Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur d’hier - Page 2 sur 2
10 Questions à un oulipien
Interview réalisée par PetitPrince
Obni, est un amateur d’ecriture et de bons mots. Sur son blog, vous trouverez , des mises en oeuvres d’exercices de l’oulipo, des interviews loufoques, des travaux d’images, mais aussi, un texte d’une beauté rare, intitulé "Elle s’approche" accessible ici.
Aprés l’avoir lu, vous comrendrez instantanément, que la technique lorsqu’elle est mise au service de l’évocation, permet d’aller plus loin dans la force des représentations, dans la beauté.
Obni nous tend la main pour aller dans son monde Oulipien en répondant à une petite interview de 10 questions:
PP: Obni, comment as tu découvert l’Oulipo ?
O: En lisant Raymond Queneau puis en m’intéressant à ce mouvement et à ses jeux littéraires. J’en suis très friand.
PP: Qu’est ce qui te plait dans l’écriture "à contrainte" ?
O: D’abord le défi, mais aussi l’entraînement, un peu comme les arpèges ou les vocalises le sont pour un musicien.
PP: T’en sers tu pour écrire des textes plus classiques ?
O: De temps à autre. J’aime parsemer ici et là des loufoqueries.
PP: Les exercices d’écriture permettent-ils à ton sens de progresser en écriture ?
O: Oui. Cela oblige à la rigueur et à l’inventivité. Comme je l’ai dit plus haut, c’est un peu comme des longueurs de bassin pour un nageur, des charges à soulever pour un athlète ou des gammes pour un musicien.
PP: L’écriture technique est elle froide et sans sentiments ?
O: Tout dépend de celui qui écrit. Quand on lit Perec dans la disparition, au bout d’un moment, le texte noud parait normalement écrit, les sentiments y sont exprimés avec vigueur. Pour ce qui est de Queneau, ses inventions n’ont jamais altéré la richesse de la langue qu’il écrivait.
PP: Selon toi que signifie " Bidonner le maquereau en saucissonnant son ombrelle " ?
O: C’est une expression ancienne issue du mandchou. Elle est encore utilisée de nos jours en Mer de Chine par les marins de Koh Samui. lorsque la pêche s’effectue jonque éteinte, les filets sont dispersés au fil de l’eau, en utilisant des sortes de bidon en jonc tressé en forme d’ellipse à double spirales. Cette technique emprisonne le poisson, on pense bien sûr aux maquereaux qui sont les plus abondants dans ces eaux. Or le maquereau est véloce et lorsqu’il se sent prisonnier dans le bidon, il utilise sa nageoire caudale comme un tire-bouchon pour se libérer. Cette nageoire était appelée ombrelle par certains tenanciers de bars louches de Macao. D’où l’expression.
PP: Pourrais tu décrire ta journée d’hier sans utiliser la lettre " e ".
O: Au matin, j’ai bu un lait chaud puis j’ai couru dans la maison pour la gym. Plus tard, j’ai cru voir un babouin mais il a fui.
PP: Pourrais tu la décrire en n’utilisant que la lettre " e ".
O: Près de l’été, je pense dès le lever. Je recréé ce même rêve éternel et dressé tels des spectres : Et j’emmène des fées ! Et je m’exerce en serments. Et je mène le sel ! Et j’en perds le geste et le temps !
PP: Envisages-tu d’écrire un livre, un jour, peut être, si tu as le
temps ?
O: Pourquoi pas. Peut-être sur le Net.
PP: Quel ouvrage truculent nous conseilles tu de lire ?
O: D’abord "Les Fleurs Bleues" et "Zazie dans le métro" de Raymond Queneau, puis "La Disparition" de Perec, enfin "Si par une nuit d’hiver un voyageur" d’Italo Calvino et "L’écume des jours" de Boris Vian. Mais il y en a tant et tant... J’aime aussi Amélie Nothomb.
PP: Obni, merci !
Obni, est un amateur d’ecriture et de bons mots. Sur son blog, vous trouverez , des mises en oeuvres d’exercices de l’oulipo, des interviews loufoques, des travaux d’images, mais aussi, un texte d’une beauté rare, intitulé "Elle s’approche" accessible ici.
Aprés l’avoir lu, vous comrendrez instantanément, que la technique lorsqu’elle est mise au service de l’évocation, permet d’aller plus loin dans la force des représentations, dans la beauté.
Obni nous tend la main pour aller dans son monde Oulipien en répondant à une petite interview de 10 questions:
PP: Obni, comment as tu découvert l’Oulipo ?
O: En lisant Raymond Queneau puis en m’intéressant à ce mouvement et à ses jeux littéraires. J’en suis très friand.
PP: Qu’est ce qui te plait dans l’écriture "à contrainte" ?
O: D’abord le défi, mais aussi l’entraînement, un peu comme les arpèges ou les vocalises le sont pour un musicien.
