Prime de la rime...

Et c’est du bout d’une souris
Que je ris et m’évanouis...

En me disant que déjà...
Les tulipes vieillissent mais ne fânent pas...

Non, ne voilà pas une déclaration,
Non, je ne mets pas mes mots en faction...

Je les pose juste ici...
Pour vous dire Merci...

Merci cette fleur,
Qui cache dans ses heures,
Je l’espère les couleurs...

:chut:
Ven 23 Avril 2004, 17:15 par Rose sur Un monde parfait

Ouvrir sa vie à l'Amour

En ouvrant mon coeur et mon esprit à l’amour, j’ouvre ma vie aux autres.

Je cherche à créer un climat d’entraide, de communication
et de tendresse avec tous ceux qui désirent me connaître et partager ma vie.

Évidemment, lorsque j’ouvre mon coeur à l’amour,
je prends le risque blessée
et même peut-être de vivre le rejet ou la déception.

Mais les récompenses de l’amour véritable sont beaucoup plus tendres et enrichissantes et je dois prendre le risque.

Aujourd’hui j’ouvre ma vie à l’amour.
Sans pour autant négliger mon sens développé de l’amitié.

Ainsi donc, une carapace n’est pas une bonne manière de protection finalement...
Elle m’étouffe, me ralenti, m’empêche d’évoluer...

Le feeling reste donc d’actualité, je ne cherche plus à lutter.
Jeu 22 Avril 2004, 08:11 par Mout sur Un monde parfait

A toi

A ta place vide à mes côtés,
A tes rires nombreux et amusés,
A tes délires « Deschiennisés »,
A tes soupirs inexpliqués.
A ta douceur caramellisée,
A tes lèvres au goût de rosée,
A ton odeur raffinée,
A ta sensualité caressée.

A ton souffle court, puis rassasié,
A tes cheveux ébouriffés,
A ta peau qui m’a ensorcellée,
A tes regards étonnés,
A ta présence, tu m’as manqué,
A ton nombril, du doigt pointé,
A ton torse velouté,
A ton oreille qui attend susurrée,
A ta voix douce dans ma tête raisonnée,
A tes longues absences si vite oubliées,
A ta façon calme et expliquée,
A ton être, à ton entité,
A ton charme naturel dégagé,
A ta force intérieure cachée,
A tes rires forcés car chatouillés,
A ta main dans la mienne refermée,
A ton cou si tendre à embrasser,
A ta nuque si bien dessinée,
A ton creux d’épaule, ma tête reposée,
A ta pudeur respectée.

A ta bouche, sauvage, puis, apprivoisée,
A ton côté aimant souvent attiré,
A ton contact : je n’ai de cesse de le rechercher,
A ton subtil mélange épicé, salé, sucré
A tes demandes souvent synchronisées,
A ton rythme sur lequel j’aime me calquer,
A ta façon en toute sincérité,
A ces échanges, longs et riches d’intensité,
A tes yeux qui savent percer,
A ton aura constellée,
A tes doigts sachant me faire frissonner,
A cette subite sérénité,
A tes idées colorées,
A ton âme et cette façon de te protéger,
A toutes ces choses inexpliquées,
A nos appels croisés,
A ces mots devinés,
A ton envie de freiner,
A tes désirs de volupté,
A cette fleur nouvellement née,
A ses pétales irisées,
A ces craintes emmurées.
A ta main sur ma joue tendrement posée,
A ton cœur qui manque de respirer,
A toutes ces questions posées,
A toutes ces réponses que tu dois trouver,
A ces instants trop vite passés,
A ton bonheur, tu l’as mérité,
A ces instants avec toi passés,
A ces tous petits riens qui font avancer,
A Toi, en toute simplicité,
A Toi, en toute complicité,
A Toi, notre équipe va gagner,
A Toi, mon cœur est limite d’exploser,
A Toi, à cette chance de t’avoir rencontré,
A Toi, à nos chemins encensés,
A Toi, à nos délires insensés,
A Toi, à ce que tu viens m’apporter,
A Toi, à ce destin qui a tenté de déjouer,
A Toi, à tous ces bonheurs partagés,
A Toi, et de Toi je suis l’intoxiquée,
A Toi, Mon Ciel Etoilé,
A Toi, sans cesse être étonnée….

