Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur désir - Page 17 sur 27
Un amour et un ange.
Un amour m’a souri
et, sans en avoir l’air,
mes yeux ont saisi les siens.
Ils voyagent entre étincelle,
trouble et débordement.
Ils vont de mon effronterie à son désir,
coulent clairs au fond des siens,
s’y immergent le temps de nos nuits,
se découvrent au bord de son plaisir.
Et cet amour là,
quand il me quitte,
quand il s’en va,
je lui offre l’éclat de mes yeux,
la douceur de mon amour.
Un ange veille sur moi.
Il lui arrive de s’éloigner,
de déployer ses ailes,
d’aller à contre-courant,
de remonter le vent.
Pas facile d’aller d’un cœur à l’autre;
le sien est balloté,
chahuté par les remous.
Et cet ange là,
quand il me quitte,
quand il s’en va,
j’imprime mes lèvres sur son cou
et je pose près de son cœur
la chaleur de mon amour.
et, sans en avoir l’air,
mes yeux ont saisi les siens.
Ils voyagent entre étincelle,
trouble et débordement.
Ils vont de mon effronterie à son désir,
coulent clairs au fond des siens,
s’y immergent le temps de nos nuits,
se découvrent au bord de son plaisir.
Et cet amour là,
quand il me quitte,
quand il s’en va,
je lui offre l’éclat de mes yeux,
la douceur de mon amour.
Un ange veille sur moi.
Il lui arrive de s’éloigner,
de déployer ses ailes,
d’aller à contre-courant,
de remonter le vent.
Pas facile d’aller d’un cœur à l’autre;
le sien est balloté,
chahuté par les remous.
Et cet ange là,
quand il me quitte,
quand il s’en va,
j’imprime mes lèvres sur son cou
et je pose près de son cœur
la chaleur de mon amour.
Lun 06 Mars 2006, 00:06 par
Lou sur Histoires d'amour
La raison de la plume
La raison de la plume
On dit parfois que j’ai une belle plume,
Et comme rien de beau ne se résume,
Que je ne suis pas insensible aux compliments,
J’affiche alors un sourire insolent !
Je ne vis pas à l’évidence de ma plume !
Mais comme le veut l’usage et c’est pas coutume,
Je vais me laisser aller à tout vous dire,
Sous ma plume légère et sans rien trahir.
Tout le monde connaît je le présume,
La comptine qui parle de Pierrot et de sa plume.
C’est évidemment « Au clair de lune »,
Démarche apparemment convenable et opportune !
Mais ce qui suit, assurément je l’assume,
Vous allez peut-être me voler dans les plumes !
Mais cette formule soi-disant enfantine,
Décrit pourtant bien le désir, le feu, l’envie en sourdine.
Alors quand on évoque mon écriture, ma plume,
Mon cœur bondit, mes yeux s’allument !
Ma chandelle n’est pas morte, le feu est là,
Je peux encore répondre avec orgueil et apparat !
Et à celles qui me disent sans amertume,
Manier la langue comme une plume,
Je sais que je vais jouir alors d’un traitement de faveur,
Tout en émotion, en sensualité et en longueur.
Parce que la parole est libre mais serve est la plume,
Ce texte ne passera pas à la postérité même à titre posthume !
Force est de constater et vous vous en doutez un peu,
Cet écrit n’est qu’un antidote à mon raisonnement belliqueux…
Vers à soi
Pour mémoire : Au clair de la lune,
Au clair de la lune,
Mon ami Pierrot,
Prête moi ta plume
Pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte,
Je n’ai plus de feu.
Ouvre moi ta porte,
Pour l’amour de Dieu.
Au clair de la lune,
Pierrot répondit :
Je n’ai plus de plume,
Je suis dans mon lit.
Va chez la voisine,
Je crois qu’elle y est.
Car dans sa cuisine
On bat le briquet.
Au clair de la lune,
L’aimable Lubin.
Frappe chez la brune,
Ell’ répond soudain :
Qui frapp’ à la porte ?
Il dit à son tour :
Ouvrez votre porte,
Pour le Dieu d’amour.
Au clair de la lune,
On n’y voit qu’un peu.
On chercha la plume,
On chercha du feu.
En cherchant d’la sorte
Je n’sais c’qu’on trouva,
Mais j’sais que la porte
Sur eux se ferma.
On dit parfois que j’ai une belle plume,
Et comme rien de beau ne se résume,
Que je ne suis pas insensible aux compliments,
J’affiche alors un sourire insolent !
Je ne vis pas à l’évidence de ma plume !
Mais comme le veut l’usage et c’est pas coutume,
Je vais me laisser aller à tout vous dire,
Sous ma plume légère et sans rien trahir.
Tout le monde connaît je le présume,
La comptine qui parle de Pierrot et de sa plume.
C’est évidemment « Au clair de lune »,
Démarche apparemment convenable et opportune !
Mais ce qui suit, assurément je l’assume,
Vous allez peut-être me voler dans les plumes !
Mais cette formule soi-disant enfantine,
Décrit pourtant bien le désir, le feu, l’envie en sourdine.
Alors quand on évoque mon écriture, ma plume,
Mon cœur bondit, mes yeux s’allument !
Ma chandelle n’est pas morte, le feu est là,
Je peux encore répondre avec orgueil et apparat !
Et à celles qui me disent sans amertume,
Manier la langue comme une plume,
Je sais que je vais jouir alors d’un traitement de faveur,
Tout en émotion, en sensualité et en longueur.
Parce que la parole est libre mais serve est la plume,
Ce texte ne passera pas à la postérité même à titre posthume !
Force est de constater et vous vous en doutez un peu,
Cet écrit n’est qu’un antidote à mon raisonnement belliqueux…
Vers à soi
Pour mémoire : Au clair de la lune,
Au clair de la lune,
Mon ami Pierrot,
Prête moi ta plume
Pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte,
Je n’ai plus de feu.
