Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur détour - Page 4 sur 4
Une é-toile noire (suite)
Sur la toile, ma vie se construit,
Au détour d’une fenêtre, ¨
Par l’intermédaire d’un salon,
Une amitié se noue, une complicité se créé
Sur la toile, une peur surgit,
Et si tout cela ne devait jamais être?
Si tout n’était qu’une illusion?
Si les phrases cachaient une autre idée?
Sur la toile, un amour naquit
Nous n’avons rien voulu laisser paraître,
Se protéger par la dérision
Préférant se réfugier dans la nuit, craignant la clarté
Sur la toile, ton nom s’éteignit
La raison, je pensais la connaître
Un coup de tête, une bonne résolution
Tu n’as pas voulu m’avouer que c’était moi que tu fuyais.
Sur la toile, je t’ai détruit
Voulant t’apaiser par mes lettres
Je t’ai condamné, volé ta raison
Séduit, tu t’es abandonné à m’aimer
Peu importe s’il est trop tard
Tant pis si je me perds
Tu restes mon compère
N’aies pas peur, offre-moi encore une petite part
La marquise... aveugle sans doute... :(
Au détour d’une fenêtre, ¨
Par l’intermédaire d’un salon,
Une amitié se noue, une complicité se créé
Sur la toile, une peur surgit,
Et si tout cela ne devait jamais être?
Si tout n’était qu’une illusion?
Si les phrases cachaient une autre idée?
Sur la toile, un amour naquit
Nous n’avons rien voulu laisser paraître,
Se protéger par la dérision
Préférant se réfugier dans la nuit, craignant la clarté
Sur la toile, ton nom s’éteignit
La raison, je pensais la connaître
Un coup de tête, une bonne résolution
Tu n’as pas voulu m’avouer que c’était moi que tu fuyais.
Sur la toile, je t’ai détruit
Voulant t’apaiser par mes lettres
Je t’ai condamné, volé ta raison
Séduit, tu t’es abandonné à m’aimer
Peu importe s’il est trop tard
Tant pis si je me perds
Tu restes mon compère
N’aies pas peur, offre-moi encore une petite part
La marquise... aveugle sans doute... :(
Ven 26 Mars 2004, 17:54 par
la marquise de sade sur Amour internet
L'antichambre de l'enfer...
Le ciel étoilé s’offrait devant leurs yeux, la lumière de la lune passant par ce plafond vitré éclairait son visage. Il la regardait, elle fermait les yeux, un sourire sur ses lèvres, son corps luisant encore de ses ardeurs. Comment s’était-il retrouvé là? Comment avait-il pu parcourir 700kms pour passer une nuit avec elle? Il avait beau tenter de se souvenir de leurs premiers mots, essayer de trouver ce qui l’avait envouté, il ne comprenait pas. Elle l’avait fait sourire, elle l’avait étonné, il l’avait trouvé intelligente, belle,... à croquer ...
Elle souriait toujours, mais ses yeux étaient à présent ouverts, elle le fixait.
- Tu penses à quoi?
Que pouvait-il lui répondre, il venait de se repaître de ses caresses, il venait de la dévorer de sa bouche, sa langue avait gouté chaque centimétre de son corps, son sexe en redemandait toujours, encore, il n’arrivait plus à se satisfaire de cette sensation inexplicable.
Elle devait le comprendre, elle lui avait posé la question, mais n’attendait pas de réponse, ses yeux de démon avaient lu en lui. Elle s’en amusait. Elle le savait à sa merci, prêt à tenter toutes les perversités qu’elle lui proposerait. Déjà là... depuis plus de 3h, elle le soumettait à ses fantasmes, sa raison l’avait abandonné depuis longtemps. Lui d’habitude si réservé avec les femmes... Elle le possédait... C’était d’ailleurs bien ça... elle le possédait... son esprit, et son corps.
Elle se retourna, se coucha sur le ventre, ses longs cheveux noirs couvraient la moitié de son dos. Le rayon de lune glissait le long de ses reins, épousait la rondeur de ses fesses, pour s’éteindre entre ses cuisses... Ca y est, ça recommençait, ses mains à nouveau tremblaient, son sexe vers elle se tendait, sa bouche redemandait à être rassasiée. Elle le savait.
- Tu n’as pas froid?
Comment elle se jouait de lui! Elle le savait bouillonnant, elle l’avait usé, épuisé durant de nombreuses heures, et était prête à nouveau à le submerger.
