Continuons l'ode...

Elle prépare ses appats
Touche ombrée sur ses paupières...

Lèvres rosées la caméra...

Et ses cheveux de sorcière
Sagement sont maitrisés
Petit à petit, le piege se referme
Encore il va succomber,
Rester sans oser la toucher
Est-ce qu’il l’aime?
Jeu 04 Mars 2004, 15:00 par la marquise de sade sur La séduction

A bout de souffle - Les hurlements de Léo

Les yeux ébouriffés de complexes,
J’me rafistole tant bien que mal,
une allure empruntée à un héros d’cinéma qui ignore l’existence des couleurs,
un sourire aussi avenant qu’une porte de prison qui connait l’existence des voleurs,

J’suis partout comme ailleurs, transparent et tout seul,
second rôle dans un film noir et blanc,

Elles ont trop vécu, entendu ! tes leçons d’politesse,
je les oublie, je regarde moi
elles sont trop crues, superflues,
tes leçons de tendresse,
tes caresses me laissent un goût de tristesse

Les yeux ébouriffés de détresse quand elle m’envoie me faire foutre tranquillement,
en me disant qu’j’suis plus drôle,qu’mes amis sont pénibles,
tu préfères sans aucun doute, la version édulcorée de notre love story spaghetti, dans laquelle madame serait servie

Il va sans dire que je n’ai pas su regarder moi,
il peut en rire celui qui s’accroche à ton bras

elles ont trop vécu, entendu ! tes leçons d’gentillesse,
je t’oublie, je te laisse derrière moi,
Elles sont trop crues, superflues, tes belles leçons de fesses,
je n’y crois plus, je t’aime pas, je te laisse

Les yeux éclaboussés de clichés, elle déambule, soigne le mâle par la racine,
elle passe l’éponge sur notre péloche de série b, nos repas trop arrossés, nos gueules de bois pas assumées, nos histoires d’endimanchés, nos rock’nroll d’supermarchés,
la vie d’un acteur amateur et d’une actrice un peu raté
qui sont partout comme ailleurs, transparents et tout seuls,
à bout de souffle dans un film noir et blanc.
Ven 27 Fév 2004, 00:06 par la_tulipe_noire sur La vie à deux

L'éternité n'est pas de trop

J’aimerais essayer de vous convaincre que l’Amour existe car si je ne suis pas celle qui vous ouvrira les yeux sur ce sentiment terrible, je me meurs si je n’en parle, ne l’écris ni ne le chante pour vous.
Pour moi il est source de joie et de terrible souffrance, il est passion et oubli de soi.
Je suis accro à l’Amour, j’y ai perdu mon corps et mon âme.
Ne me dites pas que je risque ma vie, j’ai le courage et le besoin d’absolu des grands sportifs, des artistes...
Mon Homme est mon Everest, il est mon chef d’œuvre et je n’aurai pas assez de temps sur cette terre pour réaliser mon rêve, ma conquête.
Mais comme l’écrit si bien François Cheng, j’ai l’éternité moi.
Je vous espère que une Mona Lisa...
Bisous
Isabel

aime
Lun 16 Fév 2004, 13:54 par Isabel sur L'amour en vrac

Au restaurant ...

Une fois de plus, attablé dans une petite brasserie Parisienne, j’attends mes moules frites sans impatience, tout absorbé que je suis à l’observation des autres, ceux qui sont aussi dans ce restau. Et quand ce que je vois vaut vraiment le coup, alors je prends mon petit calepin, et je fais un croquis "littéraire", comme ferait un dessinateur, qui aurait des mots pour crayons...

Cette fois-ci, c’est un jeune couple qui boit un, puis deux cafés. Ils sont attablés , à ma droite et c’est la jeune femme qui me fait face. Brune, un visage fin, en triangle, un nez qui s’exprime surtout de profil. Ses cheveux bouclés me font penser à une crinière, et ses yeux marron sont toujours à l’écoute...de son homme. Lui, il me tourne le dos, comme elle il est jeune. Son profil me parait un peu joufflu, ses cheveux sont gominés dans un savant bordel trés tendance.

La jeune femme a tenté d’expliquer avec une volonté de conviction douce et ferme, un principe d’apnée. Quelque chose à propos de la compression de l’air dans les poumons.
Le jeune homme ne répond pas, un peu absent ou gêné. Elle, elle continue, elle essaye de se faire comprendre. Elle essaye, elle s’empêtre, et... elle s’échoue.

Ca a l’air important pour elle que ce mec la comprenne...

Le deuxième café, est arrivé. Le jeune homme n’a pas l’air d’avoir voulu participer à la discussion de sa compagne. Finalement, celle ci conclu que la personne qui lui avait fourni cette explication etait très forte en pédagogie, que quand on l’écoutait on comprenait tout de suite, etc, etc.
"C’est difficile d’expliquer", ajoute-t-elle, avant de s’enfermer dans un silence plein de réflexion.

Le même, finalement, que celui du jeune homme, qui n’ose pas vraiment la regarder dans les yeux.
Dim 15 Fév 2004, 20:00 par PetitPrince sur La vie à deux

Re: le jeu de la vérité : question 4 ...

la marquise de sade a écrit:

"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?"


Que d’attendrissement dans le regard d’un enfant triste, lui sourire, des yeux, du cœur. Peut-être ces quelques secondes où l’on croise son regard, de tendresse à retransmettre lui faire oublier qu’il était triste. Que renaisse alors sur son visage ce sourire si attendrissant qu’il donne envie de le prendre dans vos bras et le dévorer de baisers.

Que d’attendrissement face aux multitudes de spectacles féerique que dame nature nous donne à apprécier.

Que d’attendrissement face au regard malicieux de mon aimé, face à ses sourires provocateurs, face à ce qu’il est et qui fait qu’il est mon aimé.

Que d’attendrissement face à la maladie, l’envie de protéger, de rassurer, de soutenir, d’aider à ne pas se laisser sombrer la douleur.