Ouvre moi ta porte,
Pour l’amour de Dieu.
Au clair de la lune,
Pierrot répondit :
Je n’ai plus de plume,
Je suis dans mon lit.
Va chez la voisine,
Je crois qu’elle y est.
Car dans sa cuisine
On bat le briquet.
Au clair de la lune,
L’aimable Lubin.
Frappe chez la brune,
Ell’ répond soudain :
Qui frapp’ à la porte ?
Il dit à son tour :
Ouvrez votre porte,
Pour le Dieu d’amour.
Au clair de la lune,
On n’y voit qu’un peu.
On chercha la plume,
On chercha du feu.
En cherchant d’la sorte
Je n’sais c’qu’on trouva,
Mais j’sais que la porte
Sur eux se ferma.
Ven 03 Mars 2006, 17:28 par
vers à soi sur Les liaisons sulfureuses
Ecrire
Comme une bouteille à la mer vers toi
L’ennui qui me traverse parfois
Ces instants où l’éternité me guette
Ce désir d’absolu qui m’arrête
Contre l’oubli et le renoncement
Contre la médiocrité des sentiments
Comme on aime d’Amour
Pour que brillent nos jours
Que les mots nous délivrent
Et que je puisse en vivre
Comme un appel au beau
Pour enflammer les mots
Encore pour sublimer
Nos plus humbles pensées
L’ennui qui me traverse parfois
Ces instants où l’éternité me guette
Ce désir d’absolu qui m’arrête
Contre l’oubli et le renoncement
Contre la médiocrité des sentiments
Comme on aime d’Amour
Pour que brillent nos jours
Que les mots nous délivrent
Et que je puisse en vivre
Comme un appel au beau
Pour enflammer les mots
Encore pour sublimer
Nos plus humbles pensées
Jeu 02 Mars 2006, 11:07 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Zazou et Lui
Un jour de neige voici déjà deux ans, je surfais pour la première fois sur Internet, découvrant toute la magie de ce fabuleux outil de... recherche dans un premier temps...
On se promet tous en prenant un fournisseur d’accès, de n’utiliser le Web qu’à bon escient, culturel il va de soi.
Et puis, un jour, en créant une adresse email, un petit mot s’affiche sur la page : "quizz" ..
Curieuse invétérée, je suis donc les informations données pour arriver sur un salon de quizz, où je fus accueillie de mille kisssssssss et bisouuus ... En bonne newbie que j’étais, j’ai mis un certain temps avant de comprendre les arcanes des salons de quizz_tchat...
Et quel bonheur chaque soir en rentrant du travail, de se connecter pour retrouver tous ces gens cultivés, de jouer avec eux..
Et puis, inévitablement, on finit par ressentir des affinités un peu plus poussées avec certains. On passe des heures à se raconter nos vies, à rire, à se séduire aussi, à se raisonner lorsqu’il faut se quitter.
Et moi, si sceptique auparavant lorsque les médias relataient les histoires d’amour Internet, moi qui étais persuadée qu’il était impossible de tomber amoureux de quelqu’un sans le voir, le toucher, l’entendre.. Moi surtout, qui me refusais à l’amour pour rester aussi libre que le vent ..
Tout de suite, j’ai eu envie de passer énormément de temps avec lui, de plus en plus de temps, au point de rogner sur le sommeil, les amis "réels", les sorties ..
Le premier "tu me manques" m’a bouleversée, lui aussi ..
Il est si difficile d’avouer et de s’avouer que oui, on est bel et bien amoureux, intensément... c’est difficile et ça effraie aussi... L’amour cérébral est si puissant, plus de barrières (physique, âge).
En prenant conscience de cet amour naissant, nous avons décidé tous les deux de le "zapper" quelques temps, de ne plus s’écrire, nous ne nous sommes pas communiqués nos numéros de téléphone pour ne pas passer du côté du réel, nous avons voulu nous persuader que nous avions simplement créé une habitude, qu’il nous suffisait de nous déconnecter pour nous oublier et ainsi ne jamais nous blesser ..
Alors, nous sommes partis en vacances, tous les deux en même temps.
Et ces semaines de vacances ont été un calvaire, j’avais le coeur gros de lui, il avait perdu le sommeil. Et chaque seconde sans lui me paraissait une éternité.
Quand nous sommes rentrés, nous nous sommes virtuellement jetés l’un sur l’autre, nous jurant de ne jamais retenter l’expérience, de prendre l’amour comme il venait, au jour le jour.
Et puis, les mois ont passé, renforçant nos sentiments, nous imposant des tortures terribles, la jalousie à distance est épouvantable. Nous nous sommes téléphonés enfin, l’entendre est pour moi un pur bonheur.
A la communion des esprits est venue s’ajouter la passion des corps, des désirs physiques comme ni lui ni moi ne croyait cela possible.
Et nous voilà condamnés à se faire un amour virtuel, intense, violent et si doux à la fois.
Nous ne nous sommes toujours pas rencontrés, il est à mille kilomètres de moi, plus jeune aussi. Nous en mourons d’envie, mais nous repoussons toujours l’échéance de peur de briser la magie de cet amour... Et puis, au fil des mois, nous avons osé nous avouer tous nos défauts, puis nous avons quand même échangé nos photos, avec la peur au ventre, peur que l’autre découvrant enfin un visage ne se dise : "j’ai fait une erreur, désolé". Et puis non, l’amour est toujours là, la douceur et la douleur se mêlent, l’envie, l’angoisse, le manque, la joie de se retrouver, le chagrin de se quitter, le désir qui atteint son paroxysme quelques fois au point de s’évanouir...
