Une demande


C’est le grand soir,
je l’ai attendu depuis des semaines
Il va me faire sa demande
Le champagne est au frais................
Les petites mignardises au réfrigérateur
Des douces saveurs................
Pour nos palais assoiffés
Mais déjà je jubile
Et ne pense qu’a ce baiser
Qu’à tes mains autour de ma taille
En me serrant très fort contre ton corps.
Te voila , les mains derrière ton dos, tu me souris comme un "gamin"
Puis tu me tends un petit paquet
D’un beau ruban rouge sang
A se demander ce qu’il y aurait .
Ma main tremble ,de l’ouvrir
ET mon cœur palpite très vite.
UN magnifique trésor se tient debout et majestueux
Et je n’ai que d’yeux pour lui,
Et je te dis " oui" je le veux.
CARESSEDESYEUX


Sam 27 Fév 2010, 17:00 par caressedesyeux sur Mille choses

A jamais...

Nos regards se sont croisées, tu m’as regardé, tu m’as souri et doucement, alors que moi j’étais assis sur ce tabouret face au bar, sans me quitter des yeux, tu t’es levé, avant tel un fauve vers son festin, tes yeux émeraude brillaient d’envie et de désir, ton corps se balançait laissant émaner de toi une chaleur, une aura qui me captivait, m’attirait...Qui étais-tu, je ne le sais pas mais...tu étais là et j’avais envie de toi...Tout comme toi. Arrivé devant moi, tu as délicatement posé tes mains sur mon torse et, tu m’as souri, laissant une langue passer sur tes lèvres alors que ton visage s’approchait dangereusement de mon cou, tu me vola celui-ci, posant tes lèvres , tu me fis frémir, alors que doucement cette douce chaleur m’envahissait, tu étais un homme et moi aussi, on n’avaient pas le droit de s’aimer et pourtant, lorsque tu as pris ma main, j’ai su que nous nous aimerions, ce qui est arrivé, nous nous sommes aimés, le temps d’un soir, puis d’un autre et les mois passèrent. Toujours aussi sensuel, toujours aussi beau, tu es venu vivre chez moi, tu te fichais des regards des autres, tu m’aimais et moi aussi. Oui mais voilà...moi, j’avais peur et, j’ai tout gâché, j’ai fait la plus grosse erreur de ma vie, c’est ainsi que nous nous retrouvons de nouveau, deux semaines après notre rupture, nous sommes tous les deux allongés là, côte à côte, s’aimant, les yeux clos, les mains croisées sur notre ventre, à ma demande, j’ai demandé d’être mis à tes côtés, on m’a dit oui. Sous terre, laissant juste une pierre en marbre dépasser, nous nous aimons de nouveau, plus un regard pour nous dire que cet amour est interdit.

L’amour on nous l’offre et on nous l’a instruit.
Homme ou Femme, il n’y a aucune différence.
Dieu nous à donné cette chose et....
S’il nous a permis d’aimer, Homme ou Femme,
C’est qu’il nous bénira, peu importe le sexe...
Du moment que notre amour est sincère.


« Pour la vie à jamais »
    1988 - 2008
Mar 26 Août 2008, 22:42 par Velour sur Amour internet

Les mots ( 5 )...

Les mots sont comme les sacs :
ils prennent la forme de ce qu’on met .

Alfred Capus
Extrait de " Les Pensées "
Lun 21 Jan 2008, 10:08 par Satine sur Mille choses

La veste à Pépé.

La veste à Pépé.

La veste à Pépé sent "Pépé" même quand Pépé n’est pas .
Velours marron comme il se doit pour tout faire à la ferme et à la maison.
Je n’ai jamais vu Pépé sans sa veste, été comme hiver.
Il est possible qu’il soit né et que la veste ait grandi avec lui.
Mon Pépé, je l’aime bien mais l’odeur de la veste à Pépé, encore plus.
Quand il n’est pas là, il laisse toujours délicatement un peu d’odeur de sa veste
que je suis à la trace pour retrouver mon Pépé.
Comment vous décrire l’odeur de la veste à Pépé ? Mettez-y d’abord toutes
les odeurs de la ferme sans oublier les vaches, les poules et les cochons,
l’herbe mouillée et la rosée du matin. Ensuite, c’est un peu secret car il s’agit
de tous les efforts de la journée. Dame, une ferme, çà occupe son homme !
Quand vient Pépé, je ferme les yeux et hume ce délicieux parfum qui ne provient
que de mon Pépé. C’est mon Pépé et je l’aime. C’est son odeur et je l’aime aussi.
Au fait, quelle est l’odeur des autres Pépé ?

