y a déjà six ans, ai amalgamé, malaxé et adressé ces vers lus je ne sais ou :
« Dans la clarté de tes prunelles – J’ai vu, ironie cruelle – Que j’étais vieux, que j’étais laid – Que je n’ai rien à espérer – Plus d’Espoir… plus d’Aventure – Il me faut revêtir l’armure – De la triste réalité –Affalé, découragé – l’Ombre descend et me submerge – Elle roule sur moi et gamberge – S’amusant à me faire languir – le Noir Oubli qui doit venir… »
Elle s’est serrée contre moi, disant :
- Il est beau ce poème, mais qu’il est triste…
J’ai arrêté la suite, d’un baiser, puis recommencé dans son oreille à cause des haut-parleurs :
- Souviens-toi toujours…De ce beau jour….ou tu m’as redonné….ma fierté !
Grâce à Toi, chaque matin, je vais moins haïr, ce vieux visage… que je rase !
Elle a bien voulu sourire ! Il me serait impossible de rapporter, dans l’ordre, et dans leur intégralité, la teneur de ces chuchotis à l’oreille sur le bateau !

*

Débarqués au Lavandou à 17h30, comme prévu, il nous est resté une heure de battement avant le départ de son car pour Antibes : le glas de cette incroyable journée, hors du temps, avant l’adieu aux… larmes, comme je n’en ai, hélas ! Que trop connus !
Nous nous sommes d’abord assis sur un bloc de rocher, au bout de la jetée du Port, et là, ont repris les dialogues ou parfois, de longs monologues, pour répondre aux questions posées…
-Plus rien avec ta Femme…Comment est-ce possible ?


Cela l’intriguait à juste titre et elle m’avait tellement parlé d’elle, que je me suis lâché un peu : je lui devais bien çà pour m’avoir fait confiance et accepté la copulation sans protection, au péril de sa jeune vie ! Je lui ai donc fait un résumé, en regardant la mer, elle aussi, la tête sur mon épaule :
- Mes jeunes années, ont été illuminées par un être de lumière qui m’a été arraché brutalement par le Destin. Ce premier Amour n’a pas ainsi subi l’écume des jours et ne s’est pas érodé avec le temps ! Après ce que j’avais connu, j’ai sans doute trop demandé, trop espéré d’une Femme… Une lune de miel qui devient vite une lune de fiel ! A la loterie du mariage, encore faut-il être un bon numéro soi-même…On tombe dans les non-dit, les blocages, les reniements, les acceptations d’un état de choses par lâcheté et veulerie…
A ce moment là elle m’a interrompu, avec véhémence :
- Ce n’est pas possible, tu te dénigre trop…
J’ai répliqué :
- Mais si, avec tous les bons prétextes habituels qu’on se donne : Famille, entre autres. De vrais Parents adoptifs, qu’on adore et qui ont tellement misé sur ce mariage…puis les Enfants ! Oui, deux, à 11 ans d’intervalle…à cause des huit années de guerre d’Algérie…années terribles vécues en commun : la meilleure image, c’est une paire de bœufs attelés au même joug et qui s’efforcent de tirer le char dans la bonne direction, malgré les ornières et les pièges du chemin…de la Vie !
Elle m’a coupé :
- Je commence à mieux comprendre…
J’ai continué :
- Pour ce qui t’intrigue, le sexe, cela compte beaucoup pour l’Homme, moins pour la Femme ! A l’époque il n’y avait pas la pilule…J’abrège : Chambre à part, sous prétexte que je ronfle la nuit. Dés lors, mes élans (sic) sollicitations, prières, exigences…qui pour l’autre sont devenus obligations et corvées du mariage ( !) Acceptées avec de plus en plus de réticences…Madame se faisant attendre pour ce qu’elle appelle le passage à ‘l’abattoir’, traînant interminablement dans la salle de bains…puis se prêtant, tendue, crispée, à mon unique assaut ! Le pire, quand je me risquais à quelques préliminaires, c’était d’entendre invariablement : « allez, grouille ! » J’en termine, par le soir ou il m’a été répondu : Je ne suis pas ton tiroir à… saucisse ! Je ne l’accable pas pour autant. Il y a le reste, tout le reste : elle a porté la Famille sur les épaules. La maison, les Enfants, le travail, et…un mari qui s’investissait trop dans le sport !
- Tu en parles avec respect, et admiration, non ? Mais tu as du avoir des aventures, non ?
- Oui, mais je ne les ai pas spécialement recherchées…surtout pas ce qui pouvait devenir sérieux…mais quelquefois, c’est plus qu’un droit, presque un devoir de se prouver qu’on est encore un Homme, capable de donner du plaisir à une Femme ! Quant à y donner suite, j’en ai eu l’occasion, mais cela eut été au détriment de bien des choses…
- Tu n’as jamais songé à divorcer ?
- Il y a 6 ans, nous y étions presque…c’est elle qui en avait pris l’initiative…Avant cela, sur des années et des années, il y a eu d’abord, celle qui n’a pas su attendre, preuve qu’elle ne tenait guère à moi ! Puis, à la fin des évènements d’Algérie, une Amie autant qu’Amante, qui s’est effacée devant la grossesse non désirée de l’Epouse, et pas par la faute du chat !


