Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur désire - Page 6 sur 6
Aimer et Desirer
Quelqu’un a écrit: |
La femme désire l’homme qu’elle aime et l’homme aime la femme qu’il désire. |
C’est vrai, en tant qu’homme c’est des fois bien confus dans nos têtes.
Et je dis bien volontiers que "Je désire aimer, mais j’aime désirer".
Mais en s’amusant à explorer les interprétations de cet aphorisme, on met le doigt sur l’épineux problème du "tu veux ou tu veux pas ?"
Ainsi, une femme pour se faire aimer, devrait donc d’abord se rendre désirable pour qu’un homme qui lui plaise, la prenne. Mais avant de désirer son homme il faudrait qu’elle l’aime. Or un homme en quête d’amour, celui avec un grand A vous savez, devrait d’abord rechercher une relation charnelle, et le sentiment naîtra peut être après.
Ah la la, ces deux là, ils sont pas prés de se rencontrer, et pourtant ... Il y a une magie qui opère et qui concilie les intérêts, tempère les priorités, et amène les deux intéressés à un niveau d’entente.
Finalement, l’homme ne peut pas sauter tout de suite sur celle qu’il convoite, pour la simple et bonne raison, qu’elle ne veut pas, vu qu’elle ne l’aime pas ... encore.
Bon.
En insistant, il va la fréquenter lui donnant indirectement l’occasion pour elle, de l’apprendre, de le connaître et de l’apprécier, et d’accepter de s’unir charnellement.
Je me demande ce que ça donne, du coté féminin ...
Jeu 08 Avril 2004, 14:59 par
PetitPrince sur Citations
Elle
Il la contemple depuis longtemps, n’osant approcher,
Essaye d’attirer son regard, sans jamais y croire
Pourtant il la désire mais ne peut que la respirer.
Il voudrait la toucher mais ne peut rien en faire
Car elle est telle une rose noire,
Ne pouvant être prise sans manquer d’air.
Il souhaiterait lui ôter ses épines.
Ne sachant que faire des questions qui le turlupinent
Alors il la regarde, la respire.
Et puis… il se lance tel un héros
Qui court vers une bataille déjà perdue,
Sentant alors son âme se briser en morceaux,
Tel un coup de hache dans une chair bien charnue.
Pensant aussi son cœur alors fendu,
Tel un homme transpercé par une lance de cavalier,
Il revient à ses premiers débuts
Ne pouvant espérer qu’une chose…l’adorer.
Essaye d’attirer son regard, sans jamais y croire
Pourtant il la désire mais ne peut que la respirer.
Il voudrait la toucher mais ne peut rien en faire
Car elle est telle une rose noire,
Ne pouvant être prise sans manquer d’air.
Il souhaiterait lui ôter ses épines.
Ne sachant que faire des questions qui le turlupinent
Alors il la regarde, la respire.
Et puis… il se lance tel un héros
Qui court vers une bataille déjà perdue,
Sentant alors son âme se briser en morceaux,
Tel un coup de hache dans une chair bien charnue.
Pensant aussi son cœur alors fendu,
Tel un homme transpercé par une lance de cavalier,
Il revient à ses premiers débuts
Ne pouvant espérer qu’une chose…l’adorer.
Mer 07 Avril 2004, 23:55 par
Rose sur L'amour en vrac
signons l'armistice ....
C’est moi qui ait déclenché ce sympathique conflit, alors pour compenser tous les mots venimeux qui se sont répandus ici, je m’en vais vous rappeller les paroles d’une chanson, qui à mon avis résument assez bien les liens entre ces êtres ... si différents et si imparfaits certes ...si proches et si touchants aussi parfois
La Tulipe Noire ....A toutes les tendres nymphes de ce forum
Julien Clerc a écrit: |
Quelquefois Si douces Quand la vie me touche Comme nous tous Alors si douces... Quelquefois Si dures Que chaque blessure Longtemps me dure Longtemps me dure... Femmes...Je vous aime Femmes...Je vous aime Je n’en connais pas de faciles Je n’en connais que de fragiles Et difficiles Oui...difficiles Quelquefois Si drôles Sur un coin d’épaule Oh oui...Si drôles Regard qui frôle... Quelquefois Si seules Parfois elles le veulent Oui mais...Si seules Oui mais si seules... Femmes...Je vous aime Femmes...Je vous aime Vous êtes ma mère, je vous ressemble Et tout ensemble mon enfance Mon impatience Et ma souffrance... Femmes...Je vous aime Femmes...Je vous aime Si parfois ces mots se déchirent C’est que je n’ose pas vous dire Je vous désire Ou même pire O...Femmes... |
La Tulipe Noire ....A toutes les tendres nymphes de ce forum
Mer 25 Fév 2004, 08:35 par
la_tulipe_noire sur Citations
Amer est l'amour
Qu’il est douloureux d’aimer sans retour.