Que d’attendrissement dont est pleine cette vie, l’envie de la vivre, l’envie de ne pas oublier que tout n’y est pas moche, l’envie d’y croire. S’attendrir de tout et de rien, aimer cet attendrissement, de le donner mais aussi de le recevoir de la vie.
Sam 14 Fév 2004, 22:51 par Ri1kedesBêtises sur La séduction

Retour au bureau

Si je la vois le matin, c’est irrémédiable: la journée est foutue.

C’est idiot, je pourrais faire semblant, utiliser un ton social impersonnel, lui demander comment ça va sans en avoir rien à faire, et tout ça et tout ça. Mais non ça ne passe pas.

Je lui dit bonjour et son éclat me brûle, mon cœur s’emballe et il faut que je donne le change, si possible en essayant de faire progresser les choses où d’en prendre la mesure. Je suis à peine capable de lui dire bonjour…

Ce sentiment d’échec me mine, non pas parce que je ne gagne pas, mais parce que je suis peut-être en train de perdre. Je me dis qu’au moins je fais passer un message bien malgré moi. Ma gène ne doit pas être invisible surtout aux yeux d’une femme, qui, à mon sens, doit savoir repérer ça. C’est amusant, je me doutais qu’après cette soirée, où finalement on s’est un peu rencontré, nos bonjours seraient emprunts de cette même gène qui se dégageait quand on se rencontrait dans les couloirs. Comme j’aurais préféré avoir tort. Comme j’aurais préféré. Je me dis que si à ce stade, il fallait se dévoiler, ce serait quasi impossible. Trop violent. Il manque cette multitude de petits repères qui permettent de prendre la mesure de l’autre, de savoir où il en est dans ses émotions et de faire ou dire ce qu’il faut pour rester dans son sillage. Je veux quand même croire qu’il n’est nul besoin de petits repères pour savoir que chacun de nous à localisé l’autre sur son petit radar affectif. Je ne dis pas ici que nous convergeons vers une hypothétique liaison, mais plutôt que je sais qu’elle sait. Ce que je ne sais pas, c’est si elle veut.

Et c’est ça qui m’empêche de dormir et c’est ça qui est bon. Ce doute, que finalement je ne veux pas lever violemment que je veux supposer stupide comme tous ces doutes d’amoureux, ce doute je veux que nous le dissipions ensemble. Que main dans la main, nous nous attelions à cette tâche, de la façon la plus belle qu’il soit. En somme, c’est mon impatience qui me rend malheureux, pas elle. Sera-t-elle s’en servir, mais surtout voudra-t-elle le voir ? Fasse que si elle le veuille, elle comprenne les milliards d’erreurs que je vais faire. Et pour comprendre il faut connaître. Mais pourquoi est ce qu’on ne prend pas des jours de vacances qu’on se concocte un petit programme en tout bien tout honneur. Juste pour se connaître. Ca serait doux. Si ça colle pas on s’en rendrait compte doucement et ça ne ferait pas mal. Et si ça colle, on éclairerait tout doucement les zones d’ombre à la flamme de notre désir.

Ca, c’est un rêve. La réalité est toute autre. Se connaître sera possible par le biais de rencontres informellements organisées. Ce genre de soirée ou on vient pour un motif qui est totalement différent de celui qui nous anime. Un motif derrière lequel on peut se cacher, se protéger. A ce moment il faut peut-être utiliser un vocabulaire ambigu, au milieu de gens dont on veut cacher notre réelle motivation. Quel paradoxe ! Etre obligé de cacher ce que l’on voudrait voir éclater au grand jour. Et vu comment je suis volubile quand je l’ai moi, c’est pas gagné du tout. Je me suis rendu compte que mes extrapolations me menaient sur des sentiers hasardeux, où l’illusion se jouait de moi, me prenait dans ses bras, pour me rendre à cette réalité trop froide ensuite. Alors je ne veux plus espérer, ça fait mal. Je veux juste rêver. Juste imaginer ce que pourrait générer la satisfaction du besoin qui me ronge.

Si auparavant mes erreurs me la faisaient percevoir comme promise, mon recalage me la fait voir comme possible.

Et mon cœur s’emballe de la même façon.
Mer 04 Fév 2004, 10:57 par PetitPrince sur L'amour en vrac

L'attentat

J’avais peu de temps avant tourné ma chaise pour contempler le public lentement grandissant, venu assiter à un concert d’été donné sous le kiosque. C’était au jardin du luxembourg, et la fin de l’aprés-midi était délcieusement fraiche à sous les arbres du parc.

La quietude du moment fut curieusement interrompue par une dame que je ne vit pas arriver, et qui s’affaira rapidement.

Cette dame portait un petit chapeau mou, une chemise de coton souple, et des pantalons simples. Le tout etait de couleur sombre. Elle s’est arretée a quelques pas de moi, derriere le marronier.

Elle sortit des poigneées de miettes de pain d’un sac en toile, les jetant mecaniquement elle. Dés ses premiers gestes, une averse de pigeons commença à tomber prés du marronier, cohorte heureuse de cette soudaine providence.

Les poignées de miettes ne tarrissaient pas, et à mesure qu’elles tombaient, les pigeons affluaient. Il en venait encore et encore, tant et si bien que les miettes ne touchait plus le sol, mais atterissait sur les oiseaux festoyant en silence dans cette orgie inopinée.

Puis la dame sortit alors de son cabas un sac en plastique contenant les miettes de la providence.Elle en vida le fond au hasard du repas.

La dame rangea son sac plastique vide, et s’en repartit comme elle était venue, ne laissant derriere elle qu’une masse trépignante d’oiseaux gloutons.
Lun 02 Fév 2004, 12:32 par PetitPrince sur Un monde parfait

Re: un regard,un sourire,une expression...

soleye a écrit:

Mais j’oubliais l’essentiel, elle parle et là! Merveille ou déconvenue...

Mais à être trop sélectif, voire trop difficile, peut-être ne devrais-je pas être étonné d’être toujours célibataire ...

