Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur doigts - Page 16 sur 20
L'amour en douce...
Mon regard ne te lâche plus: il te cueille lorsque tu sors de l’eau, se perd un instant sur le creux de tes reins et t’accompagne jusqu’aux vestiaires.
Tu te douches rapidement, tu as deviné ma présence...maintenant tu sors; tu cherches tes vêtements...tu ne les trouveras pas: je te les ai "piqués"!
...monange, tu viens dans mes bras, tu t’accroches à mon pull...et c’est tout mon corps qui se tend!
Je te tiens tout contre moi, pas question que tu attrapes froid; c’est que tu es sensible...un léger zéphyr et c’est la cata! te voilà qui mouches, qui traînes un rhume long comme ça...alors reste là. Ma bouche effleure ton oreille; j’y dépose mes mots les plus doux, ceux que tu aimes...tout un chapelet!
...et ton sourire! tu me fais les yeux qui "vont si bien avec"...avec ton air faussement innocent, éffrontément angélique; amour, je ne t’ai pas vue venir: ta cuisse se glisse entre les miennes, je soupire sur tes lèvres...là, c’est toi qui me tiens...
Naturellement une de mes mains se pose sur ta cambrure, s’y loge...je te colle un peu plus à moi; mon autre main masse ton dos, que les multiples tâches ménagères n’épargnent pas, j’insiste sur cette partie toute en reliefs rebondis...ta cuisse entre les miennes se fait plus insistante: tu gémis dans ma bouche...
Tu me laisses abandonner tes lèvres...encore un baiser...pour aller à l’aventure, pour découvrir...c’est chaque fois une découverte...tes seins, je les calole, ils me ravissent...tes tétons tendus qui se prêtent si bien aux caresses de ma bouche; amour...tes mains sur ma nuque, tes mots troublants...
Mes doigts flânent sur tes hanches, longuement je dessine leurs contours; flattent tes cuisses, délicatement je les sculpte; frôlent ton pubis, à peine; s’arrêtent sur ton ventre...ce qu’il est doucement tiède ton ventre, attendrissant, si accueillant: je viens m’y reposer un instant, y goûter mon bonheur...fermer les yeux, un peu, et ne penser qu’à toi...me laisser gagner par tes frémissements, m’âbimer dans tes sensations.
...ton désir, le mien conduisent ma main...ma paume épouse parfaitement la courbe de ton pubis...mes doigts entament une lente descente, croisent au large de ton bouton que seul un baiser suave pourra faire éclore, abordent les rives de ta source: ton corps se tend aussitôt...tu t’offres à leur caresse...voilà...ils se nichent au creux de ta chaude intimité, vont au rythme de ton corps, viennent à l’approche de ta jouissance...je te laisse mener la danse.
...et toujours tes mains dans mes cheveux...tes mots qui me disent...oui, dis-moi, guide-moi...tu me veux tendre, tu me veux hardie...alors mes lèvres, ma langue éprouvent ton envie, prennent le relais de mes doigts...comme tu te cambres!
...et ton envie, mon désir de toi...ma bouche fait la cour à ton clitoris "Rose ermite", l’amène à quitter sa réserve, l’apprivoise, le fait s’épanouir, doucement te mène au plaisir...tu m’appelles, tu m’invites...maintenant amour, tu t’ouvres et tu n’as plus aucun secret pour moi: je t’ai trouvée là, au plus profond de toi.
Ma caresse se fait plus soutenue, plus audacieuse aussi à chacune de tes impulsions...et tes mains qui s’accrochent aux miennes, tes mots qui scandent tes ondulations...je frissonne au moindre de tes gémissements...je t’attire, te retiens...je soupire lorsque, sans retenue tu jouis. Ce moment, le faire durer ce moment...le suspendre à ton "presque-cri"...enfin, te prendre dans mes bras, te ceindre de tendresse et t’apaiser...longuement, comme tu aimes, comme j’aime.
Voilà, l’après-midi touche à sa fin: je te rends tes vêtements, tu t’habilles rapidement...que j’ai envie de te déshabiller...encore un baiser sur ta nuque...le faire durer ce baiser...
Un dernier sourire, mes lèvres sur les tiennes et tes mains qui maltraitent mon pull...maltraîte amour, maltraîte...Je murmure ton prénom, le mien est sur tes lèvres...
Voilà, notre journée s’achève; tu dois rentrer: les enfants ont regagné la ruche...c’est l’heure, oui, il est temps...
Tu te douches rapidement, tu as deviné ma présence...maintenant tu sors; tu cherches tes vêtements...tu ne les trouveras pas: je te les ai "piqués"!
...monange, tu viens dans mes bras, tu t’accroches à mon pull...et c’est tout mon corps qui se tend!
Je te tiens tout contre moi, pas question que tu attrapes froid; c’est que tu es sensible...un léger zéphyr et c’est la cata! te voilà qui mouches, qui traînes un rhume long comme ça...alors reste là. Ma bouche effleure ton oreille; j’y dépose mes mots les plus doux, ceux que tu aimes...tout un chapelet!
...et ton sourire! tu me fais les yeux qui "vont si bien avec"...avec ton air faussement innocent, éffrontément angélique; amour, je ne t’ai pas vue venir: ta cuisse se glisse entre les miennes, je soupire sur tes lèvres...là, c’est toi qui me tiens...
Naturellement une de mes mains se pose sur ta cambrure, s’y loge...je te colle un peu plus à moi; mon autre main masse ton dos, que les multiples tâches ménagères n’épargnent pas, j’insiste sur cette partie toute en reliefs rebondis...ta cuisse entre les miennes se fait plus insistante: tu gémis dans ma bouche...
Tu me laisses abandonner tes lèvres...encore un baiser...pour aller à l’aventure, pour découvrir...c’est chaque fois une découverte...tes seins, je les calole, ils me ravissent...tes tétons tendus qui se prêtent si bien aux caresses de ma bouche; amour...tes mains sur ma nuque, tes mots troublants...
Mes doigts flânent sur tes hanches, longuement je dessine leurs contours; flattent tes cuisses, délicatement je les sculpte; frôlent ton pubis, à peine; s’arrêtent sur ton ventre...ce qu’il est doucement tiède ton ventre, attendrissant, si accueillant: je viens m’y reposer un instant, y goûter mon bonheur...fermer les yeux, un peu, et ne penser qu’à toi...me laisser gagner par tes frémissements, m’âbimer dans tes sensations.
...ton désir, le mien conduisent ma main...ma paume épouse parfaitement la courbe de ton pubis...mes doigts entament une lente descente, croisent au large de ton bouton que seul un baiser suave pourra faire éclore, abordent les rives de ta source: ton corps se tend aussitôt...tu t’offres à leur caresse...voilà...ils se nichent au creux de ta chaude intimité, vont au rythme de ton corps, viennent à l’approche de ta jouissance...je te laisse mener la danse.
...et toujours tes mains dans mes cheveux...tes mots qui me disent...oui, dis-moi, guide-moi...tu me veux tendre, tu me veux hardie...alors mes lèvres, ma langue éprouvent ton envie, prennent le relais de mes doigts...comme tu te cambres!
...et ton envie, mon désir de toi...ma bouche fait la cour à ton clitoris "Rose ermite", l’amène à quitter sa réserve, l’apprivoise, le fait s’épanouir, doucement te mène au plaisir...tu m’appelles, tu m’invites...maintenant amour, tu t’ouvres et tu n’as plus aucun secret pour moi: je t’ai trouvée là, au plus profond de toi.
Ma caresse se fait plus soutenue, plus audacieuse aussi à chacune de tes impulsions...et tes mains qui s’accrochent aux miennes, tes mots qui scandent tes ondulations...je frissonne au moindre de tes gémissements...je t’attire, te retiens...je soupire lorsque, sans retenue tu jouis. Ce moment, le faire durer ce moment...le suspendre à ton "presque-cri"...enfin, te prendre dans mes bras, te ceindre de tendresse et t’apaiser...longuement, comme tu aimes, comme j’aime.
Voilà, l’après-midi touche à sa fin: je te rends tes vêtements, tu t’habilles rapidement...que j’ai envie de te déshabiller...encore un baiser sur ta nuque...le faire durer ce baiser...
Un dernier sourire, mes lèvres sur les tiennes et tes mains qui maltraitent mon pull...maltraîte amour, maltraîte...Je murmure ton prénom, le mien est sur tes lèvres...
Voilà, notre journée s’achève; tu dois rentrer: les enfants ont regagné la ruche...c’est l’heure, oui, il est temps...
Lun 13 Juin 2005, 23:22 par
danslalune sur Les liaisons sulfureuses
De coeur et d'âme.
Parler d’amour et en coucher les mots est un cri de l’âme libèrateur. Faire courir ses doigts sur des mots purs et des phrases qui s’enchevêtrent procurent un plaisir subtil et indicible qui exacerbe la beauté des sens. De la frustration initiale et la maladresse virginale naissent de nouveaux élans, une nouvelle quête d’absolu emprunte d’esthétisme.
Je m’adresse a tout ceux et toutes celles qui nous lisent et n’osent pas écrire. Si vous saviez comme c’est bon d’exprimer ce qu’on a dans le ventre, faire fi de sa retenue et jouer comme jouerait un enfant. Il ne faut pas avoir peur d’écrire sur l’amour, il faut essayer et avoir confiance dans ses progrés, car ils viendront.
Je m’adresse a tout ceux et toutes celles qui nous lisent et n’osent pas écrire. Si vous saviez comme c’est bon d’exprimer ce qu’on a dans le ventre, faire fi de sa retenue et jouer comme jouerait un enfant. Il ne faut pas avoir peur d’écrire sur l’amour, il faut essayer et avoir confiance dans ses progrés, car ils viendront.
Jeu 09 Juin 2005, 13:59 par
PetitPrince sur Parler d'amour
Le baiser du sel.