J’ai envie de lui, à en mourir, de le respirer, de le sentir, de le toucher, le regarder, de manger boire et dormir avec lui. J’ai mal de tout ça...
C’est peut-être le plus grand paradoxe de la vie, la douceur et le bonheur de l’amour et ses affres aussi.
La rencontre est plus que jamais d’actualité... quand ??
On se promet tous en prenant un fournisseur d’accès, de n’utiliser le Web qu’à bon escient, culturel il va de soi.
Et puis, un jour, en créant une adresse email, un petit mot s’affiche sur la page : "quizz" ..
Curieuse invétérée, je suis donc les informations données pour arriver sur un salon de quizz, où je fus accueillie de mille kisssssssss et bisouuus ... En bonne newbie que j’étais, j’ai mis un certain temps avant de comprendre les arcanes des salons de quizz_tchat...
Et quel bonheur chaque soir en rentrant du travail, de se connecter pour retrouver tous ces gens cultivés, de jouer avec eux..
Et puis, inévitablement, on finit par ressentir des affinités un peu plus poussées avec certains. On passe des heures à se raconter nos vies, à rire, à se séduire aussi, à se raisonner lorsqu’il faut se quitter.
Et moi, si sceptique auparavant lorsque les médias relataient les histoires d’amour Internet, moi qui étais persuadée qu’il était impossible de tomber amoureux de quelqu’un sans le voir, le toucher, l’entendre.. Moi surtout, qui me refusais à l’amour pour rester aussi libre que le vent ..
Tout de suite, j’ai eu envie de passer énormément de temps avec lui, de plus en plus de temps, au point de rogner sur le sommeil, les amis "réels", les sorties ..
Le premier "tu me manques" m’a bouleversée, lui aussi ..
Il est si difficile d’avouer et de s’avouer que oui, on est bel et bien amoureux, intensément... c’est difficile et ça effraie aussi... L’amour cérébral est si puissant, plus de barrières (physique, âge).
En prenant conscience de cet amour naissant, nous avons décidé tous les deux de le "zapper" quelques temps, de ne plus s’écrire, nous ne nous sommes pas communiqués nos numéros de téléphone pour ne pas passer du côté du réel, nous avons voulu nous persuader que nous avions simplement créé une habitude, qu’il nous suffisait de nous déconnecter pour nous oublier et ainsi ne jamais nous blesser ..
Alors, nous sommes partis en vacances, tous les deux en même temps.
Et ces semaines de vacances ont été un calvaire, j’avais le coeur gros de lui, il avait perdu le sommeil. Et chaque seconde sans lui me paraissait une éternité.
Quand nous sommes rentrés, nous nous sommes virtuellement jetés l’un sur l’autre, nous jurant de ne jamais retenter l’expérience, de prendre l’amour comme il venait, au jour le jour.
Et puis, les mois ont passé, renforçant nos sentiments, nous imposant des tortures terribles, la jalousie à distance est épouvantable. Nous nous sommes téléphonés enfin, l’entendre est pour moi un pur bonheur.
A la communion des esprits est venue s’ajouter la passion des corps, des désirs physiques comme ni lui ni moi ne croyait cela possible.
Et nous voilà condamnés à se faire un amour virtuel, intense, violent et si doux à la fois.
Nous ne nous sommes toujours pas rencontrés, il est à mille kilomètres de moi, plus jeune aussi. Nous en mourons d’envie, mais nous repoussons toujours l’échéance de peur de briser la magie de cet amour... Et puis, au fil des mois, nous avons osé nous avouer tous nos défauts, puis nous avons quand même échangé nos photos, avec la peur au ventre, peur que l’autre découvrant enfin un visage ne se dise : "j’ai fait une erreur, désolé". Et puis non, l’amour est toujours là, la douceur et la douleur se mêlent, l’envie, l’angoisse, le manque, la joie de se retrouver, le chagrin de se quitter, le désir qui atteint son paroxysme quelques fois au point de s’évanouir...
J’ai envie de lui, à en mourir, de le respirer, de le sentir, de le toucher, le regarder, de manger boire et dormir avec lui. J’ai mal de tout ça...
C’est peut-être le plus grand paradoxe de la vie, la douceur et le bonheur de l’amour et ses affres aussi.
La rencontre est plus que jamais d’actualité... quand ??
Mar 21 Fév 2006, 23:45 par
Luna_Lou sur Amour internet
Subtil, précis, extrême.
Ma douce âme, ma vie
dans l’art de t’écrire je me défends,
dans l’art de te dire j’apprends,
dans l’art de te faire l’amour je reste humble.
Ma douce âme, ma vie
je t’écris souvent,
je te dis quelquefois,
je te fais l’amour parfois.
Ma douce âme, ma vie
le désir en encre bleue sur fond blanc
en pleins et en déliés, subtils,
le désir du souffle de ma bouche
au creux de ton oreille, précis,
le désir de mon corps tendu
accroché à ton désir, extrême;
ma douce âme, ma vie
au fond des miens, tenir tes yeux
et regarder ton plaisir s’y perdre.
dans l’art de t’écrire je me défends,
dans l’art de te dire j’apprends,
dans l’art de te faire l’amour je reste humble.
Ma douce âme, ma vie
je t’écris souvent,
je te dis quelquefois,
je te fais l’amour parfois.
Ma douce âme, ma vie
le désir en encre bleue sur fond blanc
en pleins et en déliés, subtils,
le désir du souffle de ma bouche
au creux de ton oreille, précis,
le désir de mon corps tendu
accroché à ton désir, extrême;
ma douce âme, ma vie
au fond des miens, tenir tes yeux
et regarder ton plaisir s’y perdre.
Mar 21 Fév 2006, 23:42 par
Lou sur Les liaisons sulfureuses
Parce que tu es toi
Quoique tu fasses, où que tu sois...
