Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur doigts - Page 13 sur 20
Mon ange auprés de moi
J’attends ce soir, la venue de mon ange. Il frappera de sa douce main sur le carreau trempé de ma fenêtre. Comme il pleut ce soir, les goûtes perlent. A qui peuvent bien être toutes ses larmes ?
J’allume une bougie pour que mon ange voie la lumière depuis ma fenêtre. La douce flamme le guidera à moi. Comme elle frémit ce soir, je m’inquiète. Est-ce bon ou mauvais signe ?
Comme tous les soirs, mon ange vient et passe ici la nuit. J’embrasse son front humide et le déshabille. Comme l’orage gronde, mon ange est trempé jusqu’au os. Je le fais asseoir prés du feu tandis que j’essore ses beaux cheveux couleur d’or.
Sur la fenêtre, les goûtes dansent et glissent tout le long. A qui peuvent être toutes ses larmes ?
Mon ange a froid, on s’allonge prés du feu. Comme sa peau est belle à la lueur des flammes, je frémis quand ses doigts frôlent la mienne. Ses lèvres, si chaudes, se posent alors sur les miennes, puis sur mon cou et mes épaules, cette tendre chaleur m’envahit alors, je frissonne.
La flamme, au bord de la fenêtre, chancelle aussi. Les gouttes de pluie frappent à la fenêtre. Elles dégoulinent tout le long. A qui peuvent bien être toutes ces larmes ?
Ce sont, m’a dit mon ange, les larmes de tous les autres anges, tristes et jaloux que ton cœur m’ait choisi moi et non eux. Ils frappent aux carreaux de ta fenêtre pour que tu les laisses entrer. Je ferme les yeux, mon ange dort auprès de moi. Son souffle doux sur mon cou. La chaleur du feu sur nos peaux. Cette nuit, sous l’orage mon ange auprès de moi
J’allume une bougie pour que mon ange voie la lumière depuis ma fenêtre. La douce flamme le guidera à moi. Comme elle frémit ce soir, je m’inquiète. Est-ce bon ou mauvais signe ?
Comme tous les soirs, mon ange vient et passe ici la nuit. J’embrasse son front humide et le déshabille. Comme l’orage gronde, mon ange est trempé jusqu’au os. Je le fais asseoir prés du feu tandis que j’essore ses beaux cheveux couleur d’or.
Sur la fenêtre, les goûtes dansent et glissent tout le long. A qui peuvent être toutes ses larmes ?
Mon ange a froid, on s’allonge prés du feu. Comme sa peau est belle à la lueur des flammes, je frémis quand ses doigts frôlent la mienne. Ses lèvres, si chaudes, se posent alors sur les miennes, puis sur mon cou et mes épaules, cette tendre chaleur m’envahit alors, je frissonne.
La flamme, au bord de la fenêtre, chancelle aussi. Les gouttes de pluie frappent à la fenêtre. Elles dégoulinent tout le long. A qui peuvent bien être toutes ces larmes ?
Ce sont, m’a dit mon ange, les larmes de tous les autres anges, tristes et jaloux que ton cœur m’ait choisi moi et non eux. Ils frappent aux carreaux de ta fenêtre pour que tu les laisses entrer. Je ferme les yeux, mon ange dort auprès de moi. Son souffle doux sur mon cou. La chaleur du feu sur nos peaux. Cette nuit, sous l’orage mon ange auprès de moi
Mar 15 Août 2006, 15:24 par
Lindsey sur Histoires d'amour
De la terre et du ciel
Ma pensée court vers toi qui m’aime comme je suis et respecte le fragile. Toi l’homme fort si doux. Toi l’ami. Tu as le temps. Toile tendre posée sur ma vie. Toi qui dévoile mes nuits. Toi qui vient rire dans mes jours. Partager l’instant, l’unique. Je sais que tes mots vont venir me bercer encore et encore. Rien que des mots, légers, vulnérables. Ils ne cherchent rien d’autre qu’à être et se poser. Là. Le ressac. L’aube. La montagne. Mes doigts filent dans le courant fluide qui coule des monts, portés par le flux qui glisse subtil. Je n’attends rien. Mes doigts courent sur ton visage. Veulent-ils te voir ? Sont-ils curieux ? Ils t’espèrent déjà. Une feuille sur ma peau. Ton prénom ils le façonnent dans la glaise. A quatre temps, nous avons dessiné l’amour, déjà, sans un mot. Les mots mentent, ils trahissent et font pleurer. Nos rires ! Toi tu as dessiné sur mon coeur un sourire comme l’oiseau, tu lui a mis des ailes. Tu as effacé les pleurs. La liberté ne te fait pas peur. Toi, dans toute ta beauté transparence. J’aime la pureté qui habite ton coeur. Une fleur a poussé qui n’existait pas hier encore. Mes doigts s’en souviennent. La pointe du jour ne nous a pas blessés. Tes doigts mêlés aux miens, endormis.
