Enfin la parité pour les hommes !

Enfin la parité…pour les hommes !

Mon ami de 30 ans et de 30 ans mon aîné, me répondit sans ambages
à ma question : qu’est-ce ce qui a le plus changé pour vous ? : "les femmes" !
Elles sont devenues impossibles !
Elles veulent le beurre, l’argent du beurre et les enfants du crémier.
Elles amassent tout, se chargent comme un baudet et ne veulent rien partager.
Elles sont en conquête de pouvoir et considèrent l’homme comme un rival nécessaire.
Le travail de la femme est une assurance divorce.
Elles raisonnent en groupe, en caste et nul n’ose s’aventurer à les contredire.
Elles sont femmes et doivent donc tout savoir mieux que quiconque puisque affublées
de la fameuse "intuition féminine" et de "l’instinct maternel" qui nous font bien rigoler.
Tous les psychologues savent bien qu’il s’agit d’une pure invention sociale, mais rien n’y fait,
c’est leur credo, leur confiteor.
Essayez de les soulager en prenant en charge les courses, la cuisine, les enfants, le ménage…
Il ne se passera pas 1 mois avant quelles ne reprennent leurs prérogatives car ce sera
mieux fait par elles. Il s’agit du syndrome des avantages acquis avec celui très caractéristique :
le droit de se plaindre parce que je fais tout dans cette maison.
Apporte-moi un statut, de la sécurité et ton argent, je ferais le reste qui s’appelle : tout décider.
Essayez d’entrer dans la parité homme quant aux emplois dits féminins : secrétaire, sages-femmes,
standardiste, infirmière…et vous verrez leur courroux.

Finalement, tous les progrès technologiques du XX° siècle ne sont que peu de choses
comparé à l’hégémonie de la femme qui avait déjà beaucoup de pouvoirs mais qui les veut
tous et exclusifs et jusqu’à s’en inventer.

La femme de notre Président, qui n’a aucun statut, sinon celui, non écrit, de réception, déclare :
"A l’avenir, il y aura de plus en plus de femmes pour commander les hommes".*
Vous remarquerez qu’il n’est pas dit : des femmes aux commandes des entreprises ou de la politique.
Il s’agit bien de "commander" les hommes". Voilà la véritable conquête de la femme.
L’homme a été plus respectueux envers le cheval, la plus noble conquête de l’homme.
Aux Ayatollahs, Talibans extrémistes correspond la femme qui "commande" aux hommes.
Nous voilà dans de beaux draps, dirait la mère Denis.
Si, maintenant, c’est la femme d’un Président qui le dit, les bornes sont franchies.
Que nous reste-t-il, à nous les hommes ? Le choix de la couleur de la voiture ? Même pas.
Faudra-t-il songer à cloner la Terre pour que nous ayons un espace de liberté ?
Mesdames, vous êtes-vous rendu compte de la situation qui va bientôt vous échapper ?

La parité que vous réclamez tant vous fera abandonner le restaurant et le cinéma offerts,
la portière ouverte ainsi que toutes ces petites déférences que vous savez apprécier.
Votre vie est un combat, le notre va commencer.
Qui gagnera ? Combien de pertes ?
Réfléchissons tous ensemble, si vous le voulez bien.

*Madame Chirac, le Parisien du 21 février 06 et cité dans Marianne du 25 février 06.
Dim 22 Juil 2007, 15:26 par Xavier Huon sur Citations

J'aurais voulu que tu sois comme un " frère "...