A toi.
Lun 19 Avril 2004, 19:11 par à mon étoile sur L'amour en vrac

C'était en juin....(suite)

Voilà
T’es parti et je suis là
Connais-tu le cri de l’arbre qui a perdu son ombre ?
Sais-tu ce qu’est ma vie dans le sombre ?
Imagines-tu un instant la sensation de vide incontrôlée,
Entends-tu cette souffrance immodérée ?
Pleures-tu aussi dans ton cœur ?
Est-ce que les images de ce court bonheur
Te remontent dans la tête intensément ?
Je suis un nuage sans ciel
Une étoile perdue, oubliée,
Un vent sans arbre sur qui se poser,
Une abeille triste dégoûtée du miel.

Demain le jour ne se lèvera plus
Des oiseaux, leur gazouillis je n entendrai plus
Plus rien autour de moi
Ne réveillera aucun émoi

T’oublier, tourner la page, recommencer,
Vivre, se battre, ne pas tomber,
Retenir en terme de sentiments
Mes mots, mes pensées, et paradoxalement,
D’être honnête, continuer….
Cette hémorragie du cœur arrêter….

T’oublier, ce mot n’évoque rien
T’oublier, ce n est pas rien
T’oublier, zapper, ne pas se rappeler
T’oublier, que dans ma vie tu es passé
T’oublier et que de toi je suis dépendante….
T’oublier et que de moi, je suis défaillante….
T’oublier et que de nous savoir que nous existons
T’oublier et que des adultes nous ne serons….
C’est au dessus de mes forces, je suis épuisée
Il m’est insupportable l’idée que cela cesse
Torturée au plus haut point de ma faiblesse
Putain, pourquoi ça a commencé….

C’est au dessus de mes forces, je t en prie
Faut pas qu’on s abandonne
Y’a eut maldonne
J’ai certainement pas compris

J’ai jamais voulu de cette vie là
Jamais pensé que ça m arriverait comme ça
Jamais imaginé que tu me laisserais là
Jamais souhaité avoir autant besoin de toi

Je pleure des larmes de vent
J’insulte les vivants
Je hais cette vie sans toi
Ma place n’est plus ici : errance dans le désarroi
À la recherche de cette raison, à toi
C’est impossible, je n y crois pas
Refus de la réalité
C’est trop difficile
Je ne peux accepter
Tu as visé dans le mile
En plein dedans, pas à côté
Dim 18 Avril 2004, 22:59 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Interrogation

manque les réponses à mes questions,
manque les mots en terme de sensations,
manque une vie, une autre, une mieux
manque un mot, une phrase, une rime à envieux,

dis-moi, est-ce possible de conjuguer
à plusieurs êtres le verbe aimer ?
dis-moi, est-ce possible de s’envoler
vers des cieux magiquement constellés ?

je naviguais dans un monde d’ombres
j’y ai trouvé, j’y suis restée, dans le sombre...
et soudain une lueur, une clarté
comme si tout pouvait s’arranger....

est-ce aussi simple pour toi ?
quels ressentis envers moi ?
est-ce aussi douloureux ?
le fait enfin heureux ?

le coeur qui bat la chamade,
mais non, pas une boutade,
triste réalité
de nos vies croisées...

en fait, tu sais, j’ai trouvé une sorte d’explication
à ma vie, le pourquoi je suis ici : je suis en mission
mission d’amour
mission sans détour....

pourquoi à chaque battement de cil
pourquoi je serais trop sensible ?
pourquoi en terme de sentiments
pourquoi j’en ai besoin, je le sens....

la vie nous réserve encore des évènements,
des doux, des tendres, des beaux, des violents,
pour quelle raison j’arrive à aimer
plusieurs âmes, à en crever ?

tu vois, que d’interrogations
nombreuses questions,
auxquelles je ne trouve de réponse
et dans ma tête une voix me dit : vas y fonce !

alors bon, virtuellement, c’est incroyable
même connection mentale, c’est effroyable...
de nos délires nous avons dérapé
vers quelque chose que je ne puis exprimer...
Dim 18 Avril 2004, 18:58 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Aux frustrées et aux mal baisées

Aux frustrées et aux mal baisées,
Qui du haut de leur morale,
Me jugent et me mènent à mal
Ecoutez ces quelques mots
Rougissez, outrez-vous et appelez-moi nympho

Etes-vous plus heureuse le soir quand seules dans votre lit
Les traces de l’âge sur votre corps décati
Vous vous endormez en maudissant ces belles salopes
Qui sans vergogne vous volent vos potes
Quand moi je m’endors dans les bras d’un inconnu
Les cheveux en bataille et le corps repu?