Euh! n’allez pas croire Mesdames que je livre mon coeur à vos appétits voraces, quoique... :content:

A vous lire.
Je vous adresse un immensse sourire, Gente Féminine

Soleye


Mais biensûr qu’elle parle cling et heureusement ! Depuis longtemps d’ailleurs...
Nous sommes nombreuses à avoir le don de la parole et je le reconnais, il n’est malheureusement pas toujours utilisé à bon escient, tout comme chez tes congénères soleye triste2 Combien de jolies femmes séduisent par leur physique mais font fuir une fois la bouche ouverte ( n’y voyez aucune allusion sexuelle! pffffffff tsur ) ou restent dans le tableau de chasse pour parader et frimer les copains... il en est de même pour nous, soyons honnêtes, il est toujours plus avantageux de se promener au bras d’un joli garçon stupide mais beau, que d’un affreux intelligent! Par contre, les soirées en tête à tête deviennent vite mornes et tristes avec un bellâtre ou un top model sans conversation!

Je ne sais pas si c’est se montrer difficile que de chercher celle ou celui qui peut vous apporter des choses ... ou alors je dois être très difficile aussi...

Quoique .. ???? ohhh On est ptete fait l’un pour l’autre Soleye Choqué Ca y est !! Encore un amour internet qui nait sous vos yeux ébahis! :timide:

La marquise ... meuuuu si je peux aligner deux mots sans faire de faute! cling
Lun 02 Fév 2004, 01:47 par la marquise de sade sur La séduction

Ebauche... une suite certainement à venir...

Alors que j’étais en vacances, au hasard de mes promenades sur ce bord de mer, les couleurs de ce restaurant ont alors attiré mon attention.
Des rideaux de satins encadraient les fenêtres, des lumières tamisées étaient posées sur le bord des tables. Un feu de cheminée flamboyait. J’admirais par le hublot de la porte d’entrée cette douce ambiance qui m’attirait quand soudain la porte s’ouvrit.
Un homme était là et me fit signe d’entrer.
Sans le contredire dans son geste, je franchis le seuil, une douce odeur m’accueillit, odeur de miel, d’épices, de fleurs, de fruits, tant de sensations odorantes que je n’arrivait pas à distinguer quelle de celles-ci prédominait.
L’homme est alors passé moi, me demandant de le suivre.
Nous avons gravi quelques marches. Il me montra la seule table se trouvant ici, un peu en retrait, me présenta la chaise contre le mur qui me permettrait d’avoir une vue sur la salle de restaurant en sa totalité. Un autre feu de bois éclairait et réchauffait cet espace que je découvrais. Il ôta mon manteau, tira la chaise et me pria de m’assoire. Il s’en alla alors, me laissant là, seule. Je pus alors à loisir explorer du regard ce restaurant qui m’intriguait.

Les tables de la grande salle n’étaient occupées que par des couples ou des célibataires, comme si ce restaurant n’ouvraient ses portes qu’aux amoureux attirés par son ambiance tamisée ou les célibataires espérant peut être trouver l’âme sœur en perdition de même.
Les couleurs étaient tendres, veloutées, satinées, les feux de cheminées ne faisaient qu’accentuer cette sensation de douceur qui s’en dégageait. Des fleurs garnissaient toutes les tables ainsi que les meubles contre les murs, des pots d’épices diverses se trouvaient ouverts sur la table au centre de cette grande pièce, leurs odeurs envahissaient la pièce d’effluves enivrantes.
L’homme qui m’avait accueillie revint à nouveau vers moi, il me tendit un verre de champagne :
« Pour vous Madame, ce verre offert par l’hôte de la maison », me dit-il.
Je pris le verre et le remerciait alors d’un grand sourire, sans bien comprendre s’il l’hôte de ce restaurant était lui-même.
Je repris l’exploration visuelle de cet espace intriguant. Des paravents, étaient utilisés pour isoler certaines tables, ça et là des fauteuils et des tables basses permettaient à ceux qui le désiraient de se contenter de boire un verre.

L’homme revint à nouveau il tenait dans une main une assiette et de son autre main il me tendit, à mon grand étonnement un téléphone :
« Veuillez m’excuser, une communication à votre attention Madame »
Je pris le téléphone et le porta à mon oreille, je ne savais aucunement qui pouvait alors vouloir s’adresser à moi, nul ne sachant où je me trouvais, ne sachant pas moi-même que je me trouverais en cette soirée assise à une table de ce restaurant.
Une voie d’homme se fit entendre, une voie douce, calme et posée :
"Madame je vous prie tout d’abord de bien vouloir m’excuser de l’audace dont j’ai usé en priant mon maître d’hôtel de vous introduire en ces lieux.
Ne dites mot Madame, laissez moi vous conter comment, vous accompagnant durant quelques temps d’un après midi, j’ai vécu des plaisirs dans votre simplicité."
L’homme, qui était donc le maître d’hôtel, déposa sur ma table l’assiette qu’il avait en main et s’en alla.
Mon interlocuteur repris alors :
« Vous m’avez ravi de pourvoir croiser votre sourire en ce temps. De tentation je me suis laissé gagner et au désir de vous mieux connaître je me suis laissé prendre. De grandes joies je fus comblé d’avoir osé ainsi vous suivre durant cet après midi.
Je n’eu point envie de vous aborder, de vous voir vivre dans votre promenade, semblait me donner bien plus de vous apprendre que trop de paroles peut être.
Votre silence en cet instant où je suis à vous conter mon audace, ne peut qu’affirmer la raison que j’eus alors.
Je vous laisse goûter à ce met, préparé par mes soins, spécialement à votre attention et vous appellerais de nouveau dans l’instant qui suit pour vous compter la suite de ma découverte de vous tout au long de votre errance.
Si vous ne dites mot, je prendrais ce silence pour accord.
Si mon audace vous gêne quelque peu, vous aurez alors droit de vous lever et de vous en aller aussi loin que vous le désirerez de mon récit."