Cela fait trois mois que je fréquente une douce compagne, dont je suis vraisemblablement tombé amoureux. Bien que notre démarrage dans cette histoire fut d’une indélicatesse presque violente, il me semblait possible et espiègle de reporter l’étape de séduction après confirmation de notre attirance. Nos rapports avaient d’ailleurs l’ air de progresser dans ce sens durant les premières semaines de notre union. Jusqu’à un samedi matin, où pour ma part résolu à laisser le temps s’écouler selon nos désirs, elle s’est brusquement braquée, a repris ses clics et ses clacs pour retrouver le confort douillet de son petit appartement. Il était question dans la journée même de se faire un cinéma en compagnie d’une de ses copines, à qui je dois finalement le plaisir de notre rencontre, pour ensuite prendre notre dîner dans un fameux petit restaurant. Et bien entendu, il était question de dormir dans mon lit et l’idée d’une folle nuit d’amour me semblait tout-à-fait à propos après ce petit restaurant. J’ai dormi tout seul, savourant les larmes de ma déception jusqu’alors contenues sur les lignes de métro.
Il est légitime, je pense, de rester interrogatif sur ce comportement, qui s’il caractérise un manque de respect peut néanmoins trouver une explication dans une raison sensée. Il est tout aussi légitime d’envisager que la raison sensée a de fortes chances d’être laide à mon cœur, en se caractérisant par un manque de sentiment, voire la présence d’un rival…
La simple idée d’une duperie ne me rend pas agressif, mais simplement plus méfiant qu’un troupeau de lionnes protégeant leurs lionceaux. L’observation attentive de tout ce qui est dit, ou non dit d’ailleurs, fait ou non fait est mis en regard de ma suspicion. L’objectif étant bien entendu de trouver l’incohérence réfutant toute l’abracadabrante théorie, sâchant que ce qui ne réfute pas alimente.
Et aujourd’hui, je ne suis pas plus avancé. Suite à ce regrettable incident, son travail la solicita intensément. Durant cette période nos échanges furent purement téléphoniques, ayant décidé d’un commun accord qu’il était préférable de la laisser tranquille durant cette phase délicate. J’espérais en silence que cette douloureuse concession se verrait récompensée dans de tendres et chaleureuses retrouvailles. Peut-être n’a-t-elle jamais compris à quel point sa présence me manquait en ce début d’aventure. Néanmoins, son attitude était des plus sympathique, car malgré une difficulté certaine à exprimer ses sentiments, elle me gratifiait souvent d’un coup de téléphone en fin de journée. Etant moi même sollicité dans la soirée, je retrouvai ses messages maladroits et notai ce que je supposai être un effort constructif avec un optimisme grandissant. Je reconnais ici une erreur probable de ma part, en ayant volontairement omis de la rappeler à la suite d’un message complètement désinvolte, prononcé avec une lassitude extrême, et en mâchant un bonbon ! Ce deuxième manque de respect devait être désapprouvé sur le champs. Mon absence de réponse fut bien entendu expliqué le lendemain même.
Fuyant une soirée à laquelle je n’étais pas autorisé à prendre son bras et à laquelle elle ne désirait pas aller non plus, je pris quelques jours de vacances à Rennes, chez mes amis qui m’ont donné l’affection dont j’avais tant besoin. Je concoctai cependant des retrouvailles à la gare, romantique moment s’il en est, quand on désire le vivre. Quand arrivé au bout du quai, je ne la vis pas, je pensais avec tristesse que cette histoire partait complètement a vollo. Elle était juste en retard et semblait complètement contrariée d’être là. Bon. Elle me confirma que la soirée était nulle, mais qu’elle s’était quand même bien amusée, et qu’elle avait dansé. Pour quelqu’un qui n’avait pas envie d’y aller, je trouvais ce revirement d’opinion des plus suspects. Etait-ce de la manipulation, de l’inconscience, du mensonge ? Le doute en amour est plus cruel qu’un enfant.
