Joyeux Noël chères âmes tendres

A tous et à chacun chacune, permettez-moi de souhaiter un très doux et très joyeux Noël.
Puisse la lumière de ce jour si particulier briller en vos coeurs, quoi que vous viviez, où que vous soyez, qui que vous soyez, puissiez-vous garder ou retrouver l’espoir d’une vie belle et heureuse.
Ce que je vous souhaite de tout mon coeur.

Bien tendrement,

Dolce
Lun 25 Déc 2006, 01:03 par dolce vita sur Mille choses

Lettre ouverte au Père Noël

Cher Père Noël,

Tu sais - comme moi - que je ne suis plus une petite fille et ce depuis bien des années. Néanmoins, j’entends tellement dire que je suis restée enfant que je t’écris cette lettre... Oh, tu peux te moquer de moi, ce ne seront pas les premiers sarcasmes et puis, je suis comme je suis, n’est-ce pas, si cela te fait rire alors tant mieux, c’est un peu de joie que je t’aurais donnée.
L’amour ? C’est l’amour qui est au coeur de ma demande. Car tu l’as bien compris je viens vers toi avec un coeur implorant. Père Noël, voilà bien des années que je regarde l’amour et ne le vis pas, je le contemple le nez collé contre la vitre du bonheur. Enfant on m’avait appris que l’amour se méritait, mais non, non, je sais aujourd’hui qu’il est gratuit et que, de surcroît, on en a tous besoin pour vivre. Et oui, tous autant que nous sommes. Certains le ressentent mais il reste sans objet... D’autres ont perdu le chemin de leur coeur à force d’enfermement.
Ma vie m’est presque à charge : à quoi sert de vivre si l’on ne peut remplir sa vocation, à quoi sert de ressentir l’amour lorsqu’il demeure unilatéral et qu’en fin de compte on ne ressent sa morçure que pour savoir que l’on est privé de ses joies ? Ma vocation propre est dans l’amour. L’amour, je l’espère, j’y crois naïvement à chaque instant. Cependant, il ne me reste entre les doigts - sitôt mon coeur enflammé - que des cendres : l’être aimé/aimant où est-il ? Un petit génie m’avait demandé de faire un voeu, je l’ai fait mais hélas, le génie s’est enfui avec mon voeu sous le bras et mon coeur saigne... Je suis fatiguée.
J’ai besoin d’aimer et d’être aimée Père Noël, c’est le moteur de ma vie, c’est l’amour qui me donne la force de me battre, la force d’avancer, la force de me relever.
Nous sommes nombreux à connaître la solitude du coeur, alors je t’en prie pour Noël, puisses-tu apporter à toutes ces âmes la joie de l’amour partagé. Pas des tas d’amour de surconsommation à prendre et à jeter après usage, non, l’amour, tendre et vrai, l’amour propre à chacun, à chacune.
Je t’embrasse bien doucement de tout mon coeur d’enfant puisqu’enfant il y a.
Avec une pluie de tendresse,

Dolce
Mar 19 Déc 2006, 13:27 par dolce vita sur Mille choses

Alivella

La chaleur souffle ici, les muscs d’Alivella
Pieds nus sur la terrasse, vive la vita !
Parcourant la prairie du ciel et ses boutons
De fleurs illuminés dont tu connais les noms...

La douceur est ici elle parcourt nos deux corps
Et nos coeurs à l’envie vibrant dans ce décors.
Tu m’as parlé des arbres et les maisons de pierre
Pour moi ont toutes une âme c’est celle de tes pères...

J’aime le chant de ces voix profondes et habitées
Envoûtantes et vibrantes au coeur des châtaigniers
Des hommes de là-bas, multiples harmonies,

Raconte, raconte encore, là, couchés sous la voûte
Qui portent des échos dont nul être se doute
Si ce n’est les étoiles complices, nos amies...
Sam 28 Oct 2006, 20:27 par dolce vita sur La vie à deux

Re: Dis

Qui est-il ?! Un être humain qui est en souffrance ces temps-ci... Que te répondre que tu ne sais déjà ? Le "hazard" l’a conduit sur ma route, il est un frère du bout de la France, l’autre bout, celui où je ne suis pas. Il est parfois comme un petit enfant perdu qui doute de tout et de lui et pourtant que lui manque-t-il ?! ... Un ami qui a besoin qu’on pense à lui... Mais il le sait je ne l’oublie pas...