Un instant de silence s’établit, étrangement, je n’eu pas envie de le rompre. La sonnerie de fin de communication se fit alors entendre.
Je demeurais là, pleine d’étonnement de ce récit inattendu que je venais d’entendre. J’étais surprise de la manière dont cet homme me racontait son méfait et de son espièglerie de venir avouer m’avoir suivie.
Cette situation était surprenante et cet homme semblait avoir été marqué par ma personne, aussi curieuse que je pouvais être je fus désireuse d’en savoir plus, je pris mes couvert et commençais alors à m’intéresser au contenu de mon assiette.
Sam 31 Jan 2004, 17:21 par Ri1kedesBêtises sur La séduction

Re: le jeu de la verité ... question 3 ??

la marquise de sade a écrit:
....
Quel endroit inattendu a été le théâtre de vos ébats amoureux?

La marquise ... Dupont d’occas ...


- Madame la "Maîtresse" on est obligé d’avoir UN endroit uniquement?
- Il suffit, élève Ri1keneke!!! n’essayez pas de vous rendre interressante plus qu’il ne faut!

- Mais M’dame "Dupond", ca n’est pas ma faute, du moins ça n’était pas ma faute, mais celle de l’occasion qui a fait le larron, comme qui dirait.
- On ne vous demande pas de vous étaler, juste de nous raconter UNE FOIS, celle qui est sur la plus haute marche, celle qui vous fait encore frissonner aujourd’hui lorsque vous y pensez, celle qui vous fait rougir parce que si audacieuse.

- Cela va être dur alors de choisir Marquise, si j’étais aujourd’hui encore toute jeune, ces souvenirs qui s’appelleraient peut être alors fantasmes, me feraient, en bon nombre ROUGIR, tant je ne me serais crue capable... de tant d’audace... mais qui n’a d’audace ne sait ce qu’il perd...

Au coeur de ce bouquet d’arbrisseaux, sur ce rond point de centre ville, jamais je n’aurais cru un jour me retrouver, aux heures de pointe, à aller au delà d’un seul baiser...

Nos pas n’auraient pu nous dire qu’ils nous auraient menés ce jour en ce lieu parisien ou aucun indigeant n’aurait idée de s’introduire. Beau quartier et digicode, fous d’amour en errance que nous étions, ce lieu pétillant du 16ème arrondissement nous a vu nous aimer...

Dans les silences de la nuit, sous les ronflements ambiants d’une pièces hébergeant des provinciaux sans lieux d’arrivage, qu’il est difficile de faire faire silence à ses plaisirs...

En ce lieu qui était géole et qui éveilla l’insurrection de notre révolution mère, au rythme infernal des machines d’un bateau lavoir, les murs en retrait donnent de l’audace à l’attente et à l’impatience.

Géole dans le temps, quais d’arrivées et de départs dans d’autres temps, théatre de spectacle que ces lieux sont devenus, d’un opéra dans ses préparatifs nos ébats ont vécus le rythme...

Si haut dans cette montagne, ce spectacle "carte postale", bien au dessus du niveau de cette eau, nous nous sommes électrisés...

De navigation nos ébats sont devenus houleux,
de kilomètrages autoroutiers nous aurions pu cumuler les miles,
sur les rails les trains de nuit nous ont inspirés bien plus qu’endormis,
les parking, et les asenceurs, nous n’avons pas oublié de saluer de nos plaisirs,
occupés à nous aimer que nous étions, nous n’avons pas pour autant oubliés les films et les salles obscures qui nous ont acceuillis alors.

...

Audace, jeu, tentation, envie, risque, danger, besoin, désir,
des ingrédients en nombre, qui peuvent alors composer une recette si fine qu’il aurait été stupide de ne pas céder à la tentation d’y gouter.

Passée cette jeunesse où j’aurais pu rougir de tant d’audace,
les ans étant, des doux souvenirs demeureront toujours la force et le bonheur d’avoir vécu ces instant de grands plaisirs.
Mer 28 Jan 2004, 02:34 par Ri1kedesBêtises sur La séduction

ZE QUESTION

dench a écrit:
J’aimerais savoir quels sont les sujets que les filles aiment aborder quand on les rencontre pour la première fois.
Est-ce que vous préférez un mec qui se livre ou plutot -comme moi- un peu mystérieux.
J’en ai marre des "kestufaisdanslavie?", des eventuels "blancs" dans la discussion. Ca peut gacher une belle rencontre.
J’ai plein de choses à raconter mais j’ai peur d’ennuyer mon interlocutrice

ALORS,REPONDEZ TOUTES ! DONNEZ MOI LA LISTE DES SUJETS QUE VOUS AIMEZ QU’ON ABORDE, OU TOUT SIMPLEMENT QUI VOUS INTERESSENT.

MERCI POUR VOS REPONSES


Donnez une liste des sujets intéressants cling il est bien plus facile de donner la liste des sujets à "éviter" ... en tout cas, avec moi !

Par exemple :

1) le sport :
- évitez les commentaires sur le match de l’OM de la veille! D’instinct la vision du mec entouré de ses copains vociférant contre l’arbitre la télé va surgir dans mon esprit!
passur3
- passez nous les souvenirs avec les copains dans les douches après le match de rugby
baille
- ne nous racontez surtout pas comment vous avez dragué plus d’une minette quand vous étiez capitaine de l’équipe de basket colere

2) les voitures :
- on sait que vous avez acheté le dernier modèle turbo, pas la peine de triturer votre porte clé comme ça...
lunettes
- on n’est pas trop moteur, échappement, jante alu, et autres tuning... baille à la limite, montrez-la nous en nous raccompagnant, faites-nous écouter son moteur en nous emmenant en ballade, confiant mais pas de fiches techniques siouplé!

3) vos conquêtes :
sujet sensible s’il en est! Evitez de nous faire partager vos plus belles croupes, vos plus gros châssis, vos "bonnes" copines ou vos "thons" ohhh On est pas là pour savoir comment vous êtes avec les autres, mais comment vous seriez avec nous...

