T'avais pas besoin de claquer la porte

Histoire idiote à t’raconter
P’tet bien qu’ça t’f’ra marrer
Donc la soirée s’est bien passée
Cuisine du chef un vrai succès.

Mais le repas trop arrosé
A la maison m’a vu rentrer
Bien Titubant pas mal pété.
« Mon GSM !!! » j’ai constaté
Qu’dans la voiture j’l’avais laissé

De mon Appart je suis sorti
(quant à la rime ici tant pis)
Et comme un C… la porte claquée
Sur le palier j’me suis trouvé

Passque dedans j’avais laissé
Les clés d’l’appart… me v’la baisé !!!.
Tous les voisins ai rameuté
Pour un service M’sieur SiouPlait

Est ce que je peux téléphoner
Pour appeler un ouvrier
Et le pied d’grue sur le palier
Deux heures durant j’me suis tapé…

Pour ce salaud de serrurier
(l’était sympa c’est même pas vrai)
qu’en 30 secondes avait trouvé
L’moyen d’ouvrir c’te foutue porte…
(et pour la rime y faut k’j’ m’en sorte)

et puis alors J’ai du payer
130 euros. C’est pas !
Plus Tva, à rajouter !!!
(je triche un peu, c’est pour les pieds)

Voilà mon chat mon aventure
Voilà c’qu’ça coute une biture
J’aurais mieux fait d’rester chez moi
A t’faire des mots de mes p’tits doigts…

Sur ce portable qui s’rait resté
Bien gentiment à ma portée

Il est 4heures, je suis crevé
1 gros bisou sur l’nez j’te fais
Et puis que j’t’aime faut pas qu’ t’oublies
Il faut qu’tu tiennes jusqu’à jeudi
Mar 13 Sep 2005, 23:32 par Plouf sur Mille choses

Pardon...

Je t’ai voulu, pour l’oublier.
Je l’ai attendu, tu l’as devancé.

Je t’ai séduit, par déraison.
Tu m’as dit "oui", sans condition.

Je ne t’ai aimé qu’avec mon corps,
j’ai longtemps cru, que tu étais d’accord.

Je ne t’ai pas la clef de mon coeur,
je ne vais pas nier que je rêvais d’ailleurs...

Je t’ai menti, par omission,
je n’ai rien dit de son prénom.

Je ne t’ai pas promis de tendres liens,
mais dans ta tête, tu te faisais mien...

Par repentir, je dois te quitter.
Faut pas souffrir, faut pas m’aimer!
Mer 17 Août 2005, 09:15 par syolann sur Parler d'amour

Tendres retrouvailles

Je ne l’avais pas vu depuis environ six mois parce que j’ai eu entre temps une autres relation. Il m’a recontactée récemment et nous nous sommes rendez-vous pour une soirée glamour avant son départ en vacances.

Je vis avec lui une sorte d’amitié amoureuse. C’est un ami précieux. Pour des raisons qui le concernent surtout lui (il est marié et souhaite le rester), nous n’avons pas une relation de couple en tant que telle, bien que personnellement, je l’aurais souhaité. Alors nous avons décidé de partager une merveilleuse complicité en nous voyant de temps en temps pour nous aimer.
Cela donne d’ailleurs un ton particulier à nos ébats amoureux, dans lesquels l’amour, l’admiration de l’autre, l’émerveillement, la joie aussi accompagnent les actes. Il se produit entre nous une harmonie au plan charnel rarement égalée.

Je l’ai accueilli chez moi, avec du champagne, sur fond de musique celtique. Nous avons discuté un peu de ce que nous devenions, nous étions très heureux de nous revoir.

Puis nous avons rejoint ma chambre : encens, bougie, musiques suaves du Budhha Bar. Nos corps sont si heureux de se retrouver aussi. Je portais des bas nylon couture très fin et des hauts talons. Un porte-jarretelle et une fine chaîne de taille dorée. Il s’est empressé de libérer mes seins pour les manger comme un petit glouton en les prenant à pleines mains et à pleine bouche. Il adore aussi pétrir ma croupe, mes fesses, tout en faisant parcourir ses doigts vers ma fente toute lisse et déjà humide.

Je m’occupe aussi de lui, son corps est svelte, blanc, assez lisse, et de son sexe aussi, si tendu qu’il désire ma bouche, que j’approche pour venir le déguster en rythme comme un bonbon délicieux, l’enrobant de chaleur mouillée, de douceur dans les moindres plis et recoins… Mes caresses buccales le rendent fou et je dois stopper sinon c’est le feu d’artifice !

Alors il me regarde avec ses grand yeux bleus lumineux et son sourire radieux, son visage amoureux, puis il vient à son tour vers mon sillage qu’il prend le temps d’explorer avec ses doigts fins, sa langue, ses lèvres. Il enserre, lèche, mordille, fouille, aspire mes lèvres et mon petit bourgeon et me rend folle de plaisir, puis voyant que j’étais au bord du point culminant de ma jouissance, pour m’achever, il continue de se délecter de moi avec art, tout en entrant un doigt, puis deux dans mon ventre, dans un va et vient régulier qui me fait exploser dans une double jouissance.
Alors, me sachant prête à l’accueillir, il me pénètre et je l’ensserre, je le veux à moi, en moi. Je le sens habiter totalement en moi de tout son amour, accompagné de nos becs et babils exquis. Mon orgasme repart de plus belle, il est même décuplé au point de me fait hurler mon plaisir, le sien venant avec le mien.

Un plaisir, un amour équilibrés, réciproques et oh combien partagés…

Dans la soirée, nous reprendrons deux fois nos ébats. Nos corps, nos âmes s’entendent à merveille dans ce moment magique, délicieux et sublime qui n’appartient qu’à nous et qui restera gravé pour toujours dans un coin de nos cœurs…
Dim 07 Août 2005, 17:38 par Lorely sur Les liaisons sulfureuses

Ce jour là...

Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.

Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été
où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…

L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »

Une question d’enfant simple et vrai que tant de grands ne donne un sens que si pauvre, une sens qui leur est propre.

Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne.

C‘est chouette l’amour papa, alors je connais déjà l’amour papa ? !

Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.

Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman.

Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?

Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.

Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.

J’ai découvert d’autres parties de l’amour.

Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.

Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.

Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté.

C’est drôlement beau l’amour papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre.

Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir.

Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour.

Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… tu te souviens de qui ?

Oui il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre !

Oui il a raison, dieu est partout autours de nous dans tout ce qui nous entoure mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ?

Dans la pomme peut-être ? !

Oui il est là aussi, si tu veux mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher.

Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grand pouvoir.

Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.

Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…

L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.
Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement je t ‘aime parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière.

Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ?

Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.

Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.

Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui. Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.

Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.

Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.

Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu fais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèle et vrai, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.

On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs où que les même envies.

On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.

Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi.

Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? je comprends pas papa…

C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.

Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’il parle de banalité ou parfois de chose plus difficile, parfois, ils se disputent.

C’est dans les mots que l’on dit que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partage de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.

Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.

Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libre.

C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.

Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.

La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.

Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être que un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.

Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partage leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.

Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.

Il y a autant d’homme que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre chacun ce que de nous souhaite, une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.

Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.

Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors soi vrai avec les autres, soi toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement.
Dim 05 Juin 2005, 15:04 par Dauphinor sur Parler d'amour

Aimer

Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est de Savoir Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est de Se Sentir Aimé

Un Corps aban
Une Peau effleurée
Un Baiser
Une Caresse déposée

Un Désir affiché
Une Envie avouée
Un Plaisir partagé
Une Jouissance exprimée

Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
Ce sont Deux Etres qui s‘Aiment......
Dim 17 Avril 2005, 14:22 par Satine sur Parler d'amour

Les nuits de mon ange.

Tu m’as la permission, de me promener dans tes nuits, de venir à ma guise dans tes reves, de te visiter au gré de mes envies...et moi qui t’aime, je ne me fais pas prier. Je viens mais sans jamais troubler ton sommeil.
Je te murmure des mots d’amour, de réconfort...on ne sait jamais, un vilain cauchemar pourrait survenir. Mais je suis là et mes mots de tendresse suffisent à t’apaiser. Au terme de la nuit je pose mes lèvres sur ta nuque, te regarde esquisser un sourire...voilà, maintenant tu soupires mon prénom.
Mar 15 Mars 2005, 12:56 par danslalune sur L'amour en vrac

Simplement en parler

...simplement parler du premier amour...il me vient plein de qualificatifs et je ne voudrais pas tomber dans la surenchère...troublant lorsqu’il commence à naître, le premier amour se nourrit d’interrogations, de doutes, de mauvaises journées passées au fond du lit, sous la couette...
Plus tard, on devient plus serein, non pas que tout soit devenu simple et limpide...seulement, cet amour on le vit avec une telle intensité qu’il "occupe" tout entier...on acquiert une assurance, un sentiment de certitude dont on ignorait l’existence...on apprend naturellement à lire dans les yeux de l’autre, les mots deviennent superflus...ce que vous éprouvez alors s’écrit dans vos yeux dès que vous les posez sur les siens...
La mémoire nous joue des tours, ou est-ce nous qui nous jouons d’elle...le premier amour reste...il est inoubliable.
Qu’il ait été douloureux ou heureux, son souvenir ne s’effacera pas...le premier amour, le mien fait partie de ma vie, de moi...il m’a construite telle que je voulais être...à son contact je me suis révélée telle qu’aujourd’hui je suis...au gré des rencontres que je fis ensuite, ma personnalité s’est affirmée, avec au fond de moi la frustration d’être obigée de...de paraître sans qu’il me soit d’être...
Ven 04 Fév 2005, 08:26 par danslalune sur La première fois

Jeux interdits

Septembre 2003 - Un site de rencontres traditionnelles, un pseudo étrange.... Eveil de ma curiosité ? ... je n’ai pu resister et j’ai donc contacté Jeux Interdit. Confus

Quelques phrases échangés sur le site et très rapidement, comme si j’avais peur de changer d’avis, je lui ai donné mon numéro de téléphone...
Quelques minutes après, j’entend sa voix, masculine, imposante, charismatique... Je suis déjà envoutée. Il m’explique sa vision de la domination. Il m’expose les règles, les conditions... Je suis conquise. Rendez-vous pris pour mercredi 20 h 30, chez lui. Je devrai sonner et tourner le dos à la porte pour qu’il me mette un bandeau sur les yeux... Je ne dois pas le voir tout de suite. Le but ? accentuer le plaisir, le mystère et les sensations.
Mercredi, j’arrive...
Je sonne, me retourne. La porte s’ouvre et je sens sa main évaluer le bas de mes reins. Un foulard de soie enrobe mon regard. Il serre, me retourne et me fait pénétrer dans l’appartement en me guidant. Il ferme la porte. J’ai un peu peur. Je suis chez un homme que je ne connais pas, la porte est fermée et je ne vois rien.
Il me demande de m’agenouiller sur le sol. Il pose un coussin sous mes genoux. Il soulève ma robe, descend mes bretelles pour découvrir mes seins. Je me sens découverte. Il m’ordonne de me carresser devant lui. Je m’execute. Je suis troublée, perturbée, et trempée... Je crois qu’il apprécie, il me demande de le rejoindre sur le lit et de lui offrir la vue de ma croupe...
Je l’entend dire dans un chuchotement "majestueuse"... je suis flattée... mais j’ai envie de ses mains. Pour le moment, il ne m’a pas encore touchée. Enfin, elles se glissent toutes les deux, d’abord sur mes chevilles, remontent sur mes jambes, entre mes cuisses et viennent se nicher dans mon intimité toute chaude.... Il me donnera, ce premier soir, entre petites claques et carresses, un plaisir non dissimulé. Pendant 2 heures, je suis l’objet de son plaisir pour mon plaisir. Chacun y trouvera son compte. Mais je refuse d’enlever le bandeau. J’ai décidé de revenir une deuxième fois, et je préfère garder le mystère. Après quelques douceurs, je repartirai, j’enleverai le bandeau devant la porte, là ou il me l’a mis et je partirai sans me retourner... sans le voir.
Cette expérience de soft domination m’a donné envie de recommencer, pour aller crescendo...
J’attend le contrat qu’il doit m’envoyer par mail...
Je sais déjà que je devrais être disponible dès qu’il m’appellera pour une seconde fois. Je suis consentante, heureuse.

