Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur douce - Page 8 sur 21
Une envie
Au bord de l’eau mon amour,
J’aimerai être avec toi
T’ écouter me raconter tant de choses;
Je "boirai" tes paroles si douces,
Aussi douce que du miel
Aussi douce qu’une mélodie
Qui m’engourdirait l’esprit
Qui m’engourdirait le cœur
En posant mes lèvres sur les tiennes
Et en les effleurant,
Juste pour gouter à la saveur de celle -ci.
Te caresser de mes yeux
En plongeant mon regard dans le tien
Nous serions si bien.
Ta main descend doucement à la base de mes reins
Et nous sommes si bien.
Cette façon de vouloir te protéger
En te serrant dans mes bras
Te donner de la tendresse
Malgré ma maladresse
Car je t’apprécie telle que tu es
CARESSEDESYEUX
J’aimerai être avec toi
T’ écouter me raconter tant de choses;
Je "boirai" tes paroles si douces,
Aussi douce que du miel
Aussi douce qu’une mélodie
Qui m’engourdirait l’esprit
Qui m’engourdirait le cœur
En posant mes lèvres sur les tiennes
Et en les effleurant,
Juste pour gouter à la saveur de celle -ci.
Te caresser de mes yeux
En plongeant mon regard dans le tien
Nous serions si bien.
Ta main descend doucement à la base de mes reins
Et nous sommes si bien.
Cette façon de vouloir te protéger
En te serrant dans mes bras
Te donner de la tendresse
Malgré ma maladresse
Car je t’apprécie telle que tu es
CARESSEDESYEUX

Sam 27 Mars 2010, 18:13 par
caressedesyeux sur Mille choses
Une drogue...
Entendre ta voix
Etre tout prêt de toi
Je viens de te quitter
Que je veux te retrouver
Un Amour passionnel
Deviendrait-il obsessionnel
Je veux me laisser aller
A ne plus me rétracter
D’une peur de se voir détruit
Par un échec déjà maudit
Envie de ta peau si douce
De tes mains sur mon cou
Ces touches enivrantes
Sensations exaltantes
Qui m’amènent à la folie
A te vouloir toute la nuit
Profiter tant que tu es là
De ce qui demain manquera
Comment as-tu fait
Pour ainsi m’ensorceler
Ivre des courbes de ton corps
Vibrer au rythme de tes hanches
Me noyer dans ton plaisir
Dans un soupir d’encore
Oublier la réalité
Rester drogué...
Etre tout prêt de toi
Je viens de te quitter
Que je veux te retrouver
Un Amour passionnel
Deviendrait-il obsessionnel
Je veux me laisser aller
A ne plus me rétracter
D’une peur de se voir détruit
Par un échec déjà maudit
Envie de ta peau si douce
De tes mains sur mon cou
Ces touches enivrantes
Sensations exaltantes
Qui m’amènent à la folie
A te vouloir toute la nuit
Profiter tant que tu es là
De ce qui demain manquera
Comment as-tu fait
Pour ainsi m’ensorceler
Ivre des courbes de ton corps
Vibrer au rythme de tes hanches
Me noyer dans ton plaisir
Dans un soupir d’encore
Oublier la réalité
Rester drogué...
Jeu 11 Mars 2010, 23:21 par
Loyd sur Parler d'amour
Une douce torpeur

Cette envie de plonger,
Dans un breuvage au gout exquis me ravie
Et me met les papilles en ébullition
De sentir cette douce torpeur m’envahir les neurones.
Et dont mon palais en raffole et m’affole
Belle couleur ,dont ses effluves viennent m’enivrer.
Belle saveur d’un mélange de baies sucrées au gout de cassis, fruit des bois
Et dont je prend plaisir à tremper le bout de mes lèvres
Puis de ma langue, je me met à rêver
Sauter dans une mare rouge dont l’odeur du raisin est bien présent
M’en recouvrir le corps, et s’immerger avec modération d’une tentation, et" macération."
Viens donc me rejoindre au pays de l’ivresse
Ou je serai une déesse qui t’accompagnera et en ferai des délicieux dégâts.
caressedesyeux
Mar 09 Mars 2010, 15:27 par
caressedesyeux sur Mille choses
Une envie

UNE AMBIANCE FEUTRÉE ET CHALEUREUSE RÈGNE DANS NOTRE MAISON
DEVANT UN BON FEU DE CHEMINÉE.
UN MOMENT RIEN QUE POUR NOUS DEUX
NOS DEUX CORPS EN PARFAITE HARMONIE
CETTE ENVIE DE PRENDRE LE TEMPS DE TE FAIRE L’AMOUR
ET DE SURTOUT EN MÉMORISER CHAQUE INSTANT PASSÉ AUPRÈS DE TOI ;
J’OUVRE DÉLICATEMENT LES BOUTONS DE TA CHEMISE
ET J’EMBRASSE TES LÈVRES
MA MAIN PARCOURT TA PEAU SI CHAUDE
ET MES DOIGTS S’AMUSENT A TE "TITILLER" LE MAMELON
UNE DOUCE TORPEUR TE GAGNE.
NOUS SOMMES EN "NAGE"
ALORS PRENONS LE TEMPS DE NOUS "DÉVORER"...
CARESSEDESYEUX
Dim 28 Fév 2010, 18:13 par
caressedesyeux sur La séduction
Les larmes

je me laisse couler
Car trop longtemps retenue
Dans une poche de bain salée
Il faut que je sorte, très vite
Car j’étouffe, et ce besoin de me libérer, ne peut durer.
Ce besoin de couler
Et d’en imprégner une joue si douce
Et dont les cils essayent de les retenir.
Un voile embrume ses beaux yeux
Une rage contenue explose soudainement
Belle larme, dont mon cœur se serre
De te voir comme cela,
Et je comprend ton chagrin
Et ce besoin de les laisser sortir,
Ne te feront que du bien
Libère toi de toutes peines
Qu’elles soient triste ou pleine de joie..................................
Je serais la pour toi
caressedesyeux
Sam 27 Fév 2010, 17:42 par
caressedesyeux sur Mille choses
Le gout
LE GOUT
La pointe de ma langue, en goute toute les saveurs de ta peau
Qui se veut salée,
Mais dont l’arôme dégage l’odeur d’un parfum musqué.
Troublante odeur sur mes papilles,
Et dont j’en suis" raide dingue"
Elle se veut si douce et m’embrume le cerveau.
D’un merveilleux cadeau.
les effluves chatouillent si gentiment mon nez
Mais je préfère savourer le velours de ton corps
Et j’en veux encore et encore.
caressedesyeux
La pointe de ma langue, en goute toute les saveurs de ta peau
Qui se veut salée,
Mais dont l’arôme dégage l’odeur d’un parfum musqué.
Troublante odeur sur mes papilles,
Et dont j’en suis" raide dingue"
Elle se veut si douce et m’embrume le cerveau.
D’un merveilleux cadeau.
les effluves chatouillent si gentiment mon nez
Mais je préfère savourer le velours de ton corps
Et j’en veux encore et encore.
caressedesyeux

Jeu 25 Fév 2010, 14:30 par
caressedesyeux sur Mille choses
Plus l'habitude de me mettre en péril...
Plus l’habitude de me mettre en péril... Et pourtant j’ai pris le risque et la joie était là, le bonheur, la douce folie de se donner, de recevoir en retour, d’avoir l’impression d’exister, d’en vouloir plus. La vie prend de surprenants tournants, comme cela sans prévenir quand on s’en donne les possibilités... De laisser son coeur respirer !
Mais voilà, le coeur n’a pas ses raisons mais a de la mémoire... Et voilà qu’une phrase maladroite me rend malade. Le cerveau tente de venir à la rescousse pour une fois dans le bon sens, mais rien n’y fait, mon coeur bat stupidement trop vite, bat de peur ! Pour une maladresse j’en conviens, pour une mauvaise interprétation c’est sûr, mais pourquoi part-il à cette vitesse pour si peu? Douleur passée qui fait écho à une situation présente, imagination torturée de scènes absurdes, peur d’avoir donné pour rien, de tout perdre...
Ou alors tout simplement je tiens à toi...