Sur la fin de cette période, alors que nous ne nous étions toujours pas revu, je me pris de lui donner mon point de vue sur une affaire qui la préoccupait, empiétant en fait sur la zone ô combien sacrée de son expérience et de sa compétence. Ce désir d’aide de ma part, associé à ce profond paternalisme qui me caractérise, se vit rejeté avec une violence inouïe lors d’une conversation téléphonique. Il s’en suivit une semaine de silence radio. D’un coté, j’en avais assez d’attendre et de me faire toujours envoyer paître, et d’un autre je me disais qu’il valait mieux laisser couler un peu d’eau sur cette histoire. Et depuis les rapports se dégradent, l’incompréhension s’est installée, le doute grossit, fait mal.
Cela fait trois mois que je fréquente une douce compagne, dont je suis vraisemblablement tombé amoureux. Bien que notre démarrage dans cette histoire fut d’une indélicatesse presque violente, il me semblait possible et espiègle de reporter l’étape de séduction après confirmation de notre attirance. Nos rapports avaient d’ailleurs l’ air de progresser dans ce sens durant les premières semaines de notre union. Jusqu’à un samedi matin, où pour ma part résolu à laisser le temps s’écouler selon nos désirs, elle s’est brusquement braquée, a repris ses clics et ses clacs pour retrouver le confort douillet de son petit appartement. Il était question dans la journée même de se faire un cinéma en compagnie d’une de ses copines, à qui je dois finalement le plaisir de notre rencontre, pour ensuite prendre notre dîner dans un fameux petit restaurant. Et bien entendu, il était question de dormir dans mon lit et l’idée d’une folle nuit d’amour me semblait tout-à-fait à propos après ce petit restaurant. J’ai dormi tout seul, savourant les larmes de ma déception jusqu’alors contenues sur les lignes de métro.
Il est légitime, je pense, de rester interrogatif sur ce comportement, qui s’il caractérise un manque de respect peut néanmoins trouver une explication dans une raison sensée. Il est tout aussi légitime d’envisager que la raison sensée a de fortes chances d’être laide à mon cœur, en se caractérisant par un manque de sentiment, voire la présence d’un rival…
La simple idée d’une duperie ne me rend pas agressif, mais simplement plus méfiant qu’un troupeau de lionnes protégeant leurs lionceaux. L’observation attentive de tout ce qui est dit, ou non dit d’ailleurs, fait ou non fait est mis en regard de ma suspicion. L’objectif étant bien entendu de trouver l’incohérence réfutant toute l’abracadabrante théorie, sâchant que ce qui ne réfute pas alimente.
Et aujourd’hui, je ne suis pas plus avancé. Suite à ce regrettable incident, son travail la solicita intensément. Durant cette période nos échanges furent purement téléphoniques, ayant décidé d’un commun accord qu’il était préférable de la laisser tranquille durant cette phase délicate. J’espérais en silence que cette douloureuse concession se verrait récompensée dans de tendres et chaleureuses retrouvailles. Peut-être n’a-t-elle jamais compris à quel point sa présence me manquait en ce début d’aventure. Néanmoins, son attitude était des plus sympathique, car malgré une difficulté certaine à exprimer ses sentiments, elle me gratifiait souvent d’un coup de téléphone en fin de journée. Etant moi même sollicité dans la soirée, je retrouvai ses messages maladroits et notai ce que je supposai être un effort constructif avec un optimisme grandissant. Je reconnais ici une erreur probable de ma part, en ayant volontairement omis de la rappeler à la suite d’un message complètement désinvolte, prononcé avec une lassitude extrême, et en mâchant un bonbon ! Ce deuxième manque de respect devait être désapprouvé sur le champs. Mon absence de réponse fut bien entendu expliqué le lendemain même.
