Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur dégoût
La colombe ou la liberté, en destinée
L’amour en vrac? c’est le mot clé de ce texte, l’amour, notre amour est en vrac.
On vit dans un monde de putes, je suis bien d’accord avec ce concept.
Et car on vit dans un monde de putes, l’argent régit le cœur de plus vils d’entre nous.
Pauvre riche, l’argent nous a séparé.
c’est ce qui m’a fait pleurer.
je n’ai pas pleuré de te perdre ou de déception, ça j’en ai l’habitude et je ne pleure plus pour personne car je me suis fortifiée.
Ce fut une obligation dans mon cursus, et mon parcours me l’a permis.
J’ai donc un cœur tendre, sensible, ouvert, tout le temps amoureux, mais désormais bien accroché.
J’ai été programmée pour aimer, programmée pour ne plus sombrer.
Je ne ferais aucune polémique ni aucun débat sur le sujet, ni sur nous deux.
Si je t’écris ce soir je ne sais pas vraiment pourquoi ni ce que j’en attends, ou si je sais, juste me soulager de ces douleurs qui nous ont gagnées.
des malentendus, des discordes, tout ce qui tue l’amour.
Tout ce qui a tué mes sentiments.
Maintenant la haine a remplacé mon amour pour toi, et ce n’est plus de l’amour mais du mépris, de la colère, de la rancune aussi.
Me venger n’est pas au programme, mais combien tu vas payer, ça je sais que tu vas le regretter, tandis que je n’aurais aucun regret.
Un jour tu te diras "ah oui elle avait raison, je réagis trop tard et ne comprends que maintenant, et je regrette: elle me manque etc."
et tu ne seras pas le premier, car dans le genre talent précurseur, j’ai le premier prix et j’ai de l’avance sur toi.
je sais avant toi, ce qui advient, sans ne savoir l’avenir pour autant.
quand je te lis, je n’y comprends rien, ton style est dépareillé, tes mots sont dé-variés, ton cœur avarié...
tu parles d’amour comme on parle du malheur et ça me donne la nausée avant même d’avoir goûté au plat...
tu pourras me rendre tout l’argent que tu me dois ça n’achètera jamais l’effacement de ma peine.
de la peine oui que du matériel nous sépare mais pas étonnant quand je vois que tu me prends pour ton objet.
moi je n’ai qu’un objet c’est les droits de l’homme, les droits de la femme, le droit des enfants, le droit des victimes, et le droit des malades à la dignité.
je me rassemble à quelques bénévoles pour venir en aide à des pauvres gens que cette société a voulu réduire à néant et au silence des plus humiliants.
Humiliation oui, quand au silence se réduit la peur, et quant à la peur se substitue l’angoisse aux tripes.
Trop de salopes courent les rues, font les trottoirs à la recherche du malheur perdu.
Stérile est ce désir suspendu au fil des désillusions.
Puérile est le caprice de l’enfant sous couvert de souffrance donne l’illusion à l’adulte devenu grand qu’il existe.
Je déteste ce que tu fais de moi: je t’insulte à tout va, je t’en veux ou pas, plus ou moins, peu importe il est trop tard pour discuter.
Raccrocher au mieux, parler à un répondeur, pour se déverser des ses non-dits.
Quelle arme brise l’indifférence?
à l’indifférence répondre par l’indifférence et surtout ne jamais verser une larme.
si je pleure ce sera pour la juste cause, pour la noble cause, pour ce monde pourri, qui donne le dégoût, même les rats n’aiment plus cette vie.
avant on parlait d’avenir, pour cette terre, ce jour on ne parle plus que de la sauver...
notre planète, ô terre-mère, pardonne les humains de leur débilité.
pardonne l’humanité d’être aussi stupide que la stupidité.
pardonne nous d’être si petits, si fragiles, si insolents et pour les pires si ingrats.
pardonne nous, car nous sommes foutus.
nous ne sommes plus de ce monde, nous errons, nous traversons notre temps, nous tuons le temps, nous bouffons la vie, nous sombrons...lentement dans ce noir...
dans cette guerre qui nous assaillit, dans la haine, non dans l’erreur mais dans la faute.
la faute de ne plus être solidaires, la faute aux égoïstes, à l’égocentrisme, qui laisse l’autre crever pour ne pas l’aider.
volontairement, certains nuisent à autrui, juste par méchanceté gratuite, et ça, c’est encore pire que la malhonnêteté.
C’est lâche et sournois.
voilà tout ce que tu m’inspires, du noir, et du noir, et encore du noir.
un peu de rouge mais juste pour le sang.
la sang du christ, le sang de ces enfants assassinés au nom d’une religion, le sang dans ton assiette, quand ta viande est saignante...
le sang, voilà ta seule couleur.
Les larmes elles n’ont pas de couleur, elles sont transparentes.
Elles sont translucides, on y voit à travers.
On y voit quoi, du cinéma ou ce qu’on a dans les veines.
Pleure un bon coup, une bonne fois pour toutes, une bonne dépression et après ça ira mieux, crois moi tu ne pleureras plus pour rien.
ah oui, pourquoi pleurais-tu déjà?
car selon toi je te devais quelque chose?
ah bon depuis quand l’amour se doit?
on peut devoir de l’argent mais devoir de l’amour, j’ai jamais vu ça.
à part dans un mariage ou à la limite dans un couple et encore, l’amour n’est pas un devoir mais un état incontrôlable et jamais acquis oui je sais tu n’aimes pas quand je dis ça mais c’est vrai.
oui je sais tu n’aimes pas la vérité.
alors tu veux que je t’en balance un peu de réalité? histoire de réveiller tes neurones qui sont fatiguées mais tiennent des nerfs?
la réalité c’est que j’étais en train de tomber amoureuse de toi, je t’ai aimé, puis après ça me passait un peu tel un coup d’amour éphémère car cela ne marchait pas.
Puis tu revenais, donc à nouveau j’espérais.
à chaque fois je t’aimais un peu plus, je te découvrais, et tu me surprenais.
tu étais comme j’attendais, tu faisais ce que je voulais, enfin à peu près car comme je viens de le souligner du début de notre rencontre à la fin il y a eu des hauts et des bas.
et ce n’est pas parce que je me suis libérée que deux mois après non, c’est car, cela n’allait pas.
tu ne faisais pas ce que je souhaitais, alors je me dispersais j’allais voir ailleurs sans vraiment aller voir ailleurs, mais comprends que mon ressenti partait dans tous les sens.
j’étais perdue et déstabilisée et tu sais pourquoi?
parce que tu n’étais pas là près de moi.
tu étais là, tu me montrais indirectement ton attention et intérêt mais pas vraiment.
tu attendais tout de moi, que je fasse tout, tu me laissais tout te donner, sans lâcher ne serait-ce qu’un aveu.
Tu ne me disais pas que tu m’aimais, tu ne me montrais pas tes sentiments et je souffrais.
tu me laissais seule, le soir, la nuit, le jour, aux repas.
tu me laissais tout faire toute seule, faisant mine de me soutenir mais me laissant bien galérer.
tu te foutais de si j’avais à manger, si j’arrivais à manger, tu te foutais de moi.
tu ne te rendais pas compte de mon mal-être avec toi, du malaise, et du manquement.
je n’étais pas heureuse, et dans la durée.
tu voulais limite que je dorme par terre, tu te moquais que je dorme dans un lit ou dans un canapé comme une pauvre fille.
tu te foutais de m’envoyer au bagne, de me rabaisser car tu te sens toi même dans l’infériorité intellectuelle et que tu peines à comprendre mes collègues et moi.
tu voulais que je supporte tes enfants alors que déjà toi je ne te supporte pas.
je t’ai dit de rester avec tes gosses, et ce n’est pas méchant, mais je ne me vois pas avec tes gosses et toi vu les conflits entre nous deux.
déjà qu’à deux on se dispute alors former une famille harmonieuse est carrément impossible.
il n’y a aucune crédibilité à notre union et pourtant si je t’écris là encore c’est bien que j’étais sincère et que je t’aimais
car pourquoi écrire autant à quelqu’un dont on se fiche?
à ce point, tous ces mots là, ils veulent bien dire quelque chose même si ce n’est pas la quantité qui signifie tout?
pourquoi autant, de choses à te dire et toujours rien à te dire.
car te dire c’est parler à un mur, et ne rien dire, c’est impossible après tout ce qui s’est passé
mes potes me disent de ne pas me prendre la tête, mais c’est dur, de ne pas se prendre la tête, avec tout ce que tu me fais subir
tu m’as martyrisé et je le maintiens encore devant témoins.
tu voudrais que j’oublie que je pardonne et te laisse une seconde chance
que je te dise que tu es prêt.
je sais que ton père t’a manqué enfant et que tu as eu des remontées de souvenirs à ce sujet quant on s’est connus mais ce n’est pas une excuse à tes mauvais gestes à mon égard
le pardon n’a pas de prix, le pardon n’a pas de prix
pour te pardonner il me faudrait des milliers de mots doux réparateurs dont tu es bien incapable
tu ne comprends même pas mon rejet
tu crois que je me suis foutue de toi, que j’ai juste voulu profiter ou du moins me moquer de toi sans rien partager de réciproque alors que c’est totalement faux et c’est pourquoi je te dis que tu te trompes
j’étais vraiment prête à m’investir et à construire
à aller jusqu’au bout des choses avec toi
j’avais envie de toi
j’étais dans mon lit allongée vulnérable à tes formes, à tes lèvres et à tes mains
j’étais sous ton emprise et je t’attendais
j’étais heureuse de t’avoir trouvé
je te pensais mature, et avenant, attentionné, sensible, gentils...
je te pensais quelqu’un de bien.
je n’attendais qu’une chose que tu me rejoignes que je te donne la clé, de chez moi, ou bien que tu me la demandes donnée par avance
je n’attendais qu’une chose, que tu viennes, que tu me prennes dans tes bras
que tu me parles, avec ton corps si ta voix avait un bug
avec tes lèvres pour me dire je t’aime
je voulais que tu viennes là me rassurer, me sentir en sécurité contre toi quand je m’endors
je voulais me mettre en boule sous nos draps et ne plus jamais te quitter
je voulais faire un monde autour de toi, telle une protection, un bonheur entretenu, je me voulais parfaite pour toi, je voulais tout faire et tout le temps pour toi
je me levais le matin j’allais travailler pour toi
je voulais gagner beaucoup d’argent et toujours plus pour que tu sois heureuse car même si l’argent ne fait pas le bonheur je voulais pas que tu te soucies pour tes enfants et les nôtres ( j’en voulais avec toi ) de l’aspect financier
je voulais que si l’on ne travaille pas pour la gloire, qu’on travaille pour être riches, et la gloire viendra avec ou inversement
je voulais te couvrir d’or, et surtout d’amour, pour ne jamais que tu pleures
j’ai sans doute voulu trop te gâter mais je ne peux m’en vouloir si tu en as fait un caprice
je voulais que tu sois fier de moi, que nos enfants soient fiers de leurs parents, de leurs métiers, car comment me sentir une bonne mère si mes enfants ne sont pas fiers de moi?
je ne voulais pas d’un père ou d’une mère ni pauvres ni malheureux
je voulais le bonheur, tout simplement apprendre à s’aimer au fil du temps un peu plus chaque jour
une vie simple, sans préjugés, sans jugements, sans jalousies, sans envies déplacées...
et au lieu de ça la vulgarité a remplacé la douceur, et le langage soutenu
on n’a plus que le mot pute à la bouche quant on a les boules
on sent la violence nous envahir et on a envie de tout casser
de prendre un objet et de le briser
et ça, c’est bien le signe de la fin d’une relation selon moi
quand on a envie de prendre un objet et de l’exploser
puis qu’on se dit pour se rassurer jamais je ne te toucherai toi.
certes jamais je ne te toucherai mais c’est pas l’envie qui m’a manqué donc je préfère tout arrêter oui
je ne suis pas de celle qui reste dans ces conditions.
tu me rends mauvaise, mais vraiment quoi et encore je me retiens et heureusement que d’une part ça ne me fait pas ça sans causalité, d’autre part je sais que je ne suis pas comme ça quand je suis amoureuse
je ne suis plus amoureuse par malheur
je ressens encore des restes
des restes néfastes
une pilule mal digérée...
je ne me sens pas en sécurité avec toi, ni dans une relation avec toi.
tu me fais peur car tu as peur et c’est contagieux la peur.
tu as peur donc j’ai peur.