Mais voilà, le coeur n’a pas ses raisons mais a de la mémoire... Et voilà qu’une phrase maladroite me rend malade. Le cerveau tente de venir à la rescousse pour une fois dans le bon sens, mais rien n’y fait, mon coeur bat stupidement trop vite, bat de peur ! Pour une maladresse j’en conviens, pour une mauvaise interprétation c’est sûr, mais pourquoi part-il à cette vitesse pour si peu? Douleur passée qui fait écho à une situation présente, imagination torturée de scènes absurdes, peur d’avoir donné pour rien, de tout perdre...
Ou alors tout simplement je tiens à toi...
Mer 17 Fév 2010, 21:48 par
Loyd sur Mille choses
Escapade d'été
Le murmure de l’océan, ce soir d’été,
Sur la dune qui nous avait accueillis
M’avait fait entendre la mélancolie
D’un tendre moment qui finissait.
Notre si douce complicité,
Si étonnante puisque le fruit
D’une rencontre que l’on crût folie,
Pour moi valait l’éternité.
Mes lèvres ont savouré ta peau salée,
Mes mains t’ont doucement massée ;
J’aurais voulu que le temps s’arrête là
Lui qui m’apprit que mon bonheur, c’est toi.
La brise qui maintenant nous caressait
Ton corps soudain fit frissonner ;
D’émoi, ta peau dorée avait pali
Quand je murmurai : « Je t’aime, Magali ».
Sur la dune qui nous avait accueillis
M’avait fait entendre la mélancolie
D’un tendre moment qui finissait.
Notre si douce complicité,
Si étonnante puisque le fruit
D’une rencontre que l’on crût folie,
Pour moi valait l’éternité.
Mes lèvres ont savouré ta peau salée,
Mes mains t’ont doucement massée ;
J’aurais voulu que le temps s’arrête là
Lui qui m’apprit que mon bonheur, c’est toi.
La brise qui maintenant nous caressait
Ton corps soudain fit frissonner ;
D’émoi, ta peau dorée avait pali
Quand je murmurai : « Je t’aime, Magali ».
Mar 16 Fév 2010, 18:08 par
piertiteuf sur La déclaration d'amour
Aimer, toujours aimer ?
Si X poursuivait cette conversation avec Y :
X : "Des évidences ? Mais, mon ami, rien n’est évident dans l’Amour. Le temps n’attend pas l’Amour. L’Amour se conjugue au présent et non au passé. Au futur, aimer n’a point de réalité."
Y : "Certes, rien n’est évident en Amour. Mais mon coeur vivait notre amour dans ce temps que vous avez vous-même révolu."
X : "Il est devenu passé révolu car le présent de votre verbe a disparu."
Y : "Ma douce amante, il demeure toujours dans mon coeur au présent. Souffrez de cette foi en mon affection."
X : "Accordez à d’autres sujets !"
Y : "Je veux continuer à conjuguer avec vous ce verbe au présent !"
X : "Cette conjugaison au pluriel ne me sied guère !"
Y : "Mais, ma belle amie, ce verbe ne se conjugue pas au singulier !"
X : "Mon bon monsieur, il se conjugue au singulier avec un complément. Trouvez-vous un complément !"
Y : "Le plus beau des compléments, c’est vous."
Cela est bien triste de finir sur un désaccord lorsque la conjugaison au pluriel ne veut plus se faire.
Le verbe "aimer" sans complément perd sa vitalité sans de divins accords.
X : "Des évidences ? Mais, mon ami, rien n’est évident dans l’Amour. Le temps n’attend pas l’Amour. L’Amour se conjugue au présent et non au passé. Au futur, aimer n’a point de réalité."
Y : "Certes, rien n’est évident en Amour. Mais mon coeur vivait notre amour dans ce temps que vous avez vous-même révolu."
X : "Il est devenu passé révolu car le présent de votre verbe a disparu."
Y : "Ma douce amante, il demeure toujours dans mon coeur au présent. Souffrez de cette foi en mon affection."
X : "Accordez à d’autres sujets !"
Y : "Je veux continuer à conjuguer avec vous ce verbe au présent !"
X : "Cette conjugaison au pluriel ne me sied guère !"
Y : "Mais, ma belle amie, ce verbe ne se conjugue pas au singulier !"
X : "Mon bon monsieur, il se conjugue au singulier avec un complément. Trouvez-vous un complément !"
Y : "Le plus beau des compléments, c’est vous."
Cela est bien triste de finir sur un désaccord lorsque la conjugaison au pluriel ne veut plus se faire.
Le verbe "aimer" sans complément perd sa vitalité sans de divins accords.
Ven 12 Fév 2010, 02:41 par
Solina sur Parler d'amour
Un réveil...
Le réveil venait juste de sonner, je l’avais arrêté à tâtons. C’était un de ces petits matins où l’on n’a pas vraiment envie de se lever. On entendait la pluie, on la devinait froide et l’on préférait savourer la tiédeur d’un lit qui nous avait accueillis pour cette nuit de tendresse. L’épaisseur des couettes, la chaleur de nos corps en avaient fait un nid douillet.
Mes mains avaient, tout doucement, frôlé tout ton corps, faisant frissonner ta peau. Je prenais du plaisir à te réveiller ainsi, très doucement, à voir ton corps s’étirer délicieusement. Cette nuit, c’est de mes lèvres que j’avais fait ce parcours sur toute ta peau, et c’était bien plus que des frissons qu’elles y avaient fait naitre ! J’avais encore le gout de ton corps sur ma bouche et m’en délectait.
Puis j’ai pris beaucoup de plaisir à accompagner de tout mon corps les étirements du tien, un peu comme un ballet immobile, comme la pose prise par deux danseurs qui seraient parfaitement à l’unisson.
Nos jambes se sont mélangées, nos torses se sont plaqués l’un contre l’autre. Même dans l’obscurité, je devinais ainsi la pointe de tes seins, tendus contre ma poitrine. Il a fallu bien des baisers dans ton cou pour déclencher ta première parole : « quelle heure est-il ? » De mon côté, j’avais largement dépassé ce stade, en glissant au creux de ton oreille tous les mots doux, ceux que nous avions échangés hier au soir, avant de s’endormir, éreintés…
Ton corps semblait brûlant contre le mien : était ce le résultat de nos ébats, ou plus simplement celui des deux couettes que tu affectionnais de prendre sur toi ? Mais cette chaleur douce qui émanait de ton corps était un si beau début à cette froide journée de novembre… J’avais l’impression d’y recharger mes batteries, pour une journée qui s’annonçait difficile.
Que s’est il passé alors ? Pourquoi ce réveil, que j’étais sur d’avoir arrêté, reprenait il sa sonnerie qui tranchait autant avec la douceur de ce moment ?
Je l’arrêtais à nouveau, puis me retournai vers toi… Plus rien, ta place vide et froide, le sentiment de vacuité d’un cœur que l’on m’arrache… les esprits me revenaient : bien sûr, je t’avais raccompagnée hier au soir… Je ne savais plus si je devais maudire ce rêve qui se terminait si mal, ou au contraire le bénir pour avoir prolongé un peu cette soirée trop courte pour la grandeur de notre amour.
Alors, mes pensées se sont portées vers une idée bien plus concrète : cette touche « snooze », il fallait que je la rebaptise « bon pour un dernier rêve »…
Et si un fabriquant de réveille-matin me lit, je lui fais cadeau de cette idée... Pour que d’autres amoureux puissent rêver!
Mes mains avaient, tout doucement, frôlé tout ton corps, faisant frissonner ta peau. Je prenais du plaisir à te réveiller ainsi, très doucement, à voir ton corps s’étirer délicieusement. Cette nuit, c’est de mes lèvres que j’avais fait ce parcours sur toute ta peau, et c’était bien plus que des frissons qu’elles y avaient fait naitre ! J’avais encore le gout de ton corps sur ma bouche et m’en délectait.
Puis j’ai pris beaucoup de plaisir à accompagner de tout mon corps les étirements du tien, un peu comme un ballet immobile, comme la pose prise par deux danseurs qui seraient parfaitement à l’unisson.
