Juste une petite pensée

Pomme d’Automne
Dans la vapeur éthylique
Que ma raison me donne,
Nul n’a le droit à ma critique

Ni à cette chair charnue
A la liqueur ambrée
D’un corps nu,
L’espoir de goûter

Au plaisir de vos hanches
Que découvre au matin
Nos paleur blanches
Sous vos drap de satin.

A ces nuits enivrées
Ou à oublier le temps,
juste se caresser,
Et ne penser qu’à l’instant

Ou le reflet du miroir
me renvoie à juste raison
L’image noire
De ma prison

prisonnier
D’une statue à l’effigie
D’une femme tant aimée
Au crépuscule d’une vie


Didier
Mar 16 Nov 2004, 22:08 par dcd sur Amour internet

Bel inconnu.

Midi. Heure de table, agitation partout, sursaut dans la ville. J’ai rendez-vous avec Catherine, nous avons décidé de manger ensemble. Il fait beau et chaud, les terrasses sont bondées. Catherine m’attend déjà attablée, je la rejoins, nous commandons.

Je suis assise face à la porte d’entrée, vitrée que le soleil inonde. Soudain une silhouette, grande, massive nous fait de l’ombre. Forcément, avec une telle prestance, l’homme qui vient d’entrer attire tous les regards, et le mien en particulier, s’y attarde volontiers. Je détaille avant tout ses yeux: bleus, rieurs, francs, comme j’aime. Ensuite son visage : des traits virils, quelques petites rides d’expression, ô combien charmantes, un sourire...à tomber. Ses cheveux coupés très courts lui donnent une allure juvénile qui tranche un peu étrangement avec son costume strict d’affaires.

J’essaie de me concentrer sur la conversation de Catherine mais je ne peux m’empêcher d’observer l’occupant de la table voisine. Il est plongé dans la lecture d’un magazine et semble vraiment absorbé par les articles. Dommage! J’ai tellement envie d’attirer son attention. Je me refuse quand même à renverser mon verre ou à feindre un fou rire nerveux mais je brûle d’envie de croiser son regard azur. Son repas arrive, il pose son périodique et s’applique sur son assiette! Décidémment, il s’implique vraiment dans tout ce qu’il fait! Vraiment dans tout? Oh mes pensées vagabondent de façon insensées. Je réalise que je ne le quitte pas des yeux. Catherine monologue quasiment et moi j’en oublie de manger. En plus l’heure tourne, je vais devoir regagner mon bureau sans avoir été honorée d’un seul coup d’oeil, j’en ai bien peur. Et comme un écho à ma crainte, il se lève après avoir regardé sa montre, échange quelques mots avec le serveur en réglant sa note et sort. Je suis dépitée et m’en veut de n’avoir finalement rien tenté.

Catherine et moi avons encore le temps de commander un café et c’est tant mieux car je vais enfin accorder de l’attention à mon amie que j’ai honteusement délaissée. Mais je me découvre réellement troublée et mes songes ont repris leur cours effréné, frivole et tendancieux. Pourquoi m’attire-t-il tellement?

Il est l’heure de partir et ma journée va continuer banalement mais...je reviendrai demain, seule et audacieuse. Je croise les doigts pour qu’il soit là!

Syolann
Sam 28 Août 2004, 23:51 par syolann sur La séduction

Les miroirs du paradis

La petite rue Saint Pierre est une vielle rue au charme authentique, le béton n’ayant pas prise sur ses vieilles pierres de taille et ses pavés arrondis. Quelques petits bistrots bordent cette rue, et c’est « Au paradis », ca ne s’invente pas, que je décidais de prendre un verre en terrasse. Un Perrier zeste.

Alors que je sirotais ma consommation, une jeune femme pulpeuse, du moins habillée de telle façon à mettre en valeur des formes très bien faites, passa avec son petit chien. Celui-ci jugea bon de s’arrêter devant la terrasse pour renifler quelques odeur, sans doute laissée par un congénère. La jolie jeune femme revint alors sur ses pas avec ce chaloupement de hanche à vous soulever le cœur, et se pencha pour attraper son sacripan de petit chien. Mon regard plongea directement dans son décolleté, s’installa dans sa rondeur soyeuse et s’y vautra tant qu’il pu. Jamais, de mémoire je ne vis plus belle chose de ma vie. Hypnotisé, aveuglé, attiré, aimanté, mon regard ne put se détacher de cette vision divine. Lorsqu’elle se redressa, je n’eu pas la présence d’esprit de reprendre mes sens et de décrocher mes yeux de leur cible suffisament tôt. Je vis juste une main qui rajusta nerveusement le haut du debardeur magique. Je montais alors mes yeux et rencontrai son regard courroucé qui me dardait de toute la rancœur impuissante dont cette jeune femme devait se sentir capable.