Pépé, c’est Pépé vermicelle. C’est lui qui a mis des chiffres et des lettres dans
mon potage. Il m’a dit de m’amuser avec et que, peut-être, je n’aurai pas besoin
d’aller à l’école. J’ai recraché tous les chiffres et j’ai gardé toutes les lettres.
Bien souvent, en associant les lettres, cela ne voulait rien dire, mais parfois,
je trouvais mon bonheur dans le grand Larousse en haut de l’étagère.
(Pour tout savoir, il faut monter sur le tabouret.)
C’est grâce à Pépé que je peux vous écrire aujourd’hui.
Je suis sûr que vous sentez l’odeur de la veste à Pépé car cette odeur est mêlée
à l’encre et au papier. Humez et vous découvrirez l’odeur à Pépé.
Aujourd’hui, j’ai grandi et j’ai oublié mon costume du dimanche, celui que je mettais
pour aller au village avec Pépé. Pépé a oublié de respirer et j’ai perdu Pépé.

Pourtant, je l’aimais bien mon costume du dimanche. J’en étais même très fier.
Un costume d’homme du haut de mes trois pommes.
Quelle fière allure avec les cheveux bien peignés.
Tout à l’unisson jusqu’aux chaussettes et chaussures bien cirées.
Un costume du dimanche, çà vous change un homme !

Un costume du dimanche, çà ne se porte que le dimanche.
Ce soir, j’attendrai six jours pour porter mon costume du dimanche.
Quelle joie et qu’elle fierté devant les copains de mesurer nos effets.
Nous étions les rois de la ville, avec parfois, à la boutonnière, un œillet.
Pas de bagarre ce jour-là, tout le monde le comprend.

Demain, c’est dimanche et je vais mettre mon costume du dimanche.
Chérie, as-tu vu mon costume, celui que je ne mets que le dimanche ?
A la poubelle, me dis-tu, car j’ai beaucoup grandi ?
Sans costume pour le dimanche, je préfère rester au lit.
Costume du dimanche, reviens-nous vite car demain, c’est dimanche

Dimanche, je mettrai la veste à Pépé. Il aimera çà !
Dim 22 Juil 2007, 09:34 par Xavier Huon sur Mille choses

Y a un truc !

Mandrex, le fameux prestidigitateur des îles,
Présente ses joyeux tours au public de la plage.
Il narre une histoire de magie, et, volubile,
Sort de son chapeau un toucan au beau plumage.

Une voix s’écrie : C’est du chiqué, y a un truc !
Mandrex bondit. Qui ose dire une telle chose ?
C’est Nadia ! Horacio répond : Mon bombyx en sucre,
On va voir de près ce chapeau à éléphants roses.

Le couple s’approche du chapeau de magicien.
Un lièvre en sort, leur tire la langue, l’impoli !
Nadia s’écrie : Tu cherches la bagarre, lapin ?
Elle veut l’attraper, mais le chapeau l’engloutit.

Horacio est soudain très inquiet pour son amie.
Dans quelle dimension Nadia est-elle partie ?
Mandrex, l’homme de l’art, a un sourire étrange.
Horacio secoue le chapeau : Où es-tu, mésange ?

Tout à coup, c’est une sorte d’œuf de dinosaure
Qui tombe du gibus dix fois plus petit que lui.
La coquille se fracasse au sol, Nadia en sort,
Ahurie, hébétée, et toute abasourdie.

J’y comprends plus rien, j’étais dans ce chapeau claque
Comme dans une grosse baraque à trente pièces.
Pendant qu’elle s’interroge, voilà qu’un macaque
Sort du gibus et, sournois, lui botte les fesses.