On s’est rencontrés, on avait tout juste dix huit ans
On était jeunes, trop jeunes sans doute.
On a grandi ensemble comme un frère et une soeur.
Il y avait tellement de ressemblances dans notre histoire...
Nos parents n’ont pas su nous aimer
Tous deux, nous étions des " écorchés vifs ".
Ensemble, on a passé des soirées et des nuits
A vouloir refaire le monde.
Mais on a vite compris
Que le monde tournerait sans nous
Et que nos idéaux resteraient vains.
On s’est aimé comme des fous...
Tu as été mon mentor
Mon " Dieu " en qui j’ai eu la foi,
Tu as été mon tout, mon toit
Je me suis tant réfugiée contre toi
Pour trouver de l’apaisement à mes détresses
Je ne pouvais vivre sans toi
Ma propre existence ne m’ayant jamais intéressé.
On a continué à " grandir ".
Tu es homme et moi femme, certes
Mais mon âme d’enfant est resté si présente en moi
Que je suis, par définition une femme-enfant.
On a apppris à se découvrir.
La vie a passé...
On a fait un bébé, puis un deuxième et un troisième.
C’est de toi que j’ai voulu nos trois enfants.
Au cours de notre vie
Peines et joies se sont entremêlées
On a continué à " mûrir " dans notre vie d’adulte
Toi toujours plus vite que moi.
On a évolué...
Le temps des incompréhensions est venu
J’ai fini par souffrir de tes colères
Qui devenaient parfois violentes
Et qui ont fini par me faire peur.
Mes " silences " que tu as pris pour des mensonges
Tu ne les a pas supportés.
La mélancolie qui m’habite
a fini par t’être " pesante ".
On a fini par ne plus " se comprendre "
Alors un matin j’ai voulu que cela cesse.
J’ai pris une décison qui t’a " blessé.
Je porte " sur mes épaules " la responsabilité de notre séparation
Puisque cela a été mon choix.
Sur le chemin de ma vie
J’ai rencontré un homme
Auquel je me suis attachée.
J’ai " tu " cette relation.
Non pas que je voulais te mentir
Mais te connaissant d’un tempérament jaloux
J’ai voulu la vivre et lui donner une existence...
Un jour tu m’as dit avoir rencontré une femme
Avec laquelle tu as vécu quelques mois
Tu m’as dit l’avoir fait
Pensant me " rendre " jalouse "
En vain...
La vie a continué...
En octobre, ma vie a basculé.
Tu t’es mêlé de ma vie sentimentale.
Tu pensais que cela allait mettre fin à cette relation...
Et que tu allais me " retrouver ".
En vain...
Je pensais être forte et
Ma fragilité est revenue.
Depuis j’ai sombré dans le désespoir.
Pourquoi , je ne sais pas...
Tu sais que je suis de
Ces femmes que l’on n’oublie pas.
J’ai tant à donner... et sans doute
pour cela que je " peux venir à manquer ".

T’aurais pu être comme un frère
A qui on dit tout
Puisque à un frère
On n’a pas de raison de mentir
Alors j’aurai parlé...
Avec honnêteté
Mais je ne veux pas
Qu’elle se " retourne " contre moi.
Je suis si mal...
La vie est un combat
Pour tout à chacun
Mais chaque jour, je perds un peu de ces forces...
Qui font que l’on " reprend le dessus ".

T’aurais pu être comme un frère
Dont les liens sont inneffaçables
Puisque que tu aurais été un " frère de sang "...


Marie
Mer 06 Juin 2007, 13:28 par Satine sur Histoires d'amour

Une lettre d'amour




Chéri,
La brise se retient, le ciel s’assombris, il est chargé, bientôt il va pleuvoir et… il faut que je parte.
Déjà cela me manque, l’atmosphère chaleureuse de l’appart, l’odeur de la cuisine, le divan lit du salon, témoins de tant de nos acrobaties. Déjà, oui mon amour, la nostalgie de ces années passées ensemble, de ces années de joie et de peine, ces années euphoriques un peu propriétaires peut-être de notre vie, celle-la même qu’on ne partagera plus…jamais… Hélas !
Que je t’aime ! Que je t’aime ! Que je t’aime ! Cet amour que ces années n’ont pas réussit à ternir l’éclat, au contraire ils l’ont agrandit, mûrit, l’assagit et est-ce peut-être à cause de cela qu’aujourd’hui j’ai la force de te dire au revoir?… Adieu?
Depuis des années que je voulais te le dire mais depuis des années que ma lâcheté, mon égoïsme m’en empêchait. Oh mon chéri ! Pardonne moi ces temps perdus ; ces rêves jamais réalisés, rangés parce que soudain notre vie ne les permettait plus. Oui chéri, excuse-moi ces aventures que tu aurais voulu vivre, ces amours qui te fantasmaient…forts et si différents de moi.
Aujourd’hui c’est différent, j’ai compris, l’amour ce sentiment que je croyais connaître se relève enfin en moi et tout cela grâce à toi. Il est d’une telle simplicité, d’une telle beauté et d’une telle finesse que ce que je vivais jadis, oui me parait-il soudain, n’était qu’un vulgaire narcissisme.
Merci pour tout ; pour notre histoire, si elle n’avait pas été, je l’aurais inventé. Merci pour cette amitié qui me fut nécessaire en un moment où je ne savais comment résister aux vicissitudes de la vie ; merci de m’avoir aider à être heureuse, moi qui croyais que le bonheur est pure invention des poètes ; oh oui chéri, merci de m’éloigner à jamais cette peur qui me paralysait et paralysait mon existence. Avec toi j’appris à vivre et de croire en ma valeur, je connue le pardon à une dimension qui m’affranchit.
J’imagine combien cela a dû te coûter même si je feignais les naïves quand des fois je surprenais sur ton visage la lassitude d’une vie faite désormais de routine et d’habitude. Oui je fermais les yeux, quand tes attitudes notaient cet abattement, cet air désabusé d’un destin non réalisé, ou, quand ton regard partait loin, là bas, chercher des choses que je n’arrivais pas à te donner. Tu vois que je n’étais pas dupe quand quelquefois dans une gaîté à peine forcée tu me disais « je t’aime » tu le disais tellement fort comme pour t’en convaincre toi-même plus que moi. Alors dans ma lâcheté, oui je me convie, je te caressais le visage, tes doigts fins et je m’enfuyais dans tes bras, seulement préoccupée de mon seul bien-être. Pardonne moi chéri…j’étais faible.
Si il arrivait de nous chamailler pour des banalités en apparence, je sais maintenant que c’était parce que je t’en voulais de ne pas être totalement mien, ou parce que tu me reprochais de ne pas pouvoir te donner ce qui te manque.
Je l’ai compris depuis que pour toi mon amour, sont authentiques mes sentiments. Je n’ai plus le droit de te freiner dans ta quête. Je ne le peux même plus.