Merci à toi Jeux Interdits coeur
Ven 24 Déc 2004, 07:24 par urgentdesir sur Les liaisons sulfureuses

La première fois

Il travaillait au service contentieux d’une importante compagnie d’assurance. Il s’était installé dans une routine aussi confortable qu’ennuyeuse tant professionnellement qu’affectivement. Sans que sa vie conjuguale soit catastrophique, il n’y trouvait plus toujours le sel du plaisir. Son épouse, au demeurant modèle, lui avait un merveilleux enfant. Et leur attention se focalisait sur ce bambin. Sans le moindre effort, il se savait lancé sur le rail du confort affectif et matériel. Sa tendre moitié lui avait apporté cette stabilité à laquelle il aspirait après de trop nombreuses années d’égarement. Pourtant, depuis peu, il s’en lassait quelque peu de cette routine. Sa soif de vie reprenait peu à peu consistance dans l’esprit de cet épicurien un peu artiste. Il éprouvait de plus en plus l’envie de séduire. Comme pour se prouver qu’il était encore capable de plaire. Mais sa conscience lui interdisait le moindre faux pas.

Sa vie bascula le jour où elle fit éruption dans son environnement. Elle venait de décrocher un contrat temporaire dans la boîte d’assurance. Elle n’était pas grande mais son corps était sculpté divinement. Une poitrine généreuse sans excès, une taille séduisante laissant apparaître une chute de reins finement modelée et une paire de jambes bien galbées. Paradoxalement ce n’est pas tant ce physique alerte qui le mit en émoi mais plutôt ce visage doux et souriant d’où émergeaient de beaux yeux d’un bleu perçant et d’où fusaient d’incomparables éclats de rires. Elle avait tout pour plaire.En plus d’être jolie, elle avait un charme fou. Elle le savait et visiblement, elle aimait la vie et savait y faire pour attirer les regards, masculins de préférence. Son arrivée dans la boîte ne passa pas inaperçue. Lui était tombé sous le charme de cette créature. Cette indescriptible attirance le troublait profondément. « Celle-là, elle doit être sagittaire », pensait-il lui qui était du premier décan de ce signe. Ce n’est que bien plus tard qu’il apprit qu’il ne s’était pas trompé.

Ce petit bout de femme bouillonnant avait littéralement transformé son quotidien. Il ne tenait plus en place. Toutes les occasions étaient bonnes pour descendre à l’accueil y réceptionner un courrier, y entendre un client mécontent. Toutes ces tâches qu’ils réfutaient depuis bien longtemps étaient devenues prétexte pour croiser son regard, attirer son attention. En attendant la venue de l’ascenseur, ses yeux pouvaient mieux mirer celle qu’il trouvait si énergique. Parfois, elle ne le voyait même pas. En d’autres occasions elle lui décrochait un large sourire qu’il emportait avec lui après avoir répondu sur le même ton. En grand maladroit qu’il était, il n’osait pas trop l’aborder. Quand bien même il l’aurait fait. Comment aurait-elle réagi? Il ne connaissait rien d’elle. Que cherchait-elle ? Une belle et longue histoire ou une passion secrète? Il était déchiré entre l’envie de la séduire et la crainte des conséquences que cela aurait pu avoir sur sa vie de famille qu’il ne tenait aucunement briser. Ces atermoiements prirent fin le jour où il eut confirmation des rumeurs circulant dans l’entreprise. « La petite nouvelle avait trouvé chaussure à son pied », disait-on. Elle passait son temps de midi avec un collègue de bureau qui finit par la préférer à sa femme. En cherchant une place de parking, il tomba par hasard sur ces deux amants. Leur position était sans équivoque et ils ne l’aperçurent même pas, trop occupés à goûter aux joies du plaisir.

De la fenêtre de son bureau, il les aperçut un peu plus tard revenant hilares de leur « heure de table ». Visiblement, elle rayonnait de l’amour qu’elle venait de recevoir de ce compagnon. Il demeura contemplatif devant ce tableau, partagé entre l’image de cette fille ravissante que lui désirait tant et le dédain pour ce collègue qu’il appréciait pourtant. Ce sentiment de jalousie s’estompa très vite en se disant que cette fille n’était pas faite pour lui. Au fil du temps, il devint même admiratif de ce garçon qui la rendait si heureuse. Cette fille transpirait l’amour de plus en plus, sa beauté et son charme n’en étaient que plus appréciables.
Mar 07 Sep 2004, 16:01 par robinson sur La première fois

Se promener en amour

Certains pourraient s’en vanter, mais je préfère pour ma part constater que je ne suis qu’un baroudeur de l’amour. Je ne m’en vante pas parce que initialement j’étais absolument persuadé qu’on ne pouvait vivre qu’une seule histoire d’amour et que la vie m’a finalement déconfit au terme de ce qui s’avéra être la première. Depuis "cette" histoire, il y en eut d’autres, toutes aussi intenses finalement et bien évidemment, toutes différentes.

Mais depuis la première douleur, je n’ai toujours fait que continuer dans mon erreur, à croire qu’il n’y a qu’une seule histoire. Si ce n’est la première, alors ça doit en être une autre et il me faut la trouver. Commença alors cette baroude, où je m’entêtais dans les bras de créatures qui avaient eu l’heur de me plaire, ou à qui j’avais plu.

Un jour, un ami me raconta qu’il avait vu un psy, juste une fois. Celui -ci mériterait à être connu, car il prodigua ce conseil à mon ami : "Promenez vous en amour !". Mon ami s’est finalement marié six mois après. Bon. La promenade fut plutôt courte pour lui. Mais le conseil n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et trouvant cette philosophie très jolie, je décidai de le prendre pour moi et de "me promener en amour".