Nos jambes se sont mélangées, nos torses se sont plaqués l’un contre l’autre. Même dans l’obscurité, je devinais ainsi la pointe de tes seins, tendus contre ma poitrine. Il a fallu bien des baisers dans ton cou pour déclencher ta première parole : « quelle heure est-il ? » De mon côté, j’avais largement dépassé ce stade, en glissant au creux de ton oreille tous les mots doux, ceux que nous avions échangés hier au soir, avant de s’endormir, éreintés…
Ton corps semblait brûlant contre le mien : était ce le résultat de nos ébats, ou plus simplement celui des deux couettes que tu affectionnais de prendre sur toi ? Mais cette chaleur douce qui émanait de ton corps était un si beau début à cette froide journée de novembre… J’avais l’impression d’y recharger mes batteries, pour une journée qui s’annonçait difficile.
Que s’est il passé alors ? Pourquoi ce réveil, que j’étais sur d’avoir arrêté, reprenait il sa sonnerie qui tranchait autant avec la douceur de ce moment ?
Je l’arrêtais à nouveau, puis me retournai vers toi… Plus rien, ta place vide et froide, le sentiment de vacuité d’un cœur que l’on m’arrache… les esprits me revenaient : bien sûr, je t’avais raccompagnée hier au soir… Je ne savais plus si je devais maudire ce rêve qui se terminait si mal, ou au contraire le bénir pour avoir prolongé un peu cette soirée trop courte pour la grandeur de notre amour.
Alors, mes pensées se sont portées vers une idée bien plus concrète : cette touche « snooze », il fallait que je la rebaptise « bon pour un dernier rêve »…
Et si un fabriquant de réveille-matin me lit, je lui fais cadeau de cette idée... Pour que d’autres amoureux puissent rêver!
Jeu 04 Fév 2010, 22:03 par
piertiteuf sur L'amour en vrac
La boulangerie...
Madame Carraba avançait sur le trottoir, suivie de sa petite chienne qu’elle appelait « sa fille » . Elle s’était installée dans ce petit village du Sud-Ouest quelques années auparavant, et ses habitudes vestimentaires, même si l’élégance n’en était pas absente, faisaient un peu « tâche » dans cette paisible bourgade : On l’aurait beaucoup mieux imaginée dans un salon de thé du 16ème arrondissement parisien… Beaucoup, au village l’avaient baptisée « La Rose », mais personne ne savait si c’était à cause de la broche qu‘elle portait au revers de sa veste, ou au contraire à cause de ses remarques toujours acerbes qui évoquaient les épines de cette belle fleur.
Les enfants, plus directs, l’avaient baptisée « la fée Carabosse » tant son sale caractère était devenu légendaire dans le village.
Elle poussa la porte de la boulangerie, faisant tinter la cloche antédiluvienne fixée au-dessus. Malgré l’écriteau « nos amis les animaux restent dehors », la petite chienne la suivit… Fidèle à son habitude, elle ne crut pas vraiment utile de glisser le moindre « bonjour » au mitron, qui s’affairait derrière le comptoir. « Ces gens là », comme elle les appelait parfois, n’étaient pas de sa classe…
« Deux baguettes, et pas trop cuites » grinça t’elle sèchement, en posant sa monnaie déjà préparée sur le comptoir. Les formules de politesse ne l’encombraient pas vraiment, mais les habitants en avaient pris leur parti…
Curieusement, le mitron parut gêné, et la boulangère, dans l’arrière boutique, éclata de rire… Il est vrai que, ce matin là, les baguettes rangées contre le mur avaient l’air d’avoir pris un sérieux coup de chaud, et en trouver deux « pas trop cuites » comme l’exigeait la petite vieille acariâtre aurait été un exploit !
Le mitron, qui était devenu tout rouge, dût bien admettre cette évidence, et ne savait trop que répondre à cette cliente toujours cassante… La boulangère vit cette gêne, et vint à son secours :
« Madame Carraba, la prochaine fournée sera prête dans un petit quart d’heure et sera moins cuite, repassez donc en revenant de l’épicerie, je vous en mettrai deux de côté »
Mais pour bien comprendre l’atmosphère si particulière qui régnait dans la boulangerie par ce beau matin d’août, il fallait remonter un peu en arrière…
Alain, le mitron…. Né au village, il y avait grandi. Ses parents cultivaient la terre, mais lui s’était pris de passion pour les pâtes feuilletées.... Alors, quand à la fin de sa formation en alternance, il avait pu obtenir un stage auprès de la boulangerie de son propre village, il n’avait pas hésité un instant. D’autant que le patron lui avait clairement laissé entendre qu’il l’embaucherait ensuite.
Il vivait heureux dans son village, et y était parfaitement intégré… Bien bâti, il faisait partie de l’équipe de rugby locale, ainsi que de l’équipe de sapeurs pompiers volontaires. Il était aussi la coqueluche des filles du coin, et avait une petite amie depuis quelques mois dans une ferme non loin de là. Comme tout se sait dans ces petits villages, beaucoup d’habitants le « plaisantaient » un peu là dessus, mais cela restait de bon ton, car tous deux étaient appréciés…
Magali, la boulangère… Le geste vif, la quarantaine pétillante, la bonne humeur personnifiée…Toujours un sourire, un clin d’œil, un mot gentil, elle était très aimée de tous. Je crois que même s’il n’y avait pas eu de pain, les villageois seraient quand même venus partager la bonne humeur qu’elle entretenait dans sa boulangerie…
Son mari était parti en Alsace la veille, pour récupérer leurs enfants qui avaient débuté les vacances chez leurs grands-parents. Mais comme les petits commerces de village ne peuvent fermer, il avait été décidé qu’il irait seul, et y resterait quelques jours pour visiter sa famille si lointaine. Magali était parfaitement à l’aise dans sa boulangerie, et Alain, le jeune mitron, avait maintenant le métier bien en main : juste un bon « coup de collier » à donner pendant quelques jours. Mais la fierté d’avoir la confiance de son patron venait largement le récompenser de cet effort.
Ce matin là, il était donc arrivé de très bonne heure, plein d’énergie. En effet, si le pétrissage de la pâte était mécanisé, toutes les autres opérations étaient restées manuelles dans cette petite boulangerie de village. Cela ne l’effrayait pas : il était fort physiquement, et il aimait ce contact sensuel avec la pâte.