L’eau fraîche les réveilla avec ce petit frisson qui prend naissance dans le creux du dos et hérisse les poils de la nuque. Délaissant la petite plage de sable fin Katy et Luc se tenaient les pieds dans l’eau face à la mer et prenaient le temps de s’accoutumer au changement de température. Katy s’avança la première et pénétra dans l’eau jusqu’en haut des cuisses, ce qui lui arracha un cri amusé et un nouveau frisson la secoua. Dans le creux de ses mains, elle pris de l’eau qu’elle étala sur ses bras, sa nuque et les épaules. Virevoltant sur elle-même, elle se retourna vers son homme occupé par les mêmes ablutions, puis le regarda en faisant une grimace comique alors qu’elle se laissait tomber doucement dans le bain d’eau fraîche. Il rejoignit dans un plongeon courageux.
Ces deux là n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient contents de leur sort, prenant les choses comme elles viennent, s’aimant simplement. La déclinaison douce du sable leur permis d’avancer loin du bord jusqu’à ce que l’eau atteigne le haut du corps de Katy. Alanguis par le soleil qui les avait léché toute l’après-midi, fatigués de leurs jeux dans les vagues ils ne prirent pas la peine de nager vers la petite bouée comme ils aimaient le faire, mais s’allongèrent sur l’eau et firent la planche. Le nez dans les nuages, et les yeux fermés, ils se laissèrent ainsi ballotter légèrement par les vagues, s’échangeant de brèves paroles pour décrire ce qu’ils éprouvaient dans cette expérience commune. Qu’il est bon d’être insouciant, loin des tracas des hommes, des bêtises du monde se disait Luc.
- Je voudrais t’aimer ici, Katy dit-il soudain, toujours sur le dos.
Elle tourna la tête vers lui, amusée par les mots toujours inattendus de celui avec qui elle partageait sa vie depuis plusieurs mois.
- Je n’y vois pas d’inconvénient répondit-elle espiègle, sans changer de position.
Luc se rétablit dans l’eau et alla vers sa compagne, toujours allongée, les yeux grands ouverts, dardant avec excitation celui qui savait lui arracher des cris de plaisir. Il se tint debout un moment prés d’elle, puis posa doucement sa main sur son ventre. Il voulait la caresser sans qu’elle ne s’enfonce dans l’eau, que le poids de sa main soit suffisamment fort pour qu’elle le goûte sans briser l’ équilibre de la flottaison. C’était un jeu qui demandait une délicatesse infinie, une complicité sans faille. Elle comprit la manœuvre et se détendit pour ne goûter que les mains agiles de Luc sur sa peau. Elle sentit l’index de celui-ci glisser sous la lisière de son petit slip orange, se promener sur la lisière de son ventre, glisser vers une hanche, revenir vers le centre pour partir conquérir l’autre hanche. La caresse était aux frontières de l’érotisme, s’en approchant si prés, mais sans jamais la franchir. C’était bon, doux, simple.
Elle sentit le doigt se retirer de sous l’élastique, aussitôt remplacé par la main entière posée sur son maillot. Un petit frisson naquit au fond de son ventre tandis que les doigts de Luc survolaient au travers de son maillot la petite toison taillée pour l’été. La main descendit vers l’aine en l’effleurant, quitta la surface lisse du maillot pour se plaquer doucement sur l’intérieur de sa cuisse. Inconsciemment, ses jambes s’étaient entrouvertes, invitant ainsi son homme à continuer sa progression. La main descendit dans l’intérieur de la cuisse jusque sous le genou, puis remonta en passant sous la cuisse. Dans un frôlement les doigts remontèrent de la base des fesses vers l’entrejambe, insistant imperceptiblement sur l’entrée de son temple sacré.
Le petit séisme chaud qui la tarauda fit battre son cœur plus vite, créant un flot de désir venu du fond de son être. Elle se redressa vivement et se jeta au cou de Luc, la bouche avide de ses lèvres. Le goût du sel l’électrisa un instant, la chaleur et le goût plus sucré de la langue accueillante provoqua une autre bouffé intense de désir. Son ventre vide réclamait avec insistance qu’il fut comblé par de la chair dure et puissante. Elle se colla contre le torse de Luc, écrasant ses seins lourds et durs avec insistance. Leurs bouches tourbillonnaient avec fièvre, prises dans une valse folle et gourmande. Elle sentit une main s’emparer avidement d’un sein, passer sous le soutien-gorge pour coller sa paume contre le téton et pétrir à pleine main la forme compacte et généreuse. Autre frisson, ses yeux se voilèrent. Elle glissa prestement une main dans le maillot du jeune homme et s’empara vivement de l’objet de son désir. La chaleur de la main vint contraster avec le milieu liquide et augmenta l’intensité de l’érection. Les cœurs tambourinaient.
Un instant, ils s’arrêtèrent. La main de Katy entourait le sexe rigide de Luc, le flattant avec respect dans une caresse douce, lente, experte. Les yeux fermés, Luc goûtait ce moment de tout son corps. Il ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Katy. Sans la quitter du regard, il posa les mains sur ses hanches et les fit descendre avec une lenteur calculée dans ses reins, et continua de la sorte jusque dans le maillot. Elles quittèrent la rondeur de ses fesses pour glisser sur les hanches, et, l’élastique du slip bloqué par ses poignets, il descendit les mains sur ses cuisses pour la libérer de cette ultime entrave à leur étreinte. Katy se plaqua contre lui, la main toujours nichée dans le caleçon qu’elle écarta. Elle se laissa glisser, et guidant le sexe du jeune homme, se planta doucement sur lui.
Elle sentit d’abord le froid envahir son ventre, et lui sentir le chaud envelopper son membre. Ce contraste de température les projeta tout les deux aux frontières du plaisir. Dans un râle il résista, et dans un cri elle se cambra pour elle aussi repousser l’issue. Lentement, au rythme des vagues, ils entamèrent ce va et vient magique. Luc sortait presque entièrement du ventre, marquant un petit temps d’arrêt pour sentir le contact froid de la mer sur son sexe, puis rentrait lentement pour renouer avec la chaleur brûlante du ventre en émoi. Ils renouvelèrent cette sensation sans se presser, leurs mains fébriles courant sur le corps de l’autre. Au paroxysme, les jambes de Katy enlacèrent la taille du Luc, ses bras enserrant fermement le torse de Luc. Les bras puissants de celui-ci s’étaient noués dans les reins de sa partenaire, l’écrasant contre lui avec force. Ils se figèrent au plus profond de l’étreinte, chacun cherchant à s’enfoncer encore plus loin dans le corps de l’autre, chaque infime petit mouvement dans les chairs les rapprochant de l’explosion.
Elle fut fulgurante. Katy sentit le flot chaud de la semence de Luc se déverser en spasmes puissant dans son ventre tandis qu’un point chaud et intense grossissait et se propageait au plus profond de son être. L’intensité augmenta sans répit, parcouru ses jambes, son dos, ses bras pour se planter avec force dans sa nuque. Elle se cambra, transpercée par ces pieux de jouvence, inondée par cette vague de plaisir chaud, terrassée par l’effort.
De cette union, la mer complice s’en souvient encore.
Ces deux là n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient contents de leur sort, prenant les choses comme elles viennent, s’aimant simplement. La déclinaison douce du sable leur permis d’avancer loin du bord jusqu’à ce que l’eau atteigne le haut du corps de Katy. Alanguis par le soleil qui les avait léché toute l’après-midi, fatigués de leurs jeux dans les vagues ils ne prirent pas la peine de nager vers la petite bouée comme ils aimaient le faire, mais s’allongèrent sur l’eau et firent la planche. Le nez dans les nuages, et les yeux fermés, ils se laissèrent ainsi ballotter légèrement par les vagues, s’échangeant de brèves paroles pour décrire ce qu’ils éprouvaient dans cette expérience commune. Qu’il est bon d’être insouciant, loin des tracas des hommes, des bêtises du monde se disait Luc.
- Je voudrais t’aimer ici, Katy dit-il soudain, toujours sur le dos.
Elle tourna la tête vers lui, amusée par les mots toujours inattendus de celui avec qui elle partageait sa vie depuis plusieurs mois.
- Je n’y vois pas d’inconvénient répondit-elle espiègle, sans changer de position.
Luc se rétablit dans l’eau et alla vers sa compagne, toujours allongée, les yeux grands ouverts, dardant avec excitation celui qui savait lui arracher des cris de plaisir. Il se tint debout un moment prés d’elle, puis posa doucement sa main sur son ventre. Il voulait la caresser sans qu’elle ne s’enfonce dans l’eau, que le poids de sa main soit suffisamment fort pour qu’elle le goûte sans briser l’ équilibre de la flottaison. C’était un jeu qui demandait une délicatesse infinie, une complicité sans faille. Elle comprit la manœuvre et se détendit pour ne goûter que les mains agiles de Luc sur sa peau. Elle sentit l’index de celui-ci glisser sous la lisière de son petit slip orange, se promener sur la lisière de son ventre, glisser vers une hanche, revenir vers le centre pour partir conquérir l’autre hanche. La caresse était aux frontières de l’érotisme, s’en approchant si prés, mais sans jamais la franchir. C’était bon, doux, simple.
Elle sentit le doigt se retirer de sous l’élastique, aussitôt remplacé par la main entière posée sur son maillot. Un petit frisson naquit au fond de son ventre tandis que les doigts de Luc survolaient au travers de son maillot la petite toison taillée pour l’été. La main descendit vers l’aine en l’effleurant, quitta la surface lisse du maillot pour se plaquer doucement sur l’intérieur de sa cuisse. Inconsciemment, ses jambes s’étaient entrouvertes, invitant ainsi son homme à continuer sa progression. La main descendit dans l’intérieur de la cuisse jusque sous le genou, puis remonta en passant sous la cuisse. Dans un frôlement les doigts remontèrent de la base des fesses vers l’entrejambe, insistant imperceptiblement sur l’entrée de son temple sacré.