Hou là, gourgandines de mauvaise vie et piètres salopards briseurs de coeur, je vous arrête tout de suite ! Il ne s’agit pas d’aller copuler où bon vous semble sous prétexte que vous vous promenez ! Diantre. Bon, soyons franc tout de même, le désir reste le meilleur déclic pour commencer la ballade.

Se promener en amour, consiste à rencontrer une personne qui ne vous déplaît pas et décider de faire un peu de route sentimentale avec elle, sans penser à plus loin. Donc exit de savoir si vous êtes amoureux, si cette personne est bien, si c’est celle qui vous faut etc, etc. Cette personne est là ? Elle ne vous déplaît pas ? Et bien alors, je crois bien que c’est le début d’une bien jolie promenade.

Je précise aussi, parce que ne pas le dire serait vous faire passer à côté de quelque chose de précieux, qu’il faut se conduire avec sérieux et légèreté. Le sérieux, c’est toute l’importance et le respect que vous accorderez à l’autre. La légèreté, c’est de n’accorder aucune importance à cette histoire… Du moins jusqu’à ce qu’elle le devienne, peut-être.

Si je vous parle de ce secret c’est que je me suis promené il n’y pas si longtemps que ca. Avec le recul, je pris conscience que c’était l’histoire la plus agréable qu’il me fut de vivre. Ca n’a malheureusement « pas pris », malgré de nombreuses et joyeuses péripéties. Les promeneurs se sont alors dit au revoir, non sans difficulté.
Dim 22 Août 2004, 12:53 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Une route dans les étoiles.

Pour en revenir un peu aux lieux de rendez-vous inhabituels (si vous le permettez!)

Je me souviens comme si c’était hier de ce rendez-vous si particulier. Ce jour-là, je ne trouvais pas le sommeil. Je me retournais encore et encore dans mes draps, en voyant défiler les heures sur le cadran de mon réveil.
N’y tenant plus, je me suis levée, et sans tenir compte qu’il était deux heures et demies du matin, j’ai appelé l’homme responsable de mon insomnie.

Je n’ai pas eu l’audace de lui demander si je le réveillais, je n’ai pas pris la peine de m’excuser de l’heure indue, j’ai juste annoncé un "Je ne peux pas dormir, j’ai envie de te voir" laconique.
Le fait que nous étions séparés d’à peu près cent kilomètres ne semblait pas m’effleurer non plus!
J’ai adoré sa folie en réponse à la mienne sous la forme d’un seul mot :"Où?"

J’ai filé me changer, me coiffer, me maquiller, je voulais être jolie même en pleine nuit! Je souriais de mon aplomb car le lieu où je lui avais rendez-vous n’était pas banal!

Sur l’autoroute qui reliait nos villes, je lui avais indiqué la sortie 23. A cet endroit, après avoir roulé quelques centaines de mètres sur la gauche, on découvrait un chemin carrossable, long de quatres kilomètres, s’enfonçant parmi les champs et absolument pas éclairé!
La seule lumière perceptible provenait des étoiles et de la lune.
Pas une maison, pas un arbre à l’horizon. Le ciel semblait se confondre avec la terre.

Je me rappelais m’être égarée là, un soir et j’avais été frappée par l’ambiance. Je m’étais sentie si petite sous la voûte étoilée, presque absorbée par elle. Cela m’avait rappelé ma visite au planétarium lorsque j’étais étudiante.

C’est là que je voulais retrouver l’homme qui squattait mes pensées. Je désirais lui faire partager la magie de l’endroit, j’espérais enfin goûter ses lèvres, sentir ses bras autour de moi...et avoir l’impression d’être en plein ciel!

J’ai pris la voiture, et écouté ma musique préférée pendant le trajet.
Lorsque je suis arrivée, il m’attendait déjà.
Il est venu vers moi, m’a prise contre lui comme je l’avais rêvé. Il ne disait rien mais je le sentais réceptif au lieu, j’avais réussi à l’émouvoir!
Enfin il a souri, m’a traitée de "petite folle"...et j’ai adoré.


Syolann
Jeu 19 Août 2004, 17:09 par syolann sur La séduction

La lettre (deuxieme partie)

Bonjour, je suis le papillon que tu as voulu aider cet après-midi.

Je me suis emparé des doigts de PetitPrince pour t’écrire. Tu le verrais, il est paniqué à regarder ses mains qui tapent tout seuls sur le clavier, c’est à mourir de rire ... Bref.

Je vais te raconter ce qui m’est arrivé avant d’atterrir contre cette fenêtre, où nous nous sommes finalement rencontrés. Je viens de Biralt, une micro planète au fond de votre océan Pacifique. Lors de notre grand conseil, les Grands ont annoncé que Biralt allait subir sa 9eme transformigration, quelque chose qui ne nous était pas arrivé depuis 12 321 billions d’années/eau, enfin selon notre échelle temporelle à nous. Pour votre monde cela équivaut à quelque chose comme 617 jours.

A cette occasion, la moitié de notre population doit quitter notre planète flottante, afin de lui permettre d’effectuer sa mue sans la contrainte de la masse de ses occupants. Notre planète est une femme depuis sept transformigrations. Mais à l’occasion de la neuvième mue, elle aura non pas un, mais deux sexes en même temps. C’est un phénomène qui n’arrive que 3 fois dans la vie d’une planète flottante.

Les habitants devant quitter Biralt sont volontaires, et pour la plupart ne reviendront jamais sur leur planète... Ils mourront, telle est la loi. Ceux qui survivront créeront une autre plante flottante, lors d’une immense danse subaquatique. Ces danses provoquent chez vous des raz de marées, et chez nous la création d’une planète flottante. Amusant non.

Je fis partie des volontaires. Malgré mon rôle de Grand, il me paraissait de mon devoir de quitter Biralt et d’accompagner mes semblables dans leur exode. Ce que je fis. Je suis parti avec 700 billions de Biraltiens, et prenant la direction du sud sous forme de planctons, nous avons stationné sous l’avant dernier parallèle. Là nous avons crée trois planètes flottantes.