4) vous :
vous êtes mignon, vous êtes sympa, on a accepté le rendez-vous, alors soyez vous... juste vous, avec vos faiblesses et vos forces, vos envies et vos peurs, vos passions et vos ennuis ... aime

ne nous lassez pas, soyez doux et fort, soyez attentif mais pas envahissant, soyez mystérieux mais pas secret, soyez simple ... c’est souvent là que vous nous touchez ... avec pour moi personnellement une petite touche d’humour et de second degré ... amuse


La marquise ... où qu’il est mon doux, fort, attentif, mystérieux et spirituel à moi?? cling
Mar 27 Jan 2004, 02:17 par la marquise de sade sur Le grimoire d'amour

Pizzeria La Roma, bonsoir! ... suite

Je suivis donc mon bel italien, non sans jeter un regard à la tablée de mes amis. Ceux-ci déjà blaguaient et riaient de cette situation, surtout de celle de me voir partir ainsi suivant celui qui, ils avaient déjà compris, m’avait charmée.
D’un haussement d’épaule, je leur envoyai alors un baiser de connivence et suivi mon hidalgo.
Où donc m’emmenait-il d’un pas si pressé ?
Nous arrivâmes dans les cuisines, tout y était bien rangé, propre et calme, les lumières étaient presque toutes éteintes. Une fois l’évier, il s’arrêta, de son regard enjôleur il me regarda, ce même regard qui descendit sur ma jupe, il me dit :
- Il n’y a pas trente six solutions ?
- C’est la machine assurément qui résoudra au mieux le problème.
- Enlève ta jupe, je vais la passer sous l’eau très chaude, sans la tremper complètement pour que tu puisses la remettre.
Sans donner l’impression d’être surprise, je descendis la fermeture éclair qui maintenait ma jupe sur mes hanches et laissais glisser le bout de tissu le long de mes jambes nues.
De ses yeux il suivit tout le cheminement de celle-ci. Je me retrouvais ainsi, presque nu au bout milieu de la cuisine, avec mon seul string dernier rempart de ma féminité.
Il se baissa, la ramassa, et soigneusement passa un jet d’eau qui semblait très chaud sur la tâche qui semblait partir. Il la déposa sur le bord de l’évier en aluminium, se retourna, me toisa de haut en bas, me pris par la main et m’emmena vers une porte au fond de la cuisine. Sans hésitation, sans crainte je le suivis, trop curieuse et impatiente de ce qui pourrait alors suivre.
Derrière la porte se trouvait un espèce de cagibi réserve alimentaire. Il éclaira la pièce, et me fit rentrer.
D’un geste doux il s’est alors collé à moi, et ses mains vinrent alors visiter mon corps. Je ne pouvais faire autrement que sentir son envie sur mon ventre, son sexe était dur et j’aimais sentir l’envie que je pouvais générer alors.
Il prit mes poignets dans ses mains, désireux semblait-il de vouloir garder la maîtrise de la situation, les dirigea au dessus de ma tête. Il embrassa mon cou, me lécha les oreilles, revint vers ma bouche pour me caresser de ses lèvres, de sa langue puis m’embrassa d’un baiser langoureux. M’étant laissée aller au plaisir de ces caresses buccales, j’avais fermé mes yeux que je rouvris pour constater que ses yeux ne perdaient rien du plaisir qui montait en moi. Une de ses mains descendit alors de mon poignet, sur ma poitrine au travers du tissu de ma chemise, sur mon ventre, sur ma fleur encore cachée. Entre mes jambes sa main vint se glisser, légère, effleurant à peine mon string, ce fut délicieux de recevoir ses gestes sans précipitation, de tendresse et de sensualité, je brûlais déjà au-dedans de mon ventre et je pouvais sentir mon sexe se libérer de sa sève d’excitation. Un doigt s’égara légèrement sous le tissu, ses yeux toujours dans mes yeux il avait l’air d’épier chacune de mes réactions, les sensations que je pouvais ressentir sous ses caresses. Ce doigt m’électrisa, doucement il l’appliqua sur ma vulve, la caressa, puis l’ôta pour le porter à sa bouche et le lécha, nos regards ne se lâchaient pas comme si en cet instant nous n’étions déjà plus qu’un, son plaisir devenait déjà mien et le mien sien. Il s’empara de ma bouche non sans s’être collé suffisamment à moi pour me faire ressentir à nouveau son excitation, s’écarta et amena une de mes mains sur son sexe. Tout en la tenant il me fit le caresser, toujours avec autant de douceur, je le vis se raidir de tout son corps, sentir son sexe tressauter sous cette caresse qu’il dirigeait pourtant. Il me lâcha et me dit :
- On y retourne ?
Bien qu’abasourdie de cette réaction si directe, je lui répondis «oui» .
Nous avons alors récupéré ma jupe, il ferma lui-même la fermeture dans mon dos, pour finir d’une caresse sur mes fesses et nous retournâmes dans la salle rejoindre la table de mes amis.
Il me laissa m’asseoir et repris, à mon bout de table la même place que celle de l’apéritif, mais cette fois ci plus directement, il vint coller sa jambe à la mienne et glisser sa main sur ma cuisse juste sous le tissu de ma jupe.
Sam 24 Jan 2004, 03:15 par Nébuleuse sur Les liaisons sulfureuses

Se refuser pour mieux se donner...

Entrez. Prenez place… un peu de silence siouplé !! chut Allons, allons messieurs, calmez-vous que le cours puisse commencer ! doute
Puisque certains d’entre vous semblent intéressés par ce que nous aimons, nous les femmes, ou sur ce qui éveille en nous certains désirs ou nous donne beaucoup de plaisir, le cours d’aujourd’hui portera sur les jeux érotiques, et plus précisément sur « comment se refuser pour mieux s’offrir » Diable … ( le petit prince là bas, près du radiateur, avancez au premier banc et arrêtez de rire bêtement ! ) furax

Avant de commencer, je vous prierai de noter que les techniques qui vont suivre n’engagent que moi, pour la simple et bonne raison, que je ne les ai jamais testées avec mes congénères de même sexe … (notez également mesdemoiselles, que je serais ravie d’avoir vos commentaires ou impressions sur mes techniques … ).