PP: T’en sers tu pour écrire des textes plus classiques ?
O: De temps à autre. J’aime parsemer ici et là des loufoqueries.
PP: Les exercices d’écriture permettent-ils à ton sens de progresser en écriture ?
O: Oui. Cela oblige à la rigueur et à l’inventivité. Comme je l’ai dit plus haut, c’est un peu comme des longueurs de bassin pour un nageur, des charges à soulever pour un athlète ou des gammes pour un musicien.
PP: L’écriture technique est elle froide et sans sentiments ?
O: Tout dépend de celui qui écrit. Quand on lit Perec dans la disparition, au bout d’un moment, le texte noud parait normalement écrit, les sentiments y sont exprimés avec vigueur. Pour ce qui est de Queneau, ses inventions n’ont jamais altéré la richesse de la langue qu’il écrivait.
PP: Selon toi que signifie " Bidonner le maquereau en saucissonnant son ombrelle " ?
O: C’est une expression ancienne issue du mandchou. Elle est encore utilisée de nos jours en Mer de Chine par les marins de Koh Samui. lorsque la pêche s’effectue jonque éteinte, les filets sont dispersés au fil de l’eau, en utilisant des sortes de bidon en jonc tressé en forme d’ellipse à double spirales. Cette technique emprisonne le poisson, on pense bien sûr aux maquereaux qui sont les plus abondants dans ces eaux. Or le maquereau est véloce et lorsqu’il se sent prisonnier dans le bidon, il utilise sa nageoire caudale comme un tire-bouchon pour se libérer. Cette nageoire était appelée ombrelle par certains tenanciers de bars louches de Macao. D’où l’expression.
PP: Pourrais tu décrire ta journée d’hier sans utiliser la lettre " e ".
O: Au matin, j’ai bu un lait chaud puis j’ai couru dans la maison pour la gym. Plus tard, j’ai cru voir un babouin mais il a fui.
PP: Pourrais tu la décrire en n’utilisant que la lettre " e ".
O: Près de l’été, je pense dès le lever. Je recréé ce même rêve éternel et dressé tels des spectres : Et j’emmène des fées ! Et je m’exerce en serments. Et je mène le sel ! Et j’en perds le geste et le temps !
PP: Envisages-tu d’écrire un livre, un jour, peut être, si tu as le
temps ?
O: Pourquoi pas. Peut-être sur le Net.
PP: Quel ouvrage truculent nous conseilles tu de lire ?
O: D’abord "Les Fleurs Bleues" et "Zazie dans le métro" de Raymond Queneau, puis "La Disparition" de Perec, enfin "Si par une nuit d’hiver un voyageur" d’Italo Calvino et "L’écume des jours" de Boris Vian. Mais il y en a tant et tant... J’aime aussi Amélie Nothomb.
PP: Obni, merci !
Jeu 09 Sep 2004, 21:38 par
PetitPrince sur Articles
Promesse à accepter...
Main dans la main
Cœur contre cœur
Ferme la lumière,
_____ - Je ne suis plus celle des rumeurs d’hier -
Rejoint moi,
_____ - Tu auras bien moins froid -
Partager un moment de plaisir
_____ - Avant que l’on n’imagine le pire -
Enlace ce corps,
_____ - Je te laisserais être le plus fort -
Embrasse l’esprit,
_____ - Sinon je change d’avis -
Comble la femme,
_____ - Avant que parte le tout premier Tram -
Savoure,
Je m’enfuirais au petit jour…
Voir tes prunelles s’illuminer
Toucher ta peau clairsemée
Sentir cet air me frôler
Entendre les sons m’envelopper
Goûter aux plaisirs muets…
Devenir déesse de tes désirs,
Reine de chaques envies,
Humaine dans la nuit…
Et, rester moi-même
Pour te redonner l’espoir
Car, je ne suis là que pour un soir…
Cœur contre cœur
Ferme la lumière,
_____ - Je ne suis plus celle des rumeurs d’hier -
Rejoint moi,
_____ - Tu auras bien moins froid -
Partager un moment de plaisir
_____ - Avant que l’on n’imagine le pire -
Enlace ce corps,
_____ - Je te laisserais être le plus fort -
Embrasse l’esprit,
_____ - Sinon je change d’avis -
Comble la femme,
_____ - Avant que parte le tout premier Tram -
Savoure,
Je m’enfuirais au petit jour…
Voir tes prunelles s’illuminer
Toucher ta peau clairsemée
Sentir cet air me frôler
Entendre les sons m’envelopper
Goûter aux plaisirs muets…
Devenir déesse de tes désirs,
Reine de chaques envies,
Humaine dans la nuit…
Et, rester moi-même
Pour te redonner l’espoir
Car, je ne suis là que pour un soir…
Jeu 17 Juin 2004, 23:08 par
Rose sur Les liaisons sulfureuses
Errance sur les rives de l'incertitude
4h est loin encore,
demain c’est déjà aujourd’hui,
moins loin, mais encore si loin d’attendre encore un peu.