( face à toi pas les autres c’est pour ça que je vais voir ailleurs enfin que j’aimerais aller voir ailleurs car je ne cherche pas non plus )
j’aurais pu choisir n’importe qui pour te faire mourir de jalousie et je ne l’ai pas fait mais la maladie s’en est chargée et t’as fait mourir de jalousie sans que j’ai besoin d’agir
je pourrais me venger sur plein de points et facilement mais ce n’est pas mes méthodes, j’ai des techniques bien plus au point; je veux juste que justice soit faite, et surtout la paix, que tu me fiches la paix
je ne sais même pas pourquoi on se sépare ni pourquoi tu t’es énervé ainsi quand c’est parti en live entre nous, en premier lieu, car depuis je suis énervée aussi dans une certaine mesure que je tempère beaucoup malgré tout, car je sais que malgré ma colère à toute épreuve et mes forces, je suis plus calme que toi
je suis une fausse calme et toi un faux nerveux
tu t’énerves là mais c’est du cinéma ça aussi comme tes larmes.
c’est pas de la colère mais de l’hystérie
et pas de l’hystérie de conversion et l’hystérie tout court.
c’est pourquoi je n’ai plus aucune compassion envers toi
tu ne souffres pas, tu n’es pas malade physiquement, tu es juste pervers et malade sans doute oui, mais pas d’une maladie qui fait souffrir
tu es bien comme ça dans ta vie, tu te relèves aussi vite que tu tombes car tu voles bien bas...
la voilà la vérité!
je deviendrais cynique si je continue trop à dire ce que je pense de toi et sans vouloir te vexer encore une fois je ne dis que ce que je pense en bien comme en mal
toi tu me crois quand je dis du mal mais pas quand je dis du bien.
c’est ça qui est fou.
non?
moi je voulais sortir avec toi, voilà faut être clair, enfin je ne disais pas non car je ne savais pas clairement si un partage était possible tu sais maintenant que ce qui compte n’est pas le désir mais le partage donc l’amour, et que l’amour sans partage n’en est pas, enfin j’espère qu’au moins tu as compris ça.
si je t’ai appris au moins une chose, j’en suis ravie.
voilà je t’ai écrit un roman qui ne changera rien à notre sort désespéré;
je voulais sortir avec toi et au dernier moment tu m’as dégagé mais tu prétends que tu avais une bonne raison ou que c’est moi qui me suis défilée ou je ne sais pas quoi
je ne t’ai jamais dit que tu étais qu’un ami pour moi, jamais, ça aussi tu l’as inventé
j’ai peut être employé ce terme une fois à ton égard car je ne pouvais pas te dire mieux que ça sur ta ligne professionnelle comme ça.
je voulais te dire mon amour en face et en tête à tête donc seule à seul.
je ne voulais pas de tous ces gens dont tu nous entourais
je ne comprenais pas pourquoi tu avais besoin de parler de moi à tout le monde alors que je suis la première et seule concernée
et tout le monde sait mieux que moi ce que tu ressens pour moi car à moi tu ne dis jamais rien
tu es ce silence qui m’exaspère, pas celui des églises, pas celui des églises...
tu ne dis rien ou que de la merde, tu ne fais rien ou que de la merde, je ne sais même plus quand tu as fait un truc bien pour moi, ça doit faire si longtemps.
j’ai mal de voir à quel point je ne te comprends pas, de a à z, et sans parler de normal, je ne trouve pas ça bien
je sais pas tu as cru que je voulais aller voir quelqu’un d’autre alors que je n’ai eu personne d’autre depuis toute cette histoire
je ne sais pas ce que tu croyais
que je pensais qu’à mon travail, mais il me faut bien travailler pour te satisfaire, voudrais tu d’une femme sans profession?
c’est ça pour mère de tes enfants que tu veux? ou tu veux que nos enfants soient fiers de moi et de mon travail?
c’est pas pour moi et t’oublier que je faisais tout ça c’était pour nous et notre avenir
pour que notre couple soit stable comme nos emplois
je ne voulais pas faire passer le travail avant ni le reste avant mais tout passait comme priorités pour moi
car si je suis mal dans mon travail comment je pourrais être bien avec toi ou dans ma vie?
c’est mon épanouissement.
je voulais travailler avec toi en couple en plus donc bon je pense justement que je sacrifiais une partie de mon travail pour toi et pour tout partager et travailler avec toi
qui a fait des efforts et sacrifices pour me rapprocher de toi
qui a renoncé à une partie presque majeure de son emploi du temps
qui s’est rendue libre et sans jamais te faire sentir que tu étais de trop dans ma vie
qui a fait une place pour toi à mes côtés
qui bordel qui?
je ne trouve plus les mots non avec toi, et je n’y capte rien et vu que tu ne t’expliques cela restera un malentendu dans ce bas monde où l’on n’a plus de facilités à détruire qu’à construire...
c’est ce qui est triste, je suis en vrac, comme notre amour, tout part en vrille, ça part en couille, mes textes donnent la gerbe car c’est la merde....
comment te dire hein que toi sans moi ça veut dire quoi?
putain pourquoi on complique toujours tout dans cette putain de vie de merde, hein pourquoi?
ce serait si simple de se boire un petit café, de se dire ce qu’on pense et de se réconcilier, même si l’on doit en venir aux faits et donc soit se mettre ensemble soit oublier cette idée.
je n’arrive plus à aimer, enfin, je n’arrive plus à t’aimer
tu dis que tu m’aimes mais tu me maltraites alors je me dis que ta vision n’est pas la mienne
que nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes
un jour d’ailleurs le jour où tout s’est effondré, tu m’as dit nous n’avons pas les mêmes attentes et je n’ai pas compris pourquoi
maintenant je me dis que tu pensais que je ne voulais pas de toi
et je ne sais pas pourquoi tu pensais ça
ensuite concernant la fidélité, il y a bien longtemps que je suis fidèle, et ça aussi j’ai appris à gérer une situation sans tomber dans ce panneau, dans lequel on peut facilement s’adonner quant on n’a pas eu le bon coach à un moment dans sa vie.
c’est pour ça que je suis célibataire, entre autres, car je ne me vois pas encore fidèle à quelqu’un alors que je n’ai personne forcément comment pourrais-je être fidèle célibataire?
je ne trompe personne forcément car je n’ai personne
je suis seule et par choix, j’ai quitté mon conjoint car ça n’allait plus et je n’ai aucun regret
vaut mieux être seule que mal accompagnée, je dis non merci à la banalité
je dis non merci aux mensonges
je dis non merci aux enfers, et aux cauchemars, je dis non merci à tout ça
alors je suis seule oui, seule pour être libre de m’ouvrir enfin à la bonne personne un jour ou l’autre
demain, ou un peu plus loin, devant, l’horizon n’est pas tracé, l’horizon nous attend vierge et disposé à nous combler
je suis amnésique du futur, car je ne me souviendrai que du bon, que de celui que je garderai pour toujours.
ce ne fut pas toi, dommage, j’aurais bien aimé ne pas me tromper, ne pas nous tromper, ne pas se tromper, en ce sens là oui je te l’accorde nous nous sommes bien trompés.
nous avons cru changer le monde, nous avons cru trouver en l’autre ce qu’on cherchait, et en revanche nous avons souffert...
si dieu existait, il ne laisserait pas ça se passer, ou bien alors il existe et forme le destin.
tu n’es donc peut être pas destiné.
la liberté, je la concède contre un mari,
je marie ma liberté à mon futur mari.
que j’aime par avance forcément.
comment pourrais-je ne pas l’aimer?
on ne se marie pas pour se marier, enfin pas de nos jours, et pas lorsqu’on est normalement constitué
on se marie par amour, par engagement, car on pense avoir trouvé la bonne personne, et surtout car on se sent prêt
voilà la vérité
je n’ai pas d’enfants et que dieu m’en préserve tant que l’amour ne sera pas au rendez-vous et tant que la haine avortera mes enfants.
On vit dans un monde de putes, je suis bien d’accord avec ce concept.
Et car on vit dans un monde de putes, l’argent régit le cœur de plus vils d’entre nous.
Pauvre riche, l’argent nous a séparé.
c’est ce qui m’a fait pleurer.
je n’ai pas pleuré de te perdre ou de déception, ça j’en ai l’habitude et je ne pleure plus pour personne car je me suis fortifiée.
Ce fut une obligation dans mon cursus, et mon parcours me l’a permis.
J’ai donc un cœur tendre, sensible, ouvert, tout le temps amoureux, mais désormais bien accroché.
J’ai été programmée pour aimer, programmée pour ne plus sombrer.
Je ne ferais aucune polémique ni aucun débat sur le sujet, ni sur nous deux.
Si je t’écris ce soir je ne sais pas vraiment pourquoi ni ce que j’en attends, ou si je sais, juste me soulager de ces douleurs qui nous ont gagnées.
des malentendus, des discordes, tout ce qui tue l’amour.
Tout ce qui a tué mes sentiments.
Maintenant la haine a remplacé mon amour pour toi, et ce n’est plus de l’amour mais du mépris, de la colère, de la rancune aussi.
Me venger n’est pas au programme, mais combien tu vas payer, ça je sais que tu vas le regretter, tandis que je n’aurais aucun regret.
Un jour tu te diras "ah oui elle avait raison, je réagis trop tard et ne comprends que maintenant, et je regrette: elle me manque etc."
et tu ne seras pas le premier, car dans le genre talent précurseur, j’ai le premier prix et j’ai de l’avance sur toi.
je sais avant toi, ce qui advient, sans ne savoir l’avenir pour autant.
quand je te lis, je n’y comprends rien, ton style est dépareillé, tes mots sont dé-variés, ton cœur avarié...
tu parles d’amour comme on parle du malheur et ça me donne la nausée avant même d’avoir goûté au plat...
tu pourras me rendre tout l’argent que tu me dois ça n’achètera jamais l’effacement de ma peine.
de la peine oui que du matériel nous sépare mais pas étonnant quand je vois que tu me prends pour ton objet.
moi je n’ai qu’un objet c’est les droits de l’homme, les droits de la femme, le droit des enfants, le droit des victimes, et le droit des malades à la dignité.
je me rassemble à quelques bénévoles pour venir en aide à des pauvres gens que cette société a voulu réduire à néant et au silence des plus humiliants.