Un soupir et j’ai repris :
-Plus tard, une Minette qui avait vingt ans de moins que moi…[ J’aurais pu lui dire qu’elle en était le sosie, 20 ans après ! ] Celle-la, a trop écouté sa famille, ses collègues, et.…je ne sais qui, pour notre différence d’âge ! Comme disait Bedos, sur scène : « Une différence d’âge ? C’est jamais qu’une différence d’âge… »
Nous avons éclaté de rire et j’ai continué :
-Tu as vu que je pouvais ‘assurer’ aussi bien que je l’aurais fait à ton âge…oui mais voilà, la Société nous rappelle chaque jour ses normes et ses tabous !
J’ai évoqué aussi la dernière, une ‘poupée Barbie’, qui avait 14 ans de moins que moi, et qu’ensuite j’avais baptisée « La Reine Néfertiti » sur la plage naturiste de Pampelone où nous avions campé tout un mois…
Bibi, voulait en savoir plus, j’ai continué :
- Elle ? Un corps à la plastique impeccable, une blonde naturelle, des yeux bleus qui savent se faire langoureux, un visage quasi inconnu sous les fards et les apprêts ! J’y ai cru, jusqu’à ce que je m’aperçoive en ce mois de vie à deux, que j’étais pour elle une ‘occasion’ de se sortir d’une matérielle étriquée…A l’inverse de chez moi, j’avais une poupée Barbie, toujours prête aux câlins, les appelant même, mais pour le reste : Rien ! Désillusions…. Décalage entre le concret de ce qu’on a et la galère de ce qui sera forcément ! Finalement, divorce arrêté d’un commun accord…Pas de saut dans l’inconnu au risque de perdre le peu de confort matériel et de sécurité, qu’une longue vie de labeur, et de thésaurisation difficile, nous a procurés !
Main dans la main, nous avons marché sur ce long quai qui borde la grande jetée du Port. C’est elle qui parlait maintenant et j’ai du résister à son plaidoyer, pour qu’il y ait au moins une suite épistolaire à cette belle aventure que nous venions de vivre…J’ai cité Nerval :
« Heure frivole – qu’il faut saisir – Passion folle – qui s’envole – après le Plaisir… »
Mais elle n’était pas convaincue : L’Homme fantasme auparavant, la Femme construit après…
Que de ‘Si’ elle a débité ! Entre autres :
- Si mes Amis n’avaient pas projeté un voyage à Avignon et aux Baux de Provence, pour me faire connaître cette région, j’aurais pu revenir demain, non ?
- Si cette croisière avait eu lieu en juin, j’aurais pu m’inscrire à la Fac de Lyon, pour ma dernière année, avant ma thèse, c’était possible. On aurait pu se voir, non ?
Je l’ai coupé :
- Cela eut été jouer à qui se fatiguerait le premier, non ? Tu sais, Sartre l’a bien dit : « L’Enfer, c’est les autres… » Notre Société nous fait payer jour après jour, une vie hors normes… Ce qui est Merveilleux aujourd’hui t’apparaîtrait peut-être désuet et déraisonnable, avec le temps…Demain pour moi, c’est le seul Avenir que je peux envisager : J’ai eu un ‘pépin’ de santé, inexpliqué et inexplicable ! Demain ? Je serai peut-être mort !