Chaque planète est crée par une danse transaquatique, accompagnée de mélopées magiques. La planète se compose par la fusion des carapaces charnelles de chacun des danseurs au fur et à mesure de la danse. Le sexe initial de la planète est toujours masculin, et la première mue a toujours lieu à la 9eme année d’existence, soit une poignée de secondes pour vous.

Ma présence a permis d’utiliser mes dons extrasensoriels pour entrer en communication avec les éléments vivants, et notamment les grands cétacés. Je leur ai ainsi or de s’écarter de notre route pour ne pas nous décimer, et d’entourer chacune de nos danses pour amoindrir les effets des tsunamis. Il y avait plus de 9 000 baleines pour chacune de nos danses. Jamais nul être vivant n’a assisté à un tel rassemblement de baleines tu sais Maria.

A la suite de ces créations, nous n’étions plus que 5, dont un changeur de forme charnelle, un verrouilleur d’identité et un hybride reproducteur. Nous sommes retournés sous l’apparence d’un dauphin voir notre Biralt. Elle a accompli sa mue avec succès, elle est magnifique maintenant. Le changeur et l’hybride ont été réintégrés dans notre monde, chose rarissime. En partant il nous ont unis le reproducteur et moi, pour donner naissance à un papillon. Oh non pas celui que tu as vu à ta fenêtre, mais un papillon qui faisait plus de 2 kilomètres d’envergure ... Oui, ne ris pas. J’étais constellé des milles couleurs des coraux de la mer, ultime cadeau en guise de parure, mes soies étaient si lisses et douce que l’eau ne prenait pas prise dessus. Et je ne pesais que 2 kilos trois. Ca te coupe le souffle hein. Je fus propulsé hors de l’eau, et m’épanouissant d’un coup d’aile au dessus des vagues, je me suis envolé en direction du soleil.

Il ne m’a fallu que 200 battements d’ailes pour arriver suffisamment près sans risquer de me brûler. Je suis resté en orbite, à planer en me réchauffant aux cotés de notre astre avant de me décider à venir m’éteindre sur terre.
Au cours du voyage de retour, je me transformai, telle votre Cendrillon, pour prendre une forme plus conventionnelle qui ne vous effraie pas, et ressemblait au papillon que tu as vu cet après-midi. Je me suis déchiré l’aile dans les branchages de ton platane en face de ta fenêtre.

Tu sais, sur Biralt, nous ne mourrons pas. Nous quittons nos enveloppes charnelles, et devenons esprit. En qualité de Très Grand, je suis devenu intemporel. Je te raconte tout ceci, parce que j’ai lu ta tristesse en évoquant ce Papillon blessé. Maintenant tu sais que il ne peut y avoir de Papillon plus heureux que moi. Te rends-tu compte de tout ce que j’ai vu de beau dans ma vie, et tout ce qu’il va m’être de voir encore ?

Allons, sèche tes larmes, Maria. Moi je vais rendre ses mains au PetitPrince.

Au revoir.


- Euh, quelqu’un peut me dire ce qui s’est passé là ?
Ven 09 Juil 2004, 16:38 par PetitPrince sur Un monde parfait

Manon

Manon se tenait devant moi, et nous étions aussi surpris l’un que l’autre. Parti me promener sur les collines du Mont Struc, je marchais depuis le début de l’après-midi a me repaître des saveurs et des paysages enchanteurs de ces vieilles terres. Tantôt longeant des collines ou se rangeait des pieds de vigne soigneusement entretenu, tantôt gravissant les sentiers de pierres grises et plates, je m’étais finalement retrouvé dans l’ancienne foret domaniale.

Les odeurs de feuillus se succédaient aux quelques pins épars, et au milieu de ses fragrances, celles d’un buisson de mures vers lequel je me dirigeais pour faire bombance de ces délices.

Manon, c’est un peu l’enfant sauvage de notre pays. Elle ne dit jamais rien, mais elle fait énormément parler d’elle. Il court beaucoup de légendes sur elles, des plus tristes aux plus fantaisistes. Certains prétendent que Manon a toujours vécu dans cette foret depuis des temps immémoriaux, que son immortalité a pour prix son silence. Personne n’a jamais entendu parler Manon, ni entendu quelqu’un dire avoir entendu parler Manon. C’est peut être ce mystère qui façonna toutes ces légendes. Il est dit aussi que Manon est d’une beauté sauvage a rendre fou les hommes qui la regarde. Ceci, maintenant, je peux en attester. J’avais devant moi la plus belle, la plus affolante, la plus divine de toutes les femmes que je n’ai jamais eu l’occasion de voir.

Sa chevelure noire en bataille encadrait un visage mat, peut être un peu sale, duquel perçait une paire de grands yeux noirs.
Sa bouche bien que large, était dessinée avec finesse, s’entrouvrant légèrement en son centre. Vêtue d’une robe de chiffon, elle dégageait quelque chose d’animal et de gracieux. Je devinais la naissance de ses seins dans l’échancrure de sa robe, comme elle se tenait de biais. Mon regard descendit malgré moi le long de ses reins, puis de ses hanches, tandis que ma bouche s’ouvrait tellement j’étais ébahi et stupéfait devant la perfection de ce corps. Ses jambes, musclées avec élégance étaient le socle de cette vestale vivante.
Je déglutis tant je n’arrivais pas à me faire un raison de ce que j’avais sous les yeux. Et là, j’entendis un rire cristallin percer l’air chargé de senteur. Manon visiblement se moquait de moi et de ma surprise à la vue de son corps. Elle s’arrêta, me regarda d’un air mutin et reprit de rire de plus belle. Conscient de l’absurdité de mon comportement, je me mis a rire aussi de bon coeur, sortant en même temps un mouchoir pour m’éponger le front.