Le singe rentre dans le chapeau, et Nadia
Plonge à son tour ; le haut-de-forme s’agite.
Entre la Belle et la Bête, on sent que ça se bat.
Pour aider Nadia, Horacio plonge bien vite.

Chapeau déformé, cabossé… Quelle bagarre !
De cette échauffourée s’échappe un gros canard
Qui dormait paisiblement dans ce chapeau de mage
Mais qui ne supporte pas ce remue-ménage.

Le public applaudit, multiplie les bravos.
Le magicien se dit que Nadia et Horacio
L’ont bien aidé à enrichir son numéro.
Il avait besoin d’assistants originaux.

La bataille touche à sa fin. Un lapin hagard
Emerge du chapeau, avec l’œil au beurre noir.
Nadia et Horacio, triomphants, ressurgissent.
Mandrex leur dit : Merci, vous m’avez rendu service.

Y avait-il bien un truc, dans ce chapeau sans fin ?
Certainement, mais lequel ? J’avoue, j’en sais rien.
Dim 17 Juin 2007, 08:23 par Nadia et Horacio sur La vie à deux

Morphine [Yaoi]

5. Aiguille

Ils se levèrent sans se lâcher et retournèrent à deux dans la cuisine. Ils ouvrirent le frigidaire une seconde fois. Ils prirent alors tout l’alcool qu’ils purent y trouver. Bière, vodka, whisky, passoa, smirnoff. Tout. Ils débouchèrent toutes les bouteilles, pataugeant dans la flaque de lait qui trempait toujours le carrelage. Puis, les bouteilles dans les bras, ils retournèrent au salon. Là allait commencer la dernière partie. La plus dangereuse. Mais seul Bill savait. Il savait ce qu’il ferait, car après ça, il savait comment ils réagiraient tout les deux. Il avait soigneusement caché le couteau sous les coussins du canapé.
Tom prit une première bouteille, sans regarder ce que c’était, et la fit boire à Bill, presque d’une traite. Celui-ci toussa car l’alcool lui brûlait la gorge: whisky, le plus fort. Il prit à son tour n’importe quelle bouteille et soumit Tom à la boire. Ça pétillait et c’était sucrée: smirnoff, le plus léger. Puis Tom s’aggripa à Bill et le fit s’allonger de force. Celui-ci gémissait déjà. Tom lécha son sexe, le mordilla, le suça, fit comme s’il aspirait une paille. Bill griffait les coussins du canapé et soupirait très fort, si fort que ça ressemblait à des cris. Il se griffait même tout seul jusqu’au sang. Tom s’arrêta un instant pour boire, puis cloua le goulot de la bouteille dans la bouche de son petit frère, qui étouffait à moitié, toujours allongé. Il y avait de la boisson partout. Tom reversa le reste de la bouteille sur tout le corps de Bill et le lécha. Puis il reprit son affaire. Bill s’arrêta de respirer au moment de l’orgasme, fermant les yeux, serrant les dents, enfonçant ses ongles dans sa peau. Tom avala la semence de son frère avait de remonter à ses lèvres qu’il mordit, les faisait saigner. Bill faisait de même en mordant sa langue et en griffant son dos.
Puis Tom passa à la vitesse supérieur, car le temps les pressait. Après avoir vider une autre bouteille avec son frère, il le retourna et lui fit écarter les jambes jusqu’à ce qu’il est mal. Puis il mordit ses petites fesses, tout en passant son doigt sur l’orifice. Bill gémissait de plaisir, il croulait. Malgré tout, il pleurait, car l’aiguille s’approchait de la fin à une vitesse trop alarmante. Sans prévenir, Tom enfonça son index, Bill tressaillit. Il remua son doigt, le faisait aller et venir, le tournant puis ajouta son majeur. Le petit frère n’en pouvait plus de soupirer, il attrapa une nouvelle bouteille, qu’il tendit à Tom à moitié vide. Tom retira ses doigts et pénétra son frère avec son sexe. Bill avait mal, c’était sa première fois. Le grand frère ne bougea pas vraiment au début, laissant le petit frère s’habituer à son intrusion tout en caressant ses côtes. Puis il se mit en route, allant et venant, partant et revenant, accélérant et ralentissant, tournant à gauche ou à droite. Bill… se mordait tellement c’était intense. Puis il sentit les violentes pulsions du sexe de Tom qui venait d’atteindre le septième ciel. Lequel se retira.