Donc, commençons…
Se refuser pour mieux s’offrir… chacun a en soi une part de dominant et une part de dominé qu’il aime, tour à tour, selon son humeur mettre plus ou moins en avant. Malgré le nom que j’ai choisi, je ne suis en rien pratiquante des théories de mon prédécesseur, Donatien pour le citer, mais certaines douleurs peuvent apporter tant de plaisir… Je vous démontre cela de suite.

Imaginer : un sujet femme, soit Moi ( ben, oui, pourquoi allez chercher ailleurs quand on a quelqu’un sous la main ! ahmoui ) et un sujet homme … vous là, à gauche, oui, oui, vous avec vos cheveux foncés, et votre sweat vert, approchez … Votre nom ? tsur Tulipe … Allongez vous sur ce lit… (tu vas voir les aventures trépiDANTES siffle )

1) Commencez par attacher solidement votre partenaire, avec un lien doux, tendre, qui lui fera comprendre de suite que vos intentions sont pures et tout à fait honnêtes : un bas ( non Soleye, rangez cette chaussette, cling je parlais d’un bas « nylon » ! ) , un ruban, un foulard, un morceau de dentelle, … ( évitez mesdames le fil barbelé et les élastiques qui rendraient le jeu beaucoup moins sensuel ! ) Vous noterez le regard intrigué de la Tulipe, qui commence déjà à se faire un scénario de la mort ! grin
2) Déshabillez-le, en n’oubliant pas de passer la pointe de votre langue sur sa peau au fur et à mesure de l’effeuillage. Plus vous serez lentes, plus l’excitation montera, grandira, euh… enfin.. timide mieux c’est, quoi !! Les ongles passés délicatement, quelques morsures légères, les cheveux qui chatouillent, etc, n’agrémenteront que plus le supplice votre partenaire !
3) Le voilà nu vous, vous qui êtes encore vêtue, debout lui, conquérante votre « objet » lunettes … asseyez-vous sur lui, laisser la chaleur de votre corps se diffuser sur le sien, imbibez-vous de son odeur, de ses frémissements, de ses formes. Penchez vous vers lui… regardez-le tendre les lèvres, prêt à dévorer votre bouche… refusez-lui ! Ne lui accordez pas ce baiser, ne le laissez pas partager votre langue, mais passez-la sur sa joue, frôlez son oreille, avant de revenir près de ses lèvres pour les caresser à peine de votre langue… Regardez-le tenter de relever la tête pour se rapprocher de vous, tenter de desserrer un peu ses liens pour que son corps soit plus libre ! Reculez un peu, juste assez pour que votre bouche arrive à quelques millimètres de la sienne…
4) Déboutonnez votre chemisier, les premiers boutons seulement, juste assez pour glisser VOTRE main sur vos seins. Laisse-le deviner les caresses que vous vous prodiguez sans qu’il puisse y participer. Cambrez-vous, laissez glisser votre bassin, faites monter son excitation par quelques déhanchements, puis poursuivez le déboutonnage. Laissez malencontreusement tomber votre vêtement sur son visage.. cachez lui encore quelques secondes ses seins fermes et durs qu’il espère tant palper… laissez-les lui deviner en passant votre buste contre son torse, partez à la recherche de ses lèvres camouflées par ce morceau de tissu. Dégagez son visage peu à peu… et redressez vous.
5) Relevez-vous, glisser votre main le long de votre ventre, plus bas encore, voilà… faites les gestes qu’il aurait aimé faire. Dégrafez votre pantalon, laissez-le glisser le long de vos cuisses, et n’hésitez pas à frôler cet endroit qu’il n’aurait pas hésité à caresser s’il vous avait déshabillée…
6) Vous êtes en sous-vêtements, vous vous agenouillez au-dessus de lui, au-dessus de son cou, à proximité de sa bouche… pas trop près, attention, il ne doit pas pouvoir vous toucher … ( euh.. Tulipe ? ça va ? tu dis rien là … content ) glissez votre main entre vos cuisses, osez vous caresser lui, osez lui donner ce que chaque homme aime regarder. Laissez-le s’imprégner de vos effluves, laisse-le espérer goûter votre sexe, laisse-le vous désirer, envier vos mains, laisse-le.. timide et ne lui donnez rien… pas encore… Approchez-vous suffisamment de sa bouche pour que sa langue puisse toucher la dentelle de vos dessous, laissez-le espérer avant de vous reculez, de redescendre sur son corps, de vous caresser avec sa peau, avec ses muscles, avec son sexe, de le frôler, le caresser, le lécher, le griffer, le mordre,.. Faites-le tressaillir, gémir, frissonner, agoniser de ne pas encore avoir pu goûter une seule parcelle de vous, utilisez votre bouche, votre langue, vos mains pour que son excitation devienne insupportable puis…
7) Donnez-vous.. lentement, par petits morceaux… d’abord un baiser tendre, puis un peu plus profond. Offrez-lui vos seins à portée de sa bouche, votre peau à découvrir, votre sexe pour qu’il se repaisse. Profitez du plaisir qu’il vous offre et de celui qu’il se donne, et détachez-le, laissez-le à son tour profiter de vous, laissez-le vous utiliser, laissez-le combler les frustrations que vous venez de lui imposer.. ange

Variante : vous pouvez aussi décider de ne pas le détacher et continuer ainsi jusqu’à la fin… Diable


Voilà… il est l’heure, rangez vos stylos, essuyez le filet de bave au coin de vos lèvres confiant et interro au prochain cours… !!

La marquise … pro fesseuse …
Mer 21 Jan 2004, 15:21 par la marquise de sade sur Le grimoire d'amour

Les aveugles et la vieille dame

Dans le Parc Floral, deux aveugles avancent prudemment accoudés l’un à l’autre, reniflant de leur canne un avenir incertain. Et eux, a quelques pas, une petite vieille fléchie sous le poids du temps, les regarde avancer vers elle, la tête de coté, le cabas à la main.

Cahin caha, les deux aveugles la depassent en la frolant comme par enchantement, tandis que le temps s’arrete quelques secondes pour retenir son souffle l’éventuelle collision des trois compères. Mais non, nos deux aveugles continuent leur route régulière et précise.