Humiliation oui, quand au silence se réduit la peur, et quant à la peur se substitue l’angoisse aux tripes.
Trop de salopes courent les rues, font les trottoirs à la recherche du malheur perdu.
Stérile est ce désir suspendu au fil des désillusions.
Puérile est le caprice de l’enfant sous couvert de souffrance donne l’illusion à l’adulte devenu grand qu’il existe.
Je déteste ce que tu fais de moi: je t’insulte à tout va, je t’en veux ou pas, plus ou moins, peu importe il est trop tard pour discuter.
Raccrocher au mieux, parler à un répondeur, pour se déverser des ses non-dits.
Quelle arme brise l’indifférence?
à l’indifférence répondre par l’indifférence et surtout ne jamais verser une larme.
si je pleure ce sera pour la juste cause, pour la noble cause, pour ce monde pourri, qui donne le dégoût, même les rats n’aiment plus cette vie.
avant on parlait d’avenir, pour cette terre, ce jour on ne parle plus que de la sauver...
notre planète, ô terre-mère, pardonne les humains de leur débilité.
pardonne l’humanité d’être aussi stupide que la stupidité.
pardonne nous d’être si petits, si fragiles, si insolents et pour les pires si ingrats.
pardonne nous, car nous sommes foutus.
nous ne sommes plus de ce monde, nous errons, nous traversons notre temps, nous tuons le temps, nous bouffons la vie, nous sombrons...lentement dans ce noir...
dans cette guerre qui nous assaillit, dans la haine, non dans l’erreur mais dans la faute.
la faute de ne plus être solidaires, la faute aux égoïstes, à l’égocentrisme, qui laisse l’autre crever pour ne pas l’aider.
volontairement, certains nuisent à autrui, juste par méchanceté gratuite, et ça, c’est encore pire que la malhonnêteté.
C’est lâche et sournois.
voilà tout ce que tu m’inspires, du noir, et du noir, et encore du noir.
un peu de rouge mais juste pour le sang.
la sang du christ, le sang de ces enfants assassinés au nom d’une religion, le sang dans ton assiette, quand ta viande est saignante...
le sang, voilà ta seule couleur.
Les larmes elles n’ont pas de couleur, elles sont transparentes.
Elles sont translucides, on y voit à travers.
On y voit quoi, du cinéma ou ce qu’on a dans les veines.
Pleure un bon coup, une bonne fois pour toutes, une bonne dépression et après ça ira mieux, crois moi tu ne pleureras plus pour rien.
ah oui, pourquoi pleurais-tu déjà?
car selon toi je te devais quelque chose?
ah bon depuis quand l’amour se doit?
on peut devoir de l’argent mais devoir de l’amour, j’ai jamais vu ça.
à part dans un mariage ou à la limite dans un couple et encore, l’amour n’est pas un devoir mais un état incontrôlable et jamais acquis oui je sais tu n’aimes pas quand je dis ça mais c’est vrai.
oui je sais tu n’aimes pas la vérité.
alors tu veux que je t’en balance un peu de réalité? histoire de réveiller tes neurones qui sont fatiguées mais tiennent des nerfs?
la réalité c’est que j’étais en train de tomber amoureuse de toi, je t’ai aimé, puis après ça me passait un peu tel un coup d’amour éphémère car cela ne marchait pas.
Puis tu revenais, donc à nouveau j’espérais.
à chaque fois je t’aimais un peu plus, je te découvrais, et tu me surprenais.
tu étais comme j’attendais, tu faisais ce que je voulais, enfin à peu près car comme je viens de le souligner du début de notre rencontre à la fin il y a eu des hauts et des bas.
et ce n’est pas parce que je me suis libérée que deux mois après non, c’est car, cela n’allait pas.
tu ne faisais pas ce que je souhaitais, alors je me dispersais j’allais voir ailleurs sans vraiment aller voir ailleurs, mais comprends que mon ressenti partait dans tous les sens.
j’étais perdue et déstabilisée et tu sais pourquoi?
parce que tu n’étais pas là près de moi.
tu étais là, tu me montrais indirectement ton attention et intérêt mais pas vraiment.
tu attendais tout de moi, que je fasse tout, tu me laissais tout te donner, sans lâcher ne serait-ce qu’un aveu.
Tu ne me disais pas que tu m’aimais, tu ne me montrais pas tes sentiments et je souffrais.
tu me laissais seule, le soir, la nuit, le jour, aux repas.
tu me laissais tout faire toute seule, faisant mine de me soutenir mais me laissant bien galérer.
tu te foutais de si j’avais à manger, si j’arrivais à manger, tu te foutais de moi.
tu ne te rendais pas compte de mon mal-être avec toi, du malaise, et du manquement.
je n’étais pas heureuse, et dans la durée.
tu voulais limite que je dorme par terre, tu te moquais que je dorme dans un lit ou dans un canapé comme une pauvre fille.
tu te foutais de m’envoyer au bagne, de me rabaisser car tu te sens toi même dans l’infériorité intellectuelle et que tu peines à comprendre mes collègues et moi.
tu voulais que je supporte tes enfants alors que déjà toi je ne te supporte pas.
je t’ai dit de rester avec tes gosses, et ce n’est pas méchant, mais je ne me vois pas avec tes gosses et toi vu les conflits entre nous deux.
déjà qu’à deux on se dispute alors former une famille harmonieuse est carrément impossible.
il n’y a aucune crédibilité à notre union et pourtant si je t’écris là encore c’est bien que j’étais sincère et que je t’aimais
car pourquoi écrire autant à quelqu’un dont on se fiche?
à ce point, tous ces mots là, ils veulent bien dire quelque chose même si ce n’est pas la quantité qui signifie tout?
pourquoi autant, de choses à te dire et toujours rien à te dire.
car te dire c’est parler à un mur, et ne rien dire, c’est impossible après tout ce qui s’est passé
mes potes me disent de ne pas me prendre la tête, mais c’est dur, de ne pas se prendre la tête, avec tout ce que tu me fais subir
tu m’as martyrisé et je le maintiens encore devant témoins.
tu voudrais que j’oublie que je pardonne et te laisse une seconde chance
que je te dise que tu es prêt.
je sais que ton père t’a manqué enfant et que tu as eu des remontées de souvenirs à ce sujet quant on s’est connus mais ce n’est pas une excuse à tes mauvais gestes à mon égard
le pardon n’a pas de prix, le pardon n’a pas de prix
pour te pardonner il me faudrait des milliers de mots doux réparateurs dont tu es bien incapable
tu ne comprends même pas mon rejet
tu crois que je me suis foutue de toi, que j’ai juste voulu profiter ou du moins me moquer de toi sans rien partager de réciproque alors que c’est totalement faux et c’est pourquoi je te dis que tu te trompes
j’étais vraiment prête à m’investir et à construire
à aller jusqu’au bout des choses avec toi
j’avais envie de toi
j’étais dans mon lit allongée vulnérable à tes formes, à tes lèvres et à tes mains
j’étais sous ton emprise et je t’attendais
j’étais heureuse de t’avoir trouvé
je te pensais mature, et avenant, attentionné, sensible, gentils...
je te pensais quelqu’un de bien.
je n’attendais qu’une chose que tu me rejoignes que je te donne la clé, de chez moi, ou bien que tu me la demandes donnée par avance
je n’attendais qu’une chose, que tu viennes, que tu me prennes dans tes bras
que tu me parles, avec ton corps si ta voix avait un bug
avec tes lèvres pour me dire je t’aime
je voulais que tu viennes là me rassurer, me sentir en sécurité contre toi quand je m’endors
je voulais me mettre en boule sous nos draps et ne plus jamais te quitter
je voulais faire un monde autour de toi, telle une protection, un bonheur entretenu, je me voulais parfaite pour toi, je voulais tout faire et tout le temps pour toi
je me levais le matin j’allais travailler pour toi
je voulais gagner beaucoup d’argent et toujours plus pour que tu sois heureuse car même si l’argent ne fait pas le bonheur je voulais pas que tu te soucies pour tes enfants et les nôtres ( j’en voulais avec toi ) de l’aspect financier
je voulais que si l’on ne travaille pas pour la gloire, qu’on travaille pour être riches, et la gloire viendra avec ou inversement
je voulais te couvrir d’or, et surtout d’amour, pour ne jamais que tu pleures
j’ai sans doute voulu trop te gâter mais je ne peux m’en vouloir si tu en as fait un caprice
je voulais que tu sois fier de moi, que nos enfants soient fiers de leurs parents, de leurs métiers, car comment me sentir une bonne mère si mes enfants ne sont pas fiers de moi?
je ne voulais pas d’un père ou d’une mère ni pauvres ni malheureux
je voulais le bonheur, tout simplement apprendre à s’aimer au fil du temps un peu plus chaque jour
une vie simple, sans préjugés, sans jugements, sans jalousies, sans envies déplacées...
et au lieu de ça la vulgarité a remplacé la douceur, et le langage soutenu
on n’a plus que le mot pute à la bouche quant on a les boules
on sent la violence nous envahir et on a envie de tout casser
de prendre un objet et de le briser
et ça, c’est bien le signe de la fin d’une relation selon moi
quand on a envie de prendre un objet et de l’exploser
puis qu’on se dit pour se rassurer jamais je ne te toucherai toi.
certes jamais je ne te toucherai mais c’est pas l’envie qui m’a manqué donc je préfère tout arrêter oui
je ne suis pas de celle qui reste dans ces conditions.
tu me rends mauvaise, mais vraiment quoi et encore je me retiens et heureusement que d’une part ça ne me fait pas ça sans causalité, d’autre part je sais que je ne suis pas comme ça quand je suis amoureuse
je ne suis plus amoureuse par malheur
je ressens encore des restes
des restes néfastes
une pilule mal digérée...
je ne me sens pas en sécurité avec toi, ni dans une relation avec toi.
tu me fais peur car tu as peur et c’est contagieux la peur.
tu as peur donc j’ai peur.