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Que je puisse te voir ou je ne te vois pas :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
L’amour a eu le désir de naître en moi :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Ce que je vis n’est pas de tout repos ;
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Tu as ouvert mon coeur aux autres parce que
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Contre tout espoir, contre toute logique
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
ici ou là-bas, un jour, on se retrouvera :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Ce jour-là, dans nos regards on lira :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai...
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Que je puisse te voir ou je ne te vois pas :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
L’amour a eu le désir de naître en moi :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Ce que je vis n’est pas de tout repos ;
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Tu as ouvert mon coeur aux autres parce que
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Contre tout espoir, contre toute logique
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
ici ou là-bas, un jour, on se retrouvera :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Ce jour-là, dans nos regards on lira :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai...
Lun 20 Fév 2006, 12:48 par
dolce vita sur La vie à deux
Aimer à en mourir
Un amour impossible entre l’eau et le feu a pourtant vu le jour :
c’était un bel amour et qui m’a fait franchir les sommets escarpés. Mon âme et la tienne communiaient dans la joie ; nos coeurs s’étaient donnés. Plusieurs fois, avant cela, nous nous étions surpris de la complicité intime de nos êtres... Plusieurs fois, tu avais posé tes yeux sur moi et les miens ne s’étaient pas dérobés. Ce soir là, nos regards durèrent tant et tant qu’ils détruisirent le temps et l’espace entre nous, dans une innocence avide, nos âmes aspirées - en communion d’amour qu’on ne peut retracer, qu’on ne peut inventer, indicible, bien au delà de tout - se trouvèrent enlacées, brillant de bel amour. Seigneur, que j’étais bien ! J’avais ton cœur, tu possédais le mien ! Mais, sans trahir nulle femme tu n’avais pas le droit à cet amour pour moi. Oh, oui, je le savais ! Je n’en conçus nulle peur. Te voir me suffisait, me comblait de bonheur ! J’avais goûté au Ciel ! Tout nous faisait comprendre que nous étions ensemble et pour l’éternité ! Je me crûs forte. Je fus sage. Trop sage... Un jour heureux après moult combats, au téléphone tu osas une déclaration qui réveilla ma joie. Le lendemain fut funeste, c’est l’œuvre de mes mains ! Je niais les désirs de mon corps et du tien, je brisais l’élan de mon cœur qui m’appelait vers toi qui me tendis les bras. Tu t’étais arrangé pour que nous soyons seuls, nous êtions à l’aube de l’été... Je pris peur de nous, du désir qui jaillissait de nous, consciente de l’interdit formel répondant à tes voeux... Je partis en courant, te laissant chancelant... Ah, ciel, tes regards, lorsque je te retrouvais au milieu de ces gens qui nous dévisageaient, attendant le faux pas. Devinant tout l’amour nous unissant déjà. Je ne répondis pas aux questionnements que tes yeux murmuraient apeurés : pourquoi ? Pourquoi... Peu après ta décision fut prise de m’éloigner de toi... Mais, tant que nous étions amenés à nous voir, nous ne le pouvions pas, tantôt toi, tantôt moi, nous revenions vers l’autre. Alors, tu pris la décision de partir sans retour. J’ai crû mourir, l’ai souhaité plus souvent qu’à mon tour... Et puis, j’ai essayé de reprendre le chemin de la vie, de t’oublier et de renaître à l’amour pour un autre que toi... Mais non, hélas, c’est toujours impossible, je ne le puis pas, malgré ma soif d’aimer, malgré tout le désir qui a pris corps en moi, il ne s’adresse qu’à toi qui ne me lira pas. Combien de lettres t’ai-je écrites dont la plupart ne te parvinrent pas ? ! Quelle importance ?! Un jour, n’y tenant plus, je t’ai appelé et c’est ta voix qui m’a répondu, une dernière fois, avec toute la douceur que je n’oublierai pas... Je sais que tes yeux ne se poseront pas sur ces lignes, je ne sais si ton cœur est loin de moi aujourd’hui, comme la raison le voudrait... Parfois, la douleur s’atténue et je me crois guérie et puis, un mot, un geste et en moi tout jaillit... je dois laisser mon coeur se reposer. Ils sont nombreux aujourd’hui à me parler de toi, ceux qui, hier encore, me montraient du doigt, moi dont le crime demeure impuni : oser aimer, voilà de quoi je suis coupable, aimer un homme à en mourir...