Ven 11 Août 2006, 19:10 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Un jour en juillet
La navette vient de stationner aux abords de l’aérogare; il est un peu plus de treize heures et, à moins d’un imprévu, il ne leur faudra pas plus d’un quart d’heure pour se présenter à la porte d’embarquement, traverser le couloir qui les mènera à bord de l’avion en partance pour L’Ile au Bout du Monde.
Ils croulent sous le poids des sacs à dos prêts à craquer et la chaleur étouffante de cet après-midi de juillet.
Lâchés dans le hall, les garçons hésitent entre excitation et flânerie, chacun à sa manière exprime son impatience du voyage...leurs parents n’ont pas trop de leurs deux voix réunies pour les rappeler à l’ordre.
Mon regard se pose sur elle, capte le sien l’espace d’un court instant, doux mais fatigué; trop de tensions sans doute, les départs en vacances sont redoutables, les enfants ne sont pas des anges et il y a leur histoire, à elle et lui, leur vie bousculée depuis l’automne dernier et qu’ils poursuivent avec toujours présente cette question: "et demain, nous deux ce sera quoi?"
Très vite, ses pensées se rattrapent au moment présent et vagabondent au-delà de l’étendue d’eau qui la sépare de cette escale de trois semaines, là-bas, là où le ciel est peut-être plus bleu.
"Là-bas, il fera bon...un peu froid peut-être; là-bas, il y aura la douceur des instants à vivre, la nuit partie en vacances, le jour sans cesse et son amour pour moi..."
Je l’imagine...et je la vois, encore ici mais tellement ailleurs déjà...le contour de son visage si net se détache en contre-jour sur l’éclat de la baie vitrée.
Moi, je me contente de fixer le dessin de ses traits, là, à l’abri de ma mémoire, derrière mes yeux...loin, profond, ancré, accroché pour ne rien oublier, pour que tout reste vivant, pour que chacune de ces minutes vécue sans elle rythme mon souffle, s’enroule autour de mon coeur comme se lovent ses boucles de cheveux autour de mes doigts en anneaux réguliers, m’apprenne cette cadence si particulière de l’amour vécu dans l’absence et dans le manque, occupe mon espace où elle n’est pas, se fonde dans mon esprit qui la pense si fort qu’un mot soupiré ici lui parviendrait avec l’intensité d’un cri, là-bas.
Alors oui, je l’imagine comme je la voudrais, simplement, à côté de moi...alors oui, je la vois comme je l’aimerais, vraiment, à la toucher du regard, de la main, de la voix.
Il n’y a pas eu d’imprévu...quelques mots banals échangés au téléphone pour nous dire au revoir...maintenant, l’avion met le cap au nord, bientôt il survolera la mer et se posera, là-bas, là où le ciel est plus bleu...peut-être.
Ils croulent sous le poids des sacs à dos prêts à craquer et la chaleur étouffante de cet après-midi de juillet.
Lâchés dans le hall, les garçons hésitent entre excitation et flânerie, chacun à sa manière exprime son impatience du voyage...leurs parents n’ont pas trop de leurs deux voix réunies pour les rappeler à l’ordre.
Mon regard se pose sur elle, capte le sien l’espace d’un court instant, doux mais fatigué; trop de tensions sans doute, les départs en vacances sont redoutables, les enfants ne sont pas des anges et il y a leur histoire, à elle et lui, leur vie bousculée depuis l’automne dernier et qu’ils poursuivent avec toujours présente cette question: "et demain, nous deux ce sera quoi?"
Très vite, ses pensées se rattrapent au moment présent et vagabondent au-delà de l’étendue d’eau qui la sépare de cette escale de trois semaines, là-bas, là où le ciel est peut-être plus bleu.
"Là-bas, il fera bon...un peu froid peut-être; là-bas, il y aura la douceur des instants à vivre, la nuit partie en vacances, le jour sans cesse et son amour pour moi..."
Je l’imagine...et je la vois, encore ici mais tellement ailleurs déjà...le contour de son visage si net se détache en contre-jour sur l’éclat de la baie vitrée.
Moi, je me contente de fixer le dessin de ses traits, là, à l’abri de ma mémoire, derrière mes yeux...loin, profond, ancré, accroché pour ne rien oublier, pour que tout reste vivant, pour que chacune de ces minutes vécue sans elle rythme mon souffle, s’enroule autour de mon coeur comme se lovent ses boucles de cheveux autour de mes doigts en anneaux réguliers, m’apprenne cette cadence si particulière de l’amour vécu dans l’absence et dans le manque, occupe mon espace où elle n’est pas, se fonde dans mon esprit qui la pense si fort qu’un mot soupiré ici lui parviendrait avec l’intensité d’un cri, là-bas.
Alors oui, je l’imagine comme je la voudrais, simplement, à côté de moi...alors oui, je la vois comme je l’aimerais, vraiment, à la toucher du regard, de la main, de la voix.
Il n’y a pas eu d’imprévu...quelques mots banals échangés au téléphone pour nous dire au revoir...maintenant, l’avion met le cap au nord, bientôt il survolera la mer et se posera, là-bas, là où le ciel est plus bleu...peut-être.