Quand tu rentreras ce soir je ne serais plus là. Désormais la moitié de notre armoire restera vide, on ne se chamaillera plus pour une rangée de plus ou de moins, et cela me manquera. Dans la salle de bain j’ai volé un peu de ton gel douche, j’ai eu peur d’oublier un jour ton odeur, ne m’en veux pas. Notre photo sur la vieille commode du salon, je l’ai pris également cela t’aidera d’aller plus vite de l’avant et elle m’aidera de continuer à croire encore au bonheur. Mais sur le lit, il y’ aura ta vielle chemise qui depuis de années me sert de robe de nuit, je ne l’ai pas prit, s’aurait été pour moi un souvenir de trop.
Quand tu liras cette lettre, chéri, tu comprendras sans doute que c’est parce que je t’aime que, je dois partir. Ne soit pas très triste, au contraire soit heureux, ce départ n’est pas une trahison, ni une rupture, juste une nécessité, tu t’en apercevras plu tard; ne me déteste pas non plus, je ne le supporterais pas, néanmoins tu pourras m’oublier si cela peut t’aider à te construire une vie meilleure…mais ne doute jamais que c’est parce que je t’aime que je suis parti.
Ta chérie.
Lun 28 Mai 2007, 23:00 par agna sur La vie à deux

Des lieux, une époque...

Mon petit coin de mer faisait face à Alger
Appelé Alger-Plage, entouré de rochers
Résidences secondaires, tout l’hiver désertées
Nous étions isolés, solitude appréciée
Ruines de Rusgunium, présence des Romains
Berbères conquis, pax romana sans lendemain
Plus que des murs solides, carreaux de mosaïque
Le Tementfoust décrit quand Arabique
Et sous l’eau mêmes dalles envahies par les algues
Charles Quint a mouillé sur ce port sous les vagues
Plus au nord les falaises les mêmes depuis toujours
y ont brisé des rêves de conquêtes du pourtour
Ven 26 Jan 2007, 15:02 par jan goure sur Mille choses

Sensation

Il faut que je me repose : je pose la tête sur le coussin, je ferme les yeux et là, je me retrouve dans une mer grise et déchaînée à mi-chemin entre le rêve et la réalité.
Des vagues de souvenir m’envahissent, je suis un îlot d’espoir cherchant sa bouée et dérivant dans cette mer de nostalgie. Mais de souvenir en souvenir je tourne la tête vers la photo. La seule chose qui me reste d’elle. Soudain, je l’entends, elle m’appelle, elle est dans le jardin, j’y cours ; mais il n’y a personne. Alors, je m’étends sur l’herbe et je me révolte contre moi-même.
Ah ! La journée a été bien rude, comme toutes les autres depuis un mois, depuis son départ...

triste2
Dim 07 Jan 2007, 23:22 par coudebleuse sur Mille choses

Le roman était noir

Un personnage oublié sorti d’un livre poussiéreux
J’ai lu de toi tes coups de blues tes érections
Jusqu’à tes délectations
Je ne savais pas que je croiserais tes yeux

Me suis enfuie seulement
J’ai crû en tes maux
J’ai bu tes mots
Rêvant tes sentiments

Cigarettes et chocolat au lait
Champagne et country pies
On a tout mélangé
Jusqu’à ce que je dise « aïe »...