Voilà qu’elle pleurait : De grosses larmes silencieuses qui coulaient sur ses joues Décidément comme à la Minouche du passé, j’avais l’art de lui tirer des larmes, et comme elle, elle essayait de se reprendre en brave petit soldat !
J’ai enserré sa taille, l’ai attirée à moi, et bu ses larmes, embrassé ses yeux avant de continuer :
- Tu sais dans ma jeunesse, j’entendais une vieille chanson, les scies d’alors, qui commençait ainsi : « Ramona, j’ai fait un rêve merveilleux… »
- Oui, du répertoire classique, même…
- Une chanteuse à voix de l’époque, détaillait aussi : « Il ne faut pas briser un rêve… » ce que doit rester cette journée ! Dans trois jours, tu vas retrouver Ralph et…la Réalité des choses…
-Je ne sais pas si je vais être la même ? L’Admiration pour lui s’est depuis longtemps perdue dans les petits incidents de la vie de tous les jours…
…Maintenant que tu m’as appris l’amour : un embrasement dont je n’avais pas idée, je crois que je vais lui demander un break de réflexion, en lui en donnant la raison !
Moi, j’ai pensé à ce monsieur je ne sais plus qui, qui a écrit : « Les Femmes prennent un Amant par Amour, ensuite elles prennent des Amants pour l’Amour… » Et j’ai espéré ne pas l’avoir trop perturbé, cette Petite…mais que dire ? Que faire ? Je n’y pouvais plus rien !


*


On arrivait sur le boulevard du Front de mer, elle m’a dit soudain, tournée vers moi :
-Tu sais que tu es encore en moi ? Et çà tu n’y peux plus rien ! Si je n’avais pas à réussir la dernière année importante de mes études, je ne prendrais pas de pilule dans l’espoir d’avoir un petit Sportif…le plus beau souvenir possible pour perdurer ce qu’on vient de vivre, non ?
Mais devant ma tête, elle a éclaté de rire disant :
- Je plaisante un peu, non ?
Et j’ai complètement oublié cette phrase qui s’est avérée prémonitoire...
Je connaissais, sur ce boulevard, un établissement qui fabrique d’excellentes glaces italiennes, mais elle n’a pas voulu que nous nous installions dans la salle :
- On est si bien à l’extérieur, encore un peu face à la mer… » m’a-t-elle dit. On s’est fait servir le même double cornet pour chacun : Vanille et…fruits de la ‘passion’, ce qui nous a fait éclater de rire, comme des gosses !
Sur ce boulevard, bien sûr face à la mer, nous nous sommes assis sur un banc pour déguster nos cornets. Je savais mon ‘associée de la Vie’ à Toulon [ Pour moi, merci bien : « laisses béton ! » ] Donc qu’elle rentrerait bien plus tard. Il m’eut été égal qu’elle me voie en compagnie de cette jolie petite Princesse [Pas des « Mille et une nuits » mais d’un seul jour, hélas ! ] dont j’étais très fier, mais à quoi bon la vexer, et réanimer des discussions obsolètes…
Par contre, nous avons subi des regards peu amènes de certains flâneurs qui déambulaient, et elle s’est mise à chantonner : « Les Amoureux qui se bécotent sur les bancs publics – se foutent pas mal du regard oblique, des passants honnêtes… »
Puis :
- Se ‘foutent’…c’est un vilain mot, non ?
- Brassens se voulait anarchiste jusque dans ses chansons, mais c’est un grand Poète…

Ont suivi des mots, des débuts de phrase, qu’on débutait dans un bel ensemble, sans se concerter, du genre :
- Jamais je n’oublierai…
Ou avec un seul mot différent... Elle :
- Je ne croyais pas çà possible…
Moi :
- Je ne croyais plus çà possible…
Ou un seul mot : « Merci ! … » qui se concluait par un baiser !