Dolce
Jeu 21 Sep 2006, 12:12 par dolce vita sur Un monde parfait

Dis

Dis Dolce peux-tu me présenter cet ami
Parle moi encore de lui
Qui est-il
Comment le connais-tu
Peux tu me le dessiner

Coupdecoeur
Mer 20 Sep 2006, 21:56 par coupdecoeur sur Un monde parfait

De l'amour...

Si l’objet de l’amour peut changer,
La capacité d’aimer croître ou diminuer
Ceux-là restent des buts, des moyens,
Mais au coeur de l’homme
La flamme vive,
Cet infini,
L’amour lui-même était, est et sera,
Sans que rien ne puisse en altérer la source...

Lun 29 Mai 2006, 14:02 par dolce vita sur Citations

A toi, petite mère

Pour celle qui a porté ma vie, a porté mes jours
Et veillé sur les nuits de mon enfance ;
Lorsque la fièvre, la maladie, m’avaient clouée au lit.
Pour celle qui chantait pour moi des mélopées,
jouait et savait des histoires qui m’enchantaient.
Pour celle qui mettait son cœur à cuisiner,
Coudre, repasser, laver et tout autre labeur...
Pour celle qui n’a pas compté son temps, son amour et ses heures
Et pour tout ça n’a pas reçu un seul trophée.
A toi, Maman, qui a vieilli, que le temps a affaibli,
Dans mon cœur encore aujourd’hui, maman chérie,
Laisse-moi te prendre dans mes bras et tendrement te dire : « merci »...

Dolce
Dim 28 Mai 2006, 08:10 par dolce vita sur Mille choses

Promenons-nous

Saluons le travail remarquable de vita qui reprend le flambeau des correcteurs et se baguenaude dans nos textes pour en traquer les fautes d’orthographe. Fantastique.

La ballade amoureuse est désormais disponible pour tout le monde, que l’on soit connecté ou non.

Pour ceux et celles qui ont oublié ou qui ne savent pas, la ballade amoureuse est un lien permettant de lire d’anciens textes postés sur ce site. Les textes sont tirés aléatoirement toutes les semaines.

Vous trouverez le lien un peu plus bas dans cette colonne.

Bonne promenade clin
Mar 23 Mai 2006, 19:27 par PetitPrince sur Edito

Bonne traversée

Je t’envoie un sourire, je t’envoie des baisers
A toi, sur ton navire, et bonne traversée...
Mon bateau est au large, mon bateau est au loin
Il avance, la grand voile hissée par les marins.
Ne te retourne pas et ne crains pas le grain,
Il y aura des aurores, il y aura des nuits
Où en pensant à moi tu auras des envies.
Surtout n’oublie jamais ce que tu as appris
Et que ta vie est belle et qu’elle te sourit.


Dolce
Mar 23 Mai 2006, 14:33 par dolce vita sur Mille choses

A mon amie,

Merci amie,

Je suis triste que cela te parle. Hélas, les mal logés de l’amour sont plus nombreux que l’on pense... Mais c’est aussi un espoir : car il faut bien être deux pour ne plus être seuls !
Alors permets-moi de souhaiter de tout coeur que très bientôt tu ne soies plus logée solitaire à la Grande Ourse, mais que tu puisses avoir la joie de t’endormir aux côtés de l’Amour. Il y a, petite soeur, quelque part un amour qui t’attend, ne te décourage pas, même si aujourd’hui, tu ne le vois pas, s’il te manque et te semble inaccessible chaque jour le rapproche de toi.