Puis ils finirent les bouteilles, devenant vraiment ivres. Mais ils restaient étonnement maître d’eux. Bill, par pure volonté, se jeta sur Tom, le faisant tomber et le claquant sur le sol. Il le mordait sauvagement, enfonçant ses dents, sur sa poitrine, dans son cou, sur ses joues. Tom saignait beaucoup et commençait à se demander pourquoi Bill faisait ça. Ce dernier se rattrapa en s’introduisant en lui, le faisant jouir et couiner, tout en jouant avec son sexe en même temps. Tom ne se rendait pas compte une seule seconde que la fin approchait, et Bill cachait soigneusement ses larmes. Le sent se mêlait à l’alcool par terre et Tom baignait . Il ne voyait pas Bill sangloter. Il le sentait juste s’activer en lui, jusqu’à ce qu’il s’arrête, épuisé. Lui aussi saignait. Il embrassa follement son frère. Tous les deux avaient du sang sur les lèvres. Bill plantait ses ongles partout sur le torse du pauvre Tom qui commençait à se débattre. Il ne voulait plus, Bill était fou, trop ivre. Mais en fait non, Bill n’était pas si ivre que ça et, assit à califourchon sur le bassin de son frère, il le coinçait entre la table de salon et le canapé. Tom commença à avoir peur et repoussa son frère. Mais celui-ci résista. Il continua de l’embrasser, de morde ses lèvres et sa langue. Tom criait et s’agitait.
Bill s’arrêta soudainement se redressant un peu. Il regardait Tom en souriant. Lui il ne souriait pas du tout. Il souffrait, mais Bill aussi avait mal. Mais c’était fait exprès. Bill ne prit pa le temps de lui expliquait, l’heure redoutée sonnait. Il prit le couteau caché entre les coussins tout en restant assit sur Tom. Ce dernier s’apeura à sa vue. Mais Bill ne lui laissa pas le temps de paniquer. Il enfonça résolument la lame dans la poitrine de son frère, lequel le regardait sans vraiment comprendre. Là, il fallait faire vite pour qu’il voit que Bill ne le trahit pas. L’androgyne retira le lame du corps encore vivant de son frère puis l’enfonça dans sa propre poitrine. Tom comprit, il sourit. Bill retira la lame et s’allongea sur lui. Ils eurent simplement le temps de s’enlacer et de se serrer ensemble avant que leurs deux cœurs de s’arrêtent exactement au même moment. Ils étaient partit tout les deux vers un autre monde pour une nouvelle aventure qui pourrait durer.
Dans le salon, l’aiguille était arrêtée. Elle sonnait toute seule, ça faisait des années que sa sonnerie ne marchait plus. Elle pleurait, la petite aiguille, elle se serrait en bas du cadran avec sa grande sœur.
Les âmes habitant le corps des jumeaux s’extirpèrent, enlacées, des ailes dans le dos, voguant pour une autre vie, quelque part, à deux, rien qu’à deux. Leur amour continuerait là haut, que les anges le veuillent ou non.
Le temps s’était arrêté, mais pour eux, tout allait continuer…

Fin


Lyra
Sam 24 Mars 2007, 14:14 par Lyra sur Les liaisons sulfureuses

L' echappe de nos mains

Il existe un instant, quand on est fragile et pur, qui nous enveloppe, nous protège.

Je pense que tu l’ as connu, que tu le connais trop. Et, par cela, tes voies sont escarpées, ta démarche incertaine, tu avances, doucement avec tant de vertiges que j’ ai frôlé ta main sans la saisir jamais, … car si j’ avais plongé, là, du haut du rocher, tu aurais pu me tuer. La pression d’ une main, d’ une mauvaise attache dans un saut aussi grand peut être fatale, un simple décalage, et, bref, c’ est le gadin.