Une nuée d’oiseaux blancs, criards, tournoyait au-dessus d’un bateau de pêche qui rentrait au Port. Elle a dit :
- Ce sont des Albatros, non ?
- Des mouettes rieuses seulement, et pas « Le Prince des nuées – Qui hante la tempête et se rit de l’archer… »
- Baudelaire est ton Poète préféré, non ?
-J’aime le parfum vénéneux des fleurs du mal, mais ce qu’il a écrit sur la mer est très beau, très propre…Quand je vois ces oiseaux dans le ciel, je pense à : « Derrière les ennuis et les vastes chagrins – Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse – Heureux, celui qui peut d’une aile vigoureuse – S’élancer vers des champs lumineux et sereins… »
Après un silence, j’ai repris :
- Quelquefois on reprendrait bien les vers connus d’un Poète en les adaptant un peu à l’idée présen
Ven 31 Août 2007, 14:07 par jan goure sur Les liaisons sulfureuses

La veste à Pépé.

La veste à Pépé.

La veste à Pépé sent "Pépé" même quand Pépé n’est pas dedans.
Velours marron comme il se doit pour tout faire à la ferme et à la maison.
Je n’ai jamais vu Pépé sans sa veste, été comme hiver.
Il est possible qu’il soit né dedans et que la veste ait grandi avec lui.
Mon Pépé, je l’aime bien mais l’odeur de la veste à Pépé, encore plus.
Quand il n’est pas là, il laisse toujours délicatement un peu d’odeur de sa veste
que je suis à la trace pour retrouver mon Pépé.
Comment vous décrire l’odeur de la veste à Pépé ? Mettez-y d’abord toutes
les odeurs de la ferme sans oublier les vaches, les poules et les cochons,
l’herbe mouillée et la rosée du matin. Ensuite, c’est un peu secret car il s’agit
de tous les efforts de la journée. Dame, une ferme, çà occupe son homme !
Quand vient Pépé, je ferme les yeux et hume ce délicieux parfum qui ne provient
que de mon Pépé. C’est mon Pépé et je l’aime. C’est son odeur et je l’aime aussi.
Au fait, quelle est l’odeur des autres Pépé ?

Pépé, c’est Pépé vermicelle. C’est lui qui a mis des chiffres et des lettres dans
mon potage. Il m’a dit de m’amuser avec et que, peut-être, je n’aurai pas besoin
à l’école. J’ai recraché tous les chiffres et j’ai gardé toutes les lettres.
Bien souvent, en associant les lettres, cela ne voulait rien dire, mais parfois,
je trouvais mon bonheur dans le grand Larousse en haut de l’étagère.
(Pour tout savoir, il faut monter sur le tabouret.)
C’est grâce à Pépé que je peux vous écrire aujourd’hui.
Je suis sûr que vous sentez l’odeur de la veste à Pépé car cette odeur est mêlée
à l’encre et au papier. Humez et vous découvrirez l’odeur à Pépé.
Aujourd’hui, j’ai grandi et j’ai oublié mon costume du dimanche, celui que je mettais
pour aller au village avec Pépé. Pépé a oublié de respirer et j’ai perdu Pépé.

Pourtant, je l’aimais bien mon costume du dimanche. J’en étais même très fier.
Un costume d’homme du haut de mes trois pommes.
Quelle fière allure avec les cheveux bien peignés.
Tout à l’unisson jusqu’aux chaussettes et chaussures bien cirées.
Un costume du dimanche, çà vous change un homme !

Un costume du dimanche, çà ne se porte que le dimanche.
Ce soir, j’attendrai six jours pour porter mon costume du dimanche.
Quelle joie et qu’elle fierté devant les copains de mesurer nos effets.
Nous étions les rois de la ville, avec parfois, à la boutonnière, un œillet.
Pas de bagarre ce jour-là, tout le monde le comprend.

