Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur diton
Tango
-pourquoi les hommes font la cour aux femmes, pourquoi un homme a besoin de conquérir une femme?
-c’est instinctif, le mâle depuis toujours doit conquérir une femelle
-mais pour quoi ?
-parce qu’un homme n’est pas un mâle fort sans une femelle
-et pour quoi un homme a-t-il besoin d’avoir plusieurs femmes?
-c’est parce qu’il craint la mort
-quoi que tu fasse un jour tu vas mourir
-certainement mais on vit qu’une fois
-je suis sure tu mourras avant moi
-fort probable, je suis plus vieux que toi, et moins résistant que toi
-je viendrai à tes funérailles en robe rouge et des talons escarpins noirs
-j’adorerai te voir une dernière fois
-je ne danserai pas le tango à trois
-tu n’es pas obligée!!
-de quoi?
-de danser
-j’aime danser
-danse alors
-je ne veux pas à trois, avec toi
-c’est qui le 3ème
-je veux que tu arrêtes de la voir, je veux danser
-remets ta robe rouge,
-elle me va plus
-tu es capricieuse
-mets-la, mets tes talons noirs
-ils sont usés
-tu ne veux pas danser, alors laisse moi danser
-je t’ai appris à danser
-oui, à ta manière, je t’ai offert la robe rouge elle t’appartient
-et si je mettrais une autre robe, je n’aime plus le rouge
-peut être on danserait, quand l’homme réalise que sa vie est basée sur rien, c’est douloureux
-ta vie n’est pas basée sur rien , je t’aime et tu aimes danser
-je t’aime, j’adore danser
-pour quoi dit-on tomber amoureux? est ce parce que lorsqu’on danse on risque de tomber?
-tu ne changeras jamais!
-c’est instinctif, le mâle depuis toujours doit conquérir une femelle
-mais pour quoi ?
-parce qu’un homme n’est pas un mâle fort sans une femelle
-et pour quoi un homme a-t-il besoin d’avoir plusieurs femmes?
-c’est parce qu’il craint la mort
-quoi que tu fasse un jour tu vas mourir
-certainement mais on vit qu’une fois
-je suis sure tu mourras avant moi
-fort probable, je suis plus vieux que toi, et moins résistant que toi
-je viendrai à tes funérailles en robe rouge et des talons escarpins noirs
-j’adorerai te voir une dernière fois
-je ne danserai pas le tango à trois
-tu n’es pas obligée!!
-de quoi?
-de danser
-j’aime danser
-danse alors
-je ne veux pas à trois, avec toi
-c’est qui le 3ème
-je veux que tu arrêtes de la voir, je veux danser
-remets ta robe rouge,
-elle me va plus
-tu es capricieuse
-mets-la, mets tes talons noirs
-ils sont usés
-tu ne veux pas danser, alors laisse moi danser
-je t’ai appris à danser
-oui, à ta manière, je t’ai offert la robe rouge elle t’appartient
-et si je mettrais une autre robe, je n’aime plus le rouge
-peut être on danserait, quand l’homme réalise que sa vie est basée sur rien, c’est douloureux
-ta vie n’est pas basée sur rien , je t’aime et tu aimes danser
-je t’aime, j’adore danser
-pour quoi dit-on tomber amoureux? est ce parce que lorsqu’on danse on risque de tomber?
-tu ne changeras jamais!
Ven 12 Nov 2010, 00:45 par
assouma23 sur La vie à deux
Bonjour
Car écrire est un acte égoïste et généreux en même temps, d’autant plus dès qu’il s’agit de sentiments. Je profite de cette tribune et de ma présentation à vos regards pour faire l’aveu d’un homme à l’aube de ses trente ans.
Devant certaines périodes de sa vie, bien ou mal, on fait le bilan. Les regrets, l’amertume sont passés. Celle que j’ai tant aimée et que j’ai laissée partir, celles que j’ai fait souffrir par dépit et celle qui ne le méritait pas. Quelle importance, de toutes façons, le temps embrume tout ! Visages, odeurs, sons... Le temps guérisseur, le temps guérit de tout, dit-on...
C’est faux. On ne guérit pas des sentiments, on les étouffe, on les assourdit, on les assomme. Mais ils sont toujours là, comme une marée qui reflue pour mieux vous emporter. La prochaine sera-t-elle petite ? Grande ? Ou poussée par la tempête ?
Devant certaines périodes de sa vie, bien ou mal, on fait le bilan. Les regrets, l’amertume sont passés. Celle que j’ai tant aimée et que j’ai laissée partir, celles que j’ai fait souffrir par dépit et celle qui ne le méritait pas. Quelle importance, de toutes façons, le temps embrume tout ! Visages, odeurs, sons... Le temps guérisseur, le temps guérit de tout, dit-on...
C’est faux. On ne guérit pas des sentiments, on les étouffe, on les assourdit, on les assomme. Mais ils sont toujours là, comme une marée qui reflue pour mieux vous emporter. La prochaine sera-t-elle petite ? Grande ? Ou poussée par la tempête ?
Ven 08 Jan 2010, 00:01 par
fontreven sur L'amour en vrac
Loin de moi toute idée de t'angoisser!
Sophy,
Ma chère Sophy la mort d’un amour ne donne – t – elle pas vie à un autre ?
Comme tu le voies, c’est par cette question que j’ai résumé ton point de vue. Soyons d’avis que seul la capacité à faire deuil d’un amour peut permettre à un autre de revivre.
C’est pour te dire que tu ressens aussi cruellement la rupture de ton ex qu’il t’es cependant plus dur voire inconcevable de s’abandonner à nouveau à la confiance d’une autre personne.
Sophy, à travers tes écrits on imagine très aisément que la brutalité, l’inattendu et le sentiment de trahison de cette rupture sont si forts et ont semé en toi la colère et peut être la haine. Cette colère parait si dense, si intense et si présente en toi qu’il t’es difficile d’oublier, de pardonner pour tourner la page.