Le petit séisme chaud qui la tarauda fit battre son cœur plus vite, créant un flot de désir venu du fond de son être. Elle se redressa vivement et se jeta au cou de Luc, la bouche avide de ses lèvres. Le goût du sel l’électrisa un instant, la chaleur et le goût plus sucré de la langue accueillante provoqua une autre bouffé intense de désir. Son ventre vide réclamait avec insistance qu’il fut comblé par de la chair dure et puissante. Elle se colla contre le torse de Luc, écrasant ses seins lourds et durs avec insistance. Leurs bouches tourbillonnaient avec fièvre, prises dans une valse folle et gourmande. Elle sentit une main s’emparer avidement d’un sein, passer sous le soutien-gorge pour coller sa paume contre le téton et pétrir à pleine main la forme compacte et généreuse. Autre frisson, ses yeux se voilèrent. Elle glissa prestement une main dans le maillot du jeune homme et s’empara vivement de l’objet de son désir. La chaleur de la main vint contraster avec le milieu liquide et augmenta l’intensité de l’érection. Les cœurs tambourinaient.
Un instant, ils s’arrêtèrent. La main de Katy entourait le sexe rigide de Luc, le flattant avec respect dans une caresse douce, lente, experte. Les yeux fermés, Luc goûtait ce moment de tout son corps. Il ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Katy. Sans la quitter du regard, il posa les mains sur ses hanches et les fit descendre avec une lenteur calculée dans ses reins, et continua de la sorte jusque dans le maillot. Elles quittèrent la rondeur de ses fesses pour glisser sur les hanches, et, l’élastique du slip bloqué par ses poignets, il descendit les mains sur ses cuisses pour la libérer de cette ultime entrave à leur étreinte. Katy se plaqua contre lui, la main toujours nichée dans le caleçon qu’elle écarta. Elle se laissa glisser, et guidant le sexe du jeune homme, se planta doucement sur lui.
Elle sentit d’abord le froid envahir son ventre, et lui sentir le chaud envelopper son membre. Ce contraste de température les projeta tout les deux aux frontières du plaisir. Dans un râle il résista, et dans un cri elle se cambra pour elle aussi repousser l’issue. Lentement, au rythme des vagues, ils entamèrent ce va et vient magique. Luc sortait presque entièrement du ventre, marquant un petit temps d’arrêt pour sentir le contact froid de la mer sur son sexe, puis rentrait lentement pour renouer avec la chaleur brûlante du ventre en émoi. Ils renouvelèrent cette sensation sans se presser, leurs mains fébriles courant sur le corps de l’autre. Au paroxysme, les jambes de Katy enlacèrent la taille du Luc, ses bras enserrant fermement le torse de Luc. Les bras puissants de celui-ci s’étaient noués dans les reins de sa partenaire, l’écrasant contre lui avec force. Ils se figèrent au plus profond de l’étreinte, chacun cherchant à s’enfoncer encore plus loin dans le corps de l’autre, chaque infime petit mouvement dans les chairs les rapprochant de l’explosion.
Elle fut fulgurante. Katy sentit le flot chaud de la semence de Luc se déverser en spasmes puissant dans son ventre tandis qu’un point chaud et intense grossissait et se propageait au plus profond de son être. L’intensité augmenta sans répit, parcouru ses jambes, son dos, ses bras pour se planter avec force dans sa nuque. Elle se cambra, transpercée par ces pieux de jouvence, inondée par cette vague de plaisir chaud, terrassée par l’effort.
De cette union, la mer complice s’en souvient encore.
Sam 04 Juin 2005, 17:25 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Un accord de guitare.
As-tu vu mes doigts se poser sur les cordes de ma guitare? Regarde bien, derrière le cal qui s’est fait à force de les caresser, ils connaissent cette même émotion du premier jour.
Acharné, je souhaitais à tout prix en tirer les sons de ma satisfaction, quelque chose qui sonne bien, un accord. Et plus d’une fois, j’ai versé quelques gouttes de mon sang, dans cette chasse au trésor.
Mes doigts nubiles sur ces cordes encore vierges, fouillant sans vergogne les chemins de leur propre plaisir, voilà la gamme qui s’est jouée dans le brouhaha des premières fois et je le dis sans rougir.
Mes doigts aujourd’hui aguerris d’expérience, mes doigts curieux, mes doigts avides, mes doigts maladroits, mes doigts n’ont pas beaucoup changé lorsque j’étreins pendant quelques mesures ma compagne de bois et d’acier.
Mes doigts, bien que devenus plus savants virevoltent avec tendresse lorsqu’il se fait tard, ils écoutent maintenant quelque chose qu’ils connaissent : un accord de guitare.
Acharné, je souhaitais à tout prix en tirer les sons de ma satisfaction, quelque chose qui sonne bien, un accord. Et plus d’une fois, j’ai versé quelques gouttes de mon sang, dans cette chasse au trésor.
Mes doigts nubiles sur ces cordes encore vierges, fouillant sans vergogne les chemins de leur propre plaisir, voilà la gamme qui s’est jouée dans le brouhaha des premières fois et je le dis sans rougir.
Mes doigts aujourd’hui aguerris d’expérience, mes doigts curieux, mes doigts avides, mes doigts maladroits, mes doigts n’ont pas beaucoup changé lorsque j’étreins pendant quelques mesures ma compagne de bois et d’acier.
Mes doigts, bien que devenus plus savants virevoltent avec tendresse lorsqu’il se fait tard, ils écoutent maintenant quelque chose qu’ils connaissent : un accord de guitare.
Jeu 12 Mai 2005, 11:04 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Fred lampe, pure étrange !
Fred nu dans la nudité, lampe vive,
L’image est endormie dans le feu de l’image
Et la voici brûlante par l’esprit, nous voici devant la nuit !
Dans la dense vallée des fleurs obscures
De vos doigts comme une odeur de menthe
Une main tenant le nid d’un peu de marbre
Furent et ne furent ? Le cerf vous respire
Comme une lampe embrumée s’abreuve
Avec son liséré de braise, colombe
Faite pour notre amour, mon amour
Aux branches de la nuit serrées sur ton destin
Ce sein très pur au soleil accroché
Sera l’agneau de feu des montagnes
Corbeau de feu criant
Sous bien des jours où le jour s’est perdu ?
C’est de nouveau c’est de nouveau l’été de neige,
Le chagrin froid des vignes nus
Femme de fruits dans la lumière étrange,
Fred, comme une rose nue, avec la lune qui flambe,
Endormie dans les draps et les plis de l’image
A cause de la neige et de la nuit, du cerf et du corbeau
Me voici maintenant , hôte brûlant comme un rameau de neige !
Ricko
L’image est endormie dans le feu de l’image
Et la voici brûlante par l’esprit, nous voici devant la nuit !
Dans la dense vallée des fleurs obscures
De vos doigts comme une odeur de menthe
Une main tenant le nid d’un peu de marbre
Furent et ne furent ? Le cerf vous respire
Comme une lampe embrumée s’abreuve
Avec son liséré de braise, colombe
Faite pour notre amour, mon amour
Aux branches de la nuit serrées sur ton destin
Ce sein très pur au soleil accroché
Sera l’agneau de feu des montagnes
Corbeau de feu criant
Sous bien des jours où le jour s’est perdu ?
C’est de nouveau c’est de nouveau l’été de neige,
Le chagrin froid des vignes nus
Femme de fruits dans la lumière étrange,
Fred, comme une rose nue, avec la lune qui flambe,
Endormie dans les draps et les plis de l’image
A cause de la neige et de la nuit, du cerf et du corbeau
Me voici maintenant , hôte brûlant comme un rameau de neige !
Ricko
Ven 11 Fév 2005, 23:05 par
ricko sur L'amour en vrac
Et pi Fanny ...
L’odeur de la peau..
.. pas lavee et ensommeillee ..
.. l’odeur de la peau de mon ange,
de ma préférée, vaut bien mieux
que l’odeur...d’une brioche dorée...
et la fève .. je sais ou la trouver...
je suis sa reine, sa fée ..
mais chut, je ne veux pas la réveiller..
juste lui voler un léger baiser...
un seul pour commencer..
la regarder rêver ..
la regarder respirer
respirer ses soupirs ..
soupirer ses respires ..
la regarder avec les yeux
juste un petit peu ..
et .... avec envie laisser ma main prendre le chemin que mes yeux avaient emprunté...dessiner l’ovale de son visage, me poser sur ses lèvres qui invitent au baiser....et toujours sans la réveiller...
suivre des doigts les courbures de ses sourcils jusqu’à la limite du coin de ses yeux
où perlent parfois les larmes quand le temps est tristement gris..
m’attarder sans en avoir l’air, le temps de lui murmurer deux ou trois mots doux dans le creux de son oreille... reprendre ma promenade, faire et refaire le chemin pour arriver à me nicher, là, contre son épaule....elle esquisse un sourire entendu...
oh ce sourire !
annonciateur d’ivresse ..
.. ma peau frissonne contre la sienne
.. ses yeux à leur tour m’engagent à poursuivre mon voyage...échange de nos deux regards...elle baisse ses paupières...je reprend là mon chemin...
et c’est sur ses seins
que se posent mes mains
je les effleure du bout des doigts
effeuille ces fleurs
aux boutons gorgés d’amour printanier
et son souffle jusque-là calme et régulier vient caresser mon épaule,
à nouveau je frissonne
et ma bouche qui se contentait de lui sourire, prend le relais de ma main
....l’odeur de mon ange,
de ma préférée commence à m’enivrer...
je ne peux que la goûter et la goûter encore .. sans assouvir ma faim
Et encore son regard qui s’arrête au plus profond du mien...m’engageant à aller plus outre...
mes lèvres parcourent ses hanches courbes et son ventre rond, je la sens se réveiller ..
quel plaisir de la voir émerger, de la sentir s’ouvrir a moi .. si douce, si chaude ..