Elle avança son corps sur le sien. Ses seins refroidis par le parquet étaient aussi durs que de la roche, elle en frolait son torse, innocemment, sachant quelle excitation elle lui procurait. Elle ne pouvait d’ailleurs pas l’ignorer ! Son sexe déjà grandissait entre ses cuisses...
- Nous n’avons testé que les 8 premières marches de l’escalier... nous sommes sur le palier intermédiaire. Tu sais qu’il en reste encore 6 ?
Elle lui avait dit ça en toute simplicité, comme s’ils montaient calmement les étages de la Tour Eiffel! Elle avait décrété un jour, au détour d’un mp, qu’il fallait essayer chaque marche de l’escalier avant de pouvoir tester le moelleux de sa couche. Et elle le faisait. Son corps rampa sur le sien, sa gorge, ses seins, son ventre, son pubis, ses cuisses passaient à tour de rôle sur sa bouche ouverte. Elle s’arréta sur la première marche, s’y assit, et lui dit "Viens, j’ai encore envie de toi".
Une fois de plus il lui obéit.
Une fois encore il la prit.
Une fois encore, il découvrit son corps, sa langue, son sexe. Une fois encore c’était un nouveau plaisir, plus puissant que le précédent.
Il gravissait une à une les marches vers l’extase, il redoutait et à la fois s’impatientait d’atteindre enfin l’étage, et d’ouvrir la porte de sa chambre... à moins que ce soit celle de l’antichambre de l’enfer...
La marquise... mi ange........ mi démon
Elle souriait toujours, mais ses yeux étaient à présent ouverts, elle le fixait.
- Tu penses à quoi?
Que pouvait-il lui répondre, il venait de se repaître de ses caresses, il venait de la dévorer de sa bouche, sa langue avait gouté chaque centimétre de son corps, son sexe en redemandait toujours, encore, il n’arrivait plus à se satisfaire de cette sensation inexplicable.
Elle devait le comprendre, elle lui avait posé la question, mais n’attendait pas de réponse, ses yeux de démon avaient lu en lui. Elle s’en amusait. Elle le savait à sa merci, prêt à tenter toutes les perversités qu’elle lui proposerait. Déjà là... depuis plus de 3h, elle le soumettait à ses fantasmes, sa raison l’avait abandonné depuis longtemps. Lui d’habitude si réservé avec les femmes... Elle le possédait... C’était d’ailleurs bien ça... elle le possédait... son esprit, et son corps.
Elle se retourna, se coucha sur le ventre, ses longs cheveux noirs couvraient la moitié de son dos. Le rayon de lune glissait le long de ses reins, épousait la rondeur de ses fesses, pour s’éteindre entre ses cuisses... Ca y est, ça recommençait, ses mains à nouveau tremblaient, son sexe vers elle se tendait, sa bouche redemandait à être rassasiée. Elle le savait.
- Tu n’as pas froid?
Comment elle se jouait de lui! Elle le savait bouillonnant, elle l’avait usé, épuisé durant de nombreuses heures, et était prête à nouveau à le submerger.
Elle avança son corps sur le sien. Ses seins refroidis par le parquet étaient aussi durs que de la roche, elle en frolait son torse, innocemment, sachant quelle excitation elle lui procurait. Elle ne pouvait d’ailleurs pas l’ignorer ! Son sexe déjà grandissait entre ses cuisses...
- Nous n’avons testé que les 8 premières marches de l’escalier... nous sommes sur le palier intermédiaire. Tu sais qu’il en reste encore 6 ?
Elle lui avait dit ça en toute simplicité, comme s’ils montaient calmement les étages de la Tour Eiffel! Elle avait décrété un jour, au détour d’un mp, qu’il fallait essayer chaque marche de l’escalier avant de pouvoir tester le moelleux de sa couche. Et elle le faisait. Son corps rampa sur le sien, sa gorge, ses seins, son ventre, son pubis, ses cuisses passaient à tour de rôle sur sa bouche ouverte. Elle s’arréta sur la première marche, s’y assit, et lui dit "Viens, j’ai encore envie de toi".
Une fois de plus il lui obéit.
Une fois encore il la prit.
Une fois encore, il découvrit son corps, sa langue, son sexe. Une fois encore c’était un nouveau plaisir, plus puissant que le précédent.