Sophy même s’il te semble difficile de l’admettre, il faut que tu acceptes d’abroger cette peine, ce chagrin d’amour pour participer à la loterie du bonheur. Car en matières de sentiments et d’amour il n’y a pas de perdant ou de gagnant mais des hommes unis pour le mieux, … ainsi soit il.
J’aime à penser que l’amour reste le sentiment le plus enviable d’une existence, même s’il fait passer par tous les états d’âmes…
Je m’étonne pas parce que mes mots à ton noble égard te surprennent : je t’avoue qu’ils sont très sincères, très honnêtes et tous aussi innocents qu’involontaires. Mais ce qui m’as surpris c’est ce doute de ce que tu ne pourrais pas être la meilleure chose qui me soit arrivée tout simplement parce que nous ne nous connaissons pas, je ne sais rien de toi et toi rien de moi. Il est vrai dit-on que « l’on aime que ce que l’on voit ». Mais il y a aussi d’autres choses que nous ne connaissons et que nous n’avons jamais vues qui captivent pleinement tout notre être malgré nous. Tel est mon cas Sophy. C’est évident que nous ne nous connaissons pas, est - ce une raison de ne pas t’aimer d’un vrai amour avec tout son sens ? N’oublie pas je te cite « qu’il faut juste sentir comme une évidence que c’est la bonne relation » Pour moi la connaissons fondée sur l’âme est au dessus d’une simple connaissance ‘‘savoir des choses sur l’autre et les partager…’’. Les deux doivent aller de paire !
Je me suis fait peut être mal compris dans ma précédente note. Il n’est pas question que je te panse tes blessures. Je prétendais qu’on pouvait s’entraider, apprendre à regarder dans un même direction, de se ficeler un projet réfléchi et nourrit de vie. Au fait c’est une invite à mieux nous connaître.
Je te remercie de bien vouloir me prêter une oreille attentive et de bien vouloir m’aider à y voir clair. S’il m’est possible de me contrôler je ne t’aurais pas angoissé. Je pense humblement tout en te citant « une des clefs pour trouver la bonne personne est de ne pas la cherchée mais laisser faire le temps et le hasard des rencontres ».
Le temps peut panser la douleur mais il ne l’effacera jamais. Même si le souvenir de le douleur n’est pas la douleur il en demeure comme une tâche avec ses effets sur la mémoire et dans le comportement pour éternellement.
Pour finir je te dis merci pour le courage dont tu ne cesses de me donner, car j’en ai besoin pour te conquérir. A Bientôt
STEPHANE
Ma chère Sophy la mort d’un amour ne donne – t – elle pas vie à un autre ?
Comme tu le voies, c’est par cette question que j’ai résumé ton point de vue. Soyons d’avis que seul la capacité à faire deuil d’un amour peut permettre à un autre de revivre.
C’est pour te dire que tu ressens aussi cruellement la rupture de ton ex qu’il t’es cependant plus dur voire inconcevable de s’abandonner à nouveau à la confiance d’une autre personne.
Sophy, à travers tes écrits on imagine très aisément que la brutalité, l’inattendu et le sentiment de trahison de cette rupture sont si forts et ont semé en toi la colère et peut être la haine. Cette colère parait si dense, si intense et si présente en toi qu’il t’es difficile d’oublier, de pardonner pour tourner la page.
Sophy même s’il te semble difficile de l’admettre, il faut que tu acceptes d’abroger cette peine, ce chagrin d’amour pour participer à la loterie du bonheur. Car en matières de sentiments et d’amour il n’y a pas de perdant ou de gagnant mais des hommes unis pour le mieux, … ainsi soit il.
J’aime à penser que l’amour reste le sentiment le plus enviable d’une existence, même s’il fait passer par tous les états d’âmes…
Je m’étonne pas parce que mes mots à ton noble égard te surprennent : je t’avoue qu’ils sont très sincères, très honnêtes et tous aussi innocents qu’involontaires. Mais ce qui m’as surpris c’est ce doute de ce que tu ne pourrais pas être la meilleure chose qui me soit arrivée tout simplement parce que nous ne nous connaissons pas, je ne sais rien de toi et toi rien de moi. Il est vrai dit-on que « l’on aime que ce que l’on voit ». Mais il y a aussi d’autres choses que nous ne connaissons et que nous n’avons jamais vues qui captivent pleinement tout notre être malgré nous. Tel est mon cas Sophy. C’est évident que nous ne nous connaissons pas, est - ce une raison de ne pas t’aimer d’un vrai amour avec tout son sens ? N’oublie pas je te cite « qu’il faut juste sentir comme une évidence que c’est la bonne relation » Pour moi la connaissons fondée sur l’âme est au dessus d’une simple connaissance ‘‘savoir des choses sur l’autre et les partager…’’. Les deux doivent aller de paire !
Je me suis fait peut être mal compris dans ma précédente note. Il n’est pas question que je te panse tes blessures. Je prétendais qu’on pouvait s’entraider, apprendre à regarder dans un même direction, de se ficeler un projet réfléchi et nourrit de vie. Au fait c’est une invite à mieux nous connaître.
Je te remercie de bien vouloir me prêter une oreille attentive et de bien vouloir m’aider à y voir clair. S’il m’est possible de me contrôler je ne t’aurais pas angoissé. Je pense humblement tout en te citant « une des clefs pour trouver la bonne personne est de ne pas la cherchée mais laisser faire le temps et le hasard des rencontres ».
Le temps peut panser la douleur mais il ne l’effacera jamais. Même si le souvenir de le douleur n’est pas la douleur il en demeure comme une tâche avec ses effets sur la mémoire et dans le comportement pour éternellement.
Pour finir je te dis merci pour le courage dont tu ne cesses de me donner, car j’en ai besoin pour te conquérir. A Bientôt
STEPHANE
Jeu 29 Nov 2007, 18:21 par
STEPHANE sur Histoires d'amour
Fainéant !
Fainéant !
Le rêve ! Le pied ! Byzance !
Faire le néant, c’est le rêve, mais c’est toujours faire.
Quand donc pourrai-je m’arrêter ?