c’était un bel amour et qui m’a fait franchir les sommets escarpés. Mon âme et la tienne communiaient dans la joie ; nos coeurs s’étaient donnés. Plusieurs fois, avant cela, nous nous étions surpris de la complicité intime de nos êtres... Plusieurs fois, tu avais posé tes yeux sur moi et les miens ne s’étaient pas dérobés. Ce soir là, nos regards durèrent tant et tant qu’ils détruisirent le temps et l’espace entre nous, dans une innocence avide, nos âmes aspirées - en communion d’amour qu’on ne peut retracer, qu’on ne peut inventer, indicible, bien au delà de tout - se trouvèrent enlacées, brillant de bel amour. Seigneur, que j’étais bien ! J’avais ton cœur, tu possédais le mien ! Mais, sans trahir nulle femme tu n’avais pas le droit à cet amour pour moi. Oh, oui, je le savais ! Je n’en conçus nulle peur. Te voir me suffisait, me comblait de bonheur ! J’avais goûté au Ciel ! Tout nous faisait comprendre que nous étions ensemble et pour l’éternité ! Je me crûs forte. Je fus sage. Trop sage... Un jour heureux après moult combats, au téléphone tu osas une déclaration qui réveilla ma joie. Le lendemain fut funeste, c’est l’œuvre de mes mains ! Je niais les désirs de mon corps et du tien, je brisais l’élan de mon cœur qui m’appelait vers toi qui me tendis les bras. Tu t’étais arrangé pour que nous soyons seuls, nous êtions à l’aube de l’été... Je pris peur de nous, du désir qui jaillissait de nous, consciente de l’interdit formel répondant à tes voeux... Je partis en courant, te laissant chancelant... Ah, ciel, tes regards, lorsque je te retrouvais au milieu de ces gens qui nous dévisageaient, attendant le faux pas. Devinant tout l’amour nous unissant déjà. Je ne répondis pas aux questionnements que tes yeux murmuraient apeurés : pourquoi ? Pourquoi... Peu après ta décision fut prise de m’éloigner de toi... Mais, tant que nous étions amenés à nous voir, nous ne le pouvions pas, tantôt toi, tantôt moi, nous revenions vers l’autre. Alors, tu pris la décision de partir sans retour. J’ai crû mourir, l’ai souhaité plus souvent qu’à mon tour... Et puis, j’ai essayé de reprendre le chemin de la vie, de t’oublier et de renaître à l’amour pour un autre que toi... Mais non, hélas, c’est toujours impossible, je ne le puis pas, malgré ma soif d’aimer, malgré tout le désir qui a pris corps en moi, il ne s’adresse qu’à toi qui ne me lira pas. Combien de lettres t’ai-je écrites dont la plupart ne te parvinrent pas ? ! Quelle importance ?! Un jour, n’y tenant plus, je t’ai appelé et c’est ta voix qui m’a répondu, une dernière fois, avec toute la douceur que je n’oublierai pas... Je sais que tes yeux ne se poseront pas sur ces lignes, je ne sais si ton cœur est loin de moi aujourd’hui, comme la raison le voudrait... Parfois, la douleur s’atténue et je me crois guérie et puis, un mot, un geste et en moi tout jaillit... je dois laisser mon coeur se reposer. Ils sont nombreux aujourd’hui à me parler de toi, ceux qui, hier encore, me montraient du doigt, moi dont le crime demeure impuni : oser aimer, voilà de quoi je suis coupable, aimer un homme à en mourir...
Dim 19 Fév 2006, 17:10 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Entre nous soit dit:
Tu es terriblement touche-à-tout
- Touche-moi, touche-moi encore
Tu es corset autour de ma taille
- Embrasse-moi, embrasse-moi encore
Tu es soie sur mes seins
- Caresse-moi, caresse-moi encore
Tu es désir chaud ardent dans mon ventre
- Trouble-moi, trouble-moi encore
Tu es frôlement qui coupe le souffle
- Effleure-moi, effleure-moi encore
Tu es je-veux-tout-de-toi et le reste
Tu es je t’aime dans nos nuits, dans nos jours
Tu es j’ai en moi chacun de tes gestes
Tu es terriblement mon amour.
- Touche-moi, touche-moi encore
Tu es corset autour de ma taille
- Embrasse-moi, embrasse-moi encore
Tu es soie sur mes seins
- Caresse-moi, caresse-moi encore
Tu es désir chaud ardent dans mon ventre
- Trouble-moi, trouble-moi encore
Tu es frôlement qui coupe le souffle
- Effleure-moi, effleure-moi encore
Tu es je-veux-tout-de-toi et le reste
Tu es je t’aime dans nos nuits, dans nos jours
Tu es j’ai en moi chacun de tes gestes
Tu es terriblement mon amour.
Sam 18 Fév 2006, 07:05 par
Lou sur Un monde parfait
Si le soleil renaît
Si le soleil renaît
Je l’ai tellement ouvert
Mon cœur
La simple ondée l’émeut
Et l’onde
Du monde
Une peau douce
Une ombre
Que je vois s’éloigner
Monte de la profondeur
Un souvenir terrible
J’étais heureux
Et tes bras me tenaient
Je tombe
Qu’ai-je fait
Parfois
Je voudrais m’en aller
Je reste ici
Me tiens tranquille
Sous le rouleau liquide
A quoi me sert de désirer
Si chaque fois j’échoue
Ou si dessous
La vague se dérobe
Je ne retrouve ni l’amour
Ni l’amitié
Qui m’appelaient
Mon désir est défait
Tristesse
Tu es plus grande que mon cœur
Tu me voles la forme du bonheur
Tu dérobes mes pleurs
Qu’en faire
La mer est haute
Mon âme écope
Plonge
Me dit-elle
Atteins le courant chaud
Remonte le corail
Rouge et mauve
Déchirant tes entrailles
C’est là-bas que la patrie espère
Aucun visage pour te sourire
Mais la lumière te dira oui
Parfois je pense
En regardant par la fenêtre
La silhouette familière
J’aurais aimé
Lui dire
Pourquoi rêver encore
Pourrais-je éteindre mes désirs
Et je ne garderais que toi
Flamme infinie
J’y étendrais mon cœur
Et pas de plainte
Tu me dirais ce qu’il faut faire
Comment aimer dans la lumière
Eteinte
Laisse-moi m’en aller
Décline-moi