( face à toi pas les autres c’est pour ça que je vais voir ailleurs enfin que j’aimerais aller voir ailleurs car je ne cherche pas non plus )
j’aurais pu choisir n’importe qui pour te faire mourir de jalousie et je ne l’ai pas fait mais la maladie s’en est chargée et t’as fait mourir de jalousie sans que j’ai besoin d’agir
je pourrais me venger sur plein de points et facilement mais ce n’est pas mes méthodes, j’ai des techniques bien plus au point; je veux juste que justice soit faite, et surtout la paix, que tu me fiches la paix
je ne sais même pas pourquoi on se sépare ni pourquoi tu t’es énervé ainsi quand c’est parti en live entre nous, en premier lieu, car depuis je suis énervée aussi dans une certaine mesure que je tempère beaucoup malgré tout, car je sais que malgré ma colère à toute épreuve et mes forces, je suis plus calme que toi
je suis une fausse calme et toi un faux nerveux
tu t’énerves là mais c’est du cinéma ça aussi comme tes larmes.
c’est pas de la colère mais de l’hystérie
et pas de l’hystérie de conversion et l’hystérie tout court.
c’est pourquoi je n’ai plus aucune compassion envers toi
tu ne souffres pas, tu n’es pas malade physiquement, tu es juste pervers et malade sans doute oui, mais pas d’une maladie qui fait souffrir
tu es bien comme ça dans ta vie, tu te relèves aussi vite que tu tombes car tu voles bien bas...
la voilà la vérité!
je deviendrais cynique si je continue trop à dire ce que je pense de toi et sans vouloir te vexer encore une fois je ne dis que ce que je pense en bien comme en mal
toi tu me crois quand je dis du mal mais pas quand je dis du bien.
c’est ça qui est fou.
non?
moi je voulais sortir avec toi, voilà faut être clair, enfin je ne disais pas non car je ne savais pas clairement si un partage était possible tu sais maintenant que ce qui compte n’est pas le désir mais le partage donc l’amour, et que l’amour sans partage n’en est pas, enfin j’espère qu’au moins tu as compris ça.
si je t’ai appris au moins une chose, j’en suis ravie.
voilà je t’ai écrit un roman qui ne changera rien à notre sort désespéré;
je voulais sortir avec toi et au dernier moment tu m’as dégagé mais tu prétends que tu avais une bonne raison ou que c’est moi qui me suis défilée ou je ne sais pas quoi
je ne t’ai jamais dit que tu étais qu’un ami pour moi, jamais, ça aussi tu l’as inventé
j’ai peut être employé ce terme une fois à ton égard car je ne pouvais pas te dire mieux que ça sur ta ligne professionnelle comme ça.
je voulais te dire mon amour en face et en tête à tête donc seule à seul.
je ne voulais pas de tous ces gens dont tu nous entourais
je ne comprenais pas pourquoi tu avais besoin de parler de moi à tout le monde alors que je suis la première et seule concernée
et tout le monde sait mieux que moi ce que tu ressens pour moi car à moi tu ne dis jamais rien
tu es ce silence qui m’exaspère, pas celui des églises, pas celui des églises...
tu ne dis rien ou que de la merde, tu ne fais rien ou que de la merde, je ne sais même plus quand tu as fait un truc bien pour moi, ça doit faire si longtemps.
j’ai mal de voir à quel point je ne te comprends pas, de a à z, et sans parler de normal, je ne trouve pas ça bien
je sais pas tu as cru que je voulais aller voir quelqu’un d’autre alors que je n’ai eu personne d’autre depuis toute cette histoire
je ne sais pas ce que tu croyais
que je pensais qu’à mon travail, mais il me faut bien travailler pour te satisfaire, voudrais tu d’une femme sans profession?
c’est ça pour mère de tes enfants que tu veux? ou tu veux que nos enfants soient fiers de moi et de mon travail?
c’est pas pour moi et t’oublier que je faisais tout ça c’était pour nous et notre avenir
pour que notre couple soit stable comme nos emplois
je ne voulais pas faire passer le travail avant ni le reste avant mais tout passait comme priorités pour moi
car si je suis mal dans mon travail comment je pourrais être bien avec toi ou dans ma vie?
c’est mon épanouissement.
je voulais travailler avec toi en couple en plus donc bon je pense justement que je sacrifiais une partie de mon travail pour toi et pour tout partager et travailler avec toi
qui a fait des efforts et sacrifices pour me rapprocher de toi
qui a renoncé à une partie presque majeure de son emploi du temps
qui s’est rendue libre et sans jamais te faire sentir que tu étais de trop dans ma vie
qui a fait une place pour toi à mes côtés
qui bordel qui?
je ne trouve plus les mots non avec toi, et je n’y capte rien et vu que tu ne t’expliques cela restera un malentendu dans ce bas monde où l’on n’a plus de facilités à détruire qu’à construire...
c’est ce qui est triste, je suis en vrac, comme notre amour, tout part en vrille, ça part en couille, mes textes donnent la gerbe car c’est la merde....
comment te dire hein que toi sans moi ça veut dire quoi?
putain pourquoi on complique toujours tout dans cette putain de vie de merde, hein pourquoi?
ce serait si simple de se boire un petit café, de se dire ce qu’on pense et de se réconcilier, même si l’on doit en venir aux faits et donc soit se mettre ensemble soit oublier cette idée.
je n’arrive plus à aimer, enfin, je n’arrive plus à t’aimer
tu dis que tu m’aimes mais tu me maltraites alors je me dis que ta vision n’est pas la mienne
que nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes
un jour d’ailleurs le jour où tout s’est effondré, tu m’as dit nous n’avons pas les mêmes attentes et je n’ai pas compris pourquoi
maintenant je me dis que tu pensais que je ne voulais pas de toi
et je ne sais pas pourquoi tu pensais ça
ensuite concernant la fidélité, il y a bien longtemps que je suis fidèle, et ça aussi j’ai appris à gérer une situation sans tomber dans ce panneau, dans lequel on peut facilement s’adonner quant on n’a pas eu le bon coach à un moment dans sa vie.
c’est pour ça que je suis célibataire, entre autres, car je ne me vois pas encore fidèle à quelqu’un alors que je n’ai personne forcément comment pourrais-je être fidèle célibataire?
je ne trompe personne forcément car je n’ai personne
je suis seule et par choix, j’ai quitté mon conjoint car ça n’allait plus et je n’ai aucun regret
vaut mieux être seule que mal accompagnée, je dis non merci à la banalité
je dis non merci aux mensonges
je dis non merci aux enfers, et aux cauchemars, je dis non merci à tout ça
alors je suis seule oui, seule pour être libre de m’ouvrir enfin à la bonne personne un jour ou l’autre
demain, ou un peu plus loin, devant, l’horizon n’est pas tracé, l’horizon nous attend vierge et disposé à nous combler
je suis amnésique du futur, car je ne me souviendrai que du bon, que de celui que je garderai pour toujours.
ce ne fut pas toi, dommage, j’aurais bien aimé ne pas me tromper, ne pas nous tromper, ne pas se tromper, en ce sens là oui je te l’accorde nous nous sommes bien trompés.
nous avons cru changer le monde, nous avons cru trouver en l’autre ce qu’on cherchait, et en revanche nous avons souffert...
si dieu existait, il ne laisserait pas ça se passer, ou bien alors il existe et forme le destin.
tu n’es donc peut être pas destiné.
la liberté, je la concède contre un mari,
je marie ma liberté à mon futur mari.
que j’aime par avance forcément.
comment pourrais-je ne pas l’aimer?
on ne se marie pas pour se marier, enfin pas de nos jours, et pas lorsqu’on est normalement constitué
on se marie par amour, par engagement, car on pense avoir trouvé la bonne personne, et surtout car on se sent prêt
voilà la vérité
je n’ai pas d’enfants et que dieu m’en préserve tant que l’amour ne sera pas au rendez-vous et tant que la haine avortera mes enfants.
Ven 20 Juil 2012, 23:53 par
inlove sur L'amour en vrac
Borderline
J’ai bien vécu jusqu’ici, ça peut paraître très surfait du haut des mes 20 ans, mais je me sens accompli. J’ai l’impression d’avoir vécu, je suis né, j’ai ressenti l’amour, la tristesse, puis le dégout de l’humanité. La frustration, le besoin, le manque, l’envie, l’idée, le bien etre, le malaise, l’état second, tertiaire..
Aujourd’hui je ressens de plus en plus de deception surtout. Ce monde part en depression.
Que ce soit ses habitants, ses politiques ou ses idéaux, tout s’écroule. Je ne crois plus en rien, je me sens éloigné de tous.
Aujourd’hui je marchais dans la rue, une rue vide, calme. Rien ne déconcentrait, je n’avais meme pas à penser, juste à lever la tete pour profiter du vent qui passait sur mon visage. Le vent, calme, qui caresse, dans un leger sifflement.
De cette rue enchanteresse, je suis arrivé à la sortie des facultés, des lycées, du travail, ces endroits ou une cacophonie se créée sans s’en rendre compte, elle s’installe et pollue l’esprit. Les gens sortant de leurs établissements ont l’air de tout savoir, ils sourient, rient, crient, draguent, insultent.
Ils m’execrent, tout comme le reste du monde. Quand je ne connait pas quelqu’un, je remarque d’abord ses défauts. Quand je le connais trop, ses défauts ressortent.
La plupart des gens présentent une confiance en eux trop élevées, je n’ai malheureusement pas cette capacité, je me deteste d’abord, et je hais ensuite le reste du monde.
Aujourd’hui je me suis senti vivant, je me suis saoulé, je me suis suspendu au balcon, le sol me hurlant de lacher prise, de le rejoindre. L’entre deux, entre la vie et la mort me fait revivre, je sais que les deux m’attire, autant la vie est pleine de surprise a condition de ne pas la gacher, d’en profiter et de ne pas se perdre dans une monotonie choisie. La mort appelle les plus fous par son inconnue, sa sensation de liberté, son oubli de soi. Je ne sais jamais laquelle choisir.
Aujourd’hui j’ai une copine, depuis plusieures années ma vie se répéte, grâce à elle, progressivement je m’éloigne, je tourne en augmentant le diametre de mes périgrinations, mais le centre reste cette femme. J’ai toujours eu envie de tout lacher et de disparaître et cette sensation de point fixe me bloque, je ne veux pas m’en séparer, préférant la simplicité de la vie réglée. Je devrais, je le sais.
Vivre est mon principe, surtout si c’est pour mourir, le principal est de vivre avant, de mourir en me disant que j’accomplis, que je ressens, que je profite. Je veux etre seul et vivre seul, accompagnant d’autres ames seules qui me croiseraient pour ensuite repartir dans leur direction initiale.
Putain, tout ce que je veux c’est vivre.
Aujourd’hui je me suis rendu compte que meme après 3 mois d’effort j’ai l’impression de ne pas à retrouver mon amour pour ma femme. Je veux mourir.
Aujourd’hui, elle est partie. Je l’ai trop fait souffrir par mon détachement. Je veux toujours mourir.
Je l’ai perdu, par la même occasion, je me suis rendu compte qu’elle était la vie qui m’appellait, la prochaine fois que le choix se représente, j’irais vers l’inconnu.
Je veux qu’elle revienne mais je ne veux pas qu’elle souffre. Je veux l’avoir près de moi mais je ne veux plus la voir pleurer. J’ai besoin de sa peau contre la mienne mais je ne veux plus la décevoir.
Je suis autodestructeur.
Je sais maintenant, je l’aime et je l’aimerais toujours. Elle m’a enfoncé une tige métallique chauffée au rouge dans le thorax, a fait des merveilles pour ne pas toucher les coronaires, et à gravé son nom dans mon myocarde.
Je ne suis qu’un crétin, tout comme le reste du monde. Je veux la voir vivre heureuse, sans que mon coté destructeur ne l’atteigne, j’aimerais que mon esprit l’accompagne partout et l’aide, sans qu’elle ne puisse me voir.
Aujourd’hui je ressens de plus en plus de deception surtout. Ce monde part en depression.
Que ce soit ses habitants, ses politiques ou ses idéaux, tout s’écroule. Je ne crois plus en rien, je me sens éloigné de tous.
Aujourd’hui je marchais dans la rue, une rue vide, calme. Rien ne déconcentrait, je n’avais meme pas à penser, juste à lever la tete pour profiter du vent qui passait sur mon visage. Le vent, calme, qui caresse, dans un leger sifflement.