Mer 09 Août 2006, 14:16 par
danslalune sur Histoires d'amour
Parfum envoutant
Je sais que c’est l’heure des amants
Je sais que c’est plus que tu attends
Alors je me glisse au plus chaud
Au velour de ta peau
Au plus profond de ton coeur.
La nuit nous appartient
Mon corps sera le tien
Jusqu’au brumes du matin
Nous sommes deux innocents
Deux egares consentants
Le temps n’a plus de temps
Ni la pluie ni le vent
Jusqu’apres tes doigts, j’aurais froid
je n’irais jamais plus que la
Le bonheur a chaque fois
je n’irais jamais plus que la
Au plus chaud de ton corps
Au parfum envoutant de ta peau
Je sais que c’est plus que tu attends
Alors je me glisse au plus chaud
Au velour de ta peau
Au plus profond de ton coeur.
La nuit nous appartient
Mon corps sera le tien
Jusqu’au brumes du matin
Nous sommes deux innocents
Deux egares consentants
Le temps n’a plus de temps
Ni la pluie ni le vent
Jusqu’apres tes doigts, j’aurais froid
je n’irais jamais plus que la
Le bonheur a chaque fois
je n’irais jamais plus que la
Au plus chaud de ton corps
Au parfum envoutant de ta peau
Ven 04 Août 2006, 00:43 par
joullia sur Parler d'amour
L'atre de ton corps
Je ferai de ton corps la terre de mes conquêtes
J’allumerai dans tes yeux tous les astres des galaxies
Explorer ou bien encore inconue
De ta langue je ferai une flamme et de ta bouche l’âtre
Je ferai de chaque jour une éternelle fête
Un feu d’artifice vetu de mille eclat de couleurs
Que meme le plus jolie des arc en ciel
se sentiraient fade
Je ferai de ton corps une vaste mer
Où je plongerai pour cueillir perles et corail
Je ferai de tout lieu mon paradis, un sérail
-Mytilène, où on jure plaisir et on vénère la chair
Je ferai de tes yeux un soleil et une lune
Pour qu’ils brillents a jamais
Je ferai de ton coprs mon terain de jeux
Où ma langue errerait et mon âme chercherait la paix
Je ferai de tes longues jambes une voie
Qui mène vers ton écrin couvert de soie
Où mes doigts composeraient ton hymne et où ...
J’allumerai dans tes yeux tous les astres des galaxies
Explorer ou bien encore inconue
De ta langue je ferai une flamme et de ta bouche l’âtre
Je ferai de chaque jour une éternelle fête
Un feu d’artifice vetu de mille eclat de couleurs
Que meme le plus jolie des arc en ciel
se sentiraient fade
Je ferai de ton corps une vaste mer
Où je plongerai pour cueillir perles et corail
Je ferai de tout lieu mon paradis, un sérail
-Mytilène, où on jure plaisir et on vénère la chair
Je ferai de tes yeux un soleil et une lune
Pour qu’ils brillents a jamais
Je ferai de ton coprs mon terain de jeux
Où ma langue errerait et mon âme chercherait la paix
Je ferai de tes longues jambes une voie
Qui mène vers ton écrin couvert de soie
Où mes doigts composeraient ton hymne et où ...
Sam 29 Juil 2006, 16:20 par
joullia sur L'amour en vrac
Ecriturgite aiguë ?!
Les symptômes sont clairs :
- Fièvre importante,
- Doigts palpitants,
- Cerveau suractif,
- Troubles du sommeil,
- Besoin incessant d’écrire, de coucher sur papier les débordements de l’âme, du cœur, de la vie... Enjolivant parfois, enlaidissant aussi !
Ne cherchez pas au delà de l’énumération succincte que voici, les principaux signes cliniques sont présents. Pour se soigner, à défaut de remède le sujet a besoin de se soulager - c’est très net : et c’est là, qu’on le reconnaît ! Utilisant tous supports y compris le papier ! Ecrire est sa passion, écrire est sa folie ! Il y verse souvent en toute fantaisie ! Vous le voyez hagard cherchant un pied, un vers, une analepse, une diatribe, que sais-je ! une anacoluthe ou autre antonomase ! ! ! Voyez ces mots blafards qui minent son regard et le rendent lointain
! Observez bien votre sujet ! Le mal est bien ancré, c’est certain ! ! ! Vous pouvez l’approcher, il n’est pas contagieux, certains fous le voudraient ! Mais la muse est volage et ne courtise point l’homme en fonction de l’âge ni en fonction du bien ! Elle n’en fait qu’à sa tête et c’est une coquine et c’est une coquette que l’on n’arrête point : on croit la retenir et elle est déjà loin...
Si vous sentez en vous les premiers symptômes
courez si m’en croyez n’attendez pas demain, allez sonner de suite chez votre médecin !!!!
- Fièvre importante,
- Doigts palpitants,
- Cerveau suractif,
- Troubles du sommeil,
- Besoin incessant d’écrire, de coucher sur papier les débordements de l’âme, du cœur, de la vie... Enjolivant parfois, enlaidissant aussi !