...dans un demi sommeil feint elle s’offre à mes caresses...m’envoie tous ces mots
que nous
seules connaissons et que nous partageons lorsque nous faisons l’amour...
moi,tout à l’heure si hardie je fonds lorsque je les entends....
... et c’est d’un si doux, si long baiser qu’elle me cueille ...
je suis sa fleur, elle mon jardinier .. je meurs ....
.. pas lavee et ensommeillee ..
.. l’odeur de la peau de mon ange,
de ma préférée, vaut bien mieux
que l’odeur...d’une brioche dorée...
et la fève .. je sais ou la trouver...
je suis sa reine, sa fée ..
mais chut, je ne veux pas la réveiller..
juste lui voler un léger baiser...
un seul pour commencer..
la regarder rêver ..
la regarder respirer
respirer ses soupirs ..
soupirer ses respires ..
la regarder avec les yeux
juste un petit peu ..
et .... avec envie laisser ma main prendre le chemin que mes yeux avaient emprunté...dessiner l’ovale de son visage, me poser sur ses lèvres qui invitent au baiser....et toujours sans la réveiller...
suivre des doigts les courbures de ses sourcils jusqu’à la limite du coin de ses yeux
où perlent parfois les larmes quand le temps est tristement gris..
m’attarder sans en avoir l’air, le temps de lui murmurer deux ou trois mots doux dans le creux de son oreille... reprendre ma promenade, faire et refaire le chemin pour arriver à me nicher, là, contre son épaule....elle esquisse un sourire entendu...
oh ce sourire !
annonciateur d’ivresse ..
.. ma peau frissonne contre la sienne
.. ses yeux à leur tour m’engagent à poursuivre mon voyage...échange de nos deux regards...elle baisse ses paupières...je reprend là mon chemin...
et c’est sur ses seins
que se posent mes mains
je les effleure du bout des doigts
effeuille ces fleurs
aux boutons gorgés d’amour printanier
et son souffle jusque-là calme et régulier vient caresser mon épaule,
à nouveau je frissonne
et ma bouche qui se contentait de lui sourire, prend le relais de ma main
....l’odeur de mon ange,
de ma préférée commence à m’enivrer...
je ne peux que la goûter et la goûter encore .. sans assouvir ma faim
Et encore son regard qui s’arrête au plus profond du mien...m’engageant à aller plus outre...
mes lèvres parcourent ses hanches courbes et son ventre rond, je la sens se réveiller ..
quel plaisir de la voir émerger, de la sentir s’ouvrir a moi .. si douce, si chaude ..
...dans un demi sommeil feint elle s’offre à mes caresses...m’envoie tous ces mots
que nous
seules connaissons et que nous partageons lorsque nous faisons l’amour...
moi,tout à l’heure si hardie je fonds lorsque je les entends....
... et c’est d’un si doux, si long baiser qu’elle me cueille ...
je suis sa fleur, elle mon jardinier .. je meurs ....
Lun 31 Jan 2005, 16:48 par
Lavidanlo sur L'amour en vrac
Comme je vous querelle...
Sable chaud de bon matin…
Rivière salée non accompagnée…
Pâté de soleil et joie dissimulée…
Brise de lune, chagrin…
Caresse échaudée sans prier…
Bain de minuit à l’année…
Crustacé s’en languit…
Carapace de bout d’espoir…
Passoire avenante…
Pêche aux merveilles…
Polissables sans écailles…
Pas son pareil… Pour tromper…
Elle lui glissa du bout des doigts, tant bien même une huître vous coule le long du gosier… Faisant sa place au chaud, toute gesticulante… Couverture de son amertume citronnée, et s’en presse, et se laisse différée sans faiblesse…
Il l’attrape et l’attache de sangles ardentes… Cinquième étage pour brûlure irréparable, il jure la fouetter, l’entacher… L’assassinera, la salira, la souillera… Tapis de pied pour rentrée boueuse du pas de porte au pas de sans Lys… S’enlise et s’y glisse, silhouette sans selle, serpette alléchante…
Coquine réserve sans détour effacée par l’oubli inadvertance de l’usure la plus pure… Présente passée au futur composé des antérieurs parfaits… Cassonade poivrée sur lit imagé… Accumulation anaphorique d’antagonismes lyriques…
Je lui aurais promit… Epine de Rose sur plateau d’argent… Champagne allant, Bourgogne cédant… Je lui aurais juré… Souvenir morose de ces soirs parfumés au bonheur de nos doigts sous la croupe des voix… Je lui avais dit… Bedeau tardif sous la nef ensorcelée de nos prières inachevées par les soupirs de nos âmes s’envolant loin en Enfer…
Je m’étais juré… Elle et Moi… Moi et Lui… Jamais Elle sans Lui… Toujours Lui sans Elle…
Trépas bleuté des couleurs de nos rêves soufreurs…
Je serais l’Œil…
Cinglante défaite des champs de blé brûlé par l’hiver abasourdit sur les tréteaux de l’été…
Je serais la Main…
Cuisse ardente, mouillé des milles désirs d’un esprit alourdit par la pauvreté d’une oreille riche en calomnies…
Je serais la Voix…
Je serais de Celles, qui toujours sur un drap de soie admire votre membrure à la loupe grossissante… Fidèle à mes chiens… Je serais carnassièrement opposée à ces débats de chères et de sels…
Je serais de Celles… Qui feront de vous un Paradis…
De vos cauchemars un suprême Délice…
Je suis donc Celle… Qui vous dit…
« Je t’aime »
...
Rivière salée non accompagnée…
Pâté de soleil et joie dissimulée…
Brise de lune, chagrin…
Caresse échaudée sans prier…
Bain de minuit à l’année…
Crustacé s’en languit…
Carapace de bout d’espoir…
Passoire avenante…
Pêche aux merveilles…
Polissables sans écailles…
Pas son pareil… Pour tromper…
Elle lui glissa du bout des doigts, tant bien même une huître vous coule le long du gosier… Faisant sa place au chaud, toute gesticulante… Couverture de son amertume citronnée, et s’en presse, et se laisse différée sans faiblesse…
Il l’attrape et l’attache de sangles ardentes… Cinquième étage pour brûlure irréparable, il jure la fouetter, l’entacher… L’assassinera, la salira, la souillera… Tapis de pied pour rentrée boueuse du pas de porte au pas de sans Lys… S’enlise et s’y glisse, silhouette sans selle, serpette alléchante…
Coquine réserve sans détour effacée par l’oubli inadvertance de l’usure la plus pure… Présente passée au futur composé des antérieurs parfaits… Cassonade poivrée sur lit imagé… Accumulation anaphorique d’antagonismes lyriques…
Je lui aurais promit… Epine de Rose sur plateau d’argent… Champagne allant, Bourgogne cédant… Je lui aurais juré… Souvenir morose de ces soirs parfumés au bonheur de nos doigts sous la croupe des voix… Je lui avais dit… Bedeau tardif sous la nef ensorcelée de nos prières inachevées par les soupirs de nos âmes s’envolant loin en Enfer…
Je m’étais juré… Elle et Moi… Moi et Lui… Jamais Elle sans Lui… Toujours Lui sans Elle…
Trépas bleuté des couleurs de nos rêves soufreurs…
Je serais l’Œil…
Cinglante défaite des champs de blé brûlé par l’hiver abasourdit sur les tréteaux de l’été…
Je serais la Main…
Cuisse ardente, mouillé des milles désirs d’un esprit alourdit par la pauvreté d’une oreille riche en calomnies…
Je serais la Voix…
Je serais de Celles, qui toujours sur un drap de soie admire votre membrure à la loupe grossissante… Fidèle à mes chiens… Je serais carnassièrement opposée à ces débats de chères et de sels…
Je serais de Celles… Qui feront de vous un Paradis…
De vos cauchemars un suprême Délice…
Je suis donc Celle… Qui vous dit…
« Je t’aime »
...
Mar 04 Jan 2005, 00:26 par
Rose sur L'amour en vrac
Mon amante virtuelle
A ma Laurinne, mon histoire sans fin...
Mon corps nu
Gît, immobile
Etendu de tout son long
Détendu et serein
Mais toujours à l’affût!
Mon sexe reclame
Ce que je n’ai plus la force
De lui offrir
Bien que tiraillée par le désir.
J’aspire au calme...
Au repos.
Il faut que cesse
La valse humide
Où Elle me transporte
Par un seul de ses mots...
Là je ne l’entends plus
Et pourtant
Sa voix est un tel appel
A mon exitation
Que, par simple imagination
Je monte...Ah!jusqu’à la deraison.
Son souffle est tel...
Son souffle est Elle
Provocation charnelle!
Et, bien que jamais
Elle ne m’ait touchée
Je me tords, et toute entière
La laisse entrer.
Il me faut dormir
Je le sais,
Mais chaque pensée
Malgrè moi à la "Petite Mort"
Risque de me mener
Si je ne me contrains pas
A garder les mains liées...
Mais si je ne me touche pas
Je meurs!
Elle est mon secret
Ses carresses juste fantasmées
Exitent mon corps brulant...
Mon secret virtuel
Est cette demoiselle
Et de moi Elle
Tire étire et revele
Un language sexuel
Elle sait etre crue, Elle!
Sa voix m’ensorcelle
Avec son timbre sexe Elle
Ecxelle
A me rendre folle d’Elle
Et je sais qu’Elle
Me laissera en sequelles
Des fantasmes en "bord d’Elle"
Et si j’ai des remords
Ils vont deja en s’en allant
Car c’est un peu plus fort
Que mes doigts je remords
En suppliant
Encore! Encore!