Ce néant que l’on me dit de faire, m’obsède.
Fais néant, me dit-on constamment !
C’est sur la plage que l’on reconnaît le fainéant qui ronfle.
Et moi, je ne ronfle pas. Pourtant, c’est moi le fainéant.
Un jour, on me traitera de : "faislevidesidéral".
Etre dans le néant doit être reposant.
Plus personne pour me traiter de fainéant.
Et vous, cet été, sur la plage, qu’allez-vous faire ?
Le rêve ! Le pied ! Byzance !
Faire le néant, c’est le rêve, mais c’est toujours faire.
Quand donc pourrai-je m’arrêter ?
Ce néant que l’on me dit de faire, m’obsède.
Fais néant, me dit-on constamment !
C’est sur la plage que l’on reconnaît le fainéant qui ronfle.
Et moi, je ne ronfle pas. Pourtant, c’est moi le fainéant.
Un jour, on me traitera de : "faislevidesidéral".
Etre dans le néant doit être reposant.
Plus personne pour me traiter de fainéant.
Et vous, cet été, sur la plage, qu’allez-vous faire ?
Jeu 02 Août 2007, 19:10 par
Xavier Huon sur Mille choses
Et si on parlait d'amour...
On dit souvent de l’Amour, que c’est merveilleux, fabuleux, extraordinaire...
On se trouve alors dans un état de plénitude, d’épanouissement de son Etre.
Que nenni..
Dit-on tout de l’Amour ?
Parle t-on de la contradiction du sentiment amoureux ?
Non.
Amour, haine
On oublie d’en parler
De cette duallité
Et pourtant cela fait partie
De la composante du sentiment amoureux.
L’Amour a ce quelque chose d’énigmatique
Car le mot partage y prend toute sa valeur.
Soi, l’Autre
Deux Etres qui ne font plus qu’Un...
Et si on était tout simplement dans l’erreur dans cette définition.
Deux personnes, en fin de compte,
Au risque de vous choquer
Ce sont trois individus
Qui se conjugeraient de cette façon.
Je, Tu, Nous...
A cette lecture, vous allez vous poser la question
Mais où veut-elle en venir ?
La rencontre amoureuse est sublime,
Elle est accompagnée d’émotions
Qui embellit notre vie.
Mais quand on aime, je parle d’un amour pur
On prête attention au regard de l’Autre,
Miroir dans lequel se reflète notre image.
Alors on veut plaire à tout prix
Prêt à tout pour ne pas perdre
L’amour de l’Autre
Au risque de se perdre Soi.
C’est l’erreur que font beaucoup d’entre nous.
Il y aurait donc, dès la rencontre
Malentendu.
On oublie le Je, le Tu
A laquelle on ne donne pas existence
On fusionne avec le Nous
Mais pour combien de temps...
Dès que l’on déplaît, la souffrance apparaît
Blessé par l’Autre.
On n’évoque jamais le mot " souffrance "
Quand on parle d’Amour,
Comme si cette douleur n’existait pas.
Chagrins, peines, tristesses
Ne font donc partie du vocabulaire amoureux.
Il faut cesser d’avoir la naîveté de croire
Que l’Amour, ce n’est que du bonheur...
Marie
On se trouve alors dans un état de plénitude, d’épanouissement de son Etre.
Que nenni..
Dit-on tout de l’Amour ?
Parle t-on de la contradiction du sentiment amoureux ?
Non.
Amour, haine
On oublie d’en parler
De cette duallité
Et pourtant cela fait partie
De la composante du sentiment amoureux.
L’Amour a ce quelque chose d’énigmatique
Car le mot partage y prend toute sa valeur.
Soi, l’Autre
Deux Etres qui ne font plus qu’Un...
Et si on était tout simplement dans l’erreur dans cette définition.
Deux personnes, en fin de compte,
Au risque de vous choquer
Ce sont trois individus
Qui se conjugeraient de cette façon.
Je, Tu, Nous...
A cette lecture, vous allez vous poser la question
Mais où veut-elle en venir ?
La rencontre amoureuse est sublime,
Elle est accompagnée d’émotions
Qui embellit notre vie.
Mais quand on aime, je parle d’un amour pur
On prête attention au regard de l’Autre,
Miroir dans lequel se reflète notre image.
Alors on veut plaire à tout prix
Prêt à tout pour ne pas perdre
L’amour de l’Autre
Au risque de se perdre Soi.
C’est l’erreur que font beaucoup d’entre nous.
Il y aurait donc, dès la rencontre
Malentendu.
On oublie le Je, le Tu
A laquelle on ne donne pas existence
On fusionne avec le Nous
Mais pour combien de temps...
Dès que l’on déplaît, la souffrance apparaît
Blessé par l’Autre.
On n’évoque jamais le mot " souffrance "
Quand on parle d’Amour,
Comme si cette douleur n’existait pas.
Chagrins, peines, tristesses
Ne font donc partie du vocabulaire amoureux.
Il faut cesser d’avoir la naîveté de croire
Que l’Amour, ce n’est que du bonheur...
Marie
Jeu 17 Mai 2007, 15:46 par
Satine sur Parler d'amour
Entre nous...
Que de jours loin de toi, que de jours à t’aimer !
Mais qui es-tu, ma foi, si loin de mes pensées ?
Tu t’effaces en moi, sans doute, as-tu changé ?
Et ton cœur et ta voix, mon âme en est privée.
Comme je t’ai attendu ! Comme je t’ai espéré !
Parfois n’y croyant plus, souvent désabusée ;
Mais mon cœur tant et plus, ne s’est jamais lassé
Au calice il a bu, il n’en a rien laissé.
A présent, dans le soir, un cri soudain s’élève,
Il fait nuit, sombre et noir, mon nom, dit-on, est « Eve »
Elle veut tout laisser choir, abandonner son rêve,
Non pas par désespoir mais vidée de sa sève.
Sur la berge endormie, je me suis retrouvée,
Je t’ai pleuré, ami, dans les bras de Morphée,
Tu me disais « s’Il vit » et je te souriais,
Dans mon rêve joli, l’Amour nous unissait.