Il gravissait une à une les marches vers l’extase, il redoutait et à la fois s’impatientait d’atteindre enfin l’étage, et d’ouvrir la porte de sa chambre... à moins que ce soit celle de l’antichambre de l’enfer...
La marquise... mi ange........ mi démon
Mer 10 Mars 2004, 23:31 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Re: le jeu de la vérité : question 4 ...
| la marquise de sade a écrit: |
"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?" (dans un contexte amoureux ou ailleurs! ) |
Plusieurs éléments provoquent chez moi un élan de tendresse, comme beaucoup d’entre nous (et je parle principalement pour les femmes) deux enfants qui s’embrassent me font tendrement sourire
, un "vieux" couple qui se promène encore main dans la main, m’évoque des pensées tendres
, un ciel bariolé de mauve, rose et orangé en été me donne des envies de tendresse
, mais plus que tout, ce qui provoque chez moi le désir d’être tendre, douce et attentive avec quelqu’un, ce sont ces personnes qui souffrent énormément, mais qui toujours, quoiqu’il arrive affiche un moral et une humeur joviale. Je ne les aime pas , parce qu’ils se cachent, non, je les aime parce qu’ils se battent et que toujours ils continuent de rêver... Et cet élan de tendresse que j’ai pour eux arrive à son apogée, quand au détour d’un regard ou d’une parole, ils s’ouvrent et vous laissent découvrir, à vous, à vous qu’ils estiment suffisamment forte et rassurante, ce monde qui chaque jour les engloutit... Ce sont ces Humains là qui reçoivent toute ma tendresse...
La marquise ... rivière d’amour... et de tendresse !!
Jeu 12 Fév 2004, 14:13 par
la marquise de sade sur La séduction
Mon Homme-oiseau
Tu sortais de ta douche, ruisselant de milliers de gouttes d’eau, tu t’es ébroué et c’est là que je l’ai vue, planant doucement, flocon immaculé.
Subrepticement je me suis penchée pour la ramasser.
Au creux de ma main, elle reposait duveteuse et frémissante, j’avais trouvé une plume de tes ailes.
Tu me caches ton état d’homme oiseau mais l’amour ne laisse que peu d’ombres dans mon cœur de femme amoureuse.
Je l’avais deviné dans tes errances, dans cet appel auquel tu réponds sans détour.
Alors tu rejoins ceux qui ont pour toit le ciel, pour patrie le monde.
Tu te fonds dans l’azur qui de sa couleur donne le ton à notre planète.
Jamais je ne ferai de mes bras un lieu fermé, même si je ne dois avoir de toi que ta voix.
Bisous
Isabel
Subrepticement je me suis penchée pour la ramasser.
Au creux de ma main, elle reposait duveteuse et frémissante, j’avais trouvé une plume de tes ailes.
Tu me caches ton état d’homme oiseau mais l’amour ne laisse que peu d’ombres dans mon cœur de femme amoureuse.
Je l’avais deviné dans tes errances, dans cet appel auquel tu réponds sans détour.
Alors tu rejoins ceux qui ont pour toit le ciel, pour patrie le monde.
Tu te fonds dans l’azur qui de sa couleur donne le ton à notre planète.
Jamais je ne ferai de mes bras un lieu fermé, même si je ne dois avoir de toi que ta voix.
Bisous
Isabel
Sam 07 Fév 2004, 16:03 par
Isabel sur L'amour en vrac
Re: leo ferre - citation sur le bonheur
| MaStErGrAhAm a écrit: | ||
|
Le bonheur est effectivement fragile. Il tient à peu de choses, et peut disparaitre aussi vite qu’il a surgi un jour dans notre vie. Au détour d’un geste, d’un regard, d’une rencontre, d’une parole, d’une lecture, un bien-être nous envahit, sans qu’on sache pourquoi, ni comment, même sans qu’on s’en rende compte, sans qu’on puisse l’expliquer... On est juste bien, et c’est tout.
La chagrin succède au bonheur c’est vrai. Un petit chagrin pour un petit bonheur, un grand chagrin pour un grand bonheur. Il arrivera lui aussi comme ça, au détour d’un regard ou d’un geste, d’une parole ou d’une lecture, d’une rencontre ou d’une perte. Un sentiment de manque, de lassitude, de frustration qui s’agrandit. Un envie de s’endormir pour se réveiller en ayant tout oublié. De faire reculer le temps, de ne jamais avoir connu le bonheur, ce bonheur qu’à present on peut identifier, ce bien être que l’on comprend, cet état jusqu’alors inexplicable qui nous parait maintenant si evident...