Confus, je grimacai et souris pour me faire pardonner.

C’est alors que je vis le visage de tout les types de la terrasse d’en face « L’enfer », ça aussi ça ne s’invente pas non plus. Ils étaient tous rivés sur le bas du corps de la demoiselle qui leur tournait le dos. Leurs visages hébétés était fixés sur elle avec une fascination qui faisait penser à un envoûtement collectif. Le demoiselle dut comprendre à mon regard qu’il se passait quelque chose dans son dos, et se retourna pour en avoir aussitôt confirmation. Durant quelques poignées de secondes je pus admirer les courbes parfaites et acceuillantes qui avaient provoqués l’émoi des consommateurs de "L’enfer", et compatir avec eux.

Les anges, ce sont peut être ces êtres merveilleux, qui naviguent à la lisière de l’enfer et du paradis.
Jeu 26 Août 2004, 09:35 par PetitPrince sur Exercices de style

La lettre

Le texte qui suit est une adaptation partielle, du moins pour le début seulement , d’un texte que je postais pour Maria, une talentueuse membresse du site de notre ami MasterGraham. M’étant pris d’affection pour la réponse que je lui fis, je ne résiste pas à l’idée de vous la faire partager.

Cet après-midi là, Maria arriva en pleurant dans le salon où sa mère travaillait sur une layette pour le futur et prochain petit frère de Maria. Elle se jeta dans les bras de sa maman en sanglotant, ne cessant de répéter que ce n’était pas juste et que le monde était méchant. Que quand elle serait grande, elle changerait cette injustice. Et force de sanglots déchirants et mouillés.

La maman de Maria caressa la tête de sa fille enfouie dans son giron pour la consoler. Elle oublia un instant son ouvrage, et prit sa petite fille contre elle en lui caressant les cheveux.

-Allons, Maria, qu’est ce qui te rend si triste ?

Maria renifla entre deux sanglots, et le temps de reprendre sa respiration, elle expliqua à sa douce maman.

-Hier, j’ai vu un papillon à la fenêtre. Il n’était pas beau, pas comme ceux que je vois d’habitude dans le jardin. Il était gris, et il tapait contre la vitre.

Elle éclata en sanglots encore une fois, et poursuivit son récit.

-En plus, il avait une aile cassée. Papa m’avait dit un jour que si on voyait un animal souffrir et qu’on était convaincu qu’il allait mourir, alors il était de notre saint devoir d’achever ses souffrances. Et il a dit, qu’il fallait le faire, même si on avait peur, même si ça nous rendait triste.

-Et alors, tu as aidé ton ami papillon à ne plus souffrir Maria ? s’enquit sa mère une fois de plus émerveillée par les valeurs de sa fille.

-J’ai voulu, mais avant que je le fasse, il est mort tout seul dans mes mains.

-Ah. Et c’est ça qui te rend si triste ?

- Non, c’est la lettre qu’il m’a envoyé...

-Qu’il t’a envoyé ?

La petite Maria s’écarta, et fouillant dans la poche de sa petite robe sortit une lettre. Elle la déplia sous les yeux incrédules de sa maman - A-t-on jamais vu un papillon écrire? - et lui tendit le bout de papier déplié.

La maman chaussa ses lunettes et lut la mystérieuse lettre que sa fille avait reçue.
Ven 09 Juil 2004, 16:31 par PetitPrince sur Un monde parfait

Le bal des muses

Pour nos silences... fd

Le bal des muses

Clic… clic, brasse camarades
Les mains dans les poches
La musica partout joueuse
File sur les murs en écho

L’envoûtement dans les cheveux
Pépites de couleurs dans les yeux
Magie Magie pour habits
Mignonneries à chaque nuit

Au ciel des lampes taffetas
Vivat le monde ! Vivat !!!
La fortuna les mains pleines
Je roule ma vie

Mille et une nuits dans la soie
C’est la caverne d’Alice Baba
Musiques de baisers Aznavour
Tables de rois à rendre

Emotions fortes garanties
Mise sur toi mon amour
Le casino de mon âme
It’s wontherfull

Tsssutut tututsssz
En haut d’une foule Gypsy
Guirlandes multicolores
Les codes qui cliquent

Honey Honey

Une joie tambourine
Mise tous ses gages en orbites
Brouhaha dans les poches
Le vent Black Jack dans le dos