Dolce Vita
Mar 16 Mai 2006, 18:35 par dolce vita sur Histoires d'amour

Re: Voyage initiatique 2

Il n’avait pas vu ses larmes alors qu’il s’éloignait. La nuit étouffait les sanglots. Il avait embarqué et regardait la rive qui s’éloignait. Il voyait une silhouette lointaine qui s’amenuisait. Déjà, il ne devinait plus qu’un point qui se fondait dans l’encre étalée sur la rive... Il la caressa du regard aussi longtemps qu’il le put. Il ne se rendait pas compte. Il ne réalisait pas encore. Il la savait fragile et tendre, il la savait présente, là, quelque part. Il quitta des yeux la falaise et porta ses regards vers la proue, vers le but de son voyage. Il repensa à cette histoire étrange de marin et de fille de la mer qu’elle lui avait conté. Oui. Etrange. Il se demandait s’il en avait bien compris le sens ou plutôt s’il savait quelle serait la fin. Une fin, il l’avait bien compris que les personnages seuls pouvaient improviser et écrire au gré de leur désir... Ils étaient libres. Pour aimer il faut être libre. Vivant et libre. Il n’était pas prêt. Il avait peur. De quoi ? Il n’aurait su le dire...
Elle s’était tenue là, aussi longtemps que ses yeux lui avaient permis de le faire, à l’accompagner sur sa route. Il lui avait murmuré combien de « je t’aime » et puis il avait posé un doigt sur ses lèvres. Il lui avait juré « à toi, pour l’éternité », l’avait écrit au plus tendre de son cœur, avant de s’enfoncer dans la nuit... Elle sentait malgré elle son cœur se déchirer, une fois de plus, une fois de trop peut-être... Elle se sentit si lasse. Elle s’allongea et fixa les cieux aux étranges fleurs lumineuses qui dansaient dans ses pupilles... Elle ne sentait plus le sol sous son corps, elle flottait perdue au milieu des étoiles, si petite, si seule, avec tout cet amour dont elle ne savait que faire... « Tout ce qui n’est pas donné est perdu », cette phrase de Dominique Lapierre lui revenait à l’esprit... « Tout ce qui n’est pas donné est perdu »... Elle s’empressa de donner à l’infini tout l’amour qui débordait de son cœur, qui saignait doucement. Puis, avec mille précautions, comme une bonne nourrice, la nuit berça son chagrin et elle ferma les yeux pour ne plus souffrir. C’est le froid du matin, de l’aube qui réveilla sa douleur. Elle était seule, trois perles contre son coeur. Elle savait qu’il ne reviendrait pas. Dans l’air léger du matin, elle lui sourit une dernière fois en sachant que jamais ce sourire ne viendrait jusqu’à lui...

Dolce Vita
Mar 16 Mai 2006, 17:50 par dolce vita sur Histoires d'amour

Direct ou Internet?

Chère Hécate,

Internet est fabuleux parce qu’il met en contact des personnes séparées géographiquement. Ainsi, il permet à des individus de se rencontrer à une époque où l’on n’a plus le temps de s’arrêter bien souvent et d’aborder l’autre. Parfois, cela aboutit à un chemin que l’on prend réellement à deux (il existe bien quelques exemples !). Je repense à cette anecdote parisienne. Je me revois des années en arrière, sourire à des personnes dans le métro et le RER et en retour voir ces visages inquiets comme si je les avais agressés par mon sourire : j’avais osé remarquer qu’un individu était en face de moi et je le reconnaissais par ce geste... Ah !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Donc, Internet peut faciliter le contact mais : il manque tout ce que le non verbal ajoute à une rencontre, cet indiscible qui ne passe pas via Internet et auquel l’imaginaire supplée (ah, lala !!!). Et puis, les attentes de l’un et celles de l’autre peuvent être aux antipodes !!!
Mais le risque est aussi vrai dans le monde réel, il y a là le même risque de dérapage entre la perception que l’on a de l’autre, de soi et la réalité... Et puis, tout le reste...
Bien, sûr qu’avec Internet c’est facile, pas besoin de s’engager "concrêtement". Du reste comment y songer lorsque dans le meilleur des cas, seule la distance sépare déjà deux individus qui ne sont pas de purs esprits, ni de simples règles d’encodage informatique mais bel et bien des êtres de chair et de sang ?

Dolce Vita
Ven 12 Mai 2006, 12:18 par dolce vita sur Amour internet

Lorsqu'on aime.

Lorsqu’on aime on accueille sa propre faiblesse en se rendant vulnérable, en se laissant toucher...

Vita
Jeu 27 Avril 2006, 07:10 par dolce vita sur Citations

Ahhh l'amouuuurrr

timide Ben, si ce n’est pas un encouragement à poursuivre !!!
Merci, trop heureuse de t’avoir donné envie d’en faire autant. Merci à PetitPrince d’avoir eu l’idée de ce site clap et à st Ex qui m’a ouvert la porte des âmes tendres au hasard d’une recherche littéraire amuse ...