Nous nous observâmes un long moment. Je devais l’intriguer, j’imagine. Peut être que tout les hommes qu’elle avait rencontré par hasard dans les bois lui avait couru après dans le but de l’étreindre, et que mon comportement l’intriguait. Célibataire, je n’étais pas spécialement porté sur les femmes en ce moment. Je savourais cette solitude intense, cette liberté sans nom que de na pas être à l’emprise ni de ses sens ni de ceux d’une ravissante compagne. Mais je pense que même sans cette période de calme, je ne me serai jamais jeté sur une femme comme un animal, fut elle aussi jolie que Manon. Finalement, nous ceuillâmes des mures en silence sans cesser de nous observer à la dérobée. Je passais ainsi une bonne heure en compagnie de notre légende locale, dans le ravissement le plus absolu. De temps en temps, Manon me regardait m’escrimer à ramasser les mures et faisait sonner son rire enfantin pour se moquer de ma gaucherie dans les mûriers. Elle, elle avait l’air d’éviter les ronces. Ses mains courraient avec agilité dans les branchages et ramenaient les baies par poignées entières. Son panier d’osier fut bientôt rempli à ras bords, tandis que j’avais a peine de quoi remplir mon chapeau.

Elle m’invita avec forces gestes de la main à venir manger ses mures sur un coin d’herbe a l’ombre d’un arbre. Je m’assis a coté d’elle et me servit doucement dans son panier. Elle était a quelques centimètre de moi, et ne semblait pas avoir peur. C’est un situation particulière, que d’être a coté d’une femme aussi belle, sans lui échanger un seul mot. Communiquer se fait alors autrement, par le regard, par l’attitude.

Décidément heureux de cette après-midi merveilleuse, je me mis à contempler la colline de vigne qui faisait fasse a celle que nous occupions avec Manon.

Ma contemplation s’arrêta comme j’entendais un léger bruit a coté de moi. La robe de Manon, venait de tomber doucement sur l’herbe souple, et le corps halé de soleil comme aucun sculpteur n’eut jamais contemplé s’offrait fièrement à ma vue. Manon me regardait intensément, une sorte de fièvre semblant la gagner comme ses mains caressaient avec insistance le devant de ses cuisses. Ses seins semblaient gorgés d’un nectar lourd et épais. Sa beauté me paralysait littéralement.
Puis je sentis le désir sourdre. Ca me prit en bas du dos et me transperça le ventre. Une boule de feu descendit au plus profond de mon corps, reveillant avec fureur une érection dont je ne me croyais pas capable. Manon se rendit compte de ce changement, et voyant la turgescence orner mon pantalon, me regarda avec tant d’amour que j’en fut paralysé. Elle se jeta sur moi, et m’embrassa a pleine bouche.

Je ne me souviens que de très peu de choses ensuite. Nous arrachâmes ensemble ma chemise,tandis qu’elle se tenait a califourchon sur moi, ses seins durcis d’envie frôlant et caressant ma poitrine. Elle me couvrit le haut du corps de baisers frénétiques, frottant son bassin sur mon pantalon bossu, et attrapant mes épaules et mon dos de ses mains fiévreuses.
Manon avait le diable au corps. Et elle me le communiqua. Je me cambrai pour enlever mon pantalon ainsi que mes sous vêtements, et nous roulâmes nus tout les deux sur ce coin d’herbes ensoleillé. Sa peau était plus douce que celle d’une pêche, et ma bouche en butinait chaque parcelle. Mon sexe frottant contre le sien, je devinais qu’elle était prête a m’accueillir, sans qu’une quelconque stimulation ne fut nécessaire. Ma main sur un de ces seins chaud et doux, je tempèrais un instant mon agitation pour regarder dans les yeux de Manon.Il y brillait une supplication, un besoin d’absolu, quelque chose de déraisonnable. Manon m’implorai de l’aimer. Je reculais, tout en la regardant, et la pénétrai doucement, lentement. Elle ferma les yeux devant cette intrusion et plaqua ses mains sur mes fesses comme pour me confirmer qu’elle désirait impérativement cet instant. Nos corps s’harmonisèrent dans une douce cadence, elle devinant mes limites, moi forçant les siennes. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ce fut pour les planter dans les miens, alors que notre plaisir commençait à s’approcher de l’insupportable.
Nous basculâmes sur l’herbe, Manon me chevaucha d’abord avec douceur et profondeur, puis avec un acharnement non pas mu par sa volonté, mais plutôt par le plaisir qui prenait entièrement possession d’elle. Elle cria tout en imprimant de violent et sensuels coups de bassin, tandis qu’elle restait droite et fière. Ses seins bien que de taille généreuse, ne s’agitaient pas dans tout les sens, et restaient dans le mouvement de son corps. Sa tête était penchées sur la droite et ses yeux clos devaient vraisemblablement regarder cet intérieur que je pouvais deviner. Elle jouit, ses petits cris résonnèrent dans la foret, comme la musique d’un matin qui se lève.
Par miracle, j’avais reussi à me retenir. Doucement, je la soulevais. Alors que nous nous desemboitames, elle me regarda avec un petit sourire coquin, puis s’avança à genou face à l’arbre qui abritai nos ébats. Tout doucement elle se cambra, m’invitant à étreindre le plus beau derrière féminin que je n’ai jamais vu. Tandis que je m’approchais, elle me jeta un regard lascif, comme si le simple fait de deviner ce qui allait se passer lui procurait déjà un plaisir fiévreux. J’attrapai le haut de ses hanches comme pour m’aggriper et prendre un appui solide, et me réintroduisît en elle. Je vis ses mains agripper le tronc avec un force telle que ses articulations en devenait blanches. Sa croupe se mit a onduler sous mon regard émerveillé, caressant mon sexe qui était en elle avec ferveur. J’imprimais quelques coups de reins pour ne pas la perdre dans sa danse, mais ce fut là ma seule contribution à cette etreinte contre l’arbre.
Ma déesse me rendait le plaisir que je lui avais auparavant, et m’arracha un orgasme suffoquant d’intensité. Je m’écroulais sur l’herbe. Ma compagne se rapprocha de moi et m’enlaça avec tendresse, posant sa joue sur ma poitrine essoufflée.