Mais si le chagrin nous fait souvent dire, qu’on ne se laissera plus jamais prendre, que c’est la dernière fois que l’on souffre ou pleure pour ces raisons, nous savons pertinemment qu’un jour, au détour d’un geste, d’un regard, d’une rencontre, d’une parole, d’une lecture, un bien-être à nouveau nous envahira...
La marquise ... en quête constante de bonheur ... et bien heureuse de l’être
Sam 07 Fév 2004, 15:37 par
la marquise de sade sur Citations
On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd
16 ans...
Cela fait 4 ans que je souffre en silence pour cette charmante blonde que j’ai connue dans un centre aéré...
J’ai reussi à discuter avec elle, on plaisante on s’amuse et on est insouciant.
Au fil du temps passé avec elle je me suis rendu compte qu’elle m’obsedait de plus en plus.
Mais c’est trop tard, elle est partie de son coté et moi du mien.
Malgré tout je ne pense qu’a elle.... jours... et nuits...
Et puis un jour, je change de lycee et surprise,
elle est la... Au detour d’un couloir, je reste tetanisé....
Elle a grandi, elle a muri... mMis elle est toujours aussi resplendissante... Sans doute même plus encore, ses formes se sont devoilées depuis le temps où je l’avais laissée.
On discute du bon vieux temps et on decide de se revoir.
Je retourne en classe l esprit tourmenté...
Et si...
Et si c etait possible?
Si enfin tous ces reves longtemps enfouis pouvaient se reveler realité?
Mon amie, qui n’ignore rien de mes sentiments sais que c’est fini, que je l ai retrouvée et que toutes mes pensées sont tournées vers elle.
C’est fini....
je retourne en cours. Que m’importent Charlemagne et consorts, je gribouille sur mes livres, sur mon agenda au lieu d’ecouter les cours... je laisse mon stylo s’exprimer à ma place et je me rend compte que c’est son prenom que j’ecrit un peu partout... Anne...
Quelques jours plus tard, je la croise au hasard de la bibliotheque on discute et finalement je me lance... Je lui fais des avances....
Mon dieu que j’eu l’air niais lorsqu elle refusa. J’en ai honte encore aujourdhui alors que 10 ans ont passé...
A trop idealiser un amour on ne se rend pas compte de ce que l’ on a...j’ai tout perdu...Mes reves, mon amie, l’amour sans bornes qu’elle me prodiguait.
Aujourd’hui celle que je regrette ce n’est pas celle que je n’ai pas eue, mais celle que j’ai quitté. Celle que j’ai fait souffrir en voulant ecouter mes rêves...
Oui elle etait moins resplendissante... mais quelle beauté interieure!!!
A ceux qui veulent trop ecouter leur rêves : ne regardez pas trop loin. Ce que vous cherchez est probablement prés de vous.. tout prés...sachez oter les voiles qui vous les masquent.
Cela fait 4 ans que je souffre en silence pour cette charmante blonde que j’ai connue dans un centre aéré...
J’ai reussi à discuter avec elle, on plaisante on s’amuse et on est insouciant.
Au fil du temps passé avec elle je me suis rendu compte qu’elle m’obsedait de plus en plus.
Mais c’est trop tard, elle est partie de son coté et moi du mien.
Malgré tout je ne pense qu’a elle.... jours... et nuits...
Et puis un jour, je change de lycee et surprise,
elle est la... Au detour d’un couloir, je reste tetanisé....
Elle a grandi, elle a muri... mMis elle est toujours aussi resplendissante... Sans doute même plus encore, ses formes se sont devoilées depuis le temps où je l’avais laissée.
On discute du bon vieux temps et on decide de se revoir.
Je retourne en classe l esprit tourmenté...
Et si...
Et si c etait possible?
Si enfin tous ces reves longtemps enfouis pouvaient se reveler realité?
Mon amie, qui n’ignore rien de mes sentiments sais que c’est fini, que je l ai retrouvée et que toutes mes pensées sont tournées vers elle.