De cette rue enchanteresse, je suis arrivé à la sortie des facultés, des lycées, du travail, ces endroits ou une cacophonie se créée sans s’en rendre compte, elle s’installe et pollue l’esprit. Les gens sortant de leurs établissements ont l’air de tout savoir, ils sourient, rient, crient, draguent, insultent.
Ils m’execrent, tout comme le reste du monde. Quand je ne connait pas quelqu’un, je remarque d’abord ses défauts. Quand je le connais trop, ses défauts ressortent.
La plupart des gens présentent une confiance en eux trop élevées, je n’ai malheureusement pas cette capacité, je me deteste d’abord, et je hais ensuite le reste du monde.
Aujourd’hui je me suis senti vivant, je me suis saoulé, je me suis suspendu au balcon, le sol me hurlant de lacher prise, de le rejoindre. L’entre deux, entre la vie et la mort me fait revivre, je sais que les deux m’attire, autant la vie est pleine de surprise a condition de ne pas la gacher, d’en profiter et de ne pas se perdre dans une monotonie choisie. La mort appelle les plus fous par son inconnue, sa sensation de liberté, son oubli de soi. Je ne sais jamais laquelle choisir.
Aujourd’hui j’ai une copine, depuis plusieures années ma vie se répéte, grâce à elle, progressivement je m’éloigne, je tourne en augmentant le diametre de mes périgrinations, mais le centre reste cette femme. J’ai toujours eu envie de tout lacher et de disparaître et cette sensation de point fixe me bloque, je ne veux pas m’en séparer, préférant la simplicité de la vie réglée. Je devrais, je le sais.
Vivre est mon principe, surtout si c’est pour mourir, le principal est de vivre avant, de mourir en me disant que j’accomplis, que je ressens, que je profite. Je veux etre seul et vivre seul, accompagnant d’autres ames seules qui me croiseraient pour ensuite repartir dans leur direction initiale.
Putain, tout ce que je veux c’est vivre.
Aujourd’hui je me suis rendu compte que meme après 3 mois d’effort j’ai l’impression de ne pas à retrouver mon amour pour ma femme. Je veux mourir.
Aujourd’hui, elle est partie. Je l’ai trop fait souffrir par mon détachement. Je veux toujours mourir.
Je l’ai perdu, par la même occasion, je me suis rendu compte qu’elle était la vie qui m’appellait, la prochaine fois que le choix se représente, j’irais vers l’inconnu.
Je veux qu’elle revienne mais je ne veux pas qu’elle souffre. Je veux l’avoir près de moi mais je ne veux plus la voir pleurer. J’ai besoin de sa peau contre la mienne mais je ne veux plus la décevoir.
Je suis autodestructeur.
Je sais maintenant, je l’aime et je l’aimerais toujours. Elle m’a enfoncé une tige métallique chauffée au rouge dans le thorax, a fait des merveilles pour ne pas toucher les coronaires, et à gravé son nom dans mon myocarde.
Je ne suis qu’un crétin, tout comme le reste du monde. Je veux la voir vivre heureuse, sans que mon coté destructeur ne l’atteigne, j’aimerais que mon esprit l’accompagne partout et l’aide, sans qu’elle ne puisse me voir.
Dim 04 Mars 2012, 05:27 par
Liveher sur L'amour en vrac
Narcisse
Bonjour, Jan,
Voilà longtemps que je n’avais eu le plaisir de te lire... Beau texte et encore plus actuel aujourd’hui où l’image prime sur l’être, ne crois-tu pas ?!
Le pouvoir de l’apparence ! Je pense à quelqu’un de ma connaissance si fier de l’image qu’il renvoyait et ne manquait pas de parler de lui quasiment à la troisième personne, trop heureux de passer aux infos, d’être dans le journal, etc.
Pour avoir bossé dans la presse je ne peux m’empêcher de repérer tôt les signes précurseurs de cette maladie contemporaine non sans dégoût : la fascination de l’image, le culte de l’ego... Certaines personnes sont attirées par les viseurs comme les insectes nocturnes par des ampoules...
Prends soin de toi et à bientôt.
Voilà longtemps que je n’avais eu le plaisir de te lire... Beau texte et encore plus actuel aujourd’hui où l’image prime sur l’être, ne crois-tu pas ?!
Le pouvoir de l’apparence ! Je pense à quelqu’un de ma connaissance si fier de l’image qu’il renvoyait et ne manquait pas de parler de lui quasiment à la troisième personne, trop heureux de passer aux infos, d’être dans le journal, etc.
Pour avoir bossé dans la presse je ne peux m’empêcher de repérer tôt les signes précurseurs de cette maladie contemporaine non sans dégoût : la fascination de l’image, le culte de l’ego... Certaines personnes sont attirées par les viseurs comme les insectes nocturnes par des ampoules...
Prends soin de toi et à bientôt.

Dim 22 Mai 2011, 18:51 par
dolce vita sur La séduction
Le couronnement de la vie de plongeuse
Un jour de repos, enfin. Je vais pouvoir profiter de ma journée sans me préoccuper de la vaisselle.
Un instant de calme, je mets un disque de relaxation dans mon lecteur cd et installe avec acharnement les écouteurs dans l’orifice de mes oreilles si petites. Je prends bien soin de fermer fenêtres et portes.
Je m’allonge dans mon lit et constate avec joie quel bien ça fait de s’étendre de tout son long, sentir son dos craquer et ses membres se relaxer sur ce matelas dur comme pierre.
Une sonnerie retentit. Un appel d’une collègue.
Tout de suite l’angoisse revient, j’enlève mes écouteurs et écoute attentivement ce qu’elle a à me dire...
Avec dégoût je me repositionne dans mon lit, musique en fond : dans un mois je serai au chômage.
La seule pensée qui me traverse l’esprit c’est de savoir ce que je vais faire après, et comment retrouver du travail sans diplômes.
Un instant de calme, je mets un disque de relaxation dans mon lecteur cd et installe avec acharnement les écouteurs dans l’orifice de mes oreilles si petites. Je prends bien soin de fermer fenêtres et portes.
Je m’allonge dans mon lit et constate avec joie quel bien ça fait de s’étendre de tout son long, sentir son dos craquer et ses membres se relaxer sur ce matelas dur comme pierre.
Une sonnerie retentit. Un appel d’une collègue.
Tout de suite l’angoisse revient, j’enlève mes écouteurs et écoute attentivement ce qu’elle a à me dire...
Avec dégoût je me repositionne dans mon lit, musique en fond : dans un mois je serai au chômage.
La seule pensée qui me traverse l’esprit c’est de savoir ce que je vais faire après, et comment retrouver du travail sans diplômes.
Message personnel
Paroles: Françoise Hardy. Musique: Michel Berger 1973
autres interprètes: Michel Berger, France Gall, Les Enfoirés (1997)
Note: Isabelle Huppert interprète cette chanson dans le film " 8 femmes" (2001), de François Ozon.
{parlé:}
Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a des mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
J’arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j’ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n’arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J’ai peur que tu sois sourd
J’ai peur que tu sois lâche
J’ai peur d’être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t’aime peut-être
{chanté:}
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
A trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S’installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours et cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
N’attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t’emmène
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S’installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu...
{instrumental}
autres interprètes: Michel Berger, France Gall, Les Enfoirés (1997)
Note: Isabelle Huppert interprète cette chanson dans le film " 8 femmes" (2001), de François Ozon.
{parlé:}
Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a des mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
J’arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j’ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n’arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J’ai peur que tu sois sourd
J’ai peur que tu sois lâche
J’ai peur d’être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t’aime peut-être
{chanté:}
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
A trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S’installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours et cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
N’attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t’emmène
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S’installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu...
{instrumental}
Ven 11 Jan 2008, 17:03 par
encredelune sur L'amour en vrac
Écriture automatique
Il est certain de ne pas refuser les amoures des gens
car on est jamais seul dans son propre règne,
celui du plein et de l’instinct
cette folle humeur qui rappelle que l’on aime sa faute comme un sermon,
je ne sais pas faire cas de mes bras en croix,
les sourires angéliques des "passantes" qui font de la vie une image latente me disent de revoir mes années futures en cercles ...
et je tournerai dans un manège pris par le dégoût de voir ma propre femme et mes amoures sans qu’ils puissent me toucher, toucher ce que je suis : un être humain qui aime...
Alors prenez le temps de composer avec le silence, prenez le temps de voir les compositions musicales de la vie, prenez le temps de vous juger comme sur le pilori... soyez honnête avec vous-même et réfléchissez que vous êtes les âmes de mon amour, un amour qui n’est jamais vide...celui que l’on regarde dans son cerveau comme une idée impressionnante et soulève le néant pour le rendre tel qu’il est...
northenwolves.
Voici un message écrit comme ça il est maintenant à vous de le lire, voir, juger...bref je suis présent pour en discuter...
car on est jamais seul dans son propre règne,
celui du plein et de l’instinct
cette folle humeur qui rappelle que l’on aime sa faute comme un sermon,
je ne sais pas faire cas de mes bras en croix,
les sourires angéliques des "passantes" qui font de la vie une image latente me disent de revoir mes années futures en cercles ...
et je tournerai dans un manège pris par le dégoût de voir ma propre femme et mes amoures sans qu’ils puissent me toucher, toucher ce que je suis : un être humain qui aime...
Alors prenez le temps de composer avec le silence, prenez le temps de voir les compositions musicales de la vie, prenez le temps de vous juger comme sur le pilori... soyez honnête avec vous-même et réfléchissez que vous êtes les âmes de mon amour, un amour qui n’est jamais vide...celui que l’on regarde dans son cerveau comme une idée impressionnante et soulève le néant pour le rendre tel qu’il est...
northenwolves.
Voici un message écrit comme ça il est maintenant à vous de le lire, voir, juger...bref je suis présent pour en discuter...
Jeu 22 Mars 2007, 11:46 par
northenwolves sur La vie à deux
Soir de porcelaine
J’ai trop fréquenté les bars à putes. Par plaisir du vice sans joie, mais avec des rires gras, des rires cassés. Des rires de bêtes imondes. J’ai trop bu de leur breuvage, fumé des ronds qui empestaient l’euphorie. Trop entendu cette musique mielleuse qui résonnait au milieu des verres qui se cognent les uns aux autres pour se féliciter d’être un homme, d’être là. Ce bar reflétait ce qu’il y avait en moi. Un désordre. Un chaos.