Malgré l’heure matinale, il régnait déjà une chaleur torride dans le fournil. La température extérieure, d’abord, était caniculaire en ce début août. Mais il avait fallu allumer bien à l’avance le feu de bois. Et il s’affairait à préparer les pâtons pendant que le four montait en température. Torse nu, comme à son habitude, il ruisselait de sueur ; le boulanger avait aménagé une douche au fond du local, qui lui permettrait d’assurer plus tard le service au magasin, dans une fraîcheur acceptable…
Il était à l’heure sur le plan de marche qu’il s’était fixé, la première fournée allait pouvoir être lancée dans quelques minutes…
Etait-ce la canicule ? ou le souci de voir si tout allait bien ? Magali, elle, s’était levée de bonne heure, et était descendue très discrètement au fournil. Affairé, Alain ne l’avait même pas remarquée… Elle s’était installée dans un vieux fauteuil posé là, et observait dans l’immobilité la plus parfaite. La lumière du feu faisait luire ce torse, ce torse musclé et ruisselant qu’elle admirait en silence…
D’un côté, elle avait beaucoup d’affection pour ce garçon fort sympathique qui n’était finalement guère plus âgé que son fils aîné… et pourtant, la vue de ce corps souple et musclé la troublait de plus en plus, elle ressentait jusque dans son ventre ce désir qui montait inexorablement en elle…
Alain s’était maintenant arrêté un instant, pour se désaltérer avant d’enfourner la première série de pâtons… Aussi, fut-il surpris d’entendre un « je vais vous aider » d’une voix chantante qui lui était familière… Il se retourna, vit le sourire de Magali qui avait déjà empoigné le chariot qui servait à cette manœuvre…
A deux, l’opération fut donc vite faite… Magali s’était rapprochée de lui, et commençait à lui masser les épaules ruisselantes de transpiration. Prévenante, elle s’était placée derrière lui, pour qu’il n’ait pas à croiser son regard immédiatement car elle devinait sa gêne. Elle aimait sentir cette musculature puissante sous ses mains, et l’odeur de cette sueur saine ne la dérangeait pas, contribuait peut-être même à l’excitation du moment… Ses mains avaient très vite glissé dans son dos, puis entouré son torse et caressaient maintenant sa poitrine…
Lui n’osait pas bouger… Non pas qu’il ne ressentit rien, bien au contraire, mais cette situation était inattendue, et même si Magali était une femme douce, splendide et rayonnante, c’était quand même « la patronne »…
Elle, toujours derrière lui, avait laissé glisser au sol la robe de chambre qu’elle portait comme seul vêtement, et avait maintenant collé sa peau contre la sienne, comme pour partager sa transpiration qui avait redoublé. Elle appréciait cette sensation des peaux qui s’unissent, qui glissent ainsi l’une sur l’autre. Elle prenait du plaisir à écraser sa belle poitrine contre son dos, pendant qu’elle caressait de ses mains tout le torse et le bas ventre d’Alain. Lui n’en pouvait plus : il avait de lui-même déboutonné son pantalon, devenu bien trop serré, pour ouvrir largement la route aux mains expertes qui le parcouraient… Même les douces caresses qu’ils se prodiguaient avec sa petite amie étaient loin de la fougue qu’il découvrait maintenant…
Le pantalon ayant rejoint au sol la robe de chambre, Magali entreprit, sans jamais cesser les caresses, de l’orienter vers la réserve ou s’empilent les sacs de farine. Délicatement, sans la moindre brusquerie, elle le fit basculer vers l’avant, la face contre des sacs qui étaient au sol. Elle comprit son émoi et voulut le rassurer. « Laisse toi faire, tu es fatigué » dit-elle ; il ne protesta pas…Abandonné sur son sac de farine, il avait légèrement écarté les jambes… Magali lui massait délicieusement les cuisses et fesses, et y prenait manifestement beaucoup de plaisir… Petit à petit, ses pouces se rapprochaient du sillon fessier, commençaient très doucement à l’entrouvrir… et lorsque les deux mains se rejoignirent, bien au centre, il eut un gémissement… Il n’avait visiblement rien connu de si délicieux.
Elle avait ensuite entrepris de le masser avec sa poitrine, faisant glisser ses seins ronds sur ses fesses et son dos inondé de sueur… Elle l’avait enlacé de ses bras, de ses jambes, prenant plaisir à onduler contre lui, avec lui, toujours collés par leur sueur…
Dans ce simulacre de lutte, ils avaient maintenant glissé au sol. Alain était sur le dos, son ventre et ses cuisses blanchis de la farine que la sueur avait collée… et cette magnifique colonne de chair, tournée vers le ciel, donna un frisson à Magali…
Mais si elle était bien décidée à offrir et prendre du plaisir avec lui, elle comprenait aussi la gêne qu’il pouvait ressentir. A la fois parce qu’Alain avait une petite amie, mais aussi parce que, étant « la patronne », elle pensait qu’aller trop loin aurait été abuser de cette position… Elle était joyeuse, joueuse, sensuelle, un peu délurée sans doute mais en rien perverse, et ne voulait donc pas mettre Alain dans une situation trop embarrassante pour lui, qu’il n’aurait peut être pas su gérer. Elle se résolut donc à ne pas aller jusqu’à une pénétration, qui aurait peut-être été « le pas de trop », qu’elle aurait pourtant pu faire sans peine tant il semblait s’abandonner… Bien plus expérimentée, elle considérait que c’était à elle de conduire les opérations, ce qu’Alain aurait été bien en peine de lui contester. Elle savait donc bien où aller, où ne pas aller…
Alors elle redoubla ses caresses, laissa glisser sa chevelure le long de ce torse d’athlète, qui frissonna… sans lâcher de ses mains la base de son membre, ses lèvres, sa langue avaient maintenant entrepris d’en caresser l’autre extrémité… elle dosait méticuleusement tous ses gestes, tous ses baisers pour prolonger ce moment si intense. En ressentant les spasmes puissants de ses abdominaux, elle perçut que, manifestement, Alain était maintenant à bout… Elle entoura alors son sexe dressé de ses seins d’albâtre, l’enserrant ainsi dans un étui chaud et douillet, puis rythma ses gestes pour bien accompagner son plaisir… Jusqu’à une longue explosion qui inonda leurs corps. Ils durent rester ainsi unis quelques longues minutes, sans dire un mot, sans bouger. Leurs corps maintenant apaisés étaient maculés de sueur, de farine et de sa semence abondante… Ils se dirigèrent jusqu’à la douche, où il se laissa délicieusement savonner, masser, rincer, essuyer. Il savourait les gestes experts de sa patronne…
Elle souriait toujours ; lui semblait un encore un peu gêné mais s’était enhardi à la regarder dans les yeux et à lui rendre un sourire. Il aurait même volontiers prolongé cette douche partagée, bienfaitrice et rafraîchissante, quand les sept coups du clocher de l’église le ramenèrent brutalement à la réalité : la fournée ! Nu, il se précipita vers le four, l’air catastrophé… Elle le suivit, de son pas toujours rapide et gracieux, plus belle encore dans sa nudité…
Ils retirèrent très vite le chariot d’enfournage… Les pains, sans être brûlés, avaient tout de même pris un sérieux coup de chaud… Il contemplait ce qu’il considérait être une catastrophe ; elle l’avait maintenant entouré de ses bras presque maternellement : « Ne t’inquiète pas, Alain…C’est le métier qui rentre » lui dit-elle avec douceur, sans jamais lâcher un instant sa bonne humeur…Elle déposa même un baiser dans son cou, comme pour le consoler
Juste le temps de laisser un peu refroidir cette première fournée, préparer la suivante et transporter les pains jusqu’à la boutique, et il serait temps d’ouvrir. Et il savait bien que certains clients, comme madame Carraba, arrivent dès l’ouverture et n’aiment pas attendre… Magali l’aida dans cette tache, afin de le mettre plus à l’aise…
Alors, maintenant, vous comprendrez mieux l’émoi d’Alain et l’éclat de rire de Magali quand madame Carraba désirait, avec son air pincé, ses baguettes « pas trop cuites »…
Et vous comprendrez aussi pourquoi, quand je rentre dans une boulangerie où la patronne est avenante, je jette toujours un coup d’œil à la couleur du pain !
Les enfants, plus directs, l’avaient baptisée « la fée Carabosse » tant son sale caractère était devenu légendaire dans le village.
Elle poussa la porte de la boulangerie, faisant tinter la cloche antédiluvienne fixée au-dessus. Malgré l’écriteau « nos amis les animaux restent dehors », la petite chienne la suivit… Fidèle à son habitude, elle ne crut pas vraiment utile de glisser le moindre « bonjour » au mitron, qui s’affairait derrière le comptoir. « Ces gens là », comme elle les appelait parfois, n’étaient pas de sa classe…
« Deux baguettes, et pas trop cuites » grinça t’elle sèchement, en posant sa monnaie déjà préparée sur le comptoir. Les formules de politesse ne l’encombraient pas vraiment, mais les habitants en avaient pris leur parti…
Curieusement, le mitron parut gêné, et la boulangère, dans l’arrière boutique, éclata de rire… Il est vrai que, ce matin là, les baguettes rangées contre le mur avaient l’air d’avoir pris un sérieux coup de chaud, et en trouver deux « pas trop cuites » comme l’exigeait la petite vieille acariâtre aurait été un exploit !
Le mitron, qui était devenu tout rouge, dût bien admettre cette évidence, et ne savait trop que répondre à cette cliente toujours cassante… La boulangère vit cette gêne, et vint à son secours :
« Madame Carraba, la prochaine fournée sera prête dans un petit quart d’heure et sera moins cuite, repassez donc en revenant de l’épicerie, je vous en mettrai deux de côté »
Mais pour bien comprendre l’atmosphère si particulière qui régnait dans la boulangerie par ce beau matin d’août, il fallait remonter un peu en arrière…
Alain, le mitron…. Né au village, il y avait grandi. Ses parents cultivaient la terre, mais lui s’était pris de passion pour les pâtes feuilletées.... Alors, quand à la fin de sa formation en alternance, il avait pu obtenir un stage auprès de la boulangerie de son propre village, il n’avait pas hésité un instant. D’autant que le patron lui avait clairement laissé entendre qu’il l’embaucherait ensuite.