Ne cherchez pas au delà de l’énumération succincte que voici, les principaux signes cliniques sont présents. Pour se soigner, à défaut de remède le sujet a besoin de se soulager - c’est très net : et c’est là, qu’on le reconnaît ! Utilisant tous supports y compris le papier ! Ecrire est sa passion, écrire est sa folie ! Il y verse souvent en toute fantaisie ! Vous le voyez hagard cherchant un pied, un vers, une analepse, une diatribe, que sais-je ! une anacoluthe ou autre antonomase ! ! ! Voyez ces mots blafards qui minent son regard et le rendent lointain

Si vous sentez en vous les premiers symptômes


Dim 11 Juin 2006, 17:03 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Je sens soudain la chaleur de ton corps
Je sens soudain la chaleur de ton corps
Réchauffer la tiédeur de ma couche
Dans laquelle tu te glisses sans effort
Tes mains effleurant à présent ma bouche.
Je t’offre mes lèvres comme un cadeau
Tu les prends avec fougue et envie
Tandis que nous entrelaçons nos doigts
Nos deux corps sont las d’être alanguis
Les gestes tendres se font plus pressants
Les baisers tentent d’autres contrées
Mes seins tendus frissonnent, impatients
Ta langue rencontre mes bourgeons dressés
Ton souffle chaud court sur mon ventre
Il s’attarde quelque peu, avec taquinerie
Puis doucement continue sa descente
Sans pudeur ni retenue je gémis…
Tes doigts glissent sans peine
Cherchant le célèbre et fameux point
Au creux de moi ils vont et viennent
Je suis haletante, le plaisir est suprême.
Nos passions enfouies enfin s’expriment
Mes lèvres et ma langue avides te goûtent
Aucun tabou je ne réprime
J’atteins enfin le but de ma route
Languissante je soupire ton prénom
Je te supplie d’assouvir mon désir
Mes sens tourbillonnent avec passion
Je te veux, cesse de me faire languir !
N’y tenant plus tu t’immerges en moi
Tu gémis et accélères la cadence
Mes hanches ondulent sous toi
Notre corps à corps entre en transe
Par la jouissance nous voilà foudroyés
Epuisés par le plaisir nous tombons inertes
Nos mains et nos corps sont enlacés
Nos yeux pleins d’amour certes
Se cherchent pour mieux vérifier
Que toute cette passion n’a pas été que rêvée.
Réchauffer la tiédeur de ma couche
Dans laquelle tu te glisses sans effort
Tes mains effleurant à présent ma bouche.
Je t’offre mes lèvres comme un cadeau
Tu les prends avec fougue et envie
Tandis que nous entrelaçons nos doigts
Nos deux corps sont las d’être alanguis
Les gestes tendres se font plus pressants
Les baisers tentent d’autres contrées
Mes seins tendus frissonnent, impatients
Ta langue rencontre mes bourgeons dressés
Ton souffle chaud court sur mon ventre
Il s’attarde quelque peu, avec taquinerie
Puis doucement continue sa descente
Sans pudeur ni retenue je gémis…
Tes doigts glissent sans peine
Cherchant le célèbre et fameux point
Au creux de moi ils vont et viennent
Je suis haletante, le plaisir est suprême.
Nos passions enfouies enfin s’expriment
Mes lèvres et ma langue avides te goûtent
Aucun tabou je ne réprime
J’atteins enfin le but de ma route
Languissante je soupire ton prénom
Je te supplie d’assouvir mon désir
Mes sens tourbillonnent avec passion
Je te veux, cesse de me faire languir !
N’y tenant plus tu t’immerges en moi
Tu gémis et accélères la cadence
Mes hanches ondulent sous toi
Notre corps à corps entre en transe
Par la jouissance nous voilà foudroyés
Epuisés par le plaisir nous tombons inertes
Nos mains et nos corps sont enlacés
Nos yeux pleins d’amour certes
Se cherchent pour mieux vérifier
Que toute cette passion n’a pas été que rêvée.
Jeu 25 Mai 2006, 21:48 par
malicia sur Les liaisons sulfureuses
Toi, tout, Toronto
Elle se souvenait bien du Saint Laurent et de la plage, de l’interdiction de mettre les pieds dans l’eau pour cause de pollution. Elle revoyait les Kms de ville souterraine, déserte, peuplée de leurs seuls bruits de pas et de leurs rires. Du bruit des baisers qui se répercutait sur les vitres... Elle n’oubliait pas les déplacements lents des ratons laveurs dans le jardin alors qu’elle fumait, juchée sur le parapet de la terrasse. Elle se souvenait de son amant. La grande maison déserte. Elle revoyait leurs repas d’amoureux dans tous les petits restaurants de la ville, leurs flâneries, les dégustations impromptues dans le quartier chinois lorsqu’il jouait à la faire manger avec des baguettes tout en butinant sur elle les miettes échappées. Alors, elle enlaçait sa taille [...]