Mais qui es-tu, ma foi, si loin de mes pensées ?
Tu t’effaces en moi, sans doute, as-tu changé ?
Et ton cœur et ta voix, mon âme en est privée.
Comme je t’ai attendu ! Comme je t’ai espéré !
Parfois n’y croyant plus, souvent désabusée ;
Mais mon cœur tant et plus, ne s’est jamais lassé
Au calice il a bu, il n’en a rien laissé.
A présent, dans le soir, un cri soudain s’élève,
Il fait nuit, sombre et noir, mon nom, dit-on, est « Eve »
Elle veut tout laisser choir, abandonner son rêve,
Non pas par désespoir mais vidée de sa sève.
Sur la berge endormie, je me suis retrouvée,
Je t’ai pleuré, ami, dans les bras de Morphée,
Tu me disais « s’Il vit » et je te souriais,
Dans mon rêve joli, l’Amour nous unissait.
Jeu 16 Mars 2006, 22:16 par
dolce vita sur La vie à deux
J'attendais, j'attends et ...
Est-ce que vous vous êtes jamais ennuyé au point de vous dire « Tiens pour m’occuper, je vais écrire un livre !!! ». je suis sur que si, car comme moi, vous vous êtes forcément retrouvé seul au moins une fois dans votre vie.
Reste à trouver le thème de votre livre ! Parlez de politique n’intéresse personne et même pas moi ; du temps qu’il fait, ben il fait gris mais il n’y a pas de quoi écrire des pages sur le sujet...
Alors je vais tout simplement, vous révélez un peu de moi et pas de moi en même temps !
Là, je suis sur que vous vous dites que ce personnage, derrière son clavier, et complètement fou !
Qu’est ce que j’attends en écrivant ce livre ? A vrai dire, rien de particulier ! Je ne suis même pas sur qu’une personne lira ces lignes...
********************
Je ne dois pas vivre à la bonne époque. Comme moi, vous entendez par votre famille, vos collègues, « ah là là, de notre temps c’était pas comme ça... » et vous rêvez de leur répondre « Tu me fais chier avec ton temps, ne me fais pas croire qu’en 10 ans le Monde a t’en changé que ça !!!!! »
Mais tout au fond de vous, vous vous dites que tout de même à « l’époque » ça devait être génial !!! On ne se sentait jamais seul !! Oui peut être qu’on allait à l’école en tracteur, peut-être que l’on avait moins de moyen... mais aussi rarement on se sentait aussi seul.
Aujourd’hui, nous sommes le 20 janvier 2006, j’ai 23 ans et j’ai décidé de prendre un jour de repos afin de faire autre chose de ma journée que de travailler. Et aujourd’hui, ben effectivement, ma journée a été différente, je n’ai pas été bosser, mais au final rien n’était différent que la veille car j’ai « ATTENDU !!!!!! ». Attendu quoi, je n’en sais trop rien ! Peut-être un message, peut-être une rencontre intéressante, un grand amour ou même un petit, des amis, mais rien de tout ça n’est venu !
Enfin, j’ai quand même eu de la chance, j’ai rencontré Papi dans le jardin public. J’adore le jardin public, ses senteurs, son paysage, sa vie... Un endroit qui nous permait encore de rêver au milieu des bruits de la ville! On y rencontre toujours des « comme nous », des différents ! Effectivement, j’ai aperçu un jeune homme qui jouait de la guitare. Jouer de la guitare n’a rien d’exceptionnel me diriez vous, mais lui, il jouait de la guitare dans un arbre et ça il faut dire que c’est pas commun. J’ai croisé aussi Monsieur Canard qui essayait de ôter la virginité de Mademoiselle Canette ! Et je dois dire qu’ils sont quand même plus habiles que nous, et, surtout, beaucoup moins timide !!
Revenons à Papi que j’ai rencontré dans ce parc ! Lui, aussi était seul ! Je suppose que sa femme avait du le quitter plus tôt que lui . Il est venu me parler car il a du remarquer qu’un point commun nous unissait : la solitude et l’attente ! Moi, j’attendais un événement spécial qui aurait pu bouleverser ma vie, et lui, l’apparition de la mort pour l’emmener rejoindre son épouse. Il s’est approché de moi et ...
- Bouh , qu’il fait froid aujourd’hui !
Je n’avais pas forcément envi de lui parler, mais les traits de son visage si triste, m’ont bouleversé ! Le temps ne devait pas l’aider à être joyeux et moi même me sentait pris de cette tristesse du monde. Ce ciel gris, ce froid paralysant... J’ai tout de suite senti que ce Papi était mélancolique et que je n’allais pas échapper à la traditionnelle conversation sur le temps passé où calèches et chevaux étaient plus présents que les voitures à moteur et polluantes. Je décidais donc de l’écouter et passer un petit bout de temps avec lui, surtout que assis à mes côtés, il me regardait en espérant qu’une chose, que je réponde à ces premiers mots !
- Je ne vous le fais pas dire, mais ça fait du bien de se promener, de prendre l’air. Lui dis-je
- Et encore, vous, vous êtes plus couvert que nous à l’époque. Vous voyez, moi, j’ai 83 ans, j’avais 22 ans quand la guerre a commencé ! je m’en suis sorti et je remercie Dieu de ce cadeau. Grâce à lui j’ai pu rencontrer ma femme.
- Ah vous êtes mariés ?
- Oui, enfin je l’étais, elle m’a quittée il y a 5 ans, cancer du sein.
J’ai senti à ce moment que Papi attendait du réconfort de ma part mais moi même étant mélancolique à ce moment là, ne trouvait pas de mot assez fort pour l’aider. Je laissais là un blanc dans cette conversation.
- Et vous jeune homme, il n’y a pas une charmante jeune fille dans votre vie ? me dit-il pour reprendre la conversation.
- Et non, malheureusement, personne est à mes côtés non plus pour égayer mes jours d’hiver. J’aurais pu à ce moment là dévoiler ma vie, lui raconter que j’étais très timide et bisexuel... mais il ne m’en laissa pas le temps ce qui ne fut pas plus mal.