J’ôtais rarement mon imperméable. Je me sentais à l’abri de cet endroit, que je sollicitais au plus profond de moi. C’est moi qui était la négresse blanche, celle que l’on insulte. J’étais la honte de cet endroit. J’épiais les autres, libertins. Je jubilais de les voir se vautrer dans cette ambiance de fumée, sexe, parjure. Je m’incrustais dans les mains des hommes lorsque saouls ils devenaient bestial sur la poitrine des putains. Je devenais leurs bouches. Je ressentais l’émoi de dégoût de ces femmes lorsque la main indélicate saisissait un sein lourd de non promesse. La bouche des hommes vomissait à mon visage des insultes grossières, mais je jubilais de leurs faiblesses. Je transpirais de leurs désirs. Je me tenais bien souvent sur la petite table qui traînait au fond de ce bar de jouissance d’un soir. Mon imperméable, mes bas, mon chignon et mes talons aiguilles me donnaient l’air d’une pute vierge. Tous leurs mots pleins d’indélicatesse me promettaient un dépucelage inavouable. Je les toisais l’air de les inviter à me prendre sur cette petite table. Mais si mon sourire les invitait à l’immorale, mon regard glacé retenait de bouger seulement une main. Je buvais mi-pucelle mi-putain mon verre de whisky d’un trait pour provoquer ces hommes. Je les incitais à venir poser une main dans l’encolure de mon imperméable. Je les bravais de mon regard. Je les jaugeais. Entre les dessous vulgaires des femmes, la couleur des murs violet et rose sale, je devenais la négresse blanche. Négresse blanche, capable d’ajuster une robe longue comme Scarlette O’ Hara, de dentelle et de soie et capable d’être Fleur de Marie. Le mélange des deux était explosif de sueur. J’aspirais par ma peau, mes cheveux de grande bouffée de la fumée de cigarette et mon parfum de bas étage épongeait cette odeur de puanteur. Je répugnais à me sentir, mais je caressais l’envie d’assouvir mes fantasmes de négresse blanche. Le mauvais whisky bavait sur le coin de ma bouche devant tant de débauche dont je raffolais. Ce mauvais jus roulait dans mon corps pour le réchauffer. Le vocabulaire de cet endroit était une crasse épaisse qui se collait à mon imperméable. Les femmes riaient bouches grandes ouvertes, pleines d’ appétit. Les hommes éteignaient leurs rires par des baisers écumants de bave. Tandis que leurs mains plus avides sous ce couvert cherchaient à fouiller la pute ivre de ce débordement charnel. Glauque pour celui qui se trompe d’endroit. Les yeux des hommes et des femmes à demi fermés par l’ivresse d’un soir brillent de façon pitoyables mais cette attente de luxure annonce une fin éminente et libératrice… La négresse blanche fait outrage à ses désirs et part retrouver la petite bourgeoise qu’elle est...
Fille du peuple.
J’ôtais rarement mon imperméable. Je me sentais à l’abri de cet endroit, que je sollicitais au plus profond de moi. C’est moi qui était la négresse blanche, celle que l’on insulte. J’étais la honte de cet endroit. J’épiais les autres, libertins. Je jubilais de les voir se vautrer dans cette ambiance de fumée, sexe, parjure. Je m’incrustais dans les mains des hommes lorsque saouls ils devenaient bestial sur la poitrine des putains. Je devenais leurs bouches. Je ressentais l’émoi de dégoût de ces femmes lorsque la main indélicate saisissait un sein lourd de non promesse. La bouche des hommes vomissait à mon visage des insultes grossières, mais je jubilais de leurs faiblesses. Je transpirais de leurs désirs. Je me tenais bien souvent sur la petite table qui traînait au fond de ce bar de jouissance d’un soir. Mon imperméable, mes bas, mon chignon et mes talons aiguilles me donnaient l’air d’une pute vierge. Tous leurs mots pleins d’indélicatesse me promettaient un dépucelage inavouable. Je les toisais l’air de les inviter à me prendre sur cette petite table. Mais si mon sourire les invitait à l’immorale, mon regard glacé retenait de bouger seulement une main. Je buvais mi-pucelle mi-putain mon verre de whisky d’un trait pour provoquer ces hommes. Je les incitais à venir poser une main dans l’encolure de mon imperméable. Je les bravais de mon regard. Je les jaugeais. Entre les dessous vulgaires des femmes, la couleur des murs violet et rose sale, je devenais la négresse blanche. Négresse blanche, capable d’ajuster une robe longue comme Scarlette O’ Hara, de dentelle et de soie et capable d’être Fleur de Marie. Le mélange des deux était explosif de sueur. J’aspirais par ma peau, mes cheveux de grande bouffée de la fumée de cigarette et mon parfum de bas étage épongeait cette odeur de puanteur. Je répugnais à me sentir, mais je caressais l’envie d’assouvir mes fantasmes de négresse blanche. Le mauvais whisky bavait sur le coin de ma bouche devant tant de débauche dont je raffolais. Ce mauvais jus roulait dans mon corps pour le réchauffer. Le vocabulaire de cet endroit était une crasse épaisse qui se collait à mon imperméable. Les femmes riaient bouches grandes ouvertes, pleines d’ appétit. Les hommes éteignaient leurs rires par des baisers écumants de bave. Tandis que leurs mains plus avides sous ce couvert cherchaient à fouiller la pute ivre de ce débordement charnel. Glauque pour celui qui se trompe d’endroit. Les yeux des hommes et des femmes à demi fermés par l’ivresse d’un soir brillent de façon pitoyables mais cette attente de luxure annonce une fin éminente et libératrice… La négresse blanche fait outrage à ses désirs et part retrouver la petite bourgeoise qu’elle est...
Fille du peuple.
Jeu 04 Jan 2007, 14:33 par
Fille du peuple sur L'amour en vrac
Si un jour tu crois que tu m'aimes...
Ne crois pas que les souvenirs me gêne... Non ne le crois pas ...
Message personnel
Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a des mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
J’arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j’ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n’arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J’ai peur que tu sois sourd
J’ai peur que tu sois lâche
J’ai peur d’être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t’aime peut-être
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
A trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S’installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours, cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
N’attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t’emmène
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S’installe en toi
Pense à moi
Pense à moi.
Françoise Hardy ...
Message personnel
Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a des mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
J’arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j’ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n’arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J’ai peur que tu sois sourd
J’ai peur que tu sois lâche
J’ai peur d’être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t’aime peut-être
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
A trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S’installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours, cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
N’attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t’emmène
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S’installe en toi
Pense à moi
Pense à moi.
Françoise Hardy ...
Mer 18 Oct 2006, 06:27 par
coeur lourd sur L'amour en vrac
Je m'envole
Tu as déchiré mon " moi "...
Tu m’as lachée en plein chemin...
Tu as brisé ma foi...
Tu as brisé mes espoirs
Tu as fait mon malheur...
Je n’ai plus confiance,
Puisque tu en as fait ma méfiance...
Je ne veux plus de ton " je t’aime ",
Il ne me fournit que dégoût et amertume,
Tu te dis différent de Don Juan,
Mais c’est faux, la preuve....
En quelques minutes, tu t’es tourné vers elle...
Te rends-tu compte de ce que tu m’a fait ?
Toi qui crois tout connaître.
Mais tu ne sais rien du tout...
Tu imagines que je suis parfaite...
Tu ne cesses de douter de moi.
Sous prétexte que mon passé me hante,
Facile de juger, facile de condamner...
Regarde toi, ouvre ton coeur et tes yeux ...
Tu y verras non pas mes peurs mais les tiens.
Tu oublies l’essentiel, le plus important.
Tu m’as fait mal... Tu fais en sorte que je me sente coupable....
Coupable d’avoir des défauts...
Coupable d’avoir vécu des choses moches
Coupable d’avoir des doutes ?
Mais finalement n’avais-je pas raison ?
Tu m’as trahie.
Tu ne vois pas mes qualités.
Tu juges, mais tu ne veux pas être condamné
Réveille-toi, regarde-toi...
Chaque personne a dans son coeur un jardin secret...
Ouvre donc ton jardin secret,
Et les autres portes s’ouvriront
Comment les ouvrir les portes ?
Ouvre ton coeur et soit honnête, ce sont les meilleures clés.
Tu m’a fait mal, tu te fais du mal.
Je suis tombée, je me suis relevée...
Ne l’as tu jamais fait toi?
Tu le sais pourtant... Ouvre les yeux
Regarde qui je suis.
Et non ce que toi tu voudrais que je sois...
Tu verras que de comprendre
Le mot... aimer.... C’est bien plus,
Que ce que tu prétends savoir
Et écrire avec tes belles paroles sur ce forum.
L’amour est indissociable de fidélité d’âme et de corps
Moi je m’envole ...
Car je voulais que toi et moi nous bâtissions
Un " je t’aime " éternel ...
Pour faire revivre nos anges,
Pour faire naître d’autres anges,
Mais cet amour m’a été cruel...
Comme deux anges me manquent
Je m’envole.
Tu m’as lachée en plein chemin...
Tu as brisé ma foi...
Tu as brisé mes espoirs
Tu as fait mon malheur...
Je n’ai plus confiance,
Puisque tu en as fait ma méfiance...
Je ne veux plus de ton " je t’aime ",
Il ne me fournit que dégoût et amertume,
Tu te dis différent de Don Juan,
Mais c’est faux, la preuve....
En quelques minutes, tu t’es tourné vers elle...
Te rends-tu compte de ce que tu m’a fait ?
Toi qui crois tout connaître.
Mais tu ne sais rien du tout...
Tu imagines que je suis parfaite...
Tu ne cesses de douter de moi.
Sous prétexte que mon passé me hante,
Facile de juger, facile de condamner...
Regarde toi, ouvre ton coeur et tes yeux ...
Tu y verras non pas mes peurs mais les tiens.
Tu oublies l’essentiel, le plus important.
Tu m’as fait mal... Tu fais en sorte que je me sente coupable....
Coupable d’avoir des défauts...
Coupable d’avoir vécu des choses moches
Coupable d’avoir des doutes ?
Mais finalement n’avais-je pas raison ?
Tu m’as trahie.
Tu ne vois pas mes qualités.
Tu juges, mais tu ne veux pas être condamné
Réveille-toi, regarde-toi...
Chaque personne a dans son coeur un jardin secret...
Ouvre donc ton jardin secret,
Et les autres portes s’ouvriront
Comment les ouvrir les portes ?
Ouvre ton coeur et soit honnête, ce sont les meilleures clés.
Tu m’a fait mal, tu te fais du mal.
Je suis tombée, je me suis relevée...
Ne l’as tu jamais fait toi?
Tu le sais pourtant... Ouvre les yeux
Regarde qui je suis.
Et non ce que toi tu voudrais que je sois...
Tu verras que de comprendre
Le mot... aimer.... C’est bien plus,
Que ce que tu prétends savoir
Et écrire avec tes belles paroles sur ce forum.
L’amour est indissociable de fidélité d’âme et de corps
Moi je m’envole ...
Car je voulais que toi et moi nous bâtissions
Un " je t’aime " éternel ...
Pour faire revivre nos anges,
Pour faire naître d’autres anges,
Mais cet amour m’a été cruel...
Comme deux anges me manquent
Je m’envole.
Dim 13 Août 2006, 00:05 par
joullia sur Amour internet
Le corbeau et l'hirondelle
le corbeau et l’hirondelle
Sur le printemps de ma jeunesse,
Je ressemblais à l’hirondelle,
Au vol si subtil et léger,
L’âge de l’insouciance me conduisait,
Sans peur, sans soin, là où mon coeur me disait :
L’amour est si merveilleux !
Comment ne pas y prendre goût et jouissance ?
Sur le chemin de l’été,
mon insouciance m’a été volée,
l’amour si merveilleux s’est transformé,
Il a pris son habit d’apparat,
Celui de l’hiver avant l’heure,
L’habit le plus couvrant,
Celui qui laisse transparaître,
qu’haine, peur, dégoût, désespoir, pleurs et honte.
Comment accepter que cela ait pu m’arriver ?