Il vivait heureux dans son village, et y était parfaitement intégré… Bien bâti, il faisait partie de l’équipe de rugby locale, ainsi que de l’équipe de sapeurs pompiers volontaires. Il était aussi la coqueluche des filles du coin, et avait une petite amie depuis quelques mois dans une ferme non loin de là. Comme tout se sait dans ces petits villages, beaucoup d’habitants le « plaisantaient » un peu là dessus, mais cela restait de bon ton, car tous deux étaient appréciés…
Magali, la boulangère… Le geste vif, la quarantaine pétillante, la bonne humeur personnifiée…Toujours un sourire, un clin d’œil, un mot gentil, elle était très aimée de tous. Je crois que même s’il n’y avait pas eu de pain, les villageois seraient quand même venus partager la bonne humeur qu’elle entretenait dans sa boulangerie…
Son mari était parti en Alsace la veille, pour récupérer leurs enfants qui avaient débuté les vacances chez leurs grands-parents. Mais comme les petits commerces de village ne peuvent fermer, il avait été décidé qu’il irait seul, et y resterait quelques jours pour visiter sa famille si lointaine. Magali était parfaitement à l’aise dans sa boulangerie, et Alain, le jeune mitron, avait maintenant le métier bien en main : juste un bon « coup de collier » à donner pendant quelques jours. Mais la fierté d’avoir la confiance de son patron venait largement le récompenser de cet effort.
Ce matin là, il était donc arrivé de très bonne heure, plein d’énergie. En effet, si le pétrissage de la pâte était mécanisé, toutes les autres opérations étaient restées manuelles dans cette petite boulangerie de village. Cela ne l’effrayait pas : il était fort physiquement, et il aimait ce contact sensuel avec la pâte.
Malgré l’heure matinale, il régnait déjà une chaleur torride dans le fournil. La température extérieure, d’abord, était caniculaire en ce début août. Mais il avait fallu allumer bien à l’avance le feu de bois. Et il s’affairait à préparer les pâtons pendant que le four montait en température. Torse nu, comme à son habitude, il ruisselait de sueur ; le boulanger avait aménagé une douche au fond du local, qui lui permettrait d’assurer plus tard le service au magasin, dans une fraîcheur acceptable…
Il était à l’heure sur le plan de marche qu’il s’était fixé, la première fournée allait pouvoir être lancée dans quelques minutes…
Etait-ce la canicule ? ou le souci de voir si tout allait bien ? Magali, elle, s’était levée de bonne heure, et était descendue très discrètement au fournil. Affairé, Alain ne l’avait même pas remarquée… Elle s’était installée dans un vieux fauteuil posé là, et observait dans l’immobilité la plus parfaite. La lumière du feu faisait luire ce torse, ce torse musclé et ruisselant qu’elle admirait en silence…
D’un côté, elle avait beaucoup d’affection pour ce garçon fort sympathique qui n’était finalement guère plus âgé que son fils aîné… et pourtant, la vue de ce corps souple et musclé la troublait de plus en plus, elle ressentait jusque dans son ventre ce désir qui montait inexorablement en elle…
Alain s’était maintenant arrêté un instant, pour se désaltérer avant d’enfourner la première série de pâtons… Aussi, fut-il surpris d’entendre un « je vais vous aider » d’une voix chantante qui lui était familière… Il se retourna, vit le sourire de Magali qui avait déjà empoigné le chariot qui servait à cette manœuvre…
A deux, l’opération fut donc vite faite… Magali s’était rapprochée de lui, et commençait à lui masser les épaules ruisselantes de transpiration. Prévenante, elle s’était placée derrière lui, pour qu’il n’ait pas à croiser son regard immédiatement car elle devinait sa gêne. Elle aimait sentir cette musculature puissante sous ses mains, et l’odeur de cette sueur saine ne la dérangeait pas, contribuait peut-être même à l’excitation du moment… Ses mains avaient très vite glissé dans son dos, puis entouré son torse et caressaient maintenant sa poitrine…
Lui n’osait pas bouger… Non pas qu’il ne ressentit rien, bien au contraire, mais cette situation était inattendue, et même si Magali était une femme douce, splendide et rayonnante, c’était quand même « la patronne »…
Elle, toujours derrière lui, avait laissé glisser au sol la robe de chambre qu’elle portait comme seul vêtement, et avait maintenant collé sa peau contre la sienne, comme pour partager sa transpiration qui avait redoublé. Elle appréciait cette sensation des peaux qui s’unissent, qui glissent ainsi l’une sur l’autre. Elle prenait du plaisir à écraser sa belle poitrine contre son dos, pendant qu’elle caressait de ses mains tout le torse et le bas ventre d’Alain. Lui n’en pouvait plus : il avait de lui-même déboutonné son pantalon, devenu bien trop serré, pour ouvrir largement la route aux mains expertes qui le parcouraient… Même les douces caresses qu’ils se prodiguaient avec sa petite amie étaient loin de la fougue qu’il découvrait maintenant…
Le pantalon ayant rejoint au sol la robe de chambre, Magali entreprit, sans jamais cesser les caresses, de l’orienter vers la réserve ou s’empilent les sacs de farine. Délicatement, sans la moindre brusquerie, elle le fit basculer vers l’avant, la face contre des sacs qui étaient au sol. Elle comprit son émoi et voulut le rassurer. « Laisse toi faire, tu es fatigué » dit-elle ; il ne protesta pas…Abandonné sur son sac de farine, il avait légèrement écarté les jambes… Magali lui massait délicieusement les cuisses et fesses, et y prenait manifestement beaucoup de plaisir… Petit à petit, ses pouces se rapprochaient du sillon fessier, commençaient très doucement à l’entrouvrir… et lorsque les deux mains se rejoignirent, bien au centre, il eut un gémissement… Il n’avait visiblement rien connu de si délicieux.
Elle avait ensuite entrepris de le masser avec sa poitrine, faisant glisser ses seins ronds sur ses fesses et son dos inondé de sueur… Elle l’avait enlacé de ses bras, de ses jambes, prenant plaisir à onduler contre lui, avec lui, toujours collés par leur sueur…
Dans ce simulacre de lutte, ils avaient maintenant glissé au sol. Alain était sur le dos, son ventre et ses cuisses blanchis de la farine que la sueur avait collée… et cette magnifique colonne de chair, tournée vers le ciel, donna un frisson à Magali…
Mais si elle était bien décidée à offrir et prendre du plaisir avec lui, elle comprenait aussi la gêne qu’il pouvait ressentir. A la fois parce qu’Alain avait une petite amie, mais aussi parce que, étant « la patronne », elle pensait qu’aller trop loin aurait été abuser de cette position… Elle était joyeuse, joueuse, sensuelle, un peu délurée sans doute mais en rien perverse, et ne voulait donc pas mettre Alain dans une situation trop embarrassante pour lui, qu’il n’aurait peut être pas su gérer. Elle se résolut donc à ne pas aller jusqu’à une pénétration, qui aurait peut-être été « le pas de trop », qu’elle aurait pourtant pu faire sans peine tant il semblait s’abandonner… Bien plus expérimentée, elle considérait que c’était à elle de conduire les opérations, ce qu’Alain aurait été bien en peine de lui contester. Elle savait donc bien où aller, où ne pas aller…
Alors elle redoubla ses caresses, laissa glisser sa chevelure le long de ce torse d’athlète, qui frissonna… sans lâcher de ses mains la base de son membre, ses lèvres, sa langue avaient maintenant entrepris d’en caresser l’autre extrémité… elle dosait méticuleusement tous ses gestes, tous ses baisers pour prolonger ce moment si intense. En ressentant les spasmes puissants de ses abdominaux, elle perçut que, manifestement, Alain était maintenant à bout… Elle entoura alors son sexe dressé de ses seins d’albâtre, l’enserrant ainsi dans un étui chaud et douillet, puis rythma ses gestes pour bien accompagner son plaisir… Jusqu’à une longue explosion qui inonda leurs corps. Ils durent rester ainsi unis quelques longues minutes, sans dire un mot, sans bouger. Leurs corps maintenant apaisés étaient maculés de sueur, de farine et de sa semence abondante… Ils se dirigèrent jusqu’à la douche, où il se laissa délicieusement savonner, masser, rincer, essuyer. Il savourait les gestes experts de sa patronne…
Elle souriait toujours ; lui semblait un encore un peu gêné mais s’était enhardi à la regarder dans les yeux et à lui rendre un sourire. Il aurait même volontiers prolongé cette douche partagée, bienfaitrice et rafraîchissante, quand les sept coups du clocher de l’église le ramenèrent brutalement à la réalité : la fournée ! Nu, il se précipita vers le four, l’air catastrophé… Elle le suivit, de son pas toujours rapide et gracieux, plus belle encore dans sa nudité…
Ils retirèrent très vite le chariot d’enfournage… Les pains, sans être brûlés, avaient tout de même pris un sérieux coup de chaud… Il contemplait ce qu’il considérait être une catastrophe ; elle l’avait maintenant entouré de ses bras presque maternellement : « Ne t’inquiète pas, Alain…C’est le métier qui rentre » lui dit-elle avec douceur, sans jamais lâcher un instant sa bonne humeur…Elle déposa même un baiser dans son cou, comme pour le consoler
Juste le temps de laisser un peu refroidir cette première fournée, préparer la suivante et transporter les pains jusqu’à la boutique, et il serait temps d’ouvrir. Et il savait bien que certains clients, comme madame Carraba, arrivent dès l’ouverture et n’aiment pas attendre… Magali l’aida dans cette tache, afin de le mettre plus à l’aise…
Alors, maintenant, vous comprendrez mieux l’émoi d’Alain et l’éclat de rire de Magali quand madame Carraba désirait, avec son air pincé, ses baguettes « pas trop cuites »…
Et vous comprendrez aussi pourquoi, quand je rentre dans une boulangerie où la patronne est avenante, je jette toujours un coup d’œil à la couleur du pain !