Fuyant une soirée à laquelle je n’étais pas autorisé à prendre son bras et à laquelle elle ne désirait pas aller non plus, je pris quelques jours de vacances à Rennes, chez mes amis qui m’ont donné l’affection dont j’avais tant besoin. Je concoctai cependant des retrouvailles à la gare, romantique moment s’il en est, quand on désire le vivre. Quand arrivé au bout du quai, je ne la vis pas, je pensais avec tristesse que cette histoire partait complètement a vollo. Elle était juste en retard et semblait complètement contrariée d’être là. Bon. Elle me confirma que la soirée était nulle, mais qu’elle s’était quand même bien amusée, et qu’elle avait dansé. Pour quelqu’un qui n’avait pas envie d’y aller, je trouvais ce revirement d’opinion des plus suspects. Etait-ce de la manipulation, de l’inconscience, du mensonge ? Le doute en amour est plus cruel qu’un enfant.
Sur la fin de cette période, alors que nous ne nous étions toujours pas revu, je me pris de lui donner mon point de vue sur une affaire qui la préoccupait, empiétant en fait sur la zone ô combien sacrée de son expérience et de sa compétence. Ce désir d’aide de ma part, associé à ce profond paternalisme qui me caractérise, se vit rejeté avec une violence inouïe lors d’une conversation téléphonique. Il s’en suivit une semaine de silence radio. D’un coté, j’en avais assez d’attendre et de me faire toujours envoyer paître, et d’un autre je me disais qu’il valait mieux laisser couler un peu d’eau sur cette histoire. Et depuis les rapports se dégradent, l’incompréhension s’est installée, le doute grossit, fait mal.
Mer 04 Fév 2004, 13:06 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Contre un mur
Ca fait deux plombes que je déambule dans Paname, je sais pas trop ou je vais, je chasse juste des pensées qui ne me vont pas. Ca fait deux heures que je me promène, mais combien de temps ça fait que je te suis ? Je ne sais pas. J’ai vu ton cul parmi la foule sur le trottoir, j’ai regardé le reste de ton corps et ça m’a plu, alors je sais pas pourquoi, je t’ai suivi.
Je ne savais pas ou j’allais, et maintenant je sais que je te suis. Marrant. Ta petite jupe noire, à fines rayures blanches s’arrête un peu au dessus du genou, et se prolonge par deux jolis mollets que tu as protégé dans des bas, ou des collants je ne sais pas, de couleur chair. Ca a l’air doux. Tes chevilles, il y a un truc sur tes chevilles qui me plait. Elles sont fines, et bien dessinées, elles plongent dans tes chaussures à talons carrés. Tu es désirable comme ça. Oui, je te désire depuis que je te suis.
Tu marches d’un pas décidé, tu es vraiment une Parisienne, toujours pressée, certainement pour une très bonne raison à la con. Notre rencontre eut lieu à un coin de ces rues, alors que je ne regardais plus ou j’allais, et je te suis rentré dedans, faisant tomber ton petit sac de chez Etam.
« Oh, excusez moi, je suis désolé », j’ai dit un peu rude et emprunté,
En bonne Parisienne, tu as répondu un peu gênée et dédaigneuse
« C’est bon, c’est bon... c’est pas grave »
On s’est penché tout les deux pour ramasser ce que j’avais fait tomber ...
Un petit string jaune, et son bustier assorti.
« C’est mignon ça », je dis
Tu as rougi un peu, gênée
Et moi aussi, ça m’a gêné du coup,
Dans un élan de candeur, tu m’as répondu en me dardant du regard,
« Oui, et bien on va pas en faire un plat non plus»
« Non», dis-je avec encore plus de candeur dans les yeux.
Nos regards s’arrêtent, le temps aussi. Il s’est passé quelque chose. Comme deux chiens qui s’observent.
Mon regard glisse alors dans ton chemisier ouvert.
« Et je vois que vous aimez bien le jaune », j’enchaîne avec un grand sourire.
Tu te marres, à l’aise, la pression redescend. D’un regard espiègle tu me dis
« Vous aussi, on dirait non ? »
« Je m’y connais mal, en jaune, à vrai dire, mais ça m’intrigue…», et encore un grand sourire moqueur.
« Je peux peut-être vous renseigner ...»
« C’est possible, oui ...»
« ...»
Je m’approche de toi, il se passe quelque chose je le sens. C’est fou, on est en pleine rue. Ok, dans la notre il y a personne, faut être timbré pour passer par là, mais quand même. C’est dans le regard, c’est dans son regard qu’il se passe quelque chose. Tu m’as dit oui, sans rien me dire. Et je ne t’avais rien demandé. Enfin, je crois.