Elle rattrappe alors
Mes envies,
Les enduit de son corps
Et me les rend
Plus sensuelles encore.
C’est la que je sens
Qu’il me faut m’arretter
Si je ne veux me noyer
En inspirations osées
Car Laurinne
Ma muse
Divine
M’amuse!
Et Elle, mon secret
Fait qu’en moi il se créee
L’envie déjà de recommencer!"
...Et Alex
La main sur son sexe
S’apprete à jouir sans complexe
Mon corps nu
Gît, immobile
Etendu de tout son long
Détendu et serein
Mais toujours à l’affût!
Mon sexe reclame
Ce que je n’ai plus la force
De lui offrir
Bien que tiraillée par le désir.
J’aspire au calme...
Au repos.
Il faut que cesse
La valse humide
Où Elle me transporte
Par un seul de ses mots...
Là je ne l’entends plus
Et pourtant
Sa voix est un tel appel
A mon exitation
Que, par simple imagination
Je monte...Ah!jusqu’à la deraison.
Son souffle est tel...
Son souffle est Elle
Provocation charnelle!
Et, bien que jamais
Elle ne m’ait touchée
Je me tords, et toute entière
La laisse entrer.
Il me faut dormir
Je le sais,
Mais chaque pensée
Malgrè moi à la "Petite Mort"
Risque de me mener
Si je ne me contrains pas
A garder les mains liées...
Mais si je ne me touche pas
Je meurs!
Elle est mon secret
Ses carresses juste fantasmées
Exitent mon corps brulant...
Mon secret virtuel
Est cette demoiselle
Et de moi Elle
Tire étire et revele
Un language sexuel
Elle sait etre crue, Elle!
Sa voix m’ensorcelle
Avec son timbre sexe Elle
Ecxelle
A me rendre folle d’Elle
Et je sais qu’Elle
Me laissera en sequelles
Des fantasmes en "bord d’Elle"
Et si j’ai des remords
Ils vont deja en s’en allant
Car c’est un peu plus fort
Que mes doigts je remords
En suppliant
Encore! Encore!
Elle rattrappe alors
Mes envies,
Les enduit de son corps
Et me les rend
Plus sensuelles encore.
C’est la que je sens
Qu’il me faut m’arretter
Si je ne veux me noyer
En inspirations osées
Car Laurinne
Ma muse
Divine
M’amuse!
Et Elle, mon secret
Fait qu’en moi il se créee
L’envie déjà de recommencer!"
...Et Alex
La main sur son sexe
S’apprete à jouir sans complexe
Sam 06 Nov 2004, 16:08 par
ptite solo sur L'amour en vrac
Trompeuse vision
Trompeuse vision
Il était beau, la peau lisse, si douce, exquise.
Emue, je le fus par sa charmante frimousse.
De ses yeux immenses, moi, belle rousse,
Il me contemplait comme une gourmandise
De ses doigts fins il me palpa, me câlina,
Sa voix fit de moi une victime soumise.
Je virai à l’incarnat quand il taquina
Mes charmants appâts de sa langue précise.
Ce fut mon ultime combat. Les yeux clos
Docile proie, j’acceptais le suave trépas.
La créature aux abois, fondit en sanglots.
Il lui fallait renoncer à son ultime repas.
Bisous
Isabel
Il était beau, la peau lisse, si douce, exquise.
Emue, je le fus par sa charmante frimousse.
De ses yeux immenses, moi, belle rousse,
Il me contemplait comme une gourmandise
De ses doigts fins il me palpa, me câlina,
Sa voix fit de moi une victime soumise.
Je virai à l’incarnat quand il taquina
Mes charmants appâts de sa langue précise.
Ce fut mon ultime combat. Les yeux clos
Docile proie, j’acceptais le suave trépas.
La créature aux abois, fondit en sanglots.
Il lui fallait renoncer à son ultime repas.
Bisous
Isabel
Mer 20 Oct 2004, 14:40 par
Isabel sur Les liaisons sulfureuses
L'amour inconnu
Il était attablé, ses pensées plongées dans une revue qu’il feuilletait avec attention. La jeune serveuse n’allait pas tarder à lui apporter son plat de riz cantonnais accompagnant du canard laqué. L’endroit était sombre comme pour mieux dissimuler les charmes de la culture chinoise. Il appréciait cette ambiance orientale qui lui rappelait des temps de midi agréables. Cela ne le dérangeait pas de se retrouver au restaurant seul, face à lui-même. C’était devenu presqu’un rite hebdomadaire. Il invitait sa solitude au restaurant, dans un endroit discret et peu fréquenté comme pour ne pas être surpris avec cette triste maîtresse.
Soudain, la porte d’entrée s’anima. Il n’y prêta pas attention, trop absorbé par sa lecture. Ce n’est que lorsque la serveuse, au demeurant jolie, l’interrompit en lui présentant son plat du jour qu’il la remarqua. Elle lui faisait dos, assise à une table située dans un coin opposé du restaurant. Des mots chuchottés. Des verres s’entrechoquent. Des rires qui s’étouffent dans un langoureux baisers. Son regard fut attiré par ce couple d’amoureux venu roucouler le temps d’un repas, l’espace d’une pause de midi. Il la reconnaissait, elle qu’il croisait régulièrement en rue. Il la croyait seule. Ou du moins, il ne l’avait jamais vue accompagnée.
Entre deux bouchées, il ne pouvait s’empêcher de porter son regard sur cette fille. Comme ils étaient assis côte à côte, il ne risquait pas d’être surpris par son amant.
Cette façon de cambrer ses reins et d’incliner la tête vers l’arrière, ces mains qui faignaient d’ajuster une courte jupe constamment retroussée par d’inlassables et très lents croisements de jambes laissant parfois apparaître le haut de ses cuisses.
Il imaginait leurs lèvres se toucher, leur langue s’enlasser. Il se voyait poser la paume de la main sur son genou avant de glisser sur ses cuisses s’écartant lentement et disparaître sous l’étoffe de sa jupe. Il tentait de deviner comment ses doigts seraient accueillis une fois partis à la rencontre de son intimidité? Cette pensée l’obséda. Il finit par la désirer plus que tout.
Soudain, la porte d’entrée s’anima. Il n’y prêta pas attention, trop absorbé par sa lecture. Ce n’est que lorsque la serveuse, au demeurant jolie, l’interrompit en lui présentant son plat du jour qu’il la remarqua. Elle lui faisait dos, assise à une table située dans un coin opposé du restaurant. Des mots chuchottés. Des verres s’entrechoquent. Des rires qui s’étouffent dans un langoureux baisers. Son regard fut attiré par ce couple d’amoureux venu roucouler le temps d’un repas, l’espace d’une pause de midi. Il la reconnaissait, elle qu’il croisait régulièrement en rue. Il la croyait seule. Ou du moins, il ne l’avait jamais vue accompagnée.
Entre deux bouchées, il ne pouvait s’empêcher de porter son regard sur cette fille. Comme ils étaient assis côte à côte, il ne risquait pas d’être surpris par son amant.
Cette façon de cambrer ses reins et d’incliner la tête vers l’arrière, ces mains qui faignaient d’ajuster une courte jupe constamment retroussée par d’inlassables et très lents croisements de jambes laissant parfois apparaître le haut de ses cuisses.
Il imaginait leurs lèvres se toucher, leur langue s’enlasser. Il se voyait poser la paume de la main sur son genou avant de glisser sur ses cuisses s’écartant lentement et disparaître sous l’étoffe de sa jupe. Il tentait de deviner comment ses doigts seraient accueillis une fois partis à la rencontre de son intimidité? Cette pensée l’obséda. Il finit par la désirer plus que tout.
Mar 28 Sep 2004, 12:36 par
robinson sur La première fois
Pulsions basiques. Episode 2
Le retour vers la maison ne fut pas de tout repos! Tom avait beaucoup de mal à garder les mains sur le volant et à se concentrer sur la route. Ils étaient à peine entrés chez lui, qu’il souleva Cécile dans ses bras et la conduisit ainsi dans le salon en mezzanine. Il recommença à explorer son corps, le débarrassant progressivement de ses vêtements. Cécile se laissait faire avec délices, et rendit chaque caresse, chaque baisers avec fougue. Elle ondulait lascivement sous les mains fortes et carrées de cet homme réputé dangereux. Il était capable de tout, les doigts qui couraient sur son corps s’étaient peut-être refermés un jour sur la gorge de quelqu’un, ou avaient pressé la détente d’une arme! Vu le milieu dans lequel il évoluait, Cécile pouvait tout imaginer. Cette idée, paradoxalement, l’excitait énormément. Dans les mains de Tom naissait l’amour ou la mort, finalement, ils n’étaient pas si différents pensa-t-elle...
Pour l’heure, elle décida de le laisser diriger leur étreinte, elle avait tellement peu de fois l’occasion de s’abandonner! De toute façon, elle savait qu’elle pouvait reprendre le contrôle si le besoin s’en faisait sentir. Et son seul besoin à présent, était d’être caressée, embrassée, désirée, sublimée!
Cécile sentit sur son corps couler une huile parfumée. Tom la massait doucement, il effleurait ses épaules, son dos, s’attardait sur sa taille fine. Il la fit pivoter et répandit le liquide onctueux sur son ventre. Tom aimait faire frémir la peau de Cécile et se régalait des frissons de plaisir qu’il lui provoquait. Il caressait ses longues jambes, inlassablement ses doigts s’activaient : montant et descendant de ses cuisses à ses pieds! Cécile ferma les yeux et tressaillit lorsque Tom se coucha sur elle soudainement. Elle sentait son ventre palpiter et, Tom ne voulut plus attendre pour s’introduire en elle. Il se glissa à l’intérieur de son corps avec force et se servant de sa sensualité brute et ardente, il lui fit l’amour sauvagement. Cécile se sentait provocatrice et presqu’agressive, elle savourait cet échange original et tout à fait "charmant" selon ses critères de...prédatrice! Leur jouissance fut foudroyante. Ils étaient épuisés! Tom s’endormit aussitôt, la tête sur la poitrine de Cécile.