Je te faisais rire
Mais trop j’étais
Tu n’étais pas assez
Jusqu’à ce qu’on se déchire

Un personnage qui était réalité
Mais qui restait comme en retrait
Viens, lui dis-je, viens s’te plaît
Un mot de trop et il s’est effacé...

Il ne faut pas confondre
Fiction et réalité
J’ai tendu la main vers ton ombre
Et le livre s’est refermé....
Dim 10 Déc 2006, 15:50 par dolce vita sur Un monde parfait

Petit mot d'amour

C’est moi qui le pense
Mais la plume qui l’écrit
Ma feuille donne un sens
A l’encre qui le dit

La goutte naît de sa plume
Qui pleure au dessus de son mouchoir
Pour mourir en écriture d’amour
Et donner son espoir a notre histoire

Un petit bruit qui m’inspire
Qui déchire le silence
La plume écrit son histoire
Comme pour redire son enfance

Je continue de penser mon amour
Elle continue à le dire, sans peur, ni faiblesse
C’est mon obsession
Je ne peut plus m’arrêter d’écrire
Pour dire a quel point tu comptes a mon âme

Maintenant que j’ai tout dit
Je doit marquer l’adresse de mon paradis
Elle peut partir faire sa route sur ces petits careaux
Petit mot d’amour...
Qui sont temoin de mon amour pour toi.
Qui ecoute ce que je n’ause encore te dire
Par peur d’enlever mes barrieres et de ressouffrir
De mon amour pour toi qui est si puissant
Que je braverais les interdits pour te retrouver
Pour me trouver dans tes bras protecteurs
Et enfin dire adieux a ce passé qui me hante
Sam 23 Sep 2006, 18:07 par joullia sur Parler d'amour

VOYAGE INITIATIQUE 3 -

Tourmente……

Brusquement le ciel s’obscurcit et devint noir,
Toutes ces souffrances apparurent et il se mit à hurler
Icones de ses blessures béates et ouvertes
Il eu envie de la retrouver, de se jeter dans ses bras
Pour échapper aux ténèbres qui se formait autour de lui
Il eut envie de sa tendresse infinie et se senti comme un petit garçon
Car il voulait vivre et aimer,
Il su qu’il allait mourir………..mais à quoi
Il se senti heureux et malheureux, vivant et mort
Alors il jeta une bouteille à la mer, y mit sa propre photo
Il laissa un message avec un « Je t’aime » de désespoir et d’espoir
Il voulait forcer le destin
Il était comme fou et son bateau s’était mis à tourner dans tous les sens………..


Coup de coeur
Mar 12 Sep 2006, 12:05 par coupdecoeur sur Histoires d'amour

Le conte de fée que je suis en train de vivre

Je t’aime pour ton charme naturel et ton image si soignée.
Je t’aime pour la tendresse que tu libères et ta gentillesse spontané ;
Je t’aime pour ta fraîcheur incroyable et ton entrain enchanteur,
Je t’aime aussi parce que c’est toi et que tu fais battre mon coeur.

Tu es le conte de fée que je suis en train de vivre, la fable que je m’attache à t’écrire,
L’histoire d’un ami que j’aime tellement pour lui décrire, ce qu’il m’évoque et ce qu’il m’inspire ;
Je t’aime alors ne va pas partir, car seul sans toi je pourrai mourir…

Les mois défilent,
Les jours s’effacent et les minutes s’enfuient,
Une seconde sans toi est un instant de calme plat,
Un moment où le temps attend que tu sois là.

Ton absence n’apporte qu’une seule présence,
Celle du silence qui surpasse l’espérance,
L’espoir de te revoir non pas sur un miroir,
Mais tôt ou tard sur ton si beau regard.

Couché dans mon lit, je dépasse la vérité,
J’imagine, je pense sans rien me limiter ;
Et le jour où je viendrai te retrouver,
Ce sera un rêve réalité.