Elle portait une vieille chemise transparente qu’elle lui avait chipé et sous laquelle on voyait les seins pointer librement. Il faisait chaud et elle était en train de repeindre le plafond de la grand salle, juchée sur l’escabeau, lorsqu’il arriva sans un bruit. Il regarda les jambes nues sous le short un peu trop grand, la chemise nouée à la taille, le cou délicat, ses petits pieds déchaussés et la désira encore plus fort... Elle ne l’avait pas vu, elle fredonnait... Il s’approcha doucement, grimpa lentement derrière elle et lui embrassa la nuque ; elle laissa s’échapper un frisson de surprise et un léger cri... Le pinceau finit sa course sur le sol bâché... Derrière elle, proches sans la toucher autrement que par leur souffle, ses mains. Elles se frayèrent un chemin sous la chemise et caressèrent les seins, libérant de la gorge offerte un soupir. Elle murmura. Il se pencha et embrassa le creux des hanches, passa la pointe de la langue sur le tour de la taille lente caresse humide prolongée jusqu’à la naissance des fesses. « J’avais faim...», lui répondit-il à mi-voix. Et pour mieux la convaincre, il s’appuya doucement contre elle. Les mains plongèrent de la gorge au ventre puis, sous l’étoffe du short... Elles volaient ces mains d’homme sur le corps frêle, affolaient le rythme des coeurs. Elles étaient douces et mystérieuses ces mains taillées pour la jouissance. Elles voulaient découvrir chaque parcelle de peau qui s’enflammait au contact des doigts amoureux puis s’envolaient pour prendre possession d’un nouveau territoire...
Elles défirent le bouton du short. Doucement, elles le firent glisser le long des jambes. Elles libérèrent le pénis qui se nicha au plus tendre des cuisses féminines, roide. Elle se cambra...
En ce temps, le temps savait à bon escient suspendre son vol.
Elle portait une vieille chemise transparente qu’elle lui avait chipé et sous laquelle on voyait les seins pointer librement. Il faisait chaud et elle était en train de repeindre le plafond de la grand salle, juchée sur l’escabeau, lorsqu’il arriva sans un bruit. Il regarda les jambes nues sous le short un peu trop grand, la chemise nouée à la taille, le cou délicat, ses petits pieds déchaussés et la désira encore plus fort... Elle ne l’avait pas vu, elle fredonnait... Il s’approcha doucement, grimpa lentement derrière elle et lui embrassa la nuque ; elle laissa s’échapper un frisson de surprise et un léger cri... Le pinceau finit sa course sur le sol bâché... Derrière elle, proches sans la toucher autrement que par leur souffle, ses mains. Elles se frayèrent un chemin sous la chemise et caressèrent les seins, libérant de la gorge offerte un soupir. Elle murmura. Il se pencha et embrassa le creux des hanches, passa la pointe de la langue sur le tour de la taille lente caresse humide prolongée jusqu’à la naissance des fesses. « J’avais faim...», lui répondit-il à mi-voix. Et pour mieux la convaincre, il s’appuya doucement contre elle. Les mains plongèrent de la gorge au ventre puis, sous l’étoffe du short... Elles volaient ces mains d’homme sur le corps frêle, affolaient le rythme des coeurs. Elles étaient douces et mystérieuses ces mains taillées pour la jouissance. Elles voulaient découvrir chaque parcelle de peau qui s’enflammait au contact des doigts amoureux puis s’envolaient pour prendre possession d’un nouveau territoire...
Elles défirent le bouton du short. Doucement, elles le firent glisser le long des jambes. Elles libérèrent le pénis qui se nicha au plus tendre des cuisses féminines, roide. Elle se cambra...
En ce temps, le temps savait à bon escient suspendre son vol.
Mer 24 Mai 2006, 10:56 par
dolce vita sur Le grimoire d'amour
La nuit en maints endroits avait cédé la place...
L’aurore aux doigts de rose était nue sans disgrâce.
Et le soleil naissant apparut triomphant
Dardant tous ses rayons vers ce corps envoûtant...
Or, elle était au bain et la mer et les flots
Renvoyaient sa beauté en formant un halo
D’une douceur suprême pour les yeux du héros.
Il oublia sa gloire, il oublia son nom,
Il oublia la tiare que portent les plus grands ;
Il crût avoir perdu sa force de géant...
Il la voulait à lui et il craignait un « non » !
Il se mit à trembler, il devint balbutiant,
Mais lorsqu’elle le vit ce fut l’étonnement :
Leurs regards se mêlèrent et leurs coeurs tout autant
C’est ainsi que naquit la saison des amants,
Qui leur fait oublier toute notion du temps...
Il fait jour à minuit et c’est l’aube au couchant.
Et le soleil naissant apparut triomphant
Dardant tous ses rayons vers ce corps envoûtant...
Or, elle était au bain et la mer et les flots
Renvoyaient sa beauté en formant un halo
D’une douceur suprême pour les yeux du héros.
Il oublia sa gloire, il oublia son nom,
Il oublia la tiare que portent les plus grands ;
Il crût avoir perdu sa force de géant...
Il la voulait à lui et il craignait un « non » !