Elle reprenait ses esprits quand son regard fut attiré par la nuque de Tom...offerte. Cécile sentait la faim la tenailler mais elle ne devait surtout pas penser à ça, surtout pas! Pour échapper à cette pulsion entêtante, elle se leva du canapé avec précaution pour ne pas réveiller Tom. Il lui restait à se plonger dans le travail "pour se changer les idées". L’inspection de la maison allait peut-être lui révéler les secrets de son propriétaire.
A suivre
Syolann
Pour l’heure, elle décida de le laisser diriger leur étreinte, elle avait tellement peu de fois l’occasion de s’abandonner! De toute façon, elle savait qu’elle pouvait reprendre le contrôle si le besoin s’en faisait sentir. Et son seul besoin à présent, était d’être caressée, embrassée, désirée, sublimée!
Cécile sentit sur son corps couler une huile parfumée. Tom la massait doucement, il effleurait ses épaules, son dos, s’attardait sur sa taille fine. Il la fit pivoter et répandit le liquide onctueux sur son ventre. Tom aimait faire frémir la peau de Cécile et se régalait des frissons de plaisir qu’il lui provoquait. Il caressait ses longues jambes, inlassablement ses doigts s’activaient : montant et descendant de ses cuisses à ses pieds! Cécile ferma les yeux et tressaillit lorsque Tom se coucha sur elle soudainement. Elle sentait son ventre palpiter et, Tom ne voulut plus attendre pour s’introduire en elle. Il se glissa à l’intérieur de son corps avec force et se servant de sa sensualité brute et ardente, il lui fit l’amour sauvagement. Cécile se sentait provocatrice et presqu’agressive, elle savourait cet échange original et tout à fait "charmant" selon ses critères de...prédatrice! Leur jouissance fut foudroyante. Ils étaient épuisés! Tom s’endormit aussitôt, la tête sur la poitrine de Cécile.
Elle reprenait ses esprits quand son regard fut attiré par la nuque de Tom...offerte. Cécile sentait la faim la tenailler mais elle ne devait surtout pas penser à ça, surtout pas! Pour échapper à cette pulsion entêtante, elle se leva du canapé avec précaution pour ne pas réveiller Tom. Il lui restait à se plonger dans le travail "pour se changer les idées". L’inspection de la maison allait peut-être lui révéler les secrets de son propriétaire.
A suivre
Syolann
Ven 24 Sep 2004, 23:56 par
syolann sur Les liaisons sulfureuses
Elle s'approche...
PetitPrince m’a demandé de parler de la technique utilisée dans le texte "Elle s’approche" que j’ai mis en ligne, il y a quelques jours. Expliquer les mécanismes d’une poésie n’est pas très simple. Il ne s’agit pas forcément de règles prédéfinies. En fait, lorsqu’on rédige, en tout cas pour ce qui me concerne, on y incorpore un vécu à l’écriture et un ensemble de règles qui nous appartiennent, et qui ne sont pas forcément des exemples à suivre.
Tout d’abord, voici le texte :
Elle s’approche...
Elle s’approche avec prudence
Se retourne une dernière fois
Relève le col de son manteau
Sa main gantée saisit une sorte de griffon de cuivre et frappe sur la porte en bois
Trois coups brefs...
Des pas... puis le silence
Elle saisit une petit clef en argent qui se trouve au creux de son cache-cœur
Elle fait jouer la serrure d’un geste huilé
La porte s’ouvre.
Une odeur d’encaustique et le bruit d’un piano dans le fond du salon
On joue la valse en fa dièse mineur de Frédéric Chopin
Elle marche avec assurance
Ses talons aiguille picorent le parquet ciré
Quelques lattes de bois miaulent...
Rythme à trois temps...
Elle fait glisser son manteau
L’abandonne sur le sol
Puis déclipse son corsage en dentelle
Il glisse le long de ses seins puis tombe inerte dans un feulement de caresse de bois.
On la regarde.
On continue à faire jouer des doigts sur l’ivoire et l’ébène
Elle sourit, puis dégraffe sa jupe...
La voilà presque nue
Bercée par la musique
Elle chaloupe dans la pièce. Sa peau se hérisse. Sa bouche s’humidifie.
Silence.
Seul le rythme de son cœur.
Le clavier se referme.
Elle cherche du regard
Voit une ombre qui se faufile, qui disparaît, qui se désincarne...
Elle reconnait le goût du souffle dans son cou
La pulpe d’une main
Quelques mots murmurés à ses reins
Silence
Des mains apprivoisent son dos, ses hanches, ses jambes, sa moiteur...
Silence
Désir ardent de silence
De quiétude
D’émotions
Et de chaleur qui s’engouffre dans les pores de sa peau
Elle vit le partage comme une sève qui monte
Comme l’ultime chavirement toujours recommencé.
© obni - Septembre 2004
------------------------------------------------------------
Maintenant, quelques pistes techniques utilisées.
L’idée de ce poème était de raconter une histoire où 2 personnages se retrouvent pour se désirer dans une sorte de parade rituelle où se mêlent l’éveil puis la progression de leurs émotions. Je souhaitais que ce texte parle aux 5 sens, à la fantasmagorie et aux pulsions rythmiques du corps.
Les 5 sens devaient être en éveil et à l’écoute.
Pour ce faire, j’ai utilisé un certain nombre de mots proches de ces réseaux lexicaux.
Pour le toucher : main gantée - elle saisit un griffon de cuivre -elle frappe à la porte en bois - elle saisit une petit clef en argent- Elle fait jouer la serrure - Sa peau se hérisse - La pulpe d’une main - la chaleur qui s’engouffre dans les pores.
L’odorat : geste huilé- Une odeur d’encaustique - le parquet ciré.
L’ouie: Trois coups brefs... - Des pas - le silence - le bruit d’un piano - On joue la valse - Ses talons aiguille picorent - Quelques lattes de bois miaulent - Rythme à trois temps - feulement de caresse de bois - à faire jouer des doigts sur l’ivoire et l’ébène. Bercée par la musique - Silence. - Seul le rythme de son cœur.- Le clavier se referme.- Quelques mots murmurés - le goût du souffle - Désir ardent de silence.
La vue (voyeur): dans le fond du salon - Elle fait glisser son manteau - Puis déclipse son corsage - Il glisse le long de ses seins et tombe - On la regarde - elle dégraffe sa jupe - Elle chaloupe dans la pièce - Elle cherche du regard - elle voit une ombre.
Le goût : Sa bouche s’humidifie -Elle reconnait le goût - sa moiteur
Détournement de certains verbes (ou mot) "animaliers " pour les rendre proches de l’émotion :
Ses talons aiguille picorent le parquet
Quelques lattes de bois miaulent...
Dans un feulement de caresse
Évoquer le désir et la sexualité de façon très suggérée
Elle chaloupe dans la pièce (de son point de vue)
....comme une sève qui monte (du point de vue de son amant)
Utilisation de mots ou d’accessoires liés aux désirs et aux fantasmes (avec une progression dans l’émotion) :
une petit clef en argent qui se trouve au creux de son cache-cœur
Ses talons aiguille
corsage en dentelle
on continue à faire jouer des doigts
Elle sourit, puis dégraffe sa jupe...
La voilà presque nue
Sa peau se hérisse
Sa bouche s’humidifie.
Des mains apprivoisent son dos, ses hanches, ses jambes, sa moiteur..
Désir ardent
Enfin le cadre de l’histoire devait évoquer le mystère et l’interdit, peut-être le rituel
Elle s’approche avec prudence
Se retourne une dernière fois
On la regarde. On continue à faire jouer des doigts sur l’ivoire et l’ébène
Elle voit une ombre qui se faufile, qui disparaît, qui se désincarne...
Quelques mots murmurés à ses reins
Seul le rythme de son cœur.
Elle vit le partage
Le tout devait baigner dans une ambiance musicale et sonore pour mettre en lumière les rythmes des corps.
On joue la valse en fa dièse mineur
Trois coups brefs
Des pas puis le silence
Rythme à trois temps...
tombe inerte
Bercée par la musique
Le rythme est soutenu tout au long du récit par des ruptures et des points d’arrêts. Les phrases sont tantôts très courtes, tantôt plus descriptives et longues. La sensualité s’exprime comme cela ici.
Tout d’abord, voici le texte :
Elle s’approche...
Elle s’approche avec prudence
Se retourne une dernière fois
Relève le col de son manteau
Sa main gantée saisit une sorte de griffon de cuivre et frappe sur la porte en bois
Trois coups brefs...
Des pas... puis le silence
Elle saisit une petit clef en argent qui se trouve au creux de son cache-cœur
Elle fait jouer la serrure d’un geste huilé
La porte s’ouvre.
Une odeur d’encaustique et le bruit d’un piano dans le fond du salon
On joue la valse en fa dièse mineur de Frédéric Chopin
Elle marche avec assurance
Ses talons aiguille picorent le parquet ciré
Quelques lattes de bois miaulent...
Rythme à trois temps...
Elle fait glisser son manteau
L’abandonne sur le sol
Puis déclipse son corsage en dentelle
Il glisse le long de ses seins puis tombe inerte dans un feulement de caresse de bois.
On la regarde.
On continue à faire jouer des doigts sur l’ivoire et l’ébène
Elle sourit, puis dégraffe sa jupe...
La voilà presque nue
Bercée par la musique
Elle chaloupe dans la pièce. Sa peau se hérisse. Sa bouche s’humidifie.
Silence.
Seul le rythme de son cœur.
Le clavier se referme.
Elle cherche du regard
Voit une ombre qui se faufile, qui disparaît, qui se désincarne...