Je me réveillais au petit matin, seul. J’étais habillé, bien que plutôt débraillé. Je m’étais endormi contre l’arbre sous lequel j’avais aimé Manon. Mais de Manon aucune trace, a part peut être mon chapeau qui contenait plus de mures que je ne me rappelai en avoir mis la veille.
Jeu 08 Juil 2004, 18:20 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Elle et lui

Elle l’a eu au téléphone ce soir. Il a une voix douce qui lui plait.
Elle ne sait pas comment il est, ils ne se sont parlés que par écrans interposés, mais elle ne s’en inquiète pas. La voix lui dit qu’il veut la voir, la rencontrer, lui parler « pour de vrai ». Elle ne sait pas comment elle a accepté, elle a reposé le combiné, il est trop tard pour reculer. Ils doivent se voir demain en début de soirée pour aller prendre un verre comme il l’a suggéré. Au moins, cela ne durera pas longtemps.

Cette nuit, elle ne s’endort que très tard, elle est fébrile, impatiente, excitée, anxieuse. Ils se sont dit beaucoup de choses, peut-être même beaucoup trop de choses à bien y réfléchir...

Que va-t-elle porter ? ? Horreur, choix fatidique ! Elle sait que tout ce qu’elle fera sera disséqué, interprété, analysé , elle le sait, elle le connaît, il est comme elle.

Elle choisit un haut noir ajouré et un pantalon gris souris. Elle qui ne porte que des strings veut mettre une culotte, elle en choisit une très sage mais très vite elle l’enlève, ça sera un string comme d’habitude et tant pis s’il se méprend sur ses intentions.
Trouvant que cela manque de couleur, elle embarque l’écharpe abricot offerte par le dernier en date.

Elle sort très en retard comme toujours, voit son reflet dans une vitre, décidément cette écharpe fait vraiment mémé, elle la tasse en toute hâte dans son sac.
Elle rentre dans le café où il lui a rendez-vous. Elle ne sait pas à quoi il ressemble, mais dès son entrée, un seul regard s’est porté sur elle ; c’est lui, elle en est sûre. A la quantité de cendres qu’il y a dans son cendrier, elle devine qu’il a du arriver très en avance et qu’elle, est très en retard. Ils se saluent comme de vieux amis mais elle est troublée, elle bredouille quelques mots d’excuse inintelligibles. Mon dieu, où est passée son éloquence, cet art du verbe qu’elle excelle avec lui ! Elle se sent toute petite, insignifiante devant cet homme qui la regarde d’un air amusé.

Il a l’air détendu, rompu à ce genre de rencontres, peut-être même un peu blasé, pense-t-elle, il est dans son élément, dans son bain...
Soudain tendue, blessée dans son orgueil par tant d’aisance, elle déclare qu’il est temps pour elle de partir, prétextant l’achat d’un malheureux « dictionnaire du langage amoureux ». Elle est désolée pour elle-même, elle n’a rien trouvé de mieux, où a-t-elle trouvé ça? ... l’achat d’un dictionnaire amoureux... tu es pitoyable, ma grande, se dit-elle.

Il la regarde sans rien dire, il sait qu’elle ment, elle ment mal ; mais tant pis, cette fois il fera semblant d’y croire.
Il veut bien y croire car elle lui plait, il la trouve très sûre d’elle, contradictoire telle qu’il la retrouve sur son écran, il est charmé par le pétillement de ses yeux, par sa volubilité désore et par la flamme qu’elle met dans ses mots... rien à voir avec celles qu’il a déjà rencontrées.

Il lui tend un petit paquet et lui demande de ne l’ouvrir qu’une fois chez elle.
Dedans, il a mis une clef et son adresse, il l’a préparé dans l’après-midi, et n’a cessé de penser, pendant qu’elle lui parlait, au moment où il lui donnerait cette clef qui veut dire beaucoup. Pour lui, elle signifie vous me plaisez, je suis séduit, je m’en remets à vous, vous m’intimidez, je n’ose vous demander de venir me voir, j’ai peur de votre refus, prenez cette clef et soyez maître de mon destin.


Elle rentre chez elle, elle a fui, elle est lâche. Quelle idiote ! pense-t-elle.

Elle a faim, terriblement faim, elle est épuisée par l’émotion et par le jeûne subi de cette journée. Ce soir ce sera « Couscous » pris chez le traiteur au coin de la rue.

Elle ouvre sa porte et soudain l’effervescence retombe. Son premier réflexe est de se diriger vers son bureau et de reconnecter son PC, geste mille fois répété, source de ce qu’elle considère déjà comme une désastreuse rencontre.

Elle repense au paquet tendu, cherche dans son sac le mystérieux cadeau, aiguille perdue dans une meule de foin parmi l’écharpe, les kleenex, les trois stylos, le téléphone, l’agenda, le baume à lèvres, le miroir de sac et le portefeuille.

Elle ouvre le paquet et découvre une clef et une adresse. Son adresse à lui ! la sienne ! Elle regarde stupéfaite par la découverte et interloquée quant au sens qu’elle doit donner à tout ça.

Ne sachant que penser, elle repose l’étrange cadeau et va dîner. Elle y pensera plus tard.

Il rentre chez lui, il a l’estomac noué, il fond pour elle... Il s’en veut d’avoir si peu parlé, d’avoir été réservé, froid. Il aurait dû la retenir intelligemment, sans la brusquer, il lui aurait alors parlé comme il le fait habituellement avec elle. Elle ne viendra pas, il en est sûr, il a été en dessous de tout. Elle va lui rire au nez. Jamais, il n’aurait du faire ce qu’il a fait. Tant pis, il est trop tard, rien à regretter, ce qui est fait est fait.



Elle s’est endormie devant sa télé, elle n’a pas pensé, elle dort du sommeil des justes.
Lui y repense, il s’est connecté comme tous les soirs ; il la cherche, elle n’est pas là, son écran demeurera silencieux, elle le boude, elle lui en veut, elle a raison de le faire, se dit-il.

Elle se réveille tôt ce dimanche, remise de toutes ces émotions, sa première pensée va vers lui, elle repense à cette rencontre, elle a été d’une piètre performance, lui aussi, sans brillance, ni éclat. Elle revoit ses yeux, ses mains, c’est drôle elle avait occulté tout cela quand ils étaient face à face.
C’est décidé, il lui plaît ce Monsieur aux habitudes étranges, au regard amusé, à l’éloquence muette.