Il se mit à trembler, il devint balbutiant,
Mais lorsqu’elle le vit ce fut l’étonnement :
Leurs regards se mêlèrent et leurs coeurs tout autant
C’est ainsi que naquit la saison des amants,
Qui leur fait oublier toute notion du temps...
Il fait jour à minuit et c’est l’aube au couchant.
Jeu 18 Mai 2006, 21:02 par
dolce vita sur L'amour en vrac
L'entente subtile, mon amour
Mon amour « touche à mon coeur »
toi, tu me l’as écrite la chanson,
tu y as ajouté l’air
et tu me l’as chantée.
Mon amour « touche à mon corps »
tes notes et mes mots,
tes notes je les ai écoutées
mes mots je les ai redécouverts.
Mon amour « touche à tout »
Découvrir l’amour que tu me laisses te faire,
te regarder et te dire « j’ai envie de t’aimer ».
Savoir tes mots, tes sourires et tes rires,
les attendre, les prendre, les provoquer.
Apprendre tes frissons, ta voix, ton souffle.
les attraper, l’espérer, le saisir.
Mon amour « touche-moi, touche-moi encore »
moi, j’imprime mes mains sur ton corps-invitation
j’ose mes doigts révélant une à une tes constellations,
j’attache, je rive mes lèvres à ta peau,
mes baisers à la douceur de ton désir,
mes caresses à la rencontre de ton plaisir.
toi, tu me l’as écrite la chanson,
tu y as ajouté l’air
et tu me l’as chantée.
Mon amour « touche à mon corps »
tes notes et mes mots,
tes notes je les ai écoutées
mes mots je les ai redécouverts.
Mon amour « touche à tout »
Découvrir l’amour que tu me laisses te faire,
te regarder et te dire « j’ai envie de t’aimer ».
Savoir tes mots, tes sourires et tes rires,
les attendre, les prendre, les provoquer.
Apprendre tes frissons, ta voix, ton souffle.
les attraper, l’espérer, le saisir.
Mon amour « touche-moi, touche-moi encore »
moi, j’imprime mes mains sur ton corps-invitation
j’ose mes doigts révélant une à une tes constellations,
j’attache, je rive mes lèvres à ta peau,
mes baisers à la douceur de ton désir,
mes caresses à la rencontre de ton plaisir.
Mer 12 Avril 2006, 06:01 par
Lou sur Un monde parfait
PRINTEMPS
Printemps....
Avec le printemps qui revient
On sent monter en soi comme un renouveau
C’est le calme après la tempête
Mille images champêtres
Le corps se déplie doucement
Et se tend vers ce nouvel amant
Viens me prendre mon roi
Je serai toute à toi
Fais courir tes doigts sur mon corps offert
Et nous partirons sans croiser le fer
A l’unissons de nos corps fébriles
Qui se joignent et se séparent à souhait
Murmures des mots tendres, des mots forts des mots doux
Au creux de mon oreilles tendues pour accueillir des bisous
Pénètre en moi en va et vient
Dans l’union de nos âmes apaisées
Et faits courir tes doigts nerveux
Autour de mes seins tendus
Jusqu’à ce que l’on n’en puisse plus
Viens me rejoindre dans un élan fatal
Afin d’unir nos deux âmes.
Avec le printemps qui revient
On sent monter en soi comme un renouveau
C’est le calme après la tempête
Mille images champêtres
Le corps se déplie doucement
Et se tend vers ce nouvel amant
Viens me prendre mon roi
Je serai toute à toi
Fais courir tes doigts sur mon corps offert
Et nous partirons sans croiser le fer
A l’unissons de nos corps fébriles
Qui se joignent et se séparent à souhait
Murmures des mots tendres, des mots forts des mots doux
Au creux de mon oreilles tendues pour accueillir des bisous
Pénètre en moi en va et vient
Dans l’union de nos âmes apaisées
Et faits courir tes doigts nerveux
Autour de mes seins tendus
Jusqu’à ce que l’on n’en puisse plus
Viens me rejoindre dans un élan fatal
Afin d’unir nos deux âmes.

Dim 09 Avril 2006, 13:14 par
Hécate sur L'amour en vrac
Matin soleil
Matin soleil au creux d’une vallée aux rythmes de nos souffles nous avançons dans un mouvement ample mes mains cherchent et trouvent enfin le coeur le centre étoile celui qui déverse les volutes sucrées qui se répandent sur moi et je veux ta voix et je veux tes doigts légers en moi si loin et ta bouche à la mienne si pleine de nos mots les nôtres et je t’aimerais encore mon amour et toujours tu sentiras ma voix ma bouche contre toi en toi jusqu’à ton cri cette fois qui ne se retiens plus.
Dim 02 Avril 2006, 13:15 par
Tanit sur L'amour en vrac
Mes maux , ses mots
J’aurais voulu lui dire , ces mots que l’on chante a l’etre aime . J’aurais voulu lui dire que ma peau renaissait sous ses doigts , caresses indomptées , volupté voyageuse et liberée. J’aurais voulu lui dire que mes armes s’etaient abaissées , mon coeur presque aprivoisé . J’aurais voulu lui dire la force , l’espoir qu’il m’insufflait , mon sourire retrouvé , mes larmes egarées . J’aurais voulu lui dire que j’avais tant à donner , candeur et insouciance , amour et amitie . J’aurais voulu lui dire tant et tant ...tout ce que mon corps ne lui a pas refusé ......