J’ ai aimé ce vertige, ce contretemps, cette envie de vivre à partager ce qui pourtant ne serait qu’ éphémère dans le plaisir pour toi, je suis cela, certes, mais ma tête reste là, sur terre et dans ma rivière … alors ... clin d’ oeil, tétard! c’ est moi qui mène le cours! ... tu peux me parler voyages, partir au bout du monde, tu ne veux pas construire, ne serait ce qu’ une case pour faire guise d’ école, ne serait ce qu’ un arbre pour faire l’ ombre, un jour, pour le vieux qui s’ endort, ne serait ce qu’ une marre pour qu’ une bête s’ y abreuve …. Bref, rien! rien, à part toi et ton incertitude de par un idéal qui n’ a pas de futur.

Je ne suis pas stérile, et ne ferai jamais corps avec ce qui est sec tellement il a soif de choses enfouies en soi et qu’ il faut écouter pour savoir aimer.

Il existe un instant, quand on est fragile et pur, qui nous enveloppe, nous protège, et moi, je suis .
Lun 09 Oct 2006, 19:53 par Chogokinette sur Les liaisons sulfureuses

Rappel à Karim.

L’insoutenable


Le savoir incapable de me croire le pardonner
De par ce qu’il est vraiment, et que je savais.
Parce que je l’ai su dés le début,
Et ne l’en ai pas moins aimé pour autant…

J’aimerai qu’il apprenne de ma plume que nombre d’ entre nous ne sont pas
aveuglés par l’amour au point de taire des instincts qui sont encrés en nous
depuis la nuit des temps, comme la crainte non vaine.

Se plier au jeu de la séduction tout en gardant un œil discrètement ouvert est la force de l’adulte plus que de l’être humain, là est l’un des prismes de tout être intelligent et complet.

Je te regarde droit dans les yeux, maintenant :

La fractale, je connais et suis capable de la faire mienne en quelques
semaines … mais, pas envie, …, je préfère l’Amour.

L’écriture, je m’y plonge sans envoyer des textes écrits par d’autres tout
en faisant croire qu’ils sont miens pour me faire aimer au regard
respectueux et alerte de lecteurs potentiels. De toutes façons, je n’aimerai
piller le trésor artistique que tout autre recèle et que je n’ai pas en moi,
c’est une offense à l’Art lui-même, et saches qu’il est histoire de notre
vie à tous depuis des millénaires !

Le reste, on le connaît tous deux …

Ah là là, repose toi un peu ton tête, et fais vibrer ton cœur, en
toute humilité.

Fin de l’histoire : il n’y a rien à pardonner. Seulement l’aimer tel qu’il
est, et ce n’ est plus le cas.

Et, pour information, Le site mondial protecteur des textes de soufisme est déjà au courant depuis deux ans déjà, Ducon.
Dim 08 Oct 2006, 02:39 par Chogokinette sur Un monde parfait

Les ailes d'une colombe

Si j’avais les ailes d’une colombe,
Je volerais du haut du ciel,
Au fin fond de la vallée,
Je causerais avec le vent,
Je trouverais un moment de joie,
Si j’avais la clé de la porte de ma prison,
Je ne sais pas, si j’osais...
Ou bien si je resterais ,
Les yeux fermer en priant,
Pour ma douce délivrance,
Tu n’aurais jamais dur revenir,
Tu n’aurais jamais du oser,
Du mal que tu m’as fait, de ce que tu m’as fait,
Ose tu regretter ?
Si j’avais la chance,
Pour te faire comprendre,
Prendrais-tu mon amour,
Comme tu as porté ma souffrance,
Nos deux coeurs ensemble,
Dans notre bonne jouissance.
Mar 12 Sep 2006, 00:46 par joullia sur Mille choses