Elle passe en hâte sous la douche, avale le café brûlant, s’habille et sort. Elle connaît ses habitudes par cœur, elle sait qu’il se réveille tard le dimanche.

Son cœur bat la chamade, elle est folle d’aller chez ce type, mais elle ne reviendra pas en arrière... Café/croissants, cela fait un moment qu’elle lui promet d’arriver un matin par surprise chez lui, comme si elle avait deviné son adresse. Il n’habite pas loin, ça elle le savait.

Elle y est... il est encore temps de faire machine arrière, mais elle n’est pas de ce genre de filles ; elle y va reprenant contenance, dans le miroir de l’ascenseur, elle croise son propre reflet, ça va elle n’a pas l’air paniqué.

Elle glisse la clef dans la serrure, appuie sur la poignée, la porte s’ouvre... elle retient son souffle, pas un seul bruit dans l’appartement. Elle pose les croissants sur la table et se dirige vers ce qui doit être la chambre, elle s’approche de lui sur la pointe des pieds... elle le regarde en silence, il dort, elle ne veut pas le réveiller, elle se penche doucement sur lui et l’embrasse au coin des lèvres. Il ouvre les yeux et lui sourit, il est heureux.
Mar 01 Juin 2004, 17:30 par personnel.et.confidentiel sur Amour internet

Le Célibataire endurci !

Comment apprivoiser un célibataire endurci ?

Surprise! Le célibataire endurci cru 2004 est tout à fait séduisant. Pour préserver son indépendance d’esprit et sa liberté enivrante il choisit délibérément une vie solo. Il n’est pas foncièrement opposé à la notion de couple, mais entend bien y fixer une certaine limite.

Sa dernière compagne habitait à New York ou à Londre; il trouvait cette situation bien commode. La relation à distance ne lui donnait pas l’impression d’être pris au piège. C’est peut-être un entre deux confortable.

Son caractère idéaliste, c’est ce qui plait chez lui, cet air absorbé, cette tendance à zapper les aspects noueux de la réalité. D’autres vont nous bassiner avec leurs trophées professionnels, lui s’intéresse à l’humain, sa vie, son œuvre, ses revendications. Et comme tout idéaliste, son désir est un désir d’obstacles. Alors semez un petit parcours avec des petites embûches dissuasives, déployez vos charmes, vos facettes d’exigences idéalistes. Car nous aussi on préfère peut être une relation à la Sartre et de Beauvoir.

Prolongez la féerie de la découverte. Rando, Ciné, Pub fun, dîner accompagné d’un bon Brouilly... Et quand heureuse femme nous l’avons bien séduite, continuez à progresser dans cet accrochage inconscient.

Il ne sait pas trop pourquoi vous lui plaisez, alors installez-le dans cette relation sans qu’il s’en aperçoive. Une bonne tactique consiste à garder la relation secrète. Un jardin privé provisoire dont on tirera une excitation romanesque.

Et oui le célibataire endurci a besoin de temps. Sensible, cœur exquis, et surtout caractère entier. Jusqu’à présent son emploi du temps, ses centres d’intérêt multiples lui ont toujours de bonne raisons de ne pas s’engager. Pas de problème pour une relation épisodique. Sa devise « Ne pas se laisser submerger » donc c’est à nous d’aller vers lui.

Après la 1ere nuit d’amour, c’est alors le choc de deux micro cultures personnelles. Au lieu de nous mettre une couronne de roses, il peut devenir mutique. Cherchez pas, il fait son deuil de son « vieux soi ». Cette nuit de désir fou laissera place à un besoin d’indépendance, il se sent coincé, obligé de partager sa couette.

Et si il s’est décidé d’aller faire quatre heures de VTT en forêt, c’est qu’il veut rétablir son équilibre psychologique.

Désespérons pas, le célibataire endurci est un crocodile à la peau dure mais au cœur tendre.

Muse
Dim 30 Mai 2004, 07:01 par Muse sur La vie à deux
Page 9 sur 11 Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 8, 9, 10, 11  Suivante

Ecrire sur donné

Ecrire sur donné T'avais pas besoin de claquer la porte, Pardon..., Tendres retrouvailles, Ce jour là..., Aimer, Les nuits de mon ange., Simplement en parler, Jeux interdits, La première fois, Se promener en amour, Une route dans les étoiles., La lettre (deuxieme partie), Manon, Elle et lui, Le Célibataire endurci !,
Il y a 156 textes utilisant le mot donné. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

Derniers textes

Livres recommandables

On ne badine pas avec l'amour à 1,55 euros
Alfred de MUSSET
Pocket
Éloge des femmes mûres: Les souvenirs amoureux d'András Vajda
Stephen Vizinczey
Folio
Les fables de l'Humpur
Pierre Bordage
J'AI LU
Infidèles : Nouvelles érotiques
Martin Laliberté
J'ai lu
La Pharmacienne
Esparbec
La Musardine
Journal intime de mon sexe
ANONYME
Pocket
ITINERAIRE D UNE SCANDALEUSE
CLARA BASTEH
Pocket
Grammaire érotique
Laurin Jacques
La Musardine
CARNET DE RROSE
ALINA REYES
Pocket
Cinquante nuances de Grey (Fifty Shades, Tome 1)
E L James
JC Lattès


Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres

La citation d'amour

L'amour est un ennemi que l'on ne peut vaincre corps à corps, mais par la fuite.

Cervantès.

Qui est en ligne ?

  • Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
  • La date/heure actuelle est Ven 26 Avril 2024, 03:59
  • Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
    Nous avons 1234 membres enregistrés
    L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher
  • Il y a en tout 37 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 37 Invités et 0 Bots   [ Administrateur ]   [ Modérateur ]
  • Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 311 le Sam 21 Juil 2012, 20:22
  • Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
    Bots : Aucun
  • Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes
  Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Se connecter automatiquement à chaque visite