En mode bonus organza
Des coeurs clignotent
Double diamond
Langues séduisantes

Sourires sur des fleurs
Je t’aime mon coeur
Sur le vert des enchères
Clans de papiers en flamme

Des bouches pleines de feux
C’est la chance de jouer
Son grain de soleil
Au jeu des amoureux

Un doigt pointé
Un éclair blues affairé
Mon coeur je suis touchée
Nœud papillon dans le cou

Des lèvres comme du velours
La caverne d’Ali Baba
Trésors en musiques
Avant-scènes de charmes

Abusent de vœux exquis
Belly danseuse divine
L’or soleille sur les ventres
C’est trop charmant

Des bras qui ondulent
Comme une fée dans le vent
Tourne dans le sens du bonheur
Souche de bras baisés

Tourne Tourne la jolie
Le sourire sur ses reins
Les hanches joueuses
Claquements de mains

Croise les doigts
Dandine les pieds
Saute les épaules
Couche la musique

La belle est sensuelle
Gracieux serpent femelle
Qui fait gl’amour
Aux anges dans ce tempo

Des sirènes sex-symbol
Shaktis rouges endiablés
Aux aurores de lumières
Dessins de broderie

L’homme sourit au signe
En kimonos tendresses
Les têtes qui tournent
Tiens moi la main

Sommes nous-demain
Un souffle dans mon cou
Je te reviens
Papyrus mon sourcier

Les gestes mauves
L’or qui coule
Des lèvres qui te boivent
Au petit jour

Un autre vent
Un grand frisson
C’est la saison
Des grandes amours.

mOTSaRT
Mar 08 Juin 2004, 11:37 par mOTSaRT sur L'amour en vrac

la cage d'oiseau

(Une petite nouvelle triste pour faire du bien à quelqu’un...)

la cage d’oiseau

Elle avait encore ses cinq ans… l’innocence dans ses souliers blancs… courait les papillons et les fleurs du jardin de sa grand-mère. Une fillette aux tâches de douceur, cachait ses ailes blanches sous une petite robe à fleurs.

Plus grande que toute sa vie… un ours s’est approché et dans la grange derrière des cordées de bois, empilées pour finir de mourir… elle a regardé plumé son enfance. Ce jour là, elle est allé au poulailler et a cassé son premier œuf.

La robe fleurie toute petite, a eu six ans, puis sept ans… et avoir huit ans c’est bien assez grand… Sa poupée sombre sous ses bras… elle prit le chemin qui la fit triste dans un grand train qui siffla longtemps son chagrin… et ses yeux pleurèrent sa robe et ses fleurs qu’on porta au couvent.

Pour tout son coeur engourdi, un œuf volé au frigo de la cuisinière se brisa.
Puis elle pleura des années et des années le temps qui n’aimait pas l’instant.
Trois, …puis rarement quatre fois l’an, une dame venait moucher ses larmes et ses tourments de deux à quatre, au parloir des enfants…

L’été la fillette séjournait dans une maison chaque fois étrangère et sa robe à fleurs se faisait cueillir les quelques bourgeons d’innocence qui restaient accrochés à sa robe en peur. Elle a finit par casser au cours des ans, assez d’œufs pour ne pas vouloir apprendre à recenser.

Et, la robe en peur a grandit et grandit sur le corps de la petite à devenir bien plus grande que sa robe. Elle a eu dix-huit ans et son premier amant et aussi son premier grand chagrin et un œuf avorté pour ce jardinier pas vraiment prétendant.

Le temps a passé et elle s’est mariée… sans grandes fleurs…. Triste destin de croire que l’amour est un bouquet. Un œuf mort né plus tard, l’élan s’est envolé courir les champs de d’autres robes en fleurs et la dernière fanée est venu sur la robe en pleurs.

Puis bien plus longtemps que plus tard, ayant brisé tous ses œufs, elle a aussi saccagé ses peines.

Un jour elle a fait un grand trou et les a enterré. Le temps lui ayant appris a supprimé tant d’œufs… elle a planté des fleurs… s’est construit un poulailler et a vu un matin visité par les papillons ses premiers œufs éclorent. Étrange vision que ces naissances de petites plumes qui montent sur ses souliers blancs et qu’elle baptise depuis du même nom : Liberté!


mORSaRT
Ven 28 Mai 2004, 02:14 par mOTSaRT sur Un monde parfait

Recette gastronomique: l'Homme

Prenez un Homme très tendre, plongez-le dans la Mer, pas n’importe laquelle, une de celles salées à point avec beaucoup d’iode pour parfumer le bain, laissez-le tremper un bon quart d’heure, le ressortir et sans l’égoutter, le déguster. Goût subtil d’huître, d’océan et d’Homme...
Un petit muscadet sur cette recette, bien frais, c’est à se pâmer... rolleyes