Votre vie est-elle mieux remplie
Quand vous sommeillez auprès de votre ami
L’étouffant dans votre morosité
Et vos habitudes de femmes bien rangées
Quand je rigole, partant à mille lieux
Emportant avec moi mon amant ressuscité sous mes feux?

Vous épanouissez-vous davantage
Quand votre esprit se torture sage
Pour vous consoler me salir
Quand à vos amis vous tentez de médire?
En eux vous n’éveillez que l’envie
D’un jour encore connaître ces folies

Baiser, sauter, sucer vous choque
Habituez-vous encore à mes électrochocs
Courrez prévenir votre cours
Que la marquise se lance dans les grands discours
Amenez-les, je n’attends que ça
Je saurai les convaincre de mon combat

Pas un ne doutera entre mes mains
Que si j’ai choisi ce chemin
Ce n’est pas par dépit ou vengeance
Juste pour fuir ces frustrées de la bienséance
Qui par mesquinerie et jalousie
Oublient simplement qu’on n’a qu’une vie

De l’amour je ne connais que les prémices
Je suis bien décidée à en goûter tous les délices
Aimer une heure ou toute une éternité
Quelle est la différence puisque tous m’auront passionnée
Chacun est unique, ils comblent mes rêves à outrance
A deux nous aurons partagé un morceau de vie intense

Si la légèreté est synonyme de bêtise
Mes paroles ne sont que sottises
Quelques-uns auront souri
Se souvenant de ce temps où rien n’était si pourri
D’autres n’auront rien compris
Et retourneront à leur mépris

Sur ces quelques vers qui vous blessent
Je m’en retourne à ce que vous appelez des faiblesses
Profiter de ces messieurs
Leur proposer mes jeux
Eux déceleront entre mes lignes
Que de leur amour je suis digne


La marquise... torrent de charme... Diable
Mer 14 Avril 2004, 17:48 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

Retour insipide...

Il fallu bien en parler un jour
Se rappeler, se souvenir
De tous ces détours
Illuminés par les rires…

Voilà trois ans,
Pas moins tentant
Que j’aimais…
T’admirais…

Echange de mots,
Echange de rêves,
Assassinat de sots,
Assassinat de trêves…

Il a bien fallu commencer
Un jour, trépasser.
Il aura bien fallu finir
Un jour, tout se dire.

Milles et une nuits
Sur le net à détruire
L’éducation de ma mère
Qu’elle avait mit tant de temps à faire naître…

Des dizaines,
Des centaines,
Des milliers,
De « je t’aime »…

Qu’il n’est pas bon enfant
Qu’il ne vaut pas mieux adulte…

Voilà deux ans,
Pas moins effrayants
Que l’on se regardait...
S’admirait…

Mélange de sens,
Mélange d’envie,
Parfum intense,
Parfum de vie…

Troquer les mots pour les rires,
Dealer les doctes pour frémir,
Vanter l’amour et le sexe
Briser nos tours, et tu te vexes…

Le temps passe,
Les corps s’échauffent
Les caresses se tassent
Et s’effacent…

Et d’une,
Et de deux,
Et de trois,
Encore cette fois…

Qu’il n’est pas bon crédule
Qu’il ne vaut pas mieux certain…

Voilà un an
Qu’il était temps
D’en finir…
De souffrir…

Les chemins se croisent
Nos regards se toisent
Nos mains se serrent
Et nous privent de nos serres…

Elle me raconte encore vos ébats,
Il te raconte toujours mes trépas,
Il a bien fallu tirer un trait
Et garder nos besoins au frais…

Les rêves sont morts,
Nos espoirs ont eu torts…
Que peut-on faire
A part ne plus nous taire ?

06…
03...
4 Allée…
Des adresses effacées…

Qu’il est si agréable de se souvenir
Qu’il est encore plus doux de m’endormir…

On se brise,
On s’excite,
On se mort,
Toujours plus fort…

Parfois on s’aime,
Souvent on se déteste…
Parfois on se sème,
Souvent on teste…

Un jour de mot doux,
Une nuit à se chercher des poux…
Un jour de dispute,
Une nuit à jouer sous nos huttes…

Qu’il est bien bon, de savoir qu’au fond…
Le net a des avantages, que l’on partage…
Qu’il est précieux de comprendre qu’au pieu …
Il faudra quand même mieux se regarder dans les yeux…
Mar 13 Avril 2004, 12:06 par Rose sur Amour internet

Chemin pavé...