Tu déclenches en moi les larmes de peine et les cris de joie,
Tu éveilles mon cœur de passion et mon être d’émoi ;
Tu fais naître mes frissons par la chaleur de ta voix,
Tu donnes vie à mon secret d’être amoureuse de toi.

S’il faut quitter cette terre,
S’il se créer des frontières,
Si l’on nous met des barrières
Alors je ne veux pas me taire,
Te dire ô combien je t’aime karim,
Que je t’aime du plus profond de mon petit cœur ;

J’ai consacré des mois, matins et soirs,
A te l’écrire avant qu’il ne soit trop tard.
Par une histoire, par un poème,
Qu’il soit d’amour ou d’amitié,
Peu importe ce que je sème,
Je veux tout simplement t’aimer.

Mon cœur pour toi bat très très fort,
Et cela reste inexpliqué,
Peur de le dire ou d’avoir tort,
Tant pis je veux te le crier.

Aujourd’hui je t’ouvre mon cœur,
Je t’offre ces mots en bouquet de fleurs
En espérant qu’ils auront assez de valeur
Pour que les pétales gardent leurs couleurs.

En t’offrant le monde rien ne changera,
Ton sourire et ta joie ne s’achètent pas,
Ta précieuse amitié ne s’invente pas,
Et ton amour se méritera.

Un rien de toi n’est pas assez pour moi,
Seul sans toi je ne suis plus moi,
Un peu de toi est signe de joie,
Seul avec toi je resterai là.

On s’écoute on s’écrit, on vit au jour le jour,
On se parle, chacun à notre tour,
Mais la valeur, on s’en rend compte toujours
A force d’aimer, a en mourir d’amour.

Tu m’apportes le bonheur qu’il me faut, ta présence fait naître un ciel d’été,
Tu fais disparaître tous les nuages, tu évoques le soleil sur la plage,
En moi vit un bel orage, ce coup de foudre qui fait rage,
Qui ne cessera jamais de briller, en un éclair d’éternité.

Je t’offre un poème en vers, en suites,
Où je me permets de dépasser les limites,
Sans pour autant sauter les barrières,
Je garde les pieds sur Terre.


Mais quoi de plus beau que de finir ce poème,
Si ce n’est que par le plus beau des « Je t’aime » ;
Ven 25 Août 2006, 21:09 par joullia sur Parler d'amour

Le rêve aux lucioles

La nuit est magique, les rêves deviennent lucioles.

Ils marchent côte à côte et se tiennent la main, mais ce n’est pas l’amour qui les unit, c’est un lien profond qu’ils partagent mais qui les fait souffrir. L’envie de mourir.

La nuit est magique, les rêves deviennent lucioles.

Ce lien les réunit et les sépare. Il n’aime pas la mort. Elle n’aime pas la vie. Il veut la protéger. Elle s’accroche à lui. Ils sont faits l’un pour l’autre, mais ils ne le sauront jamais.

La nuit est magique, les rêves deviennent lucioles.

Mais leur lien est si fort, jamais ils ne sauront ce qu’est leur amour. Ils marchent ensemble, se tiennent inconsciemment la main.
La nuit est magique, les rêves deviennent lucioles.

Mais leur lien s’est resserré si fort, qu’ils ont dépassé leurs frayeurs. Ils ont tellement souhaité être forts pour l’autre. Elle vit pour lui. Il est mort pour elle.

La nuit est magique, les rêves deviennent lucioles.

Elle marche à présent seule dans la magie de la nuit, rêvant que parmi les lucioles, son esprit à lui virevolte aussi.
Ven 18 Août 2006, 19:47 par Lindsey sur Histoires d'amour

Mont des brumes (6)

Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin, le bruit des bateliers. Leurs appels. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée engourdie... Dès l’aube, les bruits des voitures à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer qui sort de son sommeil, immobile... Aux Halles, des amoncellements de couleurs jusqu’à la nausée... Toine sait bien ce qu’on murmure dans le dos de Job.
Un beau jour, celle qui tenait salon a exposé des toiles partout, comme les indices d’une chasse au trésor menant... à Frédéric. Deux mois, pendant plus de deux mois elle les a tenu en haleine. Avec dans chaque tableau un symbole, un rien qui permettait de déchiffrer l’énigme et le comble c’est que tout Paris s’est évertué - en vain - à identifier le plaisantin qui passait d’un académisme à faire hurler Zola aux oeuvres les plus révolutionnaires : impressions fugaces de l’instant, expression d’un ressenti sublimé par la couleur, encore la couleur et toujours la couleur... Et puis, au bout de deux longs mois, la révélation. Frédéric était montré comme un singe savant de salon en vernissage. On se l’arrachait. Jusqu’au jour du drame. Ils s’étaient disputés. Il lui avait crié sa révolte, il était ce qu’il haïssait le plus au monde : une valeur sûre. Elle l’avait regardé une dernière fois sans un mot, les yeux froids de colère, et puis elle avait claqué la porte derrière elle. Avant qu’il n’ait eu le temps de courir après elle, il était trop tard. Elle gisait, là, dans la boue parisienne du petit matin, arrêtée dans son élan par le sabot d’un cheval reçu en pleine poitrine, les roses rouges de l’amour épanouie sur son sein...
Toine a fini son café et il s’apprête à regagner son bout de place enfin baigné de soleil lorsque le sourire triste de Job se pose sur lui.
Mar 27 Juin 2006, 09:21 par dolce vita sur Histoires d'amour

Volare... 7

La crique déserte. Y aller. Ne pas réfléchir. Ne pas penser. Ni au temps. Ni à lui. Ni à rien. Simplement y aller. Répondre à son envie. Kms parcourus. Vite, très vite. Vitre ouverte. Respirer. En guettant le moment où elle inhalerait ce parfum de liberté. La mer. Enfin. Trouver un lieu pour se garer, entre les pins. Libre, comme toujours. Et s’extraire de la voiture, ne pas sentir la fatigue de la route. Poser bien à plat les paumes sur ses cuisses, le buste penché et exhaler un soupir, se libérer. Laisser la joie l’habiter. De la falaise, elle pouvait déjà voir son coin de plage en contrebas qui l’attendait... Fidèle. L’infini de la mer était seul à pouvoir combler ses infinis. Calmes ou en colère, les flots lui tendaient les bras. Encore. Ils ne voulaient pas qu’elle soit leur prisonnière, ils aimaient trop sa liberté, cet amour qui seul décidait qu’elle rejoindrait son creux de ciel, à volonté... Elle sourit à la mer, à l’azur, à la plage dorée. A eux elle pouvait en confiance tout abandonner et oublier. S’étendre à même le sol. Leur beauté toujours offerte. Encore une fois fermer les yeux, laisser aller... Elle repensait à ceux qui voulaient la prendre comme on capture le temps qui ne vous appartient pas. Mais avaient-ils conscience de ce qu’ils faisaient ? C’est eux-mêmes qu’ils emprisonnaient dans les rets de leurs calculs. Elle s’ébroua pour chasser cette idée de ses pensées. Elle ouvrait encore des yeux tout ronds d’étonnement : pourquoi ? Pourquoi faire ? Mais que recherchent-ils donc ? Elle laissa là ses réflexions sur le monde et ses pairs pas si semblables finalement. Les humains et tout leur mystère... Elle ne voulait emporter d’eux dans son cœur que les bons moments, les beaux gestes, les sourires et les roses et oublier toutes leurs intrigues et ce pusillanime offensant. « Mademoiselle Liberté », elle l’était résolument. Jugée trop entière et trop fière, bref, elle... Elle se tourna sur le dos et regarda la mer, se laissant bercer par le ressac... C’était si simple le bonheur pourquoi chercher à tout compliquer ? Il y avait combien de temps qu’elle n’était pas venue ? Elle n’aurait su le dire, ici rien n’avait changé. Qu’était-il ? Avec lui, elle n’avait rien bâti. Tout et rien. Tout ce qu’elle partageait c’était ces moments de liberté, où ils goûtaient pleinement la joie d’être ensemble, alors ils se donnaient à l’autre sans réserve, mais ils avaient compris l’un comme l’autre que l’amour ne dure que s’il n’est pas enfermé dans des habitudes, des contraintes, quand on ne veut le domestiquer, le réduire... « Mademoiselle liberté » qui ne voulait pas marchander. On ne limite pas l’éternité. « Mademoiselle Liberté » qui pensait que l’amour est un cadeau et qu’il devait le rester...
- « Je te dérange ? »... C’était demandé si doucement, qu’elle se demanda si elle n’avait pas rêvé mais non... « J’ai eu envie de venir. Pourquoi ? Dieu seul le sait... ».
Il était là. Dans son éternel pull col roulé, ses yeux délavés, ses cheveux en bataille comme des épis de blé... Son sourire était doux comme sa voix, comme son cœur... Ils n’attendaient rien de l’autre que cela, s’accueillir en vérité. « Je suis venu plusieurs fois ces jours derniers. Cela faisait longtemps, la mer me parlait de toi... Et tu es là. »
Elle n’avait rien à lui dire ou plutôt elle parla au delà des mots. Dans son sourire. Dans ses larmes aussi. Il accueillit toute chose dans la tendresse de ses bras. S’ils firent l’amour ? Demandez à l’immensité, comme les mouettes sont indiscrètes, allez donc le leur demander...
Sam 27 Mai 2006, 17:08 par dolce vita sur Histoires d'amour