Demain, c’est dimanche et je vais mettre mon costume du dimanche.
Chérie, as-tu vu mon costume, celui que je ne mets que le dimanche ?
A la poubelle, me dis-tu, car j’ai beaucoup grandi ?
Sans costume pour le dimanche, je préfère rester au lit.
Costume du dimanche, reviens-nous vite car demain, c’est dimanche

Dimanche, je mettrai la veste à Pépé. Il aimera çà !
Dim 22 Juil 2007, 09:34 par Xavier Huon sur Mille choses

Départ amer

je pensais que tu aurais eu au moins la franchisse de me le dire au lieu de me laisser passer pour un pauvre imbécile! Tout se découvre un jour dans la vie, si tu ne voulais plus de moi tu aurais dû au moins essayer de te justifier. Franchement je ne sais pas ce que je vais faire ou plutôt si! ce que je ne sais pas, c’est quand je le ferais, je voudrais
laisser toutes les choses en ordre avant de partir pour être tranquille j’avais un doute de voir la façon dont tu te comportais maintenant j’ai la certitude que tu m’as menti.
tu ne m’aimes plus, tu ne me respectes plus (ca ce n’est pas nouveau) je pensais, je croyais, que tu te serais arrange que tu m’aimais encore je vois qu’il n’en est rien depuis le début tu avais l’intention de partir, .je pense que pour la nouvelle rentrée tu prendras notre fils a Montpellier ou ailleurs pour moi ca n’aura plus aucune importance, je commence seulement m’imaginer que si tu es revenue avec moi c’est parce que l’autre ne t’a plus voulue mais tu avais bien ton idée en tête !et moi je t’aimais et je t’aime toujours !je sais que tu as revu des mecs je ne sais pas ce que tu as fait avec. tu cherches toujours à être revalorisée? Si tu me demandes des preuves je t’en fournirai
hier encore quand je t’ai dit que Bernard avait appelé tu t’es trahie, il s’appelle Bernard?
il est riche? Beau? Il t’aimera autant que moi? pour les deux premières questions peut-être pour la troisième je ne crois pas. Lorsque le jour de mon départ arrivera ne me dénigre pas trop auprès des gens et surtout auprès des enfants. Tu vois qu’après la discussion qu’on a eue il n’y a pas d’autre issue possible ce qui me surprend le plus et qui me désole surtout c’est que tu nies l’évidence même je peux tout pardonner mais ce que je ne pourrais jamais faire c’est de te voir loin de moi.les conneries que j’ai pu faire
tu sais très bien que je ne sais pas dire non j’essaye pourtant mais je n’y arrive que très rarement, quant a la maison que tu me crois ou pas, c’est la vérité. il est passe un temps ou je nous y voyais tous les cinq vivant en harmonie, après le fiasco que je venais de vivre c’était ce que je voulais le plus au monde quand on a parle avec ton frère ca devait se faire, sans problème c’est vrai que a ce moment on venait de lui donner de l’argent sans rien demander, chose logique entre une sœur et son frère, surtout que peu avant c’est lui qui nous avait aide mais voila ca n’a pas été comme je voulais et comme je ne parle pas beaucoup " équivoque «tu m’as posé la question si je voulais finir la maison ?oui je veux bien la finir et la finir pour le mois d’aout mais si c’est pour me retrouver tout seul je ne m’en sens pas le courage. Ce n’est pas le fait de me retrouver tout seul qui m’effraie c’est le fait de vivre sans toi, a quoi bon revenir la dessus je demande a dieu de me pardonner de m’accompagner et surtout de me donner la force jusqu’au bout de ne pas trop penser !!!
à toi, aux enfants a la vie !!!
Lun 16 Juil 2007, 22:01 par pierre de la carolina sur L'amour en vrac

Courage...

Le courage, c’est de comprendre sa propre vie...
Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille...
Le courage, c’est à l’idéal et de comprendre le réel.


Jean Jaurès
Sam 02 Juin 2007, 16:44 par Satine sur Histoires d'amour

Le courage d'aimer

Le courage ce n’est pas la fuite,
Le courage ce n’est pas chercher la délivrance
Dans un acte d’automutilation...

Le courage c’est d’aimer!