PetitPrince a écrit:
Elle aidera peut être chacun à trouver la voie de son juste milieu.


Se trouver est un combat de tous les jours, se comprendre une question d’affaire.

Ainsi Hermès Trismégiste, alchimiste et non penseur, dévoila il y a fort longtemps son secret de la compréhension : Distingue clairement qu’il y a deux consciences en toi. Celle de la dense matière de ta chair et celle de ton être essentiel qui a la faculté attentif à cette chair. Voilà où se situe le centre de ton attention où tu dois installer ton vouloir ardent.

Etre bien flasque seul... Etre bien dur dans une relation duettiste... N’y voyez pas là d’idée bien déplacée ! Simplement, qu’il faut être bien seul pour perdre espoir, et au contraire, bien fort pour supporter la main d’un(e) compagnon. Faut-il donc penser, selon les Fables, qu’une relation libertine et vivante a plus de chance de vivre qu’une relation bétonnée par sa structure ?

Voila, un point bien ambigu...

Bertrand Vac a écrit:
On a beau blâmer les libertins, ils restent quand même les seuls à avoir employé les moyens de retenir celles qui leur plaisent.
Ven 09 Avril 2004, 14:29 par Rose sur Citations

Dur ou Mou ?

Jean Guéhenno a écrit:
On ne pourrait pas vivre si on avait tout le coeur qu’il faut. On ne vit que parce qu’on est dur.


Il existe une phrase rejoignant celle ci, qui dit que on ne gagne rien à être gentil. A toujours dire oui, à toujours se plier aux exigences de chacun on récolte deux choses : le total manque de respect et de considération de la part de ceux envers qui on vient sympa, et dans un second temps, de la tristesse ...

D’un autre coté, les pensées asiatiques rappellent que ce qui est dur et sec est mort, tels les cadavres et les cailloux et que ce qui est mou et souple est vivant, tels les nouveaux nés. Plus proche de nous, La Fontaine nous enseignera que le roseau, pliant mais ne rompant pas, est finalement plus habile que le chêne, droit et inamovible.

Cette dialectique n’a pas pour objectif de perdre les lecteurs. Elle aidera peut être chacun à trouver la voie de son juste milieu, ainsi que Herman Hesse écrivait lors du réveil de Gautama :"Si la corde est trop tendue, elle casse, si elle ne l’est pas assez, elle ne sonne pas".
Ven 09 Avril 2004, 08:47 par PetitPrince sur Citations

Et si c'était...

Tout comme... L’écriture

Quand on comprend, c’est ainsi pour toujours, du moins le temps que dure le jour...

Tout comme... La confiture

Quand on s’y colle on s’en décolle, non s’en laisser des morceaux de peau...

Tout comme... Un nuage

Plus on s’envole moins on rigole, de peur d’y laisser son coeur...

Tout comme... Un humain

Moins on le comprend plus il nous prend, plus on le connaît moins il nous plaît...


Andrei Stoiciu a écrit:
L’amour, c’est l’ennui seul, la joie à deux, la peur à trois.
Jeu 08 Avril 2004, 00:35 par Rose sur Citations

une é_toile (ter)

Tu m’accuses, tu me reproches
D’avoir voulu t’aider, ton accroche.
L’amour n’est pas un combat,
C’est un mode de vie, un éclat.

Tes errements, tes tourments morbides
Quand telle une vengeance acide
Tu me les jettes du fond de ta nuit
Déchire en moi ces rêves que je construis.

Je ne t’ai pas appelé, un soir tu es arrivé.
Je ne t’ai pas envoûté, seul tu t’es donné.
Tes doutes et tes blessures m’ont faite succomber
A présent c’est ma colère que tu viens réclamer.

Ne crois pas que de ta douleur je sois rassasiée
Ne pense pas que je n’ai jamais rien imaginé
Ne te demande pas si je n’ai jamais été blessée
Quand ta légèreté à une autre tu allais dispenser.

Je t’ai offert ma passion, ma flamme
Je t’ai donné mes pleurs, mon âme
De mon cœur tu as suivi le diagramme
Je t’ai aimé, tu me compares à une lame.