C’est fini....
je retourne en cours. Que m’importent Charlemagne et consorts, je gribouille sur mes livres, sur mon agenda au lieu d’ecouter les cours... je laisse mon stylo s’exprimer à ma place et je me rend compte que c’est son prenom que j’ecrit un peu partout... Anne...
Quelques jours plus tard, je la croise au hasard de la bibliotheque on discute et finalement je me lance... Je lui fais des avances....
Mon dieu que j’eu l’air niais lorsqu elle refusa. J’en ai honte encore aujourdhui alors que 10 ans ont passé...
A trop idealiser un amour on ne se rend pas compte de ce que l’ on a...j’ai tout perdu...Mes reves, mon amie, l’amour sans bornes qu’elle me prodiguait.
Aujourd’hui celle que je regrette ce n’est pas celle que je n’ai pas eue, mais celle que j’ai quitté. Celle que j’ai fait souffrir en voulant ecouter mes rêves...
Oui elle etait moins resplendissante... mais quelle beauté interieure!!!
A ceux qui veulent trop ecouter leur rêves : ne regardez pas trop loin. Ce que vous cherchez est probablement prés de vous.. tout prés...sachez oter les voiles qui vous les masquent.
Mer 04 Fév 2004, 12:26 par
MaStErGrAhAm sur L'amour en vrac
Incident voyageur....
Hier au détour d’un texto, j’apprenais que les transports en commun parisiens circulaient mal en raison d’un « incident voyageur » …
Déjà j’imaginais une prise de tête entre un contrôleur et un passager un peu énervé qui n’avait pas de titre de transport… Et bien non, c’était un peu plus que cela … un suicidé…
De qui, comment, pourquoi, je n’en sais rien et je ne veux pas le savoir, ce quidam est et restera pour moi un inconnu. De toute façon, que puis-je encore pour lui ? Et lui, peut-il encore quelque chose pour moi ?
Et bien oui. Inconsciemment il a fait quelque chose pour moi. Merci monsieur ou madame l’Inconnu.
Merci de me rappeler que MOI je suis vivante, merci de me rappeler que moi j’existe.
Merci de me rappeler que moi je suis vivante aujourd’hui, mais que demain je ne le serai peut-être plus.
Merci de me rappeler que je suis la Marquise de Sade, avec toute la symbolique que cela comporte, parfois tendre et sensible, parfois perverse et sans retenue, n’en déplaisent à certains et encore plus à certaines.
Merci de me rappeler que 12 années de manipulation, de violence, de viol, de peur et de silence m’ont fait naître, plus forte, plus confiante et plus rêveuse que jamais.
Merci de me rappeler que si je veux voir le soleil le matin quand je me lève, j’en suis seule maître, malgré le froid , la pluie et le vent de ma Belgique natale.
Merci de me rappeler que je n’ai jamais eu ni dieu ni maître pour me faire courber l’échine, et que celui que cela dérange peut passer son chemin.
Merci de me rappeler que dans la vie, rien n’est donné mais que tout reste à créer…
Merci monsieur ou madame l’inconnu …
Quant à l’auteur de ce texto… merci de me rappeler que l’avenir est à celui qui croit en lui, que le bonheur est à celui qui affronte la vie et que moi…. Je suis vivante…
et que moi, j’existe aussi dans le réel …
La marquise…. Imperturbable rêveuse… va falloir vous y faire !!!
Déjà j’imaginais une prise de tête entre un contrôleur et un passager un peu énervé qui n’avait pas de titre de transport… Et bien non, c’était un peu plus que cela … un suicidé…
De qui, comment, pourquoi, je n’en sais rien et je ne veux pas le savoir, ce quidam est et restera pour moi un inconnu. De toute façon, que puis-je encore pour lui ? Et lui, peut-il encore quelque chose pour moi ?
Et bien oui. Inconsciemment il a fait quelque chose pour moi. Merci monsieur ou madame l’Inconnu.
Merci de me rappeler que MOI je suis vivante, merci de me rappeler que moi j’existe.
Merci de me rappeler que moi je suis vivante aujourd’hui, mais que demain je ne le serai peut-être plus.
Merci de me rappeler que je suis la Marquise de Sade, avec toute la symbolique que cela comporte, parfois tendre et sensible, parfois perverse et sans retenue, n’en déplaisent à certains et encore plus à certaines.
Merci de me rappeler que 12 années de manipulation, de violence, de viol, de peur et de silence m’ont fait naître, plus forte, plus confiante et plus rêveuse que jamais.