Je suis contre toi, mes mains se posent sur ses hanches, comme pour demander la permission d’une bêtise que l’on va commettre. Permission accordée me disent tes lèvres contre les miennes …Et mes mains, elles, n’ont rien attendu pour plaider coupable, fouillant ta taille puis investiguant tes seins au travers de ton chemisier, puis les boutons de ce chemisier.
« Contre un mur, ici ? » tu me demandes incertaine.
« Oui », je te souffle trop aveuglé par ce moment fou.
Je ne savais pas ou j’allais, et maintenant je sais que je te suis. Marrant. Ta petite jupe noire, à fines rayures blanches s’arrête un peu au dessus du genou, et se prolonge par deux jolis mollets que tu as protégé dans des bas, ou des collants je ne sais pas, de couleur chair. Ca a l’air doux. Tes chevilles, il y a un truc sur tes chevilles qui me plait. Elles sont fines, et bien dessinées, elles plongent dans tes chaussures à talons carrés. Tu es désirable comme ça. Oui, je te désire depuis que je te suis.
Tu marches d’un pas décidé, tu es vraiment une Parisienne, toujours pressée, certainement pour une très bonne raison à la con. Notre rencontre eut lieu à un coin de ces rues, alors que je ne regardais plus ou j’allais, et je te suis rentré dedans, faisant tomber ton petit sac de chez Etam.
« Oh, excusez moi, je suis désolé », j’ai dit un peu rude et emprunté,
En bonne Parisienne, tu as répondu un peu gênée et dédaigneuse
« C’est bon, c’est bon... c’est pas grave »
On s’est penché tout les deux pour ramasser ce que j’avais fait tomber ...
Un petit string jaune, et son bustier assorti.
« C’est mignon ça », je dis
Tu as rougi un peu, gênée
Et moi aussi, ça m’a gêné du coup,
Dans un élan de candeur, tu m’as répondu en me dardant du regard,
« Oui, et bien on va pas en faire un plat non plus»
« Non», dis-je avec encore plus de candeur dans les yeux.
Nos regards s’arrêtent, le temps aussi. Il s’est passé quelque chose. Comme deux chiens qui s’observent.
Mon regard glisse alors dans ton chemisier ouvert.
« Et je vois que vous aimez bien le jaune », j’enchaîne avec un grand sourire.
Tu te marres, à l’aise, la pression redescend. D’un regard espiègle tu me dis
« Vous aussi, on dirait non ? »
« Je m’y connais mal, en jaune, à vrai dire, mais ça m’intrigue…», et encore un grand sourire moqueur.
« Je peux peut-être vous renseigner ...»
« C’est possible, oui ...»
« ...»
Je m’approche de toi, il se passe quelque chose je le sens. C’est fou, on est en pleine rue. Ok, dans la notre il y a personne, faut être timbré pour passer par là, mais quand même. C’est dans le regard, c’est dans son regard qu’il se passe quelque chose. Tu m’as dit oui, sans rien me dire. Et je ne t’avais rien demandé. Enfin, je crois.
Je suis contre toi, mes mains se posent sur ses hanches, comme pour demander la permission d’une bêtise que l’on va commettre. Permission accordée me disent tes lèvres contre les miennes …Et mes mains, elles, n’ont rien attendu pour plaider coupable, fouillant ta taille puis investiguant tes seins au travers de ton chemisier, puis les boutons de ce chemisier.
« Contre un mur, ici ? » tu me demandes incertaine.
« Oui », je te souffle trop aveuglé par ce moment fou.
Jeu 15 Jan 2004, 22:22 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
une histoire exceptionelle... le meme rêve que tant d'autres
Des MP, j’en ai partagé des milliers, avec des gens de tout bord, de tout milieux, de toute profession, de tout âge, de tout pays. Au fil des conversations, des liens se lient, plus ou moins forts, plus ou moins intenses. Si mon humour les domine généralement, arrive souvent un jour ou un soir, où les langues se délient. On est plus nostalgique, on se pose des questions, et on raconte une histoire, une aventure. Combien de fois ai-je entendu cette même histoire. La rencontre de l’être complémentaire! Celui ou celle qui pense comme vous, ressent les mêmes choses, au même moment. La complicité parfaite. Cette histoire on me l’a raconté mille fois, et je l’ai vécue aussi mille fois.