Dans la pénombre de l’automne,
Commence la descente aux enfers,
Celle où l’amour et le désir,
Sont crucifiés au plus profond des laves bouillonnantes,
Le corbeau est roi et le seul maître de ce lieu,
La douce hirondelle est prise au piège,
Dans ce lieu si obscur et morbide,
Elle se débat plus fort que ces forces lui font défaut,
L’hirondelle se noie dans toute cette douleur qui la déchire au plus profond de son être.
Dans la froideur de l’hiver
L’hirondelle ne ressemble plus à ses consoeurs :
elle ne pense plus,
elle ne joue plus dans les courants d’air chaud,
elle ne virevolte plus,
elle ne chante plus,
elle ne bouge plus,
elle reste prostrée dans son nid,
elle a les ailes brisées en mille éclats,
elle ne fait que souffrir,
encore et toujours,
ses complaintes la hantent,
elle ne pense plus qu’à s’envoler loin,
très loin là où plus personne ne pourra la faire souffrir.
Je ne me pardonnerai jamais de ne m’être pas battue suffisamment.
Sur le printemps de ma jeunesse,
Je ressemblais à l’hirondelle,
Au vol si subtil et léger,
L’âge de l’insouciance me conduisait,
Sans peur, sans soin, là où mon coeur me disait :
L’amour est si merveilleux !
Comment ne pas y prendre goût et jouissance ?
Sur le chemin de l’été,
mon insouciance m’a été volée,
l’amour si merveilleux s’est transformé,
Il a pris son habit d’apparat,
Celui de l’hiver avant l’heure,
L’habit le plus couvrant,
Celui qui laisse transparaître,
qu’haine, peur, dégoût, désespoir, pleurs et honte.
Comment accepter que cela ait pu m’arriver ?
Dans la pénombre de l’automne,
Commence la descente aux enfers,
Celle où l’amour et le désir,
Sont crucifiés au plus profond des laves bouillonnantes,
Le corbeau est roi et le seul maître de ce lieu,
La douce hirondelle est prise au piège,
Dans ce lieu si obscur et morbide,
Elle se débat plus fort que ces forces lui font défaut,
L’hirondelle se noie dans toute cette douleur qui la déchire au plus profond de son être.
Dans la froideur de l’hiver
L’hirondelle ne ressemble plus à ses consoeurs :
elle ne pense plus,
elle ne joue plus dans les courants d’air chaud,
elle ne virevolte plus,
elle ne chante plus,
elle ne bouge plus,
elle reste prostrée dans son nid,
elle a les ailes brisées en mille éclats,
elle ne fait que souffrir,
encore et toujours,
ses complaintes la hantent,
elle ne pense plus qu’à s’envoler loin,
très loin là où plus personne ne pourra la faire souffrir.
Je ne me pardonnerai jamais de ne m’être pas battue suffisamment.
Mer 26 Juil 2006, 14:32 par
joullia sur L'amour en vrac
Frère indien...
Université du Colorado. Années 90. Peuple Jemes Pueblo. Peuple des Indiens du Nord, près d’Albuquerque, Nouveau Mexique. Un jeune étudiant. Très droit dans son cœur, dans tout ce qui se dégage de lui. Une douceur un peu enfantine. Mais décidé, très fier. Un souvenir, douloureux mais digne, celui des Wounded Knees ; un massacre, celui causé par le mensonge, la trahison, une parole que les blancs n’ont pas su tenir... L’université du Colorado a refusé le droit aux étudiants indiens de faire une représentation de danse sacrée le jour du match très prisé des Buffalo, jugeant que « ce n’est pas le lieu pour ce genre de « chose » ", pas le lieu pour commémorer la tragédie - trop de monde. Les genoux ensanglantés. L’horreur. Les plus grands chefs indiens se faisant massacrer avec leur peuple. Sur leur visage, dans leurs yeux, l’incompréhension de s’être fait trahir par ces hommes, ces grands chefs de guerre blancs qui avaient donné leur parole. Giono les aurait appelés des radis creux : « la parole fait l’homme ou l’homme ne vaut rien »... Oui, les blancs avaient usé de leur force de persuasion et puis, s’étaient comportés comme des lâches, comme des traites, ils avaient encerclé les indiens sans arme comme du bétail mené à la boucherie... Félonie. Le souvenir cuisant dans la mémoire de l’homme blanc, de sa faute. Le rouge de la honte à son front. Oui, j’ai eu honte avec mes frères blancs. J’ai pleuré de découragement et de dégoût : comment peut-on agir ainsi, c’est indigne de l’homme ?! Oui, j’ai pleuré avec mes frères indiens. A genoux...
Dans la petite salle où notre locuteur Towa venait, nous étions généralement en face l’un de l’autre, un micro entre les deux. J’avais un profond respect pour lui. Il le savait sans que je n’en dise rien. Ces longues heures de répétition sur cette langue à tons à la mélodie si pure : "haut-bas-haut », etc. ; les tons changeant le sens des mots, les tons dont la valeur est distinctive. Ces phrases répétées lentement, patiemment, jusqu’à ce que nos oreilles perçoivent les différentes intonations. Et au delà du langage, j’intègre ce qui est propre à la culture de mon frère, k. Sh., frère indien, qui protège son peuple de l’homme blanc, qui sait entourer de silence les questions indiscrêtes, hélas, non sans raison. Parfois je lui souris pour le réconforter, lorsque mes confrères vont trop loin. Il sait. Il me sourit en retour. Nous sommes solidaires. Cela, même le chairman du Département de Linguistique l’a compris. J’ai droit du même coup à des traitements de faveur de la part de Kevin. Il ne s’impatiente jamais lorsque la Française passant du towa à l’anglais et parfois au français pour fluidifier sa pensée, prend son temps. Bien sûr, le nom indien de Kévin, je ne le connais pas, seuls ceux de son peuple ont accès à ce savoir. Et puis, ce nom change avec les divers états d’homme : bébé, garçon, adolescent... Tout un rituel autour de cela. Des rites initiatiques qui font défaut dans notre société industrielle où la machine et la pensée froide et cartésienne ont pris le pas sur l’humanisme. On nous somme d’être productifs, déplaçables, jetables ; nous produisons, le travail n’est plus à notre service nous sommes au service du travail. On ne fait plus grandir le cœur de l’homme mais un outil. Des numéros, des matricules, des corps sans âme. Je repense à cette vie simple parce que recherchant l’unité et cette philosophie cosmologique, ce respect universel des êtres et de l’univers qui transpirait dans toute l’attitude simple, digne et si noble du jeune étudiant. Cet amour enfin que je ne retrouve pas chez l’homme blanc qui cultive les paradoxes et se méfie de la simplicité du cœur, l’homme blanc qui est passé maître en matière de duplicité. Ce faisant il se perd, mais le sait-il ? Pour Kevin et son peuple, la place de l’homme est juste ; non pas considéré comme un tout puissant, ou placé sur une échelle sociale, mais comme un vivant parmi les vivants. Un choyé dans un monde merveilleux qui lui procure toutes choses utiles à la vie, à son accomplissement de fils d’homme. Mais pour y avoir droit, pour le mériter il faut être intègre, en prendre soin, être respectueux de soi et de l’autre, un dans tout ce qu’on est, un dans le tout. A terme, il en va de même de chacun - où qu’il soit - même si on n’en a pas conscience ; ainsi, par exemple, le manque de respect de la nature ne cesse de revenir sur nous comme un boomerang. Mon ami, mon frère, qui m’avais testée au fil des rencontres et qui m’avais offert de venir assister aux fêtes de fin d’années chez ton peuple. Un privilège auquel je fus sensible au plus haut point. Combien de blancs avaient eu cet honneur ? C’était le cadeau le plus merveilleux je crois que l’on ait pu me faire. M’accueillir en profondeur. Kevin, je n’ai pas pû venir, hélas, tu le sais, la vie, l’amour en a décidé autrement ; mais dans mon cœur, je continue de penser à vous, d’être auprès de vous, solidaire de votre lutte, afin que l’homme blanc ne vous écrase pas avec sa grosse machine à uniformiser. Afin que votre langue et votre culture survivent, elles qui furent les seules à ne pas subir l’influence de l’anglais ou de l’espagnol, ces langues dominantes et tout ce qu’elles véhiculent. Et ce, grâce à votre pugnacité. Votre refus de renoncer à ce qui vous habite. Votre force intérieure. Je n’ai jamais pu mettre en mots tout ce que mon coeur contenait pour ton peuple et pour toi. Je sais que je n’en avais pas besoin, tu me comprenais au delà de toute parole. Mais aujourd’hui, j’ai envie de témoigner et d’autant plus fort que votre valeur humaine est, hélas, menacée : oui, vous êtes à mon cœur parmi les plus beaux enfants de l’homme que je n’ai jamais eu la joie d’approcher ; peut-être parce que les plus vrais. Je suis fière de vous avoir connus, je suis fière du défenseur farouche et pourtant si humble et doux que tu étais et, je l’espère, que tu es encore. Puisse l’Esprit te guider et t’accompagner tout au long de ton « indien path » avec tes frères et soeurs. Dans mon cœur, il y a toujours cet enfant qui montre du doigt l’écureuil et qui dit d’une voix claire : « i-ini, i-ini, i-ini, i-ini » ! !
Kevin, je t’ai rendu hommage pour tout ce que tu es et que je ne serais jamais, pour tout votre mystère, pour toute votre beauté, toute votre unicité, afin que vous ne mouriez pas...