Dim 03 Jan 2010, 23:18 par
piertiteuf sur L'amour en vrac
Départ...
Prose d’errance
Douce brise à l’horizon son cœur est un canon
Il pleure à chaque coup porté à l’ennemi
Ennemi bien-aimé, cet amour envolé
Vient de changer de front
Et cette guerre des sentiments
Le brise en mille fragments…
Images d’antan, souvenirs délavés, instants trépassés
Assise près du sofa ses larmes ne coulent pas
Non, pas ce soir, les yeux dans le vague elle se souvient ;
Enchantement de ces matins, élans de tendresse,
Mots et aveux qui déjà n’en sont plus
Confessions, émotions qui s’étiolent presque
Se dirigent au royaume du « plus rien »
Violente tempête en ce cœur trop aimant
Qui se hisse au mat de sa solitude
Fier dans sa décadence
Comme ces vieux chênes qui ne plient pas
Pour croire, espérer, songer
A ces retrouvailles qui n’en seront jamais
Il fait froid en ce mois de mai
Amour impossible, ardeur consumée
Dame Passion poursuit sa lente agonie
Brulant à son passage des champs d’amours dévastés
Déchéance de ce crépuscule sans main à tenir
Dans la cheminée il n y a plus que des cendres…
Douce brise à l’horizon son cœur est un canon
Il pleure à chaque coup porté à l’ennemi
Ennemi bien-aimé, cet amour envolé
Vient de changer de front
Et cette guerre des sentiments
Le brise en mille fragments…
Images d’antan, souvenirs délavés, instants trépassés
Assise près du sofa ses larmes ne coulent pas
Non, pas ce soir, les yeux dans le vague elle se souvient ;
Enchantement de ces matins, élans de tendresse,
Mots et aveux qui déjà n’en sont plus
Confessions, émotions qui s’étiolent presque
Se dirigent au royaume du « plus rien »
Violente tempête en ce cœur trop aimant
Qui se hisse au mat de sa solitude
Fier dans sa décadence
Comme ces vieux chênes qui ne plient pas
Pour croire, espérer, songer
A ces retrouvailles qui n’en seront jamais
Il fait froid en ce mois de mai
Amour impossible, ardeur consumée
Dame Passion poursuit sa lente agonie
Brulant à son passage des champs d’amours dévastés
Déchéance de ce crépuscule sans main à tenir
Dans la cheminée il n y a plus que des cendres…
Sam 02 Jan 2010, 22:27 par
Sarah sur L'amour en vrac
Lettre à magali
à Magali…
Comme à chacun de nos rendez-vous, j’avais reçu ton petit message : « suis à Nation»... Et déjà dans ma tête déjà s’égrenaient les stations qui nous séparaient encore…
Un délicieux compte à rebours pour aller te rejoindre à la sortie du métro. Puis cette attente, guettant, entre les passants pressés, l’élégance de ta silhouette… Qui de nous deux apercevrait l’autre en premier ? Ce soir là, ce fut moi, et j’en étais heureux car j’aimais à voir le changement de ton expression quand tes yeux croisaient les miens, comme si chaque fois était une première fois…
Une bise pudique dans cette foule pressée, nos mains qui se rejoignent… Quelques banalités échangées d’abord, comme pour respecter une approche à chaque fois aussi douce de nos sentiments, dont nous savions bien qu’ils iraient crescendo tout au long de cette soirée. La traversée de ce petit parc avant de rejoindre mon appartement me donne à chaque fois la même impression, celle d’un « sas » de décompression, entre le vacarme de la rue et la douceur des quelques heures que nous avions décidé de consacrer l’un à l’autre. Même le temps de cette transition méritait d’être savouré, ce que je fis en entourant tes épaules de mon bras et en glissant un baiser sur la soie de ta chevelure…
Le digicode, puis l’ascenseur… premier moment d’intimité pour te serrer très fort contre moi, sans un mot car certains silences sont si riches d’émotions… Comme pour écouter les battements de nos coeurs, comme pour mieux savourer la douceur de ton cou sous mes lèvres.
Puis un tour de clé et nous voilà enfin dans la chaleur de l’appartement… Juste le temps de te déchausser, et tu contemples déjà le Paris mouillé de pluie qui s’offre sous la fenêtre. Je m’affaire à servir le petit repas que je nous ai préparé, pour bien commencer notre soirée par un tête-à-tête délicieux de douceur.
Tu es encore à la fenêtre, perdue dans tes pensées : je me place derrière toi pour respecter ta contemplation, mais tout près pour bien sentir ton corps contre le mien, mes bras t’entourent pour éterniser ce moment de tendresse ; mes mains se posent bien à plat sur ton ventre, comme pour en capter toute la douce et chaude féminité qu’il rayonne. J’ai posé ma joue contre la tienne, pour me laisser caresser le visage par tes cheveux, et partager jusqu’au paysage que tu regardes.
Comme à chaque fois, nous jouons à deviner les monuments dont seul le sommet émerge sur l’horizon… Parisienne de toujours, tu me bats à plate couture à ce jeu improvisé. Le jour a baissé, et la Tour Eiffel scintille soudain de ses mille feux pour nous inviter à table...
Le repas est simple, comme toi, comme ton sourire. J’ai essayé de faire en sorte qu’il soit aussi délicieux, mais y parviendrai-je un jour ? Peu importe, s’en délecter ensemble décuple la jouissance de la dégustation… Un peu de vin, juste pour le plaisir d’y mouiller nos lèvres, de sentir sur la langue des arômes sensuels, un peu surprenants. J’aime ce moment exquis où nos regards peuvent se croiser, se comprendre, mais ou la table qui sépare encore nos corps nous oblige à savourer une attente sublimant le désir… Le rite de ce petit repas partagé fait pour moi complètement partie du prélude amoureux…
Tu évoques aussi ta vie quotidienne, et ses soucis ; nous avons pris l’habitude de nous les confier, de les partager, comme pour les exorciser... Et je lis parfois dans tes yeux que tu ne me dis pas tout, mais même mes questions respecteront cette limite que tu t’es fixée…
Te respecter, respecter ta liberté, accepter tes jardins secrets, et même les encourager… Te serrer contre moi sans te «posséder», te tenir entre mes mains comme on le ferait pour un verre de cristal : trop vouloir le serrer conduirait à le briser. Avec toi j’ai appris que le bonheur est ainsi : il faut savoir ne pas craindre de le poser à côté de soi en confiance, car c’est ce désir de possession qui l’étouffe à coup sur. On est ainsi certain de le retrouver sans risquer de le briser…
La soirée s’avance un peu : nous nous sommes allongés côte-à-côte. Jusqu’où irons nous ce soir, que ferons nous ? Chaque soirée est si différente, et même cette incertitude est délicieuse… Je te câline tendrement, en essayant d’être bien à l’écoute de ton corps.