- Ah ! c’est pas évident dans l’époque où vous vivez ! le travail, les biens personnels sont devenus les choses les plus importantes ! les rencontres sont plus difficiles, les gens sortent moins et quand ils sortent c’est qu’ils sont déjà en couple ou entre amis ! Ah, les discothèques existent bien pour des jeunes comme vous, mais comment rencontrer du monde dans des endroits où la musique est tellement forte que l’on ne peut se parler! Moi, à mon époque, on ne sortait que dans des bals conviviaux. On mangeait d’abord en discutant avec nos collègues de buffet et après on dansait sous le son des accordéons. C’est comme ça , voyez-vous que j’ai rencontré Anita.
- Anita était votre épouse ? lui demandais-je pour lui montrer que j’étais intéressé de son passé.
- Oui tout à fait ! On s’est rencontré le 16 août 1955 dans un bal Gersois à côté de Auch ! Et malheureusement, elle ne m’a pas attendu pour partir... Enfin, tout ça pour vous dire, jeune homme, que je n’aurais pas aimé vivre à votre époque...
J’ai senti à ce moment là, à l’expression de son visage, que ça y est , il en avait assez pour aujourd’hui et qu’il allait partir. Sûrement pour être sur de ne pas rater la finale de « questions pour un champion ». J’aurais aimé qu’il reste un peu pour ne pas me laisser sur ces dernières paroles qui, je le savais, allait me rendre encore plus sceptique sur l’avenir. Mais malheureusement, il me souhaita une bonne soirée et s’en alla en me disant « Peut-être que l’on se recroisera un de ces jours ! »
Je me retrouvais donc, une fois de plus, seul sur un banc à regarder papi marchant d’un pas lent dans l’allée, Monsieur Canard encore à poursuivre sa Cendrillon, le guitariste dans son arbre qui intriguait tous les bordelais comme moi, seul et qui espérait rencontré quelqu’un.
Je m’y sentait bien dans ce parc car un rien m’amusait ! Les femmes à poussette étaient les plus présentes dans l’après-midi et, plus la journée avançait, plus le parc changeait d’ambiance. Même sans montre, et sans soleil, on arrivait à connaître l’heure qu’il devait être. D’abord, une rafale de « gamins » sortaient du derrière de chacun des arbres en se balançant des pignes de pain dessus. Je me disais qu’il devait être quatre heures et que la sonnerie des écoles avait du retentir. Ils se couraient après et le calme qui se trouvait dans le parc disparu en un clin d’œil . Puis défilèrent, les lycéens et encore plus tard toutes les personnes qui rentraient du boulot !
J’ai toujours adoré regarder les gens dans la rue, dans le métro, mais le jardin public était mon endroit préféré. Je m’asseyais seul sur un banc, fermais les yeux pour trouver le calme et me sentir seul et d’un coup m’amusait à les rouvrir quand j’entendais des crissements de gravier devant mon banc.
Au premier coup d’œil, je vis une mamie, bien bourgeoise, qui promenait son teckel. On dit que les jeunes sont irrespectueux, mais que dit-on des bourgeoises qui font chier leur teckel au beau milieu d’une allée en gravier et qui ne ramassent même pas les déchets ! je rêvais pourtant de voir la bourgeoisie Bordelaise, se pencher, sortir la poche en plastique pour ramasser la merde de leurs clébards encore toute fraîche.
Au deuxième coup d’œil, je tombais droit sur le regard d’un homme qui devait se dire « Tiens j’en aurais bien fait mon casse croûte de celui-ci » en me regardant. Je les refermais donc d’un coup, par peur, et gêne.
Enfin au troisième coup d’œil, je vis trois ou quatre personnes qui couraient rejoindre les leurs d’un pas pressant avec leurs mallettes à la main . Je me suis donc dit que le moment était venu de rentrer chez moi.
Mais avant, je décidais, de m’adonner à un petit jeu de destin : « Si la pièce que je jette, tombe sur pile, cela signifie qu’il faut que je restes car mon grand amour va arriver . Si c’est face , je rentre et je mange du crumble !!! »
C’était Face !!!!
Encore une journée où j’ai attendu la même chose....
Reste à trouver le thème de votre livre ! Parlez de politique n’intéresse personne et même pas moi ; du temps qu’il fait, ben il fait gris mais il n’y a pas de quoi écrire des pages sur le sujet...
Alors je vais tout simplement, vous révélez un peu de moi et pas de moi en même temps !
Là, je suis sur que vous vous dites que ce personnage, derrière son clavier, et complètement fou !
Qu’est ce que j’attends en écrivant ce livre ? A vrai dire, rien de particulier ! Je ne suis même pas sur qu’une personne lira ces lignes...
********************
Je ne dois pas vivre à la bonne époque. Comme moi, vous entendez par votre famille, vos collègues, « ah là là, de notre temps c’était pas comme ça... » et vous rêvez de leur répondre « Tu me fais chier avec ton temps, ne me fais pas croire qu’en 10 ans le Monde a t’en changé que ça !!!!! »
Mais tout au fond de vous, vous vous dites que tout de même à « l’époque » ça devait être génial !!! On ne se sentait jamais seul !! Oui peut être qu’on allait à l’école en tracteur, peut-être que l’on avait moins de moyen... mais aussi rarement on se sentait aussi seul.
Aujourd’hui, nous sommes le 20 janvier 2006, j’ai 23 ans et j’ai décidé de prendre un jour de repos afin de faire autre chose de ma journée que de travailler. Et aujourd’hui, ben effectivement, ma journée a été différente, je n’ai pas été bosser, mais au final rien n’était différent que la veille car j’ai « ATTENDU !!!!!! ». Attendu quoi, je n’en sais trop rien ! Peut-être un message, peut-être une rencontre intéressante, un grand amour ou même un petit, des amis, mais rien de tout ça n’est venu !