Combattre encore et toujours pour ne pas retomber

La douleur intérieure est éphémère.
Les blessures profondes,
Le cœur se serre,
L’estomac se noue.
La faim apaise le mal interne.
Manger gonfle le mal être,
Elle estompe mes angoisses.
Est-ce le mal de vivre, ou plutôt le mal être ?
La blessure physique est vue,
Mais la douleur intérieure est cachée.
Ne plus penser au mal être ;
Mal ! Oui, mais là , dans le cœur.
L’estomac vide, mais la tête lourde.
La nourriture pèse et alourdit
Ce corps que je regarde d’un œil.
Dans le miroir, c’est mon intérieur qui reflète,
Rempli de douleurs enfuies, de chagrins cachés,
De blessures tantôt cicatrisées, tantôt réouvertes.
Lourdeur de solitude et de tristesse.
Mon corps peut paraître plume,
Mais l’intérieur est un lieu où tout se garde.
Parfois les secrets, les souvenirs enfuis ressurgissent.
L’enfant et l’adolescente que j’étais
Ne sont que peines et blessures.
L’adulte que je suis maintenant
S’est construite de ce mal et de beaucoup d’espoir.

Aller au plus profond de moi, c’est la douleur qui revient.
Vivre autour de la haine, de la colère, de la violence, du mensonge….
Combattre encore et toujours pour ne pas retomber.
J’en ai montées des marches ! Mais la chute fait mal.
Se rattraper, s’accrocher à un petit rien
Pour ne plus descendre au fond du gouffre.
C’est un soulagement d’extérioriser ce mal.
C’est difficile de faire semblant pour ne pas blesser.
Paraître bien pour ne pas faire souffrir.
Se cacher, s’enfuir vers d’autres horizons.
Eloigner les pensées néfastes pour se rapprocher de l’espoir.
Ne plus faire mal, cacher ses angoisses
Qui rongent l’esprit et le corps, encore si fragiles.
Paraître forte et ne pas laisser ses idées noires prendre le dessus.
Faire semblant, tricher mais ne pas trahir.
Difficile mais pas impossible.
Reculer pour sûrement,
Avancer vers un futur peut-être plus clair.
La vie est faite de chemins incertains.
Parfois il suffit d’un petit rien,
Pour prendre le mauvais.
Les directions sont multiples,
Etre guidé peut aider.
Ne pas s’enfermer dans cette bulle atroce et sans issue,
Peut paraître impossible à certains moments.
Le destin nous amène vers d’autres horizons.
Une autre porte s’ouvre ! Est-ce la bonne ?
La franchir tant qu’il est encore temps !
Oui, difficile ! Mais pas impossible.
L’espoir est toujours là.
Lun 21 Août 2006, 23:36 par joullia sur Mille choses

Angelus

Je plonge dans les méandres de ces corps malades
La peine pousse les âmes sur des chemins mourrant
Je sais que de vos blames et de tout vos tourmants
Ne restera sur terre qu’une croix qu’on ballade

Je sens que de vos tombes le vent est bien plus doux
Aurai-je le courage ? de mourir pour vivre
Evitant les orages de ce monde en dérive
Rouant nos coeurs en larmes sous des tonnes de coups

Décadence physique et mort cerebrale
Je sens mon crâne la distortion fatal
Qui fait naître a mes levres le plus beau des rictus

De toute ma hauteur c’est un corps qui sombre
Le déclin de mon coeur fait renaitre des ombres ...
...mortuaire et mon âme résonne l’angelus
Ven 28 Juil 2006, 17:11 par joullia sur L'amour en vrac

Ti prince

Toi, qui m’attires.
Toi, qui par un sourire,
M’as plu dès la première fois,
Et m’as fait espérer, qu’il y aurait d’autres fois.

J’aimerais te dire que tu me plais.
Te faire savoir que je suis moi,
Dès que je suis près de toi.
Et que j’aimerais que tu restes là.

À quoi ça sert de me battre,
Ceci est un vrai tour d’acrobate.
Je suis sur une corde raide,
Et, je voudrais que tu m’aides.

Mon coeur est en balance.
Ton regard est comme une lance.
Tu l’as projeté jusqu’au ,
Dans mon corps, tu as atteint mon coeur.