Au plaisir de te lire,

Dolce vita.
Lun 13 Fév 2006, 12:23 par dolce vita sur Parler d'amour

Lettres du désert (2)

Le désert, 2ème jour.
Mon ami,
Je te parle de Marseille, mais je ferais une lacune si je ne te rappelais que le berceau de mes ancêtres c’est l’Italie. Par ton père, tu es comme moi. J’ai onze ans. Mon premier train de nuit. Long. Nous sommes parties, Angèle et moi, en plein cœur de la nuit que nous avons traversée. Nous sommes arrivées à la fin du jour, lasses, fourbues, poussiéreuses malgré la première classe. Les paysages se sont succédés. Je me délectais des nouveautés, des surprises, de tous ces ailleurs entr’aperçus, jusqu’à cette gare de Turin, la lumineuse. C’est toi, encore toi, qui me rappelleras que le saint Suaire y est conservé. T’en souviens-tu ? Combien de fois viens-tu sans le savoir me faire des clins d’œil, me tenant par la main pour me conduire à mon Dieu d’amour pour me conduire de toi à Lui et de Lui à toi. Toi que je ne reverrais peut-être pas sur cette terre, hélas, puisque nous n’en avons pas le droit aux yeux des hommes... Comment ferais-je pour poursuivre la route sans nos éclats de rire, notre envie folle et irrépressible de nous jeter dans les bras l’un de l’autre, notre soif de tendresse ? Mais revenons à mon lointain voyage. C’est hier. C’est aujourd’hui. A la descente du train, nous sommes accueillies par l’énergique et chaleureuse Gabriella. Trajet en deux chevaux jusqu’à Carpignano, champs de maïs et rizières. Rizières et maïs. Manteau de brume qui surplombe les rizières sans jamais les toucher, rêve d’ailleurs. Que de blancheur et de douceur en suspension. Chez les cousins : repas pantagruéliques et interminables, rires, jovialité, convivialité, chaleur humaine, le tout agrémenté de chasses aux pigeons improvisées dans le grand jardin intérieur du corps de ferme, de la découverte des poules et de leurs ruses pour couver, des lapins, des dindons et du chien. Découverte aussi des enfants d’Italie et de cette langue dont je suis restée amoureuse. La langue du pays de mon père, mon oubliée, toi que je n’ai pas étudiée et qui me reste collée au cœur, langue des ancêtres. « Sono franchese, me quiamo Anna », voilà tout ce que je savais dire. Aujourd’hui ? Comme toi peut-être, quelques phrases timides, alors que mon cœur chante souvent : « je suis ritale et je le reste". Un peu par bravade. Beaucoup par amour. Je suis l’une et l’autre mêlées. Jamais parfaitement l’une, jamais tout à fait l’autre, un peu des deux, toujours une. C’est ce qui me rend l’autre toujours proche, il ne peut y avoir pour moi d’étranger, l’étranger c’est mon frère, de même celui que l’on bafoue. Etrangère aux Etats-Unis, au Canada, en Italie, en Espagne, en Angleterre, et parfois aussi, en France. Chez la Graziella, j’ai savouré l’après-midi, le temps béni de la sieste derrière les stores vénitiens, tout en haut du grand corps de ferme. Mon esprit romanesque vagabondait. Je me souviens de mes lectures de morceaux choisis et rêveries dans la pénombre italienne. A 11 ans, je rêvais déjà d’amour. Me revient en mémoire la vie de ce saint si pur qu’il accrocha son vêtement au rayon du soleil sous les yeux hébétés d’un moqueur : le Seigneur veille sur les coeurs purs, ils peuvent grâce à Lui, déplacer les montagnes ! ! ! Comme tu le sais, Il se rit des railleurs, et protège les faibles et les petits. Mais, laisse-moi encore te parler d’Angèle, si aimée de ma famille italienne. Angèle toujours les bras chargés de cadeaux et le coeur grand ouvert. Elle recevait avec autant de grâce les marques d’amour qu’on manifestait à son égard. Angèle, c’est elle qui m’a tout appris de la beauté des langues du monde et du respect qu’on leur doit. Sans elle, les idiomes, langues et dialectes auraient-ils tenu tant de place dans ma vie ? ! Et tant de place tous mes frères ? En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, mes oreilles se sont ouvertes aux sonorités langoureuses de la vita : oui, une vie bien douce où l’on baigne dans un amour fervent, passionné, insondable, joyeux et rieur jusque dans les larmes. Si mes lèvres se sont refermées, mes oreilles comme mon cœur, expérimentèrent bien des Kms plus tard qu’il est des blessures profondes qui ne se referment jamais. Désormais, j’étais sensible aux langues, à la musique, aux humains, à l’amour, à la beauté, à la liberté, à Dieu, à la vie à vie. T’ai-je parlé des visites au cimetière avec les adolescents de mon âge, du nettoyage et de la décoration de la chapelle, des messes dominicales où il était question encore et encore des « homini » - et non « oies mini » comme, dans mon innocence, je le croyais ! -, de l’invitation chez la fille du maire, de la dégustation de lait crémeux dans une ferme, des marchés, des restaurants, de la découverte de l’Isola Bella et de ses jardins exotiques, de ses tableaux fascinants aux oiseaux dont les yeux suivent votre déplacement, ..., vraiment, t’ai-je déjà conté tout cela ? Je fus apprivoisée par la beauté à l’italienne.