Comment expliquer que chacun notre tour nous avons eu cette impression? La magie du net? Pourquoi pensons-nous tous avoir rencontré à quelques centaines de kilomètres de nous, celui qui nous est destiné? Moi je dirais ...l’imagination...le fantasme... le désir d’y croire.. le rêve... Nous recevons des mots et nous les transcrivons, les adaptons à ce que nous attendons. Nous imaginons sa voix, ses sourires, ses émotions, ses envies... comme nous les aimerions...
Puis arrive l’appel téléphonique tant attendu, le rendez-vous tant désiré ... et là... l’imagination fait place à la réalité... les rêvent deviennent moins intenses, la complicité se perd, les sourires moins tendres ... le rapprochement nous éloigne... irrémédiablement.
Pierre, Paul, Jacques, Elise ou Carine, tous ont vécu cette histoire qu’ils pensaient unique ... mais il restera une chose... tous ces mails, tous ces mots, tous ces instants de bonheur n’auront pas été vain, ils nous auront fait croire au bonheur, sourire à la vie, ils nous auront fait croire en nos rêves...
La marquise de Sade qui continue de rêver...
Comment expliquer que chacun notre tour nous avons eu cette impression? La magie du net? Pourquoi pensons-nous tous avoir rencontré à quelques centaines de kilomètres de nous, celui qui nous est destiné? Moi je dirais ...l’imagination...le fantasme... le désir d’y croire.. le rêve... Nous recevons des mots et nous les transcrivons, les adaptons à ce que nous attendons. Nous imaginons sa voix, ses sourires, ses émotions, ses envies... comme nous les aimerions...
Puis arrive l’appel téléphonique tant attendu, le rendez-vous tant désiré ... et là... l’imagination fait place à la réalité... les rêvent deviennent moins intenses, la complicité se perd, les sourires moins tendres ... le rapprochement nous éloigne... irrémédiablement.
Pierre, Paul, Jacques, Elise ou Carine, tous ont vécu cette histoire qu’ils pensaient unique ... mais il restera une chose... tous ces mails, tous ces mots, tous ces instants de bonheur n’auront pas été vain, ils nous auront fait croire au bonheur, sourire à la vie, ils nous auront fait croire en nos rêves...
La marquise de Sade qui continue de rêver...
Dim 02 Nov 2003, 23:38 par
la marquise de sade sur Amour internet
Séduire
Que l’on soit un homme ou une femme, il nous faut à un moment de notre existence faire comprendre à quelqu’un qu’on désire vivre avec lui des moments privilégiés. Ce peut être le début d’un amour éternel, ou le début d’une folle nuit sans lendemain qui succédera à cette "parade" amoureuse. A l’instar des pigeons de nos cités, véritables don juan bombant du torse et roucoulant de belles mélopées à leur futur donzelle feignant l’ignorance et le mépris comme des danseuses de Flamenco, nous déployons nous aussi quelques trésors de persuasion ....
Alors là, chacun ses armes. Qui va jouer sur l’apparence et soigner ce qui est visible en premier, qui va jouer sur l’esprit afin d’ensorceler de ses mots l’âme qui les écoutera, qui va jouer de son odeur, qui va jouer du son de sa voix, qui va jouer de sa démarche. Celui ou celle qui ne choisit qu’un seul de ces thèmes, n’est rien comparé à celui qui va tous les utiliser, créer une harmonie comme on fabrique un plat auquel on souhaite donner une saveur particulière.
Alors là, chacun ses armes. Qui va jouer sur l’apparence et soigner ce qui est visible en premier, qui va jouer sur l’esprit afin d’ensorceler de ses mots l’âme qui les écoutera, qui va jouer de son odeur, qui va jouer du son de sa voix, qui va jouer de sa démarche. Celui ou celle qui ne choisit qu’un seul de ces thèmes, n’est rien comparé à celui qui va tous les utiliser, créer une harmonie comme on fabrique un plat auquel on souhaite donner une saveur particulière.
Lun 13 Oct 2003, 14:50 par
PetitPrince sur La séduction
Ecrire sur désire
Aimer et Desirer, Elle, signons l'armistice ...., Amer est l'amour, Contre un mur, une histoire exceptionelle... le meme rêve que tant d'autres, Séduire,Il y a 82 textes utilisant le mot désire. Ces pages présentent les textes correspondant.
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- mains
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