Dans la petite salle où notre locuteur Towa venait, nous étions généralement en face l’un de l’autre, un micro entre les deux. J’avais un profond respect pour lui. Il le savait sans que je n’en dise rien. Ces longues heures de répétition sur cette langue à tons à la mélodie si pure : "haut-bas-haut », etc. ; les tons changeant le sens des mots, les tons dont la valeur est distinctive. Ces phrases répétées lentement, patiemment, jusqu’à ce que nos oreilles perçoivent les différentes intonations. Et au delà du langage, j’intègre ce qui est propre à la culture de mon frère, k. Sh., frère indien, qui protège son peuple de l’homme blanc, qui sait entourer de silence les questions indiscrêtes, hélas, non sans raison. Parfois je lui souris pour le réconforter, lorsque mes confrères vont trop loin. Il sait. Il me sourit en retour. Nous sommes solidaires. Cela, même le chairman du Département de Linguistique l’a compris. J’ai droit du même coup à des traitements de faveur de la part de Kevin. Il ne s’impatiente jamais lorsque la Française passant du towa à l’anglais et parfois au français pour fluidifier sa pensée, prend son temps. Bien sûr, le nom indien de Kévin, je ne le connais pas, seuls ceux de son peuple ont accès à ce savoir. Et puis, ce nom change avec les divers états d’homme : bébé, garçon, adolescent... Tout un rituel autour de cela. Des rites initiatiques qui font défaut dans notre société industrielle où la machine et la pensée froide et cartésienne ont pris le pas sur l’humanisme. On nous somme d’être productifs, déplaçables, jetables ; nous produisons, le travail n’est plus à notre service nous sommes au service du travail. On ne fait plus grandir le cœur de l’homme mais un outil. Des numéros, des matricules, des corps sans âme. Je repense à cette vie simple parce que recherchant l’unité et cette philosophie cosmologique, ce respect universel des êtres et de l’univers qui transpirait dans toute l’attitude simple, digne et si noble du jeune étudiant. Cet amour enfin que je ne retrouve pas chez l’homme blanc qui cultive les paradoxes et se méfie de la simplicité du cœur, l’homme blanc qui est passé maître en matière de duplicité. Ce faisant il se perd, mais le sait-il ? Pour Kevin et son peuple, la place de l’homme est juste ; non pas considéré comme un tout puissant, ou placé sur une échelle sociale, mais comme un vivant parmi les vivants. Un choyé dans un monde merveilleux qui lui procure toutes choses utiles à la vie, à son accomplissement de fils d’homme. Mais pour y avoir droit, pour le mériter il faut être intègre, en prendre soin, être respectueux de soi et de l’autre, un dans tout ce qu’on est, un dans le tout. A terme, il en va de même de chacun - où qu’il soit - même si on n’en a pas conscience ; ainsi, par exemple, le manque de respect de la nature ne cesse de revenir sur nous comme un boomerang. Mon ami, mon frère, qui m’avais testée au fil des rencontres et qui m’avais offert de venir assister aux fêtes de fin d’années chez ton peuple. Un privilège auquel je fus sensible au plus haut point. Combien de blancs avaient eu cet honneur ? C’était le cadeau le plus merveilleux je crois que l’on ait pu me faire. M’accueillir en profondeur. Kevin, je n’ai pas pû venir, hélas, tu le sais, la vie, l’amour en a décidé autrement ; mais dans mon cœur, je continue de penser à vous, d’être auprès de vous, solidaire de votre lutte, afin que l’homme blanc ne vous écrase pas avec sa grosse machine à uniformiser. Afin que votre langue et votre culture survivent, elles qui furent les seules à ne pas subir l’influence de l’anglais ou de l’espagnol, ces langues dominantes et tout ce qu’elles véhiculent. Et ce, grâce à votre pugnacité. Votre refus de renoncer à ce qui vous habite. Votre force intérieure. Je n’ai jamais pu mettre en mots tout ce que mon coeur contenait pour ton peuple et pour toi. Je sais que je n’en avais pas besoin, tu me comprenais au delà de toute parole. Mais aujourd’hui, j’ai envie de témoigner et d’autant plus fort que votre valeur humaine est, hélas, menacée : oui, vous êtes à mon cœur parmi les plus beaux enfants de l’homme que je n’ai jamais eu la joie d’approcher ; peut-être parce que les plus vrais. Je suis fière de vous avoir connus, je suis fière du défenseur farouche et pourtant si humble et doux que tu étais et, je l’espère, que tu es encore. Puisse l’Esprit te guider et t’accompagner tout au long de ton « indien path » avec tes frères et soeurs. Dans mon cœur, il y a toujours cet enfant qui montre du doigt l’écureuil et qui dit d’une voix claire : « i-ini, i-ini, i-ini, i-ini » ! !
Kevin, je t’ai rendu hommage pour tout ce que tu es et que je ne serais jamais, pour tout votre mystère, pour toute votre beauté, toute votre unicité, afin que vous ne mouriez pas...
Mar 30 Mai 2006, 22:17 par
dolce vita sur Un monde parfait
Amour à mâcher
Parfois, avec l’expérience, on en vient à douter de beaucoup de choses. On revient de tout. Il en va ainsi de l’amour. L’amour est parfois comme un chewing-gum : on voit son emballage, on nous en vante les mérites, on veut nous le faire goûter : pas de problème, le vendeur ne lésine pas sur la pub, elle vous suit partout, jusque dans votre boîte-aux-lettres, on vous relance par téléphone. On résiste, on refuse et puis, finalement, on craque. Tout neuf il a beaucoup de saveur, mais très vite, il devient insipide jusqu’à ce que, finalement, arrive l’amertume. Quand on se rend compte que c’est un ersatz de douceur, qu’il n’y a rien au fond qu’un bout de pâte indigeste, un leurre... Quand très vite vient la lassitude, le ras-le-bol de mâcher à vide, le dégoût nous prend et on veut s’en défaire. Bref, on le jette. Hélas ! Rien de pire qu’un vieux chewing-gum mâché, malgré tous nos efforts : il colle à la semelle...
Mar 30 Mai 2006, 18:09 par
dolce vita sur Mille choses
Il la désirait...
Il la désirait. Elle était fière et libre. Il aimait sa force. Elle pleurait parfois comme un enfant devant l’inacceptable. Elle ne faisait pas de compromission avec la laideur du mal. Le mal, elle ne l’aimait pas. Elle n’aimait pas davantage la médiocrité des actes compassés, étriqués qui n’osaient pas l’ampleur du geste et l’éloquence du verbe... Les obséquieux et les par-devant lui donnaient des haut-le-cœur de dégoût...
Lui ? Il était un enfant, parfois, aussi.. Vulnérable comme l’enfant, le cœur ouvert et toutes ses souffrances à vif. Des pleurs plein les yeux, quelques fois, des trop pleins. Là, elle aurait voulu le consoler, mettre sa tête sur ses genoux, caresser ses cheveux, bercer ses larmes, l’abreuver de tendresse. Ses gourmandises, sa sensualité à fleur de peau réveillaient en elle le goût du jeu et du plaisir. Ils étaient amoureux de leur liberté ! Ils pouvaient donc s’entendre... L’un comme l’autre étaient respectueux de l’autre, de ses limites, de ses désirs, de ses envies...
Il la désirait. Violemment. Elle l’avait entendu dans sa voix, dans ses larmes, dans ses tourments... Elle ne voulait pas briser l’élan... Elle voulait lui donner des ailes, elle voulait voir ses yeux sourire à nouveau, le sentir pleinement homme... Entièrement.
Elle le laissa venir à elle.. Il lui fit l’amour longuement... Avec douceur ou fougue... Ils surent combler autant que susciter des désirs, des envies. S’affolant, se troublant, s’offrant et s’unissant jusqu’à l’extase au combien convoitée par tant et tant d’amants... Les bouches, les mains, les souffles se parcouraient, s’attardaient, se mêlaient, lorsqu’elle s’ouvrait à lui, lui prenait vie en elle... Ils étaient deux à se tendre vers le point de non retour de toute jouissance, dans une gerbe de lumière... Toujours plus haut, toujours plus loin, communion unique et infinie...
Lui ? Il était un enfant, parfois, aussi.. Vulnérable comme l’enfant, le cœur ouvert et toutes ses souffrances à vif. Des pleurs plein les yeux, quelques fois, des trop pleins. Là, elle aurait voulu le consoler, mettre sa tête sur ses genoux, caresser ses cheveux, bercer ses larmes, l’abreuver de tendresse. Ses gourmandises, sa sensualité à fleur de peau réveillaient en elle le goût du jeu et du plaisir. Ils étaient amoureux de leur liberté ! Ils pouvaient donc s’entendre... L’un comme l’autre étaient respectueux de l’autre, de ses limites, de ses désirs, de ses envies...
Il la désirait. Violemment. Elle l’avait entendu dans sa voix, dans ses larmes, dans ses tourments... Elle ne voulait pas briser l’élan... Elle voulait lui donner des ailes, elle voulait voir ses yeux sourire à nouveau, le sentir pleinement homme... Entièrement.
Elle le laissa venir à elle.. Il lui fit l’amour longuement... Avec douceur ou fougue... Ils surent combler autant que susciter des désirs, des envies. S’affolant, se troublant, s’offrant et s’unissant jusqu’à l’extase au combien convoitée par tant et tant d’amants... Les bouches, les mains, les souffles se parcouraient, s’attardaient, se mêlaient, lorsqu’elle s’ouvrait à lui, lui prenait vie en elle... Ils étaient deux à se tendre vers le point de non retour de toute jouissance, dans une gerbe de lumière... Toujours plus haut, toujours plus loin, communion unique et infinie...
Sam 20 Mai 2006, 18:38 par
dolce vita sur La séduction
Barman de la vie...
Recette d’une amitié gâchée :
Un bon chagrin d’amour,
Une dose de tristesse,
Un peu de mensonges,
Beaucoup de pitié,
Pas mal de pleurs,
Un petit sentiment de dégoût,
Une bonne colère,
Encore un peu de pleurs,
Ne surtout pas oublié,
Un trait d’amertume...
En voila un Perfect-Mix à la Cupidon...
Un bon chagrin d’amour,
Une dose de tristesse,
Un peu de mensonges,
Beaucoup de pitié,
Pas mal de pleurs,
Un petit sentiment de dégoût,
Une bonne colère,
Encore un peu de pleurs,
Ne surtout pas oublié,
Un trait d’amertume...
En voila un Perfect-Mix à la Cupidon...
Dim 23 Oct 2005, 16:12 par
leoz sur Parler d'amour
Passion dévorante, petit manque de toi.
Oh ma mortelle!!!
Marbre vivant qui se promène dans mes nuits
Te cacher ma solitude
Ce palais de cendre froide où se cache mon deuil
Plus de visage à aimer
Plus de nom à prononcer
Plus d’écho de nos voix
Plus de corps emmêlés
Depuis j’ai bramé sur des femmes
En haute jouissance
Je souquais ferme et fort
Sur des corps d’un autre âge
Si longue déchéance
Si bréve fulgurance
Quand l’aube de ces linceuls
Me retrouva les joues en feu
Je n’irais pas jusqu’à dire
Que ma main sur ta hanche
Serait un espoir
Que mes cuisses contre tes fesses
Abordent au désir
Je suis seul à le penser
Sachant bien que mon naufrage
Ne te réveillera pas
Finalement à échouer au fond d’un port
Comme une ancre rouillée
Avant d’aller pourrir
Dans un de nos charniers...
...Je meurs d’envie
De creuser tes flancs
D’haleter comme un chien
A te reprendre encore
A écarter de rondes cuisses d’ambre
A t’aimer
Je n’ai pas de remords
Je n’ai pas de dégoût
Pas de regret
Seulement un lent réquisitoire
Une si râpeuse mémoire
Futilité
Didier
Marbre vivant qui se promène dans mes nuits
Te cacher ma solitude
Ce palais de cendre froide où se cache mon deuil
Plus de visage à aimer
Plus de nom à prononcer
Plus d’écho de nos voix
Plus de corps emmêlés
Depuis j’ai bramé sur des femmes
En haute jouissance
Je souquais ferme et fort
Sur des corps d’un autre âge
Si longue déchéance
Si bréve fulgurance
Quand l’aube de ces linceuls
Me retrouva les joues en feu
Je n’irais pas jusqu’à dire
Que ma main sur ta hanche
Serait un espoir
Que mes cuisses contre tes fesses
Abordent au désir
Je suis seul à le penser
Sachant bien que mon naufrage
Ne te réveillera pas
Finalement à échouer au fond d’un port
Comme une ancre rouillée
Avant d’aller pourrir
Dans un de nos charniers...
...Je meurs d’envie
De creuser tes flancs
D’haleter comme un chien
A te reprendre encore
A écarter de rondes cuisses d’ambre
A t’aimer
Je n’ai pas de remords
Je n’ai pas de dégoût
Pas de regret
Seulement un lent réquisitoire
Une si râpeuse mémoire
Futilité
Didier
Mer 24 Nov 2004, 01:48 par
dcd sur Amour internet
Ecrire sur dégoût

Il y a 18 textes utilisant le mot dégoût. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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J. Dryden.
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