Dis-moi que c’est pour rien
Qu’en moi se déroulaient
Les lianes hautes qui servaient
A toucher l’étendue
Du destin de ton cœur
Et que tes doigts de lune
N’y ont pas déposé
La moindre fleur
Et qu’à présent je peux rentrer
Qu’en ma mémoire est close
La porte de l’aimée
Si c’est ainsi
Tant pis
Montre-le moi
J’irai où il fait froid
Où je suis seul
Les dieux sont invités
Et rien ne me fait peur
Que de perdre l’étoile
Il y a une place
Pour ma façon d’aimer
Et l’on s’en souviendra
Si le soleil renaît
Je l’ai tellement ouvert
Mon cœur
La simple ondée l’émeut
Et l’onde
Du monde
Une peau douce
Une ombre
Que je vois s’éloigner
Monte de la profondeur
Un souvenir terrible
J’étais heureux
Et tes bras me tenaient
Je tombe
Qu’ai-je fait
Parfois
Je voudrais m’en aller
Je reste ici
Me tiens tranquille
Sous le rouleau liquide
A quoi me sert de désirer
Si chaque fois j’échoue
Ou si dessous
La vague se dérobe
Je ne retrouve ni l’amour
Ni l’amitié
Qui m’appelaient
Mon désir est défait
Tristesse
Tu es plus grande que mon cœur
Tu me voles la forme du bonheur
Tu dérobes mes pleurs
Qu’en faire
La mer est haute
Mon âme écope
Plonge
Me dit-elle
Atteins le courant chaud
Remonte le corail
Rouge et mauve
Déchirant tes entrailles
C’est là-bas que la patrie espère
Aucun visage pour te sourire
Mais la lumière te dira oui
Parfois je pense
En regardant par la fenêtre
La silhouette familière
J’aurais aimé
Lui dire
Pourquoi rêver encore
Pourrais-je éteindre mes désirs
Et je ne garderais que toi
Flamme infinie
J’y étendrais mon cœur
Et pas de plainte
Tu me dirais ce qu’il faut faire
Comment aimer dans la lumière
Eteinte
Laisse-moi m’en aller
Décline-moi
Dis-moi que c’est pour rien
Qu’en moi se déroulaient
Les lianes hautes qui servaient
A toucher l’étendue
Du destin de ton cœur
Et que tes doigts de lune
N’y ont pas déposé
La moindre fleur
Et qu’à présent je peux rentrer
Qu’en ma mémoire est close
La porte de l’aimée
Si c’est ainsi
Tant pis
Montre-le moi
J’irai où il fait froid
Où je suis seul
Les dieux sont invités
Et rien ne me fait peur
Que de perdre l’étoile
Il y a une place
Pour ma façon d’aimer
Et l’on s’en souviendra
Si le soleil renaît
Sam 18 Fév 2006, 01:14 par
Iris sur L'amour en vrac
Pauvre Don Juan...
Lasse, j’avais pris ma voiture, une fois de plus, pour échapper aux sanglots qui m’étouffaient, besoin d’espace, besoin de respirer : Pourquoi ? Pourquoi jouent-ils donc à m’aimer ? Piètre comédie de funestes pantins qui plagient la mélodie de l’amour sans savoir la jouer. Pourquoi ce désir fou d’aimer et d’être aimée en vérité, à la folie, sans règles ni loi, juste dans la soif d’un amour que je sens brûler au plus profond de moi. Avec tristesse, force m’est de reconnaître que je les trouve vains malgré eux, malgré moi... Qu’ont-ils fait de la tendresse ? Aimant le tennis, les femmes, le chocolat... Consommant de l’amour pour une heure de folie, calculant bénéfice, intérêt et tout ça. Ils me donneraient envie de vomir, ces petits gars ! Si j’appelle l’amour ce n’est non par commodité ou pour combler un vide, c’est bien pour t’aimer. Ils viennent me séduire parfois et puis, me parlent d’elles, de leur cœur tout là-bas : mortel ennui. Je les écoute en soupirant, martelant mon bureau au rythme de mes rêveries distraites. Et s’ils ont un cœur qu’ils ont laissé près d’elles, que font-ils donc ici ? ! Et que croient-ils trouver ? L’aumône d’un sourire ou celle d’un baiser ? Tel autre qui en parlant d’amour évalue le profit que saurait lui procurer notre commerce...
De l’amour je ne veux que l’amour et rien d’autre. Cette relation privilégiée entre deux êtres, dans une tendre complicité, par nos différences enflammée. Et pourtant, comme une enfant blessée, le cœur déchiré par la meute rugissante et futile, je m’en vais quand je voudrais recevoir et donner tout l’amour qu’en mon cœur le Dieu qui m’a créée a pu verser.
Fatiguée d’être comme un caillou par les flots ballotté, je t’appelais en vain : "viens vite auprès de moi, que de l’amour enfin je puisse contempler le visage ici bas"... Trop souvent séduite par de faux reflets dont je sais m’éloigner, moi qui ne fais semblant, ni soupèse mes sentiments ; l’amour, de moi, longtemps, va-t-il se dérober ? Ils jouent à des jeux, font des mines, se rengorgent, personnages de carnaval, piètres. Je manque d’artifices, refusant de tromper. Je ne vais pas mentir et prétendre aimer ce qui me fait vomir... L’amour auquel j’aspire est-il bien de ce monde ? Et est-il bien pour moi ? Ce sera lui ou rien. L’Amour non pas l’ersatz, un placebo, guimauve ou bien triste miroir aux alouettes sur lequel les oiseaux sans cervelle vont briser et leur cœur et leurs ailes sans se décourager... Je les revoie qui feignent l’amour fou alors qu’ils sont mariés, pas libres ou occupés et ne cherchent vraiment qu’à jouir sans aimer et n’ont rien à donner que leurs tendres regrets. Où es-tu donc parti, existes-tu ailleurs que dans mes rêveries, toi que j’appelle ainsi ? Je vais fermer mon cœur à leurs mots doucereux, je ne répondrais plus qu’en découvrant tes yeux...
De l’amour je ne veux que l’amour et rien d’autre. Cette relation privilégiée entre deux êtres, dans une tendre complicité, par nos différences enflammée. Et pourtant, comme une enfant blessée, le cœur déchiré par la meute rugissante et futile, je m’en vais quand je voudrais recevoir et donner tout l’amour qu’en mon cœur le Dieu qui m’a créée a pu verser.