Elle reconnait le goût du souffle dans son cou
La pulpe d’une main
Quelques mots murmurés à ses reins
Silence
Des mains apprivoisent son dos, ses hanches, ses jambes, sa moiteur...
Silence
Désir ardent de silence
De quiétude
D’émotions
Et de chaleur qui s’engouffre dans les pores de sa peau
Elle vit le partage comme une sève qui monte
Comme l’ultime chavirement toujours recommencé.
© obni - Septembre 2004
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Maintenant, quelques pistes techniques utilisées.
L’idée de ce poème était de raconter une histoire où 2 personnages se retrouvent pour se désirer dans une sorte de parade rituelle où se mêlent l’éveil puis la progression de leurs émotions. Je souhaitais que ce texte parle aux 5 sens, à la fantasmagorie et aux pulsions rythmiques du corps.
Les 5 sens devaient être en éveil et à l’écoute.
Pour ce faire, j’ai utilisé un certain nombre de mots proches de ces réseaux lexicaux.
Pour le toucher : main gantée - elle saisit un griffon de cuivre -elle frappe à la porte en bois - elle saisit une petit clef en argent- Elle fait jouer la serrure - Sa peau se hérisse - La pulpe d’une main - la chaleur qui s’engouffre dans les pores.
L’odorat : geste huilé- Une odeur d’encaustique - le parquet ciré.
L’ouie: Trois coups brefs... - Des pas - le silence - le bruit d’un piano - On joue la valse - Ses talons aiguille picorent - Quelques lattes de bois miaulent - Rythme à trois temps - feulement de caresse de bois - à faire jouer des doigts sur l’ivoire et l’ébène. Bercée par la musique - Silence. - Seul le rythme de son cœur.- Le clavier se referme.- Quelques mots murmurés - le goût du souffle - Désir ardent de silence.
La vue (voyeur): dans le fond du salon - Elle fait glisser son manteau - Puis déclipse son corsage - Il glisse le long de ses seins et tombe - On la regarde - elle dégraffe sa jupe - Elle chaloupe dans la pièce - Elle cherche du regard - elle voit une ombre.
Le goût : Sa bouche s’humidifie -Elle reconnait le goût - sa moiteur
Détournement de certains verbes (ou mot) "animaliers " pour les rendre proches de l’émotion :
Ses talons aiguille picorent le parquet
Quelques lattes de bois miaulent...
Dans un feulement de caresse
Évoquer le désir et la sexualité de façon très suggérée
Elle chaloupe dans la pièce (de son point de vue)
....comme une sève qui monte (du point de vue de son amant)
Utilisation de mots ou d’accessoires liés aux désirs et aux fantasmes (avec une progression dans l’émotion) :
une petit clef en argent qui se trouve au creux de son cache-cœur
Ses talons aiguille
corsage en dentelle
on continue à faire jouer des doigts
Elle sourit, puis dégraffe sa jupe...
La voilà presque nue
Sa peau se hérisse
Sa bouche s’humidifie.
Des mains apprivoisent son dos, ses hanches, ses jambes, sa moiteur..
Désir ardent
Enfin le cadre de l’histoire devait évoquer le mystère et l’interdit, peut-être le rituel
Elle s’approche avec prudence
Se retourne une dernière fois
On la regarde. On continue à faire jouer des doigts sur l’ivoire et l’ébène
Elle voit une ombre qui se faufile, qui disparaît, qui se désincarne...
Quelques mots murmurés à ses reins
Seul le rythme de son cœur.
Elle vit le partage
Le tout devait baigner dans une ambiance musicale et sonore pour mettre en lumière les rythmes des corps.
On joue la valse en fa dièse mineur
Trois coups brefs
Des pas puis le silence
Rythme à trois temps...
tombe inerte
Bercée par la musique
Le rythme est soutenu tout au long du récit par des ruptures et des points d’arrêts. Les phrases sont tantôts très courtes, tantôt plus descriptives et longues. La sensualité s’exprime comme cela ici.
Bel inconnu.
Midi. Heure de table, agitation partout, sursaut dans la ville. J’ai rendez-vous avec Catherine, nous avons décidé de manger ensemble. Il fait beau et chaud, les terrasses sont bondées. Catherine m’attend déjà attablée, je la rejoins, nous commandons.
Je suis assise face à la porte d’entrée, vitrée que le soleil inonde. Soudain une silhouette, grande, massive nous fait de l’ombre. Forcément, avec une telle prestance, l’homme qui vient d’entrer attire tous les regards, et le mien en particulier, s’y attarde volontiers. Je détaille avant tout ses yeux: bleus, rieurs, francs, comme j’aime. Ensuite son visage : des traits virils, quelques petites rides d’expression, ô combien charmantes, un sourire...à tomber. Ses cheveux coupés très courts lui donnent une allure juvénile qui tranche un peu étrangement avec son costume strict d’homme d’affaires.
J’essaie de me concentrer sur la conversation de Catherine mais je ne peux m’empêcher d’observer l’occupant de la table voisine. Il est plongé dans la lecture d’un magazine et semble vraiment absorbé par les articles. Dommage! J’ai tellement envie d’attirer son attention. Je me refuse quand même à renverser mon verre ou à feindre un fou rire nerveux mais je brûle d’envie de croiser son regard azur. Son repas arrive, il pose son périodique et s’applique sur son assiette! Décidémment, il s’implique vraiment dans tout ce qu’il fait! Vraiment dans tout? Oh mes pensées vagabondent de façon insensées. Je réalise que je ne le quitte pas des yeux. Catherine monologue quasiment et moi j’en oublie de manger. En plus l’heure tourne, je vais devoir regagner mon bureau sans avoir été honorée d’un seul coup d’oeil, j’en ai bien peur. Et comme un écho à ma crainte, il se lève après avoir regardé sa montre, échange quelques mots avec le serveur en réglant sa note et sort. Je suis dépitée et m’en veut de n’avoir finalement rien tenté.
Catherine et moi avons encore le temps de commander un café et c’est tant mieux car je vais enfin accorder de l’attention à mon amie que j’ai honteusement délaissée. Mais je me découvre réellement troublée et mes songes ont repris leur cours effréné, frivole et tendancieux. Pourquoi m’attire-t-il tellement?
Il est l’heure de partir et ma journée va continuer banalement mais...je reviendrai demain, seule et audacieuse. Je croise les doigts pour qu’il soit là!
Syolann
Je suis assise face à la porte d’entrée, vitrée que le soleil inonde. Soudain une silhouette, grande, massive nous fait de l’ombre. Forcément, avec une telle prestance, l’homme qui vient d’entrer attire tous les regards, et le mien en particulier, s’y attarde volontiers. Je détaille avant tout ses yeux: bleus, rieurs, francs, comme j’aime. Ensuite son visage : des traits virils, quelques petites rides d’expression, ô combien charmantes, un sourire...à tomber. Ses cheveux coupés très courts lui donnent une allure juvénile qui tranche un peu étrangement avec son costume strict d’homme d’affaires.
J’essaie de me concentrer sur la conversation de Catherine mais je ne peux m’empêcher d’observer l’occupant de la table voisine. Il est plongé dans la lecture d’un magazine et semble vraiment absorbé par les articles. Dommage! J’ai tellement envie d’attirer son attention. Je me refuse quand même à renverser mon verre ou à feindre un fou rire nerveux mais je brûle d’envie de croiser son regard azur. Son repas arrive, il pose son périodique et s’applique sur son assiette! Décidémment, il s’implique vraiment dans tout ce qu’il fait! Vraiment dans tout? Oh mes pensées vagabondent de façon insensées. Je réalise que je ne le quitte pas des yeux. Catherine monologue quasiment et moi j’en oublie de manger. En plus l’heure tourne, je vais devoir regagner mon bureau sans avoir été honorée d’un seul coup d’oeil, j’en ai bien peur. Et comme un écho à ma crainte, il se lève après avoir regardé sa montre, échange quelques mots avec le serveur en réglant sa note et sort. Je suis dépitée et m’en veut de n’avoir finalement rien tenté.
Catherine et moi avons encore le temps de commander un café et c’est tant mieux car je vais enfin accorder de l’attention à mon amie que j’ai honteusement délaissée. Mais je me découvre réellement troublée et mes songes ont repris leur cours effréné, frivole et tendancieux. Pourquoi m’attire-t-il tellement?
Il est l’heure de partir et ma journée va continuer banalement mais...je reviendrai demain, seule et audacieuse. Je croise les doigts pour qu’il soit là!
Syolann
Sam 28 Août 2004, 23:51 par
syolann sur La séduction
Le barbare
Dehors, les femmes hurlaient et les enfants pleuraient. Le village était en proie aux flammes et au pillage. Les barbares avaient frappé peu avant l’aube, à ce moment particulier où le sommeil est si fort qu’il forme comme une coquille étanche. Les chiens avaient aboyé, mais c’était trop tard. La horde était là.
La jeune Lucigen, terrorisée, était recroquevillée derrière sa tenture d’où elle n’osait plus sortir. Les mains sur son visage, elle étouffait ses sanglots entre deux silences dans lesquels elle scrutait la nuit et ses bruits terrifiants.
C’est ainsi qu’il la trouva. Arrachant la tenture avec la facilité que lui autorisait sa musculature de guerrier, il resta un instant interdit à la vue de Lucigen. La tenture tomba par terre, en même temps que les yeux de Lucigen se baissèrent devant le regard de cet homme. Il fit demi tour et resta un instant dans l’embrasure de la porte. Il parlait à un autre homme. Puis il revint à l’intérieur et ferma la porte derrière lui.