Enfin, j’ai quand même eu de la chance, j’ai rencontré Papi dans le jardin public. J’adore le jardin public, ses senteurs, son paysage, sa vie... Un endroit qui nous permait encore de rêver au milieu des bruits de la ville! On y rencontre toujours des « comme nous », des différents ! Effectivement, j’ai aperçu un jeune homme qui jouait de la guitare. Jouer de la guitare n’a rien d’exceptionnel me diriez vous, mais lui, il jouait de la guitare dans un arbre et ça il faut dire que c’est pas commun. J’ai croisé aussi Monsieur Canard qui essayait de ôter la virginité de Mademoiselle Canette ! Et je dois dire qu’ils sont quand même plus habiles que nous, et, surtout, beaucoup moins timide !!
Revenons à Papi que j’ai rencontré dans ce parc ! Lui, aussi était seul ! Je suppose que sa femme avait du le quitter plus tôt que lui . Il est venu me parler car il a du remarquer qu’un point commun nous unissait : la solitude et l’attente ! Moi, j’attendais un événement spécial qui aurait pu bouleverser ma vie, et lui, l’apparition de la mort pour l’emmener rejoindre son épouse. Il s’est approché de moi et ...
- Bouh , qu’il fait froid aujourd’hui !
Je n’avais pas forcément envi de lui parler, mais les traits de son visage si triste, m’ont bouleversé ! Le temps ne devait pas l’aider à être joyeux et moi même me sentait pris de cette tristesse du monde. Ce ciel gris, ce froid paralysant... J’ai tout de suite senti que ce Papi était mélancolique et que je n’allais pas échapper à la traditionnelle conversation sur le temps passé où calèches et chevaux étaient plus présents que les voitures à moteur et polluantes. Je décidais donc de l’écouter et passer un petit bout de temps avec lui, surtout que assis à mes côtés, il me regardait en espérant qu’une chose, que je réponde à ces premiers mots !
- Je ne vous le fais pas dire, mais ça fait du bien de se promener, de prendre l’air. Lui dis-je
- Et encore, vous, vous êtes plus couvert que nous à l’époque. Vous voyez, moi, j’ai 83 ans, j’avais 22 ans quand la guerre a commencé ! je m’en suis sorti et je remercie Dieu de ce cadeau. Grâce à lui j’ai pu rencontrer ma femme.
- Ah vous êtes mariés ?
- Oui, enfin je l’étais, elle m’a quittée il y a 5 ans, cancer du sein.
J’ai senti à ce moment que Papi attendait du réconfort de ma part mais moi même étant mélancolique à ce moment là, ne trouvait pas de mot assez fort pour l’aider. Je laissais là un blanc dans cette conversation.
- Et vous jeune homme, il n’y a pas une charmante jeune fille dans votre vie ? me dit-il pour reprendre la conversation.
- Et non, malheureusement, personne est à mes côtés non plus pour égayer mes jours d’hiver. J’aurais pu à ce moment là dévoiler ma vie, lui raconter que j’étais très timide et bisexuel... mais il ne m’en laissa pas le temps ce qui ne fut pas plus mal.
- Ah ! c’est pas évident dans l’époque où vous vivez ! le travail, les biens personnels sont devenus les choses les plus importantes ! les rencontres sont plus difficiles, les gens sortent moins et quand ils sortent c’est qu’ils sont déjà en couple ou entre amis ! Ah, les discothèques existent bien pour des jeunes comme vous, mais comment rencontrer du monde dans des endroits où la musique est tellement forte que l’on ne peut se parler! Moi, à mon époque, on ne sortait que dans des bals conviviaux. On mangeait d’abord en discutant avec nos collègues de buffet et après on dansait sous le son des accordéons. C’est comme ça , voyez-vous que j’ai rencontré Anita.
- Anita était votre épouse ? lui demandais-je pour lui montrer que j’étais intéressé de son passé.
- Oui tout à fait ! On s’est rencontré le 16 août 1955 dans un bal Gersois à côté de Auch ! Et malheureusement, elle ne m’a pas attendu pour partir... Enfin, tout ça pour vous dire, jeune homme, que je n’aurais pas aimé vivre à votre époque...
J’ai senti à ce moment là, à l’expression de son visage, que ça y est , il en avait assez pour aujourd’hui et qu’il allait partir. Sûrement pour être sur de ne pas rater la finale de « questions pour un champion ». J’aurais aimé qu’il reste un peu pour ne pas me laisser sur ces dernières paroles qui, je le savais, allait me rendre encore plus sceptique sur l’avenir. Mais malheureusement, il me souhaita une bonne soirée et s’en alla en me disant « Peut-être que l’on se recroisera un de ces jours ! »
Je me retrouvais donc, une fois de plus, seul sur un banc à regarder papi marchant d’un pas lent dans l’allée, Monsieur Canard encore à poursuivre sa Cendrillon, le guitariste dans son arbre qui intriguait tous les bordelais comme moi, seul et qui espérait rencontré quelqu’un.
Je m’y sentait bien dans ce parc car un rien m’amusait ! Les femmes à poussette étaient les plus présentes dans l’après-midi et, plus la journée avançait, plus le parc changeait d’ambiance. Même sans montre, et sans soleil, on arrivait à connaître l’heure qu’il devait être. D’abord, une rafale de « gamins » sortaient du derrière de chacun des arbres en se balançant des pignes de pain dessus. Je me disais qu’il devait être quatre heures et que la sonnerie des écoles avait du retentir. Ils se couraient après et le calme qui se trouvait dans le parc disparu en un clin d’œil . Puis défilèrent, les lycéens et encore plus tard toutes les personnes qui rentraient du boulot !
J’ai toujours adoré regarder les gens dans la rue, dans le métro, mais le jardin public était mon endroit préféré. Je m’asseyais seul sur un banc, fermais les yeux pour trouver le calme et me sentir seul et d’un coup m’amusait à les rouvrir quand j’entendais des crissements de gravier devant mon banc.