Fatiguée d’être comme un caillou par les flots ballotté, je t’appelais en vain : "viens vite auprès de moi, que de l’amour enfin je puisse contempler le visage ici bas"... Trop souvent séduite par de faux reflets dont je sais m’éloigner, moi qui ne fais semblant, ni soupèse mes sentiments ; l’amour, de moi, longtemps, va-t-il se dérober ? Ils jouent à des jeux, font des mines, se rengorgent, personnages de carnaval, piètres. Je manque d’artifices, refusant de tromper. Je ne vais pas mentir et prétendre aimer ce qui me fait vomir... L’amour auquel j’aspire est-il bien de ce monde ? Et est-il bien pour moi ? Ce sera lui ou rien. L’Amour non pas l’ersatz, un placebo, guimauve ou bien triste miroir aux alouettes sur lequel les oiseaux sans cervelle vont briser et leur cœur et leurs ailes sans se décourager... Je les revoie qui feignent l’amour fou alors qu’ils sont mariés, pas libres ou occupés et ne cherchent vraiment qu’à jouir sans aimer et n’ont rien à donner que leurs tendres regrets. Où es-tu donc parti, existes-tu ailleurs que dans mes rêveries, toi que j’appelle ainsi ? Je vais fermer mon cœur à leurs mots doucereux, je ne répondrais plus qu’en découvrant tes yeux...
Jeu 16 Fév 2006, 11:54 par
dolce vita sur La séduction
Voiler tes yeux
Quand tu rallumes ton regard
tu les vois ces mots qui veulent
caresser tes yeux
effleurer tes pensées
Quand tu rallumes ton espoir
tu enlèves ces maux qui veulent
voiler tes yeux
apeurer tes pensées
Quand tu rallumes ton regard
tu les rêves ces mots qui veulent
te voir sourire
éveiller ton désir
tu les vois ces mots qui veulent
caresser tes yeux
effleurer tes pensées
Quand tu rallumes ton espoir
tu enlèves ces maux qui veulent
voiler tes yeux
apeurer tes pensées
Quand tu rallumes ton regard
tu les rêves ces mots qui veulent
te voir sourire
éveiller ton désir
Mer 15 Fév 2006, 10:11 par
silenXe sur L'amour en vrac
Danse éternelle du monde
Dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Elle, étincelle
Elle, éternelle
Elle, éteint celles qui (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Elle, comme une flamme
qui mord la chaleur de mon désir
Elle, comme une lame
lacère mon coeur de menhir
Elle, comme une arme
la serre mon âme qu’elle attire (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Frêle, comme une femme
qui bouscule ma force tranquille
Belle, comme une larme
ruisselet d’un sentiment subtil
Elle, comme un charme
jeté sur mon esprit fébrile (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
L’essence de mes sens interdits d’indécence
s’envolent dans tous les sens
L’aisance de mes sens où elle m’ensorcelle
attirance sensuelle...
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Elle, étincelle
Elle, éternelle
Elle, éteint celles qui (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Elle, comme une flamme
qui mord la chaleur de mon désir
Elle, comme une lame
lacère mon coeur de menhir
Elle, comme une arme
la serre mon âme qu’elle attire (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
Frêle, comme une femme
qui bouscule ma force tranquille
Belle, comme une larme
ruisselet d’un sentiment subtil
Elle, comme un charme
jeté sur mon esprit fébrile (dans)
dans la danse éternelle du monde
les âmes dansent
dans la danse éternelle du monde
les âmes tourbillonnent
L’essence de mes sens interdits d’indécence
s’envolent dans tous les sens
L’aisance de mes sens où elle m’ensorcelle
attirance sensuelle...
Mar 14 Fév 2006, 13:56 par
silenXe sur L'amour en vrac
Rue du Regard
Rue du regard
Couleurs de rêves et couleurs de féeries,
La rue de Rennes , la rue du cherche midi,
Croisent prés de Saint –Sulpice la rue du regard,
C’est là que j’aime déambuler au hasard.
Perdue dans mes pensées, à l’ombre des platanes
Alors que la lumière du jour décroît, je flâne
Les coins de rues se succèdent à l’infini
Guidant mes pas, rue du regard, sans un bruit
Ma vue est flattée par une silhouette,
Le visage couvert d’une fine voilette.
La ligne est élégante, féline, racée,
Emu, troublé, mes yeux ne peuvent s’en détacher
Dans le reflet des vitrines encore éclairées
J’entr’aperçois derrière ma voilette abaissée
Celui qui, timidement m’adresse un sourire,
Son regard rivé au mien… à m’en faire rougir
Tout me revient en désordre dans ma mémoire,
Cette élégance, ce galbe et ce regard !
Intact en moi j’ai gardé , telle une empreinte,
Nos rires, nos complicités,et nos étreintes
Sans l’ombre d’un doute, les souvenirs m’assaillent
C’est bien lui qui m’enlaçait tendrement par la taille
Des années en arrière, le temps des jours heureux
Me couvrant des pieds à la tête de baisers fougueux
Elle me couve du regard, ses yeux pétillent,
Là dans cette rue les souvenirs défilent.
Les frissons de son corps exalté et éperdu,
Sa peau perlée de sueur, sa bouche ingénue.
Le parfum de sa peau, je n’ai pas oublié
Alors qu’il s’approche de moi de plus en près
Son regard de braise, son souffle dans mon cou
Réveillent en moi la flamme du désir, je l’avoue
J’effleure sa main, une lueur traverse ses yeux bleus,
Je le perçois très bien, l’occurrence l’émeu !
J’ai toujours su et m’en suis douté du reste,
Elle m’a encore dans la peau c’est manifeste…
Tout mon corps en appelle aux douces caresses
Que ses mains me prodiguaient avec tendresse
Il sait très bien que je n’ai jamais pu résister
A ce feu que dans mes veines il savait distiller
Les prunelles chargées de désirs et d’audaces,
Elle dépose sur mes lèvres un baiser fugace.