Tes mots dont je suis si avide
Ont ce soir un goût bien insipide
Sur mon visage se dessine un sourire livide
Dans ma poitrine tu as fait naître un grand vide

Tu voudrais que je te déteste, te maudisse
Qu’enfin je te laisse sombrer dans tes abysses
Que ma patience et mes passions plus jamais tu ne subisses
De ma confiance tu n’as encore vu qu’une esquisse

Ne sois pas mon tourment,
Ne me fais pas subir tes écoeurements
Ne m’offre pas tes retournements
Ne nous fait pas souffrir... tout simplement

Donne le meilleur de toi
Pense que de tous tu es le roi
Oublie les reproches et le désarroi
Vole la part à laquelle tu as droit!

Tu m’accules sous tes reproches
De t’aimer, d’avoir été trop proche
L’amour n’est pas un combat,
C’est une vie, un état.
Mar 06 Avril 2004, 02:59 par la marquise de sade sur Amour internet

Un monde parfait disait-il ... laissez moi rire

Il est 3h30, les murs blancs qui m’entourent me glacent.
Mes vieux fantômes sont réveillés, m’envahissent, prennent toute la place.
J’ai ressorti mon vieux cd des jours noirs
Je me laisse aller, j’arrête le combat, c’est sans espoir.

L’incompréhension s’est emparée de moi,
J’ai réfléchi, cherché où j’avais fait le mauvais choix.
Vivre libre est interdit
Une condamnation à la solitude, au mépris.

Un cafard s’est installé, il m’aura quitté demain
Tout cela sera oublié au petit matin
A moins que... quelque part, dans une plaie béante
Camouflé sous les rires et la partie insouciante.

La douceur est une denrée rare
A ne pas exposer sous un avatar
Soyez vos mots, souffrez leurs maux
Eteigniez vous si vous brillez trop haut

Ne pas faire d’ombre, rêver petit
Taisez-vous, c’est le succès garantit
Effacer celle que vous êtes, jouer le rôle
Offusquez-vous, contenez-vous, même si c’est moins drôle

Ne jamais se dévoiler, mentir, se cacher
Jouer, respecter, suivre les règles imposées
Ne jamais être soi, au risque condamnée
Rentrer dans le rang, remercier, ... et s’étouffer...


La marquise... qui suffoque...
Sam 03 Avril 2004, 02:50 par la marquise de sade sur Un monde parfait

un 14 juillet à Paris

Nous sommes descendus à Louvre-Rivoli. Le soleil qui inondait Paris nous avait décidé à flâner au gré de nos envies. Face à toutes les merveilles qui s’offraient à nous, nous avons hésité. Puis opté pour les bords de Seine tout proches pour démarrer notre ballade. Le lieu d’arrivée était connu : la gare Montparnasse. Un train m’y attendait en fin d’après midi. Le parcours jusqu’à ce point n’avait qu’un guide : notre curiosité.

Nous voilà donc tous les quatre à déambuler sur les bords du fleuve. Le soleil qui reflète à sa surface lui donne un aspect lisse et brillant, inhabituel pour ces eaux saumâtres. Il y a là un couple d’amis, toi … et moi. On s’est connu à l’université. La vie nous a séparé mais les liens sont restés. Nous essayons de nous revoir aussi souvent que possible, malgré la distance et le temps qui passe. Autant le dire tout de suite, il y a longtemps que tu ne me laisses pas indifférent, même si je n’ai jamais osé te l’avouer.

Nous progressons sur les berges. Nos deux amis main dans la main et nous deux, l’un à coté de l’autre, si proches et si éloignés pourtant. Je me dis que la vie est nulle en géométrie, que notre petit groupe serait plus symétrique si mon bras entourait tes épaules dévêtues. De temps à autre nous nous éparpillons pour laisser passer un jogger du dimanche matin ou un roller man trop pressé. Dans ces moments là j’ai l’impression qu’on me bouscule, qu’on m’agrippe pour me séparer de toi. Je voudrais tellement sentir ta peau contre la mienne. A ce moment là je ne sais pas que quelques mois plus tard cette peau du désir ne prendra pas à la greffe amoureuse. Le rejet sera brutal et froid. Chirurgical. Ce jour là je ne savais pas que le début de ce récit serait la fin de notre histoire…