A tous les SDF de l'amour...

Tu t’étais promis de ne pas te laisser apprivoiser... Tu te sens si triste, si seul, encore plus seul qu’hier, dupe de toi-même. Le désir d’amour est si grand en toi, la confiance sans limite, la capacité d’aimer au delà de toute mesure... Et l’instinct de survie quasi nul... « Same script different cast ». Tu es offert à la souffrance en holocauste sur la table d’amour : pourquoi certains trouvent l’âme sœur et la félicité alors que d’autres vont de mirages en illusions, toujours assoiffés, en quête de l’oasis salutaire, en quête de l’âme soeur ? "Père, je suis fatigué, la route est trop longue, combien de matins encore à devoir reprendre la route seul "? Voilà ton cri un refrain que se renvoient les cimes baignées de soleil. Combien de nuits sans sommeil ? Combien de rêves éventrés par des mains assassines ? "Je ne veux plus aimer, je ne veux plus y croire, prends mon cœur Seigneur, prends ma vie, elle m’est à charge"... Certains sont faits pour vivre l’amour et d’autres pour en mourir, éternels vagabonds, importuns, va-nu-pieds, mal chaussés de l’amour... Ils passent leur chemin. Et sont déjà des ombres...
Lun 08 Mai 2006, 10:12 par dolce vita sur Histoires d'amour

Aux yeux du souvenir...

Les étoiles brillent au firmament
Ce qui m’émeut profondément
En cette heure élue entre toutes
Mon esprit est en pleine déroute

Harpe d’amour sur la nuit infinie
La mer, et ses vagues d’harmonie
Me fait vibrer d’un long frisson
Comme au temps de l’unisson

Amour sanctifié, c’est avec fièvre
Que j’ai bu à l’urne de tes lèvres
Quand nos corps se sont accolés
Ton visage était irradié…

Comme une fleur tu t’es ouverte
A mon étreinte tu t’es offerte
Tes yeux ont dardé des éclairs
J’aspirais l’odeur de ta chair

Tu fus alors ma tigresse lubrique
Mon vit électrique
Ton corps a fait des vagues d’or
Mais ton cœur, lui, battait très fort

Mon sang brûlé par le feu de ta bouche
Emmêlés, corps à corps farouche
Ardents, passionnés, sans remords
Croyant détenir notre sort…

Embrasement de la jeunesse
Toi et moi, corps et âmes en liesse
Fusées de quatorze juillet
En ce qui fut un bel été

Nos corps enlacés dans la mousse
Et les caresses de tes mains douces
Des souvenirs… parfums séchés
Bien difficiles à oublier !

Jan :
Lun 16 Jan 2006, 14:56 par jan goure sur Histoires d'amour

7 jours pour une éternité

Chaque jour, chaque heure, tu te rassureras de tes résistances, de tes manières, de tes esquives, mais l’envie de sa présence sera bien plus forte qu’une drogue. Alors ne soies pas dupe de toi-même, c’est tout ce que je te demande. Il envahira ta tête, et rien ne pourra plus te délivrer du manque. Ni ta raison, ni même le temps qui sera ton pire ennemi. Seule l’idée de le retrouver, tel que tu l’imagines, te fera vaincre la plus terrible des peurs : l’abandon... de lui, de toi-même. C’est le plus délicat des choix que la vie nous impose"

Marc Levy
Sam 07 Jan 2006, 13:56 par dolce vita sur Citations
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La citation d'amour

L'amour est un ennemi que l'on ne peut vaincre corps à corps, mais par la fuite.

Cervantès.

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