Puis prends ma main dans un geste de connivence,
Sourit et me conduit vers de nouvelles outrances.
De murmures en soupirs, nos corps enlacés
S’étreignent d’une passion à peine dissimulée
Là, sous le porche, dans la rue du regard
A l’encre de feu renaissent nos espoirs.
Gemma et Vers à soi
Couleurs de rêves et couleurs de féeries,
La rue de Rennes , la rue du cherche midi,
Croisent prés de Saint –Sulpice la rue du regard,
C’est là que j’aime déambuler au hasard.
Perdue dans mes pensées, à l’ombre des platanes
Alors que la lumière du jour décroît, je flâne
Les coins de rues se succèdent à l’infini
Guidant mes pas, rue du regard, sans un bruit
Ma vue est flattée par une silhouette,
Le visage couvert d’une fine voilette.
La ligne est élégante, féline, racée,
Emu, troublé, mes yeux ne peuvent s’en détacher
Dans le reflet des vitrines encore éclairées
J’entr’aperçois derrière ma voilette abaissée
Celui qui, timidement m’adresse un sourire,
Son regard rivé au mien… à m’en faire rougir
Tout me revient en désordre dans ma mémoire,
Cette élégance, ce galbe et ce regard !
Intact en moi j’ai gardé , telle une empreinte,
Nos rires, nos complicités,et nos étreintes
Sans l’ombre d’un doute, les souvenirs m’assaillent
C’est bien lui qui m’enlaçait tendrement par la taille
Des années en arrière, le temps des jours heureux
Me couvrant des pieds à la tête de baisers fougueux
Elle me couve du regard, ses yeux pétillent,
Là dans cette rue les souvenirs défilent.
Les frissons de son corps exalté et éperdu,
Sa peau perlée de sueur, sa bouche ingénue.
Le parfum de sa peau, je n’ai pas oublié
Alors qu’il s’approche de moi de plus en près
Son regard de braise, son souffle dans mon cou
Réveillent en moi la flamme du désir, je l’avoue
J’effleure sa main, une lueur traverse ses yeux bleus,
Je le perçois très bien, l’occurrence l’émeu !
J’ai toujours su et m’en suis douté du reste,
Elle m’a encore dans la peau c’est manifeste…
Tout mon corps en appelle aux douces caresses
Que ses mains me prodiguaient avec tendresse
Il sait très bien que je n’ai jamais pu résister
A ce feu que dans mes veines il savait distiller
Les prunelles chargées de désirs et d’audaces,
Elle dépose sur mes lèvres un baiser fugace.
Puis prends ma main dans un geste de connivence,
Sourit et me conduit vers de nouvelles outrances.
De murmures en soupirs, nos corps enlacés
S’étreignent d’une passion à peine dissimulée
Là, sous le porche, dans la rue du regard
A l’encre de feu renaissent nos espoirs.
Gemma et Vers à soi
Ven 10 Fév 2006, 17:18 par
vers à soi sur Histoires d'amour
La tendresse.
La tendresse prend sa source dans la complicité, elle se tisse aux fils du respect et de l’affection dans une étoffe douce et pérenne.
Aux frontières de la fusion, elle laisse libre part à l’individu et possède un potentiel d’énergie constructive et rassurante.
La tendresse autorise le don et l’acceptation à égale mesure, c’est ce qui la rend riche et voluptueuse lorsqu’elle est partagée.
Ses deux sens sont le toucher et l’ouie, alors que l’odorat et le regard seraient plus l’apanage de la séduction et du désir.
Ce qui est bouleversant dans la tendresse n’est pas douloureux, et ce qui est exaltant n’est pas suffoquant.
Si le romantisme n’est qu’un désir noble de l’esprit, je vois dans la tendresse son pendant concret, un acte de cœur et de chair.
Car la tendresse concilie le cœur, le corps et l’esprit, et se loge souvent dans les belles âmes. La tendresse est au cœur, ce que la sagesse est à l’esprit.
Sur fond de courage et de sensibilité, elle s’exprime avec douceur et sincèrité, mais la tendresse n’est pas faiblesse.
Elle est l’amour en équilibre.
Aux frontières de la fusion, elle laisse libre part à l’individu et possède un potentiel d’énergie constructive et rassurante.
La tendresse autorise le don et l’acceptation à égale mesure, c’est ce qui la rend riche et voluptueuse lorsqu’elle est partagée.
Ses deux sens sont le toucher et l’ouie, alors que l’odorat et le regard seraient plus l’apanage de la séduction et du désir.
Ce qui est bouleversant dans la tendresse n’est pas douloureux, et ce qui est exaltant n’est pas suffoquant.
Si le romantisme n’est qu’un désir noble de l’esprit, je vois dans la tendresse son pendant concret, un acte de cœur et de chair.
Car la tendresse concilie le cœur, le corps et l’esprit, et se loge souvent dans les belles âmes. La tendresse est au cœur, ce que la sagesse est à l’esprit.
Sur fond de courage et de sensibilité, elle s’exprime avec douceur et sincèrité, mais la tendresse n’est pas faiblesse.
Elle est l’amour en équilibre.
Sam 04 Fév 2006, 10:02 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Ecrire sur désir
Un amour et un ange., La raison de la plume, Ecrire, Zazou et Lui, Subtil, précis, extrême., Parce que tu es toi, Aimer à en mourir, Entre nous soit dit:, Si le soleil renaît, Pauvre Don Juan..., Voiler tes yeux, Danse éternelle du monde, Rue du Regard, Réflexion sur le Désir et l'Amour, La tendresse., Il y a 401 textes utilisant le mot désir. Ces pages présentent les textes correspondant.
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