Déjà le Pont Royal et une envie de passer de l’autre côté (nous avions la veille fait honneur de notre présence aux jardins des Tuileries). Sur les hauteurs du pont, l’horizon dégagé nous impose un arrêt. L’impression de flotter au dessus du fleuve et de pouvoir ainsi glisser de monuments majestueux en merveilles architecturales, est grisante. Nous ne parlons plus, nos huit yeux regardent loin devant eux. Quelle chance là ! … là et ensemble. Au bout de quelques minutes d’irréalité nous étions prêts à reprendre notre chemin. Mais, après quelques pas, nous nous sommes aperçus, tous les trois, que tu ne nous suivais pas. Tu étais restée là, accoudée à la rambarde, le regard lointain …tu semblais tellement perdue dans tes pensées que tu ne t’étais même pas rendue compte que nous partions. Je me disais alors – j’espérais – que tes tourments étaient proches des miens, que tu fustigeais la vie de sa maladresse, que tu maugréais contre moi de ne pas te prendre dans mes bras, là, maintenant, tout de suite ! que tu me haïssais de ne pas te dire que je t’aimais …mais vas y, bon sang ! Qu’attend tu pauvre fou ? Je ne savais pas à ce moment là que l’amour pouvait faire rêver à des choses impossibles, faire croire accessible l’inaccessible, transformer un geste ou un mot insignifiant en un soupçon de passion enflammée. L’amour rend aveugle dit-on. Il peut aussi améliorer la vue, en vous faisant voir des choses qui n’existent même pas en réalité
Dim 21 Mars 2004, 23:02 par la_tulipe_noire sur La vie à deux

La citadine

Les premiers rayons de soleil illuminaient mon bureau et me donnaient envie de déjeuner au parc, plutôt qu’entre copines à la cantine. Je souhaitais savourer en égoïste le beau temps qui revient, loin de l’ambiance de commérage du travail.

Treize heures trente, prenant me veste et mon sac, je m’éclipse de mon bureau afin qu’aucune collègue n’ait la mauvaise idée de vouloir venir avec moi.

Je fais un saut chez l’épicier pour m’acheter un petit sandwich suédois, et toute contente, je file vers le parc qui est bien à quinze minutes à pied.

A cette heure-ci, ce qui est délicieux, c’est qu’il n’y a plus personne. Je lorgne tous les meilleurs bancs, qui d’ordinaire sont pris par de petits groupes en costumes et tailleurs. J’ai l’embarras du choix. J’opte finalement pour un adorable petit banc en bois près d’un massif de fleurs plein de couleurs printanières.

Le soleil le couve de ses rayons timides et délicats, lui donnant un air presque féerique. Comme il est attirant...

Délicatement, je m’asseois, savourant le contact de son bois tiède contre mes fesses, frissonnant lorsque mon dos se pose doucement sur son dossier.

Je me sens bien. Le soleil nous regarde discrètement à travers les branchages des arbres bourgeonnant,et son doux éclat vient réchauffer les endroits où ma peau s’offre à lui. Je ferme les yeux pour mieux le goûter.

Comme c’est bon de le sentir comme ça, chaud, délicat, réconfortant. De ses doigts, il caresse mon cou, s’attarde quelques fois sur la naissance de mes seins dans l’ouverture de mon chemisier. Je le sens même lorgner vers mes cuisses de temps en temps.

Je souris, je ris, je suis heureuse. J’ouvre un instant les yeux pour vérifier que personne d’autre que moi ne partage cet instant. Non, je suis seule, tranquille. Je m’enfonce alors un peu mieux dans le confort que m’offre le banc, cherchant à renouer le contact avec le soleil qu’un instant j’ai perdu. Et voila, je le sens à nouveau contre moi, je referme les yeux.

Un petite pensée folle, accompagnée de son battement de coeur: j’enlève un, puis deux boutons à mon chemisier. Effrontée, je caresse tendrement le haut de mes seins. Ils sont beaux, je le sais. Ni trop petits ni trop gros, bien dessinés, avec un joli galbe en pomme. Mes décolletés ne sont pourtant jamais profonds, je préfère bien souvent une chemise entrouverte sur leur rondeur. C’est tellement plus affolant. Je ris discrètement à cette idée, c’est si drôle de me prendre à penser que je suis une femme qui aime son corps !