Mais il n’a pas compris , n’a pas voulu voir , ni entrevoir ....l’eclat de mon ame pour lui qui renaissait ! Sens unique ,unique sens , mes sens ont oubliés qu’il ne fallait pas aimer !!! Le verbe aimer ne m’etait pas autorisé !!
Sur mes joues , coulent les larmes de cet amour , incompris , interdit et blessé .....mais il ne saura jamais que nos reves etaient si partagés .
Dans l’oubli je traîne mon coeur comme un traineau dans la neige ...mais la fonte des glaces n’est pas tres loin ...et je sais que j’oublierai , j’oublierai qu’il a ete un rêve egaré !
Mais il n’a pas compris , n’a pas voulu voir , ni entrevoir ....l’eclat de mon ame pour lui qui renaissait ! Sens unique ,unique sens , mes sens ont oubliés qu’il ne fallait pas aimer !!! Le verbe aimer ne m’etait pas autorisé !!
Sur mes joues , coulent les larmes de cet amour , incompris , interdit et blessé .....mais il ne saura jamais que nos reves etaient si partagés .
Dans l’oubli je traîne mon coeur comme un traineau dans la neige ...mais la fonte des glaces n’est pas tres loin ...et je sais que j’oublierai , j’oublierai qu’il a ete un rêve egaré !
Jeu 09 Mars 2006, 20:57 par
lisemys sur L'amour en vrac
Les sommets bleus de ton absence
Tout me parle de toi. Je reçois un dessin, et ce dessin, c’est toi. Je ne pense qu’à toi.
Dans des conditions ordinaires, je l’aurais déjà fait, ce pas vers toi, ; un petit pas de rien du tout, après tant de signes échangés entre nous, et j’aurais le cœur net. Mais comment faire ?
Ce n’est simple ni pour moi, ni pour toi. Je comprends que parfois tu doutes, je vais peut-être te perdre, qui sait ? Pourtant tu me vas bien, et moi aussi, je te vais bien, ne le sens-tu pas ainsi ? Mais si. Il y a longtemps sinon que tes yeux auraient quitté les miens.
Quand tu t’éloignes un peu, je le vois bien, comme un aimant ton pas revient, je suis la cible de tes yeux, et je veux bien. Ne le sens-tu pas ainsi ? Qui de nous deux osera ?
J’en ai assez ! Assez de ce vide où je suis plein de toi, assez des soleils sans toi, des matins sans pouvoir t’appeler, de mes mains retenues, de l’élan contenu, des sommets bleus de ton absence, de la vague creusée. T’enlacer de mes mots, m’élancer tout au bout de tes doigts, t’ouvrir la piste de mon cœur, chanter pour toi l’immensité qui se prépare, la mélodie secrète, te l’apporter, te voir étoile, filer radieuse dans le ciel que j’ai tressé pour toi.
Tu manques à ma vie, de tous côtés. Evidence voilée, je dis ton nom, le vent attend pour toi, j’ai dessiné la mer, et sur la mer, notre voyage.
Je te dirai sur la jetée des mots que nulle n’a entendue, des mots si vrais, si purs - comme des pierres, les ricochets ; de l’amour, l’infinie ritournelle, par où nous évader. Et l’on dira de nous : c’était la mer sur la montagne, le sommet bleu des îles, l’arche amoureuse.
Et l’on nous rejoindra comme je t’ai rejointe, comme on étreint l’éternité.
Dans des conditions ordinaires, je l’aurais déjà fait, ce pas vers toi, ; un petit pas de rien du tout, après tant de signes échangés entre nous, et j’aurais le cœur net. Mais comment faire ?
Ce n’est simple ni pour moi, ni pour toi. Je comprends que parfois tu doutes, je vais peut-être te perdre, qui sait ? Pourtant tu me vas bien, et moi aussi, je te vais bien, ne le sens-tu pas ainsi ? Mais si. Il y a longtemps sinon que tes yeux auraient quitté les miens.
Quand tu t’éloignes un peu, je le vois bien, comme un aimant ton pas revient, je suis la cible de tes yeux, et je veux bien. Ne le sens-tu pas ainsi ? Qui de nous deux osera ?
J’en ai assez ! Assez de ce vide où je suis plein de toi, assez des soleils sans toi, des matins sans pouvoir t’appeler, de mes mains retenues, de l’élan contenu, des sommets bleus de ton absence, de la vague creusée. T’enlacer de mes mots, m’élancer tout au bout de tes doigts, t’ouvrir la piste de mon cœur, chanter pour toi l’immensité qui se prépare, la mélodie secrète, te l’apporter, te voir étoile, filer radieuse dans le ciel que j’ai tressé pour toi.