Si la température extérieure est trop forte voici une version plus épicée de la recette:
Enduire l’Homme d’une huile de monoï parfumée à la fleur de tiaré, le goût est plus affirmé plus exotique...
Cette dernière s’accompagne d’un punch coco. grin
Essayez et dites-moi ce que vous en pensez! :o)

Bisous
Isabel


"Si vous jugez les gens, vous n’avez pas le temps de les aimer"
( Mère Thérésa )
Sam 07 Fév 2004, 23:41 par Isabel sur Le grimoire d'amour

Mon Homme-oiseau

Tu sortais de ta douche, ruisselant de milliers de gouttes d’eau, tu t’es ébroué et c’est là que je l’ai vue, planant doucement, flocon immaculé.
Subrepticement je me suis penchée pour la ramasser.
Au creux de ma main, elle reposait duveteuse et frémissante, j’avais trouvé une plume de tes ailes.
Tu me caches ton état oiseau mais l’amour ne laisse que peu d’ombres dans mon cœur de femme amoureuse.
Je l’avais deviné dans tes errances, dans cet appel auquel tu réponds sans détour.
Alors tu rejoins ceux qui ont pour toit le ciel, pour patrie le monde.
Tu te fonds dans l’azur qui de sa couleur donne le ton à notre planète.
Jamais je ne ferai de mes bras un lieu fermé, même si je ne dois avoir de toi que ta voix.

Bisous
Isabel coeur
Sam 07 Fév 2004, 16:03 par Isabel sur L'amour en vrac

Ebauche... une suite certainement à venir...

Alors que j’étais en vacances, au hasard de mes promenades sur ce bord de mer, les couleurs de ce restaurant ont alors attiré mon attention.
Des rideaux de satins encadraient les fenêtres, des lumières tamisées étaient posées sur le bord des tables. Un feu de cheminée flamboyait. J’admirais par le hublot de la porte d’entrée cette douce ambiance qui m’attirait quand soudain la porte s’ouvrit.
Un homme était là et me fit signe d’entrer.
Sans le contredire dans son geste, je franchis le seuil, une douce odeur m’accueillit, odeur de miel, d’épices, de fleurs, de fruits, tant de sensations odorantes que je n’arrivait pas à distinguer quelle de celles-ci prédominait.
L’homme est alors passé devant moi, me demandant de le suivre.
Nous avons gravi quelques marches. Il me montra la seule table se trouvant ici, un peu en retrait, me présenta la chaise contre le mur qui me permettrait d’avoir une vue sur la salle de restaurant en sa totalité. Un autre feu de bois éclairait et réchauffait cet espace que je découvrais. Il ôta mon manteau, tira la chaise et me pria de m’assoire. Il s’en alla alors, me laissant là, seule. Je pus alors à loisir explorer du regard ce restaurant qui m’intriguait.

Les tables de la grande salle n’étaient occupées que par des couples ou des célibataires, comme si ce restaurant n’ouvraient ses portes qu’aux amoureux attirés par son ambiance tamisée ou les célibataires espérant peut être trouver l’âme sœur en perdition de même.
Les couleurs étaient tendres, veloutées, satinées, les feux de cheminées ne faisaient qu’accentuer cette sensation de douceur qui s’en dégageait. Des fleurs garnissaient toutes les tables ainsi que les meubles contre les murs, des pots d’épices diverses se trouvaient ouverts sur la table au centre de cette grande pièce, leurs odeurs envahissaient la pièce d’effluves enivrantes.
L’homme qui m’avait accueillie revint à nouveau vers moi, il me tendit un verre de champagne :
« Pour vous Madame, ce verre offert par l’hôte de la maison », me dit-il.
Je pris le verre et le remerciait alors d’un grand sourire, sans bien comprendre s’il l’hôte de ce restaurant était lui-même.
Je repris l’exploration visuelle de cet espace intriguant. Des paravents, étaient utilisés pour isoler certaines tables, ça et là des fauteuils et des tables basses permettaient à ceux qui le désiraient de se contenter de boire un verre.