"Attention", crie alors derriere eux la vieille dame.
"Danger", crie-t-elle d’un ton décousu de machine.
"A gauche", précise-t-elle enfin.

Je me retourne, curieux et à la fois terrifié. Les aveugles
se sont arretés, en proie à une visible concentration sur l’analyse de ce qui les entoure.

Lentement, je les vois alors se retourner vers la vieille dame, incrédules.

Moi non plus, je ne comprends pas.
Mer 21 Jan 2004, 15:20 par PetitPrince sur Un monde parfait

Pizzeria La Roma, bonsoir!

Un soir d’été, nous nous sommes retrouvés entre amis pour sortir. Nous avons entamé la soirée par un apéritif bien arrosé, à rire au bord de la piscine, à danser un peu, à discuter de choses et d’autres.
Nous étions vraiment une fine équipe.
Mais à force de faire les « cons » nous avions oublié que nous n’avions pas prévu de quoi manger, il nous fallut alors songer à trouver un restaurant qui accepterait à cette heure avancé de province, un groupe de 10 personnes turbulentes sous les effets de quelques verres d’alcool.
Des uns et des autres vinrent des avis diversifiés, nous appelâmes quelques restaurants, essuyant malheureusement, des refus à chaque fois.
Je pris le téléphone et appelais un pizzeria sans grande réputation c’est sûr, mais qui nous accepterait peut être.
Tout le monde d’un air moqueur me disait :
«Vas y use de ta voie sensuelle, amadoue les, sois langoureuse, ils ne vont pas pouvoir te refuser».
Je n’avais pas besoin d’adapter ma voie, elle est, a ce qu’il m’a été dit à mainte reprise, craquante naturellement, merci Maman et Papa de m’avoir donner cette voie qui semble plaire à tout le monde, je reconnais que cela m’a été utile à plus d’une reprise.

- Pizzeria La Roma, bonsoir !
- Bonsoir, je désirais savoir si vous accepteriez un groupe malgré l’heure avancée de la soirée ?
- Combien de personnes êtes vous, me répondit mon correspondant, d’une voie charmante avec un léger accent italien ?
- Heu ! Nous sommes 10 personnes ! S’il vous plait ne nous refusez pas, nous n’avons trouver aucun restaurant pour nous accueillir !
- Il est effectivement un peu tard, en pleine semaine nous fermons assez tôt, le restaurant est presque vide. Vous patientez, je vais demander à mon cuisinier s’il accepte de rester encore un peu ?
- Vous êtes adorable, je ne quitte pas.

Mes amis, en face se moquaient de moi rapport au cinéma que je venais de faire à mon correspondant.
- Si vous arrivez tout de suite, mon cuisiniez reste, mais venez vraiment rapidement.
- Le temps de prendre nos voitures et nous sommes là, merci, vraiment merci ! Je maintiens, vous êtes vraiment adorable !

Aussitôt dit, aussitôt fait, le temps de nous engouffrer dans les voitures, un quart d’heure après nous étions arrivés à la Pizzeria.
A la queue leu leu nous sommes entrés, accueillis gentiment par celui qui semblait être le patron, ma fois pas laid du tout cet homme, tout du moins ce que je pouvais en voir d’où j’étais, la dernière de la queue. En m’approchant, je pouvais progressivement percevoir sa voie, je commençais à me rendre compte qu’il s’agissait de mon correspondant. Une charmante voie, avec un doux accent italien, et bel homme, hmmm quelle chance qu’il ait accepter de nous recevoir, me dis-je.
- Bonsoir, Mademoiselle ! me dit-il en prenant ma main qu’il porta à ses lèvres pour y déposer un baiser.
- Suis-je toujours aussi ‘adorable’ ? me lança-t-il ?

Que répondre ? Comment échapper alors à cette attaque de front, ses yeux dans mes yeux, ma main encore dans sa main, je sentais une bouffée de chaleur monter en moi, mes joues alors devaient être bien rosies face à une telle audace.
Sans me démonter pour autant, gardant mes yeux dans ses yeux je lui décrochait mon plus doux sourire, serrant sa main je l’attirais à moi, sur sa joue je lui déposait un baiser et lui susurrais à l’oreille un remercie en lui demandant de venir trinquer avec nous pour l’apéritif. Ce qu’il accepta avec ce qui semblait être un air de plaisir.
J’eu alors l’impression que la soirée ne faisait que commencer.
Lorsque j’eu rejoins mes amis à la table, je fus, il va de soi, le sujet des railleries :
- Tu tapes à l’oreille plutôt qu’à l’œil toi! me lança l’un.
- Egale à toi-même ! me lança l’autre.
- Vas y ma poule, profite de la vie!
- Veinarde! les copines me dirent.

Il est vrai que ce charmant avait, de prime abords, tout ce qu’il fallait pour m’attirer, le regard chaud méditerranéen, avec cet air de vous déshabiller de haut en bas; ce teint mat qui attire l’œil de toute les femmes, surtout lorsque de belle dents blanches scintillent en contraste au moindre sourire; un contact de peau, de ses mains, doux; un contact de ses lèvres, déjà un doux souvenir de celles-ci effleurant la peau de ma main; et un corps…. Tout pour plaire cet homme.
Je me retrouvais alors assise contre le mur, face au restaurant comme en première place face à une scène, et je pouvais déjà me rendre compte qu’il ne cessait de m’épier de son regard tueur.
Oui, la soirée ne faisait que commencer.

Il vint alors vers nous pour prendre la commande des apéritifs, se plantant juste au bout de la table où je me trouvais. Il aurait pu aller à l’autre bout, mais non c’est précisément là ou je me trouvais qu’il a choisi de venir, aurait il eu aussi un déclic? Tout semblait déjà le laisser entendre. Alors mon joli, sans problème, à nous deux.