Redevenant sérieuse et soudain décidée, j’écarte maladroitement les pans déja ouvert de mon chemisier, faisant encore sauter un bouton. Je suis au beau milieu d’un parc, enfoncée dans mon banc, et exhibant ma poitrine réputée magnifique, l’offrant non seulement au roi des astres, mais aussi à la vue de n’importe quel passant qui aurait la mauvaise idée de passer par ici... Mais il n’y en a pas, mon banc est dans une petite enclave du parc, comme protégé, isolé du reste du monde.

Je suis à la fois rassurée et excitée. Rassurée parce que je me sens en sécurité ici, sur mon banc au soleil, et excitée par le risque improbable découverte en train de faire mes bêtises. Oh, on ne vit qu’une fois, et puis après, si quelqu’un me voit qu’est ce que ça fait hein ? Forte de cette évidence, j’enlève un à un les derniers boutons de mon chemisier, et comme je trouve que ça fait vulgaire de rester dans cette tenue intermédiaire, je l’enlève carrément et le pose sur le rebord du dossier. Puis, j’enlève mes chaussures et enfin je m’allonge sur le banc.

J’ai envie excitante, sexy, désirée et désirable. Comme une petite chatte je m’étire sur mon morceau de paradis. Je sens la chaleur et la texture rugueuse du bois chaud contre mon dos et mes mollets, et en tournant la tète, je peux même sentir son odeur ravivée par le soleil. C’est si bon, que j’en ai des petites contractions dans les reins, et je me cambre de plaisir.

Dans un soupir de satisfaction, je laisse tomber alors mes bras et les croise derrière ma tête, un sourire béat sur les lèvres.

Le soleil semble s’être trouvé un compagnon pour jouer avec mon corps. Car tantôt, je sens sa chaleur sur mes seins nus, tantôt je frissonne, lorsque prenant sa place à la faveur d’un petit nuage cotonneux, le vent vient lécher de ses timides et rapides caresses mes tétons en émoi... Timide, mais pas tant que ça ! Le vent est un coquin, s’insinuant dans les plis de ma jupe et me forçant mine de rien à m’ouvrir pour le laisser passer. Soit, qu’il passe, je suis d’humeur mutine...

Je suis restée ainsi une bonne demi heure, les yeux fermés, à me faire caresser par les éléments. Les incessants jeux de chaleur que le vent et le soleil faisaient sur mon corps à demi nu, étaient ponctués par la surprise qu’occasionnait la chute d’une petite feuille sur mon ventre. Toutes ces sensations semblèrent se combiner, et me maintinrent dans un désir à la fois merveilleux et animal. L’odeur de mon intimité me parvenait quelquefois, exhalée par un nuage de chaleur et acheminée par mon amant le vent coquin.

Dans un souffle, j’ai jouis doucement.
Mar 16 Mars 2004, 17:26 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Comme son nom l'indique ...

Lissa c’est pas le seul nom qui danse dans mon esprit
Prétendre le contraire ce serait faire preuve de mépris
Et pourtant … d’elle mes mots se sont épris
Et je prie chaque jour pour que je puisse au moins une nuit partager sa vie
Mais des kilomètres par milliers nous séparent
Et ma tristesse seul internet la répare
Car chaque mot que tes doigts dessinent sur ton clavier
Illumine ma vie comme si dans le ciel il y avait des soleils par milliers.
Si je rêve en silence
C’est parce que je ne veux pas que tu connaisses l’offense,
Pas envie de te faire de fausses promesses,
Briser la confiance juste pour une histoire de fesses.
Et si le diable est en moi et qu’entre chaque rime il danse,
C’est parce que je suis un mâle sans elle et que j’ai mal en son absence,
Elle ? c’est la Tendresse, elle porte tous les noms mais ce soir s’appelle Lissa,
C’est pour toi que j’ai écrit ce poème afin que tu saches que, même si ce n’est qu’un peu, je tiens déjà à toi
Alors à défaut amants soyons amis et soyons-le sincèrement
Sans autres intérêts que nos bonheurs et pourvu que cela dure éternellement…
Jeu 11 Mars 2004, 21:51 par Laurent sur Amour internet
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Ecrire sur d’être Prime de la rime..., Ouvrir sa vie à l'Amour, A toi, C'était en juin....(suite), Interrogation, Aux frustrées et aux mal baisées, Retour insipide..., Chemin pavé..., Dur ou Mou ?, Et si c'était..., une é_toile (ter), Un monde parfait disait-il ... laissez moi rire, un 14 juillet à Paris, La citadine, Comme son nom l'indique ...,
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La citation d'amour

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Ovide.

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