Il marcha vers elle en retirant son heaume. Elle se releva, fière et digne comme ceux et celles de sa race, les yeux plein de détermination, de mépris et de provocation. Tandis qu’il se rapprochait d’elle, il dégrafa la ceinture qui lui permettait de porter son épée et la jeta derrière lui. Si son regard était braqué sur la jeune femme, il n’en portait pas les signes de la violence. Ce barbare avait la grâce du félin dans sa démarche, la puissance du buffle dans son corps et … des lèvres incroyablement fraîches.
Les petits doigts de Lucigen s’étaient plaqués contre les pectoraux puissants de l’homme des plaines tandis que leur bouches se fouillaient avec la fougue d’un jeune chien. Elle sentait ses lourdes mains sur sa taille, elle sentait aussi son sexe dressé contre son ventre, elle sentait la tête lui tourner, elle ne sentait plus rien que l’odeur de la peau et la peur de l’instant. L’ivresse prit possession d’elle quand d’un geste sans effort il la souleva et l’empala avec passion sur son sexe fort de désir. Les jambes de Lucigen crochetèrent le dos de son amant et ses mollets rencontrèrent la fermeté des fesses musclées. Où qu’elle posa ses mains, ce n’était que puissance et volume. Même dans son ventre, elle sentait la puissance de l’étreinte du barbare. Elle cria une première fois, puis une seconde, ne contrôlant plus le flot d’orgasme qu’elle sentait monter. L’homme la manipulait comme un pantin, la maintenant par la taille et la faisant évoluer le long de son viril instrument. Il était empli de fougue sensuelle, essayant d’être délicat avec cette jeune femme, mais empoté par le manque de précision d’une musculature faite pour la guerre, pas pour l’étreinte. Il la souleva avec encore tant d’aisance qu’elle se retrouva son ventre contre son visage. D’en haut, elle le regarda, d’en bas, il la contemplait. Lentement il la redescendit contre lui, leurs bouches se marièrent à nouveau, comme un autre début à de nouvelles étreintes.
Lorsque des heures après le soldat qui était resté en faction osa pénétrer dans la pièce malgré les ordres de son supérieur, il ne trouva qu’un fichu et un heaume posé sur la table. Le mur au fond de la masure était défoncé, le trou béant témoignant que cet obstacle fut facilement brisé. Et c’est ainsi que la plus grande histoire d’amour de cette époque trouble naquit.
Le barbare devint roi, sa femme devint reine, la guerre cessa.
La jeune Lucigen, terrorisée, était recroquevillée derrière sa tenture d’où elle n’osait plus sortir. Les mains sur son visage, elle étouffait ses sanglots entre deux silences dans lesquels elle scrutait la nuit et ses bruits terrifiants.
C’est ainsi qu’il la trouva. Arrachant la tenture avec la facilité que lui autorisait sa musculature de guerrier, il resta un instant interdit à la vue de Lucigen. La tenture tomba par terre, en même temps que les yeux de Lucigen se baissèrent devant le regard de cet homme. Il fit demi tour et resta un instant dans l’embrasure de la porte. Il parlait à un autre homme. Puis il revint à l’intérieur et ferma la porte derrière lui.
Il marcha vers elle en retirant son heaume. Elle se releva, fière et digne comme ceux et celles de sa race, les yeux plein de détermination, de mépris et de provocation. Tandis qu’il se rapprochait d’elle, il dégrafa la ceinture qui lui permettait de porter son épée et la jeta derrière lui. Si son regard était braqué sur la jeune femme, il n’en portait pas les signes de la violence. Ce barbare avait la grâce du félin dans sa démarche, la puissance du buffle dans son corps et … des lèvres incroyablement fraîches.
Les petits doigts de Lucigen s’étaient plaqués contre les pectoraux puissants de l’homme des plaines tandis que leur bouches se fouillaient avec la fougue d’un jeune chien. Elle sentait ses lourdes mains sur sa taille, elle sentait aussi son sexe dressé contre son ventre, elle sentait la tête lui tourner, elle ne sentait plus rien que l’odeur de la peau et la peur de l’instant. L’ivresse prit possession d’elle quand d’un geste sans effort il la souleva et l’empala avec passion sur son sexe fort de désir. Les jambes de Lucigen crochetèrent le dos de son amant et ses mollets rencontrèrent la fermeté des fesses musclées. Où qu’elle posa ses mains, ce n’était que puissance et volume. Même dans son ventre, elle sentait la puissance de l’étreinte du barbare. Elle cria une première fois, puis une seconde, ne contrôlant plus le flot d’orgasme qu’elle sentait monter. L’homme la manipulait comme un pantin, la maintenant par la taille et la faisant évoluer le long de son viril instrument. Il était empli de fougue sensuelle, essayant d’être délicat avec cette jeune femme, mais empoté par le manque de précision d’une musculature faite pour la guerre, pas pour l’étreinte. Il la souleva avec encore tant d’aisance qu’elle se retrouva son ventre contre son visage. D’en haut, elle le regarda, d’en bas, il la contemplait. Lentement il la redescendit contre lui, leurs bouches se marièrent à nouveau, comme un autre début à de nouvelles étreintes.
Lorsque des heures après le soldat qui était resté en faction osa pénétrer dans la pièce malgré les ordres de son supérieur, il ne trouva qu’un fichu et un heaume posé sur la table. Le mur au fond de la masure était défoncé, le trou béant témoignant que cet obstacle fut facilement brisé. Et c’est ainsi que la plus grande histoire d’amour de cette époque trouble naquit.
Le barbare devint roi, sa femme devint reine, la guerre cessa.
Ven 27 Août 2004, 13:55 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Promenade.
Quel délice de l’accompagner dans ses balades estivales chaque matin. Un vrai régal. Elle ne marche pas, elle vole. Son corps si menu, ses mains si fines, ses lèvres fraîches et tendres sont la representation même de la perfection.
Aujourd’hui, elle a envie de parcourir les rues pavées de l’ancienne ville. Elle s’est vêtue d’une petite robe légère qui lui fait une seconde peau quand le vent frippon la colle contre son corps. Par une de ses courbes, pas un seul de ses muscles ne peut échapper au regard. En cette fin de matinée, une bise légère nous accompagne. De temps à autre, elle se glisse entre ses cuisses, remonte doucement et soulève un pan de sa robe, décachant ses jambes café au lait. A d’autres instants, c’est à son décolleté qu’elle s’attaque, écartant le tissu qui repose sur ses petits seins en pomme.
J’aimerais tant qu’elle me serre dans ses bras, qu’elle me tienne au chaud contre ses seins ronds et moelleux, qu’elle me laisse humer son parfum, gouter son cou... parfois elle se laisse faire. Quand ma langue passe sous son menton, ça la fait sourire, je la chatouille me dit-elle.
Allez, j’utilise les grands moyens! Je me fige, je ne veux plus avancer, pas tant que je n’aurais pas senti la chaleur de ses mains sur moi!
Elle se baisse, passe ses doigts entre mes oreilles, me sourit, elle a compris.
"Petit polisson, tu ne veux plus te promener? Je vais devoir te porter jusqu’à la maison? Aurais-tu envie de te faire cajoler ?"
Elle comprend toujours ce que je veux, elle a du être chien dans une autre vie.
Ils ont tous la langue aussi longue que la mienne... il faut dire que penchée sur moi pour me caresser, le spectacle de la naissance de ses seins n’étaient pas qu’un plaisir pour moi! Aucun passant n’avait manqué ce délice, ni les clients du bistrot face à nous d’ailleurs. Aucun des clients du bar derrière non plus. Tous avaient vu le temps s’arreter quelques secondes, contemplant ce morceau d’eden qui se déployait devant eux.
Elle me prit à bout de bras, me serra contre sa poitrine parfumée à la rose, j’y passai ma langue légèrement, elle rigola. Elle était heureuse, j’étais au paradis, ils étaient sans voix.
Aujourd’hui, elle a envie de parcourir les rues pavées de l’ancienne ville. Elle s’est vêtue d’une petite robe légère qui lui fait une seconde peau quand le vent frippon la colle contre son corps. Par une de ses courbes, pas un seul de ses muscles ne peut échapper au regard. En cette fin de matinée, une bise légère nous accompagne. De temps à autre, elle se glisse entre ses cuisses, remonte doucement et soulève un pan de sa robe, décachant ses jambes café au lait. A d’autres instants, c’est à son décolleté qu’elle s’attaque, écartant le tissu qui repose sur ses petits seins en pomme.
J’aimerais tant qu’elle me serre dans ses bras, qu’elle me tienne au chaud contre ses seins ronds et moelleux, qu’elle me laisse humer son parfum, gouter son cou... parfois elle se laisse faire. Quand ma langue passe sous son menton, ça la fait sourire, je la chatouille me dit-elle.
Allez, j’utilise les grands moyens! Je me fige, je ne veux plus avancer, pas tant que je n’aurais pas senti la chaleur de ses mains sur moi!
Elle se baisse, passe ses doigts entre mes oreilles, me sourit, elle a compris.
"Petit polisson, tu ne veux plus te promener? Je vais devoir te porter jusqu’à la maison? Aurais-tu envie de te faire cajoler ?"
Elle comprend toujours ce que je veux, elle a du être chien dans une autre vie.
Ils ont tous la langue aussi longue que la mienne... il faut dire que penchée sur moi pour me caresser, le spectacle de la naissance de ses seins n’étaient pas qu’un plaisir pour moi! Aucun passant n’avait manqué ce délice, ni les clients du bistrot face à nous d’ailleurs. Aucun des clients du bar derrière non plus. Tous avaient vu le temps s’arreter quelques secondes, contemplant ce morceau d’eden qui se déployait devant eux.
Elle me prit à bout de bras, me serra contre sa poitrine parfumée à la rose, j’y passai ma langue légèrement, elle rigola. Elle était heureuse, j’étais au paradis, ils étaient sans voix.
Jeu 26 Août 2004, 20:49 par
la marquise de sade sur Exercices de style
Ecrire sur doigts

Il y a 291 textes utilisant le mot doigts. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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