Ne rien brusquer, être bien en phase avec tes désirs… Savoir les détecter, les reconnaître juste au moment où ils naissent…Savoir écouter ton souffle, entrer en communion avec toi, tout doucement… Laisser glisser tes mains sur mon corps : tu connais si bien les chemins qui mènent à mes frissons. Mes lèvres parcourent ta peau, en redécouvrant à chaque fois la douceur. Nos cuisses, nos jambes se mélangent, beau simulacre de lutte. Tu t’es laissée vaincre, sans doute as-tu deviné que j’avais envie de te délivrer un long et tendre massage. J’aime à sentir ton corps s’abandonner sous mes doigts, j’aime à laisser glisser mes mains sur ton dos, leur faire contourner ton cou par-dessus tes épaules, et ressentir dans tout ton corps le frisson que cela déclenche parfois.
J’hésite toujours, pendant que je te masse, à fermer les yeux pour mieux savourer la délicieuse sensation de ce contact, où à les garder ouverts pour contempler ton corps qui s’est maintenant totalement abandonné. J’avoue alterner un peu les deux, comme un gourmet qui, mettant tous ses sens en éveil, ne voudrait manquer aucune sensation… Je crois avoir forcé un peu sur l’huile à l’arnica qui fait luire ton dos ; c’est avec ma poitrine que je vais maintenant m’attacher à résorber cet excédent, en la faisant glisser doucement contre ton épine dorsale...
J’aime cet instant délicieux, où tes fesses rondes et fermes viennent, comme en échange, masser mon torse, mon ventre. Même les yeux clos, tu ne peux maintenant plus rien ignorer de mon excitation… Et puis je ne sais plus exactement ce qui s’est passé, un éblouissement complet… T’es-tu retournée de toi même, t’ai-je guidée en cela ? Peut être ne le sais tu pas non plus, l’union de nos êtres étant devenue soudain si parfaite… Un sentiment d’abandon total à l’autre, si doux...
J’aime aussi ce moment où tu reprends le dessus, et tu sais ce plaisir que j’ai à m’abandonner à toi. Ce n’est en rien de la soumission, c’est plus l’expérience d’une confiance réciproque absolue. Je sais que tu connais mieux que moi les chemins qui mènent au plaisir, alors je te laisse m’y conduire…C’est le bon sens, non ?
Après ce feu d’artifice qui nous laisse inanimés quelques temps, nous nous resserrons à nouveau l’un contre l’autre, enfouis sous la couette, pour communier en tendresse. Mais sans qu’il soit besoin de se le dire, nous savons que c’est un compte à rebours plus cruel qui s’est engagé maintenant, pour que tu rejoignes le métro avant le dernier passage…
L’un comme l’autre essayons de ne pas le montrer, mais tes traits sont si expressifs… Et je devine que tes yeux lisent sans doute aussi ce sentiment dans les miens… C’est en général dans ce moment que me revient notre histoire, celle d’une rencontre aussi improbable que fut la notre… Tout aurait dû normalement nous séparer, et voilà que nos différences deviennent des complémentarités admirables.
Nous allons chacun au secours de l’autre dans ses incertitudes, et je suis étonné de voir comment tu as pu faire évoluer ma vision du monde, ma vision des autres. Je me suis enrichi à ton contact, mon coeur s’est agrandi depuis que tu y es entrée. Tu as renouvelé jusqu’au sang qui coule dans mes veines, tu y as mis une nouvelle vie… Tu m’as appris à vivre à fond dans l’instant présent, moi qui ne faisais qu’échafauder des projets, me souciais toujours du lendemain… Tu m’as appris à aimer l’autre pour lui-même et non pour soi, comment pourrai-je un jour t’en être assez reconnaissant ? L’ascenseur, la nuit, le parc à traverser, puis la rue et le métro. Cette fois, nous déroulons ce petit trajet silencieusement, comme une petite épreuve nécessaire à un retour sur terre, nous qui avons passé quelques instants en apesanteur…
Curieuse impression que de dévider à l’envers un fil qui s’était enroulé quelques heures auparavant. Quelques heures de bonheur hors du temps, que toi seule sait rendre aussi belles. A la semaine prochaine, mon coeur, et prends bien soin de toi !
Comme à chacun de nos rendez-vous, j’avais reçu ton petit message : « suis à Nation»... Et déjà dans ma tête déjà s’égrenaient les stations qui nous séparaient encore…
Un délicieux compte à rebours pour aller te rejoindre à la sortie du métro. Puis cette attente, guettant, entre les passants pressés, l’élégance de ta silhouette… Qui de nous deux apercevrait l’autre en premier ? Ce soir là, ce fut moi, et j’en étais heureux car j’aimais à voir le changement de ton expression quand tes yeux croisaient les miens, comme si chaque fois était une première fois…
Une bise pudique dans cette foule pressée, nos mains qui se rejoignent… Quelques banalités échangées d’abord, comme pour respecter une approche à chaque fois aussi douce de nos sentiments, dont nous savions bien qu’ils iraient crescendo tout au long de cette soirée. La traversée de ce petit parc avant de rejoindre mon appartement me donne à chaque fois la même impression, celle d’un « sas » de décompression, entre le vacarme de la rue et la douceur des quelques heures que nous avions décidé de consacrer l’un à l’autre. Même le temps de cette transition méritait d’être savouré, ce que je fis en entourant tes épaules de mon bras et en glissant un baiser sur la soie de ta chevelure…
Le digicode, puis l’ascenseur… premier moment d’intimité pour te serrer très fort contre moi, sans un mot car certains silences sont si riches d’émotions… Comme pour écouter les battements de nos coeurs, comme pour mieux savourer la douceur de ton cou sous mes lèvres.
Puis un tour de clé et nous voilà enfin dans la chaleur de l’appartement… Juste le temps de te déchausser, et tu contemples déjà le Paris mouillé de pluie qui s’offre sous la fenêtre. Je m’affaire à servir le petit repas que je nous ai préparé, pour bien commencer notre soirée par un tête-à-tête délicieux de douceur.
Tu es encore à la fenêtre, perdue dans tes pensées : je me place derrière toi pour respecter ta contemplation, mais tout près pour bien sentir ton corps contre le mien, mes bras t’entourent pour éterniser ce moment de tendresse ; mes mains se posent bien à plat sur ton ventre, comme pour en capter toute la douce et chaude féminité qu’il rayonne. J’ai posé ma joue contre la tienne, pour me laisser caresser le visage par tes cheveux, et partager jusqu’au paysage que tu regardes.
Comme à chaque fois, nous jouons à deviner les monuments dont seul le sommet émerge sur l’horizon… Parisienne de toujours, tu me bats à plate couture à ce jeu improvisé. Le jour a baissé, et la Tour Eiffel scintille soudain de ses mille feux pour nous inviter à table...
Le repas est simple, comme toi, comme ton sourire. J’ai essayé de faire en sorte qu’il soit aussi délicieux, mais y parviendrai-je un jour ? Peu importe, s’en délecter ensemble décuple la jouissance de la dégustation… Un peu de vin, juste pour le plaisir d’y mouiller nos lèvres, de sentir sur la langue des arômes sensuels, un peu surprenants. J’aime ce moment exquis où nos regards peuvent se croiser, se comprendre, mais ou la table qui sépare encore nos corps nous oblige à savourer une attente sublimant le désir… Le rite de ce petit repas partagé fait pour moi complètement partie du prélude amoureux…
Tu évoques aussi ta vie quotidienne, et ses soucis ; nous avons pris l’habitude de nous les confier, de les partager, comme pour les exorciser... Et je lis parfois dans tes yeux que tu ne me dis pas tout, mais même mes questions respecteront cette limite que tu t’es fixée…
Te respecter, respecter ta liberté, accepter tes jardins secrets, et même les encourager… Te serrer contre moi sans te «posséder», te tenir entre mes mains comme on le ferait pour un verre de cristal : trop vouloir le serrer conduirait à le briser. Avec toi j’ai appris que le bonheur est ainsi : il faut savoir ne pas craindre de le poser à côté de soi en confiance, car c’est ce désir de possession qui l’étouffe à coup sur. On est ainsi certain de le retrouver sans risquer de le briser…
La soirée s’avance un peu : nous nous sommes allongés côte-à-côte. Jusqu’où irons nous ce soir, que ferons nous ? Chaque soirée est si différente, et même cette incertitude est délicieuse… Je te câline tendrement, en essayant d’être bien à l’écoute de ton corps.