Toi, qui m’émerveilles.
Qui m’élèves jusqu’au ciel.
Comme un oiseau,
Je me poserai dans tes lieux.
Mer 26 Juil 2006, 21:31 par joullia sur Parler d'amour

Pilote 555

A Mud, Granger, Mike, Todd et John

Deuxième femme du Colorado à être licenciée APA - licenciée de l’American Paragliding Association - et bien entendu, première pilote française, précédée par 553 messieurs. N’allez pas imaginer que c’est par goût du risque, juste par amour de la liberté et puis, par amour, tout court.

Locust. Au Nord de Boulder, dans les Rocheuses, pas loin des Flat Irons, quand les thermiques ne sont pas trop forts, je fais mes premiers vols sur la pente école... « Turn left, turn left, keep your brakes... » De grands fous rires à la radio et, lorsque je touche terre sans bobo, un cri d’apache, le coeur qui bat plus fort, une danse indienne improvisée sur la piste d’atterrissage : « I’ve done it ! I’ve done it ! So great ! You-ou-ou-ou-ou ! ! ! »... Un décor, semi-aride, normal pour la région, avec des cactus et autre végétation qui supporte un taux d’humidité très réduit - parfois, l’été, le taux est de 3% dans l’air, toute vie reste dans l’attente impatiente d’un « thunder storm », ces orages très violents et brefs qui déchargent l’air de toute l’électricité qu’il contenait - , les trous et nombreuses galeries des chiens de prairie, la ville autour, les roches, les cailloux, des arbres rachitiques, dans le ciel des rapaces, au loin, en haut des montagnes, de grandes bêtes cornues, deer...
Look-out Mountain. Pas loin, l’usine de bière. Des pick-up trucks avec des mecs robustes, un type qui est chirurgien, un fabricant de tentes, un gars dont je ne sais rien d’autre que ses nombreuses conquêtes amoureuses, ces femmes qui défilent et qu’il fait voler ( une fois, rarement deux !), il porte sur son dos une tête d’indien avec écrit « Lafayette compagny », il a des restes de français incompréhensibles mais dont il est fier, et puis, le prof de l’école de parapente, pour lequel je fais des photos et des affiches... On attend, on plaisante. On passe le temps. Ils me disent encore et encore, « Hey, bab’, tell us « sure » ». Alors, pour leur faire plaisir, je leur dis en m’appliquant : « Sure ». Ils éclatent de rire à cause de mon « r » qui n’est pas assez américain à leur goût ; néanmoins, ils aiment les restes d’accent français de leur mascotte... Oui, c’est un peu ce que je suis pour eux : la seule femme qui vient régulièrement, minuscule au milieu de ces grandes baraques, pour jouir d’heures de liberté, de vent et de soleil, ces moments de silence où l’on est avec l’aigle haut dans le ciel. Je me sens non seulement admise mais protégée. On attend sur ce parking de sable et de lumière un temps qui semble ne plus vouloir finir... Puis, d’un coup, le cri rauque tant attendu : « Hey, dudes, it smells beer, time to go flying ! ». Le vent a tourné, on peut sentir l’odeur de bière, les pilotes ne s’y sont pas trompés. Nous voilà tous engouffrés dans le pick-up, moi devant, au milieu de mes gardes du corps et j’ai droit encore à un plein "bunch" de plaisanteries. Je sens derrière la rudesse de ces hommes, une grande tendresse. On défait le parapente, on le pose bien à plat, on vérifie les « lines », la toile, pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’accroc, de noeuds, pas de risque de finir comme cet autre, en bas, enveloppé dans sa toile, comme un paquet cadeau...
Salt Lake City. On a attendu 4 heures pour que les « thermal activities » soient moins fortes. Cependant, il faut quand même deux gars pour me tenir en haut de cette falaise. Je m’envole sans avoir à courir, ma voile est déjà droite au dessus de moi. Je prends en main mes « freins » et pars pour plus d’une heure de « ridge soaring »... Le ciel est couvert de parapentistes en tous sens, il faut bien respecter les consignes de vol pour éviter les accidents. Je m’amuse à revenir vers la falaise et même toucher le sol du bout des pieds et repartir - un peu risqué. Je sais que je ne dois pas me laisser emporter par les vents ascendants vers l’arrière de la montagne ; là, danger, on se trouve comme dans une machine à laver qui vous ferait tourner dans tous les sens avant de vous propulser au sol... Comme je suis très légère, le moindre souffle pourrait être fatal si je ne contrôlais pas la griserie que je ressens et qui me ferait perdre toute notion de danger. Mais dès que je vois que je monte très haut et que le dos de la montagne se rapproche, je « casse ma voile avec les « front lines », ainsi je perds de l’altitude et reviens dans la partie "jouable" de la falaise. En l’air, contemplation du soleil qui se couche sur Salt Lake, la ville des mormons... Les cieux sont splendides. Je finis par décider de descendre, joue encore un peu à faire des « reverse launch », avant de partir manger dans l’un des restaurants typiques de l’Ouest, où la bière, délicieuse, et les cure-dents sont sur toutes les tables. La joie bon enfant et la fatigue nous détendent et l’on savoure avec délectation notre repas chaud...