Au premier coup d’œil, je vis une mamie, bien bourgeoise, qui promenait son teckel. On dit que les jeunes sont irrespectueux, mais que dit-on des bourgeoises qui font chier leur teckel au beau milieu d’une allée en gravier et qui ne ramassent même pas les déchets ! je rêvais pourtant de voir la bourgeoisie Bordelaise, se pencher, sortir la poche en plastique pour ramasser la merde de leurs clébards encore toute fraîche.
Au deuxième coup d’œil, je tombais droit sur le regard d’un homme qui devait se dire « Tiens j’en aurais bien fait mon casse croûte de celui-ci » en me regardant. Je les refermais donc d’un coup, par peur, et gêne.
Enfin au troisième coup d’œil, je vis trois ou quatre personnes qui couraient rejoindre les leurs d’un pas pressant avec leurs mallettes à la main . Je me suis donc dit que le moment était venu de rentrer chez moi.
Mais avant, je décidais, de m’adonner à un petit jeu de destin : « Si la pièce que je jette, tombe sur pile, cela signifie qu’il faut que je restes car mon grand amour va arriver . Si c’est face , je rentre et je mange du crumble !!! »
C’était Face !!!!
Encore une journée où j’ai attendu la même chose....
Lun 23 Jan 2006, 18:00 par
Petite_fleur sur Un monde parfait
Mon grain de S..el.
Si l’amertume transparaît dans mon texte, j’en suis vraiment désolée. Ce n’était franchement pas le but et ce ne serait pas justifié en regard des belles histoires sentimentales que j’ai eu la chance de vivre.
Mon portrait d’anti-séducteur ne décrivait fort heureusement aucun de mes ex-compagnons, c’était plutôt un condensé de tout ce qui me ferait fuir puisque telle était la question initiale.
Par contre et c’est là, où je rejoignais Madame la Marquise, toute idée de "cage", d’enfermement ou d’atteinte à ma liberté me rend vraiment folle. C’est pour moi l’essence même de l’anti-séduction! Mais si je revendique cette indépendance, je l’accorde tout autant à l’autre. Si cette idée ne plaît pas, si je ne plaîs pas, je l’accepte sans problème, je m’en fais en effet une raison (mais de là à changer de pays, non quand même
). Car justement renoncer à ce principe ou plutôt "faire croire" que j’y renonce serait duperie pure et simple! Et s’il est vrai que l’on veut "paraître" durant le jeu de la séduction, il ne faut pas mentir effrontément car tôt ou tard, la vérité nous rattrapera et fera voler notre histoire en éclats! Ne dit-on pas que le naturel revient au galop lorsque l’on tente de le chasser? Etre soi-même et plaire dans ses conditions est beaucoup plus constructif et justement cela évite bien des déconvenues car il ne faudra pas rectifier le tir, si l’amour venait à s’installer. Je suis encore de celles qui pensent que l’honnêteté paie... en matière de séduction, en amour et comme dans tout autre domaine. Tant pis si je suis naïve!
Pour finir, un petit mot pour PetitPrince et la Marquise : Sans vouloir m’immiscer dans un débat qui n’est pas le mien, le fait que vos opinions divergent ne vous empêche pas de formidablement bien écrire l’amour. Comme quoi, qui que nous soyons amoureusement parlant, quelles que soient nos expériences, les traces qu’elles ont laissé et comment on les a géré, il reste souvent de jolies choses...et autant ne garder que cela!
Syolann... pour la paix "des ménages"
Mon portrait d’anti-séducteur ne décrivait fort heureusement aucun de mes ex-compagnons, c’était plutôt un condensé de tout ce qui me ferait fuir puisque telle était la question initiale.
Par contre et c’est là, où je rejoignais Madame la Marquise, toute idée de "cage", d’enfermement ou d’atteinte à ma liberté me rend vraiment folle. C’est pour moi l’essence même de l’anti-séduction! Mais si je revendique cette indépendance, je l’accorde tout autant à l’autre. Si cette idée ne plaît pas, si je ne plaîs pas, je l’accepte sans problème, je m’en fais en effet une raison (mais de là à changer de pays, non quand même
). Car justement renoncer à ce principe ou plutôt "faire croire" que j’y renonce serait duperie pure et simple! Et s’il est vrai que l’on veut "paraître" durant le jeu de la séduction, il ne faut pas mentir effrontément car tôt ou tard, la vérité nous rattrapera et fera voler notre histoire en éclats! Ne dit-on pas que le naturel revient au galop lorsque l’on tente de le chasser? Etre soi-même et plaire dans ses conditions est beaucoup plus constructif et justement cela évite bien des déconvenues car il ne faudra pas rectifier le tir, si l’amour venait à s’installer. Je suis encore de celles qui pensent que l’honnêteté paie... en matière de séduction, en amour et comme dans tout autre domaine. Tant pis si je suis naïve!
Pour finir, un petit mot pour PetitPrince et la Marquise : Sans vouloir m’immiscer dans un débat qui n’est pas le mien, le fait que vos opinions divergent ne vous empêche pas de formidablement bien écrire l’amour. Comme quoi, qui que nous soyons amoureusement parlant, quelles que soient nos expériences, les traces qu’elles ont laissé et comment on les a géré, il reste souvent de jolies choses...et autant ne garder que cela!
Syolann... pour la paix "des ménages"
Mar 31 Août 2004, 19:13 par
syolann sur La séduction
un 14 juillet à Paris
Nous sommes descendus à Louvre-Rivoli. Le soleil qui inondait Paris nous avait décidé à flâner au gré de nos envies. Face à toutes les merveilles qui s’offraient à nous, nous avons hésité. Puis opté pour les bords de Seine tout proches pour démarrer notre ballade. Le lieu d’arrivée était connu : la gare Montparnasse. Un train m’y attendait en fin d’après midi. Le parcours jusqu’à ce point n’avait qu’un guide : notre curiosité.