Ne rien brusquer, être bien en phase avec tes désirs… Savoir les détecter, les reconnaître juste au moment où ils naissent…Savoir écouter ton souffle, entrer en communion avec toi, tout doucement… Laisser glisser tes mains sur mon corps : tu connais si bien les chemins qui mènent à mes frissons. Mes lèvres parcourent ta peau, en redécouvrant à chaque fois la douceur. Nos cuisses, nos jambes se mélangent, beau simulacre de lutte. Tu t’es laissée vaincre, sans doute as-tu deviné que j’avais envie de te délivrer un long et tendre massage. J’aime à sentir ton corps s’abandonner sous mes doigts, j’aime à laisser glisser mes mains sur ton dos, leur faire contourner ton cou par-dessus tes épaules, et ressentir dans tout ton corps le frisson que cela déclenche parfois.
J’hésite toujours, pendant que je te masse, à fermer les yeux pour mieux savourer la délicieuse sensation de ce contact, où à les garder ouverts pour contempler ton corps qui s’est maintenant totalement abandonné. J’avoue alterner un peu les deux, comme un gourmet qui, mettant tous ses sens en éveil, ne voudrait manquer aucune sensation… Je crois avoir forcé un peu sur l’huile à l’arnica qui fait luire ton dos ; c’est avec ma poitrine que je vais maintenant m’attacher à résorber cet excédent, en la faisant glisser doucement contre ton épine dorsale...
J’aime cet instant délicieux, où tes fesses rondes et fermes viennent, comme en échange, masser mon torse, mon ventre. Même les yeux clos, tu ne peux maintenant plus rien ignorer de mon excitation… Et puis je ne sais plus exactement ce qui s’est passé, un éblouissement complet… T’es-tu retournée de toi même, t’ai-je guidée en cela ? Peut être ne le sais tu pas non plus, l’union de nos êtres étant devenue soudain si parfaite… Un sentiment d’abandon total à l’autre, si doux...
J’aime aussi ce moment où tu reprends le dessus, et tu sais ce plaisir que j’ai à m’abandonner à toi. Ce n’est en rien de la soumission, c’est plus l’expérience d’une confiance réciproque absolue. Je sais que tu connais mieux que moi les chemins qui mènent au plaisir, alors je te laisse m’y conduire…C’est le bon sens, non ?
Après ce feu d’artifice qui nous laisse inanimés quelques temps, nous nous resserrons à nouveau l’un contre l’autre, enfouis sous la couette, pour communier en tendresse. Mais sans qu’il soit besoin de se le dire, nous savons que c’est un compte à rebours plus cruel qui s’est engagé maintenant, pour que tu rejoignes le métro avant le dernier passage…
L’un comme l’autre essayons de ne pas le montrer, mais tes traits sont si expressifs… Et je devine que tes yeux lisent sans doute aussi ce sentiment dans les miens… C’est en général dans ce moment que me revient notre histoire, celle d’une rencontre aussi improbable que fut la notre… Tout aurait dû normalement nous séparer, et voilà que nos différences deviennent des complémentarités admirables.
Nous allons chacun au secours de l’autre dans ses incertitudes, et je suis étonné de voir comment tu as pu faire évoluer ma vision du monde, ma vision des autres. Je me suis enrichi à ton contact, mon coeur s’est agrandi depuis que tu y es entrée. Tu as renouvelé jusqu’au sang qui coule dans mes veines, tu y as mis une nouvelle vie… Tu m’as appris à vivre à fond dans l’instant présent, moi qui ne faisais qu’échafauder des projets, me souciais toujours du lendemain… Tu m’as appris à aimer l’autre pour lui-même et non pour soi, comment pourrai-je un jour t’en être assez reconnaissant ? L’ascenseur, la nuit, le parc à traverser, puis la rue et le métro. Cette fois, nous déroulons ce petit trajet silencieusement, comme une petite épreuve nécessaire à un retour sur terre, nous qui avons passé quelques instants en apesanteur…
Curieuse impression que de dévider à l’envers un fil qui s’était enroulé quelques heures auparavant. Quelques heures de bonheur hors du temps, que toi seule sait rendre aussi belles. A la semaine prochaine, mon coeur, et prends bien soin de toi !
Lun 14 Déc 2009, 11:37 par
piertiteuf sur La déclaration d'amour
Par petits bouts
D’abord tes mots... les miens ...
D’abord tes goûts, tes passions...
Je t’apprends par petits bouts...
J’apprends ce que tu veux bien me dire...
Je me cache derrière mes mots, te montre celle que je voudrais être, sincèrement.
Puis ta voix mal assurée, ta voix douce chantant le sud...
Puis l’angoisse de te rencontrer , de te plaire, que tu me plaises...
Puis enfin, ton regard vert... et mon coeur qui bat, à nouveau.
Puis tes mains... puis ta peau... et ton souffle sur mes lèvres...
Pas facile, violent, l’amour Internet.
Pas ce premier élan, cette attirance qui rassure... Choisir un homme sur catalogue, c’est étrange ; et pourtant, je ne t’aurais jamais croisé, toi, mon ami, mon amant, mon jumeau. Je te découvre pas à pas et j’aime pas à pas ce que je trouve.
Alors, merci Internet ...
D’abord tes goûts, tes passions...
Je t’apprends par petits bouts...
J’apprends ce que tu veux bien me dire...
Je me cache derrière mes mots, te montre celle que je voudrais être, sincèrement.
Puis ta voix mal assurée, ta voix douce chantant le sud...
Puis l’angoisse de te rencontrer , de te plaire, que tu me plaises...
Puis enfin, ton regard vert... et mon coeur qui bat, à nouveau.
Puis tes mains... puis ta peau... et ton souffle sur mes lèvres...
Pas facile, violent, l’amour Internet.
Pas ce premier élan, cette attirance qui rassure... Choisir un homme sur catalogue, c’est étrange ; et pourtant, je ne t’aurais jamais croisé, toi, mon ami, mon amant, mon jumeau. Je te découvre pas à pas et j’aime pas à pas ce que je trouve.
Alors, merci Internet ...
Lun 07 Déc 2009, 23:19 par
Mélanie LE HIRESS sur Amour internet
Rêve d'une nuit ou cauchemar d'une vie?
A ce fameux carrefour de la nuit où se joue notre sommeil et le réveil qui le suit;
A ce moment precis où notre inconscient prend les commandes;
A cet instant où nos peurs et nos angoisses nous envahissent sans qu’on ait pouvoir à les combattre, j’espere chaque nuit que la douce lumière de la lune ou que le scintillement des étoiles traverse l’écran de mon sommeil et éclaire avec bienveillance le monde parallèle dans lequel je sombre, illumine mon chemin....
....Pour finalement me mener à toi.
Car c’est cela mon rêve. Toi.
A ce moment precis où notre inconscient prend les commandes;
A cet instant où nos peurs et nos angoisses nous envahissent sans qu’on ait pouvoir à les combattre, j’espere chaque nuit que la douce lumière de la lune ou que le scintillement des étoiles traverse l’écran de mon sommeil et éclaire avec bienveillance le monde parallèle dans lequel je sombre, illumine mon chemin....
....Pour finalement me mener à toi.
Car c’est cela mon rêve. Toi.
Ven 13 Nov 2009, 22:41 par
Asma sur Mille choses
Ecrire sur douce

Il y a 315 textes utilisant le mot douce. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Proverbe anglais.
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