Il y a eu bien des vols y compris dans la neige, quand l’air est doux et clair comme de la glace, des ballades dans des lieux variés pour trouver de nouveaux sites, dans des coins dont j’ai oublié le nom. Il y a eu, notamment, sur le Mont Evens, ce vol avec des cailloux dans le dos pour éviter que je ne m’envole trop haut : j’avais fait des 360 pour redescendre lors d’un précédant vol, géniale comme impression, mais je remontais aussi vite ! ! Je m’étais régalée mais cela avait foutu la trouille à mon cher et tendre... Bref, je prépare ma voile, et, surprise, sortant de ma concentration, je découvre toute cette rangée de touristes américains attendant que je m’envole et qui ont hurlé de joie au décollage ; le type en bas, mon homme, trop loin pour rien voir, a néanmoins entendu ces cris à la radio... Un enthouisiasme fabuleux.
Jeu 01 Juin 2006, 08:57 par dolce vita sur Mille choses

Le paradis blanc...

Il y a tant de vagues et de fumée
Qu’on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l’énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n’y aura plus d’abonné
Et plus d’idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé

Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu’on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Je m’en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d’argent
Comme, comme, comme avant

Y a tant de vagues, et tant d’idées
Qu’on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j’aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D’avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé

Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s’amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c’est d’être vivant
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où l’air reste si pur
Qu’on se baigne
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme avant

Michel Berger
Dim 21 Mai 2006, 12:51 par Satine sur Mille choses

Faire l'amour avec l'éternité

Un coeur douloureux, lourd de larmes et triste.
Dedans la colère gronde
Où est-il ?
Où est l’amour après lequel tu soupires ?
A quoi sert de marcher encore et encore ?
De croire, de toujours y croire ?
D’où vient cette déraison ?
D’où vient cette innocence ?
Pourquoi n’es tu pas tiède comme tous le sont ?
Pourquoi ne pas promettre et ne rien tenir ?
Pourquoi ?
Pourquoi ne pas séduire ?
Pourquoi ne pas mentir ?
Pourquoi es-tu si différent des autres ?
Pourquoi cette envie de donner en toi ?
Pourquoi est-ce que tu soupires après l’amour ?
A quoi sert d’aimer ?
A quoi sert de souffrir ?
A quoi sert d’espérer ?
Et en toi la femme, l’homme libre se révolte,
L’indomptable lève le poing :
Ne plus croire à ces boniments
De forains,
Partir, partir et faire l’amour avec l’éternité
Ven 28 Avril 2006, 08:18 par dolce vita sur L'amour en vrac
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Ecrire sur dedans Une demande, A jamais..., Les mots ( 5 )..., La veste à Pépé., Y a un truc !, Morphine [Yaoi], L' echappe de nos mains, Rappel à Karim., Les ailes d'une colombe, Combattre encore et toujours pour ne pas retomber, Angelus, Ti prince, Pilote 555, Le paradis blanc..., Faire l'amour avec l'éternité,
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La citation d'amour

Dans l'amour et dans les foulures, la rechute est fréquente.

Proverbe espagnol.

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