Merci de me rappeler que si je veux voir le soleil le matin quand je me lève, j’en suis seule maître, malgré le froid , la pluie et le vent de ma Belgique natale.
Merci de me rappeler que je n’ai jamais eu ni dieu ni maître pour me faire courber l’échine, et que celui que cela dérange peut passer son chemin.
Merci de me rappeler que dans la vie, rien n’est donné mais que tout reste à créer…
Merci monsieur ou madame l’inconnu …
Quant à l’auteur de ce texto… merci de me rappeler que l’avenir est à celui qui croit en lui, que le bonheur est à celui qui affronte la vie et que moi…. Je suis vivante…
et que moi, j’existe aussi dans le réel …
La marquise…. Imperturbable rêveuse… va falloir vous y faire !!!
Mar 13 Jan 2004, 10:42 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
Souvenirs inhabituels ...
Je suis sûre que tout le monde a lu le message, que chacun a compris la proposition, et que tout le monde attend que quelqu’un se jette à l’eau avec un premier message...
Malgré ma timidité légendaire (petit prince arrete de te marrer steuplé!!! ) , je vais faire le premier pas, enfin, je veux dire le premier message !
Les rendez-vous, je n’en ai pas fixés des dizaines ... Premièrement parce que je suis une fille et que les traditions veulent encore que ce soit généralement l’homme qui prenne l’initiative des rdv, ensuite parce que bien souvent les choses se font à l’improviste, au détour d’une conversation anodine, d’un coin de rue, d’un sourire échangé ...
Mais je me souviens des traditionnels rdv aux restos ou dans un bar agréable. Des quelques promesses de se retrouver dans une fête diverse, et de quelques longues minutes à patienter aux arrets de bus ou sur le quai d’une gare...
Les plus surprenants ne furent pas tant par le lieu, mais pas les difficultés à affronter avant de pouvoir enfin s’échanger un baiser. Mes plus beaux souvenirs ne sont pas ceux des lieux, mais ceux des mots ou des regards échangés dans ce lieu. Les lieux où se déroulaient les moments plus tendres sont plus surprenants ou inattendus pour ma part.. je vous les conterai quand la question sur ce thème arrivera...
Je garde en tête toutefois, ce petit garçon qui a traversé toute la France pour venir me donner un petit collier de perles alors que j’étais en colonie de vacances ... nous avions une dizaine d’années ... et j’ai toujours le collier ...
La marquise ... une timide qui s’ignore ...
Malgré ma timidité légendaire (petit prince arrete de te marrer steuplé!!! ) , je vais faire le premier pas, enfin, je veux dire le premier message !
Les rendez-vous, je n’en ai pas fixés des dizaines ... Premièrement parce que je suis une fille et que les traditions veulent encore que ce soit généralement l’homme qui prenne l’initiative des rdv, ensuite parce que bien souvent les choses se font à l’improviste, au détour d’une conversation anodine, d’un coin de rue, d’un sourire échangé ...
Mais je me souviens des traditionnels rdv aux restos ou dans un bar agréable. Des quelques promesses de se retrouver dans une fête diverse, et de quelques longues minutes à patienter aux arrets de bus ou sur le quai d’une gare...
Les plus surprenants ne furent pas tant par le lieu, mais pas les difficultés à affronter avant de pouvoir enfin s’échanger un baiser. Mes plus beaux souvenirs ne sont pas ceux des lieux, mais ceux des mots ou des regards échangés dans ce lieu. Les lieux où se déroulaient les moments plus tendres sont plus surprenants ou inattendus pour ma part.. je vous les conterai quand la question sur ce thème arrivera...
Je garde en tête toutefois, ce petit garçon qui a traversé toute la France pour venir me donner un petit collier de perles alors que j’étais en colonie de vacances ... nous avions une dizaine d’années ... et j’ai toujours le collier ...
La marquise ... une timide qui s’ignore ...
Ven 14 Nov 2003, 12:11 par
la marquise de sade sur La séduction
Ecrire sur détour
Une é-toile noire (suite), L'antichambre de l'enfer..., Re: le jeu de la vérité : question 4 ..., Mon Homme-oiseau, Re: leo ferre - citation sur le bonheur, On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd, Incident voyageur...., Souvenirs inhabituels ..., Il y a 53 textes utilisant le mot détour. Ces pages présentent les textes correspondant.
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