Le sommeil toujours fini par l’emporter,
et d’hier, aujourd’hui et demain
il ne fera plus qu’un.
4h est loin encore,
demain est déjà aujourd’hui,
d’incertitudes il demeure,
d’inattendu il aurait pu être.
Les cartes n’ont peut être pas de valeur identique
suivant qui les tient en main.
4h est loin encore,
si proche pourtant,
mais si inconnu, si insondable.
4h et Paris dormira encore un peu,
au loin, si loin de tout autre destination.
4h c’est bientôt,
1h, 60mn, 3600 secondes,
et de temps au détail s’agrandit alors sa distance,
d’interrogation sans réponse,
de pourquoi et de non.
4h c’est du rêve,
4h n’est peut être pas réalité,
4h sera peut être éphémère de ce jour.
4h et toujours 4h, qui,
telle une horloge de ses tic tac,
éloigne obsessionnellement le sommeil.
4h et le temps qui passe,
4h et la fuite peut être,
4h et les je veux,
mais les pourquoi aussi qui agressent.
4h et ce sera l’instant alors,
d’affronter ou de sombrer.
4h et s’il n’est pas trop tôt,
il pourrait être trop tard.
4h et je ne sais plus,
4h s’il l’était déjà,
4h de temps écoulé,
4h de temps perdu,
4h de rapprochement,
4h aussi l’éloignement.
4h le risque se paie
4h ne vaincra pas pour autant.
4h, 4h, 4h,
un chiffre,
une lettre,
et tout semble tenir à ce fil.
4h, 4h, 4h,
telle une montagne à gravir,
et d’une falaise à plonger.
4h, 4h, 4h,
pourquoi pas,
soyons fous et osons.
4h, 4h, 4h,
le temps s’égraine encore et toujours,
irrémédiablement.
4h, et le sommeil l’emporte,
4h, si proche du temps,
4h, la peur au ventre,
4h, la fuite en avant,
4h, affronter est trop dur,
4h, le doute sera-t-il alors vainqueur?
4h, je vous quitte,
tous les dormeurs ne seront pas présents,
sur les heures qui s’en suivront,
les distances glisseront,
le temps s’ecoulera encore,
et les questions s’envoleront.
4h, Paris dort encore,
4h, je m’endors.
demain c’est déjà aujourd’hui,
moins loin, mais encore si loin d’attendre encore un peu.
Le sommeil toujours fini par l’emporter,
et d’hier, aujourd’hui et demain
il ne fera plus qu’un.
4h est loin encore,
demain est déjà aujourd’hui,
d’incertitudes il demeure,
d’inattendu il aurait pu être.
Les cartes n’ont peut être pas de valeur identique
suivant qui les tient en main.
4h est loin encore,
si proche pourtant,
mais si inconnu, si insondable.
4h et Paris dormira encore un peu,
au loin, si loin de tout autre destination.
4h c’est bientôt,
1h, 60mn, 3600 secondes,
et de temps au détail s’agrandit alors sa distance,
d’interrogation sans réponse,
de pourquoi et de non.
4h c’est du rêve,
4h n’est peut être pas réalité,
4h sera peut être éphémère de ce jour.
4h et toujours 4h, qui,
telle une horloge de ses tic tac,
éloigne obsessionnellement le sommeil.
4h et le temps qui passe,
4h et la fuite peut être,
4h et les je veux,
mais les pourquoi aussi qui agressent.
4h et ce sera l’instant alors,
d’affronter ou de sombrer.
4h et s’il n’est pas trop tôt,
il pourrait être trop tard.
4h et je ne sais plus,
4h s’il l’était déjà,
4h de temps écoulé,
4h de temps perdu,
4h de rapprochement,
4h aussi l’éloignement.
4h le risque se paie
4h ne vaincra pas pour autant.
4h, 4h, 4h,
un chiffre,
une lettre,
et tout semble tenir à ce fil.
4h, 4h, 4h,
telle une montagne à gravir,
et d’une falaise à plonger.
4h, 4h, 4h,
pourquoi pas,
soyons fous et osons.
4h, 4h, 4h,
le temps s’égraine encore et toujours,
irrémédiablement.
4h, et le sommeil l’emporte,
4h, si proche du temps,
4h, la peur au ventre,
4h, la fuite en avant,
4h, affronter est trop dur,
4h, le doute sera-t-il alors vainqueur?
4h, je vous quitte,
tous les dormeurs ne seront pas présents,
sur les heures qui s’en suivront,
les distances glisseront,
le temps s’ecoulera encore,
et les questions s’envoleront.
4h, Paris dort encore,
4h, je m’endors.
Sam 20 Mars 2004, 15:45 par
Ri1kedesBêtises sur L'amour en vrac
Ecrire sur d’hier
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