Tu manques à ma vie, de tous côtés. Evidence voilée, je dis ton nom, le vent attend pour toi, j’ai dessiné la mer, et sur la mer, notre voyage.
Je te dirai sur la jetée des mots que nulle n’a entendue, des mots si vrais, si purs - comme des pierres, les ricochets ; de l’amour, l’infinie ritournelle, par où nous évader. Et l’on dira de nous : c’était la mer sur la montagne, le sommet bleu des îles, l’arche amoureuse.
Et l’on nous rejoindra comme je t’ai rejointe, comme on étreint l’éternité.
Dim 26 Fév 2006, 23:44 par
Iris sur Parler d'amour
Si le soleil renaît
Si le soleil renaît
Je l’ai tellement ouvert
Mon cœur
La simple ondée l’émeut
Et l’onde
Du monde
Une peau douce
Une ombre
Que je vois s’éloigner
Monte de la profondeur
Un souvenir terrible
J’étais heureux
Et tes bras me tenaient
Je tombe
Qu’ai-je fait
Parfois
Je voudrais m’en aller
Je reste ici
Me tiens tranquille
Sous le rouleau liquide
A quoi me sert de désirer
Si chaque fois j’échoue
Ou si dessous
La vague se dérobe
Je ne retrouve ni l’amour
Ni l’amitié
Qui m’appelaient
Mon désir est défait
Tristesse
Tu es plus grande que mon cœur
Tu me voles la forme du bonheur
Tu dérobes mes pleurs
Qu’en faire
La mer est haute
Mon âme écope
Plonge
Me dit-elle
Atteins le courant chaud
Remonte le corail
Rouge et mauve
Déchirant tes entrailles
C’est là-bas que la patrie espère
Aucun visage pour te sourire
Mais la lumière te dira oui
Parfois je pense
En regardant par la fenêtre
La silhouette familière
J’aurais aimé
Lui dire
Pourquoi rêver encore
Pourrais-je éteindre mes désirs
Et je ne garderais que toi
Flamme infinie
J’y étendrais mon cœur
Et pas de plainte
Tu me dirais ce qu’il faut faire
Comment aimer dans la lumière
Eteinte
Laisse-moi m’en aller
Décline-moi
Dis-moi que c’est pour rien
Qu’en moi se déroulaient
Les lianes hautes qui servaient
A toucher l’étendue
Du destin de ton cœur
Et que tes doigts de lune
N’y ont pas déposé
La moindre fleur
Et qu’à présent je peux rentrer
Qu’en ma mémoire est close
La porte de l’aimée
Si c’est ainsi
Tant pis
Montre-le moi
J’irai où il fait froid
Où je suis seul
Les dieux sont invités
Et rien ne me fait peur
Que de perdre l’étoile
Il y a une place
Pour ma façon d’aimer
Et l’on s’en souviendra
Si le soleil renaît
Je l’ai tellement ouvert
Mon cœur
La simple ondée l’émeut
Et l’onde
Du monde
Une peau douce
Une ombre
Que je vois s’éloigner
Monte de la profondeur
Un souvenir terrible
J’étais heureux
Et tes bras me tenaient
Je tombe
Qu’ai-je fait
Parfois
Je voudrais m’en aller
Je reste ici
Me tiens tranquille
Sous le rouleau liquide
A quoi me sert de désirer
Si chaque fois j’échoue
Ou si dessous
La vague se dérobe
Je ne retrouve ni l’amour
Ni l’amitié
Qui m’appelaient
Mon désir est défait
Tristesse
Tu es plus grande que mon cœur
Tu me voles la forme du bonheur
Tu dérobes mes pleurs
Qu’en faire
La mer est haute
Mon âme écope
Plonge
Me dit-elle
Atteins le courant chaud
Remonte le corail
Rouge et mauve
Déchirant tes entrailles
C’est là-bas que la patrie espère
Aucun visage pour te sourire
Mais la lumière te dira oui
Parfois je pense
En regardant par la fenêtre
La silhouette familière
J’aurais aimé
Lui dire
Pourquoi rêver encore
Pourrais-je éteindre mes désirs
Et je ne garderais que toi
Flamme infinie
J’y étendrais mon cœur
Et pas de plainte
Tu me dirais ce qu’il faut faire
Comment aimer dans la lumière
Eteinte
Laisse-moi m’en aller
Décline-moi
Dis-moi que c’est pour rien
Qu’en moi se déroulaient
Les lianes hautes qui servaient
A toucher l’étendue
Du destin de ton cœur
Et que tes doigts de lune
N’y ont pas déposé
La moindre fleur
Et qu’à présent je peux rentrer
Qu’en ma mémoire est close
La porte de l’aimée
Si c’est ainsi
Tant pis
Montre-le moi
J’irai où il fait froid
Où je suis seul
Les dieux sont invités
Et rien ne me fait peur
Que de perdre l’étoile
Il y a une place
Pour ma façon d’aimer
Et l’on s’en souviendra
Si le soleil renaît
Sam 18 Fév 2006, 01:14 par
Iris sur L'amour en vrac
Ecrire sur doigts

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