Loyd
Sam 02 Juin 2007, 14:48 par Loyd sur Histoires d'amour

Une lettre d'amour




Chéri,
La brise se retient, le ciel s’assombris, il est chargé, bientôt il va pleuvoir et… il faut que je parte.
Déjà cela me manque, l’atmosphère chaleureuse de l’appart, l’odeur de la cuisine, le divan lit du salon, témoins de tant de nos acrobaties. Déjà, oui mon amour, la nostalgie de ces années passées ensemble, de ces années de joie et de peine, ces années euphoriques un peu propriétaires peut-être de notre vie, celle-la même qu’on ne partagera plus…jamais… Hélas !
Que je t’aime ! Que je t’aime ! Que je t’aime ! Cet amour que ces années n’ont pas réussit à ternir l’éclat, au contraire ils l’ont agrandit, mûrit, l’assagit et est-ce peut-être à cause de cela qu’aujourd’hui j’ai la force de te dire au revoir?… Adieu?
Depuis des années que je voulais te le dire mais depuis des années que ma lâcheté, mon égoïsme m’en empêchait. Oh mon chéri ! Pardonne moi ces temps perdus ; ces rêves jamais réalisés, rangés parce que soudain notre vie ne les permettait plus. Oui chéri, excuse-moi ces aventures que tu aurais voulu vivre, ces amours qui te fantasmaient…forts et si différents de moi.
Aujourd’hui c’est différent, j’ai compris, l’amour ce sentiment que je croyais connaître se relève enfin en moi et tout cela grâce à toi. Il est d’une telle simplicité, d’une telle beauté et d’une telle finesse que ce que je vivais jadis, oui me parait-il soudain, n’était qu’un vulgaire narcissisme.
Merci pour tout ; pour notre histoire, si elle n’avait pas été, je l’aurais inventé. Merci pour cette amitié qui me fut nécessaire en un moment où je ne savais comment résister aux vicissitudes de la vie ; merci de m’avoir aider à être heureuse, moi qui croyais que le bonheur est pure invention des poètes ; oh oui chéri, merci de m’éloigner à jamais cette peur qui me paralysait et paralysait mon existence. Avec toi j’appris à vivre et de croire en ma valeur, je connue le pardon à une dimension qui m’affranchit.
J’imagine combien cela a dû te coûter même si je feignais les naïves quand des fois je surprenais sur ton visage la lassitude d’une vie faite désormais de routine et d’habitude. Oui je fermais les yeux, quand tes attitudes notaient cet abattement, cet air désabusé d’un destin non réalisé, ou, quand ton regard partait loin, là bas, chercher des choses que je n’arrivais pas à te donner. Tu vois que je n’étais pas dupe quand quelquefois dans une gaîté à peine forcée tu me disais « je t’aime » tu le disais tellement fort comme pour t’en convaincre toi-même plus que moi. Alors dans ma lâcheté, oui je me convie, je te caressais le visage, tes doigts fins et je m’enfuyais dans tes bras, seulement préoccupée de mon seul bien-être. Pardonne moi chéri…j’étais faible.
Si il arrivait de nous chamailler pour des banalités en apparence, je sais maintenant que c’était parce que je t’en voulais de ne pas être totalement mien, ou parce que tu me reprochais de ne pas pouvoir te donner ce qui te manque.
Je l’ai compris depuis que pour toi mon amour, sont devenu authentiques mes sentiments. Je n’ai plus le droit de te freiner dans ta quête. Je ne le peux même plus.

Quand tu rentreras ce soir je ne serais plus là. Désormais la moitié de notre armoire restera vide, on ne se chamaillera plus pour une rangée de plus ou de moins, et cela me manquera. Dans la salle de bain j’ai volé un peu de ton gel douche, j’ai eu peur d’oublier un jour ton odeur, ne m’en veux pas. Notre photo sur la vieille commode du salon, je l’ai pris également cela t’aidera plus vite de l’avant et elle m’aidera de continuer à croire encore au bonheur. Mais sur le lit, il y’ aura ta vielle chemise qui depuis de années me sert de robe de nuit, je ne l’ai pas prit, s’aurait été pour moi un souvenir de trop.
Quand tu liras cette lettre, chéri, tu comprendras sans doute que c’est parce que je t’aime que, je dois partir. Ne soit pas très triste, au contraire soit heureux, ce départ n’est pas une trahison, ni une rupture, juste une nécessité, tu t’en apercevras plu tard; ne me déteste pas non plus, je ne le supporterais pas, néanmoins tu pourras m’oublier si cela peut t’aider à te construire une vie meilleure…mais ne doute jamais que c’est parce que je t’aime que je suis parti.
Ta chérie.
Lun 28 Mai 2007, 23:00 par agna sur La vie à deux
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La citation d'amour

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