Une fois nos commande notées, celle de nos repas de même pour libérer le cuisinier, il allait s’en aller s’occuper de tout, je l’ai attrapé par sa chemise :
- mais vous trinquez avec nous, vous me l’avez promis?
- oui, j’arriverais en même temps que vos apéritifs, sans aucun problème.
Il continua son chemin et je pus, de dos qu’il était, admirer son fessier. Sous son pantalon, je pouvais me rendre compte qu’il était bien musclé, que cela devait être bon de le tenir dans ses mains… calme tes ardeurs ma belle, rien n’est encore joué, même si son regard te parle déjà, peut être a-t-il femme et enfants qui attendent son retour au foyer….
Occupée que j’étais à la discussion avec mes amis, je ne pouvais m’empêcher de le regarder du coin de l’œil, tout comme lui avait l’air de le faire à mon attention. Il arrivait vers nous avec son plateau chargé de nos verres d’apéritifs. Il commença à servir à l’autre bout de la table pour finir avec mon verre qu’il me tendit avec un grand sourire. Il posa le plateau sur la table voisine, pris le dernier verre restant dessus, le sien, une chaise et vint s’asseoir à mon bout de table, seul le pied de celle-ci était entre nous. Nous trinquâmes tous, lorsque vint notre tour, c’est, yeux dans les yeux, que nous le fîmes, je portais le verre à ma bouche légèrement entrouverte et pris une légère lampée de martini, enlevant mon verre, sous son regard accroché à moi, de ma langue je me mis à lécher mes lèvres appréciant la sensation du sucre.
Les discussions entre les uns et les autres se poursuivaient, je ne les entendais plus que vaguement, j’étais ailleurs, à imaginer d’autres choses, et j’avais en cet instant la certitude que je n’étais pas la seule.
Il fallait maintenant lancer la machine, ne pas laisser la banalité prendre place, je m’approchais plus de la table, les fesses au bord de ma chaise, ainsi mes jambes croisées ont pu vaincre la barrière du pied de la table, et sa jambe gauche se retrouva collée à la mienne. A ce contact, je sentis qu’il n’y mit aucune résistance, bien au contraire, il accentua le contact. Tout au long de l’apéritif, nous sommes restés ainsi, avec quelques mouvements de caresses parfois entre nos deux jambes, j’aimais déjà ce contact malgré son pantalon qui était ainsi la dernière barrière entre nos peaux.

Mes amis, n’étant pas là que pour rire, commencèrent à manifester une légère impatience quant à leur faim. Il est vrai qu’avec seulement quelques alcools ingurgités depuis le début de la soirée, les estomacs devaient commencer à crier famine, de manger les calmerait un peu aussi.
Mon beau patron s’est alors levé, profitant de cet instant, sa main au rebord de sa chaise il caressa mon genoux, ce fut un coup d’électricité qui me parcouru tant il était inattendu, et, dans mon ventre, de cette caresse je ressentis les effets accentués.

Je me suis alors levée pour aller au toilettes, non sans, au passage lancer un regard à mon bel italien.
Je me suis rafraîchie le visage, histoire de calmer la chaleur qui m’envahissait lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Dans la glace je le vis rentrer et se diriger vers moi, je me suis retourner et contre moi il s’est collé, de sa bouche il s’empara de ma bouche, il pris mes hanches entre ses mains, et me plaqua contre son ventre. Je sentis son envie contre moi, sa langue fouillant ma bouche, ses mains sur ma poitrine. L’instant était fou, pas une seconde pour réfléchir à la situation cocasse, juste prendre cette fougue et s’y laisser aller le temps qu’elle durera.
Il quitta ma bouche, plongea son regard dans le mien et de sa charmante voie, avec toujours cet accent bien italien, il me dit :
- Je ne regrette pas de vous avoir dit oui. Tu es vraiment très belle, la soirée ne fait que commencer.
Il tourna les talons et disparu comme il était apparu, me laissant là toute chaude, toute humide qu’il m’avait rendue entre mes jambes, toute excitée que je pouvais l’être alors.

Comme ça, mon bel hidalgo, avait la même impression que moi…. et il n’avait pas tort. J’étais d’un coup sur une autre planète. De retour à la table, certains de mes amis me regardaient interrogateurs. Ils me connaissent bien et savent que je ne me retiendrais pas d’aller au bout de mes plaisirs. J’aime séduire, j’aime la séduction, ce jeu qui fait monter le feu. Dans le respect des uns et des autres, ils savent ce dont je suis capable, mais pas de les abandonnés pour un bel homme, quel qu’il soit, je tisse ma toile tranquillement, tout en restant présente auprès d’eux, et toujours à la fin de nos soirées, mes jeux de séduction arrivant la plupart du temps à leur fin, je les laisse rentrer et m’attarde sans jamais de faux prétextes. Ils avaient là, bien compris que cette soirée se finirait des plus agréablement pour moi, et je savais que demain mon téléphone sonnerait non stop des appels de tous ces vilains curieux de vouloir connaître l’aboutissement.
Sourires complices, rires, et railleries, nous attaquions notre repas.
Etant donné le nombre d’assiettes à servir, les plats chauds arrivant, le cuisinier ayant fini ainsi son travail, vint donner un coup de main à mon bel italien pour le service. Lorsqu’il servit ma voisine de table, je ne sais comment il s’y pris, mais de l’assiette tout le contenu tomba, une partie sur la table, une autre par terre, et ma jupe n’y échappa pas. Les rires fusèrent tant que mon italien arriva aussitôt avec un regard d’interrogation l’air pantois de son cuisinier.
Et moi je n’arrêtais plus de rire, de ce rire nerveux face à une situation à la fois délicate, bête, gênante, comme lorsque l’on tombe dans la rue et que tout le monde vous regarde. Je ne pouvais interrompre ce rire qui devint communicatif, il se mit de même à rire à pleines dents. Mais il repris son rôle de patron et se dirigea vers le comptoir pour prendre un torchon qu’il passa sous l’eau chaude, revint et me le donna. Cela ne suffit pas à faire disparaître le résultat de cet arrosage alimentaire. Il s’en rendit compte, me pris par la main, et m’emmena je ne savais encore où, se retournant pour dire à son cuisinier qu’il pouvait s’en aller.
Mar 20 Jan 2004, 23:11 par Nébuleuse sur Les liaisons sulfureuses
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