L’homme revint à nouveau il tenait dans une main une assiette et de son autre main il me tendit, à mon grand étonnement un téléphone :
« Veuillez m’excuser, une communication à votre attention Madame »
Je pris le téléphone et le porta à mon oreille, je ne savais aucunement qui pouvait alors vouloir s’adresser à moi, nul ne sachant où je me trouvais, ne sachant pas moi-même que je me trouverais en cette soirée assise à une table de ce restaurant.
Une voie se fit entendre, une voie douce, calme et posée :
"Madame je vous prie tout d’abord de bien vouloir m’excuser de l’audace dont j’ai usé en priant mon maître d’hôtel de vous introduire en ces lieux.
Ne dites mot Madame, laissez moi vous conter comment, vous accompagnant durant quelques temps d’un après midi, j’ai vécu des plaisirs dans votre simplicité."
L’homme, qui était donc le maître d’hôtel, déposa sur ma table l’assiette qu’il avait en main et s’en alla.
Mon interlocuteur repris alors :
« Vous m’avez ravi de pourvoir croiser votre sourire en ce temps. De tentation je me suis laissé gagner et au désir de vous mieux connaître je me suis laissé prendre. De grandes joies je fus comblé d’avoir osé ainsi vous suivre durant cet après midi.
Je n’eu point envie de vous aborder, de vous voir vivre dans votre promenade, semblait me donner bien plus de vous apprendre que trop de paroles peut être.
Votre silence en cet instant où je suis à vous conter mon audace, ne peut qu’affirmer la raison que j’eus alors.
Je vous laisse goûter à ce met, préparé par mes soins, spécialement à votre attention et vous appellerais de nouveau dans l’instant qui suit pour vous compter la suite de ma découverte de vous tout au long de votre errance.
Si vous ne dites mot, je prendrais ce silence pour accord.
Si mon audace vous gêne quelque peu, vous aurez alors droit de vous lever et de vous en aller aussi loin que vous le désirerez de mon récit."

Un instant de silence s’établit, étrangement, je n’eu pas envie de le rompre. La sonnerie de fin de communication se fit alors entendre.
Je demeurais là, pleine d’étonnement de ce récit inattendu que je venais d’entendre. J’étais surprise de la manière dont cet homme me racontait son méfait et de son espièglerie de venir avouer m’avoir suivie.
Cette situation était surprenante et cet homme semblait avoir été marqué par ma personne, aussi curieuse que je pouvais être je fus désireuse d’en savoir plus, je pris mes couvert et commençais alors à m’intéresser au contenu de mon assiette.
Sam 31 Jan 2004, 17:21 par Ri1kedesBêtises sur La séduction

Re: la fidelité .....

Ri1kedesBêtises a écrit:
PetitPrince a écrit:

Hmmmm, marquise, de mèmoire ma plus belle histoire etait adultere.........


comme je te rejoins donc....!!!! Clin d'oeil

mais je rajouterais, que dans ce genre d’histoire, si ........ (trop à dire en fait), la femme, mariée est plus encline à la vivre pleinement, alors que l’homme, marié, lui prend tres vite peur.... et fuit....



... "cochon" qui s’en dédie...


Comme quoi l’homme peut parfois être plus intelligent que la femme... c’est rare, je sais, mais pour une fois ... on va lui laisser ce mérite!! lol

marquise... chienne ... de garde...
Mer 05 Nov 2003, 23:56 par la marquise de sade sur Citations

Re: la fidelité .....

PetitPrince a écrit:

Hmmmm, marquise, de mèmoire ma plus belle histoire etait adultere.........


comme je te rejoins donc....!!!! Clin d'oeil

mais je rajouterais, que dans ce genre d’histoire, si ........ (trop à dire en fait), la femme, mariée est plus encline à la vivre pleinement, alors que l’homme, marié, lui prend tres vite peur.... et fuit....



... "cochon" qui s’en dédie...
Mer 05 Nov 2003, 19:18 par Ri1kedesBêtises sur Citations

Re: la fidelité .....

la marquise de sade a écrit:
Dans un couple, l’un au moins doit être fidèle, de préférence l’autre.
Diable

( marcel achard)


Hmmmm, marquise, de mèmoire ma plus belle histoire etait adultere, elle étant casée chut , et moi libre comme l’air.
Finalement, à la mémoire de tout ca, je rejoindrais notre cher Brassens, coureur et seducteur s’il en est ouimaitre :

Georges a écrit:

Quant à vous, messeigneurs, aimez à votre guise,
En ce qui me concerne, ayant un jour compris
Qu’une femme adultère est plus qu’une autre exquise,
Je cherche mon bonheur à l’ombre des maris.

Ne jetez pas la pierre à la femme adultère,
Je suis derrière...
Mer 05 Nov 2003, 16:38 par PetitPrince sur Citations
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Ecrire sur d’homme

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La citation d'amour

L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs.

Shakespeare.

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