Nous voilà donc tous les quatre à déambuler sur les bords du fleuve. Le soleil qui reflète à sa surface lui donne un aspect lisse et brillant, inhabituel pour ces eaux saumâtres. Il y a là un couple d’amis, toi … et moi. On s’est connu à l’université. La vie nous a séparé mais les liens sont restés. Nous essayons de nous revoir aussi souvent que possible, malgré la distance et le temps qui passe. Autant le dire tout de suite, il y a longtemps que tu ne me laisses pas indifférent, même si je n’ai jamais osé te l’avouer.
Nous progressons sur les berges. Nos deux amis main dans la main et nous deux, l’un à coté de l’autre, si proches et si éloignés pourtant. Je me dis que la vie est nulle en géométrie, que notre petit groupe serait plus symétrique si mon bras entourait tes épaules dévêtues. De temps à autre nous nous éparpillons pour laisser passer un jogger du dimanche matin ou un roller man trop pressé. Dans ces moments là j’ai l’impression qu’on me bouscule, qu’on m’agrippe pour me séparer de toi. Je voudrais tellement sentir ta peau contre la mienne. A ce moment là je ne sais pas que quelques mois plus tard cette peau du désir ne prendra pas à la greffe amoureuse. Le rejet sera brutal et froid. Chirurgical. Ce jour là je ne savais pas que le début de ce récit serait la fin de notre histoire…
Déjà le Pont Royal et une envie de passer de l’autre côté (nous avions la veille fait honneur de notre présence aux jardins des Tuileries). Sur les hauteurs du pont, l’horizon dégagé nous impose un arrêt. L’impression de flotter au dessus du fleuve et de pouvoir ainsi glisser de monuments majestueux en merveilles architecturales, est grisante. Nous ne parlons plus, nos huit yeux regardent loin devant eux. Quelle chance d’être là ! … là et ensemble. Au bout de quelques minutes d’irréalité nous étions prêts à reprendre notre chemin. Mais, après quelques pas, nous nous sommes aperçus, tous les trois, que tu ne nous suivais pas. Tu étais restée là, accoudée à la rambarde, le regard lointain …tu semblais tellement perdue dans tes pensées que tu ne t’étais même pas rendue compte que nous partions. Je me disais alors – j’espérais – que tes tourments étaient proches des miens, que tu fustigeais la vie de sa maladresse, que tu maugréais contre moi de ne pas te prendre dans mes bras, là, maintenant, tout de suite ! que tu me haïssais de ne pas te dire que je t’aimais …mais vas y, bon sang ! Qu’attend tu pauvre fou ? Je ne savais pas à ce moment là que l’amour pouvait faire rêver à des choses impossibles, faire croire accessible l’inaccessible, transformer un geste ou un mot insignifiant en un soupçon de passion enflammée. L’amour rend aveugle dit-on. Il peut aussi améliorer la vue, en vous faisant voir des choses qui n’existent même pas en réalité
Nous voilà donc tous les quatre à déambuler sur les bords du fleuve. Le soleil qui reflète à sa surface lui donne un aspect lisse et brillant, inhabituel pour ces eaux saumâtres. Il y a là un couple d’amis, toi … et moi. On s’est connu à l’université. La vie nous a séparé mais les liens sont restés. Nous essayons de nous revoir aussi souvent que possible, malgré la distance et le temps qui passe. Autant le dire tout de suite, il y a longtemps que tu ne me laisses pas indifférent, même si je n’ai jamais osé te l’avouer.
Nous progressons sur les berges. Nos deux amis main dans la main et nous deux, l’un à coté de l’autre, si proches et si éloignés pourtant. Je me dis que la vie est nulle en géométrie, que notre petit groupe serait plus symétrique si mon bras entourait tes épaules dévêtues. De temps à autre nous nous éparpillons pour laisser passer un jogger du dimanche matin ou un roller man trop pressé. Dans ces moments là j’ai l’impression qu’on me bouscule, qu’on m’agrippe pour me séparer de toi. Je voudrais tellement sentir ta peau contre la mienne. A ce moment là je ne sais pas que quelques mois plus tard cette peau du désir ne prendra pas à la greffe amoureuse. Le rejet sera brutal et froid. Chirurgical. Ce jour là je ne savais pas que le début de ce récit serait la fin de notre histoire…
Déjà le Pont Royal et une envie de passer de l’autre côté (nous avions la veille fait honneur de notre présence aux jardins des Tuileries). Sur les hauteurs du pont, l’horizon dégagé nous impose un arrêt. L’impression de flotter au dessus du fleuve et de pouvoir ainsi glisser de monuments majestueux en merveilles architecturales, est grisante. Nous ne parlons plus, nos huit yeux regardent loin devant eux. Quelle chance d’être là ! … là et ensemble. Au bout de quelques minutes d’irréalité nous étions prêts à reprendre notre chemin. Mais, après quelques pas, nous nous sommes aperçus, tous les trois, que tu ne nous suivais pas. Tu étais restée là, accoudée à la rambarde, le regard lointain …tu semblais tellement perdue dans tes pensées que tu ne t’étais même pas rendue compte que nous partions. Je me disais alors – j’espérais – que tes tourments étaient proches des miens, que tu fustigeais la vie de sa maladresse, que tu maugréais contre moi de ne pas te prendre dans mes bras, là, maintenant, tout de suite ! que tu me haïssais de ne pas te dire que je t’aimais …mais vas y, bon sang ! Qu’attend tu pauvre fou ? Je ne savais pas à ce moment là que l’amour pouvait faire rêver à des choses impossibles, faire croire accessible l’inaccessible, transformer un geste ou un mot insignifiant en un soupçon de passion enflammée. L’amour rend aveugle dit-on. Il peut aussi améliorer la vue, en vous faisant voir des choses qui n’existent même pas en réalité
Dim 21 Mars 2004, 23:02 par
la_tulipe_noire sur La vie à deux
Ecrire sur diton
Tango, Bonjour, Loin de moi toute idée de t'angoisser!, Fainéant !, Et si on parlait d'amour..., Entre nous..., J'attendais, j'attends et ..., Mon grain de S..el., un 14 juillet à Paris, Il y a 9 textes utilisant le mot diton. Ces pages présentent les textes correspondant.
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