Pour faire connaissance avec l’Italie de mon père, je dus attendre d’avoir 16 ans. Je retins la montagne, les châtaigniers, la voix rugueuse de mania Marioucha (intrépide et généreuse tante "petite Marie", Mariette), occitane de tradition, de culture, de langue : « Es tout dret, fa fret ». Mon Italie des « cuadre », ces hommes et femmes de caractère, qui, s’ils parlent haut et fort, ne manquent pas de cœur et savent agir autant qu’ils parlent. Rudes travailleurs, durs envers eux, n’hésitant à pas à appeler un chat par son nom. De ce bout de montagne, de la vallée d’or, je veux te faire sentir le vent glacé qui nous grise et nous conduit sur le Taillaret par le bras, nous étourdit et nous pousse dans le dos jusqu’à ce que nous ne luttions plus et nous laissions conduire grisés jusqu’à la cime. Là, en haut du mont pelé par les caresses rudes du vent se trouve la Croix. Ferme les yeux, respire. Tu es à mes côtés. La croix n’a rien de triste, c’est l’amour qui se donne. Viens te désaltérer à la source vive de l’Amour, mon amour. Ferme les yeux, ne pense à rien, contente-toi d’être. Sens le souffle qui pénètre ton corps d’une vie nouvelle, d’une ardeur décuplée. L’ivresse. Laisse ce rire frais de l’enfance sortir de l’enclos de ta bouche. Abandonne-toi à l’Amour dans l’innocence du monde. Souris. Laisse s’envoler ce manteau de tristesse qui t’étreint et te serre le cœur. Le souffle divin me plonge dans l’infinité, je décolle sans quitter terre. Ce souffle qui nous unit aux cieux et à la terre. Seigneur, nous sommes bien avec Toi, si nous dressions des tentes ? Mais non, il nous faut redescendre, quitter le mont Carmel pour porter la vie aux hommes, leur annoncer la bonne nouvelle : on est libre, on est fait pour aimer, debout. Dieu est là, au milieu de nous, ne le cherchons plus en l’air, il est au cœur même de nos vie. Ephata. La vie, c’est Dieu qui la donne, elle diffuse en chaque fibre de mon être et l’illumine de l’intérieur. Joie de la création et paix des cieux. Amour infini qui recouvre de feu la cime des montagnes à l’envie. Vie. Liberté, souffle divin. Joie ! Joie ! Comme je vous aime !
A cette occasion, ou lors d’un autre séjour au Val doré, jeune maman, j’appris l’histoire des chemises noires. Lorsque l’incident eut lieu, mon père et sa sœur jumelle avaient 7 ans. La grand-mère maternelle de ma grand-mère paternelle était juive. Elle était tombée amoureuse d’un chrétien et l’avait épousé, ce qui n’avait pas dû se faire sans scandale de part et d’autre : mais, parfois, l’amour est plus fort que la loi. Lorsque la guerre eut lieu et que les juifs furent pourchassés, Barbara, la mère de mon père, hébergea un couple de médecins juifs : leur nationalité autant que leur identité restera un mystère. Cette jeune femme, privée de son charpentier d’époux mort en France cette même année des suites d’une chute, n’avait pas hésité à risquer sa vie pour sauver celle de ses frères humains. Prévenue de l’arrivée des chemises noires, elle avait - avec la complicité des gens du village ? - favorisé la fuite des réfugiés. Sans doute dénoncée, pour la convaincre de parler, les chemises noires avaient projeté de tuer ses deux plus jeunes enfants, debout, au pied d’un mur. Elle ne pouvait rien dire, ne sachant rien de l’endroit où les « hors la loi » auraient fui. Quoiqu’il en soit, le chef des chemises noires refusa de mener le projet à terme. Les enfants furent rendus à leur mère. En attendant, mon père a gardé cet épisode traumatisant en lui comme un poison violent. La parole tue ; il a appris à taire. Tout en lui est mystère et silence.
Dim 11 Déc 2005, 15:43 par dolce vita sur Histoires d'amour
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